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vendredi, 10 juillet 2009

Belgique: les frasques du Parti Socialiste au Galop

pict_184839.jpgElle se serait fait rembourser des frais de représentation par la SNCB et l'aéroport de Charleroi. Elle est laissée en liberté, mais perd son poste à BSCA.

Développement rapide dans le dossier des "dépenses somptuaires et privées" ("La Libre" du 15/06) de la présidente de l’aéroport de Charleroi, Edmée De Groeve (PS) sur le compte de BSCA, la société gestionnaire du site. Après une seconde audition de plusieurs heures mercredi après-midi et jusque tard dans la soirée, suivie d’une perquisition à l’aéroport et au siège de l’opérateur SNCB à Bruxelles, elle a été inculpée jeudi de faux et usage de faux, détournement par fonctionnaire et d’escroquerie par la juge d’instruction France Baeckeland en charge dorénavant du dossier. Elle n’a été relâchée que jeudi. Le dossier serait ici bien étayé, les enquêteurs ayant recueilli minutieusement assez d’éléments pour éviter toute mauvaise surprise. Selon nos informations, le fonctionnaire aujourd’hui impliqué (contre son propre gré) dans l’affaire ne serait autre que le directeur financier de BSCA (D.T.) qui aurait remboursé des frais à Mme De Groeve sans l’aval de l’ex-administrateur délégué, Marcel Buelens. Pour rappel, ce dernier a été licencié manu militari le 8 juin et a d’ailleurs intenté une action contre son ancien employeur pour retrouver son poste.

 

En ce qui concerne Edmée De Groeve, les faits qui lui sont reprochés concernent l’utilisation frauduleuse de la carte de crédit de BSCA dans le cadre de son mandat à la présidence de BSCA dont elle est la présidente. Elle aurait effectué des dépenses avec la carte puis demandait ensuite le remboursement de ces frais à la SNCB. Ces frais étaient donc payés deux fois, une fois par BSCA et une fois par la SNCB, conclut le communiqué du parquet de Charleroi. Récemment, Edmée De Groeve avait évoqué le vol des justificatifs de ses dépenses ("La Libre" du 02/07) dans le cadre de l’examen en profondeur de ses frais demandé par le ministre de tutelle, André Antoine (CDH).

 

Malgré son inculpation, la présidente De Groeve qui exerce d’autres mandats (lire ci-contre) pour le compte du parti socialiste (PS) est laissée en liberté. Mais elle va perdre celui de la présidence de BSCA ainsi que sa récente fonction d’administrateur délégué par intérim de BSCA et de BSCA Security, la filiale sécurité détenue à 51 % par la Région wallonne et à 49 % par BSCA. En effet, jeudi après-midi, le ministre Antoine a demandé la convocation d’un conseil d’administration extraordinaire de BSCA. Lors de ce conseil, M me De Groeve a demandé, d’initiative, à être mise en congé de son mandat. "Au vu des récents développements de la situation, j’ai demandé au vice-président de BSCA, Dominique Hausman d’assurer l’intérim" , nous a confié le vice-président wallon sortant. Le CA a désigné Jean-Jacques Cloquet, en qualité de directeur général f.f., pour une période temporaire. Il sera assisté dans la gestion journalière par deux cadres.

Après le licenciement de son CEO Buelens, l’inculpation de sa présidente De Groeve, laquelle assurait l’intérim de la fonction de CEO tant à BSCA qu’à BSCA Security, la tête de l’aéroport carolo est aujourd’hui décapitée. En concertation avec le ministre-Président wallon sortant, Rudy Demotte (PS), le ministre Antoine indique qu’il faut rapidement convoquer une assemblée générale extraordinaire et lancer les procédures afin de désigner de nouveaux dirigeants pour l’aéroport régional. "De telles opérations doivent se faire en concertation avec le nouveau gouvernement", précise-t-il.

Mais les "affaires" qui éclatent aujourd’hui autour de BSCA risquent de ternir l’image de l’aéroport carolo dont le développement, principalement dans le segment du low cost fait de l’ombre à Brussels Airport. La société est aussi actuellement engagée dans un processus de privatisation partielle avec la cession de 27,65 % des parts au consortium SAVE/Holding communal.

Berlusconi, prince du G8, attaqué dans la presse

Silvio Berlusconi a voulu faire un coup d'éclat en organisant le G8 dans la ville de L'Aquila, détruite par un séisme en avril dernier. Mais avec le manque de préparation du sommet, son agenda vide de projets ambitieux et le mécontentement de la population, le président du conseil est attaqué de toutes parts. Ainsi, l'homme politique et ancien magistrat Antonio Di Pietro publie une pleine page à charge dans l'International Herald Tribune du 9 juillet.

