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vendredi, 07 août 2009

Mauritanie : pourquoi la France et les Etats-Unis ont validé l’élection d’Abdel Aziz

arton17296-b2e7b.jpgLa lutte contre le terrorisme semble l’avoir emporté sur l’idéal démocratique
Pour Paris, l’élection qui donne désormais une légitimité démocratique au pouvoir de Mohammed Ould Abdel Aziz s’est déroulée dans les conditions exigées par la communauté internationale. D’où le soutien de la France au général putschiste. Washington veut également travailler avec le président désormais élu. Mais pour certains observateurs, cette normalisation traduit d’avantage les préoccupations sécuritaires des deux capitales.

C’est un revirement spectaculaire : la France et les Etats-Unis saluent l’élection du général Mohammed Ould Abdel Aziz qui a prêté serment mercredi, comme deuxième président élu au suffrage universel en Mauritanie. Il y a pourtant un an, Washington et Paris étaient montées en première ligne pour réclamer le rétablissement de l’ordre démocratique lorsque Mohammed Ould Abdel Aziz avait déposé Sidi Oud Cheikh Abdallahi le premier président démocratiquement de l’ancienne colonie française.

A-t-il donc suffit au général putschiste d’accepter l’épreuve des urnes pour redevenir fréquentable ? C’est en tout cas ce qu’on prétend à Washington et à Paris. « Nous avons hâte de travailler avec le président élu Aziz et avec son gouvernement sur les multiples défis auxquels fait face le pays », a laissé entendre l’ambassade américaine à Nouakchott. La France ne s’est pas contentée d’une simple déclaration. Paris a dépêché en Mauritanie son Secrétaire d’Etat à la coopération, Alain Joyandet, qui l’a officiellement représenté à la cérémonie d’investiture de Mohammed Ould Abdel Aziz. « Le général Mohammed Ould Abdel Aziz a démissionné de l’armée, il est redevenu un candidat comme les autres. Tous ceux qui voulaient se présenter aux élections ont pu le faire. (…) Dans ces conditions, il n’y a pas de raison pour que la France ne signifie pas son adhésion à ce processus et ne poursuive son partenariat avec la Mauritanie », a déclaré Alain Joyandet.

Le poids de la menace terroriste sur l’élection

Mais pour de nombreux observateurs, s’il est vrai que le général Mohammed Ould Abdel Aziz a fait plusieurs concessions à la communauté internationale, Paris et Washington semblent bien avoir d’autres raisons de le soutenir. Pour ces observateurs en effet, c’est la question sécuritaire qui l’a finalement emporté sur l’idéal démocratique. Les deux capitales s’inquièteraient vivement de la pénétration des réseaux islamistes en Afrique de l’Ouest. En décembre 2007, quatre français avaient été assassinés en Mauritanie, par un groupe se disant proche d’Al-Qaeda. En juin dernier, la branche maghrébine du réseau terroriste a également revendiqué l’assassinat d’un américain en plein jour à Nouakchott.

Le problème du terrorisme semble d’autant plus préoccuper Paris, qu’Alain Joyandet avant de se rendre en Mauritanie, a fait une halte mardi à Bamako au Mali, ou il s’est entretenu avec le président Amadou Toumani Touré sur la question. Le Mali, où les terroristes sévissent principalement dans le nord, bénéficie déjà d’un appui militaire français et américain pour faire face au problème. Ce pays devrait par ailleurs organiser après le ramadan, une conférence régionale sur la sécurité, à laquelle seront conviés la plupart des pays du Maghreb et d’Afrique de l’ouest.

L’association Survie a fait observer à Paris que « la doctrine internationale qui prévalait ces derniers temps en matière de coup d’Etat était que les putschistes ne devaient pas se présenter à une quelconque élection ». Les deux principaux candidats de l’opposition mauritanienne Messaoud Ould Boulkeir et Ahmed Ould Daddah, ont dénoncé « fraudes massives ». L’Union européenne a exigé une enquête indépendante sur ces allégations de fraude et de manipulation. Mais face aux menaces terroristes, tout cela a finalement pesé bien peu sur la validation de l’élection du général Mohammed Ould Abdel Aziz.


jeudi, 06 août 2009

Afrique/ Wade en croisade contre les présidents voleurs

wade_profil_t_1.jpgLepeuple-sn.com (Dakar)-Abdoulaye Wade et trois autres chefs d’état du continent noir souhaitent mettre fin à l’impunité des dirigeants africains qui transfèrent des fonds publiques dans les banques occidentales. ‘’ Les efforts déployés par les gouvernements africains pour renforcer la démocratie et la gouvernance perdent de leur efficacité si l’argent volé au continent trouve refuge dans des comptes secrets en occident’’, ont affirmé les président du Sénégal, du Liberia, du Rwanda et du Botswana dans une lettre dont une copie est parvenue à la rédaction. S’adressant à l’administration américaine à l’occasion de la venue au Kenya de la secrétaire d’état américaine Hillary Clinton, ces quatre présidents africains déplorent le laxisme des pays riche dans la lutte contre la délinquance financière de certains des leurs. ‘’Il est effrayant de constater que les grands pays de l’OCDE n’ont encore poursuivi en justice aucune personne accusée de fraude et de pratiques entachées de corruption à l’étranger’’, ont-ils tonné. Wade et compagnie semblent sous entendre que les pays riches sont complices avec certains dirigeants véreux du continent africain, en servant de planque aux richesses confisquées aux peuples du continent. La suisse, le duché de Luxembourg, la principauté de Monaco entre autres sont réputés pour leur dogme de sauvegarde du secret bancaire.

Tous coupables!

amath_diouf_t.gifLa situation que traverse notre pays est préoccupante ; à cela s’ajoute la crise économique mondiale. Mais, la spécificité du Sénégal, c’est qu’il a toujours été et est, à proprement parlé, mal gouverné depuis l’indépendance. En réalité, depuis l’avènement de l’alternance, la culture de la médiocrité est jointe au mal gouvernement – pour ne pas parler de mal-gouvernance avec tout ce que cela suppose comme complexité sémantique. Le seul coupable que l’on peut désigner, au premier abord, face à cette situation catastrophique est le président de la République, Me Abdoulaye WADE, celui sur qui les sénégalais avaient placé un immense espoir après son élection à la magistrature suprême le 19 Mars 2000. Force est de reconnaître aujourd’hui que nous avons substitué le pire au mal. Le régime de Diouf, pour ne pas dire socialiste, était certes mauvais, mais celui de Wade, ou libéral, a battu tous les records de médiocrités en terme de gestion des affaires de l’Etat – il fait preuve d’un amateurisme sans précédent dans l’histoire de notre pays. C’est pour cette raison, à bon droit, que nous tenons à valider notre idée suivant laquelle M. le Président, vous êtes le principal coupable de la catastrophe sénégalaise. Oui vous êtes coupable d’un crime aussi crapuleux que l’apartheid, car vous avez ôté à toute une jeunesse le droit d’espérer un futur meilleur avec l’obligation de se jeter dans les bras d’un avenir sombre et dénué de promesses. La dégradation des mœurs reste votre principal objectif. On se rappelle l’extrême humiliation que vous avez fait subir à certains Imams en les alignant comme  des moutons devant votre palais pour leur donner individuellement 50000 FCFA. Vous voulez transformer les sénégalais en mendiants et cela s’explique par la descente de votre chef de cabinet dans la banlieue pour y distribuer une trentaine de millions en se réjouissant, en retour, d’y voir les chefs de quartiers se battre pour des miettes. En plus de la dégradation des mœurs, vous vous adonnez à un bradage de nos terres comme si vous y trouviez un certain plaisir. Nous croyions que c’est votre seul passe-temps mais, à notre grande surprise, nous venons de découvrir que tous les immeubles appartenant au patrimoine bâti de l’Etat sont distribués à vos valets. La liste de vos forfaits est tellement longue et scandaleuse que nous ne pourrions pas énumérer ici ses composantes. Mais, force est de reconnaître que vous êtes certes le principal coupable, mais vous n’êtes pas le seul.

