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mercredi, 02 décembre 2009

SENEGAL:1er DÉCEMBRE 2008 - 1er DÉCEMBRE 2009 : Il y a un an Macky Sall créait l’Apr

 La formation politique de l’ancien président de l’Assemblée nationale souffle aujourd’hui sa première bougie. Un parti qui est né après que son leader a été contraint de quitter son perchoir et démissionner  du Parti démocratique Sénégalais. Suite à la fameuse proposition de loi Sada Ndiaye qui a réduit le mandat du président du Parlement de cinq à un an.

Voilà un an jour pour jour que Macky Sall fondait son parti politique l’Alliance pour la république (Apr). C’est  lors d'une conférence de presse aux allures d'un véritable meeting politique, marqué par une impressionnante démonstration de force qu’il déclare que l’Apr  confirme une option: celle d'une totale adhésion aux valeurs démocratiques et aux principes de la République dont la Constitution est le socle inoxydable. Un parti qui met l’accent sur les attentes des citoyens qui constituent le principal enjeu de l'engagement politique. Macky Sall, ancien numéro deux du Pds, appelle les Sénégalais à une «nouvelle convergence». Il crée un directoire dirigé par Me Alioune Badara Cissé, ancien secrétaire général du gouvernement. Cette structure se charge de toutes les orientations politiques qu’il a à prendre. Avec la naissance de sa formation politique, le maire de Fatick prend alors ses distances vis-à-vis du pouvoir. Après avoir quitté le Pds et fondé son parti, l’ex-Premier ministre de Wade fait aujourd’hui partie du camp de Benno Siggil Sénégal, une coalition des partis de l’opposition. Un départ du navire libéral qui ressemble à bien des égards à celui d’Idrissa Seck, ancien Premier ministre et numéro deux du parti de Wade qui a créé par la suite Rewmi.

mackysall_ex.jpgMacky Sall, ancien président de l’Assemblée nationale a été destitué du Parlement à la suite d’une réforme de l’article 62 de la Constitution. Son mandat est ainsi passé de cinq à un an renouvelable. Cette réforme a permis alors au groupe parlementaire libéral et démocratique de la majorité de mettre en branle une pétition et une résolution du règlement intérieur du Parlement pour le démettre de ses fonctions de président le 09 novembre 2008. Vœu qui sera exaucé après une résolution votée à 111 voix contre 22 par les députés. La proposition de loi porte le nom de son instigateur, Sada Ndiaye. Il avait été récompensé à travers sa nomination comme président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Par la suite, il avait été nommé ministre des Sénégalais de l’extérieur. Cette réforme qui officiellement avait pour but de réduire le mandat du président de cinq à un an fut différemment interprétée. Beaucoup d’observateurs l’ont considéré comme un moyen pour liquider politiquement le président de l’Assemblée nationale et maire de Fatick, Macky Sall. Qui a pris la lourde décision de convoquer le président de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci) et non moins fils du président de la République, Karim Wade, à venir s’expliquer devant les députés de l’Assemblée nationale sur sa gestion de l’Anoci. Provocant du coup la colère de bon nombre de personnalités issues de la majorité.

La suite sera une série de pression de la part des libéraux siégeant à l’Assemblée pour pousser Macky Sall à la démission. Il sera d’abord débarqué du poste de numéro deux du Pds après avoir gagné l’élection présidentielle en tant que directeur de campagne, mais aussi après avoir  gagné les législatives en tant que tête de liste. Mais cela n’a pas beaucoup pesé sur la balance car il sera débarqué régulièrement avec la majorité mécanique qui siège à l’Assemblée nationale. Aujourd’hui, Me Wade fait des pieds et des mains pour le faire revenir. Mais apparemment l’homme ne voit pas son avenir aux côtés de Wade et d’Idrissa Seck.

  Auteur: MAMADOU ALPHA SANÉ    

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mardi, 01 décembre 2009

Ballon d'or de 1996 à 2008

Interdiction des minarets : le monde musulman critique la Suisse

Le résultat surprise d’une votation plonge le pays dans une situation difficile.
Les instituts de sondage ne prévoyaient pas que la votation d’initiative populaire sur l’interdiction des minarets serait acceptée par la population. La classe politique, impréparée, se retrouve donc dans l’embarras. L’extrême droite elle-même est divisée, car les conséquences économiques et diplomatiques risquent d’être graves pour la Confédération, comme au Danemark après la publication de caricatures du Prophète. Mais les réactions de colère des musulmans restent ce lundi mesurées et la lutte contre l’interdiction aura pour l’instant lieu sur un terrain politique et judiciaire.
Une femme en niqab, avec derrière elle un drapeau suisse parsemé de minarets qui ressemblent furieusement à des missiles. « Stop », dit simplement l’affiche. La campagne de la votation populaire lancée en 2007 par 14 membres de l’Union démocratique du centre (UDC, extrême droite) et 2 membres de l’Union démocratique fédérale (UDF, extrême droite) portait donc sur l’amalgame entre musulmans et islamistes. Oskar Freysinger, principal initiateur, est allé, pour appuyer son propos, jusqu’à comparer la supposée montée de l’islamisme avec la montée du nazisme dans les années 1930.

Après les résultats du scrutin, dimanche, favorables à l’interdiction de la construction de nouveaux minarets, l’heure est à la consternation en Suisse, mais aussi dans de nombreux pays. Créditée dans les sondages d’à peine un tiers des voix, la proposition en aura finalement obtenu presque le double, avec 57,5% des voix. Et bien peu sont les organisations prêtes à assumer ce résultat.

Le fantôme danois hante les Alpes suisses

Si les partis extrémistes européens laissent éclater leur joie, l’UDC est plus que mesurée dans sa réaction. Si le parti a officiellement pris position en faveur de l’interdiction des minarets, Le Temps relève que les divisions risquent de provoquer une crise entre l’aile traditionaliste et celle plus portée sur la défense des intérêts économiques suisses.

Chacun a en mémoire l’affaire des caricatures de Mahomet, publiées en 2005 dans le journal conservateur danois Jyllands-Posten. Des réactions de colère s’étaient exprimées dans plusieurs pays musulmans, suite à une campagne orchestrée par une organisation fondamentaliste. Les conséquences économiques avaient alors été pour le pays une perte supérieure au milliard de francs suisse (670 millions d’euros), rappelle 24 heures. 5% des relations commerciales extérieures suisses se font avec des pays musulmans, ajoute le quotidien.