Dans cet 'appel à la communauté internationale', l'ancien juge alerte l'opinion publique sur l'état de la démocratie en Italie. 'Le gouvernement Berlusconi a proposé un nouveau projet de loi, la loi 128 ou loi Alfano, du nom du ministre de la justice Angelino Alfano, qui rendrait impossible de pousuivre en justice le président du conseil, le président de la République, le président de la Chambre des députés, et du Sénat.' Selon l'ancien juge, Silvio Berlusconi insiste sur l'introduction de cette loi pour éviter d'être poursuivi en justice dans deux affaires où il aurait soudoyé un témoin. 'J'appelle la communauté internationale à faire circuler cette information [...] pour éviter que notre démocratie ne se transforme en dictature.'

C'est également ce que souhaite un groupe d'internautes qui ont payé de leur poche une publicité imprimée sur toute une page dans le journal italien La Repubblica du 8 juillet. Un groupe Facebook qui compte plus de 3 800 membres et un blog soutiennent leur action : 'Silvio Berlusconi a invité les jeunes entrepreneurs italiens à boycotter les journaux qui disent la vérité sur la crise économique en y cessant leurs investissements publicitaires [...]. C'est la première fois en Occident qu'un chef de gouvernement porte atteinte à la libre concurrence en invitant à boycotter les journaux qui ne lui plaisent pas

POIGNÉE DE MAIN HISTORIQUE ENTRE OBAMA ET KHADAFI

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Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, qui rencontrait pour la première fois un président américain, a serré la main de Barack Obama au deuxième jour du sommet du G8, à L'Aquila en Italie.

Le salut entre les deux hommes a été photographié peu avant le dîner des chefs d'Etat et de gouvernement jeudi, lors duquel Obama et Kadhafi n'étaient séparés que par le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi.

Les relations entre Washington et Tripoli se sont détendues ces dernières années, après une longue période de gel en raison du soutien apporté par la Libye à des organisations considérées aux Etats-Unis comme terroristes. Les liens restent toutefois marqués par une méfiance réciproque.

Le dirigeant libyen, qui participe au G8 en tant que président de l'Union africaine, avait reçu l'ancienne secrétaire d'Etat Condoleezza Rice à Tripoli l'an dernier et avait parlé au prédécesseur d'Obama, George W. Bush, au téléphone.

Deepa Babington, version française Gregory Schwartz

jeudi, 09 juillet 2009

Budget de l'Elysée : le 'peut mieux faire' de la Cour des comptes

Jeudi 16 juillet, deux jours après la traditionnelle garden party du 14 juillet, la Cour des comptes devrait remettre au président de la République son rapport sur les frais de fonctionnement de l'Elysée, évalués à quelque 113 millions en 2008. Lire la suite l'article

Sa copie est très attendue. D'abord parce que c'est la première fois, sous la République, qu'un contrôle de ce type est exercé. Il le sera désormais chaque année. Ensuite parce que le budget de l'Elysée a la réputation d'être particulièrement opaque, une partie de ses dépenses étant prises en charge par d'autres administrations (intérieur, affaires étrangères, etc.) ; enfin parce que le député socialiste René Dosière a récemment créé la polémique en affirmant que les frais de fonctionnement de l'Elysée avaient augmenté de 21,7 % en 2008.

Augmentation contestée par Christian Frémont, directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, qui affirme que les comparaisons avec les années précédentes sont impossibles 'parce qu'avant, il n'y avait pas de véritable budget de l'Elysée'.

Le rapport de la Cour devrait saluer le souci de transparence affiché par l'Elysée : depuis l'automne 2008, trois de ses conseillers ont épluché les comptes sans rencontrer de réticences. Il devrait aussi souligner les efforts réalisés pour normaliser les comptes et traquer la gabegie : ainsi, la pratique des appels d'offres, qui était inexistante, a été introduite, les effectifs ont été réduits, certaines dépenses ont été facturées aux collaborateurs, la gestion du domaine présidentiel a été rationalisée. Pour autant, de nombreuses zones d'ombre demeurent en raison même de la nature des dépenses présidentielles. Exemple : l'achat d'un costume relève-t-il des dépenses privées ou des frais de représentation ? Comment comptabiliser les dépenses qui relèvent du secret d'Etat ? Selon la Cour des comptes, il existe néanmoins d'importantes marges d'amélioration qui devraient être suggérées au chef de l'Etat.

