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mardi, 26 janvier 2010

Anne-Marie Lizin se présente

Le budget communal de Huy, le premier depuis qu'Anne-Marie Lizin est reléguée dans l'opposition avec le MR, a été voté lundi soir majorité contre opposition. pict_214015.jpg

Alors que le collège PS-Ensemble s'est félicité de présenter un budget en léger boni malgré la conjoncture délicate, le MR et les « Liziens » ont fustigé ce budget qui a été qualifié de « vide » ou encore de « soufflé retombé ». « Pour moi, c'est un budget sans créativité », a déclaré Anne-Marie Lizin. « Il mérite d'être coiffé de la palme d'or du bonnet d'Anne », a surenchéri Isabelle Lissens (MR).

« En cette période de crise, c'est un véritable tour de force qu'a réalisé notre échevin des Finances Philippe Charpentier », a déclaré Françoise Kunsh, la chef de groupe Ensemble suivie par son homologue PS Jean-François Ronveaux qui a parlé de « budget citoyen » tout en admettant que dans le dossier du SRI « il reste des choses à faire ».

L'opposition avait d'ailleurs mis à l'ordre du jour plusieurs points concernant le SRI et le refus du plan d'optimalisation défendu par l'échevin Denis Léonard. « Les pompiers doivent recevoir beaucoup plus de moyens et pas uniquement en terme d'engagements », a affirmé Anne-Marie Lizin. « Nous nous étonnons de la réponse du collège pour régler la sécurité », a fustigé Isabelle Lissens.

Mais dans cette critique de l'absence de plan d'optimalisation du SRI, l'opposition a surtout tenté de montrer ce qu'elle qualifie de « manque d'homogénéité du collège ».

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Astucieux ce flamand

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Henin en demi-finale de l’Open d’Australie

Malgré la fatigue et son service défaillant, Justine continue. Cette fois c’est Nadia Petrova (WTA 19) qui en a fait les frais : 7-6 (3), 7-5 en 1h51. Pour la 4e fois, Henin va disputer les demi-finales l’Open d’Australie. Ce sera contre la Chinoise Jie Zheng (WTA 35).

henin.jpgCe sera la quatrième fois que Justine Henin disputera les demi-finales de l’Open dont elle fut la gagnante en 2004 et la finaliste en 2006. Elle fait déjà mieux qu’il y a deux ans quand elle avait été balayée par Sharapova en quarts de finale à Melbourne, son dernier Grand Chelem avant son retour au tennis.

Henin, qui doit attendre de disputer un troisième tournoi avant de retrouver un classement, s’est une nouvelle fois arrachée pour gagner le droit de retrouver la Chinoise Zheng Jie en quarts.

A part son premier tour, aucun match n’a été facile pour la Famennoise mais elle continue à capitaliser sur une qualité rare qui lui permet de mieux jouer les points qui comptent triple.

Depuis le début du tournoi, elle a disputé trois tie-breaks et les a tous gagnés, dont celui du premier set (7/3) face à Petrova, tête de série nº 19.

La Belge, qui a mal servi dans ce match (45 % de premières balles, 5 double-fautes) – mais comme par hasard elle a retrouvé son service dans le jeu décisif –, a ensuite effacé un double break (3-0 pour Petrova qui a engagé pour faire 4-0) dans le second set, alignant 4 jeux d’affilée, pour conclure sur le service de Petrova, à sa toute première balle de match, après la 41e faute directe de la Russe, très fébrile, qui n’a jamais rappelé la joueuse qui avait écrasé Kim Clijsters et puis dominé Kuznetsova dans les tours précédents. Elle n’avait sans pas oublié que Justine Henin l’avait déjà battue à 12 reprises (sur 14 matchs) avant les retrouvailles de ce mardi. Notamment au premier tour à Brisbane cette année (7-5, 7-5) pour le premier match officiel de la deuxième carrière tennistique d’Henin.