     Que dire de tous ces sénégalais de l’extérieur qui ont tout simplement malhonnêtement démissionné de la manière dont le pays qui leur a tout donné est gouverné. Grande fut ma stupéfaction de savoir, par le canal de Mouhamadou MBODJ, lors de son passage à l’émission Diaspora du 04 juillet 2009, que seulement environ 150 000 sénégalais de l’extérieur s’étaient inscrits sur les listes électorales. Comment peut-on, avec un tel comportement démissionnaire et défaitiste, aspirer à un Sénégal meilleur. Si nous ne pouvons pas sacrifier un peu de notre temps pour nous inscrire sur les listes électorales afin de pouvoir accomplir notre devoir civique primordial, c’est, à mon avis, parce que nous sommes tout aussi coupables que WADE et sa bande. Nous sommes coupables d’avoir laissé nos frères et sœurs restés au pays entre les mains de ces brigands. Sinon comment pourrions-nous comprendre qu’il nous soit difficile, voire impossible, de tout faire pour nous inscrire sur les listes électorales. Nous avons certes notre travail à garder jalousement, surtout en ces temps de vaches maigres, mais perdre 24h et quelques dollars ou euros, peut avoir un impact inimaginable pour la bonne marche de notre pays – one voice can make a change (une seule voix peut réaliser un changement). Le Sénégal a besoin de nos envois d’argent, mais aussi et surtout de notre implication dans son processus de démocratisation. Si nous avons choisi  le silence comme refuge par rapport aux nombreux problèmes du Sénégal, alors ayons le courage de laisser à WADE la possibilité de mener à bien sa mission : transformer la République du Sénégal en Monarchie
Cette monarchisation rampante suit son cours normalement sans qu'il n’y ait de réelle résistance. L'opposition réunie au sein de Benno Siggil Senegal commence à faire signe de vie avec les manifestations de Mbane, la marche des travailleurs de Jean-Lefebvre pour ne citer que cela. Alors, pourquoi ont-ils attendu aussi longtemps pour montrer que leur opposition dite républicaine faisait partie des causes essentielles de tous nos malheurs d'aujourd'hui. Ils ont tout simplement failli faillir à leur mission. Seulement, surgissent souvent des failles dans les comportements de nos leaders politiques de l'opposition : ils n'hésitent même pas à rétorquer à un simple citoyen lambda: " Et toi qu'as tu fais pour ton pays ?". Quelle honte! Ils persistent dans leurs interminables réunions chez Amath DANSOKHO sans avoir le courage d'aborder les questions fondamentales comme celle de la candidature unique de l'opposition. N'est-il pas temps que nous commencions à réfléchir sur cette fameuse idée de candidature unique? Nous disons tous que 2012 est encore loin, mais ne dit-on pas que l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Les échéances électorales doivent se tenir certes en 2012, mais c'est maintenant que l’on doit commencer à s’y préparer. Il nous faut avoir un programme, mais surtout ayons le courage de décliner notre candidat. Devrions-nous faire confiance aux politiques, ou devrions-nous chercher quelqu'un de la société civile pour une période de transition en attendant que les politiques retrouvent la confiance des sénégalais? Voilà autant de questions qui doivent nous interpeler et auxquelles il nous faut impérativement trouver des réponses convenables et adaptées à nos réalités sociales et sociopolitiques.


Sénégalaisement vôtre!


Amath DIOUF

mercredi, 05 août 2009

ANTHROPOPHAGIE SUR UNE HOMME NOIR au 21° siècle en ASIE (Ames Sensibles S'abstenir !!)

Bonjour à tous,
Aidez nous à retouver les auteurs de ce crime horrible. Faites tourner cet article svp. Merci d'avance.
 
 
 
Fraternellement.
 
La Rédaction de www.bworldconnection.com

Un gendarme blessé par balle en Nouvelle-Calédonie

Un gendarme a été blessé par balle mercredi en Nouvelle-Calédonie, où la tension est vive en raison d'un conflit lié à la compagnie aérienne locale Aircal, apprend-on auprès du service de presse de la gendarmerie.

Le syndicat indépendantiste de l'USTKE (Union syndicale des travailleurs kanaks et des exploités), deuxième syndicat du territoire austral, a lancé depuis une semaine un appel à la grève générale pour protester contre l'emprisonnement de son président, Gérard Jodar, et l'enlisement d'un conflit en cours depuis mars à la compagnie Aircal.

De nombreux incidents se sont produits près des barrages dressés par les manifestants, faisant plusieurs dizaines de blessés dans les rangs des forces de l'ordre.

Pour la première fois mercredi, un gendarme a été blessé par une arme à feu près de Nouméa.

"Le 5 août à 15h00 locales, 06h00 heure de Paris, les gendarmes sont intervenus pour libérer une voie sur la commune du Mont-Dore. Lors de l'intervention, un militaire de l'escadron de gendarmerie de Blois a été blessé par balle à la jambe", a rapporté une porte-parole de la gendarmerie.

La victime a été hospitalisée et opérée.

Lors d'une deuxième altercation au même endroit, où se sont rassemblés environ 200 manifestants selon les forces de l'ordre, un autre gendarme a été blessé au visage par une bille en acier.

Deux véhicules de gendarmerie ont aussi été la cible de tirs, a-t-on rapporté de même source.

Elizabeth Pineau, édité par Clément Dossin

Mahmoud Ahmadinejad;un triomphe sans gloire

PAS DE FÉLICITATIONS OCCIDENTALES

Les manifestants faisaient face à un imposant dispositif de sécurité composé de centaines de policiers anti-émeutes et de miliciens bassidjis. Les autorités souhaitaient éviter que ne se reproduisent les troubles qui ont émaillé les manifestations post-électorales et fait au moins 20 morts.

Confirmé lundi dans ses fonctions par le "guide suprême" de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, le président ultraconservateur aborde son second mandat de quatre ans très isolé sur la scène internationale.

Mardi, plusieurs dirigeants occidentaux, dont le président américain Barack Obama, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel, ont annoncé qu'ils ne lui adresseraient pas les félicitations d'usage.

La Maison blanche a toutefois déclaré qu'elle reconnaissait en Mahmoud Ahmadinejad "le dirigeant élu" d'Iran.

Le président iranien a pris note mercredi des prises de position occidentales en déclarant qu'il n'attendait aucun message de félicitations.

"Nous avons entendu que certains dirigeants occidentaux avaient décidé de reconnaître mais de ne pas féliciter le nouveau gouvernement (...) Bien, personne en Iran n'attend vos messages (de félicitations)", a-t-il dit après avoir prêté serment.

Les violences post-électorales ont fait au moins 20 morts et des centaines de personnes ont été arrêtées par les autorités.

Une centaine d'entre elles, dont plusieurs personnalités de l'opposition réformatrice, sont jugées depuis samedi par le tribunal révolutionnaire de Téhéran. La prochaine audience de ce procès dénoncé par l'opposition doit avoir lieu jeudi.

Quatre morts dans une fusillade en Pennsylvanie

Quatre personnes ont été tuées mardi dans une salle de sports du canton de Collier, près de Pittsburgh en Pennsylvanie, lorsqu'un homme a fait irruption et ouvert le feu avant de se donner la mort, a annoncé la police.