Autre indication intéressante: même s'il s'est fortement augmenté à son arrivée à l'Elysée (+120 %, soit une rémunération mensuelle nette de l'ordre de 19 000 euros), M. Sarkozy n'est pas le fonctionnaire le mieux payé du pays. Certains trésoriers payeurs généraux touchent des rémunérations plus importantes que lui.

mercredi, 08 juillet 2009

Leterme revient pour ne pas être premier

Yves Leterme devrait devenir ministre des Affaires étrangères. pict_184491.jpg

Cette fois, c’est officiel. C’est-à-dire que l’information a été confirmée par son porte-parole. C’est bien Karel De Gucht qui deviendra le prochain commissaire européen désigné par la Belgique.

Le suspense avait officieusement pris fin il y a quelques jours. Karel De Gucht ne faisait plus mystère, auprès de ses collègues, de son intention de remplacer Louis Michel au sein de la Commission européenne. Car Louis Michel a rédigé et envoyé, lundi, sa lettre de démission à Manuel Barroso, pour lui signaler qu’il quittait ses fonctions pour prêter serment le 14 juillet au Parlement européen, là où il a été brillamment élu le 7 juin dernier.

Il se disait, depuis quelques mois, que Karel De Gucht n’était plus très tenté par la Commission européenne, que le rôle de numéro 1 de fait au sein du VLD lui plaisait et qu’il avait envie de rester en poste aux Affaires étrangères lorsqu’en juillet 2010, la Belgique exercera la présidence de l’Union européenne. De plus, Karel De Gucht semblait faire la fine bouche et certains affirmaient qu’il ne serait commissaire européen qu’à la condition d’avoir des compétences dignes de son ego, c’est-à-dire énormes.

Michael Jackson : « Le meilleur papa »

Ce fut un moment fort en émotion : près de 11 000 personnes s'étaient rendus hier soir heure française au Staples Center de Los Angeles pour rendre un dernier hommage à Michael Jackson, disparu le 25 juin dernier.

1501647993-michael-jackson-le-meilleur-papa.jpgMoments forts de la cérémonie : le discours de Brooke Shield, amie d'enfance du chanteur, les prestations d'un Usher et d'un Steevie Wonder bouleversés, et les larmes de sa fille Paris. Entourée de la fratrie Jackson, la fillette de 11 ans a clos la soirée avec quelques mots, pour dire que Jacko fut « le meilleur papa du monde qu'on puisse imaginer » et « qu'elle l'aimait tant » avant de fondre en larme et de se réfugier dans les bras de Janet Jackson, sa tante.

Dernier instant d'une soirée hommage au cours de laquelle la dépuille du chanteur a finalement été exposée dans un cercueil en or 24 carats

mardi, 07 juillet 2009

Le président Barack Obama parle de l'Afrique

Part1

Mariah Carey à l'affiche de l'hommage public à Michael Jackson

Mariah Carey, Stevie Wonder, Lionel Richie et Usher participeront à l'hommage public qui sera rendu ce mardi à Michael Jackson à Los Angeles a annoncé lundi soir un porte-parole de la famille du chanteur disparu.

Berry Gordy, fondateur de la Motown, qui a produit les premiers disques des Jackson Five, le groupe formé par Michael Jackson et de ses frères, sera également présent.

Cet hommage public, qui a déclenché l'hystérie sur internet où les billets étaient distribués, se tiendra au Staples Center, la salle de Los Angeles où joue l'équipe de basket des Lakers. La cérémonie sera également retransmise sur écran géant dans une autre salle de la ville.

Parmi les invités se trouvent également Al Sharpton, figure du mouvement des droits civiques et Magic Johnson et Kobe Bryant, légendes du basket américain.

Le communiqué de la famille Jackson ne précise pas les détails de la cérémonie, qui devrait durer deux heures. On ignore ainsi si Mariah Carey ou Stevie Wonder chanteront.

L'ex-épouse de Jackson, Debbie Rowe, a fait savoir par ses avocats qu'elle ne serait pas au Staples Center. "Sa participation causerait une distraction non nécessaire", ont dit ses représentants légaux alors que Debbie Rowe n'a pas encore décidé si elle réclamerait ou non la garde des trois enfants Jackson.