Le poids diplomatique de la Suisse pourrait également être affecté par cette décision. En cas de réaction de colère des pays musulmans, où le sujet fait la une, l’Etat pourrait voir remises en question deux candidatures importantes : la présidence de l’Assemblée générale des Nations unies et une place au Conseil des droits de l’Homme, basé à Genève. Avec la Cour européenne des droits de l’Homme, ce Conseil serait d’ailleurs en mesure d’examiner un recours contre l’interdiction des minarets, selon l’analyse de Me Gilles Devers sur son blog « Actualités du droit ».

Enfin, ce scrutin pourrait être une très bonne nouvelle pour le guide libyen Mouammar Kadhafi, en tension avec les autorités suisses depuis plusieurs mois. La diplomatie libyenne a en effet ouvertement accusé la Suisse de racisme en appelant les pays arabes au boycott du pays. L’appel n’avait pas rencontré un grand écho, puisque Mouammar Kadhafi réagissait suite à l’arrestation de son fils Hannibal pour violence sur deux employés de maison. Il pourrait désormais se placer en tête de file des critiques de l’interdiction des minarets, pour continuer son opération de vengeance. Deux citoyens suisses ont été retenus en otages entre septembre et novembre, et le guide libyen a déposé, par provocation, devant l’ONU une demande de démantèlement de la Confédération suisse.

La contestation s’organise pacifiquement

Mais les réactions des autorités religieuses sont pour l’instant mesurées. Comme beaucoup d’entre elles, le grand mufti d’Egypte Ali Gomaa a jugé dimanche que la votation « n’est pas une simple atteinte à la liberté religieuse, [que] c’est aussi une insulte aux sentiments de la communauté musulmane, en Suisse comme ailleurs », rapporte Lemonde.fr. Il a encouragé les musulmans suisses à « dialoguer » avec les autorités suisses et à utiliser les voies de recours légales contre l’interdiction.

« Le ciel de Suisse est bien assez grand »

En Suisse, les quatre minarets déjà construits ne sont pas utilisés par les muezzins pour l’appel à la prière, qui a lieu à l’intérieur des murs de la mosquée. La pratique même du culte n’est donc pas altérée mais la blessure symbolique est forte pour la communauté musulmane suisse. Un slogan pour le non à l’interdiction dit d’ailleurs, à propos des minarets, clochers et autres coupoles : « Le ciel de Suisse est bien assez grand ».

Interrogé sur France Inter l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun a regretté qu’on demande « aux musulmans de devenir invisibles ». Le prix Goncourt 1987 a ensuite précisé : « Chaque religion a ses symboles, et isoler les musulmans c’est développer la haine ». Devant le concert de critiques, c’est surtout la Suisse qui se retrouve seule, en ce début de semaine.

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Le Rwanda adhère au Commonwealth et renoue avec la France

Vers un "assainissement" du climat diplomatique .arton18122-c8751.jpgLe Rwanda est devenu le 54e pays membre du Commonwealth. Cette adhésion s’inscrit dans les efforts entrepris par le président Paul Kagamé pour tourner le dos au monde francophone, et arrimer son pays au monde anglo-saxon. Après plusieurs années de tension, Paris a annoncé un rétablissement des relations diplomatiques avec Kigali, après le voyage dimanche dernier au Rwanda, du secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant.

Le Rwanda devient membre du Commonwealth. L’admission du pays des mille collines dans l’organisation a été décidée ce samedi, lors de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Port-d’Espagne, la capitale de Trinité-et-Tobago. Le pays de Paul Kagamé, ancienne colonie allemande et belge, devient ainsi le 54e pays membre du Commonwealth of Nations, qui regroupe principalement les anciennes colonies de la Couronne Britannique. N’ayant pas de liens historiques avec la Grande Bretagne, le Rwanda sera, après le Mozambique, le deuxième pays membre, à n’avoir jamais été ni colonie, ni protectorat britannique.

C’est l’année dernière que le Rwanda a demandé à faire partie de l’organisation. Sa candidature bénéficie alors du soutien de plusieurs pays membres à l’instar de la Grande Bretagne, de l’Australie, du Canada, de l’Inde et de l’Ouganda. En juillet dernier, un rapport de l’Initiative des Droits de l’homme de Commonwealth (CHRI) reconnait que le Rwanda a fait des progrès en matière de lutte contre la corruption, même si la situation en la matière est loin d’être parfaite. Samedi, le secrétaire général du Commonwealth, Kamalesh Sharma, a téléphoné personnellement au président Kagamé, pour l’informer de la décision d’admission.

Commonwealth vs Francophonie

Pour Kigali, l’entrée dans le Commonwealth offre avant tout de belles opportunités de développement. « Mon gouvernement considère cette accession comme la reconnaissance des progrès énormes que nous avons faits ces quinze dernières années. Les Rwandais sont prêt à saisir les opportunités économiques, politiques, culturelles et autres offertes par le réseau de Commonwealth », a commenté Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise de l’Information.

Mais pour de nombreux observateurs, le Rwanda, qui depuis les années 70 était membre de la Francophonie, continue, ce faisant, de s’éloigner de la zone d’influence française. Ces observateurs rappellent ainsi que depuis l’arrivée de Paul Kagamé au pouvoir à Kigali, les relations entre son pays et la France n’ont pas cessé de se détériorer, et que dans le même temps, le président rwandais s’est progressivement rapproché du monde anglo-saxon.

Depuis près de dix ans en effet, la pratique de l’anglais connait une croissance rapide au Rwanda, de sortes que la langue de Shakespeare est devenue la troisième langue du pays, après le français et le kinyarwanda, une langue locale. L’année dernière, le gouvernement de Paul Kagamé a décrété le remplacement du français par l’anglais comme langue d’enseignement public.

Parallèlement, la France et le Rwanda se sont mutuellement accusés d’avoir des responsabilités dans le génocide de 1994, qui avait coûté la vie à plus de 800 000 personnes, principalement de l’ethnie Tutsi. Ces tensions ont connu leur point d’orgue fin novembre 2006 lorsque Kigali a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Paris. La France a émis des mandats d’arrêts visant des proches de Paul Kagamé, soupçonnés d’avoir participé au génocide. Le Rwanda à son tour accuse la France d’avoir pris une part active à ce crime de masse.

Réconciliation tardive ?

Le choix de Paul Kagamé de se détourner de Paris a poussé la diplomatie française à revoir ses relations avec Kigali. Depuis deux ans, Bernard Kouchner, le ministre français des affaires étrangères travaille à la normalisation des relations entre les deux capitales. Dimanche, Claude Géant, secrétaire général de l’Elysée s’est rendu à Kigali, où il s’est entretenu avec Paul Kagamé. Selon le quotidien Le Monde, ce déplacement qui s’est effectué un jour seulement après l’entrée du Rwanda dans le Commonwealth aurait abouti au rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. « Aucune concession n’a été faite », a indiqué Bernard Kouchner à l’AFP.

