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vendredi, 11 septembre 2009

Clearstream : Villepin dénonce "l'esprit tordu" de Sarkozy

A quelques jours du procès Clearstream, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a le sentiment d'être victime d'une chasse à l'homme politique, visant à le « condamner avant le procès ». Avec, dans le rôle du chasseur, Nicolas Sarkozy.

Villepin était vendredi matin l'invité de Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1. Là, il a dénoncé tout de go les « obsessions » du président de la République, qui semble avoir fait de l'affaire (l'apparition de son nom sur un faux fichier de Clearstream, censé présenter une liste de personnalités corrompues) une question d'honneur.

Dominique de Villepin, qui est soupçonné d'avoir provoqué la « fuite » de cette liste, nie toute implication. Mais plusieurs témoignages attestent qu'il aurait reçu l'un des personnages centraux du scandale, Jean-Louis Gergorin, et à plusieurs reprises.

« Le Brésil, je connais bien, il y a des jolies filles, des cocotiers »

Pour ce défendre, Dominique de Villepin dénonce « l'esprit tordu » de son ex-rival politique :

« J'ai été sidéré d'entendre que le président de la République, qui se rend en voyage au Brésil, vous savez le Brésil, je connais bien, c'est un beau pays, vous connaissez aussi, il y a des jolies filles, il y a des cocotiers, on arrive, on vous sert des caipirinhas

Eh bien, le président de la République, lui, qu'est-ce qu'il fait, il parle de Villepin et de Clearstream , écoutez, avouez, il faut peut-être voir l'esprit un peu tordu pour être obsédé à ce point par ce dossier ! Qu'il fasse confiance à la justice et toute la lumlière apparaîtra. »

« Que les prévenus s'expliquent et que les juges décident »

En marge de sa visite au Brésil, au début du mois, Sarkozy avait déclaré :

« Il est grand temps que toutes ces combines sous la Ve République, une bonne fois pour toutes, on en soit débarrassé. Qui que ce soit qui les fasse.

Les officines, les combines, il y en a eu beaucoup trop, et j'ai eu l'occasion de le montrer. Et plus personne ne sera victime de ça. Maintenant, que les prévenus s'expliquent et que les juges décident. »

Dominique de Villepin, qui dénonce une « instrumentalisation politique du dossier », a assuré que personne n'avait jamais mis en cause Sarkozy :

« Il faut éviter en politique la victimisation : jamais personne n'a mis en cause publiquement Nicolas Sarkozy dans cette affaire. »

Ce qui a donné ...

Football: Maradona sur un siège éjectable après la nouvelle défaite de l'Argentine

Cette défaite laisse envisager une absence de l'Argentine de la Coupe du monde pour la première fois depuis 1970.

"Ce Maradona a dramatiquement démontré qu'il n'est pas né pour entraîner, que sa glorieuse image a impressionné de prime abord, mais pas davantage", écrit le Diario Popular dans son édition de jeudi.

Le quotidien de sports "Ole" a titré: "Nous n'allons nulle part", barrant une photo de Maradona.

La Fédération argentine de football n'a jamais limogé un sélectionneur, mais Maradona est sur un siège éjectable. Il pourrait soit démissionner, soit accepter des changements dans sa façon de diriger à l'occasion des deux derniers matches de qualification.

L'Argentine est désormais cinquième de la poule de 10 équipes de la zone sud-américaine des éliminatoires du Mondial 2010 en Afrique du Sud. Les quatre premiers du groupe seront directement qualifiés pour la Coupe du monde.

Une cinquième place pourrait cependant permettre aux Argentins doubles champions du monde d'aller en Afrique du Sud, mais il leur faudrait remporter un barrage aller-retour face au quatrième de la zone CONCACAF.

Malmenée par un Paraguay très inspiré en attaque, l'Argentine a concédé sa deuxième défaite en quatre jours, après un premier revers 3-1 face au Brésil.

Maradona a fait savoir qu'il se battrait "jusqu'à la dernière goutte de sang".

"Depuis que j'ai 15 ans, je me bats avec vous (les journalistes), avec vos critiques", a dit Maradona, considéré comme l'un des meilleurs joueurs de tous les temps. "Maintenant, j'ai 48 ans et je continue à me battre. Et il se pourrait que je sois confronté aussi à des critiques de certains joueurs, mais elles auront lieu derrière des portes closes".

"L'équipe nationale doit être reconstruite", écrit "Ole". "Maradona ne peut être ce Maradona. Il ne parle pas sur le terrain".

Le journal "La Nacion" laisse peu de chance à Maradona de rester en poste.

"L'ère Maradona s'érode à vitesse grand V", écrit le journal. "Maradona est dans l'oeil du cyclone et il est difficile d'imaginer qu'il en sortira sain et sauf". AP

Arsène Wenger, le manager d'Arsenal, souhaite que la FIFA revienne sur sa volonté d'interdire les transferts de jeunes joueurs de moins de 18 ans.

Plutôt que d'effectuer des transferts de grands joueurs à coups de millions d'euros, Wenger entend favoriser l'émergence des jeunes talents du monde entier.

Vendredi, cela fera six ans que son actuel capitaine Cesc Fabregas a quitté la pépinière du FC Barcelone à 16 ans pour rejoindre le club londonien de Premier League.

Sepp Blatter, le président de la FIFA, a indiqué vouloir stopper un système qualifié d'"esclavage d'enfants".

"Si ces joueurs ne peuvent aller vers les meilleurs clubs, ils ne progresseront pas", indique Wenger. "Je suis contre un système qui empêcherait les joueurs d'atteindre le haut niveau. Si vous avez un enfant bon musicien, quelle est votre première réaction ? C'est de le mettre dans une bonne école de musique, pas dans une école médiocre, alors pourquoi cela ne pourrait-il pas se produire en football ?"

Le sujet est devenu sensible avec l'interdiction faite à Chelsea par la FIFA de recruter jusqu'en 2011 pour avoir fait signer un jeune joueur de Lens âgé de 16 ans. Chelsea a fait appel.

"Si un joueur vient à Chelsea, Arsenal, Manchester United, c'est propre et il recevra une bonne éducation. C'est pourquoi j'ai un avis tranché sur le sujet", a déclaré Wenger. "Nous devons respecter les règles. Des gens pensent que nous prenons 30 joueurs chaque année pour les former, ce n'est pas cela.