Les réactions du clan Henin

Justine Henin : « Je suis très heureuse car ça n’a pas été facile. J’ai eu du mal à trouver l’énergie nécessaire en début de 2e set ; j’ai heureusement pu revenir par la suite en jouant plus agressivement, en prenant plus de risques. Je ne voulais pas aller au tie-break dans ce deuxième set car je pense que Petrova aurait pu en tirer un avantage. Me voilà en demi-finale. Contre une Chinoise (Zheng Jie) ou Kirilenko. Quoi qu’il en soit, ce sera un gros match car elles ont toutes deux effectué un joli parcours jusqu’ici et elles seront bien sûr très motivées et en confiance. Je ferai de mon mieux car j’ai tellement envie de revenir ici en finale… »

Carlos Rodriguez : « Il y a eu beaucoup de bon, mais aussi du moins bon avec des passages émotionnels difficiles de part et d’autre. On a eu droit à un match assez bizarre. On avait envie que ça soit mieux par rapport à tout ce qu’on a vu ces derniers temps, et notamment dimanche. On a eu un super-match contre Yanina et quelque chose de beaucoup moins bon aujourd’hui. Mais ça, c’est le tennis en Grand Chelem, il n’y a rien à faire. Le plus important a été qu’elle évite le tie-break. Son service n’allait pas (NDLR : 45 % de premières balles sur la totalité du match). Il y avait un manque d’engagement sur la première balle. Tout allait beaucoup plus lentement que dans le match précédent. Heureusement, que Petrova n’a pas bien servi non plus. Chez Justine, la première balle était en panne. Heureusement que la deuxième est un peu mieux passée. Enfin, nous voilà en demi-finale. C’est fantastique ! »

Une Chinoise en demi

Bénéficiant d’une « wild-card » à Melbourne, Justine Henin est seulement la troisième joueuse invitée à atteindre le dernier carré d’un Grand Chelem. Ironie du sort, les deux premières ont été Kim Clijsters à l’US Open et… sa prochaine adversaire Zheng Jie, qui avait hérité d’un wild-card avant de se hisser en demi-finale de Wimbledon en 2008.

Rien n’a été facile pour Henin à Melbourne où elle a dû batailler dans tous ses matchs, sauf le premier. Souffrant de la cuisse gauche surtout, elle manque également, et surtout, de sommeil. Car Henin c’est la Belgique qui se lève tôt ! Mais qui se couche tard, ses précédents matchs ayant tous été programmés en session de nuit. Pour son premeir match en ouverture de dession, Henin a d’ailleurs avoué avoir eu besoin d’un temps d’adaptation à la luminosité du jour.

Après quelques « nuits horribles », Justine est donc fatiguée. Mais pas rassasiée avant une demi-finale où elle sera forcément favorite face à Zheng Jie (26 ans, WTA 35).

« J’ai très bien pris la pression jusqu’à maintenant mais je ne sais pas comment je vais gérer la suite », s’est interrogée Henin. Vu son parcours, on peut lui faire confiance.

« Elle est tellement forte dans sa tête », a d’ailleurs estimé Zheng Jie après avoir surclassé (6-1, 6-3 en 1h25) la Russe Maria Kirilenko, diminuée physiquement par des soucis à la hanche et la cuisse gauche.

« Je veux juste profiter du moment et bien jouer », a ajouté la Chinoise qui a perdu son seul affrontement avec Henin qui l’avait battue en août 2005 en 8es de finale à Toronto (surface dure) 6-2, 6-4

Zheng Jie qui pourrait être rejointe en demi-finale par Li Na, opposée mercredi à Venus Williams, ce qui serait une nouvelle grande première pour le tennis chinois.

Top 60 ?

Avec Henin et Zheng Jie, qui retrouvera le Top 20 lundi, il y aura quoiqu’il arrive une joueuse non-tête de série en finale pour la quatrième fois depuis que le tournoi se dispute sur le site de Melbourne Park en 1988. Serena Williams avait remporté le tournoi en 2007 sans être tête de série, alors que les Françaises Amélie Mauresmo et Mary Pierce avaient atteint la finale, respectivement en 1999 et 1997.

Après sa victoire mardi, Justine Henin devrait retrouver au minimum le Top 60, en attendant mieux. Car Petrova, comme ses précédentes adversaires, a constaté que la Belge de 27 ans était aussi forte qu’avant, « si ce n’est davantage. »

CAN : les Pharaons, dompteurs de Lions

L’Egypte élimine le Cameroun (3-1), en champion, et se rapproche d’un troisième sacre.arton18599-ce461.jpg

Egyptiens et Camerounais, favoris de la compétition, se sont affrontés dans un quart de finale épique (3-1). Les Pharaons poursuivent leur progression face à des Lions, qui n’ont pas sur combler leurs largesses défensives.

