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mercredi, 29 juillet 2009

Sarko est là

mardi, 28 juillet 2009

Barack Obama invite à la Maison Blanche jeudi un professeur noir et le policier blanc qui l'a interpellé

Le professeur, le policier et le président sont prêts à partager une bière. Après la polémique suscitée la semaine dernière par l'interpellation d'un enseignant noir de Harvard par un policier blanc et les déclarations de Barack Obama sur l'attitude des forces de l'ordre, les trois hommes vont se rencontrer jeudi soir à la Maison Blanche.

Le policier, James Crowley, s'était rendu le 16 juillet au domicile de Henry Louis Gates Jr à Cambridge près de l'université de Harvard (est des Etats-Unis), une voisine ayant appelé pour un possible cambriolage dans la résidence de l'universitaire.

Elle affirmait avoir vu "deux Noirs avec des sacs à dos" qui tentaient d'entrer par effraction: il s'agissait du professeur lui-même, de retour d'un voyage à l'étranger, tentant de forcer avec un ami sa porte d'entrée, qui était coincée.

Après l'arrivée du sergent Crowley, un échange de mots peu amènes a eu lieu entre le policier et l'universitaire, furieux selon la police qu'on lui demande ses papiers. Henry Louis Gates Jr a de son côté fait valoir qu'il a montré de preuves attestant qu'il s'agissait de son domicile.

Tout s'est terminé au poste. Le président Barack Obama a ensuite qualifié de "stupide" l'attitude des forces de l'ordre, avant de déclarer vendredi qu'il avait usé là de propos malheureux. Le président américain a téléphoné à Henry Louis Gates Jr et au sergent Crowley, expliquant qu'il avait invité les deux hommes pour "une bière ici à la Maison Blanche".

Selon un responsable de l'administration Obama, c'est le sergent Crowley qui a en a eu l'idée. Le président l'a jugée judicieuse et l'universitaire a accepté. La rencontre, a précisé le responsable, aura lieu jeudi. AP

Corse : deux incendiaires présumés sont pompiers

Deux incendiaires présumés interpellés lundi en Corse-du-Sud sont en fait pompiers volontaires. «L'arrêté n'a pas encore été signé mais ils vont être suspendus mardi dans la matinée», a réagi le commandant des pompiers Bruno Maestracci, «consterné par cette affaire». «Ils ont mis le feu alors qu'ils étaient chargés au contraire de lutter contre les incendies et de protéger les biens et les personnes. Si les faits sont avérés, ils méritent d'être lourdement condamnés», a-t-il ajouté. pompi8.jpg

Les deux hommes sont soupçonnés d'avoir allumé plusieurs mises à feu volontaires dans la région, à la mi-juillet. Ils n'ont cependant pas provoqué les feux les plus importants qui ont sévi sur l'Ile de Beauté.

Huit auteurs présumés d'incendies ont été arrêtés en Corse en une dizaine de jours. A Bastia, deux agriculteurs de 24 et 21 ans, qui ont reconnu avoir allumé des feux en bord de route, alors qu'ils étaient en état d'ébriété, ont été condamnés lundi, respectivement à deux ans et huit mois de prison ferme, pour destructions volontaires par incendies par le tribunal correctionnel de Bastia. Ils ont été placés en détention. Leurs familles ont dénoncé des peines très sévères.

Des conditions climatiques plus clémentes

Parallèlement, les soldats du feu poursuivaient leurs efforts afin d'éteindre le brasier d'Aullène, au nord de Sartène. Désormais, grâce au retour à des conditions climatiques plus clémentes et aux moyens exceptionnels concentrés sur ce sinistre, le feu est considéré comme «stabilisé». Les services de lutte espèrent en venir à bout dans la journée de mardi.

Ce sinistre a parcouru plus de 3.500 hectares de végétation et plus de 6.000 hectares sont partis en fumée depuis jeudi après-midi sur l'ensemble de la Corse-du-Sud. Au total, près de 6.000 hectares de végétation ont été détruits depuis jeudi dans trois incendies.

lundi, 27 juillet 2009

Une ado disparaît d'un hôpital: "Il y a danger pour sa santé"

Cela fait maintenant trois jours que Charlène, 13 ans et demi, a disparu du centre hospitalier de Saint-Quentin. Au cour d'un tour effectuée par une infirmière lundi, celle-ci constate la disparition de la jeune fille, selon L'Union. Elle s'inquiète, le personnel hospitalier la recherche et fini par donner l'alerte.

"Les heures passant, l'inquiétude grandit", explique le commissariat de Saint-Quentin au Courrier Picard. L'adolescente, scolarisée au collège Colbert-Quentin, n'a pas pris son portable avec elle. Elle n'est pas retournée à l'hôpital. Ni rentrée chez ses parents domiciliés à La Neuville-lès-Dorengt dans le canton du Nouvion-en-Thiérache. Ceux-ci signalent sa disparition au commissariat lundi dans l'après-midi.

"Nous lançons un appel à témoins car elle est susceptible d'être en danger par rapport à sa santé. Il y a des médicaments qu'il faut qu'elle prenne absolument", raconte le commandant Bernard Gosselin dans L'Union, au moment de lancer un appel à témoin "relativement large" dans la presse, mardi. Contacté par Le Post, il précise que la jeune fille est dans "un état de santé grave".

Pourquoi avoir attendu un jour de plus avant de rendre publique sa disparition? "C'est au cas par cas. L'alerte enlèvement n'est pas décidée de manière systématique". Cependant, les services de police et de gendarmerie ont reçu son signalement et la recherchent activement.