Toutefois, Le Monde mentionne, en citant une source anonyme, que le président rwandais a mis en avant « le changement d’attitude de la France ». Et de rappeler qu’à la mi-novembre, deux juges française, Fabienne Pous et Michèle Ganascia ont passé une semaine au Rwanda, pour « travailler sur les cas des Rwandais réfugiés en France suspectés d’implication dans le génocide ».

Alors que des plaintes avaient été déposées contre certains d’entre eux, le gouvernement français avait souvent été suspecté de les protéger. Il y a quelques semaines également, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a rejeté en dernier ressort, la demande du statut de réfugiée politique déposée par Agathe Habyarimana, la veuve de l’ancien président rwandais.

L’on peut supposer que Kigali ferait des efforts similaires, et laisserait tomber les procédures judiciaires qu’elle a engagées contre certaines personnalités politiques françaises. Mais cela suffira-t-il à ramener le Rwanda dans le giron français ?

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Le Ballon d'Or a son Messi

Lionel Messi a été sacré Ballon d'Or 2009 par nos confrères de France Football. Auteur d'une année exceptionnelle, couronnée par une victoire en Ligue des Champions et des exploits à répétition, le Barcelonais succède à Cristiano Ronaldo et devient le premier Argentin à décrocher la récompense.or.jpg

Troisième en 2007, deuxième en 2008, Lionel Messi est aujourd'hui seul sur le toit du football européen. Mardi, l'Argentin du FC Barcelone a été élu Ballon d'Or 2009 par le jury de nos confrères de France Football. Dire que c'est une surprise serait mentir tant le numéro 10 des Blaugrana a dominé les débats lors d'une année pleine et réussie à tous les niveaux. Il n'y a qu'à se pencher sur le palmarès de Messi et celui du Barça pour s'en convaincre. Lors des onze derniers mois, l'international argentin a remporté le Championnat d'Espagne, la Coupe du Roi, la Ligue des Champions, la SuperCoupe d'Europe et ce n'est peut-être pas fini puisque le Championnat du monde des clubs se profile à l'horizon.

Cette année, Lionel Messi a été la tête de pont d'un FC Barcelone qui restera dans l'histoire du football européen. Sous la coupe de Pep Guardiola, le club catalan a réussi à allier le beau et l'efficace. L'utile et l'agréable. Une définition qui sied parfaitement à Lionel Messi. Dribbleur d'exception, doté d'une vista fantastique, l'Argentin de 22 ans est également un tueur qui ne paie pas de mine. Du haut de ses 169 centimètres, la "Puce" est mordante. Ses 23 buts marqués en Liga la saison dernière ou ses 9 réalisations en C1 2008/2009 en sont la preuve ultime.

Le premier Argentin

Vainqueur de son premier Ballon d'Or, Lionel Messi est à ranger dans la catégorie de ses récents prédécesseurs. Comme le Brésilien Kaka (Milan AC, 2007) ou le Portugais Cristiano Ronaldo (Manchester United, 2008), l'Argentin, pur produit de la Masia, avait Ballon d'Or gagné dès le mois de mai. Dès le soir de la finale de la Ligue des Champions remportée face à Manchester United (2-0), la récompense lui était acquise, d'autant plus qu'il avait inscrit le deuxième but catalan... de la tête.

 

"Leo" a écrasé le scrutin puisque la totalité des votants (96 journalistes) lui ont donné des points. Mieux, il a engrangé 473 unités sur 480 possibles. Un record. Cristiano Ronaldo termine deuxième à des années-lumière (240 points derrière). Suivent deux coéquipiers du Barcelonais, Xavi et Iniesta qui ont respectivement pris les 3e et 4e places du classement final. Très loin eux aussi de Lionel Messi, premier Argentin à remporter la prestigieuse distinction. Depuis l'ouverture aux footballeurs venus de tous les continents, en 1995, aucun joueur venu du pays de Diego Maradona ne s'était imposé, laissant le voisin brésilien faire main basse sur le trophée (5 victoires entre 1997 et 2007). Cette anomalie de l'histoire est désormais réparée. Le règne de Lionel Messi vient de commencer.

LE CLASSEMENT FINAL

1. Lionel Messi (Barcelone, Argentine) : 473 points
2. Cristiano Ronaldo (Manchester United puis Real Madrid, Portugal) : 233 points
3. Xavi (Barcelone, Espagne) : 170 points
4. Andres Iniesta (Barcelone, Espagne) : 149 points
5. Samuel Eto'o (Barcelone puis Inter, Cameroun) : 75 points
6. Kaka (Milan AC puis Real Madrid, Brésil) : 58 points
7. Zlatan Ibrahimovic (Inter puis FC Barcelone, Suède) : 50 points
8. Wayne Rooney (Manchester United, Angleterre) : 35 points
9. Didier Drogba (Chelsea, Côte d'Ivoire): 33 points
10. Steven Gerrard (Liverpool, Angleterre) : 32 points

lundi, 30 novembre 2009

La faim, l’urgence des urgences

Ce fléau progresse dans le monde et particulièrement en Afriquearton18095-4e0b6.jpg

L’assemblée générale de la FAO à Rome a élu Luc Guyau, un Français, président de cette organisation internationale en charge d’éradiquer la faim dans le monde. Il s’agit d’une première pour cette agence de l’ONU. Le Sénégalais Jacques Diouf demeure le directeur général. L’innovation est ailleurs. En effet, pour la première fois, c’est un agriculteur, un syndicaliste paysan qui a été élu par les 190 membres de la FAO. Dans l’espoir sans doute que les émeutes de la faim ne seront plus que des mauvais souvenirs. D’un autre âge, d’un autre temps...

La faim justifie les moyens... Au propre et au figuré. Sans les moyens, il n’ y a pas de Fin. The end. Le cauchemar de la famine en Afrique se perpétuera. Du reste, Jacques Diouf s’époumone depuis des lustres dans le désert de la fameuse Communauté Internationale pour rappeler que les moyens pour en finir avec la malnutrition existent. Mais la volonté politique est abonnée absente.

Il faut reconnaître qu’il n’existe pas de Conseil de Sécurité Alimentaire de l’ONU... Ce fléau, la malnutrition, progresse dans le monde. Elle frappe plus d’un milliard d’êtres humains. Le Continent noir est particulièrement touché.