L'homme est entré peu après 20h00 locales (01h00 GMT) dans un centre de sport L.A. Fitness du canton de Collier, à une quinzaine de kilomètres au sud de Pittsburgh.

Il a fait irruption pendant un cours de danse latine et a tué trois femmes, avant de retourner son arme contre lui-même, selon la police. Au moins dix personnes ont été blessées.

"Il n'a rien dit. Il est entré dans la pièce comme s'il savait où il allait, a sorti ses armes et commencé à tirer", a déclaré à la presse le superintendant Charles Moffatt, du comté d'Allegheny.

Entre 60 et 70 personnes se trouvaient dans la salle au moment de la fusillade.

Les médias locaux avaient dans un premier temps fait état de cinq morts dont le tireur.

Un couple qui s'est présenté comme des membres du club a déclaré que le tireur était chauve et portait un bandana noir. Il est entré pendant le cours de danse, a éteint les lumières et ouvert le feu, ont-ils dit.

Selon ces témoins, les coups de feu se sont répétés pendant environ dix secondes, avant que l'homme ne se tire une balle dans la tête.

Jonathan Barnes, version française Grégory Blachier

mardi, 04 août 2009

Hillary Clinton entame au Kenya sa longue tournée africaine

Cette visite de 11 jours dans sept pays intervient trois semaines après celle du président Barack Obama, qui avait appelé les dirigeants africains à promouvoir la bonne gouvernance et à mettre fin aux guerres qui dévastent de nombreux pays.

Hillary Clinton devrait porter le même message, mais aussi tenter de montrer aux Africains qu'ils constituent une priorité de la politique étrangère américaine, au même titre que les guerres en Irak et en Afghanistan ou le Proche-Orient.

"L'administration est engagée en Afrique. L'administration est capable de gérer plusieurs questions de politique étrangère en même temps", a déclaré le sous-secrétaire d'Etat aux Affaires africaines, Johnnie Carson, qui accompagne Hillary Clinton.

La première étape de sa tournée, la plus longue depuis son entrée au département d'Etat, la conduira au Kenya, pays natal du père de Barack Obama.

Elle y assistera notamment à une réunion commerciale annuelle organisée par un programme américain qui permet aux pays d'Afrique subsaharienne d'exporter sans payer de taxes plus de 6.400 produits aux Etats-Unis.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est envolée lundi soir pour le Kenya, première étape de sa tournée en Afrique, où elle mettra l'accent sur la lutte contre la corruption et les relations commerciales entre le continent les Etats-Unis.

Washington cherche des moyens de renforcer ses liens commerciaux avec les 48 pays d'Afrique subsaharienne, qui comptent pour 1% de ses exportations et 3% de ses importations.

Le représentant américain au Commerce, Ron Kirk, a estimé lundi dans une tribune publiée par la presse kényane que les Africains devraient suivre l'exemple des pays asiatiques en développement et diversifier leur économie.

"Nous devons trouver des moyens nouveaux et plus efficaces de promouvoir la compétitivité africaine", a-t-il écrit. Ron Kirk accompagne également Hillary Clinton.

Les efforts américains pourraient concurrencer la Chine, qui est devenue dans beaucoup de pays le principal investisseur étranger, notamment dans le secteur énergétique, aux dépens des Occidentaux, Européens en premier lieu.

Au Kenya, la chef de la diplomatie américaine devrait en outre s'entretenir avec le président somalien, Cheikh Charif Ahmed, et s'engager à fournir davantage d'aide financière et d'équipements militaires à son gouvernement, confronté à une violente insurrection islamiste.

Au cours de cette tournée, Hillary Clinton se rendra ensuite au Nigéria et en Angola, les plus gros producteurs de pétrole du continent, ainsi qu'en Afrique du Sud, la première puissance économique continentale.

Elle se rendra également au Libéria, en République démocratique du Congo, et achèvera son voyage au Cap vert, que les Etats-Unis considèrent comme un exemple en matière de gouvernance.

Version française Grégory Blachier

La garde des enfants de Michael Jackson à sa mère est confirmée

Un juge de Los Angeles a confirmé un arrangement conclu la semaine dernière selon lequel la mère de Michael Jackson obtient la garde des trois enfants du chanteur décédé en juin, tandis que son ex-épouse, Debbie Rowe, aura un droit de visite

Le juge Mitchell Beckloff a aussi accordé à Katherine Jackson, 79 ans, une allocation, prélevée sur la succession du "roi de la pop", ainsi qu'une pension alimentaire pour les trois enfants. Leur montant n'a pas été divulgué. Les avocats de Katherine Jackson ont fait valoir que son fils l'avait aidée financièrement tout au long de sa carrière.

Le chanteur avait stipulé dans un testament daté de 2002 qu'il souhaitait que, s'il venait à disparaître, sa mère ait la garde de ses trois enfants, Prince Michael, 12 ans, Paris, 11 ans, et Prince Michael II, sept ans. Mais après sa mort, Debbie Rowe a paru vouloir réclamer la garde des deux enfants issus de son mariage avec Jackson.

Les avocats des deux parties ont assuré qu'aucun argent n'avait été versé dans le cadre de l'accord approuvé lundi.

Debbie Rowe, qui n'était pas présente au tribunal, aura un droit de visite de ses deux enfants. Le nom de la mère biologique du plus jeune garçon n'a jamais été révélé.

Michael Jackson a légué sa fortune estimée à plus de 500 millions de dollars à une fondation dont bénéficieront sa mère, ses enfants et des oeuvres.

Des avocats devaient discuter lundi au tribunal de l'administration de la succession.

Version française Nicole Dupont

lundi, 03 août 2009

Didier Awadi, rappeur « Karim Wade aura beau réaliser des infrastructures, mais il ne sera jamais reconnu par les Sénégalais »

awadi_1.jpgLa langue de bois, Didier Awadi ne connaît pas. Le virulent rappeur qui a bâti sa réputation autour d'un engagement à la limite suicidaire, a encore une fois justifié son étiquette de pourfendeur du régime de l'alternance. Cette fois ci, le patron du studio Sankara et non moins leader du groupe mythique Positive Black Soul a dirigé ses attaques contre Karim Wade, qui selon lui, ne sera jamais reconnu par les sénégalais malgré tous ses manoeuvres pour entrer dans les bonnes grâces de ces concitoyens. A travers cet entretien vérité qu'il nous accorde, le rappeur à la grosse bedaine revient également sur les 20 ans de carrière du Positive Black Soul.

24 heures Chrono : Après 20 ans de carrière, comment appréciez-vous avec du recul l’engouement suscité par le rap avec les milliers de groupes présents au Sénégal ?

Didier Awadi : Il y’a beaucoup de tendance, de groupes, de feeling différents. C’est cela qui était notre objectif. Tout le monde ne peut pas faire comme le Positive Black Soul. Ça n’a aucun sens. Il faut qu’il y’ai de la diversité et c’est ce qui se passe. Il n’y a pas de marchés. Les artistes ne sont pas riches, ils n’ont pas d’argent. Mais au moins, ils ont le mérite de se battre et de tout faire pour continuer d’exister et c’est ça qui est important.

Vous avez été les pionniers. Mais à une certaine période il y a eu une nouvelle génération de rappeurs qui s’en sont vertement pris à vous, pour révolutionner le mouvement hip hop au sénégal.

Ce sont des gens qui avaient besoin de promo, il fallait tirer sur les plus grands pour percer et ils l’ont fait (sourire ionique). Est ce que cela nous a ébranlé ? Interrogez l’histoire.

Actuellement, ne pensez-vous pas qu’au fil du temps le rap a raté sa vocation avec la rareté des rappeurs engagés ?