"Toutes les pistes sont à exploiter, la fugue, l'enlèvement. Une mauvaise rencontre reste possible. Pour l'instant, l'appel à témoin n'a toujours pas porté ses fruits."

Quant à l'hôpital, contacté par Le Post, il refuse de s'exprimer sur sa responsabilité dans la disparition de la jeune fille au coeur de son service psychiatrique. Et assure avoir "fourni les informations nécessaires à l'enquête à la police".

A quoi ressemble Charlène?

C'est une jeune fille "de style plutôt gothique", vêtue d'un pantalon noir et d'un T-shirt noir, précise le n°2 du commissariat. Elle a les yeux bleus, est brune aux cheveux mi-longs, de corpulence fine. Elle mesure 1,70 mètres et porte un appareil dentaire.

D'après les dernières informations du Courrier Picard, la jeune fille a été retrouvée mercredi 22 juillet et a regagné le service psychiatrique de l'hôpital.

elle décapite son bébé

Hier, à San Antonio (Texas), une mère de famille de 33 ans a décapité son bébé âgé de trois semaines et demi.

Pour expliquer son terrible geste, elle a précisé aux policiers venus l’interpeller, que le diable lui avait ordonné de le faire.

Au moment de son arrestation, cette mère de famille se trouvait sur un canapé et hurlait qu’elle venait de tuer son bébé.

Elle s’était également poignardée.

Au domicile de la meurtrière, les policiers ont trouvé deux enfants indemnes.

Joe Rios, le porte parole de la police, a indiqué que les enquêteurs avaient trouvé au domicile un couteau de cuisine, une épée et une machette.

«Quelqu'un ou quelque chose lui a ordonné de la faire, elle entendait des voix» a précisé Joe Rios.

Tout en ajoutant :

« Cela nous conduit à penser qu'elle souffrait de troubles mentaux ».

La jeune mère de famille a été transportée à l’hôpital universitaire de San Antonio.

 

dimanche, 26 juillet 2009

Nicolas Sarkozy hospitalisé

Le président français Nicolas Sarkozy a été victime d'un malaise dimanche matin alors qu'il faisait du sport, annonce l'Elysée. sarko1562.jpg

"Il a été immédiatement pris en charge par son médecin", ajoute la présidence dans un communiqué. "Il subit actuellement des examens complémentaires", a précisé l'Elysée qui communiquera de plus amples informations "ultérieurement".

Nicolas Sarkozy a été admis à l'hôpital militaire parisien du Val-de-Grâce, où sont généralement soignés les plus hauts personnages de l'Etat, a précisé à Reuters une source gouvernementale.

Le malaise s'est produit alors que le président s'adonnait à son jogging habituel près de sa résidence officielle de la Lanterne, à Versailles, a-t-on appris de même source.

L'Elysée avait publié au début du mois un bulletin de santé de Nicolas Sarkozy indiquant que ses derniers examens de santé s'étaient révélés "normaux".

Il n'y avait pas eu de bulletin de santé en 2008.

Le président, qui est âgé de 54 ans, avait été hospitalisé le 21 octobre 2007 en raison d'une angine, avait annoncé à l'époque son conseiller spécial Henri Guaino, un épisode révélé dans un livre de deux journalistes et confirmé en janvier 2008 par l'Elysée.

David Martinon, porte-parole de l'Elysée à l'époque, avait expliqué que la présidence ne communiquerait pas sur les "petits bobos" de la "vie de tous les jours".

Le chef de l'Etat n'était pas attendu dimanche après-midi à l'arrivée du Tour de France sur les Champs-Elysées.

Clément Guillou et Emmanuel Jarry, édité par Jean-Loup Fiévet

vendredi, 17 juillet 2009

Van Belgique:Rompuy II, et Michel Daerden arriva !

Un gouvernement - fédéral de surcroît, composé de deux ou trois partis de chaque communauté -, c’est un château de cartes : un fragile équilibre qui peut s’écrouler au moindre battement d’aile. Dès lors, si vous tentez de remplacer une carte par une autre, c’est l’ensemble de l’édifice qui risque de s’effondrer.

C’est à cet exercice périlleux que s’attellent depuis plusieurs jours le Premier ministre, les présidents de partis et les ministres concernés. Jeudi soir, ils devaient boucler le travail.

L’opération qui semblait la plus délicate - trouver un successeur à Karel De Gucht aux Affaires étrangères - s’est finalement révélée d’une simplicité enfantine : Yves Leterme deviendra dès ce vendredi midi notre premier diplomate.

Mais c’est le remplacement de Karel De Gucht en sa qualité de vice-Premier ministre VLD qui a donné le plus de cheveux blancs à Herman Van Rompuy. Il eût pourtant été simple, au départ, de proposer à Guy Vanhengel, promis à la fonction de vice-Premier ministre, de reprendre une attribution déjà dévolue à un de ses collègues du VLD (Guido De Padt, Vincent Van Quickenborne ou Annemie Turtelboom).

Mais sacrifier un des siens paraissait bien plus difficile que d’aller picorer ou dévorer dans l’assiette du voisin. Dès lors, le président ad interim des libéraux flamands, Guy Verhofstadt, complaisamment relayé dans ses demandes par le Premier ministre Herman Van Rompuy, a jeté son dévolu sur le budget fédéral qu’il entendait confier à son protégé, Guy Vanhengel. C’était oublier un peu vite que ce budget n’était pas aux mains du Premier ministre mais bien du secrétaire d’Etat CDH, Melchior Wathelet, placé sous l’autorité du Premier ministre. Donc, il y avait comme un blocage.