La guerre des terres arables a d’ores déjà commencé. La Chine, avec 10% des terres fertiles, doit nourrir 22% de la population de la Planète. Elle doit acheter de la terre. Question de survie et de vision stratégique. Du reste, elle n’est pas le seul pays à s’être engagé dans cette conquête mondiale alimentaire. Cette course effrenée à la bouffe.

Manger est une nécessité vitale universelle. En effet, la Corée du sud a acheté des terres en Argentine et à Madagascar. Le Japon en Egypte pour le sucre et l’huile végétale. L’Inde et la Malaisie ne sont pas en reste. La France est aussi de la partie. En Ukraine et en Roumanie. Selon les ONG de l’international Land Coalition, 30 millions d’hectares auraient fait l’objet de transactions rien qu’au premier trimestre 2009...

Les enjeux sont gigantesques. Faut-il rappeler que l’Afrique compte -désormais- plus d’un milliard d’habitants ? Presque autant que la Chine et l’Inde, les grands pays émergents. Faut-il rappeler que le temps de compter sur l’Aide humanitaire est révolu. Contrairement a une mythologie ancrée dans la mémoire universelle : toutes les rivières ne font pas des grands fleuves...

Faut-il enfin rappeler que ventre affamé n’a point d’oreilles. Ni à l’école... Encore moins dans la rue. Dans la brousse. Dans la forêt. Sinon la kalachnikov. L’urgence des urgences, d’éradiquer la faim.

|Bolya Baenga, auteur de La profanation des vagins. Le viol, arme de destruction massive, Editions Le Serpent à Plume, 2005.

Après chaque journée de championnat, retrouvez les informations essentielles et les leçons à tirer des rencontres de L1. Ce week-end, Bordeaux a repris son fauteuil de leader en profitant du faux-pas d'Auxerre au PSG. Un revers qui a agacé Jean Fernandez.

Après chaque journée de championnat, retrouvez les informations essentielles et les leçons à tirer des rencontres de L1. Ce week-end, Bordeaux a repris son fauteuil de leader en profitant du faux-pas d'Auxerre au PSG. Un revers qui a agacé Jean Fernandez. Lyon n'avance pas.

L'EQUIPE EN HAUSSE :  : 561852-6975050-317-238.jpg

Bordeaux (1er)

Bordeaux est de retour. Si l'OM s'est montré fatigué après son match à San Siro contre le Milan AC, les Girondins se sont comportés en patron. Sur la lancée de leur belle victoire contre la Juventus (2-0), les Bordelais ont livré une belle copie sur la pelouse de Nancy. Histoire de mettre fin à trois revers de suite à l'extérieur en L1 et à deux défaites de rang en championnat. Résultat : les hommes au scapulaire retrouvent leur fauteuil de leader en profitant de la contre-performance d'Auxerre. "Trois buts sur trois actions de jeu, pour nous, ce n'est que du positif. Etre qualifiés en Ligue des champions nous a ôté une charge psychologique. Nous pouvons nous concentrer sur le championnat. Nous avons atteint notre objectif européen plus tôt que prévu. En championnat, nous devons nous reprendre. Nous restions sur deux défaites d'affilée, c'est inacceptable pour le statut que nous devons assumer", se réjouit Alou Diarra.

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L avion fait demi tour

Qualifié de non-év

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énement par les spécialistes, le retard du vol AF 007 New York-Paris dans la nuit de vendredi à samedi a été causé par une panne du pilote automatique de l'Airbus A380 qui assure ce vol quotidien. « L'avion est neuf et un peu en rodage. C'était un problème informatique mineur qui rendait la navigation un peu imprécise », explique lundi un porte-parole d'Air France.

Il semblerait que le maintien en altitude de l'avion n'était pas garanti conformément aux procédures d'espacement en niveau de vol utilisées pour traverser l'Atlantique Nord. L'équipage a donc décidé de faire demi-tour et de revenir à New York-JF Kennedy, où Air France et Airbus ont mis en place une cellule technique d'envergure.

Retards

La réparation – l'échange des cartes informatiques défaillantes – et les tests effectués, l'A380 a ensuite pu redécoller sans encombre vers Roissy-Charles-De-Gaulle. Bilan : quatre heures de retard pour l'AF 007.

Ce retard, compte tenu des faibles temps d'escale, s'est répercuté sur l'AF 006 Paris-New York de samedi. Ce lundi matin, le vol AF 007 avait encore 109 minutes de retard en arrivant de New York. Comme l'unique Airbus A380 d'Air France vole presque 24 heures sur 24, plusieurs jours sont, en effet, nécessaires pour résorber le retard, en gagnant ici et là quelques minutes sur le temps d'escale.

Le vol inaugural en A380, entre Paris et New York, a eu lieu le 20 novembre. Trois jours plus tard, soit le 23 novembre, Air France a lancé ses vols commerciaux avec le dernier-né d'Airbus.

 

vendredi, 27 novembre 2009

Le Professeur Galaye Ndiaye


http://67.220.225.120/~jokk8564/galaye/galaye10.html

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jeudi, 26 novembre 2009

Deux intrus s'invitent à un dîner à la Maison-Blanche

Les services secrets américain, chargés de la protection des hautes personnalités politiques, tentent de déterminer comment un couple non invité est parvenu à s'introduire à un dîner officiel donné à la Maison-Blanche, a-t-on appris de source autorisée.deuf.jpg

Le Washington Post a initialement rapporté qu'un couple venu de Virginie du Nord – Tareq et Michaele Salahi – et ne figurant pas sur la liste des invités était parvenu à assister à la réception donnée mardi soir en l'honneur du Premier ministre indien, Manmohan Singh.

Selon le Washington Post, Tareq et Michaele Salahi sont des personnalités people amatrices de polo et désireuses de se rendre célèbres grâce à la télé-réalité.

Le quotidien souligne que les deux intrus n'ont pu prendre place à la table du dîner installée sous un chapiteau dans le parc de la présidence américaine.

La Maison-Blanche a demandé aux services secrets une enquête complète sur ces faits, a indiqué un responsable.

« Les premiers éléments montrent qu'un de nos points de contrôle n'a pas suivi la procédure requise pour vérifier que les deux individus mentionnés par le Washington Post figuraient bien sur la liste », a indiqué Edwin Donovan, porte-parole du service de sécurité.

Ce dernier a souligné que personne n'avait couru le moindre danger, les deux intrus étant, comme tous les invités, « passés à travers des magnétomètres et plusieurs autres systèmes de détection ».