Egypte-Cameroun, le match de toutes les peurs pour deux prétendants au titre suprême. Le moindre faux-pas renverrait l’un des favoris à la maison. Dans ce match tendu, les deux formations se sont rendus coup pour coup avec un objectif commun : se rapprocher de la dernière marche.

Et ce sont les champions en titre qui prennent le match par le bon bout, Zidan profitant d’une erreur défensive des Lions pour offrir une jolie occasion à Said (24e). Mais cette entame un peu poussive n’entrave en rien les ambitions des hommes de Paul Le Guen. Deux minutes plus tard, en effet, sur un corner frappé sur le côté gauche par Emana, Ahmed Hassan se manque au premier poteau. Sa tête arrière trompe El Hadary, surpris (1-0, 26e).

Doublé pour Hassan

Mais les Pharaons ne sont pas double champions d’Afrique pour rien et une dizaine de minutes plus tard trouvent les ressources morales et physiques pour réagir. Fautif sur l’ouverture du score du Cameroun, le capitaine des Pharaons prend ses responsabilités à plus de trente mètres, plein axe. La légende aux 170 sélections trompe la vigilance de Kameni, qui a très mal lu la trajectoire flottante du ballon. 1-1 à la pause, ni les Lions ni les Pharaons font la différence dans les 45 minutes suivantes. Malgré de bonnes intentions de part et d’autre : Chedjou et à la rue et Motaeb (48e, 89e) puis Zidan (49e, 50e) profitent des largesses du défenseur camerounais tandis que Mandjeck (56e) et Enoh (59e) répliquent.

On va donc procéder à 30 minutes de rab. Et c’est là que la différence se fait. Au mental, les Égyptiens ont su exploiter les lacunes défensives des Camerounais. Des erreurs déjà notées au premier tour qui, cette fois, auront été fatales. Naguy (92e) puis ce diable d’Hassan (95e) éliminent les hommes de Paul Le Guen, qui n’ont pas su rétablir la balance face à des Égyptiens qu’ils n’ont plus battu depuis 2002.

L’Algérie en demies

C’est la sixième fois de rang que les Camerounais butent sur les Egyptiens. Depuis 2002 et ce quart de finale de la CAN, les Lions n’ont pas battu les Pharaons (quatre victoires, deux défaites).

Le troisième but des Pharaons laissera des doutes dans l’esprit des Lions, le ballon n’ayant pas franchi la ligne. Dominateur, le Cameroun a laissé passer sa chance. Kameni, Chedjou et les Lions se sont sabordés en commettant de grosses erreurs individuelles. L’Egypte, le tenant du titre, retrouvera l’Algérie en demi-finale.

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Une publicité allemande pour une marque de lingerie défraye la chronique Sexy in Burqa

Être sexy en burqa, c’est possible. La marque de lingerie « Liaison dangereuse » a lancé, en novembre dernier, un spot publicitaire dans lequel le top modèle allemand Miriam Wimmer porte la burqa comme unique habit, cachant ses dessous affriolants. Provocatrice, attrayante, la publicité fait polémique.arton18600-d199f.jpg

« Tout le monde a le droit d’être sexy. Partout. » Tel est le slogan du spot publicitaire lancé par la marque de lingerie féminine « Liaison dangereuse », en Allemagne. Entre esthétisme, fantasme et provocation, la publicité est censée montrer que les femmes peuvent avoir des dessous affriolants tout en portant la burqa ou le niqab. Alors que la France débat sur l’interdiction du voile intégral, l’Allemagne fait parler d’elle avec cette publicité qui dévoile la présence d’une sexualité féminine sous les tissus noirs islamiques.

Le temps de 46 secondes, le spectateur est plongé dans le cadre intimiste du top modèle qui revêt par-dessus ses sous-vêtements une austère burqa.

De l’érotisme caché

Tel un voyeur, le spectateur suit pas à pas la toilette de la jeune femme. D’abord dénudée, elle se vêtit de simple dessous, porte-jarretelles, bas et talons aiguilles. Cette mise en scène du corps féminin a certainement pour vocation de la rendre sexuellement désirable. La publicité fait dès lors passer le message que, sous la burqa, il se passe des choses très valorisantes pour la femme.

