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mardi, 10 novembre 2009

LES « VERSETS SATANIQUES » DE « NDIOUBLANG SECK »

idy_fache.gifIdy, çà suffit !

Il adore jouer avec les mots, invoquer le verbe divin pour justifier ses prises de position tordues, sataniques et mal venues. Si quelqu’un semble incarner « le malin », en personne, c’est bien Idrissa Seck.

« J’ai l’intention d’enlever maître Abdoulaye Wade de la présidence de la République, parce que pour moi, c’est une question de survie nationale. Je considère qu’il est devenu un danger pour le pays. » I. Seck

On a cru assister à une séance d’exorcisme la semaine dernière, avec le revirement spectaculaire suivi des déclarations de l’auteur des CD incendiaires sur Wade et sa famille, celui à qui Viviane et Karim en veulent encore d’avoir traité le premier des Sénégalais de « futur cadavre » et de « spermatozoïde ». Dans le domaine du mensonge, du reniement et de la trahison, Idrissa Seck n’a jamais été numéro 2, çà ne l’a jamais intéressé. D’ailleurs, il demeure le seul à être convaincu de ses propres mensonges, lesquels, comme des excréments, on a beau les dissimuler au fond de l’eau, ils finissent toujours par remonter à la surface. La palme d’or de la manipulation du verbe divin, Idy la remporte sans conteste, pour avoir instrumentalisé le texte sacré à des fins purement personnelles. Puisqu’il maîtriserait le Coran mieux que quiconque, Idy est censé savoir, que le livre saint, est loin d’apprécier « ceux qui forgent des mensonges auxquels ils associent le nom de Dieu. » Même si l’idée n’est pas d’être aussi chiant que des retrouvailles Wade-Idy, il est quand même curieux de constater que le faux-messie de Thiès continue de fasciner certains journalistes et commentateurs qui jouent son jeu et se refusent à l’attaquer ouvertement. Parce qu’il demeure un rempart contre la famille Wade ? Je ne le crois pas, étant donné qu’Idy, « qui serait né pour être président », compte accéder au pouvoir par tous les moyens, quitte à s’offrir en sacrifice et se faire égorger par son bourreau d’alors, celui qui l’accusa publiquement d’avoir détourné des fonds dont l’usage devait être destiné à alléger le panier de la ménagère, celui qui ordonna le blocage des chantiers de Thiès sous prétexte qu’il devait régler des comptes avec son ancien numéro 2… Nous qui pensions qu’Idy était assez mûr, qu’il avait retenu la leçon ! Qui se fait baiser une fois sans consentement, puis deux fois, commence à y prendre goût. A la troisième fois, il s’aplatit et s’offre généreusement à son violeur pour lui en demander encore… Même une pute mérite plus de respect que certains de nos hommes politiques chez qui on voyait un signe d’espoir, alors qu’ils n’hésiteraient pas à danser en public, le cul en l’air, fût-il pour assouvir les fantasmes d’un vieil homme capricieux et imprévisible. Ne voyez aucune incohérence dans la démarche tortueuse d’Idy. Il a toujours été constant, dans le mensonge comme dans la trahison.idyseck_1.jpg

Et pourtant, Idy nous avait dit, qu’il défendrait « gorgorlou », qu’il combattrait « ndioublang », ces termes dont il a vidé le sens après que lui-même s’est transformé en « ndioublang » pour ensuite se volatiliser avec les maigres ressources du pauvre « gorgorlou ». Cet homme est devenu le symbole de la prostitution politique au Sénégal, un signe de la décadence et de la dégénérescence du système « Wade ». Ses propos, comme les promesses électorales, n’engagent que ceux qui les écoutent. Idy demeure l’incarnation personnifiée de « Ndioublang » pour avoir eu le culot de jouer à une transparence malsaine, en déclarant sur les ondes de la RFM, qu’il avait puisé illégalement pour s’enrichir et enrichir ses proches, dans les deniers publics que lui avait confiés le président de la République. A ce propos, le Coran qu’il cite à tort et à travers, lui aurait amputé une main, tout simplement, avant d’interpeler ses proches qui ont participé au festin. Pour ce qui est de la complicité grandissante entre Idy et les journalistes, elle ne date pas d’aujourd’hui. On a l’impression que ces derniers, pour la plupart, veulent vendre à l’opinion sénégalaise une marchandise chinoise avariée, un produit pharmaceutique de « Ker Serignbi », dont l’usage constitue un danger nocif pour la santé, et pour lequel même les rats d’égouts éprouvent du dégoût. Pour avoir aidé à payer les salaires de certains groupes de presse dans la détresse, comme le fait Samuel Sarr, Idrissa Seck a droit, lui aussi, à un traitement de faveur, à un retour d’ascenseur : celui d’être épargné par des « plumes sataniques » (je ne m’adresse pas à Latif) qui passent tout leur temps à attaquer le président de la République tout en ménageant son ancien premier ministre dont ils exécutent aveuglément la stratégie de communication. On ne peut pas prétendre combattre Wade et défendre Idy, ou fermer les yeux sur ses déboires, d’où la double casquette de certains de nos journalistes préférés. Ceux qui savent lire entre les lignes comprendront que M. Seck, lors de ses dernières retrouvailles avec celui qu’il avait « vomi » avant de lui « ordonner de partir », s’est comparé avec Ismaël, le fils d’Abraham, qui a été à l’origine de l’Aïd El Kébir. Comme c’est dégueulasse ! Si l’on suit son raisonnement, il faudrait supposer que Wade est Abraham, et comprendre aussi, que l’autre fils, « le biologique », devrait symboliser Issac, ou la lignée des disciples de Moïse, toujours minoritaires et très puissants. Dans la paranoïa, « Iblissa Seck », comme l’appelle l’autre, est même allé jusqu’à convaincre l’opinion, qu’Abdoulaye Wade cherchait à l’éliminer physiquement. En tout cas, si ce n’est pas l’envie, ce n’est l’occasion qui manquait, après son séjour de sept mois au Radisson Club de Rebeuss. J’ai été assez idiot de croire que « Mara » avait l’étoffe d’un Président, comme je m’en veux encore d’avoir cru, que sa parole valait quelque chose, qu’il avait du respect pour les Thiessois qui lui ont confié leur mairie une seconde fois, dans le seul but de réparer ce qu’ils considéraient comme une injustice. Ceux qui s’étaient mobilisés suite à sa première arrestation qui avait suscité une indignation au niveau national et international, ne sont pas prêts de se faire avoir une seconde fois par « Ndioublang Seck ». Abdoulaye Wade devrait tester l’opinion et l’emprisonner une nouvelle fois. Il se rendrait compte qu’Idy ne vaut plus un sou aux yeux de ses compatriotes. Le mérite de Wade, c’est de nous avoir ouvert les yeux sur la véritable nature d’Idrissa Seck, qui, comme une chaussette usée, n’a pas sa place dans les tiroirs du Palais de la République.