Le Washington Post indique que Tareq et Michaele Salahi ont pu entrer dans la même pièce qu'Obama et Singh, mais on ignore s'ils ont pu les rencontrer.

Une dizaine de photos mises en ligne sur Facebook montrent le couple posant avec plusieurs invités, dont le vice-président, Joe Biden, le maire de Washington, Adrian Fenty, la présentatrice de CBS Katie Couric et le directeur de cabinet de la Maison-Blanche, Rahm Emanuel.

JoAnne Allen, version française Gregory Schwartz

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mercredi, 25 novembre 2009

Un homosexuel arrêté dans la ville sainte de Touba

homosexuelss.jpgLepeuple-sn.com (Touba)-Un homme accusé de pratiques contre-natures et incitation à la débauche   séjourne présentement dans les locaux de la brigade spéciale de la gendarmerie de Touba. Un officier de la gendarmerie a confirmé l’information sans apporter de détails sur les circonstances de son arrestation. « Nous allons faire des investigations » explique une source judiciaire.

D’autres sources nous, révèlent qu’il vient d’être cueilli par « Safinatoul Amal », l’organisation chargée de veiller à la protection spirituelle de la ville sainte. La « police religieuse » fait une descente inopinée dans le domicile du mis en cause avant de le mettre aux arrêts. Cet homosexuel aux initiales I C -cissé pour le C- , originaire du djoloff, a été conduit à la brigade de gendarmerie où il est maintenu dans les liens de la prévention. L’homme en question est accusé d’avoir constitué un réseau d’homosexuels dans la cité religieuse. Une enquête est ouverte par les hommes en bleu.  La dahira susnommée déclare attendre d'accorder ses violons avec ceux du Khalife  Général des mourides pour produire une déclaration officielle .Affaire à suivre…

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lundi, 23 novembre 2009

Mouammar Kadhafi fait son show

Habitué des provocations, le guide libyen Mouammar Kadhafi s’est encore une fois illustré dimanche dernier, en Italie, en tentant de convertir 200 jeunes Italiennes. TeleTOC, site de partage de vidéos en ligne, propose pour l’occasion un "Worst of" de ses récentes sorties.

En visite officielle à Rome, le Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, Mouammar Kadhafi, a tenté sans succès dimanche de convertir 200 jeunes Italiennes à l’islam. Le chef d’Etat s’est permis d’offrir un exemplaire du Coran à chacune de ses invitées, recrutées par une agence d’hôtesses. La démarche de rassembler autant de jeunes femmes correspondant aux canons de beauté européens a pris une dimension particulière alors que le Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, se vante au grand jour – et avec quelques exagérations – de ses performances sexuelles.

TeleTOC profite de cette dernière sortie pour offrir aux internautes le petit florilège qui suit :

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Burundi : les prochaines élections, un test pour une paix fragile

Les élections de l’année prochaine au Burundi, présentées comme une étape importante dans le long parcours du pays vers une paix durable, pourraient déclencher de nouveaux conflits en raison de la coexistence d’un grand nombre d’armes illégales et de mouvements de jeunes très organisés des partis politiques, selon des analystes.arton18059-13ef6.jpg

Au Burundi, les luttes de pouvoir ont provoqué des accès de violence armée et des périodes de guerre civile depuis l’indépendance en 1962 et jusqu’à ce que le dernier groupe rebelle du pays abandonne et devienne un parti politique en avril 2009.

Selon Jean-Marie Gasana, analyste chevronné du Burundi, les risques associés aux mouvements jeunes sont intensifiés par la présence « d’importants stocks d’armes entre les mains des civils ».

« Ce qui est encore plus préoccupant, c’est ce qui pourrait arriver si l’opposition contestait le résultat des élections », a-t-il dit à IRIN, à Bujumbura. « Nous pourrions voir se répéter le scénario… de violences suivant des élections irrégulières ».

« Nous pourrions retomber dans une guerre civile », a également dit Pierre-Claver Mbonimpa, président fondateur de l’Association burundaise pour la protection des droits humains et des personnes détenues.

« Nous devons aussi faire attention à la police et à l’armée, qui ont toutes deux intégré d’anciens rebelles dans leurs rangs », a-t-il ajouté. « En cas d’incident durant les élections, ces personnes pourraient être tentées de soutenir leur mouvement d’origine ».

D’après un militant pour les droits humains, qui a demandé à garder l’anonymat, certains des anciens rebelles progouvernementaux dans la capitale sont armés et opèrent en marge des structures officielles de la police et de l’armée.

« La situation pourrait devenir chaotique, car les [groupes de] jeunes ont souvent été utilisés pendant les guerres civiles passées et [la situation actuelle] n’est pas différente », a averti M. Mbonimpa.

Certains de ces groupes trouvent que les autorités s’en prennent injustement à eux. Odette Ntahiraja, secrétaire générale du Mouvement pour la solidarité et la démocratie (MSD), un parti enregistré en juin 2009, a dit à IRIN que ses jeunes sympathisants « se voyaient souvent refuser le droit de manifester ».

« Parfois, ils sont même arrêtés et certains sont frappés, alors que d’autres groupes de jeunes sont armés et commettent des actes d’intimidation sans qu’aucune action ne soit menée à leur encontre », a-t-elle ajouté.

Des risques de violences électorales

Pour l’Institute for Security Studies basé à Pretoria, en Afrique du Sud, des attitudes aussi injustes de la part des autorités font du Burundi « un exemple type de pays ayant un risque potentiel de violences liées aux élections ».

Selon Jamila El Abdellaoui, chercheuse chevronnée pour le programme de prévention des conflits de l’institut, une autre raison serait le « [ré]armement des milices par plusieurs partis politiques afin d’intimider l’électorat ».

« Le fait que la phase de réintégration du processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR), récemment mené à terme par le pays, ait en grande partie échoué, notamment en ce qui concerne les personnes retournant en zone urbaine, explique la disponibilité de certains anciens combattants à rejoindre ces groupes », a-t-elle avancé dans un article publié en octobre.

Pancrace Cimpaye, porte-parole du principal parti d’opposition Front pour la démocratie au Burundi (FRODEBU), a dit que son parti ne causerait aucun mal à ses jeunes sympathisants. Mais il a ajouté qu’ils allaient « se battre » pour les Burundais s’ils étaient pris pour cible par le parti au pouvoir.

« Notre principale préoccupation, à l’approche des élections, est la sécurité. Nous exhortons la communauté internationale à accorder plus d’attention à cela et, si possible, à nous aider à mettre en place un dispositif de protection spécial pour les élections », a-t-il dit.