"Quand nous en prenons un ou deux, nous leur donnons une éducation de premier ordre et nous nous occupons d'eux socialement". AP

L'Inde, en tête des pays pour le travail infantile

L'Inde est le pays où le plus grand nombre de produits sont fabriqués sous la contrainte ou par des enfants, selon une étude du ministère américain du Travail publiée jeudi.inde.jpg

Le travail forcé ou infantile dans le monde concerne le plus souvent l'industrie textile, l'exploitation des mines d'or et la collecte de cacao, selon le département au Travail, qui a mené cette enquête à la demande du Congrès sur 122 produits et dans 58 pays.

Le travail infantile est défini par les lois internationales comme effectué par des personnes de moins de 15 ans ou de moins de 18 ans pour certaines tâches.

En Inde, il concerne bien souvent la fabrique de ballons de football et de vêtements. En Birmanie, le travail forcé est fréquent dans les collectes du riz, de la canne à sucre et du caoutchouc.

Selon le rapport, les quatre autre pays principalement concernés par le travail infantile ou forcé sont le Brésil, le Bangladesh, la Chine et les Philippines.

Selon l'Organisation internationale du travail, 69% du travail infantile dans le monde est pratiqué dans l'agriculture, rapporte l'étude.

"Dans notre pays, nous pensons que c'est une question du 19e siècle mais c'est une question du 21e siècle", estime Sandra Polaski, en charge des Affaires internationales au département au Travail.

Les règles concernant le travail infantile varient selon les pays. La convention internationale ratifiée par 154 pays requiert qu'un âge minimum soit fixé dans le droit du travail.

Marcy Nicholson, version française Clément Guillou

13:33 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inde |  del.icio.us |  Facebook | | |

Berlusconi affaibli par d'autres accusations sur sa vie privée

Vilipendé par la gauche, et désormais critiqué par certains de ses alliés, Silvio Berlusconi se retrouve affaibli par de nouvelles révélations, mercredi, sur sa vie privée.

Selon Corriere della Sera et La Stampa, deux quotidiens respectés en Italie, trente femmes, dont certaines rétribuées pour leurs services sexuels, ont participé à pas moins de 18 soirées organisées dans des résidences du président du Conseil.

La multiplication de ces informations et le débat public qu'elles provoquent ont placé le chef du gouvernement sur la défensive et incité une partie de la droite à évoquer ouvertement la fin de 15 ans de domination par Silvio Berlusconi de la vie politique italienne.

On se refuse dans l'entourage du président du Conseil à commenter ces nouvelles informations, qui semblent indiquer que Silvio Berlusconi, qui est âgé de 72 ans, satisferait à grande échelle son penchant pour les jeunes femmes.

Corriere et La Stampa font état de déclarations faites lors d'un procès à Bari sur les activités de l'homme d'affaires Gianpaolo Tarantini.

Selon les journaux, des femmes ont reçu une indemnité pour participer à ces soirées et 1 000 euros en plus pour prestations sexuelles. Les deux quotidiens citent les noms de plusieurs personnalités en vue parmi les invités et de deux vedettes de la télé-réalité parmi les femmes présentes.

« Je les ai présentées comme des amies, sans dire que je les rétribuais quelquefois », a déclaré Gianpaolo Tarantini, cité par la presse.

PROMESSES NON TENUES

Lors de précédentes audiences du procès, il a été établi qu'une prostituée, Patrizia D'Addario, a été payée par Tarantini pour coucher avec Silvio Berlusconi.

Patrizia D'Addario a enregistré sur son téléphone portable des conversations explicites à ce sujet et les a rendues publiques après plusieurs promesses non tenues, dont celle d'un siège au Parlement européen.

Silvio Berlusconi poursuit en diffamation des journaux en Italie et en Europe pour leur couverture des scandales et la publication de photos de certains de ses invités se promenant nus dans ses propriétés.

Au premier rang de ses cibles figure le quotidien de centre gauche La Repubblica mais pas a priori, La Stampa et Corriere delle Sera.

Les scandales à répétition ont nui à la popularité de Silvio Berlusconi auprès des catholiques pratiquants, perturbés notamment par les déclarations de l'ancienne épouse du chef du gouvernement, qui a obtenu le divorce en dénonçant le goût de son ex-mari pour les jeunes filles mineures.

Parmi les 40 % d'Italiens qui assistent à la messe au moins deux ou trois fois par mois, la cote de popularité de Silvio Berlusconi est passée de 55 % en avril – avant la divulgation des scandales – à 50 %, selon une enquête réalisée par l'institut ISPO pour Corriere della Sera.

Silvio Berlusconi affirme disposer du soutien de 70 % des Italiens, mais les sondages font état d'une cote de popularité d'environ 50 %, un niveau encore élevé pour un chef de gouvernement compte tenu de la crise économique.

Le débat s'est sérieusement envenimé ces dernières semaines sous l'impulsion d'un autre quotidien, Il Giornale, dirigé par le frère du président du Conseil, Paolo Berlusconi, qui a répliqué coup pour coup aux attaques visant son frère.

TENSION AVEC LE VATICAN

Dino Boffo, directeur du journal catholique italien Avvenire, qui avait critiqué le mode de vie de Silvio Berlusconi, a démissionné jeudi après avoir été victime à son tour d'une campagne de presse.

Il Giornale a traité Dino Boffo de « supermoraliste » et d'hypocrite et lui a conseillé de s'abstenir de critiquer le comportement de Silvio Berlusconi, évoquant des affaires de mœurs le concernant.

Dino Boffo, qui a démenti les allégations de Il Giornale, a remercié l'Église pour son soutien mais a précisé que sa démission était irrévocable. « L'Église a mieux à faire que de défendre avec acharnement une seule personne, même si celle-ci est injustement visée », a-t-il dit.

Les tensions entre la presse catholique et Il Giornale ont conduit à l'annulation par le Vatican d'un dîner prévu vendredi dernier entre Silvio Berlusconi et le secrétaire d'État du Saint-Siège, Tarcisio Bertone. Ce dernier et d'autres dignitaires catholiques avaient apporté leur soutien à Dino Boffo, accusant Il Giornale de calomnies à des fins politiques.

Certains alliés du Cavaliere ont commencé à exprimer publiquement leurs doutes. Ainsi, Gianfranco Fini, l'un de ses principaux soutiens, a jugé « paradoxal » que Silvio Berlusconi doive démentir tout problème au sein du gouvernement.

« Le déclin de Berlusconi a peut-être commencé [...] mais reste à savoir où et quand cela se produira et, surtout, qui en profitera », écrit l'éditorialiste de Corriere, Massimo Franco.

L'opinion publique semble sceptique sur un départ de Berlusconi. « Malheureusement, je n'y crois pas. Nous, les Italiens, notre objectif principal c'est l'argent, et ça, c'est lui qui l'incarne le mieux », analyse une Romaine, Marisa Spada.