Il y a des gens, on ne les tue pas, mais on les déshonore avant de les incinérer pour toujours, dans le cimetière des promesses de l’alternance. Ce sont ceux qui préfèrent vivre à genoux plutôt que de mourir debout. Idy, c’est Wade en pire, et choisir entre les deux revient à choisir entre la peste et le choléra.


Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr

 

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Arrestation d'un « gourou » ayant ruiné une famille

Arrêté en Suisse, le mystérieux Thierry Tilly a été écroué en France. Il est accusé d'avoir endoctriné et dépouillé onze membres d'une famille aristocratique du Lot-et-Garonne.

Il y a plus de dix ans, les Védrines incarnaient une grande lignée aristocratique protestante établie dans le Lot-et-Garonne. Désormais, le nom de cette famille, aujourd'hui ruinée, est associé à une stupéfiante affaire d'emprise mentale. Durant plusieurs années, onze de ses membres sont tombés entre les mains d'un gourou présumé, Thierry Tilly, écroué depuis la fin du mois dernier à Gradignan. Arrêté en Suisse, ce dernier a été mis en examen par un juge bordelais pour « escroquerie, abus de faiblesse, extorsion de fonds, séquestration avec actes de torture et barbarie ».

Le lent naufrage de cette famille a démarré en 1997. Thierry Tilly, qui se dit à cette époque responsable d'une société de nettoyage industriel, parvient à s'introduire dans l'école de secrétariat à Paris que dirige Ghislaine de Védrines, sa première victime présumée. Il se rend vite indispensable auprès de cette femme, mariée et mère de deux enfants. Mais l'homme, selon les premiers éléments de l'enquête, ne vise pas que cette proie. Il veut atteindre le large cercle familial et les biens qui vont avec. Le château de Monflanquin dans le Lot-et-Garonne, les meubles familiaux et les comptes bien garnis des Védrines qui tous offrent de belles situations.

Ainsi, Charles-Henri de Védrines, frère de Ghislaine, qui avait goûté à la politique en figurant sur la liste d'Alain Juppé lors des municipales de 1995, était gynécologue à Bordeaux. Son frère Philippe, était, quant à lui, cadre d'une compagnie pétrolière. Et il y a Guillemette de Védrines, la mère de ces trois grands enfants qui, à 89 ans, veille sur le patrimoine familial. Rapidement, Thierry Tilly aurait asservi tout ce petit monde, ainsi que les épouses respectives et les enfants. Soit au total onze personnes qui ont vécu sous la férule de ce mystérieux personnage. « Trois générations se sont ainsi retrouvées sous l'emprise de ce gourou présumé », relate Me Daniel Picotin, l'avocat de la famille.

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lundi, 09 novembre 2009

Une troïka à la tête de Madagascar

arton17948-fb5a0.jpgLes leaders malgaches sont parvenus à un accord ce samedi.
Les parties impliquées dans le dialogue inter-malgache ont fini par trouver un consensus entériné ce samedi à Addis Abeba. Andry Rajoelina, actuel président de la transition, partagera les rênes du pouvoir avec deux « co-présidents ».

 Les parties impliquées dans le dialogue inter-malgache ont fini par trouver un consensus entériné ce samedi à Addis Abeba. Andry Rajoelina, actuel président de la transition, partagera les rênes du pouvoir avec deux « co-présidents ».

Andry Rajoelina, président de la Haute autorité de transition (HAT) à Madagascar, gardera son siège de président mais il aura désormais deux vice-présidents. « Il y aura deux co-présidents en plus du président. Ca a été décidé et accepté par les quatre chefs de mouvance, de même que par le président de la transition, ça a été confirmé et validé », avait déclaré le président de la HAT vendredi soir à Addis Abeba, en Ethiopie, où se tenaient les pourparlers dont la médiation est assurée par l’Union africaine. « Il y avait normalement (selon les accords de Maputo signé le 9 août dernier) un vice-président, maintenant au lieu d’un vice-président, il y aura deux co-présidents. C’est juste l’appellation qui change », a-t-il poursuivi, selon l’AFP. L’accord qui a été signé ce samedi par les principaux leaders politiques malgaches, notamment par le président déchu Didier Ratsiraka, devrait mettre fin à une crise politique qui perdure depuis le début de l’année et ouvrir la voie à des élections en 2010.

In extremis

Andry Rajoelina avait rejoint vendredi la table des négociations de ce nouveau volet du dialogue inter-malgache après l’avoir quitté mardi dernier, à son ouverture. Pour cause, son prédécesseur Marc Ravalomanana, exilé en Afrique du Sud après son éviction du pouvoir, était revenu sur un principe acquis. Andry Rajoelina serait maintenu à la tête de la transition, et le poste de Premier ministre reviendrait à Eugène Mangalaza, un proche de Ratsiraka, en remplacement de Monja Roindefo. Mais Marc Ravalomana s’est opposé au maintien de son rival à la présidence. En plus de la primature, la nouvelle configuration politique lui offre l’occasion de désigner un homme de confiance qui occuperait l’un des deux postes de la co-présidence. Toutes les décisions à venir devront être validées, rapporte Le Monde.fr, par chacun des membres du triumvirat.

Ces pourparlers, qui devaient à l’origine s’achever jeudi, se sont prolongées jusqu’à ce samedi. Elles se poursuivront la semaine prochaine en terre malgache avec les discussions sur la composition du prochain gouvernement d’union nationale.

Belgique:Légère augmentation des tarifs de la SNCB

Une hausse moyenne de 0,57 % sera appliquée dès le 1er février 2010. Les navetteurs sont globalement insatisfaits.pict_202006.jpg

Parallèlement au dossier de la grève des cheminots de jeudi, les dirigeants de la SNCB ont examiné l’adaptation des tarifs qui entrera en vigueur dès le 1er février 2010. Selon le communiqué du transporteur ferroviaire SNCB, les tickets de trains augmenteront en moyenne de 0,57 % dès cette date. Dans les détails, le prix du billet normal ne change pas, de même que celui du "Go Pass" qui reste bloqué à 50 €. Mais les abonnements augmentent de 0,66 %. Le "Rail Pass" (10 voyages en 2e classe) passe de 73 € à 74 €. En première classe, il faudra débourser 113 € pour le "Rail Pass" (+ 1 €). Le billet senior passe de 5 € à 5,20 €.