Pour le Réseau européen pour l’Afrique centrale (EurAC), une coalition d’organisations non gouvernementales (ONG) basée à Bruxelles, « le potentiel de violence n’est pas encore sous contrôle » au Burundi. Le réseau a cité les divisions au sein des partis politiques, les conditions de vie précaires pour une grande part de la population, la mauvaise gouvernance et le fait que « l’État de droit [soit] encore en construction » comme des moteurs potentiels de troubles.

Pour le consultant en matière de conflits fonciers et de droits humains, René-Claude Niyonkuru, les problèmes liés à la terre sont un autre facteur. « Nous aurions tort de dire qu’il n’y aura pas de violences – surtout en ce qui concerne les questions liées à la terre. Les gens sont frustrés, notamment les rapatriés qui sont nombreux à rentrer chez eux. Le gouvernement les a encouragés à revenir, [mais] il semble que ce même gouvernement est mal préparé pour leur assurer une réinstallation en douceur ».

M. Niyonkuru a appelé à une mobilisation de la population pour aborder la question des conflits fonciers. « Pourquoi ne pourrions-nous pas profiter de cette période électorale pour interroger les candidats potentiels sur leurs propositions et leurs engagements dans la résolution des litiges fonciers au Burundi ? »

Désarmement volontaire

Dans le cadre d’une campagne de désarmement volontaire, en octobre, des civils de toutes les régions du Burundi ont remis aux autorités des milliers d’armes à feu, de grenades et de cartouches de munitions. D’après Léopold Banzubaze, responsable adjoint de la Commission nationale de désarmement, plus de 80 000 armes – soit près de 80 pour cent de toutes les armes en circulation selon M. Banzubaze – ont été remises aux autorités depuis 2007.

De nombreux analystes estiment qu’en dépit de ces campagnes, des dizaines de milliers d’armes continuent de circuler au Burundi. Selon les données de la commission, moins de 2 500 armes remises au cours de la dernière phase du désarmement volontaire étaient des fusils. Le reste était des grenades (10 429), des bombes (218) et des mines (28).

Les responsables burundais semblent être conscients des risques liés à la tenue des élections.

« Je peux dire qu’il y a des cas de meurtres et d’autres assassinats qui résultent de notre guerre civile », a dit à IRIN Guy-Michel Mfatiye, chef de cabinet au ministère des Droits de la personne humaine et du genre.

Il a ajouté que son ministère travaillait en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme afin de « sensibiliser la population à divers niveaux, tant régional et provincial que communal, sur l’importance des élections et la conduite à adopter pendant cette période ».

Selon le président de la Commission électorale, Pierre-Claver Ndayicariye, un comité technique sur les questions de sécurité a été mis sur pied et travaille de concert avec le ministère de la Sécurité publique – avec le soutien de bailleurs de fonds comme les Pays-Bas, la Norvège et le Programme des Nations Unies pour le développement – afin de développer les capacités des forces de sécurité pour garantir le bon déroulement des élections.

« La question de la sécurité est importante avant, pendant et après les élections. Notre message aux partis politiques, en tant que Commission électorale, est : mettre un terme à la provocation entre les groupes de jeunes rivaux. Les partis sont sur le terrain : ils peuvent donc mettre fin à tout acte préjudiciable accompli par leurs membres », a dit M. Ndayicariye.


Photo : Jane Some/IRIN
Des danseurs traditionnels lors de l’ouverture du bureau d’un parti politique dans le district de Cibitoke à Bujumbura : des élections générales sont prévues à la mi-2010Au Burundi, les luttes de pouvoir ont provoqué des accès de violence armée et des périodes de guerre civile depuis l’indépendance en 1962 et jusqu’à ce que le dernier groupe rebelle du pays abandonne et devienne un parti politique en avril 2009.

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Quand Compaoré verse dans le ridicule et que la rupture promise dans les relations France-Afrique se fait attendre

Crise guinéenne et autres turpitudes de la "Françafrique"arton18064-b4f3e.jpg
Moins de deux semaines avant de commettre son horrible massacre du 28 septembre, la junte militaire guinéenne avait dépêché à Paris une délégation de haut niveau discrètement reçue par des officiels français, rapporte le quotidien américain The New York Times.

Cela ne surprend pas. C’est connu des Africains que pour la France, le camp des brutaux despotes est plus payant, parfois cash, et permet de mieux assouvir ses convoitises de l’uranium nigérien, du pétrole gabonais, des ports en eau profonde du Cameroun et du Togo, du bauxite guinéen, du diamant centrafricain ou encore, pourquoi pas, des belles cuisses sénégalaises.

Des sources bien informées américaines indiquent que malgré les tapages de Bernard Kouchener, Paris n’a pas totalement lâché la brute guinéenne, Dadis Camara. La preuve : Patrick Balkany, qui est un proche de Sarkozy, a affirmé que “la candidature du chef de la junte n’est pas un problème”. Les Africains francophones, très remontés contre l’Elysée et les lieutenants de sa diplomatie parallèle sur le continent, se demandent si derrière la médiation confiée au Burkinabè Blaise Compaoré ne se cache pas une manipulation française pour permettre à celui qu’il convient d’appeler “ le vétérinaire du 28 Septembre” de se maintenir au pouvoir.

C’est déjà arrivé au Togo où Faure Gnassingbé, en 2005, est resté aux affaires avec une complicité active de Paris et ce, malgré le meurtre de plus de 500 partisans de l’opposition (confère le rapport de l’ONU). Il y a de quoi être sceptique au sujet du cas guinéen. La proposition de sortie de crise du médiateur Blaise Compaoré n’est rien moins qu’un ridicule schéma, une insulte inacceptable à l’endroit des guinéens et de tout le Continent. Un gouvernement de transition présidé par Dadis Moussa Camara qui nommera un Premier Ministre au sein de la Société civile. Compaoré offre, en plus, au chef de la junte la possibilité de se présenter à la prochaine présidentielle. Si on doit s’en tenir à un tel “chiffon”, les morts du 28 Septembre passent au compte des pertes et profits. Quelle infamie !

Blaise Compaoré n’a pas encore compris que l’exigence première de la communauté internationale, c’est d’abord et avant tout le départ du “vétérinaire” Camara. Doit-on se mettre à réciter des exemples pour faire comprendre au médiateur ( ?) que le type de solution qu’il propose aux Guinéens a lamentablement échoué partout en Afrique et que les solutions de complaisance et de facilité, comme la sienne, n’ont que trop nui à notre continent ?