Il m’est très difficile de l’affirmer. Toutefois, il y a de moins en moins de rappeurs engagés. Peut-être qu’il y’a beaucoup de corruption. Mais, il existe toujours des rappeurs engagés comme Gunman Khouman, Matador, le Pbs etc… Pour notre part, on continue toujours de suivre la voie qu’on s’était tracée depuis le début.

Est-ce que vous ne pensez pas que cela ne puisse plus permettre l’éveil des consciences, d’autant que la situation politico-économique du Sénégal va de mal en pis ?

Le pays va mal ça c’est une réalité, c’est un fait. On a le devoir de dire ce qui ne va pas. L’autorité a le droit d’écouter ce qui se passe en bas, c'est-à-dire la demande sociale et d’y répondre. Nous avons participé à l’alternance, en appelant les gens au vote et non à leur demander d’élire un camp ou non. Et nous serons toujours là pour appeler les gens au vote. Car c’est le vote qui détermine l’avancée de la démocratie dans un pays. Donc, il faut qu’il y’ait un vote intelligent pour consacrer la démocratie. C’est ce que nous demandons aux gens de faire. C’est notre rôle, c’est notre devoir et c’est la voie que l’on s’est tracé. Il faut que la démocratie ne soit pas un vain mot, mais une réalité dans notre pays.

Que vous inspire le phénomène Karim Wade ?

Ce n’est pas rendre service à Karim Wade, que de vouloir le propulser à la tête de ce pays. Car les Sénégalais ne sont pas prêts à accepter la dévolution du pouvoir par héritage.
Nous avons des valeurs républicaines depuis que le Sénégal est devenu indépendant. Nous avons eu deux présidents et aucun parmi eux n’a voulu mettre son fils aux affaires. L’exemple du Togo et du Congo sont à éviter. Ce n’est pas rendre service à Karim Wade que de l’afficher au vu et au su de tous. Si j’étais lui, je ferais autre chose que de la politique. Ne serait-ce que par rapport à une certaine morale, au respect qu’il doit avoir pour le peuple sénégalais. Il faut être un gentleman. Il faut avoir une certaine éthique. On n’a pas besoin de jouer avec les textes, pour tromper le peuple. Moi, quelque part quand je regarde ce garçon, je me dis que je ne veux pas me mettre à sa place. Je ne l’envie pas. Il ne sera jamais reconnu par les sénégalais, il aura beau réaliser des ponts des routes et des infrastructures, mais ce n’est pas comme ça qu’il sera adopté par les citoyens sénégalais ou qu’il va entrer dans le cœur des gens. Son père par contre est rentré dans le cœur des gens, parce qu’il a abattu un travail pendant 26 ans. Aujourd’hui que les gens soient mécontents ou pas de son bilan, il est légitime. Mais, Karim Wade par contre veut autoproclamer cette légitimité, or ça ne passe pas. La légitimité ne se force pas, elle ne s’impose pas par les milliards. Elle vient naturellement

Est-ce à dire que son père est quelque part responsable de son impopularité pour l’avoir imposé aux Sénégalais ?

Je ne sais pas si c’est son père ou si c’est lui car ça ne m’intéresse pas. Honnêtement, je n’ai pas envie de parler de Karim Wade, je ne veux pas faire sa promotion. A mes yeux il y a d’autres choses plus importantes que cela au sénégal. Karim Wade ne m’intéresse pas encore une fois.

Mais, vous êtes censé vous prononcer par rapport à ça d’autant que vous êtes citoyen sénégalais et de surcroît artiste engagé

C’est tout ce que j’avais à dire sur lui. Je n’ai pas envie d’en dire plus.

Qu’est ce qui vous a le plus marqué dans votre carrière ?

L’influence qu’on a eu sur tous ces jeunes africains. C’est impressionnant de voir comment de simples textes qu’on a écrits dans une petite chambre, sont parvenus à résonner partout dans le monde. Je n’arrive toujours pas à réaliser cela. C’est fou. Je n’arrive toujours pas à croire que ces textes pensés et rédigés dans de petites pièces sont allés jusqu’à faire le tour du monde, c’est ce qui m’impressionne le plus dans ma vie c’est comme le décollage d’un avion. Je n’arrive toujours pas à comprendre ces deux choses là.

Pensez-vous à vos tout débuts que vous alliez créer un tel engouement autour du rap ? Est-ce que vous vous attendiez à cela ?

Au début on faisait le rap pour s’amuser. C’était seulement un moyen d’expression. On ne pensait pas que ça allait prendre une telle ampleur. On n’avait jamais pensé à en faire une carrière. On ne se l’imaginait pas.

Et qu’est ce qui vous a finalement convaincu pour en faire définitivement un métier ?

C’est le succès du tube «Jokko» en 1992 qui nous a finalement poussé à embrasser une carrière de rappeur. Par la suite, il y’a eu Boul Falé qui a explosé au point que des champions comme Tyson en ont fait leur slogan. Ensuite, il y’a eu l’accueil de certains grands noms de la musique mondiale comme Solar et Krs One qui nous ont dopé.

Que vous inspire les tiraillements et l’animosité de plus en plus fréquents dans la musique Mbalakh même si vous n’êtes pas dans ce mouvement ?

Dans tous les mouvements les gens se crêpent les chignons se tirent dessus. C’est simplement la concurrence. Mais il faut que cette concurrence soit saine et non malsaine comme cela se passe actuellement. Mais cela ne vient pas comme ça d’un coup C’est la maturité elle vient toute seule C’est le fruit d’une longue expérience. C’est un processus.

 

  Auteur: Réalisé parAmadou Lamine MBAYE     

dimanche, 02 août 2009

Karim Wade n’est pas sénégalais!

KARIM_fin%20Oci.gif«Jamais, dans la vie de notre nation, nous n’avions imaginé que nous aurions à débattre de la « Sénégalité » d’un individu, fut-il le fils du président de la République. Nous savons pertinemment que c’est un sujet très délicat, mais sommes malheureusement contraint d’y exercer notre réflexion en vue d’éviter à notre chère patrie son humiliation de tous les temps: le fait qu’elle soit dirigée par un non-sénégalais après 49 années d’indépendance. Ce serait une insulte à tout un peuple ; un peuple vaillant, travailleur, intelligent et patriote. Nous mesurons la gravité d’un tel débat ; seulement, un peuple peut lutter contre tous les autres peuples, mais ne saurait lutter contre son destin. Même si ce destin se refuserait à se soumettre à notre volonté, la nécessité de conduire ensemble nos destinées et celle de notre pays, et ce pour le bien de notre peuple, s’impose à nous de prendre notre responsabilité et trancher sereinement et explicitement ce débat. Karim WADE est certes le fils du président de la République, en l’occurrence Abdoulaye WADE, donc fils d’un sénégalais – cela ne fait l’ombre d’aucun doute. En ce sens, cette implication évidente lui fait bénéficier automatiquement le droit à la nationalité sénégalaise, qu'il n‘a eu à réclamer, l’on se le rappelle, qu‘en 2002. Mais, vous conviendrez avec moi que toutes les personnes détentrices de la nationalité sénégalaise ne sont pas forcement sénégalaises. A titre d’exemple, rappelez-vous ces fameux chinois détenteurs du passeport diplomatique sénégalais. En outre, cela va de soi que pour avoir le passeport sénégalais il faut obligatoirement avoir la nationalité sénégalaise. Donc notre cher Karim Wade, fils du président de la République, peut être classé dans la même catégorie que ces chinois ayant eu le privilège d’avoir par-devers eux la nationalité sénégalaise sans être vraiment des sénégalais. Avec votre permission, je vais essayer, à travers quelques images, de vous montrer qu’il ne suffit pas d’avoir les papiers sénégalais ou s’exprimer dans certaines langues parlées au Sénégal pour être sénégalais. Qui plus est, Karim n’a pas encore fait ses preuves mise à part sa subreptice phrase de campagne pour la défaite du 22 Mars : « Fii ñooko moom ».