L'actrice Elizabeth Taylor, qui était l'une des plus proches amies du chanteur, ne fera pas non plus le déplacement. Sur le site de microblogging

Twitter, elle explique lundi qu'elle ne veut pas être mêlée à ce "déferlement public" ("public whoopla"). "Je ne pense pas que Michael aurait voulu que je partage ma peine avec des millions d'autres."

Quelque 1,6 million d'internautes se sont inscrits pour tenter d'obtenir un des 8.750 billets gratuits donnant droit à deux entrées à la cérémonie.

EXÉCUTEURS TESTAMENTAIRES

Michael Jackson est mort le 25 juin d'un arrêt cardiaque à l'âge de cinquante ans. Il devrait être inhumé mardi matin lors d'une cérémonie privée à Los Angeles.

Sur le front juridique, un juge de Los Angeles a confié lundi l'administration temporaire de ses biens à l'avocat John Branca et au producteur John McClain, désignés comme exécuteurs testamentaires par le chanteur en 2002 dans son testament.

La semaine dernière, le juge Mitchell Beckloff avait attribué l'administration provisoire des biens du chanteur à sa mère, Katherine Jackson, avant qu'on ne découvre l'existence du testament. Une nouvelle audience a été fixée au 3 août prochain.

Une procédure parallèle concerne la question de la garde des trois enfants reconnus par le chanteur, Prince Michael Jackson Jr., 12 ans, Paris Michael Katherine Jackson, 11 ans, et Prince Michael Joseph Jackson, II, 7 ans.

Katherine Jackson en a obtenu la garde temporaire. La prochaine audience aura lieu le 13 juillet.

Version française Philippe Bas-Rabérin et Henri-Pierre André

lundi, 06 juillet 2009

Comptes piratés de Sarkozy, "un traitement particulier du dossier"?

L'été dernier, 8 hommes et femmes, de 23 à 40 ans, pirataient des coordonnées bancaires sur Internet. Une escroquerie "classique", selon Le Figaro.

Mais savaient-ils que, dans le lot des 39 personnes spoliées, se trouvait le président de la République et deux de ses proches?

Depuis ce lundi matin, les huit escrocs sont jugés, devant la 15ème chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, pour "escroquerie" dans le cadre d'un trafic de téléphones portables, selon Le Figaro. Jugés jusqu'à mardi soir, ils risquent 10 ans de prison et un million d'euros d'amende.

C'est quoi l'histoire?

L'histoire commence lorsque Nicolas Sarkozy se rend compte que l'opérateur SFR a prélevé de petites sommes sur son compte, pour un total de 176 euros. Il porte plainte.

Son père, Paul Sarkozy Nagy-Bosca, et la première épouse du président,  Marie-Dominique Culioli, sont aussi concernés.

Discrètement, le procureur de la République de Nanterre saisit la brigade criminelle, ainsi que la brigade financière. Très vite, l'enquête permet de retrouver les auteurs pérsumés de la fraude, dont celui par qui tout a commencé: Ama M'Bodji, un Sénégalais d'une trentaine d'années.

Employé d'un sous-traitant de Canal +, il avait accès aux donnés des abonnements de la chaînes cryptée. Des informations personnelles revendues à un couple de Mantes-la-Jolie et utilisées pour trafiquer des abonnements de téléphones portables, selon RTL. Il ne s'agit pas d'un "réseau de dangereux hackers surdoués en informatique", mais plutôt "d'escrocs minables tombés par hasard sur les comptes du chef de l'Etat", précise la radio.

Ce dossier aurait-il bénéficié d'un "traitement particulier"? C'est en tout cas ce qu'affirme l'un des avocats de la défense, maître Pierre Degoul, précise Le Figaro. Il dénonce "le traitement très particulier" de ce dossier "en raison de l'identité d'une partie civile": Nicolas Sarkozy.

Et précise, "Si demain une personne lambda est victime de ce type d'affaire, au commissariat on lui proposera au mieux de déposer une main courante".

Selon RTL, il ne s'agit pas d'un "réseau de dangereux hackers surdoués en informatique", mais plutôt "des escrocs minables tombés par hasard sur les comptes du chef de l'Etat".

Abdou Diouf pour une action d’envergure apte à ’’ détruire la souffrance ’’ des peuples

abdou_diouf_t.jpgParis, 5 juil (APS) – Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf a fait part dimanche à Paris de sa forte conviction que dans le cadre d’une action d’envergure concertée il est possible de ‘’détruire la souffrance’’ des peuples du monde et de leur permettre d’accéder à une meilleure démocratie.