 

Après avoir négocié la constitution des gouvernements régionaux et communautaires, les présidents des partis de la majorité se sont donc retrouvés jeudi soir pour mettre au point, cette fois, le remaniement du gouvernement fédéral. Un accord devait être trouvé hier car le Palais - chose inusitée - avait déjà annoncé que les nouveaux promus viendraient prêter serment ce vendredi matin.

Quels nouveaux promus ? On en connaît déjà quatre. Yves Leterme, tout d’abord. Ensuite, côté francophone, pour faire de la place dans les gouvernements régionaux, Elio Di Rupo a envoyé au fédéral Michel Daerden (aux Pensions) et Philippe Courard (à la Politique des handicapés). Ceux-là se retrouveront chez le Roi, ce vendredi matin, même s’ils ne semblent pas ravis de leurs fausses promotions. D’autant que certains élus flamands de la N-VA notamment, s’étonnent de leur arrivée : "le gouvernement fédéral est-il devenu une équipe de deuxième division ?"

 

Le quatrième homme qui prêtera serment ce vendredi matin sera Guy Vanhengel, nouveau vice-Premier ministre VLD. Avec quelle compétence? Un accord est finalement intervenu peu avant minuit entre les protagonistes.

Guy Vanhengel, obtient bien la tutelle sur le Budget... qui reste entre les mains du secrétaire d’Etat au Budget, Melchior Wathelet. Lequel devrait, sur la base de protocoles extrêmement précis qui seront signés, la gestion quasi intégrale du département à l’exception des relations entre le pouvoir fédéral et les entités fédérées. On a donc cliché la situation actuelle de manière à ce que le Secrétaire d’Etat ne perde rien dans l’aventure.

 

Restait encore le problème du département de l’asile et de l’immigration, que détenait le VLD (avec Annemie Turtelboom) et dont les libéraux flamands ne voulaient plus. La compétence, un temps promise à Catherine Fonck, CDH, (qui n’avait pas trouvé sa place dans les exécutifs régionaux et communautaire récemment constitués) a finalement aussi été confiée à Melchior Wathelet. Car l’ajout d’une unité supplémentaire au gouvernement fédéral n’aurait pas été perçu comme un signe tangible de la "bonne gouvernance".

C’est pourtant ce qui s’est passé au VLD : Guido De Padt, ministre de l’Intérieur, a été dégommé et nommé... Commissaire du gouvernement.

Car, à la surprise générale, Guy Verhofstadt a finalement choisi de confier la responsabilité du ministère de l’Intérieur à la très controversée Annemie Turtelboom, qui jusqu’alors gérait ou ne gérait pas plutôt le département de l’Asile et de l’Immigration.

Dès que les prestations de serment auront eu lieu, ce vendredi matin, le gouvernement de Herman Van Rompuy va se remettre au travail. Le Premier ministre a promis un accord sur l’asile et l’immigration pour le 21 juillet. Il devrait voir le jour plus facilement puisque les présidents se sont entendus pour... appliquer tout simplement l’accord de gouvernement. Il suffisait d’y penser !

Beach soccer : le Nigeria succède au Sénégal

Le Nigeria a remporté, dimanche 5 juillet sur la plage de New Beach à Durban, la troisième édition du tournoi Afrique qualificatif à la coupe du monde de Dubaï 2009. Face aux éléphants, les Green Eagles se sont imposés sous le score de 7 buts à 4.

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Après avoir sorti le Sénégal en demi-finale la veille, la formidable équipe Nigériane de football de plage a relégué la Côte d’Ivoire à la seconde place dans une finale âprement disputée.

Cerise sur le gâteau, le Nigérian Isiaka a été désigné meilleur buteur et joueur de ce tournoi. Tandis le palme du meilleur gardien est allé à l’Ivoirien Kevin Boris Enam.

En match de classement, le Sénégal et l’Egypte ont livré une rencontre spectaculaire, digne d’une finale. Sous le score de 6 buts à 4, les lions de la TerangaTeranga Bienvenue en wolof. Symbole de l'hospitalité sénégalaise. se sont imposé. Déçus, les protégés de Boy Bandits se contenteront, cette année, d’une troisième place continentale. Tout est à refaire de leur côté pour jouer encore les premiers rôles africains, car le niveau africain progresse.

À l’issue de ce tournoi le Nigeria et la Côte d’Ivoire les ambassadeurs africains à la prochaine coupe du monde qui se jouera du 16 au 22 novembre 2009 à Dubaï (Emirats Arabes Unis).

Basket : la coupe du Sénégal emprunte les Rails

L’Us Rail a remporté, le dimanche 5 juillet au stadium Marius Ndiaye, la 39e édition de la coupe du Sénégal. Les Thiessois se sont imposés en finale devant la Douane par 63 à 59.

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Les cheminots entrent dans l’histoire

Les « cheminots » ont enfin décroché leur première coupe du Sénégal. Après la tentative de 1985 ratée, la deuxième sera la bonne. Gonflés à bloc, les protégés de Galaye Sall ont construit leur jeu autour de l’homogénéité avec un jeu bien élaboré, fruit d’un travail de longue haleine.