Version française Pascal Liétout

jeudi, 10 septembre 2009

Le match des bleus

HUGO LLORIS

Désormais installé dans le fauteuil de gardien numéro 1, le Lyonnais a eu le temps de faire une belle parade sur une frappe de Gojko Kacar (5e). Un arrêt et au revoir. Ainsi en a décidé M. Rosetti en l'expulsant suite à une faute sur Zigic (9e). Très sévère... Va-t-on relancer le débat sur le gardien des Bleus ?

BAKARY SAGNA

Un abattage énorme. Esseulé dans son couloir droit après le replacement de Henry en pointe, le défenseur d'Arsenal s'est multiplié sur le terrain. Défensivement, il a parfaitement maîtrisé Jovanovic. D'ailleurs, on n'a presque pas vu le joueur du Standard de Liège. Offensivement, il a même tenté d'apporter le surnombre devant quand il en a eu la possibilité.

ERIC ABIDAL

Raymond Domenech l'a préféré à Julien Escudé, buteur contre son camp face à la Roumanie (1-1) et blessé. Le seul changement dans le onze de départ. Et le Barcelonais s'en est un peu mieux sorti. Quelques flottements en début de match qui ont notamment entraîné le penalty serbe. Mais il s'est ensuite repris. Solide dans ses duels avec les attaquants serbes, notamment Zigic. Son jeu aérien a également été un atout. Prometteur.

WILLIAM GALLAS

Comme Abidal, il a eu du mal à entrer dans le match. Le temps sans doute de s'habituer à un nouveau changement de partenaire en défense centrale. Mais lui aussi a su reprendre ensuite le dessus. Il a dû livrer un vrai combat face à Stankovic et Zigic.

PATRICE EVRA

On l'a senti moins serein que ces partenaires de la défense. Milos Krasic lui a fait passer une soirée difficile. Mais, globalement, le défenseur de Manchester United s'en est plutôt bien tiré. C'est même lui qui est à l'origine de l'action qui amène l'égalisation française en trouvant Anelka dont la frappe sera reprise par Henry.

JEREMY TOULALAN

Critiqué cette semaine pour son faible apport, Jérémy Toulalan s'est beaucoup dépensé. En infériorité numérique, il a soulagé les Bleus en réalisant un gros travail de récupération au milieu de terrain. Mais cela l'a contraint à se concentrer sur ses tâches défensives. Une perte de balle a pourtant failli coûter cher sans une déviation de Mandana sur la transversale (55e).

LASSANA DIARRA

Enorme. Le joueur du Real Madrid était partout. Infranchissable, il n'a jamais lâché les milieux de terrain serbes et a parcouru un nombre de kilomètres incalculable. Alors que Raymond Domenech a dû rapidement se passer d'un attaquant, Diarra a également su se projeter vers l'avant comme il le fait en club. Au fil des matches, il s'impose comme un élément indispensable de l'entrejeu tricolore.

YOANN GOURCUFF

Après l'expulsion de Lloris, le Bordelais n'a pas rechigné à s'atteler à des tâches défensives. Et il s'en est parfaitement acquitté, n'hésitant pas à combler les trous laissés au milieu de terrain. A contrario, il a été contraint de délaisser la construction du jeu tricolore. Remplacé par ALOU DIARRA (85e).

NICOLAS ANELKA

Un bon match de l'attaquant de Chelsea. Après l'expulsion de Lloris et la sortie de Gignac, il a été replacé dans l'axe. Il s'est alors attaché à offrir des solutions à ses partenaires. Il est ainsi à l'origine du but égalisateur d'Henry, sa frappe étant relâché par le gardien. Anelka s'est ensuite offert plusieurs belles frappes, malheureusement non cadrées (41e, 53e). Sa capacité à garder le ballon a également été précieuse.

THIERRY HENRY

Il est bien le buteur providentiel des Bleus. Au coeur d'une tempête médiatique depuis lundi, le capitaine a encore répondu présent. Comme en Irlande lors des éliminatoires du Mondial 2006, c'est lui qui sauve les siens. Suite une frappe d'Anelka mal repoussée par Stojkovic, il marque un but plein d'opportunisme, son 50e en équipe de France. Il a constamment cherché à offrir des solutions. Remplacé par FRANCK RIBERY (77e).

ANDRE-PIERRE GIGNAC

Décevant face à la Roumanie (1-1), le Toulousain n'a pas eu le temps de se racheter. Après l'expulsion de Lloris, il a fait les frais du remaniement tactique de Domenech. Dès la 12e minute, il a dû céder sa place à STEVE MANDANDA. A peine entré, le gardien de l'OM n'a rien pu faire sur le penalty transformé par Milijas. Mais il a ensuite été irréprochable, notamment sur un missile d'Ivanovic qu'il dévie sur la transversale (55e).

A.P. / Eurosport

mercredi, 09 septembre 2009

Youssou Ndour et le Positive Black Soul défient le régime libéral

Lepeuple-sn.com (Dakar)-Les incessantes coupures d’électricité ainsi que les récurrentes inondations n’ont pas laissé de marbre le chanteur Youssou Ndour et le célèbre groupe de rap sénégalais Positive Black Soul. Le roi du mbalakh a lancé ce mardi sur internet une chanson intitulée ‘’Leep mo lendem’’ ou ‘’tout est obscur’’ en français. Quant aux précurseurs du rap au Sénégal, ils expriment leur mécontentement à travers un morceau ayant pour titre ‘’Da fa doy’’, c’est à dire ‘’ça suffit’’. Ces artistes entendent interpeller par cette manière les autorités du pays face au malaise social qui ronge de plus en plus le Sénégal. Sur un air de ‘’Obladi Oblada’’, un tube du groupe anglais Beatles, Youssou Ndour se fait le porte parole du peuple pris en otages par les délestages de la Société nationale de l’électricité. ‘’ Coupure le matin, coupure le soir. Le peuple est fatigué d’être toujours dans le noir. Vous nous faites souffrir et vous nous cachez la vérité’’, lance le chanteur. Dans cette chanson très engagée Youssou Ndour se dit révolté par les agissements de la Senelec qui bénéficie pourtant de milliards de francs de l’Etat. Pour le roi du mbalakh, le mauvais sort est entrain de s’acharner sur le peuple sénégalais. ‘’Les inondations mêlées aux coupures, mon Dieu où allons-nous’’, s’inquiète t’il. Ce n’est pas la première fois que Youssou Ndour utilise son micro pour dénoncer les coupures de courant. A la fin des années 90, sous la présidence du socialiste Abdou Diouf, le chanteur avait déjà sorti le tube "boulen coupé" (arrêtez les coupures d'électricité, en ouolof). ‘’Da fa doy’’ crient de leur côté les rappeurs du PBS. Dans un clip vidéo circulant sur la toile ils disent stop aux coupures de courants. Des images des émeutes causées ces dernières semaines par les délestages ainsi que celles de la banlieue dakaroise pataugeant dans l’eau des dernières pluies diluviennes accompagnent cette chanson engagée. Pour Didier Awadi ça suffit ‘’trois fois, quatre fois qu’on me fuck tout le matos, qui va payer ? Samuel Sarr ne sera jamais au courant, le président aussi’’, tonne t-il. Très incisif, ce rappeur se dit énervé par cette situation. Les rappeurs de la Sicap montrent aussi qu’ils ne sont pas insensibles au sort de la banlieue. Pour eux ‘’dans la banlieue y a pleine vue sur la merde, inondation partout c’est la consternation’’. Ces deux chansons dénonçant le mal vivre sénégalais risquent de devenir les tubes de l’été, tant elles surfent sur la vague de mécontentement de la population sénégalaise. Elles montrent que les artistes sénégalais sont prêts à servir de porte étendard des revendications du bas peuple. Au risque de froisser le régime libéral en place, Youssou Ndour et le Positive Black Soul endossent des habits d’artistes engagés, à leurs risques et périls. Par cette posture, ils suivent les traces de la sud africaine Myriam Makeba connue pour sa lutte acharnée contre le système de l’apartheid et de l’ivoirien Tiken Jah Facoly, pourfendeur du régime de Laurent Gbagbo.