’’Je ne suis pas de ceux qui croit qu’on peut supprimer la souffrance dans ce monde, mais de ceux qui pense qu’on peut détruire la souffrance’’ en vue d’en finir une bonne fois pour toute, a notamment dit l’ancien président sénégalais dans une intervention lors de l’ouverture de la 35-ème Session de l’assemblée parlementaire francophone (APF).

Soulignant à ce sujet sa totale adhésion à la thèse de Victor Hugo selon laquelle le devoir n’est accompli que lorsqu’on a essayé toutes les possibilités, Abdou Diouf a souligné la nécessité de ne pas baisser les bras face aux défis qui se dressent devant la quête d’un mieux-être pour l’humanité.

’’Ce ne sont pas les moyens qui manquent, mais la volonté’’, a-t-il ajouté à ce propos avant d’inviter les institutions de l’OIF comme l’APF de s’associer à son combat. Du reste, a-t-il relevé, cette dernière a bien assumé jusqu’ici son rôle de mobilisation et de sensibilisation en faveur des politiques allant dans le sens de la démocratisation des régimes de l’espace francophone.

Ainsi, selon Abdou Diouf, il s’agit pour l’assemblée parlementaire francophone de continuer à se poser en ’’réseau irremplaçable’’ en amplifiant auprès des jeunes et des femmes son rôle de sensibilisation et d’aiguillon des politiques démocratiques.

’’On ne peut pas d’un côté encenser la démocratie et de l’autre se montrer indifférent face à la violation des droits de l’homme, a notamment martelé Abdou Diouf pour la Francophonie est un espace privilégié de promotion des valeurs républicaines, de solidarité, de partage et de concertation.

Ces dispositions doivent être portées à l’intention des partenaires en faisant preuve d’un dynamisme ‘’sans hégémonisme et sans arrogance’’, a indiqué Abdou Diouf.

D’une durée de deux jours, la 35-ème Session de l’APF enregistre la participation de plus de 200 parlementaires dont ceux du Sénégal conduits par le président de l’assemblée nationale, Mamadou Seck. Il est à la tête d’une délégation d’une quinzaine de députés et de sénateurs dont Doudou Wade le président du groupe libéral et démocratique.

Les travaux portent sur ’’Crise financière, lutte contre la pauvreté et le développement’’, un thème général qui a été introduit dimanche après-midi par trois allocutions dont celle du président de l’assemblée nationale du Sénégal, pays qui abritera l’année prochaine les travaux de la 36-ème Session de l’APF.



CTN

Le ’’ remarquable travail ’’ de Abdoulaye Wade salué

 

 

 

Paris, 5 juil (APS) – Le Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Abdou Diouf, a rendu un vibrant hommage au président Abdoulaye Wade pour son succès obtenu dans la résolution de la crise politique mauritanienne, une démarche qui, a-t-il relevé, est le fruit d’’’un travail remarquable’’.
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Selon Abdou Diouf qui faisait dimanche à l’assemblée nationale française le bilan de quelques interventions de l’OIF devant la 35-ème Session de l’APF réunie depuis dimanche à Paris, non seulement le rôle joué par Abdoulaye Wade dans la crise mauritanienne doit être salué, mais appuyé.

 

Ainsi, l’ancien président sénégalais, tout en rendant hommage à l’esprit de compromis des protagonistes —notamment à au président déchu Sidi Ould Abdallahi de renoncer à son mandat—a annoncé qu’une équipe de l’OIF sera dépêchée à Nouakchott en vue de suivre à titre d’observateur le processus menant à l’élection présidentielle du 18 juillet.

Autant Abdou Diouf s’est félicité du dénouement de la crise mauritanienne, autant il s’est montré ému face à ‘’la dégradation’’ de la situation politique en République de Guinée marquée par ‘’une violation’’ continue des droits de l’homme.

Pourtant des efforts ont été menés par la Francophonie de concert avec communauté internationale, a relevé Abdou Diouf, avant d’indiquer que les promesses faites au tout début de leur évènements par la junte au pouvoir n’ont pas été tenues.

‘’J’éprouve la plus grande inquiétude sur les menaces de relâchement du processus démocratique dans ce pays’’, a lancé le Secrétaire général de la Francophonie, soulignant toutefois qu’il n’est pas question pour la communauté internationale comme pour la Francophonie de se ‘’relâcher’’ au sujet de l’assistance à apporter au peuple guinéen pour qu’il choisisse librement ses guides.