Gorgui Dieng bourreau des gabelous…

Adroit et puissant, Gorgui Dieng, révélation de la saison, a été le principal problème des Douaniers. A lui seul, il accumule à la fois les titres de meilleur marqueur avec 19 points et MVP (most Valuable player).

Le train embarquait aussi la coupe des juniors…

L’après-midi du dimanche a été plein pour le club de la capitale du rail. Il n’y a pas eu que les seniors qui ont gagné leur finale. Les jeunes cheminots se sont imposés par 73 à 66 devant les Boppois.

Malick Ndiaye et Diané Gueye sur le trône

El Hadji Malick Ndiaye du Duc et Diané Gueye du Sibac ont été intronisés « roi » et « reine » récompensant le meilleure joueur et la meilleure joueuse de la saison sportive. Tous les deux sélectionnés en équipe nationale, ils pourront valoir leur talent aux championnats d’Afrique de cet été. Au chapitre des révélations de la saison, Gorgui Dieng de l’Us Rail et Ndèye Fall de Sibac ont désigné par le monde du basket sénégalais.

Alex Gay e- Photos : Jules Diop

jeudi, 16 juillet 2009

Kadhafi veut rayer la Suisse de la carte

Le leader libyen veut proposer à l’Assemblée générale de l’ONU de couper la Suisse en trois et d’en distribuer les morceaux à ses voisins italiens, français et allemands. khadafi_sm_1.jpg

Toujours furieux d’avoir vu son fils Hannibal traité par la police de Genève comme un petit délinquant, le Guide s’en est pris à la Suisse lors du G8 auquel il participait en qualité de président de l’Union Africaine.

Accusant la Suisse d’être le «bailleur du terrorisme international» et une «mafia mondiale et non un Etat», il a proposé une solution pour le moins radicale : « la lutte contre le terrorisme exige l'assèchement de sa source matérielle par la dislocation de l'entité suisse (…) la Suisse est composée de communautés italophone, francophone et germanophone qui doivent revenir à l’Italie, à la France et à l’Allemagne »…

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) de Suisse n'a pas souhaité commenter ces propos.

Dans le même temps, Kadhafi a invité la France à indemniser l’Algérie pour la période de colonisation, ainsi que l’a fait récemment l’Italie pour clore son histoire coloniale avec la Libye.

Al-Qaida cible les Chinois en Afrique du Nord

Des forums islamistes algériens menacent Pékin de représailles contre ses ressortissants après la répression menée par le pouvoir chinois contre les Ouïgours musulmans du Xinjiang.

 À défaut de pouvoir renverser le pouvoir algérien, al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) conserve une capacité de nuisance considérable. Début juin, le groupe terroriste a exécuté un otage britannique capturé quelques semaines plus tôt par sa branche saharienne aux confins du désert algéro-malien. Puis, le 17 juin, l'AQMI a tué au moins 18 gendarmes dans l'embuscade d'un convoi de cinq voitures sur un grand axe routier dans la région de Bordj Bou Arreridj, à l'est d'Alger, soit l'attentat le plus meurtrier de l'année. Les forces de sécurité venaient d'escorter des employés chinois travaillant sur un chantier de la future autoroute qui va traverser l'Algérie d'est en ouest, de la frontière tunisienne à la frontière marocaine. Ce jour-là, les islamistes ne visaient pas le groupement chinois Citic-CRCC, chargé de construire à moindre frais et dans les meilleurs délais le nouveau réseau routier d'un pays riche en pétrodollars. Ils ne font même pas mention de l'entreprise dans leur communiqué de revendication.

 

Attirer l'attention internationale

 

La crise dans la province chinoise du Xinjiang modifie aujourd'hui la donne. Jusque-là épargnés, les dizaines de milliers de ressortissants chinois qui vivent en Algérie pourraient devenir des cibles, à l'instar des Occidentaux. Selon des forums de sites en ligne islamistes, al-Qaida menacerait de représailles les intérêts de Pékin dans l'ensemble de l'Afrique du Nord.

À Alger, la menace est prise très au sérieux. L'AQMI diversifie en effet depuis un an ses actions. Le mouvement armé oriente toujours ses attaques contre les représentants de l'État algérien - qu'ils soient militaires, policiers ou gardes communaux - mais il cherche en parallèle, sous l'influence des idéologues d'al-Qaida, à attirer l'attention internationale.

En dépit de mesures de sécurité draconiennes, la communauté des expatriés européens a été touchée à plusieurs reprises ces dernières années. Les principales sociétés françaises présentes sur le marché algérien ont organisé un système de protection de leur personnel, et elles conseillent aux familles de leurs salariés d'éviter de s'exposer.

Fort d'un millier d'hommes environ, l'AQMI n'a plus l'envergure qu'avaient les Groupes islamiques armés (GIA) à la fin des années 1990. Il se structure à partir de maquis confinés dans les montagnes à l'est d'Alger, qui disposent de réseaux d'appui logistique dans les villes et de sources d'approvisionnement en armes via le Sahel.