L’érotisme est à son comble lorsqu’elle s’enfouit sous le voile intégral. La présence du désir et le caractère ostentatoire de la religion tiennent dès lors du paradoxe.

Un fantasme refoulé

Au-delà du caractère islamiste de la burqa, la publicité montre une femme indépendante qui semble porter le voile intégral de son propre choix. Le tissu noir n’empêche pas le jeu de séduction. Au contraire, le mystère qui l’entoure crée un fantasme autour de la burqa.

Ainsi Brassens s’était aussi amusé le temps d’une chanson, « La religieuse », à imaginer les dessous et les jeux érotiques que pourrait cacher une jolie religieuse sous sa robe.

Mais la publicité qui joue volontairement de la dynamique sexuelle de la Burqa, de l’attrait pour l’interdit, risque d’offenser les plus fidèles et les plus radicaux qui voient en cet habit un aspect religieux et non sexuel. Une publicité que les pays islamistes, en plus de la France, ne risquent pas de voir sur les écrans ! Pari réussi, sous le coup de la provocation, la marque aura su faire parler d’elle...

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SENEGAL - Remaniement en vue : Karim entend faire diriger le gouvernement par Abdoulaye Baldé

XIBAR.NET (Dakar, 26 Janvier 2010) - Pour briser les espoirs de retour aux affaires de l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et avoir sous ses genoux l’appareil exécutif, le fils du président, Karim, s’apprête à passer à l’attaque, avec la bénédiction de son père. karim_et_balde_1.jpg

La révélation est du quotidien Kotch : un remaniement ministériel est en vue. Car, après avoir reçu de son père la formation libérale, que coordonne, désormais Farba Senghor, Karim Wade entend contrôler le pouvoir exécutif. Il a fait contrôler le Parlement par son cousin Doudou Wade, il va faire nommer Abdoulaye Baldé, à la tête du Gouvernement.

La manoeuvre lui permettra de régner en seigneur sur l’État, et de gouverner plus à la place de son père. Pour mettre hors d’état de nuire l’ancien Premier ministre Idrissa Seck, qu’il considère comme l’un des sérieux obstacles à ses ambitions politiques, le fils du président projette de faire nommer l’actuel chef du gouvernement, Souleymane Ndéné Ndiaye , au poste de vice-président du Sénégal, qui ne sera, en fait, qu’une coquille vide. Me Ndiaye, qui avait juré de ne jamais se ranger derrière le « gamin » Karim, lui obéit désormais.

En le propulsant à la « station » que son père destinait à Idrissa Seck, il va extraire à la racine toute ambition présidentielle dans l’entourage de son père. Il est sûr que pour lui succéder, sans anicroche, il fera « guillotiner » le président du Sénat, Pape Diop, les prochains jours. La volonté populaire n’ayant pas de sens pour les Wade.

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lundi, 25 janvier 2010

A peine né, le Pdsl contesté à Rufisque : Des libéraux s’opposent à l’achat de toutes cartes estampillées Pdsl

L’idée de remplacement du Pds par le Pdsl suscite déjà des controverses. A Rufisque, les militants libéraux de Yenne ne vont pas acheter les cartes estampillées Pdsl. Au cours d’une conférence de presse, ce week-end, ces derniers se sont dit surpris d’apprendre que le Pds est dissout et remplacé par le Pds. ‘Je demande aux militants sincères de ne pas acheter les cartes de membres du Pdsl tant que certaines questions ne sont pas élucidées. Nous demandons à tous ceux qui ont l’idéal libéral de dire non’, clame Ameth Ndir, responsable libéral à Yenne. Pour lui, si le Pds compte diriger longtemps ce pays, il faut que ceux qui le composent se respectent mutuellement.

’A l’évidence, on ne décide pas à la place des autres que l’on respecte (…). Pourquoi fragiliser en permanence des responsables qui ont loyalement servi le parti ? Pourquoi dissoudre le Pds dans le Pds ? Qu’est ce que le Pdsl, si ce n’est un parti constitué de transhumants et d’illégitimes’, se demande Ameth Ndir. ‘Notre parti est devenu un parti de lobbying, d’intérêts et d’intéressés’, constate-t-il .