Parias sur tapis rouge à Paris

Les Africains francophones doivent intégrer dans leur logique que l’opposition aux autocraties, c’est aussi forcément une opposition à la France. Des faits récents semblent le rappeler. Au Gabon, le ministre de la Coopération, Alain Joyandet, ne s’était pas contenté d’occuper les premières loges à l’investiture d’Ali Bongo. Il lui a apporté un soutien ferme de la France :“ il faut donner du temps à Ali” a-t-il déclaré aux journalistes.Un éloquent satisfecit à l’avocat Robert Bourgi pour la tâche accomplie, au nom de la France, dans l’élection de Ben Ali Bongo qui a d’ailleurs été félicité par son mentor, à Paris où il s’est rendu pour sa toute première visite officielle à l’étranger.

Le mois dernier, Mohamed Ould Abdel Aziz, le général qui a légitimé son Coup d’Etat avec une mascarade électorale en Mauritanie était en visite à Paris. Tapis rouge et honneurs de la garde républicaine pour un putschiste tout sourire aux côtes du président français sur le perron de l’Elysée.

Au Niger, le président Mamadou Tandja, après avoir méthodiquement bafoué les libertés civiles, mis aux arrêts des figures de l’opposition, a réussi à prolonger de trois ans son mandat présidentiel. L’impopulaire“despote du Sahel” est au ban de la communauté internationale mais s’affiche, sur une photo avec Nicolas Sarkozy, sur le site officiel du Quai d’Orsay. Un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a même laissé entendre, il y a deux semaines, qu’un contact de haut niveau est maintenu avec les autorités nigériennes.

Même amitié surréaliste à l’endroit de Paul Biya qui s’est constitutionnellement offert une présidence à vie après 28 ans de règne. Biya pompeusement reçu à l’Elysée en juillet dernier. “Le Cameroun est un pôle de modération”, dit-on comme pour justifier un accueil vu d’un mauvais œil aussi bien à Douala qu’à Yaoundé.

Obstruction à la liberté

“Les Africains n’aiment pas la France à cause de ses pratiques colonialistes qui leur font obstruction de choisir librement des dirigeants valables et capables”. C’est le constat que font beaucoup d’analystes parmi lesquels le camerounais Achille Mbembé, professeur de Sciences politique à l’université Sud-africaine de Witwatersrand. “Et partout, les processus démocratiques sont bloqués”, s’est indigné l’universitaire qui dénonce l’attitude obstructionniste de la France.

En 2010, trois pays francophones (Togo, Côte d’Ivoire, Centrafrique) vont organiser des élections présidentielles. A quelle sauce Sarkozy et ses réseaux vont-ils manger les électeurs de ces pays, s’interroge t-on sur le continent et dans les diasporas. Pas d’illusion à se faire, la rupture promise par Sarkozy dans les relations France-Afrique, c’est du bidon. On espère que les forces vives guinéennes resteront fermes et inamovibles sur leur position face au vaste complot que pilote, pour ses maîtres, le putschiste burkinabé Blaise Compaoré.

Fodé Sylla : son combat pour le développement durable

Fodé Sylla revient sur la mission qui vient de lui être confiée par le ministre Jean-Louis Borloo.

 

Afrik : Jean-Louis Borloo vous confie une mission de bons offices en direction de l’Afrique pour la préparation de Copenhague ? De quoi s’agit-il ? : En tant que membre du Conseil économique, social et environnemental, le Ministre me demande d’utiliser les contacts que j’ai noués avec les Ministres de l’Environnement africains lorsque Jean-Louis Borloo m’avait invité à l’accompagner à Ouagadougou pour le 7eme Forum Mondial du Développement Durable. A Ouagadougou les Africains ont commencé à arrêter leur position pour Copenhague et à Barcelone il y a 15 jours, ils ont claqué la porte aux discussions, parce qu’ils trouvent que la part consacrée à la réduction des gaz à effet de serre par les Pays du Nord est trop petite dans la négociation.

Fodé Sylla

Afrik : Mais quelle est l’originalité de l’approche de Jean-Louis Borloo ? : Jean-Louis Borloo a un dossier prioritaire : « Justice – Climat » est un programme qui doit permettre 100% d’accès à l’énergie pour les pays africains. On doit rompre avec la fameuse photo satellite du monde « vu de la nuit », où les zones développées sont lumineuses tandis que l’Afrique est le continent du noir absolu, sans aucune lumière artificielle... Pays par pays, des dossiers doivent être mis en avant, qu’il s’agisse de la forêt, du littoral, de la gestion de l’eau, du grand projet de « muraille verte ». Le travail réalisé par la France sur les enjeux environnementaux africains est considérable, avec une multitude de projets concrets. Tout un travail a été fait aussi en direction des partenaires européens afin de dégager des financements pour tous ces projets qui ont un effet environnemental direct. Il est nécessaire d’assurer à la fois accès à l’eau et à l’énergie, en Afrique.

Fodé Sylla

Afrik : Très bien, mais est-ce qu’il ne s’agit pas encore tout simplement d’un ralliement d’un homme politique de gauche à l’équipe Sarkozy ? : Pas du tout, je suis tout simplement dans le prolongement de mon combat pour le développement durable. Il s’agit de poursuivre mon combat humaniste pour résoudre les problèmes de civilisation auxquels nous sommes confrontés, et en particulier l’indispensable lutte contre la misère, la faim et le manque d’énergie. Je suis fier d’être une sorte d’ambassadeur de notre pays aux côtés des Africains pour que leurs options soient entendues, et que des objectifs significatifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre soient fixés et réalisés pour les Pays du Nord.

Fodé Sylla

Afrik.com : La prochaine étape ? : La prochaine étape, c’est la Conférence mondiale sur le Développement durable organisée par Les Ateliers de la Terre, à Deauville, la semaine prochaine, à laquelle les Ministres de l’Environnement du continent africain ont été conviés par Jean-Louis Borloo. Ainsi nous poursuivrons un dialogue de préparation pour la grande conférence mondiale de Copenhague sur le Climat. Cela doit être une nouvelle manière de dessiner la géopolitique mondiale afin de protéger l’avenir de la terre et de donner une plus grande place dans les choix internationaux aux intérêts des Pays du Sud, et d’abord de l’Afrique.

Fodé Sylla

arton18065-ce88c.jpgLe Ministre de l’Environnement et du Développement durable français, Jean-Louis Borloo, vient de confier à Fodé Sylla, membre du Conseil économique, social et environnemental français, ancien député européen, une mission de bons offices en direction des gouvernements africains, afin d’engager des concertations et des convergences pour préparer le Sommet de Copenhague sur le changement climatique. Enjeux et Problèmes, dans une interview exclusive.