Cela dit, l’enquête "trimestre" (juillet, août, septembre) du site navetteurs.be révèle que la satisfaction des usagers du rail est globalement en baisse. Le manque de régularité des trains est la cause principale de cette tendance. L’enquête a été réalisée en ligne "auprès de 465 personnes, principalement des navetteurs", selon le communiqué de presse. La plupart des indicateurs de qualité étudiés montrent une certaine stabilité (information, sécurité, confort, propreté, personnel ). Mais "la plus mauvaise note" revient à la régularité des trains qui enregistre une baisse marquée (-7,04 %). La fréquence des trains et le respect des correspondances affichent également une baisse, respectivement - 3,06 % et - 2,67 % par rapport aux chiffres du deuxième trimestre 2009. D’après le communiqué de navetteurs.be, "la meilleure note" est attribuée au personnel dans les trains dont la cote n’enregistre qu’une légère baisse de 0,84 % à 7,13 sur 10. La satisfaction générale affiche une baisse de 1,53 %, à 5,87 sur 10. Par rapport au troisième trimestre 2008, la régularité des trains est en baisse de 4,33 %. En ce qui concerne les prix, les navetteurs semblent être satisfaits, puisque ce poste obtient une cote de 5,07 sur 10, en hausse de 0,99 % par rapport au deuxième trimestre 2009.

Les statistiques de navetteurs.be semblent confirmer les chiffres d’Infrabel, le gestionnaire d’infrastructure ferroviaire belge. Selon un communiqué publié récemment, la ponctualité des trains de la SNCB a enregistré un taux de 90,9 %, en baisse de 1 % par rapport au troisième trimestre 2008.

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Le sp.a insiste, il veut des élections fédérales

pict_202070.jpgLa meilleure des choses à faire si le Premier ministre Herman Van Rompuy venait à accéder au poste de président permanent du Conseil européen serait d'organiser de nouvelles élections au fédéral, a indiqué lundi à la VRT Radio la présidente du sp.a Caroline Gennez.

Caroline Gennez ne croit pas à un nouveau vent frais au gouvernement fédéral. Elle plaide l'organisation de nouvelles élections, répétant par là le point de vue des socialistes flamands déjà exprimé la semaine dernière par le sénateur John Crombez et le député Bruno Tobback.

Selon la présidente du sp.a, organiser dans les semaines qui viennent de nouvelles élections permettra de faire coïncider les échéances électorales, fédérale et régionale, en 2014. Elle a cependant précisé lundi matin à la VRT ne pas beaucoup croire en un tel scénario.

L'hypothèse la plus souvent évoquée en cas de départ de M. Van Rompuy est celle du retour d'Yves Leterme à la tête de l'équipe gouvernementale. Mme Gennez n'est pas particulièrement enthousiaste à cet égard. Elle ne croit pas en la faculté de M. Leterme à pouvoir dégager un grand accord communautaire. "Je crains que nous ne devions revivre le chaos et l'instabilité", a-t-elle prédit.

Parmi d'autres, le nom du président du MR Didier Reynders a également été cité au cours du week-end. "Ce que pense le sp.a de Didier Reynders comme potentiel Premier ministre n'est un secret pour personne. Il est le plus mauvais ministre des Finances de l'après guerre", a asséné Mme Gennez.

Un nouveau premier ministre en Belgique

"Yves Leterme s'imposera comme le choix logique à la succession" d'Herman Van Rompuy si le Premier ministre devait être élu à la présidence du Conseil européen, a indiqué lundi à l'entrée du Bureau du CD&V le député du Parlement flamand Carl Decaluwe. "Notre parti n'a pas l'intention de se laisser calomnier", a-t-il lancé à l'endroit des francophones. pict_202102.jpg

Un éditorial du quotidien Le Soir mettant un veto au retour d'Yves Leterme comme Premier ministre n'est pas passé inaperçu en Flandre, singulièrement dans les rangs chrétiens-démocrates. "Certains tentent de nous assassiner politiquement, ce n'est pas très convenable. C'est aux hommes politiques qu'il revient de gagner la confiance de leurs pairs", a indiqué lundi Carl Decaluwe.

Beaucoup doutent de la capacité d'Yves Leterme à trancher le contentieux institutionnel. "Un accord communautaire ne dépend pas que de M. Leterme mais de l'ensemble des partis assis autour de la table", a souligné M. Decaluwe. "Ce qu'il doit faire c'est tenter quelque chose, comme le ferait Herman Van Rompuy".

Le ministre d'Etat Mark Eyskens est d'avis qu'Yves Leterme dispose d'"atouts énormes" qu'il convient de ne pas gaspiller. "Ce dont nous n'avons certainement pas besoin, c'est d'un Premier ministre qui échoue dans deux mois. Pour cette raison, nous devons d'abord examiner quelle est la meilleure façon d'appréhender les discussions (communautaires)". Mark Eyskens estime qu'Yves Leterme ne peut faire l'objet d'exclusives. "Ce n'est pas ainsi que cela fonctionne. Nous devons appréhender la discussion communautaire avec le souci de l'efficacité", a-t-il tranché.

Selon lui, "chaque camp" sera amené à faire des concessions. Yves Leterme devra prouver qu'il a des potentialités. "The proof of the pudding is in the eating", a conclu M. Eyskens. C'est à l'oeuvre qu'on reconnaît l'artisan.

Football - Liga:Benzema, déjà !

Premier match et premier but pour Karim Benzema. Tranféré pour 35 millions d'euros, l'ancien Lyonnais a offert la victoire au Real Madrid face aux Shamrock Rovers. Les Madrilènes se sont imposés 1-0 à Dublin, en match amical.ben.jpg

Karim Benzema est un homme pressé. Dès sa première sortie avec le club merengue, l'attaquant de l'équipe de France a fait trembler les filets. Opposé au club le plus titré d'Irlande, les Shamrock Rovers, l'ancien Lyonnais, transféré à Madrid pour 35 millions d'euros, a ouvert son compteur. En toute fin de match (87e), Karim Benzema a repris un centre de Gabriel Heinze et trouvé la faille. Il avait même touché du bois un peu plus tôt.