Malgré tout, la vente des cartes a démarré dans le département de Rufisque. Le superviseur a réuni les différents responsables en fin de semaine pour une large explication. Ensuite, des réunions sectorielles avec le superviseur ont démarré.Sangalcam, Yenne et Rufisque-Ouest ont déjà été consultés. A Salgalcam, les libéraux s’opposent à toute suprématie de Rewmi. Ils ont décidé de taire les querelles pour neutraliser Omar Guèye et ses hommes. A Yenne, les libéraux ont boudé la réunion.

CAN 2010 : Côte d'Ivoire éliminée par l'Algérie: 2-3


L'Algérie s'est qualifiée pour les demi-finales de la CAN après sa victoire sur la Côte d'Ivoire (3-2), dimanche à Cabinda. Menée deux fois, la sélection algérienne est parvenue à recoller à chaque fois au score avant d'arracher la qualification dans les arrêts de jeu par l'intermédiaire de Bouazza. Les Fennecs retrouveront le vainqueur du match Egypte-Cameroun qui se joue lundi à 17h.

 

 

  Auteur: APS    

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dimanche, 24 janvier 2010

S.O.S HAITI

samedi, 23 janvier 2010

CAN 2010 : Une semaine décisive

La Coupe d’Afrique des Nations entre dans sa dernière semaine. Une semaine décisive où le moindre faux pas sera fatal. Les quarts de finale débutent ce dimanche. La course aux demies est lancée !arton18573-e03c5.jpg


-  Angola-Ghana (Dimanche 24, 17h à Luanda)
L’Angola n’aura pas que les 50 000 supporters du Stade du 11 novembre derrière. C’est toute une nation qui poussera ses Palancas Negras dans ce quart de finale de haut niveau. Emmenés par un duo de buteurs redoutables (Flavio, 3 buts, et Manucho, 2 buts), les Angolais ont déjà fait aussi bien qu’en 2008 mais ne voudront pas rester sur le carreau pour leur compétition. Mais gare au Ghana. Même privées de Mensah, Appiah, Muntari ou de cap’tain Essien, les Black Stars ont une carte à jouer. Milovan Rajevac s’appuie sur une génération jeune et douée, championne du monde des moins de 20 ans, mais qui manque encore d’expérience.

- Zambie-Nigeria (Lundi 25, 20h30 à Lubango)
La Zambie a créé la surprise en s’extirpant d’un groupe qui comptait le Cameroun, le Gabon et la Tunisie. D’autant que les Chipolopolos étaient derniers à début de la 3e et dernière journée. Mais les hommes d’Hervé Renard ont fait preuve d’envie de jouer et de marquer et ont faire taire les pronostics pour décrocher une qualification méritée. En face, le Nigeria a connu des difficultés en défense : Joseph Yobo est blessé pour le reste de la compétition et son remplaçant, Onyekachi Apam, a montré des carences inquiétantes à ce niveau de la compétition. Heureusement pour les Super Eagles, Peter Odemwingie s’est réveillé !

- Egypte-Cameroun (Lundi 25, 17h à Cabinda)
Egypte-Cameroun, c’est LE match de ce deuxième tour. C’est aussi le remake de la finale de 2008 qui avait vu les Pharaons remporter leur deuxième titre de rang. Les Egyptiens abordent cette rencontre, forts d’un carton plein en phase de poules (3 matches, 3 victoires, 7 buts pour, 1 contre). Un parcours de champion, en somme. Mais il ne faut pas écarter si vite les Lions Indomptables. Malgré certaines lacunes derrière, le Cameroun a su réagir pour arracher son billet pour les quarts. Dorénavant, dans une phase où les faux pas sont interdits, il s’agira d’agir plutôt que de réagir. Paul Le Guen va compter sur son buteur et capitaine, Samuel Eto’o.

- Côte d’Ivoire-Algérie (Dimanche 24, 20h30 à Benguela)
Les Fennecs se sont qualifiés à l’italienne : une victoire, un but et hop ! L’Algérie est en quart ! Ce n’est pas suffisant pour satisfaire les exigeants supporters de la Khadra. Les hommes de Rabah Saâdane auront à cœur de montrer plus pour gagner plus. D’autant qu’ils ont un statut de Mondialiste à assumer. Les Ivoiriens, de leur côté, auront à cœur de se reprendre après une entame difficile. Après un nul face au Burkina Faso (0-0) et une victoire contre le Ghana (3-1), les Eléphants n’ont pas encore connu la défaite et entendront poursuivre sur cette bonne voie.