Les défenseurs de Karim WADE crient dans tous les coins et recoins du pays que l’idée selon laquelle ce dernier ne parle aucune de nos langues nationales n’est pas fondée. Seulement, ils n’ont pas vraiment cherché à voir plus loin que le bout de leur nez. Sinon, ils se seraient rendu compte que s’exprimer en wolof, sérère, pulaar, mandingue, diola ou bassari, etc. n’est qu’un moyen de se faire comprendre des sénégalais dans leur riche diversité. Nous utilisons ces langues pour parler ou, loin s’en faut, nous adresser aux sénégalais. Prenez par exemple un interprète non sénégalais qui maitrise parfaitement le sérère et le pulaar et demandez-lui de traduire en pulaar, à partir du sérère, que le “ Toucouleur est l’esclave du sérère”, il sera en mesure de le faire textuellement sans pour autant tâcher d’en saisir l’essence qui est cette relation de cousinage bien particulière à la culture sénégalo-gambienne. Donc, nous pouvons nous comprendre au Sénégal sans utiliser la même langue, mais, pour ainsi dire, le langage exclusivement sénégalais. A moins que Karim WADE, fils du président, ne soit gambien, il ne saurait comprendre ce langage.

Lors de sa visite dans le Ndiambour pour y présider le grand prix du chef de l‘Etat, Karim Wade le fils du président, s’est exprimé au travers de ce langage sénégalais sans s‘en rendre compte. En nous montrant ses qualités de jockey, les seules d’ailleurs avec celles digne d’un imprudent comédien (Au théâtre ce soir à Walfadjri), il s’est exprimé dans le langage sénégalais. Il fut lui-même surpris par la vague d’applaudissements. Mais, il venait de toucher à une corde sensible, car une fois sur le cheval, tous les lougatois voyaient un jockey sur un cheval, image qui les renvoie a l’une de leurs passions: les courses hippiques. Les courses hippiques font partie de notre tradition, donc du parler sénégalais.

Et, cette même culture sénégalaise veut que lorsqu’un enfant réussit, que les remerciements aillent à sa mère. On lui dira que “ Jombula, sa yaay liggéey nako fi”. Mais, le président de la République en s’adressant à Karim, et ce publiquement, lui avait dit : ” je dirai à ta mère que tu as bien travaillé”. Il s’est adressé à Karim en utilisant le langage occidental, car s’adressant incontestablement à un français. S’il comprenait le langage sénégalais, son père lui aurait dit que “ Dara Jombula , ndax sa yaay liggéey nako fi”. Et, il aurait rendu hommage à la femme sénégalaise et à son fils une certaine fierté. Mais, ce langage aurait une autre connotation dans l’entendement de Karim, fils du président, et de sa mère. Certainement, pour ne pas les frustrer, le président s’est adressé à eux dans un langage occidental, le seul que, d’ailleurs, ils comprennent pour ainsi dire. Et, la preuve la plus patente de la non-sénégalité de Karim Wade, fils du président, est le fait qu’il ait profité de la mort de sa femme pour occuper l’espace publique et médiatique afin de se faire, voire usurper, une certaine légitimité qu’il sait clairement et sans confusion ne pas détenir. Quel sacrilège ! Au Sénégal, nous respectons les morts avec une telle intensité que l’on ne saurait comprendre un tel acte, car il n’est pas de nos us et coutumes de nous rendre chez ceux qui sont venus nous présenter des condoléances pour les remercier de leurs actes et compassions ; nous prions pour eux et les remercions dans notre intimité sans tambour ni trompette.

Karim a certes la nationalité sénégalaise, mais n’est nullement sénégalais. Il ne pouvait en être autrement, car il a un conseiller en communication Burkinabé et ne fréquente qu’européens et asiatiques. C’est pour cette raison que, pour faire l’économie de l’extrême humiliation d’être dirigé par un non-sénégalais, nous sommes prêts à défendre cette nation jusqu’à notre dernière goutte de sang.

Sénégalaisement vôtre!

Amath DIOUF

Animateur à SENEWEB Radio.

vendredi, 31 juillet 2009

Obama tient parole

Pape Diouf (futur) secrétaire d’Etat ?

« Pape Diouf secrétaire d’Etat ? » : C’est par ce titre question, que le site Africa Intelligence parle des contacts (peu médiatisés) entre l’Elysée et l’ancien Président de l’OM.papediouf_t_1.jpg

"L’ancien président de l’OM (Olympique de Marseille), qui prenait un pot le 10 juillet au Bristol avec Xavier Boucobza, ex-conseiller juridique de Robert Louis-Dreyfus, a été reçu le même jour à l’Elysée par Nicolas Sarkozy"

On connaît l’engouement de notre Président pour le sport et notamment le football, et on pourrait croire qu’il s’agissait d’une rencontre amicale et sportive, mais il semble que cette rencontre ait été moins anodine qu’on pourrait le penser, puisque : Mercredi, Pape Diouf était convoqué dans le bureau de Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux Sports, pour évoquer certaines problématiques du foot professionnel. Selon L’Equipe, aucune mission ne lui a été confiée. Mais l’ancien agent est un homme demandé. Il ne dévoilera ses projets d’avenir qu’une fois ses problèmes réglés. - Source 20Minutes

"Pour Pape Diouf, ce serait effectivement une belle reconversion pour l’ancien journaliste et agent de joueurs, plutôt classé ... à gauche !" comme le fait remarquer Le Télégramme

Car pour ceux qui l’ignoreraient, Pape Diouf a fait ses débuts de journaliste, comme " pigiste à La Marseillaise, un journal communiste. Diouf ne se définira pas comme communiste mais plutôt tiers-mondiste à tendance gauche. Ensuite, il deviendra journaliste sportif à La Marseillaise et sa tâche sera de couvrir toutes les activités sportives de l’ Olympique de Marseille " - Source Web libre

D’ailleurs comme l’écrit Backchich : " À l’occasion de la dernière élection présidentielle en 2007, le président de l’OM n’avait pas caché que son inclinaison politique le poussait plutôt vers la Madone du Poitou, alias Ségolène Royal, plutôt que vers le petit Neuilléen Sarkozy" - Source Bakchich

Or, au delà des qualités humaines et professionnelles de l’homme, on se dit à la lecture de son parcours, comment l’Elysée et ses communicants pourraient l’instrumentaliser et jouer sur deux tableaux : l’ouverture à gauche et la diversité au gouvernement

L’histoire de Diouf, c’est celle d’un jeune immigré fan de foot et de basket. Né le 18 décembre 1951 à Abéché, au Tchad, sa vie invite au voyage ... / ... Une famille sénégalaise moyenne, une enfance « normale ». Pape est plutôt bon élève, il court les ballons de toutes sortes (foot, basket et handball). .../ ...

À la fin de 1969, premier tournant. À 18 ans, le grand échalas débarque à Marseille. Surprise : « Je croyais arriver à l’école militaire pour trois années d’études avant de rentrer chez moi », se souvient-il. L’austère et peu avenant capitaine Ducasse, chargé de son intégration, lui explique que c’est en fait d’engagement pur et simple qu’il s’agit. Pape refuse, son père se fâche. C’est la rupture. Et le spleen : pas d’argent, les os glacés par ce satané mistral, la nourriture qui ne ressemble à rien – et surtout pas à son riz au poisson habituel. Il dort au foyer des jeunes travailleurs, enchaîne les petits boulots : coursier, pointeur au Port de Marseille, manutentionnaire. Parallèlement, il obtient son bac en candidat libre, tente le concours d’entrée à Sciences-Po Aix-en-Provence et réussit. ... / ...