 

  Auteur: Farba Alassane SY     

 

 

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mardi, 08 septembre 2009

Equipe de France:Henry : "Il n'y a pas eu de clash"

Qu'il soit vérité, mensonge ou exagération, cet incident est en tout cas venu relancer le débat sur le sélectionneur. Car les soutiens à ce dernier s'amenuisent à vue d'oeil. Après le public, qui accompagne désormais chacune de ses apparitions d'une bordée de sifflets, ce sont les joueurs qui semblent lâcher le patron des Bleus. Même si elle a été déformée, il y a bien eu explication vendredi à Clairefontaine. Outre Thierry Henry, Nicolas Anelka et William Gallas auraient également pris la parole. Domenech se serait même réjoui de cette réaction. A l'extérieur, la génération de 98 se déchaîne, à l'instar d'Emmanuel Petit ou Robert Pires. Lundi, Christophe Dugarry a ainsi estimé que "Domenech fait tout pour se protéger lui-même à travers des déclarations incompréhensibles".

Finalement, Raymond Domenech semble bénéficier d'un seul soutien indéfectible : celui de Jean-Pierre Escalettes. Le président de la FFF, lui aussi entraîné dans la tourmente, ne cesse de répéter que le sélectionneur "n'est pas menacé". "Le conseil fédéral a pris une décision qui n'a pas été admise par tout le monde mais il l'assume et l'assumera jusqu'au bout, a-t-il encore affirmé lundi soir sur Direct 8 en référence au maintien en poste de Domenech après l'échec de l'Euro 2008. On n'a pas dit à Domenech par quelle porte il devait passer. S'il faut passer par la petite porte, on passera par la petite porte. Mais on passera" . Sous-entendu : l'objectif reste la qualification. Et seulement la qualification. "Quel que soit le scénario en Serbie", précise-t-il.

Diplomatie - Un proche de Kouchner contraint de quitter le Quai d'Orsay

La Constitution définit la règle. C'est le ministre des Affaires étrangères qui propose au président de la République les nominations aux postes diplomatiques. Le 13 juillet dernier, Bernard Kouchner a donc dû passer une sale journée. Car c'est sur sa proposition que Gérard Araud a été nommé par Nicolas Sarkozy ambassadeur de France à l'ONU, en remplacement de l'un de ses plus fidèles amis Jean-Maurice Ripert pour qui il n'a rien pu faire. L'Elysée voulait en effet s'en débarrasser, et ce depuis longtemps.

Lors de son arrivée au quai d'Orsay déjà, Bernard Kouchner n'avait pu prendre ce fidèle comme directeur de cabinet, Claude Guéant ayant mis son veto personnel. Jean-Maurice Ripert, 56 ans, reste étiqueté, aux yeux de la droite, comme l'ancien conseiller diplomatique de Jospin, Premier ministre. Et les mois qui ont passé n'ont pas arrangé la cote de cet homme de gauche à l'Elysée. Nicolas Sarkozy et son conseiller diplomatique Jean-David Levitte ont à plusieurs reprises manifesté devant des journalistes leur animosité contre ce diplomate. Fuite dans la presse sur son retard à New-York lors d'un accueil du président, mauvaise organisation des prises de parole dans l'enceinte de l'ONU... "Tout était bon pour le canarder", affirme une source diplomatique. Sarko n'en voulait plus".

Avant l'été, Jean-Maurice Ripert a donc compris qu'il allait devoir faire ses adieux à son activité de représentant français aux Nations Unies. Il aurait pu normalement se voir muter dans une ambassade. Mais c'est finalement l'ONU qui va lui confier sa nouvelle mission : envoyé spécial au Pakistan. Son secrétaire général Ban Ki-Moon devrait l'annoncer prochainement.

Réflexion d'un diplomate sous couvert de l'anonymat : "l'ouverture de Sarkozy a ses limites, celles qui font de vous une proie médiatique vis-à-vis de l'opinion. Si vous ne servez pas pour les magazines, pas de pitié".

France:UMP - Taxe carbone ; Fillon met les choses au point

 

François Fillon a dénoncé dimanche en clôture de l'université des jeunes UMP à Seignosse (Landes) les "rumeurs" et "spéculations" autour des modalités de mise en oeuvre de la taxe carbone, demandant que l'on ne confonde par "le prix de la tonne de CO2" avec un "baromètre" de ses relations avec le chef de l'Etat.
 
"Je demande que l'on juge, non sur des rumeurs et des spéculations, mais au vu des arbitrages complets que le président de la République présentera dans les prochains jours", a déclaré le Premier ministre, au terme d'un Campus de l'UMP marqué par le débat sur cette taxe controversée. En annonçant un prix de 14 euros par tonne de CO2, le Premier ministre semblait avoir arrêté mercredi le montant de départ de la taxe carbone qui doit être mise en place dès 2010. Mais l'Elysée a repris la main en annonçant que le chef de l'Etat ne prendrait de décision que la semaine prochaine.