La même vigilance est de mise à Madagascar où l’OIF a nommé son représentant en la personne de l’ancien secrétaire général de l’OUA Edem Kodjo, a fait remarquer Abdou Diouf non sans se désoler de l’interruption du processus de règlement politique enclenché par le groupe de contact.

D’autres points non moins chauds mais toujours à surveiller existent sur le continent africain, a relevé M. Diouf, faisant notamment référence aux Comores, au Bénin, à la Cote d’Ivoire, au Congo, au Tchad et au Togo. D’une durée de deux jours, la 35-ème Session de l’APF enregistre la participation de plus de 200 parlementaires dont ceux du Sénégal conduits par le président de l’assemblée nationale, Mamadou Seck.

Il est à la tête d’une délégation d’une quinzaine de députés et de sénateurs dont Doudou Wade le président du groupe libéral et démocratique.

Les travaux portent sur ’’Crise financière, lutte contre la pauvreté et le développement’’, un thème général qui a été introduit dimanche après-midi par trois allocutions dont celle du président de l’assemblée nationale du Sénégal, pays qui abritera l’année prochaine les travaux de la 36-ème Session de l’APF.

  Auteur: Cheikh Tidiane Ndiaye     

Federer devient le meilleur joueur de tennis de l'histoire

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Espagne:Un homme soupçonné d'avoir tué son patron pour ne pas être licencié

La police a arrêté un individu qu'elle suspecte d'avoir engagé des hommes de main afin de tuer son patron pour ne pas être licencié.

Craignant de perdre son emploi, le chef des services audiovisuels du centre Barcelona International Convention aurait décidé d'engager des hommes de main colombiens pour éliminer son patron. En effet, dans le cadre d'un projet de restructuration, ce dernier avait prévu de le licencier.Le chef des services audiovisuels aurait donc contacté, avec l'aide de sa soeur, six Colombiens qui ont planifié et exécuté le contrat pour meurtre le 9 février dernier. La police a arrêté le commanditaire, sa soeur et les six Colombiens qui ont orchestré le meurtre. L'Espagne est l'un des pays les plus touchés par le chômage parmi les pays développés. Un autre cas de violence volontaire a été signalé : un constructeur surendetté aurait enlevé le gérant de sa banque sous la menace d'une arme, puis l'aurait menacé de lui tirer dessus s'il n'épongeait pas ses dettes.

France:Daniel Duquenne agressé

danie13.jpgÀ peine élu hier, le futur maire d’Hénin-Beaumont, a été agressé par plusieurs individus qui l’ont aspergé de gaz lacrymogène.

C’est au moment où Daniel Duquenne sortait de la salle des fêtes, après s’être adressé aux Héninois, après la proclamation des résultats officiels, que le futur maire de la ville a été agressé.

Une agression qui a provoqué un mouvement de panique parmi la foule qui l’attendait, précise 20Minutes.

Les agresseurs de l’élu ont pris la fuite, sans être formellement identifiés.

Daniel Duquenne, divers gauche, a été élu, hier, face au candidat du Front National, Steeve Briois.

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a jugé "totalement inadmissible qu'un élu ait été lâchement agressé, au mépris des valeurs de notre République".

Par ailleurs, durant la soirée, des policiers ont été déployés devant le siège du FN pour prévenir un affrontement entre le service d'ordre du parti et des jeunes rassemblés une centaine de mètres plus loin, précise le Nouvel Observateur.

dimanche, 05 juillet 2009

Le "groupe de tête" de l'Olivier s'est penché sur la gouvernance

Ce qu'on appelle le "groupe de tête" des négociateurs de l'Olivier s'est réuni samedi sur le thème de la gouvernance. "On est à la moitié du chemin", disait-on chez Ecolo après la réunion.pict_184122.jpg

Les représentants des trois partis qui négocient la formation des gouvernements wallon, bruxellois et de la Communauté française se sont penchés samedi sur un des sujets les plus délicats de cette négociation, à savoir la gouvernance.

Le "groupe de tête" comprend les présidents des trois partis qui négocient des Oliviers en Wallonie, à Bruxelles et en Communauté française. Pour la réunion de samedi, le président du PS, Elio Di Rupo, était accompagné de Rudy Demotte, Jean-Claude Marcourt et Philippe Moureaux; le président d'Ecolo, Jean-Michel Javaux, était entouré de Christos Doulkeridis, Marcel Cheron et Bernard Westphael et la présidente du cdH, Joëlle Milquet, pouvait compter sur la présence de Maxime Prévot, Benoît Cerexhe et Benoît Lutgen. Avec les chefs de cabinet respectifs des trois présidents, ils se sont retrouvés pour traiter de ce chapitre particulièrement délicat.