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Ils chantent pour Haïti

Les personnalités du showbiz mettent leur notoriété au service de l’île sinistrée

 

De nombreux singles seront disponibles dans les prochains jours pour récolter des fonds au profit des victimes du tremblement de terre à Haïti. Les artistes français donnent le la avec le titre Un geste pour Haïti chérie.

Un Geste pour Haïti chérie. C’est une chanson et un clip en faveur des victimes du séisme en Haïti qui ouvre ce vendredi le bal des performances musicales au profit de l’île endeuillée. A l’initiative de la chaîne musicale française Trace TV et sous la direction artistique de Passi, de Jacky et Ben J des Neg Marrons, 75 artistes, journalistes, comédiens et sportifs [1] ont enregistré Un Geste pour Haïti chérie. Parmi eux, Charles Aznavour, Antony Kavanagh, Cesaria Evoria, Smaïn, Manu Dibango, Gage, Lilian Thuram, Zazie, Thierry Desroses, Grand Corps Malade, Hélène (des Nubians), le Congolais Fally Ipupa, Miss Dominique, Stomy Bugsy, Princess Erika, Singuila, Thierry Cham, Youssoupha, Perle Lama, Louidorcleff, originaire d’Haïti, King Kuduro, Kaysha et Krys. Les animateurs Claudy Siar et Michel Drucker, le mannequin Noémie Lenoir, le journaliste Harry Roselmack, la comédienne Sonia Rolland apparaissent également dans le clip du single qui est diffusé.

We are the world pour Haïti

Les artistes africains préparent également un titre qui sera enregistré au Sénégal. La chanteuse sénégalaise Coumba Gawlo Seck est à l’origine du projet. Selon l’Agence de presse sénégalaise, le chanteur congolais Lokua Kanza devrait l’écrire. L’Ivoirien Alpha Blondy, la Malienne Oumou Sangaré, le Guinéen Sékouba Bambino Diabaté, le Congolais Papa Wemba, et les Sénégalais Wasis Diop, Oumar Pene et Baaba Maal ont déjà donné leur accord pour participer à ce single. Par ailleurs, « un méga concert pourrait réunir au Sénégal tous ces musiciens dès le mois de février prochain », indique le communiqué publié par l’artiste sénégalaise.

Le rappeur-producteur américain Jay-Z, avec Bono et The Edge et le réalisateur Swizz Beatz vont également produire une chanson qui sera prochainement mis en vente sur iTunes. Depuis la catastrophe, Lionel Richie et Quincy Jones ont indiqué au Hollywood Reporter qu’ils envisageaient autrement la célébration du quart de siècle de We are the world de Michael Jackson qu’ils ont écrit. Comme prévu, ils enregistreront une nouvelle version du tube, mais au profit des victimes du tremblement de terre. Enregistrement prévu le 1er février, après la cérémonie des Grammy Awards.

[1] Passi, Charles Aznavour, Cesaria Evoria, Jacky Brown et Ben-J (Neg’Marrons), Pascal Gentil, Michel Drucker, Sonia Rolland, Noémie Lenoir, Harry Roselmack, Antony Kavanagh, Smaïn, Manu Dibango, Gage, Marc Antoine, Lilian Thuram, Zazie, Thierry Desroses, Axelle Laffont, Lynnsha, Vicelow (ex Saïan Supa Crew), Grand Corps Malade, Ophélie Winter, Roldan (Orishas), Hélène (les Nubians), Fally Ipupa, Miss Dominique, Mc Janik, Stomy Bugsy, Princess Erika, Tedjee, Daan Junior (Haïtien), Jennifer Ayache et Patrice Focone (Superbus), Mr Toma, Leah, Seth Gueko, Singuila, Thierry Cham, Alibi Montana, Gregg (Original H - groupe Haïtien), Kennedy, Youssoupha, Perle Lama, Leslie, Aysat, Louidorcleff (Haïtien), King Kuduro, Kaysha, Krys, Claudy Siar, Féfé (ex Saïan Supa Crew), Princess Ursula, Larsen, Christiane Obydol (Zouk Machine), Sarah Riani, Kayliah, Maini Dog, Mickaël Quiroga, Erik, Mac Tyer, Phil Darwin, Booder, Pierro Battery, Sara Battery, Demon One (Intouchable), Izé (La Mc Malcriado), King (artiste haïtien), Béné, Soum Bill, Dof, Jeckel (Bisso Na Bisso), Lino (Arsenik et Bisso Na Bisso), Ekila, Tina Ly, Faya D, Ali Angel, Jeff Joseph…