Au bout de deux ans, la réalité reprend le dessus : il entre aux PTT. Il se lie d’amitié avec un inspecteur des services, Toni Salvatori. Pape parle foot avec lui. Tellement bien que Salvatori, qui fait quelques piges pour le journal communiste La Marseillaise, lui propose d’y écrire un peu. « J’étais le seul à ne pas avoir ma carte du Parti communiste français », rappelle Pape. Ce qui n’a pas empêché l’ancien homme d’affaires et patron de l’OM Bernard Tapie de lâcher un jour à son propos : « C’est le communiste qui a le mieux saisi les règles du capitalisme. »

Diouf n’est pas « rouge » mais tiers-mondiste et de gauche. « À l’époque, nous autres jeunes Africains vivions pleinement la décolonisation et soutenions les mouvements d’indépendance dans les colonies portugaises. On adhérait aux idées d’Amilcar Cabral, le libérateur de la Guinée-Bissau, et à son combat pour la dignité. Le PCF soutenait les luttes tiers-mondistes et je m’en sentais proche. Quant au capitalisme… Sans doute Tapie fait-il allusion à ma réussite en tant qu’agent de joueurs… » .../ ...

Sa carrière s’accélère. Il s’illustre par ses écrits, obtient des prix. En 1987, Pape quitte La Marseillaise pour L’Hebdomadaire, un périodique lancé pour concurrencer Le Provençal du tout-puissant député-maire Gaston Defferre. Puis direction Le Sport, concurrent éphémère du quotidien L’Équipe. ... / ... Après tant d’années passées à couvrir l’Olympique de Marseille, Pape connaît tout des arcanes du football en général et du club en particulier. Le « retraité » du journalisme organise en Afrique des tournois en hommage à certaines légendes du continent, comme Roger Milla ou Eusebio. Des liens d’amitié se nouent, il joue le rôle de grand frère.

Deux stars de l’OM le sollicitent alors : le gardien de but des Lions indomptables du Cameroun Joseph-Antoine Bell et le défenseur d’origine ivoirienne de l’équipe de France Basile Boli. À l’époque, à la fin des années 1980, les joueurs africains sont généralement moins bien payés que les autres. Bell et Boli lui demandent de prendre en charge leurs carrières et de défendre leurs intérêts. Diouf sait qu’il quitte le journalisme pour un métier qui n’a pas bonne presse. Mais cette nouvelle aventure le passionne. En 1989 il se lance et crée sa société, Mondial Promotion ... / ..

Le succès est fulgurant, les poulains affluent au sein de son écurie : Marcel Desailly, François Omam-Biyik, Bernard Lama, William Gallas, Abedi Pelé, Rigobert Song, Péguy Luyindula, Didier Drogba. Même les Blancs sautent le pas. Laurent Robert, Grégory Coupet, Sylvain Armand ou Samir Nasri le rejoignent. Chiffre d’affaires de Mondial Promotion en mai 2004 : plus de 3,5 millions d’euros. ... / ...

Seize heures par jour « sur le pont », pas de vacances, le téléphone portable sonnant en permanence. Il gère les parcours de ses joueurs, mais aussi leurs états d’âme, leurs angoisses, leurs caprices. L’argent coule à flots dans ce milieu, grise les esprits les plus sains et attire des nuées de bimbos en quête de bons partis. Du coup, il doit aussi gérer les chagrins d’amour, les ruptures et les assiettes qui volent dans le foyer conjugal de ses protégés. Une vie de fou, passée essentiellement dans les avions et les taxis. La contrepartie du succès et de l’argent.

C’est que agent de joueurs, ça paye bien. Mieux même que président de l’OM. Pape est apprécié des dirigeants. « C’est un homme d’honneur », confie le Messin Carlo Molinari. « Il est fin, intelligent, malin. On prenait plaisir à négocier avec lui, même si on savait que ce serait très, très dur », complète Gervais Martel, président du RC Lens. La faconde sénégalaise et la rigueur cartésienne séduisent. ... / ...

L’Europe ? « Elle tourne de plus en plus le dos à l’Afrique. Cela devient choquant. Sa seule préoccupation : empêcher l’immigration et défendre ses intérêts stratégiques. Du pur cynisme et un manque de reconnaissance flagrant. Le discours de Sarkozy à Dakar en est l’illustration parfaite. » Transition idéale pour aborder le cas Sarkozy. « Il a eu le mérite de poser les problèmes, d’éviter la langue de bois et de dépoussiérer la fonction de chef de l’État. Maintenant, s’il est très différent de Chirac et de ses aînés de par son style, sur le fond, c’est pareil. » Pour qui a-t-il voté en 2007 ? « J’ai toujours voté à gauche, donc j’ai voté pour Ségolène Royal. Mais je dois reconnaître que c’était sans conviction… »

Pape Diouf mesure le chemin parcouru. Mais il sait qu’il a eu beaucoup de chance, qu’il a fait les bonnes rencontres. « L’intégration en France est un problème mal posé. J’ai beau m’intégrer, épouser tous les tics locaux, il y aura toujours des gens pour qui je serai le Noir débarqué d’Afrique. Pareil pour mes enfants. Ils grandissent avec leurs copains blancs, et puis, à 18 ans, font un voyage et se rendent compte qu’on regarde deux fois leur passeport, et pas celui du copain. » Celui à qui Tapie lança un jour « toi, tu es le Black le plus intelligent que je connaisse ! » se veut lucide. Quarante ans après son arrivée sur le Port de Marseille, il est toujours l’exception qui confirme la règle. - Extraits du "fabuleux destin de Pape Diouf" par Jeune Afrique

A la lecture de cette bio, on imagine immédiatement que le futur impétrant correspond exactement aux profils que Nicolas Sarkozy aime attirer au gouvernement. Avantage complémentaire, Diouf pourrait faire oublier l’expérience Bernard Laporte ...

On ignore quelle sera la décision de Pape Diouf ni le poste ou la mission qui pourraient lui être confiés, par contre, on constate que l’Elysée continue à utiliser la technique de la possible "prise de guerre" ou tout simplement, on pérennise ce qu’expliquait Benoît Hamon : "La spécialité de Nicolas Sarkozy" c’est "le ’name-dropping’ qui consiste à jeter un nom dans le débat et imaginer que celui-là puisse entrer au gouvernement"

Dans la mesure où la nomination de nouveaux secrétaires d’Etat, qui devait être annoncée en début de semaine, ne pourra intervenir qu’après les vacances du Président, il faudra attendre la rentrée de septembre pour classer cette information dans la catégorie info ou intox ...

  Auteur: AgoraVox.fr    

Dialogue politique : Wade crache le feu sur l’opposition

Dans sa réponse à la lettre de l’opposition, le Chef de l’Etat n’a pas fait dans la dentelle. Il fait le procès de l’opposition en des termes peu diplomatiques. Le ton et le contenu de sa missive vont-ils consacrer l’enterrement de première classe d’un dialogue politique qui a du mal à démarrer ou s’agit-il juste de la surenchère ?wade_charge.jpg

 Le Président Abdoulaye Wade a trempé sa plume dans du vitriol pour répondre à la lettre de Benno siggil Sénégal sur le dialogue politique. Dans sa lettre réponse datée du 29 juillet dernier, le Chef de l’Etat déterre des cadavres et fait le procès du régime socialiste et de certains qui avaient réalisé avec lui l’alternance, avant de le quitter, et qui traîneraient des casseroles.