Ecoutez un extrait du discours du Premier ministre

Tout ouvrier plus "petit" que Sarkozy

Le 3 septembre dernier, Nicolas Sarkozy visitait l'usine Faurecia de Caligny. Derrière lui, quelques ministres et des employés de plusieurs sites du groupe. A sa droite, discrète et presque hors-cadre, se trouvait une ouvrière de l'usine, en tablier blanc. Avant le discours du chef de l'Etat, la chaîne belge RTBF lui tend son micro, et le journaliste lui lance : "On m'a dit que vous avez été choisie sur un critère de taille. Est-ce que c'est vrai?" "Oui", répond cette femme. "Il ne faut pas être plus grand que le président?", insiste le journaliste. "Voilà", répond l'employée.

Celle-ci aurait donc été choisie pour sa "petite" taille, de même, on l'imagine, que les autres ouvriers présents à l'image, pour ne pas paraître plus grands que le chef de l'Etat. L'Elysée a réagi dimanche, qualifiant cette affirmation de "saugrenue" et "grotesque", démentant catégoriquement que tout consigne ait été donnée. Même réaction de la part de la direction de l'entreprise.

Mais un syndicaliste CFDT de Faurecia a assuré lundi que l'Elysée avait effectivement demandé que soient sélectionnés pour l'occasion des salariés de petite taille. "Nous avons la certitude, de source sûre et fiable, que cette exigence n'est pas sortie de la tête d'un responsable de Faurecia et qu'il s'agit bien d'une requête venant de l'Elysée", a déclaré José De Sa Moreira, délégué syndical  central, dans une interview au site internet Rue89. Et un salarié de Faurecia souhaitant garder l'anonymat a lui aussi déclaré que le critère de taille "était une demande de l'Elysée". Présent lors du déplacement du président à l'usine de Caligny, il a évoqué l'existence "d'une liste de la direction avec le nom des personnes et leur taille". Le chef de l'Etat "était sur une tribune, il ne fallait pas que les gens derrière soient trop grands", a-t-il expliqué.


Ci-dessous, le sujet de la RTBF :

lundi, 07 septembre 2009

Golden League Bruxelles - La bourrasque Bolt

Absent de la ligne droite, remportée par son compatriote Asafa Powell (9"90) devant un Tyson Gay (10"00) une nouvelle fois bloqué dans ses blocks, Usain Bolt avait décidé de s'aligner sur le demi-tour de piste. Sous la pluie et en 19"57, soit le quatrième chrono de tous les temps derrière son record du monde berlinois (19"19), celui des JO de Pékin (19"30) et le temps de Michael Johnson (19"32 aux JO d'Atlanta 1996), le Jamaïcain a facilement dominé le 200m belge et s'est offert le luxe de relâcher à 15m de la ligne.bolt.jpg

Respectivement deuxième en 20"19 et troisième en 20"47, l'Américain Wallace Spearmon et l'Azéri Ramil Guliyev n'ont pu apercevoir la fusée caribéenne qu'au moment du décollage. Après, c'était trop tard. "Je me sentais vraiment bien et je m'attendais à courir vite, d'autant qu'à l'entraînement j'avais constaté que cette nouvelle piste était vraiment très rapide. Johnson a été un exemple, il me faisait rêver. Mais je suis quand même fatigué et je suis content qu'il n'y ait pas de grand championnat en 2010", a expliqué Bolt. Invaincus cette saison en Golden League, Sanya Richards, Yelena Isinbayeva et Kenenisa Bekele étaient les trois derniers athlètes encore en course pour décrocher le million de dollars (environ 710 000 euros).

Sans réelle surprise, l'Américaine, la Russe et l'Ethiopien ont été au bout de leur effort pour se partager le dernier jackpot de l'histoire de l'épreuve dorée, qui laissera sa place à la Ligue de Diamant la saison prochaine. Soit 333 333 dollars (210 000 euros) chacun. Sur 400m, la championne du monde de Berlin, Sanya Richards, a déroulé pour signer la meilleure performance mondiale de la saison, en 48"83, son 40e chrono sous les 50 secondes. A la perche, la Tsarine Yelena Isinbayeva n'a eu besoin que d'un essai à 4,70m pour remporter le concours bruxellois. Après avoir fixé le record du monde à 5,06m à Zurich, la Russe a tenté 5,07m - en vain - devant un Stade Roi-Baudoin acquis à sa cause. Finalement, celui qui a le plus souffert, c'est l'empereur éthiopien. En 12'55"31, Bekele a remporté son 5000m, grâce à son habituel final. Mais il a dû s'accrocher jusqu'au bout pour dominer son compatriote Imane Merga (12'55"66).

US Open - Tsonga et Monfils, valeurs sûres

tsonga.jpgLes tours passent et se ressemblent pour Jo-Wilfried Tsonga. Arrivé à New-York avec dans le rétroviseur une défaite peu glorieuse au premier tour du Masters 1000 de Cincinnati face à l'Américain Guccione, le numéro un tricolore démontre au fil des tours à l'US Open que ce revers, indigne de son talent en terme de comportement, n'est déjà plus qu'un lointain souvenir. "Je suis prêt à relever le défi de Jo, à l'agresser, à faire un match plein ", avait prévenu Julien Benneteau, mais le Bressan n'a pas vraiment eu l'opportunité de mettre en pratique ses ambitions tant le protégé d'Eric Winogradsky s'est montré supérieur au 3e tour de l'US Open. Cette victoire lui permet de devenir l'un des rares Tricolores à atteindre le stade des huitièmes de finale dans chacun des trounois du Grand Chelem.

Nullement affecté par le fait d'affronter un compatriote, le Manceau a imprimé un rythme d'enfer du premier au dernier échange, ne laissant pas une seule seconde de répit à son adversaire. Porté par un service toujours aussi dévastateur (10 aces, 81% des points remportés derrière sa première balle), Jo a su imposer son jeu ultra offensif, démontrant également au fil des jeux qu'il n'était pas qu'un simple bombardier. "Cela fait longtemps que je n'ai pas été aussi bien. Je dirais même que je n'ai jamais été aussi bien depuis que je suis sur le circuit"... Au vu de son match, on veut bien croire Tsonga. Certes, son coup droit et sa première balle ont une nouvelle fois fait des ravages, mais il a également fait la preuve que son arsenal ne se réduisait pas à une puissance de feu hors-norme.