S.O.S Haiti

uuu.jpgL'épicentre du tremblement de terre de force 7 sur l'échelle de Richter qui a dévasté hier Haïti était situé à 15 kilomètres de Port-au-Prince, une ville de plus de deux millions d'habitants. Les blessés et les morts se comptent par milliers. De nombreux enfants sont parmi les victimes, étant donné que 48% de la population est âgée de moins de 18 ans. Malgré les lourds dégâts subis par leurs installations, les équipes de l'UNICEF mettent tout en œuvre pour secourir les victimes.

vendredi, 22 janvier 2010

Le ventillateur

jeudi, 21 janvier 2010

CAN 2010 : Cameroun qualifié, Gabon éliminé

« Dieu est grand ». La phrase écrite sur le brassard de Samuel Eto'o en dit long sur la croyance et la volonté du joueur de conduire son équipe au sommet de cette CAN 2010. Et visiblement, l'interiste semble avoir été entendu. Un miracle dirons certains vu la difficulté avec laquelle le Cameroun a décroché son billet pour les quarts de finale de la compétition contre la Tunisie (2-2). Il faut dire que ce but, le plus rapide de la compétition, encaissé dès 51 secondes de jeu, n'a pas vraiment joué dans la balance des Camerounais et leur équipe rajeunie pour l'occasion.

Le Gabon rentre à la maison

Un nul suffisait donc pour obtenir la qualifcation. Alors pendant de longues minutes les deux équipes ont joué au chat et à la souris. Eto'o (Photo Presse-Sports) le premier, en égalisant sans contrôle d'une déviation croisée à ras de terre (47e, 1-1). Bien que dominateurs, les Lions Indomptables ont une nouvelle fois plié, d'un but contre son camp de Chedjou (63e, 1-2). Stupeur sur le banc camerounais. Mais pas le temps de gamberger, N'Guemo réduit dans la foulée la marque d'une puissante frappe(64e, 2-2). Un match totalement fou, qui en restera finalement là. Le Cameroun termine in-extremis à la première place du groupe, à la meilleure attaque et différence particulière, devant la Zambie qui a éliminé le Gabon d'Alain Giresse (2-1).

En quart de finale, le Cameroun affrontera le Nigéria alors que la Zambie rencontrera l'Egypte, tenante du titr

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mercredi, 20 janvier 2010

HAYATOU SE PRONONCE SUR LE RETRAIT DU TOGO : «Quand Foé est mort sur le terrain, la partie a continu