D’emblée il souligne : « J’accuse réception de votre lettre n° 002/888 du 27 juillet 2009 et m’empresse de vous dire que je ne vois aucune objection à soumettre les questions que vous évoquez à une structure appropriée, désignée d’un commun accord, à la seule condition du respect de la loi ; le contraire ne pouvant être demandé au Président de la République dont la mission principale est de respecter et de faire respecter les lois, conformément à son serment. » Il précise : « A la même instance, sera soumis l’examen de la liste des faits survenus sous le régime socialiste ou commis par l’un ou l’autre des vôtres pendant l’alternance alors qu’il exerçait des fonctions ministérielles.

L’exercice auquel vous nous conviez ayant manifestement pour but de faire le procès du régime de l’alternance, la logique de la chronologie des faits et du parallélisme des formes exige qu’on fasse, sur la même lancée, celui du régime socialiste. 8ans tenir compte, dans un cas comme dans l’autre, de la notion de prescription et en commençant logiquement par les faits les plus anciens. » Pour étayer son propos Abdoulaye wade cite quelques exemples :

1. La mort du Commissaire Sadibou Ndiaye jeté du haut de la mamelle du phare alors qu’il sortait de la Présidence de la République,

2. Affaire Babacar Sèye : faudrait-il vous le rappeler, cette affaire a été instruite et jugée définitivement par le régime socialiste avant l’alternance. Y aurait-il une complicité du régime socialiste qui aurait caché certains éléments à la Justice ?

Avant de rejuger des citoyens qui ont été jugés contradictoirement et mis hors de cause, il serait plus logique de juger ceux qui, bien que mis en cause dans l’enquête et l’instruction n’ont jamais été convoqués devant la justice à cause de la protection dont ils jouissaient à l’époque. Après seulement, si ce nouvel examen de l’affaire ne conduit pas aux commanditaires, on parlerait de "rejuger", c’est-à-dire remettre en cause des décisions de justice passées en force de chose jugée pour des faits frappés par la loi d’amnistie,

3. Sacrifices humains pour le pouvoir, consistant à capturer deux jeunes filles Albinos et à les enterrer vivantes,

4. Encaissement de chèques dans des comptes personnels à l’occasion de la construction de l’Hôtel Méridien Président,

5. Détournements de fonds au niveau du Secrétariat de la Présidence, à l’occasion de l’organisation de l’QGI en 1991,

6. Encaissement d’argent dans des comptes personnels à l’occasion du Premier Festival Mondial des Arts Nègres à Dakar,

7. Vente de permis d’amodiation après attribution de milliers, d’hectares dans le Goudiry/Kidira à un camarade chargé de les monnayer,

8. Encaissement d’espèces versées pour l’obtention de permis de coupe par ceux-là même qui étaient chargés de protéger l’environnement,

9. Ventes illicites de terrains à l’aéroport par un Ministre,

10. Transferts à l’étranger de fonds par des ministres pour des montants sans rapport avec leurs revenus réguliers,

11. Transfert de 30 milliards de francs CFA à l’étranger selon des journaux de la Place, sans démenti, dénoncé à l’époque par la Banque Mondiale,

12. Détournement de billets de banques adirés, retirés de la circulation et prétendument incinérés,

13. Ventes illicites de licences de pêche (navires russes) pour des sommes encaissées dans des comptes personnels ouverts dans une banque de la place,

14. Détournement de drogue saisie et destinée à l’incinération qui fut simplement simulée,

15. Vente et trafic de passeports diplomatiques,

16. Affaires des bateaux Swift-Seagal et Adel Korban,

17. Accaparement et détournement de villas appartenant à l’Etat à Dakar-Plateau et Fann-Résidence,

18. Bradage et spoliation d’une bonne partie du Foncier Sénégalais avant 2000,

19. Encaissement d’un chèque de 680 millions CFA par le Secrétaire Général de la Présidence alors que le pouvoir avait changé de main, dans les heures qui ont suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2000 et avant la passation de service,

20. Morts non élucidés par refus d’enquête par le pouvoir de l’époque, ce qui les rend non prescrits pendant toute la durée du régime.

Pour élucider tout cela, le Président Abdoulaye Wade pose des préalables :

Vous nous remettrez un document signé personnellement par les leaders de votre groupe et tous nos homologues du régime socialiste que nous avons remplacés déclarant que votre initiative les engage et ce, en raison des responsabilités individuelles que pourrait entraîner votre initiative, engagement de renoncer à toute forme de prescription des faits évoqués, Nous vous laissons le choix de l’instance qui va prendre connaissance de tous les faits et apprécier car, de toute évidence, vous ne pouvez pas être juge et partie.

Dès que vous le voudrez, nous commencerons l’examen des questions articulées dans l’ordre chronologique. Nous devrons décider d’un commun accord de ce qu’il faudra faire des résultats de l’enquête.

Toutes les autres questions que vous évoquez relèvent de la gestion gouvernementale dont nous répondons régulièrement devant le Peuple ou ses Représentants à l’occasion d’échéances électorales et de débats parlementaires libres. Toutefois, nous sommes prêts, parallèlement à l’examen des faits articulés d’un côté et de l’autre, à participer avec vous, à un débat public contradictoire.

Nous avons toujours pensé que nos échanges devraient s’inscrire dans le cadre du fonctionnement normal de la démocratie avec un pouvoir qui exerce les responsabilités qui lui ont été confiées par le Peuple Sénégalais et une opposition qui s’oppose tout en aspirant au pouvoir. Ce souci a inspiré les dispositions que nous avons fait insérer dans la Constitution, consacrant l’opposition comme l’alter ego du Gouvernement et instituant le Chef de l’Opposition.

Mon action politique a toujours été irriguée par le souci de préserver l’interaction entre ces deux rouages de la démocratie, pouvoir et opposition, sans qu’il puisse y avoir une confusion dans les deux rôles. Je constate malheureusement que trop souvent vous avez la déplorable propension à vouloir dicter au Gouvernement ce qu’il a à faire au lieu de vous borner à faire des critiques comme vous l’autorisent la Constitution et les Lois. »

Selon nos informations, le Chef de l’Etat semble particulièrement irrité par le passage de la lettre de l’opposition rappelant l’assassinat de Me Babacar Sèye.

Le dialogue politique est-il mort né ?

  Auteur: www.sen24heures.com 

Les crimes commis au Rwanda et en RDC doivent être élucidés (Cynthia McKinney)

Les crimes commis en RDC et au Rwanda et qui cristallisent la crise dans les Grands Lacs à la base des déboires que continuent à subir ces deux pays doivent être élucidées pour ramener la paix réelle dans cette région, selon la congressiste américaine Cynthia Mc Kinney

mckinney-copie-1.jpg« Nous avons déposé une plainte, avec constitution de partie civile en Espagne, avec le prix Nobel argentin Adolfo Perez Esquivel, Juan Carrero, candidat espagnol au prix No­bel de la paix, et trois municipalités espagnoles pour élu­cider les crimes commis en RDC et au Rwanda de 1990 à 2002 ».

Ainsi s’est exprimée la congressiste américaine Cynthia, selon une informa­tion mise en ligne hier de New York et reçue à notre journal. Mme McKinney prétend requalifier les crimes commis en République rwandaise en 1994. Elle était l’envoyée spé­ciale de l’ancien président américain en Afrique et a ré­vélé que « l’attentat du 6 avril 1994 contre le président rwan­dais est un coup d’Etat ».

Cette révélation serait le ré­sultat d’une enquête menée par Cynthia McKinney avec les agents du FBI, de la CIA, des membres du Tribunal Pénal In­ternational et des témoins de l’attentat. En 2001, McKinney avait organisé une table ronde sur les événements du 6 avril 1994. Elle confirme que « ce qui s’est passé au Rwanda n’est pas un génocide planifié par les Hutu. C’est un changement de régime. Un coup d’Etat terroriste perpé­tré par Kagame avec l’aide des forces étrangères.