Le Français n'a pas joué la première période du premier match (amical) de l'ère Florentino Perez II. Entré à la pause en même temps que van der Vaart, Sneijder ou entre Drenthe, Karim Benzema n'a pas évolué aux côtés de Cristiano Ronaldo qui, lui, a disputé les quarante-cinq premières minutes. Manuel Pellegrini, nouvel entraîneur de la Maison Blanche, est ravi de la première apparition du Français sous la tunique madrilène. Mais nullement surpris : "Son rendement n'étonne personne. Benzema est un grand joueur."

Evidemment, la presse a adoré. Et ne tarit pas d'éloges quant à la prestation du nouvel attaquant du Real Madrid. "Benzema lance le nouveau Real Madrid",a titré Marca. "L'entrée en jeu du Français, qui a mis un but splendide et a envoyé un ballon sur le poteau, a ressuscité" ses coéquipiers. Pour El Mundo, "c'était le soir de Benzema." Espérons pour le Real Madrid et le joueur qu'il y en aura d'autres cette saison.

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Football - Ligue 1:Bordeaux revient sur terre

Cinq jours après s'être imposé à Munich, Bordeaux s'est incliné à Lille (2-0), lors de la 13e journée de Ligue 1. Malgré ce revers, le troisième en cinq journées, les Girondins conservent la tête du Championnat de France, devant Lyon. Un moindre mal...bord.jpg

LILLE - BORDEAUX : 2-0
Buts : Cabaye (70e) et Balmont (87e, sp) pour le LOSC

Saint-Etienne, Auxerre et maintenant, Lille... Pour la troisième fois consécutive, les Girondins de Bordeaux ont baissé pavillon loin de leurs bases. Un nouveau revers inquiétant pour les champions de France en titre, qui peinent à enchainer prestations de haut vol en Coupe d'Europe et joutes nationales. Heureusement, l'OL et l'OM ont eu la bonne idée de se neutraliser (5-5). Et Bordeaux reste en tête.

A la suite de la réception du Maccabi Haïfa en Ligue des Champions, Laurent Blanc avait décidé de largement faire tourner son effectif. Une tactique sage pour l'intégrité physique de ses joueurs mais qui s'était soldée par une sévère défaite à Saint-Etienne (3-1). Soucieux de ne pas revivre pareille mésaventure, l'homme fort des Girondins avait prôné la stabilité pour le déplacement à Lille, faisant confiance quasiment au même groupe que celui avait réussi au cours de la semaine à décrocher sa qualification pour les huitièmes de finale de la C1 sur la pelouse du Bayern Munich. Si ce n'est Jussiê, préféré à Plasil, les Bordelais ont donc attaqué la 13e journée avec leur équipe-type. Un choix qui a semblé judicieux au cours de la première période.

Bordeaux craque physiquement

Un temps gêné par le pressing exercé par la triplette Mavuba-Balmont-Cabaye en milieu de terrain, les Aquitains ont rapidement réussi à se défaire de l'emprise adverse pour mettre le pied sur le ballon. Supérieurs sur le plan technique, les champions de France en titre se sont efforcés tout au long des 45 premières minutes de faire tourner, de se montrer appliqués et patients mais il leur a manqué le coup de rein nécessaire pour prendre à défaut une arrière-garde lilloise parfaitement en place. Malgré le monopole du ballon, une belle occasion en faveur de Chamakh, les Bordelais n'ont finalement réussi qu'en de très rares occasions à s'approcher de la cage de Landreau. C'est même le LOSC, en fin de première période, qui trouvait les moyens de mettre le nez à la fenêtre en faisant preuve d'une plus grande mobilité et vivacité dans la transmission de balle.

Contrairement à son homologue girondin, Rudi Garcia avait, lui, pris le risque de tout changer après la défaite enregistrée en Europa Ligue jeudi face au Genoa (3-2). Seuls deux joueurs à avoir disputé l'intégralité du match face à la formation italienne étaient ainsi présents sur la pelouse. Souvent dépassés par la maitrise technique des Aquitains lors du premier acte, les pensionnaires du Stadium-Nord de Villeneuve d'Ascq ont après la pause pris la direction des opérations pour ne plus jamais la lâcher. Alors que le onze bordelais donnait des signes de fatigue et le sentiment de payer les efforts consentis en Coupe d'Europe, le LOSC trouvait, lui, les moyens d'appuyer sur l'accélérateur. Plus vifs avec Gervinho insaisissable sur le front de l'attaque, plus tranchants dans les duels avec Cabaye et Balmont au four et au moulin, les Lillois se sont installés dans la moitié de terrain adverse et profité de l'apathie coupable de l'arrière-garde girondine pour trouver à deux reprises le chemin des filets. Planus totalement dépassé par Gervinho, Ciani, pris de vitesse par Touré,... Les deux tours de contrôle de la meilleure défense du championnat vacillaient... Cabaye (70e) et Balmont (87e, sp) en ont profité pour offrir un succès qui pourrait enfin lancer la saison d'une formation qu'on prédisait capable de venir titiller Bordeaux, l'OM et l'OL en tête de la Ligue 1.

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Deschamps : "L'OM a perdu deux points"

Après l'hallucinant Lyon-Marseille (5-5), Didier Deschamps ne pouvait pas s'estimer comblé, même si son équipe a arraché l'égalisation. Pour l'entraîneur phocéen, l'OM aurait dû s'imposer sans une trop grande passivité défensive. Et il annonce qu'il pourrait y avoir du changement.DESCHAMPS.jpg

DESCHAMPS, quel match incroyable...

D.D. : Oui, il y a eu beaucoup de rebondissements. C'est un scénario improbable, invraisemblable. Je pense que les spectateurs et les téléspectateurs se sont régalés. En tant qu'entraîneur, je n'ai apprécié qu'une partie : le fait que mon équipe ait marqué cinq buts (sourires). Pour le reste, et au-delà de la qualité de l'adversaire, je trouve que nous avons fait preuve de passivité sur quelques buts. Lyon a du talent, d'accord, mais j'ai l'impression qu'une belle autoroute sans péage s'est ouverte. Je doute également que Claude Puel ait complètement apprécié le spectacle.

C'est bien sûr rageant de marquer cinq buts à l'extérieur sans gagner le match...