Officiellement, plus de 30 000 Chinois sont installés sur le sol algérien. Une grande partie d'entre eux travaille dans le secteur du bâtiment, les entreprises chinoises ayant raflé la plupart des contrats de construction de programmes immobiliers créés dans l'urgence par l'État pour résorber la crise du logement. De nombreux Chinois ont également pris pied dans le petit commerce. Des boutiques de produits made in China tenues par des Asiatiques s'installent peu à peu dans les quartiers de commerce informel des grands centres urbains, sous le regard surpris d'Algériens qui découvrent leurs immigrés.

mercredi, 15 juillet 2009

Présence de troupes à la frontière avec la Guinée : Wade dément Dadis Camara

Les services de sécurité sénégalais n’ont décelé aucune présence de personnes suspectes à la frontière entre le Sénégal et la Guinée. Les autorités sénégalaises apportent ainsi un cinglant démenti aux déclarations de la junte militaire guinéenne qui avait fait état de la présence des troupes en Casamance. Le chef de la junte accuse les cartels de drogue de vouloir envahir la Guinée à partir du Sénégal, de la Guinée-Bissau et du Libéria.

Le président Abdoulaye Wade a démenti, ce lundi, la présence des troupes à la frontière entre le Sénégal et la Guinée à travers un communiqué de presse, lu sur les ondes de la Rts. Le chef de l’Etat a qualifié les informations, qui faisaient état des préparatifs d’attaque contre la Guinée à partir du territoire sénégalais, de sans fondement. Cette déclaration intervient après que les services de sécurité sénégalais ont effectué des vérifications et des recoupements sur une éventuelle présence d’individus suspects dans la zone frontalière entre les deux pays. ‘Les vérifications faites auprès des forces de sécurité sénégalaises ont permis d’aboutir à la conclusion qu’aucune troupe n’est massée à notre frontière avec la Guinée. Par conséquent, ces informations sont totalement erronées et dénuées de tout fondement’, précise le communiqué.

 

 

Ce démenti apparaît ainsi comme un revers diplomatique pour la junte militaire guinéenne qui tente ainsi d’accréditer la thèse du complot pour justifier le report des élections législatives et présidentielle prévues à la fin de cette année. Il constitue aussi un revers personnel pour le capitaine Dadis Camara qui avait jusque-là bénéficié d’un soutien diplomatique de la part du président Wade. Le chef de l’Etat sénégalais est l’un des rares personnalités étrangères à avoir effectué une visite en Guinée après la prise du pouvoir par l’armée. Cette visite avait été mal ressentie par certains responsables politiques guinéens. Ils n’avaient pas manqué de manifester leur irritation devant ce qu’ils considèrent comme un encouragement à la prise du pouvoir par la force.

La junte militaire, qui est actuellement soumise à une forte pression aux plans intérieur et extérieur, cherche visiblement à tromper les Guinéens. Le capitaine Camara, qui s’inscrit dans le sillage de ses prédécesseurs, ne fait que déterrer les vielles méthodes bien connues des Guinéens. Sékou Touré et Lansana Conté avaient réussi, par ces méthodes, à se maintenir au pouvoir.

Mais, aujourd’hui, personne n’est dupe. Le général Conté, qui avait pris le pouvoir après la mort de Sékou Touré, avait promis de partir dès qu’il aura redressé la situation économique catastrophique dans laquelle se trouvait alors la Guinée. Et il est resté 24 ans au pouvoir. Le capitaine Dadis Camara, qui est arrivé pratiquement dans les mêmes conditions à la tête du pays, ne partira pas aussi facilement. Cette menace de menées subversives contre la Guinée n’est en réalité qu’une diversion.

La junte cherche tout simplement à gagner du temps en empêchant la tenue des élections à la date prévue. Il vise, à travers, cette supposée menace à occuper les militaires tout en les éloignant de la capitale Conakry. Ce qui permet au chef de la junte et à ses principaux lieutenants d’éliminer tout risque de coup d’Etat militaire tout en justifiant, aux yeux, de la communauté internationale, le report des élections. Mais, aujourd’hui, les Guinéens ne croient plus aux discours guerriers sur une supposée menace à partir des pays voisins.

  Auteur: Mamadou Aliou DIALLO     

L'extraordinaire histoire de la petite fille aux deux coeurs

Hannah Clark a 16 ans, et elle gagne son argent de poche en gardant des animaux de compagnie. Cet été elle part en famille à la mer. Loin des docteurs, des hôpitaux, loin, si loin du sort funeste qui lui était promis peu après sa naissance. Car Hannah est une miraculée moderne de la science médicale, guérie d'une «cardiomyopathie du nourrisson» qui aurait dû la tuer. ok.jpg

Née en mai 1993 à Mountain Ash, près de Cardiff au pays de Galles, Hannah est amenée en urgence en janvier 1994 à l'hôpital de Harefield (Middlesex) spécialisé dans les maladies cardiaques et pulmonaires : elle présente alors tous les symptômes d'une grave défaillance cardiaque. Hannah est atteinte d'une maladie du coeur, une cardiomyopathie (surtout fréquente avant l'âge de 12 mois) au pronostic très sombre.

Immédiatement inscrite sur la liste d'attente des superurgences, pour une greffe cardiaque, Hannah est opérée en juillet 1995. Le Pr Magdi Yacoub, pionnier britannique des greffes pulmonaires et cardiaques, installe dans sa poitrine, un coeur de donneur (d'un bébé de 5 mois), mais au lieu de retirer le coeur malade de la fillette, il le laisse en place. Le minuscule coeur greffé est installé en parallèle et joue en quelque sorte le rôle d'une assistance ventriculaire pour aider le coeur malade à pomper le sang dans l'organisme.

Pendant 4 années, cette greffe va fonctionner parfaitement. Bien sûr, Hannah, comme tout transplanté, doit prendre des médicaments antirejet qui assurent une immunosuppression suffisante pour que son corps ne rejette pas le coeur. Son coeur malade va même récupérer et fonctionner à nouveau de façon satisfaisante.