Très solide au filet, avec 26 montées victorieuses sur 34, très à l'aise dans ses déplacements malgré son gabarit, Jo a impressionné. "En face, c'était très dur, il était très solide dans tous les compartiments du jeu. Son service/coup droit était très fort et comme d'habitude il couvrait très bien le terrain, il était très bien en jambe. Et un moment donné, ça devient compliqué, sa puissance fait du dégât... Il n'avait jamais joué comme ça contre moi dans les matchs précédents ", ne pouvait que saluer Benneteau. De bon augure avant de s'attaquer au Chilien Gonzalez en huitièmes de finale. "Contre Fernando, il ne faudra pas que je donne la balle sinon je risque d'aller chercher des pâquerettes à chaque coin du court. Il a les mêmes qualités que moi, il est athlétique, il frappe fort, ça va être un combat de frappeur. il a un coup droit terrible mais c'est à moi de lui montrer que je sais aussi taper dans la balle. Il aime bien être le patron sur le court et moi aussi, il y aura du défi dans l'air !". Ça promet !

. Gaël Monfils (FRA, 13) bat Jose Acasuso (ARG) 6-3, 6-4, 1-0 ab.

US Open - Clijsters se paye Venus

Kim Clijsters n'en finit plus de surprendre : la Belge s'est qualifiée pour les quarts de finale de l'US Open en éliminant Venus Williams, N.3 mondiale 6-0, 0-6, 6-4, sa deuxième tête de série après Marion Bartoli (N.14) au 2e tour. Kim Clijsters, lauréate en 2005, affrontera Na Li en quart.

La Flamande de 26 ans, ex-N.1 mondiale victorieuse à l'US Open en 2005 de son seul titre du Grand Chelem, a repris la compétition en août après une pause de plus de deux ans et bénéficie d'une invitation à Flushing Meadows. "C'est incroyable, je ne sais pas quoi dire, c'était un match vraiment étrange, surtout dans les deux premiers sets. Il a fallu tout recommencer à zéro à partir de là", a-t-elle déclaré, tout sourire. "J'ai beaucoup travaillé depuis que j'ai repris l'entraînement il y a sept mois et je suis contente du résultat", a ajouté Clijsters, qui avait décidé de mettre un terme à sa carrière sportive afin de fonder une famille.

Clijsters, qui dispute son premier Majeur depuis l'Open d'Australie en janvier 2007, a affiché décontraction et assurance face à l'aînée des Williams. "Elle joue encore très bien. Elle a frappé beaucoup de balles en profondeur. Elle a joué avec constance et agressivité au bon moment. Je n'ai pas été capable de jouer à 100%" , a commenté, laconique, Venus Williams. Dès le premier set, Clijsters a imposé la cadence à l'Américaine, qui n'avait plus connu l'affront d'être blanchie à l'US Open depuis 1997 et sa défaite en finale contre la Suissesse Martina Hingis.

Venus a toutefois réussi à renverser la vapeur au deuxième set mais cela n'a été qu'un répit de courte durée. Face à une Clijsters précise et efficace (68% de premiers services), Williams a fini par perdre patience dès le 3e jeu de la dernière manche en concédant son service. La Belge n'a pas lâché, capitalisant sur cet avantage en enchaînant les bons coups, notamment au filet, et obtenant la victoire sur une double faute de l'aînée des soeurs Williams.

Comme on lui demandait si elle estimait avoir égalé son meilleur niveau, la Belge s'est refusé à toute comparaison, soulignant que "Venus n'a pas joué son meilleur tennis". "J'ai eu beaucoup de hauts et de bas" , a ajouté la Flamande, estimant avoir besoin de "plus de match, plus de tournois" pour retrouver sa régularité passée. Son adversaire malheureuse a quant à elle indiqué qu'elle allait "continuer de récupérer" de son problème au genou gauche en espérant revenir à "100% pour la prochaine compétition." Vainqueur à deux reprises de l'US Open (2000 et 2001), Venus Williams s'est fait sortir par la future championne six fois lors de ses huit autres participations. De bon augure pour Clijsters.

. Flavia Penneta (ITA, 10) bat Vera Zvonareva (RUS, 7) 3-6,7-6(8/6),6-0

 

Prochaine adversaire : S. Williams

Serena Williams (USA, 2) bat Daniela Hantuchova (SLQ, 22) 6-2, 6-0

AFP

Equipe de France:Henry-Domenech, le clash ?

dom.jpgThierry Henry, qui vient d'inscrire son 49e but en sélection face à la Roumanie (1-1), n'est pas seulement le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France. Il en est aussi le capitaine. A ce titre, il peut se permettre de parler au nom du groupe. Et c'est ce qu'il aurait fait la veille du match devant un Raymond Domenech médusé. Car le sélectionneur aurait été le principal concerné par cette prise de parole. La scène, rapportée par Le Parisien, semble surréaliste. Vendredi, avant l'ultime entraînement, le patron des Bleus tente de motiver ses troupes. A sa manière. "J'espère qu'aujourd'hui vous serez meilleurs à l'entraînement. Hier, je suis resté sur ma faim. Je n'ai pas vu des mecs qui avaient envie, qui étaient à fond pour préparer la rencontre importante de samedi" , aurait attaqué Domenech pour essayer de piquer ses joueurs au vif.

Il ne s'attendait certainement pas à ce qui va suivre. Alors que les propos du sélectionneur ont créé une tension certaine dans les salons de Clairefontaine, Thierry Henry rompt le silence selon le quotidien qui s'appuie sur plusieurs sources. "Coach, nous aussi on a quelque chose à vous dire. Là, je parle au nom du groupe. Nous aussi, on reste sur notre faim", aurait-il lancé. "On s'ennuie pendant vos entraînements. Cela fait douze ans que je suis en équipe de France, jamais je n'ai été dans cette situation. On ne sait pas comment jouer, où se situer, comment s'organiser. On ne sait pas quoi faire. On n'a aucun style, aucune idée directrice, aucune identité. Ça ne va pas".

Henry : "On s'ennuie"

Stupeur. Devant tout le monde, staff et joueurs, le capitaine des Bleus vient de désavouer son sélectionneur et ses méthodes. "Raymond ne s'attendait pas à ça", dixit un témoin. Il aurait alors tenté de rebondir en se perdant dans des explications tactiques. Mais le mal est fait. En poste depuis juillet 2004, l'ancien patron des Espoirs n'avait jamais subi pareil affront. En tout cas, pas de manière aussi brutale lors d'un rassemblement de l'équipe de France. Pour l'instant, qu'elles viennent de Nicolas Anelka, Florent Malouda ou encore Philippe Mexès, les critiques étaient parvenues par voie de presse. Et, il faut le dire, elles ne l'avaient pas vraiment touchées.

Selon le Parisien, Henry aurait ainsi traduit la frustration de ses coéquipiers mais aussi leur inquiétude de ne pas se qualifier pour le Mondial 2010. "Depuis que le coach est en place, on a toujours eu des difficultés", avait-il déjà laissé entendre quelques minutes plus tôt en conférence de presse. Des propos qui prennent désormais tout leur sens. Mais, si ces propos sont avérés, ça n'est pas d'un clash entre Domenech et l'un de ses joueurs, aussi illustre soit-il, dont il s'agit. Ce serait une véritable fracture entre Domenech et l'équipe de France. Certains y verront peut-être le déclic qui a permis aux Bleus de livrer une de leurs plus belles copies malgré le nul concédé au Stade de France.