Philippines: 21 morts dans une prise d'otages dans le sud

getafpmedia.jpgVingt-et-une personnes, qui faisaient partie d'un groupe d'élus et de journalistes enlevé par des hommes armés, ont été retrouvées mortes dans le sud des Philippines, a indiqué un chef régional de l'armée.
"Nous avons découvert 21 corps", a déclaré sur une radio le général Afredo Cayton, précisant que les otages avaient été "abattus par des hommes armés".
"Nous continuons les recherches pour retrouver les autres" otages, a-t-il indiqué, ajoutant qu'il ne pouvait pas pour le moment donner de précisions sur l'identité des tueurs.
Un peu plus tôt, le porte-parole de l'armée, le colonel Romeo Brawner, avait affirmé que des hommes armés liés à un puissant politicien local, avait pris en otages 40 personnes, notamment certains de ses rivaux et 20 journalistes locaux.


Parmi les otages figuraient l'épouse d'un maire de la province de Maguindanao, Esmael Mangundadatu, ses assistants et certains de ses partisans, avait ajouté le colonel.
Les journalistes accompagnaient M. Mangundadatu qui devait se porter candidat au poste de gouverneur de la province de Maguindanao, à majorité musulmane, lors d'élections prévues en mai.
L'enlèvement pourrait être lié à des rivalités entre le clan du gouverneur actuel et celui de M. Mangundadatu, selon le colonel Brawner.
Les règlements de compte et les violences entre clans rivaux ne sont pas rares dans le sud des Philippines, également théâtre d'un conflit entre l'armée et les rebelles séparatistes musulmans.

Chine: colère des familles après le plus grave accident de mine depuis 2007

Les familles des mineurs victimes d'un coup de grisou dans une mine du nord-est de la Chine sont en colère et demandent des comptes: le bilan s'est alourdi à 104 morts et l'espoir de retrouver des survivants est très mince.getafpmedia.jpg
Lundi, à Hegang, dans la province du Heilongjiang, près de la frontière russe, les autorités devaient faire face au désespoir et à l'ire des proches des victimes, plus de 48 heures après le plus grave accident minier depuis près de deux ans.
Devant l'un des bureaux principaux de la mine de Xingxing appartenant au groupe public Longmai, l'une des grandes et plus anciennes du pays avec une production de 1,45 million de tonnes par an, un groupe de femmes attendait des nouvelles dans un froid glacial, criant et pleurant.
"Je n'ai aucune nouvelle de mon mari, il a 42 ans, je n'en ai que 40", a expliqué l'une d'elle, totalement perdue.Une autre s'est aussi plainte de n'avoir reçu aucune information au sujet de son frère qui se trouvait dans la mine.
Les deux femmes, qui ont refusé de donner leurs noms, ont ensuite été accompagnées à l'intérieur des bureaux.
Ensuite, des dizaines de personnes se sont rassemblées apparemment pour manifester leur colère, mais la police a bouclé la zone et empêché les journalistes de s'approcher.
Zhang Jinguang, porte-parole de la mine, a affirmé que cela n'avait rien à voir avec la catastropheSelon le China Daily, chaque famille va recevoir au moins 250.000 yuans (24.600 euros) de compensation, soit 25% de plus que normalement.
Une aide psychologique a été mise en place pour assister les familles, a assuré Zhang.Selon les premiers éléments de l'enquête, la responsabilité des responsables de la mine est engagée.
"Le système de responsabilité pour la sécurité de la mine n'a pas marché, il n'y avait pas assez de contrôle des risques potentiels", a déclaré à la télévision nationale CCTV Luo Lin, directeur de l'Administration d'Etat pour la sécurité au travail.
"Cet accident est clairement lié à un manque de responsabilité", a-t-il souligné.
Une enquête a été ouverte pour déterminer s'il n'y avait pas eu collusion entre les autorités de la mine et des responsables locaux pour ne pas appliquer les règles de sécurité.

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Belgique- météo: rafales de vent jusqu'à 100 km/h au littoral

La ciel restera fortement couvert lundi après-midi. De violentes précipitations se transformeront progressivement en averses, qui pourraient être accompagnées d'orages. Le vent du sud-ouest soufflera fortement, voire en tempête à la mer. Les rafales pourront atteindre 90 km/h à l'intérieur du pays et jusqu'à 100 km/h à la côte. Les maxima seront de 8 degrés en Ardenne et de 13 degrés au littoral. Lundi soir, les précipitations quitteront le pays via le sud-est et la force du vent diminuera. Dans la nuit de lundi à mardi, un risque de rafales subsistera, essentiellement au littoral. Les minima atteindront 7 à 10 degrés. Mardi, le ciel sera fortement nuageux à couvert, avec de la pluie ou de la bruine par intermittence. Le vent du sud-ouest sera modéré et assez fort à la côte. Les maxima atteindront 10 à 15 degrés. De mercredi à samedi, le temps restera doux et variable, avec des périodes de pluie et de bruines et souvent beaucoup de vent. La température atteindra 12 degrés à midi mercredi, et ensuite autour de 10 degrés. (MJN)

© BELGA
BRUXELLES 23/11 (BELGA

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dimanche, 22 novembre 2009

La maman de Younes menace l'assassin de son fils

pict_204079.jpgLa maman du petit Younes Jratlou, ce garçon de quatre ans disparu fin octobre et retrouvé mort dans une rivière près de la frontière franco-belge, a menacé de tuer l'assassin de son fils.

"Je n'attends qu'une chose, c'est qu'on retrouve celui qui l'a tué", a affirmé Niama Jratlou samedi à son arrivée à Casablanca (Maroc) pour l'enterrement de son fils. "Je tuerai celui qui a tué mon fils", a-t-elle ajouté à une journaliste de La Dernière Heure présente à Casablanca.

Younes avait disparu dans la nuit du 25 octobre à Ploegsteert du domicile de ses parents qui se disputaient. Son corps avait été repêché le 10 novembre dans la Lys à Comines, à quelque 12 km de là.

Le père de Younes, Mohamed Jratlou, s'est constitué jeudi partie civile devant le juge d'instruction en charge de l'affaire. Il avait affirmé dimanche dernier être innocent dans cette affaire, alors que la justice continue son enquête. Il a été interrogé jeudi par les policiers dans le cadre de l'enquête.

"Je vous jure que je suis innocent dans cette affaire de mon fils. Ca me touche fort", avait déclaré Mohamed Jratlou.