D.D. : S'il faut marquer six buts pour gagner, surtout à l'extérieur, ça va être compliqué, on ne va pas gagner beaucoup de matchs. À 4-2 en notre faveur à dix minutes de la fin, nous avons peut-être pensé que la rencontre était finie et nous avons été menés 5-4. Heureusement, l'énergie du désespoir nous a permis d'arracher ce match nul. Mais je suis convaincu que l'OM a perdu deux points. On reprend un point sur Bordeaux mais cela aurait pu être mieux

Quels enseignements tirez-vous de cette rencontre ?

D.D. : Il y a pas mal de choses à revoir, tant individuellement que collectivement. Je ne vais pas m'entêter, il est peut-être temps de changer. On a été déficitaire dans les duels, les courses. Il y a eu beaucoup d'erreurs de commises. On a été défaillant dans le combat physique. En deuxième période, on est placé idéalement mais on prend trois buts en dix minutes. C'est un scénario invraisemblable et ni l'une ni l'autre des équipes n'a pu maîtriser le match. A la fin, l'énergie du désespoir récompense les bonnes choses de notre part.

Aviez-vous déjà connu un tel scénario?

 

D.D. : J'ai vécu un 8-3 avec Monaco contre la Corogne. Un 5-5? Non, je ne crois pas mais, après un tel match, j'ai la mémoire qui est un peu défaillante...

12:05 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : om, lyon, football |  del.icio.us |  Facebook | | |

dimanche, 08 novembre 2009

VISITE OFFICIELLE : Le Prince de Monaco à Dakar lundi

prince_albert.jpgLe Prince Albert II de Monaco sera à Dakar, lundi, en début d’après-midi, où il sera accueilli par le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye. L’hôte du jour vient répondre à l’invitation du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade. Cette visite de 48 heures sera la première que le Prince Albert II effectue au Sénégal, depuis son arrivée au trône le 6 juin 2005, à la place de feu son père, le Prince Rainier III.

Dans le passé, l’hôte du chef de l’Etat a eu à visiter maintes fois notre pays dans le cadre de séjours privés ou semi privés.

Lundi, en début d’après-midi, le Prince Albert II, 51 ans, sera accueilli par le Premier ministre, des membres du gouvernement, du Parlement et l’ambassadeur, Maïmouna Sourang Ndir, accrédité à Monaco. Après son installation, le Prince Albert II aura des entretiens avec le président de l’Assemblée nationale, Mamadou Seck puis avec le président du Sénat, Pape Diop. Des têtes à têtes qui se dérouleront en présence de fortes personnalités et des membres de sa délégation.

Le Prince de Monaco sera également reçu en audience par le chef de l’Etat et visitera plusieurs sites industriels et sociaux avant de recevoir la communauté monégasque vivant au Sénégal.

Considérée comme le deuxième plus petit Etat indépendant après le Vatican, la Principauté de Monaco qui s’étend sur environ 2 kilomètres carrés compte 32.796 habitants, selon un recensement effectué il y a un an.

Lens, ça faisait un bail

Lens s'est imposé à Sochaux (1-2) grâce à Sartre et Boukari pour signer sa première victoire depuis fin août. Les Nordistes, 17es, quittent enfin la zone rouge. Quant aux Sochaliens, 14es, ils confirment leur coup d'arrêt après le large revers subi à domicile face au PSG (1-4) la semaine dernière.ou.jpg

SOCHAUX - LENS : 1-2

Buts : Privat (90e+4) pour Sochaux ; Sartre (38e) et Boukari (85e) pour Lens.


Le week-end dernier, Lens avait mis fin à une série de quatre défaites consécutives en faisant match nul contre Lorient. Un résultat encourageant qui augurait des jours meilleurs pour les Nordistes. Les hommes de Jean-Guy Wallemme ont confirmé leur renouveau en s'imposant à Sochaux samedi, obtenant ainsi leur premier succès depuis le 23 août. Les joueurs du RCL n'ont pas forcément bien joué à Bonal, mais grâce à leur énergie et leur abnégation, ils ont réussi à prendre le meilleur sur des Doubistes trop maladroits.

 

Sous une pluie assez forte et par une température hivernale (4°), les locaux souffraient en début de match face à des adversaires apparemment plus motivés. Mais, par deux fois en deux minutes (12e et 13e), ils étaient pourtant tout près d'ouvrir le score. Mikari se retrouvait face à Runje mais il perdait ses deux duels. Les Sochaliens, désormais entrés dans le match, continuaient leur pressing et parvenaient à bien combiner pour se montrer dangereux, à l'image de Sverkos qui voyait sa frappe détournée en corner suite à un contre bien mené (32e).


Côté lensois, moins de facilité technique certes, mais une énorme volonté et surtout pas mal de réussite. Ainsi, quasiment sur leur première occasion, les Nordistes ouvraient le score lorsque Sartre, au point de penalty, déviait très légèrement un puissant coup-franc de Roudet des 20 mètres (0-1, 38e). Richert ne pouvait que constater les dégâts, et ses partenaires rentraient au vestiaire avec un léger goût amer dans la bouche.


La glissade-but de Boukari

 

Ils revenaient cependant sur le terrain armés des meilleures intentions. Et ils étaient presque récompensés à la 49e minute lorsque Martin obligeait Runje à un arrêt en deux temps suite à un tir du droit à 18 mètres. Les locaux pressaient encore un petit quart d'heure, mais la fatigue s'accumulant, le rythme commençait à faiblir, ce qui n'était pas pour déplaire aux Lensois. Après avoir laissé passer l'orage du début de deuxième période, ils reprenaient pied et pouvaient imposer leur physique à des Sochaliens encore un peu tendres.

 

Ils réalisaient même le hold-up parfait lorsque, à la 85e minute, Boukari logeait du droit le ballon dans la lucarne gauche de Richert (0-2, 85e). Détail amusant, l'attaquant du RCL glissait en même temps qu'il frappait, donnant une trajectoire étonnante à sa frappe. Ce deuxième coup sur la tête n'assommait pas totalement les Sochaliens, qui réagissaient dans le temps additionnel grâce à Privat qui reprenait de la tête un centre de Faty (1-2, 90e+4). Trop tard cependant pour des Doubistes, qui concèdent une deuxième défaite de suite à domicile, et relancent involontairement les Lensois dans la course au maintien.