Quelles conséquences ?

Mais, maintenant que les critiques internes se sont ébruitées, il ne va pas être facile de préparer sereinement le déplacement en Serbie, mercredi... Ensuite, quelles peuvent être les conséquences ? Sous contrat jusqu'au Mondial 2010, Raymond Domenech peut-t-il rester en place ? Après le déplacement à Belgrade, les Bleus devront encore affronter les Iles Féroé, le 10 octobre à Guingamp, puis l'Autriche, le 14 octobre au Stade de France. Sans compter sans doute deux matches de barrages. Dimanche, Jean-Pierre Escalettes avait réaffirmé son soutien au sélectionneur. "Je répète oui, oui oui, il faut le dire trois fois, puisque le conseil fédéral lui a donné pour mission de nous qualifier. Et je répète que même s'il faut qu'on se qualifie par les barrages, c'est la mission de Raymond Domenech et il faut qu'il aille au bout et il ira au bout" , insistait sur RTL le président de la FFF. Le divorce désormais connu entre l'entraîneur et ses joueurs peut-il tout remettre en cause ?

A.P. / Eurosport

dimanche, 06 septembre 2009

Des habitants fuient Port-Gentil, les pillages prospèrent et les barricades sont dressées sur les principales voies

Pour la troisième nuit consécutive, Port-Gentil a été le théâtre de scènes de pillages et d’émeutes. Total a organisé un "repli temporaire" de ses salariés basés à Port Gentil où les violences, qui ont éclaté depuis l’annonce jeudi de la victoire d’Ali Bongo, ont fait deux morts.
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Des pillards très mobiles ont installé des barricades sur les principales voies de Port-Gentil pour empêcher les véhicules des forces de l’ordre de circuler. Selon des témoins joints par téléphone, des affrontements ont aussi lieu samedi soir dans des quartiers du centre-ville de Port-Gentil comme à Sindara, Cocotiers, et Quartier Chic.

Le verdict de la Cour constitutionnelle gabonaise qui a confirmé vendredi après-midi la victoire d’Ali Bongo Odimba, n’a pas apaisé les esprits. Samedi soir Port-Gentil, la capitale économique du Gabon et fief de l’opposition, où l’on déplore déjà deux morts depuis le début des émeutes jeudi, a été le théâtre d’une troisième nuit consécutive de violences. Faisant fi du couvre-feu pillards et partisans de l’opposition ont multiplié les accrochages avec les forces de l’ordre dans les quartiers de Matanda et Salsa et le centre-ville de Port-Gentil, à Sindara, Cocotiers, et Quartier Chic.

Des groupes de pillards très mobiles ont installé des barricades sur les principales voies de Port-Gentil pour empêcher les véhicules des forces de l’ordre de circuler. Total a décidé de transférer "temporairement" les familles des personnels de Port-Gentil à Libreville tandis que selon plusieurs témoignages des centaines d’habitants quittaient la ville. Port-Gentil n’étant accessible que par bateau, le tarif du voyage en pirogue est passé de 10.000 FCFA à 20.000 FCFA (15,25 à 30,50 euros).

Vendredi soir des manifestants avaient incendié le Foyer Roger Buttin, un centre sportif et social de Total. "On entend des tirs sans que l’on sache si ce sont des tirs de gaz lacrymogènes ou des coups de feu mais cela semble très violent", témoignait vendredi soir une habitante du quartier Château où un commissariat a été pillé et brûlé pendant l’après-midi.

Des pillards avaient attaqué vendredi en fin de journée des commerces dans la périphérie nord de Port-Gentil. La veille, des manifestants ont déjà attaqué la prison de la ville et libéré les détenus, avant d’incendier le consulat général de France. Des installations du groupe pétrolier français Total et du groupe franco-américain Schlumberger avaient également été prises pour cibles et trois femmes ont été blessées.

Ces violences, qui ont éclaté jeudi suite à l’annonce de la victoire d’Ali Bongo, ont fait pour le moment deux morts. Selon les autorités gabonaises, une des victimes aurait visé les forces de l’ordre et aurait été tuée jeudi par un tir de riposte. L’autre aurait succombé le même jour aux tirs de pillards. Autant d’incidents qui ont entraîné le départ du gouverneur de la région, démis de ses fonctions jeudi par le gouvernement gabonais.

Kouchner : "Ce qui s’est passé a eu lieu entre Gabonais"

À Libreville, en revanche, aucun incident n’a été signalé. Les activités ont repris sans toutefois connaître leur rythme habituel. Jeudi, des troubles ont eu eu lieu dans de nombreux quartiers populaires . Lors de ces échauffourées, des jeunes tenaient des discours hostiles à Ali Bongo et à la France. "On en a marre de ces Français, il faut les chasser, les tuer !", menaçaient-ils. Jeudi soir, la télévision publique RTG1 a fait état de l’interpellation de plusieurs jeunes impliqués dans les incidents.

Selon des résultats officiels, Ali Bongo, 50 ans, a remporté l’élection à un tour du 30 août avec 41,73% des suffrages, devant l’ex-ministre de l’Intérieur, André Mba Obame (25,88%) et Pierre Mamboundou (25,22%).

Le nouveau président a invité ses adversaires à "accepter le verdict des urnes" et à ne pas "prendre en otage" le peuple gabonais. "Il existe des institutions devant lesquelles on peut porter des réclamations et des recours".

"Il faut absolument que le calme revienne sur toute l’étendue du territoire", a redit samedi le président gabonais à RFI.

"Je trouve curieux" qu’un des candidats "alors que Port-Gentil lui a donné une belle victoire choisisse cette même ville pour y commettre un certain nombre d’exactions", a regretté Ali Bongo, visant, sans le nommer, Pierre Mamboundou.

"Quand on aspire à être président de la République, ce n’est pas avec des gestes comme ceux-là que l’on doit se comporter", a-t-il poursuivi. Pierre Mamboundou, arrivé troisième du scrutin, a notamment appelé à la "résistance". Disparu depuis trois jours, son sort est toujours incertain. Un autre opposant, arrivé deuxième du scrutin, André Mba Obame continue de rejeter les résultats et persiste à s’affirmer vainqueur.