J’ai suivi de près la tragédie des Grands Lacs et je pense qu’il fallait faire écla­ter la vérité aux Etats-Unis. C’est pour cela que j’ai décidé à l’épo­que de réunir des fonctionnaires de l’ONU, des enquêteurs amé­ricains, experts de la CIA, des témoins rwandais et des élus américains préoccupés par cette souffrance et cette violence in­fligées à l’Afrique et aux Afri­cains ». Des éléments de cette investigation plutôt révisionniste ont été transmis au juge Bruguière et au Prix Nobel de la Paix ar­gentin Adolpho Perez Esquivel.

Celui-ci est intéressé dans le dossier de la justice espagnole sur le pillage et les crimes commis au Rwanda et en République Démocratique du Congo, contre les prêtres espagnols, les Rwan­dais et les Congolais. En effet, en poursuivant les génocidaires Hutu rwandais, le corps expédi­tionnaire rwandais avait massa­cré les populations jusque sur le territoire congolais, à Tingi-Tingi, Kisangani-Rive gauche, Mban­daka...

Des sources indiquent que la justice espagnole a lancé des mandats d’arrêt contre les pro­ches collaborateurs de Kagame, dont le général James Kabarebe, chef d’état-major général de l’ar­mée rwandaise.

McKinney ne comprend pas pourquoi le Tribu­nal Pénal International refuse d’enquêter sur ce coup, qui, en fait, est l’élément déclencheur de la tragédie rwando-congolaise : « Je ne comprends pas pourquoi les pays occidentaux et les Etats ­Unis en particulier laissent faire. Je ne comprends pas pourquoi l’on massacre, pille et viole les fem­mes en RDC sans que le monde entier s’en émeuve. Je ne comprends pas ce silence en forme d’encouragement de la commu­nauté internationale à l’égard de crimes abominables ».

Pour elle, le TPI est « une honte internationale ». Et comme elle maîtrise le dossier des Grands Lacs au niveau du Con­grès américain, elle s’est enga­gée à mener une action contre les autorités rwandaises et leurs complices impliqués dans ce drame : « C’est une véritable es­croquerie. Comment peut-on pré­tendre juger des criminels hutus alors que ceux qui ont abattu l’avion et assassiné des milliers de hutu ainsi que des Tutsi, des Espagnols et des Congolais sont libres ? Je ne peux pas conce­voir que ces gens qui ont bénéfi­cié d’une formation militaire aux Etats-Unis depuis 1990 utilisent ces compétences à des fins cri­minelles. Il s’agit donc d’un dos­sier à rebondissements dans la région des Grands Lacs.

(DN/TH/GW/Yes)

D. Baita/Le Climat Tempéré


jeudi, 30 juillet 2009

Nigeria: 200 islamistes tués dont le numéro 2 des "talibans"

MAIDUGURI, Nigeria (AFP)getafpmedia.jpg

Le numéro deux des "talibans" et quelque 200 islamistes radicaux ont été tués par l'armée nigériane jeudi matin à la périphérie de leur fief de Maiduguri (nord-est), a déclaré à l'AFP un policier ayant requis l'anonymat.
"Le numéro deux des talibans qui s'appelle Abubakar Shekau a été tué tôt ce matin avec 200 partisans, par l'armée nigériane qui les poursuivait dans le secteur de Newmarke alors qu'ils tentaient de s'enfuir", a indiqué le policier.
L'armée nigériane a pilonné jeudi matin des quartiers de Maiduguri après une nuit de tirs à l'arme lourde et légère contre le fief des islamistes radicaux en fuite. Les tirs avaient cessé en milieu de matinée selon un journaliste de l'AFP sur place.

Belgique:Les chèques-services attirent les fraudeurs

L'ONEm a découvert 108 entreprises qui n'étaient pas en ordre avec la réglementation des chèques-services lors des 184 contrôles menés au cours du premier semestre, rapportent jeudi De Standaard et Het Nieuwsblad. pict_187371.jpg

Le nombre d'abus est clairement plus élevé que les années précédentes. 359 contrôles avaient été menés en 2008: la moitié des entreprises n'étaient pas en ordre. En 2006, l'ONEm avait découvert des irrégularités au cours d'un tiers de ses 257 contrôles.

Selon la fédération des partenaires de l'emploi Federgon, le marché des chèques-services risque d'être contaminé par l'arrivée d'entrepreneurs malhonnêtes attirés par des "gains rapides et faciles" et qui bafouent la législation sans le moindre scrupule.

Fin juin, il y avait 2.340 entreprises de chèques-services reconnues, soit un millier de plus qu'il y a trois ans. Pour les six premiers mois de l'année, l'augmentation est de 210 entreprises.

Les deux pompiers incendiaires écroués en Corse

Les deux jeunes pompiers soupçonnés d'avoir allumé des feux en Corse ont été mis en examen mercredi pour 'destruction volontaire par incendies de bois, forêts et maquis avec mise en danger d'autrui et association de malfaiteurs', a annoncé le procureur de la République d'Ajaccio. Ils ont été placés en détention provisoire à la maison d'arrêt d'Ajaccio.

Il est reproché aux deux pyromanes présumés, âgés de 22 et 25 ans, d'avoir allumé des feux entre le 8 et le 14 juillet dans les villages de Rosazia et d'Azana. Un des incendies a nécessité l'intervention d'un Canadair. Leur motivation serait 'purement financière, leur rémunération se trouvant majorée de 200 % lors d'interventions nocturnes sur les feux', selon le procureur Paul Michel.

La suspension des deux pompiers volontaires, mardi 28 juillet, par leur hiérarchie a été immédiate. Ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel d'Ajaccio. Ils encourent une peine maximale de quinze ans de prison. La ministre de la justice, Michèle Alliot-Marie, a demandé mardi des réquisitions de peines significatives à leur encontre.

Ces dix derniers jours, une dizaine d'incendiaires présumés ont été arrêtés en Haute et Basse-Corse, où plus de 6 000 hectares sont partis en fumée.

Carla Bruni : blessée par les attaques de la presse anglaise !

Carla Bruni a été très touchée par les attaques de la presse anglaise. Cette dernière, et notamment les redoutables tabloïds, se déchainent aujourd'hui après le malaise du président dimanche lors de son jogging.carla48.jpg

Pour le Daily Mail, Carla aurait présenté son coach personnel, Julie,  à Nicolas Sarkozy et elle lui aurait demandé de lui faire perdre deux tailles au prix d'un régime strict.

Le Daily Mirror trouve que le président voyage trop. Il s'est rendu dans soixante-cinq pays en l'espace de deux ans. Son voyage éclair de 48h à New York pour écouter Carla était celui de trop...

Bref, Carla lui ferait tourner la tête selon la presse anglaise...

 Trois jours après son malaise lors d'un footing à Versailles, et deux jours après avoir été rassuré par tous les examens de routine qu'il a effectués lors de sa nuit d'hospitalisation au Val-de-Grâce, le président a tenu à rassurer ses proches.  Hier, il avait choisi de laisser un message sur son Facebook : "Je vais très bien après le petit incident de dimanche qui m'incite à prendre du repos cet été. Merci pour vos encouragements et témoignages qui me touchent beaucoup".

 Aujourd'hui, le président a présidé le conseil des ministres et il vient de confier : "je voulais dire aux Français que ma santé était bonne. J'ai eu un coup de fatigue. Il faut que je me repose".

Le président doit partir en vacances au Cap Nègre  dans le Var dans la résidence familiale de Carla Bruni.

Cette dernière lui a interdit de lire... la presse anglaise !