PSG, l'incorrigible

Un coup en haut, un coup en bas. Une semaine après sa large victoire à Sochaux, Paris a subi samedi face à Nice sa première défaite de la saison à domicile (0-1). Le PSG, incapable de marquer, manque d'efficacité et de constance. Et cette fois, la pilule a du mal à passer pour Antoine Kombouaré...paris.jpg

Le temps du "Big Four", où le PSG accompagnait Bordeaux, Lyon et Marseille dans le quatuor de tête, cet été, semble bien loin. Les grandes ambitions de Grégory Coupet, sans doute sincère quand il clamait que Paris se devait de viser le titre, paraissent elles aussi appartenir à une autre époque. Une autre saison, en tout cas. Car aujourd'hui, le club de la capitale végète en milieu de tableau après son premiers revers à domicile, samedi soir, face à Nice. Une rechute particulièrement brutale après l'embellie aperçue le week-end précédent à Sochaux (1-4).

Mais, aussi vrai que l'hirondelle revient au printemps, la galère revient presque tous les ans au mois de novembre du côté du Parc des Princes. Cette défaite là, sur la forme comme sur le fond, la troisième cette saison, passe d'ailleurs beaucoup plus mal que les deux précédentes pour Antoine Kombouaré. "C'est une énorme déception, avoue l'entraîneur parisien. C'est la première défaite à domicile. Je n'accepte pas, ça a du mal à passer. Je suis en colère parce que je m'attendais à un autre match. Une grande équipe doit répondre présent le jour J, et je me mets dedans, admet l'entraîneur parisien. On s'est cru une grande équipe, il va falloir se remettre au boulot."

Coupet: "Le coach avait les boules"

Une grande équipe, sans doute pas, mais au vu de ce qu'elle avait produit dans le Doubs, on pouvait attendre une confirmation, comme un début de constance dans la performance. Kombouaré l'attendait aussi. Il n'a pas été déçu. Ou plutôt si: "Après Sochaux j'étais content mais vigilant. J'attendais une confirmation, ce n'est pas arrivé: ce n'est pas grave, on va reprendre le boulot". Pas grave, peut-être, mais tout de même bien pénalisant car les Parisiens, au strict plan comptable, voient aujourd'hui s'éloigner dangereusement le peloton de tête. Ce dimanche matin, le PSG se trouve à distance à peu près égale des places européennes et de la zone de relégation, soit très en-deça tout de même des temps de passage escomptés il y a encore deux mois.

Est-il temps de s'inquiéter? Oui, à en croire Grégory Coupet. Pour avoir vécu sept années dans un groupe qui gagne à Lyon, le gardien parisien peut mesurer ce qui sépare aujourd'hui le PSG de l'OL qu'il a connu. Il refuse de se réfugier derrière la malchance et les trois poteaux qui ont sauvé Nice samedi. "Bien sûr que c'est inquiétant. Il faut qu'on soit plus durs entre nous", stigmatise-t-il, relevant un certain manque de caractère. Il est temps que Paris se dise les choses en face. Peut-être certains ont-ils voulu se voiler la réalité et, à ce titre, la victoire à Sochaux n'a finalement pas aidé, l'équipe replongeant de plus belle face à Nice. "On joue, on crée, on développe, mais on ne marque pas, reprend Coupet. On peut parler de malchance, mais il faut dire les choses: il y a aussi de la maladresse. Ca fait un moment qu'offensivement, comme défensivement, on n'est pas efficaces."

Faute d'avoir su négocier le virage azuréen, le PSG va s'obliger à gamberger pendant la trêve internationale, avant son prochain rendez-vous, si attendu, à Marseille. Il ira au Vélodrome le couteau sous la gorge. "J'avais dit que la meilleure façon de préparer le match à Marseille, c'était de gagner contre Nice. Tant pis, il faut se remettre à bosser", peste Kombouaré, que l'on n'avait encore pas vu aussi remonté après un match depuis sa prise de fonctions. "Le coach avait les boules, confirme Coupet. Il n'est pas le seul. On a pris une belle chiasse (sic), c'est normal. On connaît le coach, il va être très tendu avant le match à Marseille. On sait à quoi s'attendre pendant les deux prochaines semaines d'entraînement". Difficile, en revanche, de savoir quoi attendre de cette équipe à Marseille. Au moins, cette fois, il n'y aura pas de risque de relâchement…

Eurosport - Laurent VERGNE

                                                                               Auxerre s'envole, Paris rechute

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Réforme du système de santé: Obama arrache le feu vert de la Chambre des représentants

Victoire serrée, mais victoire tout de même pour Barack Obama. La réforme du système de santé, projet majeur de sa présidence dont il est venu plaider la cause en personne au Capitole, a été adoptée à une majorité de quelques voix seulement à la Chambre des représentants des Etats-Unis. Le projet doit maintenant passer devant le Sénat.

Malgré la défection d'une quarantaine de voix dans le camp démocrate, ce vote, intervenu samedi après 23h heure locale (dimanche 3h GMT) après une ultime séance marathon, constitue déjà une victoire pour le président Obama, qui en a fait un texte pivot de sa mandature. Les Républicains lui ont opposé un front presque uni, à une exception près.

Dans un communiqué, le président Obama a salué le vote de la Chambre des représentants et a immédiatement mis la pression sur le Sénat pour qu'il en fasse de même dans les semaines à venir. "Le Sénat des Etats-Unis doit maintenant en faire autant et adopter sa propre version du projet de loi. J'ai absolument confiance qu'il le fera", a déclaré le chef de la Maison Blanche. "J'ai hâte de promulguer cette loi d'ici la fin de l'année."

Le vote a été serré: 220 voix pour, 215 contre. "Le projet de loi est adopté", a lancé la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, visiblement satisfaite et soulagée de ce passage réussi, après des mois de tractations parlementaires et de lobbying de la Maison Blanche.

Pas moins de 39 voix démocrates ont manqué à l'appel, alors qu'une seule voix républicaine est venue soutenir la réforme, celle du représentant nouvellement élu de Louisiane, Joseph Cao, dont une grande partie de la circonscription est favorable à la réforme.

Le feu vert de la chambre basse va permettre au Sénat d'ouvrir à son tour le débat. Mais les discussions s'annoncent encore plus délicates à la chambre haute du Congrès où l'adoption nécessite une majorité de 60 voix sur 100. D'autant qu'un certain nombre de sénateurs démocrates classés au centre ont déjà exprimé des réserves.