Ali Bongo, qui a refusé la venue du médiateur sénégalais de l’Union africaine , a rejeté les critiques de ses opposants qui estiment que la commission électorale a conclu ses travaux de manière prématurée. "On reste toute une nuit et vous trouvez que c’est prématuré ?, a-t-il lancé.

Après avoir fait recompter un certain nombre de localités plusieurs fois pour se rendre compte que les chiffres étaient les mêmes, que les PV (procès-verbaux des bureaux de vote) étaient identiques. C’est de la mauvaise foi, c’est tout !"

De son côté, la France, visée par les manifestants de jeudi, a redit vendredi matin par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, qu’elle accepterait le résultat de l’élection, une fois les éventuels recours examinés.

Comme la veille, le ministre français a nié sur RTL toute ingérence dans les affaires gabonaises. Il a une fois encore recommandé aux 10.000 expatriés français de "rester chez eux" tout en écartant pour l’heure toute évacuation. "Aucun Français n’a été molesté", a souligné samedi le ministre.

"Je regrette bien entendu ce qui s’est passé à Port-Gentil, mais voilà c’est entre Gabonais, entre fractions et concurrents, pour le moment. J’espère que le pire est derrière nous", a-t-il souligné.

- Par OUSMANE KEBE DIOP -

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La "Lettre du Continent" serait-elle au service de Karim Wade pour charger Latif Coulibaly ?

NETTALI.NET - L’ouvrage "Contes et mécomptes de l’Anoci" vient d’enregistrer une première réaction en provenance de la presse internationale. Ce n’est pas l’hebdomadaire "Jeune Afrique", comme annoncé par "La Gazette" qui est chargé d’apporter la réplique aux révélations d’Abdoulatif Coulibaly, mais plutôt la "Lettre du Continent". Selon le site de l’hebdomadaire, "La Gazette", les premières attaques contre l’auteur du livre proviennent de ce journal dirigé par Antoine Glaser.

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"Le livre du journaliste sénégalais est un missile éditorial destiné à venger l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Bara Tall". Voilà, selon "La Gazette", un résumé du contenu du texte de la "Lettre du Continent" sensé discréditer la crédibilité de l’auteur de "Contes et mécomptes de l’Anoci".

Abdou Latif Coulibaly a eu vent de ce document à travers une journaliste de l’hebdomadaire parisien, l’"Express" avec qui il s’entretenait au sujet de son livre.

La réponse du journaliste écrivain est sans appel. "Il a été payé pour écrire une telle contrevérité, mais qu’il sache que le peuple sénégalais qui est concerné a déjà donné réponse à ses allégations mensongères en achetant massivement le livre qu’il tente ainsi de discréditer. Mieux, les Sénégalais en ont fait un livre de chevet et une référence absolue pour la lutte impérative qu’il convient de mener avec vigueur contre la corruption et pour l’instauration définitive de la bonne gouvernance dans la gestion des comptes de l’Etat au Sénégal", peut-on lire sur le site de "La Gazette".

Et de poursuivre : "C’est une réponse facile que de chercher à passer par une pirouette en considérant que le livre du journaliste, directeur de La Gazette est un combat éditorial par procuration. Ce n’est pas une insulte faite à l’auteur mais plutôt au peuple sénégalais dont les deniers ont été dilapidés en plus de servir maintenant à payer les prestations honteuses du barbouze Antoine Glaser et son équipe."

Nos confrères s’attendent d’ailleurs à d’autres publications essayant de discréditer le livre de Latif. Car, ajoute la même source, la journaliste qui a informé Latif a également évoqué avec lui "cette vaste campagne de presse hexagonale en cours de préparation et qui devrait être engagée contre lui, dans les semaines à venir, pour tenter de dissiper les effets du livre en Occident."

- Par Jaraaf S. -

Entretien avec Macky SALL

16:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apr |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 04 septembre 2009

Contre le banditisme de Sidy Lamine Niasse

 

« Nous ne reculerons devant rien ! ». Cette phrase est désormais le leitmotiv des artistes qui se sont rassemblés, hier après-midi, au Just 4 U après la décision de la justice de rétablir le signal de Walf Tv et Walf Fm interrompu il y a une semaine sur ordre du Bureau sénégalais du droit d’auteur. Les rappeurs, eux, sont plus catégoriques : ils promettent d’assiéger Walf Tv.

sidi_lamine_niass.jpgL’Association des métiers de la musique du Sénégal (Ams) a organisé, hier au Just 4 U, un point de presse et un rassemblement de ses membres afin de prêter main forte au Bureau sénégalais du droit d’auteur (Bsda) qui est en contentieux avec le groupe de presse Walf Fadjri. Des rappeurs, par la voix de Matador, ont dénoncé l’injustice dont sont victimes les artistes et se disent même prêts à descendre dans la rue si rien n’est fait. « S’il le faut, nous allons manifester devant le siège de Walfadjri », ont-ils déclaré.

Un rebondissement a été noté dans cette affaire, car le juge chargé de l’affaire a estimé que le Bsda a outrepassé ses droits en ordonnant la suspension des programmes de Walf Tv et Fm. Il a ainsi exigé la restitution du matériel et de l’émetteur saisis le 27 août dernier. L’Ams, par la voix de son président Aziz Dieng (par ailleurs président du conseil d’administration du Bsda), l’association des producteurs et tous les artistes qui ont répondu à l’appel désapprouvent le fait que le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ait reçu Sidy Lamine Niasse, Pdg du groupe Walfadjri, avant le Bsda. Selon eux, il y a « anguille sous roche ». Le Bsda a d’ailleurs rencontré avant-hier le chef du gouvernement pour lui faire part des inquiétudes de ses membres. La structure compte sur le soutien du « comité de veille » mis en place et qui regroupe les membres de l’Ams, l’association des salseros et des cinéastes.

Le musicien Cheikh Tidiane Tall, secrétaire général de l’Ams, affirme qu’il croit en la justice sénégalaise et espère un dénouement en faveur des créateurs qui ne réclament rien d’autre que le paiement de leurs droits. « Le comité de veille a rencontré Bennoo Siggil Senegaal, la Cap 21 et Landing Savané qui disent comprendre notre cause et vont nous soutenir », a confié Aziz Dieng. La chanteuse Arame Thioye a estimé que la lutte ne doit pas être dirigée uniquement contre Walfadjri. Selon elle, de nombreuses télés et radios ne respectent pas la loi sur les droits d’auteur. Son argument a été battu en brèche par Mme Siby, directrice du Bsda, qui a rappelé la bonne volonté des autres chaînes de radios et de télés qui ont tenu à se mettre en règle. « Il n’y a que Sidy Lamine Niasse qui a affirmé que personne ne peut rien contre lui et qui a refusé de se conformer à la loi », a-t-elle expliqué.