Trois sujets précis étaient à l'ordre du jour: la cumul entre une fonction de parlementaire et celle de bourgmestre, les conflits d'intérêt et le problème des rémunérations pour certaines fonctions dans les assemblées parlementaires, comme par exemple la rémunération supplémentaire que perçoivent les membres du Bureau des assemblées.

On qualifiait samedi, en début de soirée, la discussion de constructive. Chez Ecolo, on disait que la moitié du chemin avait été parcourue. Il n'y a cependant encore d'accord sur rien de précis. Tous les points devront être repris plus tard.

Les négociateurs wallons se retrouveront lundi à 11h00 au parlement de la Communauté française pour reprendre les discussions sur des thématiques wallonnes.

Le corps de Michael Jackson réclamé dans un village de Côte d'Ivoire

Afghanistan: deux soldats de l'OTAN tués, 16 démineurs de l'ONU enlevés

L'explosion d'une bombe dans le sud de l'Afghanistan a coûté la vie à deux soldats de l'OTAN, tandis que 16 démineurs travaillant pour les Nations unies dans l'est du pays ont été enlevés, ont annoncé dimanche des responsables des deux organisations.

L'OTAN n'a précisé ni l'identité des militaires tués ni le lieu de l'attentat, qui survient alors que plusieurs milliers de Marines mènent une offensive anti-talibans d'une ampleur sans précédent dans la province d'Helmand, également dans le sud de l'Afghanistan.

Les talibans utilisent fréquemment des bombes routières pour combattre les forces afghanes et étrangères.

Des inconnus armés ont parallèlement enlevé 16 démineurs afghans employés par l'ONU, qui voyageaient samedi entre les provinces de Paktia et de Khost, selon le chef de la police de Paktia, Azizullah Wardak, qui a regretté que l'équipe n'ait pas informé les forces de l'ordre de son déplacement dans cette région à risque.

L'Afghanistan est un des pays les plus minés au monde et les violences liées à la montée en puissance de l'insurrection talibane a retardé les travaux de déminage. En conséquence, on estime à environ 50 le nombre de personnes tuées ou estropiées chaque mois par des mines antipersonnels en Afghanistan. AP

Le G8 patine, il est temps de réinventer le monde

Et si on arrêtait tout ? Si on remettait à plat la manière dont sont prises les décisions sur cette planète ? Si on profitait de la crise, de l'arrivée d'Obama, de l'absence de superpuissance absolue, pour recréer, comme après la Seconde Guerre mondiale, une achitecture internationale plus adaptée au monde actuel ?

Ce thème pourrait être celui du sommet du G8, ce vestige d'un temps dépassé qui se tient à partir de mercredi en Italie.

Le sommet du G8 est devenu une source d'embarras. Pas seulement parce que l'hôte en est Silvio Berlusconi, devenu un clown sur la scène international avec ses photos de vacances cochonnes étalées dans la presse et devant se défendre d'avoir jamais payé pour inviter des call girls chez lui

Berlusconi reçoit ses homologues à L'Aqula, commune frappée par le séisme

Berlusconi a invité ses collègues dans la commune de L'Aquila, frappée par le séisme en avril, pour insuffler une touche dramatique à ce sommet. Mais il ne fera que susciter des clichés journalistiques faciles sur le séisme de l'économie mondiale, ou sur les ruines du capitalisme financier

Le G8 embarrasse surtout par sa composition. Ce petit club de gens riches imaginé par Valéry Giscard d'Estaing en 1975, au coin du feu à Rambouillet, est d'abord devenu une structure démente avec ses milliers de participants, ses milliers de journalistes pour le couvrir, ses milliers de manifestants pour s'y opposer, et ses milliers de soldats et policiers pour le protéger, qui se retrouvent rituellement chaque année au début de l'été dans un pays différent.

Une énorme machine qui tourne désormais à vide.

En 1975, les six pays (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France et Italie) autour de la table représentaient effet le monde industrialisé qui dominait l'économie mondiale, rapidement rejoints par le Canada.

Ce n'est évidemment plus le cas depuis longtemps, avec l'essor des économies émergentes (Chine, Inde, Brésil), et les puissances financières accumulées ailleurs que dans les pays du G8, comme les pays pétroliers du Golfe, ou même la Norvège, elle aussi grâce au pétrole, et dont le fonds souverain est l'un des « grands » de ce monde.