Une Nancy Pelosi triomphante a comparé ce texte phare au tournant historique qu'a constitué l'introduction de la Sécurité sociale en 1935 et celle de Medicare pour les personnes âgées 30 ans plus tard.

Le texte va permettre d'étendre la protection à quelque 36 millions d'Américains jusqu'ici sans couverture sociale et de couvrir au total 96% de la population, a précisé la "speaker" de la Chambre. "Il offre à tous, quels que soient ses revenus ou sa fortune, la tranquillité d'esprit dont ils ont besoin", a souligné pour sa part le représentant du Michigan John Dingell, âgé de 83 ans, qui avait présenté l'assurance santé, année après année, à l'assemblée depuis sa première élection en 1955.

Le texte adopté prévoit d'obliger les grandes entreprises à assurer leurs employés et nécessitera que davantage de personnes soient assurées. Pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre, le gouvernement fournira des subventions. Les entreprises qui n'appliqueraient pas la nouvelle mesure risquent des pénalités.

Les refus de dossiers par les assurances privées sont également bannis, et les personnes présentant un risque particulier ne devraient plus payer de cotisations exagérées.

Dans le vote final, les conservateurs des deux partis ont joint leurs voix pour faire adopter un amendement qui interdira la prise en charge des avortements dans le cadre des assurances d'Etat proposé aux particuliers et aux petits groupes, sauf en cas de viol, inceste et risque pour la vie de la mère.

Les Républicains, minoritaires à la Chambre et opposés dans leur quasi-totalité à cette réforme dont le coût est évalué à 1.200 milliards de dollars (808 milliards d'euros) sur 10 ans, ont exprimé pendant des heures de débat leurs objections à ce projet de près de 2.000 pages.

Les Etats-Unis sont le seul pays développé au monde qui ne dispose pas d'un système complet et généralisé de couverture santé. AP

10:52 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : obama |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 07 novembre 2009

RETROUVAILLES LIBERALES : Macky Sall dit encore niet à Wade

Les retrouvailles entre le président de la République Me Abdoulaye Wade et Macky Sall, leader de l’Alliance pour la République (APR), peuvent encore attendre. Pour le maire de Fatick, « parler de cette question relève tout simplement d’un débat dévalorisant ». L’ancien numéro deux du Parti démocratique sénégalais (Pds) s’exprimait à l’Institut municipal d’Actions culturelles (Imac) de la ville d’Lleide située à près de 100 km de Barcelone.  wade_macky_marchent_1.jpg

 

 

Macky Sall s’est d’ailleurs refusé de disserter sur le sujet, se contentant juste de rappeler sa position maintes fois réitérée, marquée par un refus catégorique de « regarder dans le rétroviseur ». « Je ne vais pas m’épancher là-dessus. Je ne me suis jamais inscrit dans une logique de polémique et de diatribes. Je ne compte pas aujourd’hui déroger à cette règle pour alimenter des supputations ». Et de poursuivre : « je veux qu’on me juge sur les actes que je pose et non sur ce que pensent les autres qui ne sont toujours forcément animés par de bonnes intentions. J’ai choisi une autre voie et personne ne va me distraire au point de m’écarter de ce chemin éclairé par l’éclat des valeurs républicaines qui forgent les fondements de notre parti politique », a-t-il déclaré.. Après avoir salué les immenses efforts consentis durant la dernière décennie par les pouvoirs publics, refusant d’une certaine manière de jouer au nihiliste, l’ancien Premier ministre estime toutefois qu’  « à l´heure actuelle, il y a les moyens de faire mieux que la politique mise en œuvre par le pouvoir en place ».  

Il a aussi affiché ses ambitions : « je ne suis pas du genre à promettre la lune mais compte-tenu de l’expérience riche que nous avons dans la gestion des affaires publiques, nous sommes persuadés que la nouvelle politique cohérente que nous avons conçue de l’Apr, peut amener le Sénégal à sortir de l’ornière », a soutenu M. Sall devant les sénégalais d’Espagne.

  Auteur: Harouna Fall    

21:50 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apr |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 06 novembre 2009

A la découverte de ce jeune choeur talentueux sud africain au europdevday2009

Somalie : Aïcha, 13 ans, violée, lapidée

Violée par trois hommes, Aïcha Ibrahim Duhulow, une Somalienne de 13 ans, avait cherché de laide auprès des autorités de Kismayo, dans le sud du pays. En vain. Ces dernières, sous la coupe dAlShabab, un groupe armé composé de jeunes militants islamistes qui terrorisent la région, nont rien fait pour la secourir. Au contraire. Jugée par un tribunal islamique, Aïcha a été reconnue « coupable » dadultère et condamnée à la lapidation. Le 17 octobre dernier, ladolescente a été emmenée dans le stade de Kismayo, et mise de force dans un trou. Ses bourreaux lont recouverte de pierres, ne laissant que sa tête à lair libre. Aïcha a été lapidée par cinquante miliciens, jusquà ce mort sensuive. Selon des témoignages recueillis par Amnesty international, un millier de personnes ont assisté ce jour-là à son calvaire. Lhistoire ne dit pas si les violeurs dune enfant de 13 ans, mise à mort dans datroces souffrances par un tribunal islamique, ont été arrêtés.Caroline Laurent-Simon> Le site d'Amnesty30/10/2009

Fusillade meurtrière sur une base militaire du Texas

Un psychiatre de l'armée a ouvert le feu jeudi sur la base de l'armée américaine de Fort Hood, au Texas, tuant au moins 12 personnes et en blessant 31 autres, a annoncé l'armée.tol.jpg

D'abord donné pour mort, le tireur présumé est encore en vie, a déclaré le porte-parole de la base, le général Bob Cone.

Le suspect est le commandant Nidal Malik Hasan, chargé jusqu'à là sur la base de Fort Hood, élément essentiel du dispositif américain d'intervention à l'étranger, des soins de soldats avant leur déploiement sur des fronts internationaux.

"Notre enquête est en cours mais les premiers éléments indiquent qu'il y avait un seul tireur", a dit le général Cone lors d'une conférence de presse. Il avait parlé dans un premier temps de l'interpellation de deux autres suspects.

"Le tireur n'est pas mort mais il est détenu et son état est stationnaire", a ajouté l'officier. Le suspect a été victime de plusieurs blessures par balles.

Interrogé sur le possible caractère terroriste de cette fusillade, il a répondu: "Je ne pourrais pas l'exclure, mais à cet instant, les preuves n'abondent pas en ce sens."