Mais, en août 2001, nouveau coup dur : Hannah est victime d'une complication classique de ces médicaments. On diagnostique en effet chez elle une forme de cancer baptisée «syndrome lymphoprolifératif», une tumeur maligne, activée par le virus d'Ebstein-Barr, qui s'est installé en elle grâce aux immunosuppresseurs.

«Douze heures à vivre»

mardi, 14 juillet 2009

Deux journalistes français enlevés en Somalie

pict_185409.jpgSous couvert d'anonymat, des membres du personnel de l'hôtel Saafi où les deux étrangers résidaient ont confirmé les enlèvements, précisant qu'il s'agissait de deux journalistes.

Deux journalistes français ont été enlevés mardi matin dans un hôtel de Mogadiscio en Somalie, ont rapporté des témoins.

A Paris, le Quai d'Orsay déclarait simplement en être «au stade des vérifications». Abdi Mohamed Ahmed, le propriétaire d'un salon de thé situé en face de l'hôtel Sahafi, a déclaré avoir vu une dizaine d'hommes armés arrivés à bord de fourgonnettes et d'une petite voiture et désarmer les gardiens de l'hôtel avant d'enlever les deux journalistes français.

«Ils ont attrapé les deux journalistes français et les ont engouffrés dans leur voiture avec de partir en trombe», a déclaré Mohamed Hassan Gaafa, le gérant de l'hôtel qui a confirmé que les deux hommes enlevés s'étaient inscrits dans l'établissement en tant que journalistes français. Gaafa a expliqué que plusieurs de ces hommes armés ont fouillé l'hôtel et sont allés de chambre en chambre jusqu'à ce qu'ils trouvent les deux hommes.

Le Roi Johnny demeure

johnn16.jpgJohnny Hallyday ne pouvait rêver d'une meilleure porte de sortie. L'interprète d'"Allumer le feu" et "Quelque chose de Tennessee" vient de programmer les deux derniers concerts de son Tour 66 à Paris-Bercy, les 9 et 10 février 2010.

Ces nouvelles dates de concerts s'inscrivent dans le cadre de l'extension de la tournée de Johnny Hallyday promise par son tourneur Jean-Claude Camus. L'homme de confiance de l'artiste a aussi programmé de nouveaux concerts cet hiver dans plusieurs grandes villes en France. Ainsi, Johnny Hallyday se produira en janvier 2010 au Zénith de Clermont-Ferrand (le 26), au Zénith de Limoges (le 27), à la Halle Tony Garnier à Lyon (le 30) et au Dôme à Marseille (le 31).

Les places pour ces concerts ne sont pas encore en vente, à l'exception de celui à Lyon. Concernant les billets pour les représentations à Bercy, l'ouverture de la billetterie est prévue au lendemain du concert gratuit de Johnny Hallyday au Champ de Mars à Paris, dans le cadre de la Fête Nationale. Les tickets pourront être achetés à partir du 15 juillet, dès 10 heures.

A.V.

lundi, 13 juillet 2009

Les producteurs de lait ont repris leurs actions de blocage

Les producteurs de lait bloquent plusieurs postes frontières avec la France. Des barrages filtrants sont organisés sur la E19 Mons Valenciennes, au poste frontière de Hensies, sur l’E42 Tournai-Lille, à Lamain et sur la N 54 à Erquelinnes. Les voitures passent au compte-gouttes, tandis que les camions sont bloqués.
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Des producteurs de lait bloquent, depuis dimanche 22 heures, l’autoroute A8 à hauteur de l’ancien poste de douane de Lamain (Tournai) dans le sens Tournai-Lille. Les camions sont totalement bloqués. Les voitures peuvent passer ce barrage au compte-gouttes. Une situation similaire est enregistrée sur l’autoroute A7 Mons-Valenciennes-Paris au poste frontière de Hensies.

Malgré un accord conclu début juillet entre la fédération des entreprises de distribution (Fedis) et les producteurs de lait, ces derniers poursuivent leurs actions de blocage à la frontière avec la France.

Une équipe de la police spéciale des autoroutes de Péruwelz est restée sur place toute la nuit. Au-delà de la station de carburant de Froyennes (Tournai), tout est bloqué. « De toute manière, les camions ne peuvent entrer en France. La circulation des poids lourds est interdite dans l’Hexagone depuis samedi, une mesure qui se prolongera jusqu’au 14 juillet inclus. En venant de Tournai, les voitures qui veulent se rendre en France doivent obligatoirement emprunter la bretelle autoroutière en direction de Mouscron (A17-2403). Les usagers peuvent ensuite descendre soit à Templeuve, soit à Mouscron et se rendre en France via les routes nationales », indique-t-on au poste de Péruwelz de la police spéciale des autoroutes.

Une situation similaire est enregistrée sur l’autoroute A7 Mons-Valenciennes-Paris au poste frontière de Hensies. Venant de Mons, les usagers doivent se diriger vers Dour ou vers Ville-Pommeroeul (Bernissart) via la RN552.

L’accord conclu prévoit que la Fedis reversera 2 eurocents, permettant aux agriculteurs de récupérer 60 % de la perte qui était jusqu’ici au bénéfice de la Fedis, soit 22,6 millions d’euros au cours de 6 prochains mois.