Le G8 représente aujourd'hui à peine plus de la moitié de l'économie ...

Football: décès de Robert Louis-Dreyfus, actionnaire de l'OM

Robert Louis-Dreyfus, qui était malade depuis plusieurs années, avait pris le contrôle de l'Olympique de Marseille en 1996 et avait investi dans le club plus de 200 millions d'euros.

L'homme d'affaires avait été admis à l'hôpital à Zurich pour combattre sa leucémie.

Ancien président de Neuf Télécom, "RLD", comme on le surnommait, a également été patron de l'entreprise de vêtements de sport Adidas.

"L'OM lui doit beaucoup. Son engagement à un poste difficile a toujours été sans faille et a permis au club de figurer parmi les plus grands du monde", a réagi le maire UMP de Marseille, Jean-Claude Gaudin, dans un communiqué.

"La ville de Marseille lui est reconnaissante pour l'investissement et l'implication personnels, qu'il n'a pas hésité à manifester à de nombreuses reprises, dans des moments particulièrement sensibles", a-t-il ajouté.

Jean-Claude Gaudin a souhaité à l'OM de trouver un "successeur à la mesure de cette personnalité exemplaire".

"C'est une grande tristesse parce que c'est vraiment un grand entrepreneur qui disparaît aujourd'hui mais aussi un homme formidable", a réagi sur France Info le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas.

Louis-Dreyfus, a-t-il ajouté, faisait "quelque chose avec Marseille qui n'a peut-être pas été reconnu à sa juste valeur".

"Lui fait partie de ces gens qui savaient investir dans un certain nombre de domaines, réussir, repartir (...) et puis il avait cet amour pour le football, pour l'OM", a poursuivi le président de l'OL.

Jean-Louis Triaud, président des Girondins de Bordeaux, champion de France la saison dernière devant Marseille, a salué lui un homme de passion. "C'était un homme charmant qui vivait son aventure avec Marseille (...) avec beaucoup de passion", a-t-il dit sur France Info. "Il s'était vraiment investi à fond dans ce club."

"Parfois on a pu penser que les supporters (marseillais) avaient été un peu ingrats", a-t-il poursuivi. "Mais si aujourd'hui Marseille en est là, c'est grâce à lui."

PAS DE TITRE MAJEUR

Robert Louis-Dreyfus, homme d'affaires suisse et actionnaire principal de l'Olympique de Marseille (OM), est mort d'une leucémie à l'âge de 63 ans, a-t-on appris tard samedi soir.

Sous sa houlette, l'OM n'a pas remporté de titre majeur, échouant à deux reprises en finale de la Coupe de l'UEFA, en 1999 et 2004. La saison dernière, le club a fini dauphin de Bordeaux en Ligue 1.

"RLD" avait par ailleurs été condamné en octobre 2007 dans l'affaire des comptes de l'OM à dix mois de prison avec sursis et 200.000 euros d'amende pour des transferts suspects entre 1997 et 1999.

Publiquement, il intervenait peu dans la marche du club marseillais. Mais sa décision, le mois dernier, de se séparer de son président, Pape Diouf, remplacé par Jean-Claude Dassier, avait été très critiquée par les supporters et par les responsables politiques locaux.

Une interview qu'il avait accordée en janvier au quotidien L'Equipe avait également été avancée comme l'une des raisons du départ de l'entraîneur belge Eric Gerets, considéré comme un des principaux artisans du renouveau de l'OM.

Dans cette interview, l'actionnaire principal du club avait critiqué le travail de l'équipe dirigeante et disait attendre la fin du championnat pour prolonger le contrat de l'entraîneur. Gerets y avait vu "un manque de reconnaissance, de confiance surtout".

En 2007, Robert Louis-Dreyfus était devenu le principal actionnaire et dirigeant du Groupe Louis Dreyfus, société de négoce international de matières agricoles et énergétiques fondée par la famille Louis-Dreyfus en 1851.

Le groupe intervient également dans l'armement maritime, le développement et l'exploitation d'infrastructures. Il s'est notamment développé dans le secteur des télécommunications en tant qu'actionnaire de référence du groupe Neuf Cegetel, ainsi que dans l'immobilier.

Henri-Pierre André, Jean-Paul Couret et Elizabeth Pineau, avec Jean-François Rosnoblet à Marseille