Un cousin du tireur présumé, Nader Hasan, a déclaré à la chaîne Fox News que le suspect, arrivé en avril dernier à Fort Hood, devait partir prochainement en Irak et s'opposait fermement à cette mission.

"Nous savons depuis cinq ans qu'il s'agissait sans doute de son pire cauchemar", a expliqué Nader Hasan, présentant son cousin comme un musulman né aux Etats-Unis et entré dans l'armée dès après le lycée.

Il a exercé la fonction de psychiatre au Centre médical de l'armée Walter Reed, à Washington, où sont soignés les blessés graves. "Il était psychiatre à Walter Reed, s'occupant de personnes de retour et (...) essayant de les aider à surmonter leur traumatisme", a dit le témoin.

OBAMA "TERRIFIÉ"

La fusillade a éclaté vers 13h30 (19h30 GMT) au Centre de préparation des soldats, où des militaires en partance pour un déploiement à l'étranger passaient d'ultimes examens médicaux, a précisé le général Cone.

Le tireur a utilisé deux armes de poing, dont une arme semi-automatique. "Rien n'indique qu'il s'agissait d'armes militaires", a dit le général Cone.

Fort Hood, situé à mi-chemin entre les villes d'Austin et Waco, est la base militaire la plus étendue au monde.

Ses installations et champs de manoeuvres couvrent 878 km²; quelque 65.000 soldats, civils et membres de leurs familles y sont basés. Elle joue un rôle primordial dans la préparation des interventions en cours en Irak et en Afghanistan.

Cette base est la seule aux Etats-Unis à pouvoir accueillir en intégralité les effectifs de deux divisions blindés - la 1re de cavalerie et la 4e d'infanterie.

Elle est aussi la base américaine la plus affectée par les suicides depuis le début de la guerre en Irak. En juillet, on y comptait 75 soldats ayant mis fin à leurs jours depuis mars 2003, dont neuf depuis le début de l'année.

L'incident de jeudi est un des plus meurtriers jamais survenu sur une base américaine.

A Washington, Barack Obama a évoqué une "horrible explosion de violence". "Il est terrifiant qu'ils soient pris sous le feu dans une base de l'armée sur le sol américain", a ajouté le président américain.

Au Pentagone, on dit ignorer ce qui a déclenché la fusillade. "Je ne vois pas comment quiconque pourrait spéculer sur des mobiles à ce stade, compte tenu du peu de faits dont nous disposons", a dit Geoff Morrell, secrétaire de presse du département de la Défense.

Un responsable de l'armée a précisé que la fusillade s'était produite peu de temps avant une cérémonie de remise de diplômes.

"Nos militaires dévoués ont tant sacrifié au service de notre pays que cela me rend malade que les hommes et les femmes de Fort Hood aient été l'objet de violences aussi insensées, aussi aveugles", a réagi la sénatrice Kay Bailey Hutchison.

Des agents fédéraux du FBI ont été mobilisés pour l'enquête.

Avec James Vicini, Peter Cooney et Phil Stewart à Washington, Steve Gorman à Los Angeles, version française Henri-Pierre André et Grégory Blachier

Un convoyeur disparaît avec son fourgon

Le procureur de la République de Lyon, Xavier Richard, a déclaré jeudi soir que les soupçons de la justice portaient sur le chauffeur du fourgon de transport de fonds retrouvé vide dans à la mi-journée.fourg.jpg

Le véhicule renfermant plus de dix millions d'euros a disparu jeudi matin à Lyon avant d'être retrouvé vide quelques heures plus tard.

"Les soupçons portent sur le chauffeur", a déclaré jeudi soir le procureur de la République sur i-Télé, expliquant que celui-ci semble avoir prévu les événements.

"On est allé perquisitionner chez lui et on a eu la surprise de découvrir que son appartement était inoccupé, presque nettoyé, le frigo était vide, on n'a pas retrouvé ses papiers", a détaillé Xavier Richard.

"C'est comme s'il avait préparé sa fuite", a conclu le magistrat.

Le fourgon de la société Loomis, avec trois convoyeurs à bord, avait chargé jeudi matin plus de dix millions d'euros dans une succursale de la Banque de France avant un nouvel arrêt pour un autre chargement.

Quand deux des convoyeurs ont voulu regagner le véhicule, celui-ci avait disparu. Il a été retrouvé vide vers 12h30 près de Vénissieux, dans la banlieue de Lyon.

Le chauffeur, salarié de la société Loomis depuis une dizaine d'années, était toujours recherché jeudi soir.

Dès jeudi après-midi, les enquêteurs privilégiaient l'hypothèse selon laquelle l'homme aurait agi de son propre chef, avait-on expliqué de source policière.

Les faits se sont déroulés sans violence, a-t-on appris auprès des enquêteurs. Les deux convoyeurs étaient entendus jeudi soir sur le déroulement des faits.

Un employé de Loomis, délégué CFDT dans l'entreprise, a cependant évoqué l'hypothèse d'une "prise d'otage" dont le chauffeur aurait été victime.

"Comment le chauffeur a-t-il pu accéder au coffre du fourgon seul? Il y a des procédures bien particulières et un homme seul ne peut pas accéder au coffre-fort, c'est suspect", a dit Joël Chapuy à Reuters.

jeudi, 05 novembre 2009

Football Belgique, Europa League

Europa League: Anderlecht domine Timisoara 3-1

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Anderlecht a remporté son match à domicile face au club roumain du FC Timisoara (3-1), jeudi, dans le cadre de la 4e journée de la phase de poules de l'Europa League. Avec ces trois unités supplémentaires, Anderlecht a un pied en 16e de finale et reste en tête du ...lire la suite


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Foot: Le CA de Mouscron confirme la poursuite des activités

Le Conseil d'Administration du club de football du Royal Excelsior Mouscron s'est réuni ce jeudi 5 novembre. A l'issue de celui-ci, il a confirmé la volonté de "recourir à toutes les solutions possibles pour sauver" le club. Dans un communiqué, il précise que "le ...lire la suite


Grippe A: pas de vaccination obligatoire pour les joueurs en Coupes d'Europe

L'Union européenne de football (UEFA) n'envisage pas d'imposer aux joueurs engagés en Coupes d'Europe de se faire vacciner contre la grippe A/H1N1 afin d'assurer la tenue des matches. C'est ce qu'a déclaré jeudi à Bruxelles son président, Michel Platini. Interrogé