(D’après Belga)

Wallonie-Bruxelle: ils continuent pour cumuler des mandats

Une date, un slogan, cinq axes, une hypothèque.pict_185169.jpg

La date, ce fut donc dimanche, qui honore l’un ou l’autre Olivier parmi les saints (ci-contre). À chacun ses références. Peeters II ne pouvait accoucher que le 11, jour de fête flamande. Les planteurs de majorité de centre-gauche, à l’appellation italienne d’olivier, ont pu conclure d’un clin d’œil plus anecdotique aux hasards de l’hagiographie.

Le slogan barrait tout le fond de la bibliothèque du Parlement wallon. Slogan tricolore bien sûr, quitte à ce que - le diablotin de la malice se nichant dans les détails - l’orange paraisse moins orange que le vert n’est vert. Bref, allons-y pour "une énergie partagée pour une société durable, humaine et solidaire" - qualificatifs devant renvoyer aux arbres généalogiques respectifs d’Ecolo, du CDH et du PS. Vous dites : "l’énergie", c’était le slogan du MR ? Eh bien, alors, tout le monde sera content.

Et puis, 5 axes, qui veulent caractériser le programme à la fois régional wallon et communautaire francophone. Dans le désordre : redéploiement économique (re-Marshall), capital humain (école, formation, recherche), services aux personnes, cadre de vie (environnement, logement, mobilité), gouvernance. On pourra en lire des concentrés dans les textes qui suivent.

Mais voici l’hypothèque. Retour à cette bibliothèque parlementaire. Les rayons à hauteur de passants sont garnis de reliures; ceux en mezzanine sont en réserve de celles à venir. Faut-il y voir une métaphore de la situation ? Les programmes en bas, les moyens au-dessus

Pas besoin d’insister sur la morosité budgétaire. Comment la future tripartite veut-elle s’en sortir ?

D’abord, via les axes susdits, on veut éviter tout saupoudrage. Sur eux, les moyens disponibles, dont une croissance du plan Marshall et le rejet promis de tout abandon des acquis ou prévisions pour l’école. Pas par ajouts, insiste-t-on; par arbitrages internes. On fera donc des économies ailleurs : non-indexation des dépenses primaires, abandon d’infrastructures, optimisation de la gestion de bâtiments publics; ou encore, sans doute plus symbolique que significatif dans la masse, un plan d’économies dans la gestion politique (frais de fonctionnement des cabinets et parlements notamment). Surtout, ces Oliviers plus ou moins saints ne veulent pas être plus catholiques que le Pape : l’équilibre budgétaire est promis pour 2015. Ni plus ni moins vite qu’au fédéral, sans blague. Même si le Premier ministre eût souhaité 2013; et des Flamands pointus, 2011

 

En attendant, les instances des partis se détermineront d’ici à mercredi soir. Les désignations et élections de ministres suivront aussitôt, avec débats parlementaires d’ici à samedi. Les ministres ? Pas un mot sur la composition, a fortiori les noms. Une seule promesse : moins de ministres que précédemment, malgré un parti de plus à satisfaire en Wallonie et à la Communauté. Enfin, au moins un de moins. Peut-être qu’un.

Energie solaire :Une université allemande choisit le Sénégal comme pays pilote

Un consortium d’entreprises allemandes et étrangères sous la direction de l’assureur allemand Münchner Rück veut investir dans les dix prochaines années environ 400 milliards d’euros dans la construction grandes centrales solaires thermiques - Un groupe de travail interdisciplinaire de l’Université Justus-Liebig-Université Giessen (JLU) se penche depuis plusieurs années sur cette question où les différents aspects d’un partenariat dans l’énergie solaire avec l’Afrique (SEPA) sont à l’ordre du jour.energie_solaire_3.jpg

Le groupe de travail SEPA examine les conditions économiques, juridiques, géographiques, historiques et politiques, qui doivent être prises en compte lors d’un investissement aussi important pour la construction de centrales thermiques solaires dans le Sud.

De l’avis des experts de Gießen, le problème du réchauffement climatique causé par les émissions de gaz carboniques est si pressant que toute solution rapide à ce problème d’énergie devrait être prise en considération. Le professeur Peter Winker économètre à l’université de Giessen souligne que "la mise en œuvre rapide de la Réduction des émissions de CO2 par des mesures d’économie d’énergie et en même temps par un renforcement massif de la production d’énergies renouvelables est bien moins chère que la réparation des dégâts issus des conséquences du réchauffement mondial".

Par conséquent, des projets pour la production de l’énergie régénératrice au niveau local et de grands projets d’envergure ne sont en contradiction mais ils se complètent. L’Europe et l’Afrique ont donc besoin en plus des centrales locales, de grandes centrales thermiques solaires et éoliennes. Le Professeur Dr. Michael Düren, physicien et l’un des membres fondateurs de l’organisation DESERTEC qui est basée à Berlin dont le combat est la lutte contre le réchauffement climatique et la valorisation du désert, se souvient : « Depuis plus de dix ans, nous essayons de convaincre les gens de la simplicité du concept de l’électricité du désert.

Nous faisons non seulement face à un scepticisme et un rejet total chez les partisans de l’énergie nucléaire, mais aussi et surtout aux professionnels et défenseurs du solaire photovoltaïque, qui craignaient de perdre leur avantage lié à la loi favorisant l’utilisation des énergies renouvelables. "Il a fallu des années pour qu’en fin les politiques et les organisations de lutte pour la protection de l’environnement reconnaissent les avantages de l’électricité du désert "afin de pouvoir, à travers ce concept, atteindre des objectifs écologiques.

À coté des aspects techniques et économiques pour la mise en œuvre de ce méga projet en vu, les facteurs sociaux et environnementaux doivent être pris en compte. "Outre les pays du Maghreb qui, à cause de leur situation géographique, sont au centre des préoccupations, on ne doit pas aussi oublier l’Afrique subsaharienne.

Pour créer les bases d’un développement durable, les pays au sud du Sahara ont un besoin pressant d’approvisionnement en énergie explique Dr Frank Schüssler, de l’Institut de géographie. Là aussi, on devrait réfléchir sur les conditions pour faciliter l’investissement dans les énergies renouvelables.

Des pays comme, la Namibie, l’Afrique du Sud, le Botswana ou la Zambie sont économiquement attractifs. Cela est aussi valable pour les pays de l’Afrique de l’Ouest notamment le Sénégal, qui connait actuellement un taux de croissance rapide ce qui est donc corollaire à une forte augmentation de la consommation en énergie. Le groupe de travail SEPA, en collaboration avec des scientifiques et des politiques de la Namibie et du Sénégal, a mis en évidence le potentiel solaire des pays suscités et discute actuellement sur la mise en place de grandes centrales solaires thermiques de compétences dans l’ouest et le sud du continent.

Comme projet spécial dans le cadre du partenariat énergétique entre l’Afrique et Europe, les scientifique ont choisit de faire du Sénégal le pays pilote pour l’utilisation des énergies renouvelables. Le Sénégal aurait l’avantage de jeter les bases d’un approvisionnement énergétique régénératrice durable et qui, à moyen terme, entrainera une indépendance par rapport aux importations de combustibles fossiles. Comme projet pilote et à titre d’exemple, le Sénégal peut aussi mettre en pratique différentes sources d’énergies renouvelables (solaire, biomasse, éolienne, hydraulique) dans les grandes centrales et les petites installations décentralisées.

Ainsi l’Afrique de l’Ouest pourrait développer des infrastructures énergétiques qui seront basées sur des sources d’énergies renouvelables sûres du futur et assurer son autonomie énergétique plutôt que de faire des investissements massifs dans de centrales à combustible fossile qui nécessitent l’utilisation du pétrole de gaz ou du charbon qui sont menacés par la fluctuation imprévisible des prix.

L'Américafrique contre la Françafrique ?

Le discours de Barack Obama au Ghana n'est pas sans ressembler à celui de Nicolas Sarkozy. Sauf que face à des intérêts économiques, la France a depuis avalé des couleuvres.obama_sarkozy.jpg

« Comment voulez-vous qu'on investisse dans des pays où le gouvernement prend des commissions de 20% et où le chef du port autonome est corrompu?» Ce n'est pas Nicolas Sarkozy qui s'adresse ainsi aux Africains, c'est Barack Obama, samedi, à Accra, capitale du Ghana. Et le président américain, loin d'être hué, est applaudi par les parlementaires ghanéens, vêtus en son honneur de leur superbe tenue traditionnelle, et par la jeunesse de l'Afrique entière, qui voit en lui un espoir de changement!Il y aurait de quoi être amer pour le président français, sifflé le mois dernier à Libreville alors qu'il se rendait aux obsèques du chef d'Etat gabonais Omar Bongo en compagnie de Jacques Chirac : à lui, on crie «Partez ! » Tandis qu'Obama n'entend que «Revenez!».

Le sang noir

Pourtant, et si l'on excepte la phrase malheureuse du discours sarkozyste de juillet 2007 à Dakar sur «l'Homme africain, pas entré dans l'Histoire», leur message est le même: «Cessez de faire porter à l'Occident la responsabilité de vos échecs. Prenez-vous en mains. Instaurez la démocratie et luttez contre la corruption...» Mais voilà: ce discours, qui valut à Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat à la Coopération, d'être muté aux Anciens Combattants pour avoir déclenché la colère de Bongo, cette ligne à laquelle Sarkozy a dû renoncer pour mettre ses pas dans ceux de ses prédécesseurs, Obama peut, lui, les reprendre :parce qu'il a «  du sang keynian dans les veines » et parce que sa femme, Michelle, est la descendante d'esclaves partis de Cape Coast.

Et l'or noir

Sous les sentiments, affleurent, comme toujours, les intérêts. L'Afrique détient 10% des ressources mondiales de pétrole et8%des ressources de gaz, sans compter les minerais. Cela n'avait pas échappé à Bill Clinton, qui jeta les bases de «l'Americafrique» avec l'intention de faire passer de 15% à 25% la part du continent noir dans l'approvisionnement des Etats-Unis. Cela n'a pas échappé non plus à Pékin, qui a envoyé des milliers d'ingénieurs et techniciens sur les routes de 13 pays africains afin d'y bâtir une «Chinafrique» qui se voulait exemplaire, mais qui s'enlise à son tour dans la corruption. La France, très bien placée avec Elf et Total, mais aussi avec de puissants réseaux comme celui du Breton Vincent Bolloré (l'ami de Sarkozy) bien implanté dans les ports africains, a moins intérêt que jamais à s'effacer. Voilà pourquoi, en dépit des frictions dues à notre passé colonial, en dépit aussi des actions en Justice contre huit chefs d'Etat africains accusés de détournements de fonds, Sarkozy va continuer d'avaler des couleuvres: pour sauver la Françafrique.

 

 

  Auteur: Le Telegramme.com