     
Issa Hayatou rompt le silence. Dans un entretien accordé à l’Intelligent d’Abidjan, le président de la Caf est revenu sur le retrait du Togo de la Can, suite à l’attaque du bus des Eperviers dans l’enclave de Cabinda, qui a fait deux morts dans la délégation togolaise. ImageComment avez vous vécu les événements de Cabinda ?
Vous savez nos frères togolais ont été attaqués en venant de Pointe noire à Cabinda. Et il y a eu mort d’hommes. C’est regrettable ce qui s’est passé. La Caf a pris toutes les dispositions pour être aux côtés de la délégation togolaise. Dans un premier temps, on a dépêché notre vice-président. Nous étions en pleine réunion quand on nous a annoncé ces événements tragiques. Immédiatement on a mis fin à la présentation de M. Mamane à cette réunion pour pouvoir aller nous représenter à Lubango auprès de la délégation togolaise. Le lendemain j’ai été reçu par le Premier ministre de l’Angola qui nous a dit qu’il y a eu dans la nuit à 4h 00 du matin de vendredi à samedi deux morts. Et immédiatement nous sommes partis à l’aéroport, on a pris l’avion pour aller à (Cabinda)… auprès de la délégation togolaise. (….)
Pourquoi vous avez disqualifié le Togo ?
Nous n’avons pas disqualifié le Togo. Le Togo a pris ses valises et est parti. Et nous avons constaté son absence. Ce qui ramène donc le groupe à trois. Nous regrettons ce qui s’est passé. On aurait souhaité avoir nos frères togolais avec nous mais la décision politique voulait qu’ils partent, et ils sont partis. Nous prenons bonne note et acte de leur départ.
N’était-il pas possible d’accéder à leur requête ?
Non, non, la Can c’est un événement. Et la Caf, je ne voudrais pas nous jeter des fleurs, est l’une sinon la seule organisation en Afrique qui tient. Nous n’avons pas de subvention, nous volons de nos propres ailes. Nous respectons le règlement, c’est pour cela que la Caf est debout. A Paris, lors de la Coupe de la Confédération, Monsieur Foé est tombé et il est mort. Les événements ont continué. Et si on commence à faire des dérogations, c’est très mauvais, et la Caf risque d’avoir des entorses. Et ça nous n’entendons pas le faire. C’est une institution qui est suivie par l’ensemble des Africains et par le monde entier. Et nous pensons jusqu’à preuve du contraire que le règlement de la Caf nous protège. Nous ne pouvons pas nous permettre de le faire d’une part. Si on accédait à la demande du Togo, êtes-vous sûr que les trois autres équipes allaient accepter qu’on modifie le calendrier alors qu’elles se sont préparées en conséquence ?
Est-ce que vous vous êtes suffisamment exprimé sur le sujet ?
Pour s’exprimer on n’a pas besoin de prendre le micro. Tous les communiqués que nous sortons, c’est une façon de s’exprimer, c’est une voie d’expression. Depuis le début de cette crise, la Caf a quotidiennement sorti des communiqués. On n’a pas besoin de venir devant une caméra pour dire que la Caf s’est exprimée vu tous ces communiqués que nous sortions. Et nous avons fait ce qu’il fallait faire, je vous ai décrit le scénario. Dès que nous avons appris que l’Equipe nationale du Togo avait été attaquée, nous avons interrompu la réunion pour dépêcher notre premier vice-président auprès de la délégation du Togo.
Est-ce que le Togo était prévenue des risques de Cabinda ?
Nous avons tiré notre calendrier, nous attendions les équipes. Et toutes les 15 équipes, la 16e étant l’Angola, devaient dire au Comité d’organisation le moyen par lequel elles devaient venir ici… Ça c’est avec le comité d’organisation local. Le gouverneur nous a décrit le scénario de là-bas. Il leur aurait dit de ne pas venir par route. C’est lui (le gouverneur) qui nous l’a dit de sa propre bouche. Eux (les Togolais), ils ont dit qu’ils allaient venir par la route, c’est leur choix. Ils ont préféré venir par la route et ce qui est arrivé est arrivé. C’est malheureux, nous le regrettons mais il ne revenait pas à la Caf de leur imposer une voie.

«L’Intelligent d’Abidjan»
 

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Obama-Sarkozy : «Je t'aime, moi non plus»

EN IMAGES - Leur relation alimente les chroniques politiques depuis un an. Malgré l'entente affichée, les deux présidents n'ont pas réussi à nouer des liens privilégiés.

On avait annoncé une lune de miel. Il y a un an, Nicolas Sarkozy ne cachait pas sa satisfaction de voir Barack Obama devenir son homologue américain. Le président français clamait sa «hâte» de se mettre au travail pour «changer le monde» avec son alter ego, pensait-il alors, au moins en termes de popularité et de volontarisme. L'«Obamania», qui enfiévrait l'Europe et la France, mettait enfin au goût du jour son atlantisme revendiqué. «Nicolas Sarkozy, le plus pro-américain des présidents français depuis un demi siècle» et «Barack Obama, le dirigeant américain le plus populaire en France depuis des générations», résumait le Financial Times en décembre dernier.

Leur première rencontre date de septembre 2006. Celui qui n'est alors que le ministre de l'Intérieur français rencontre à Washington celui qui est alors le sénateur de l'Illinois. « Celui-là, il ira très loin ! » s'exclame Nicolas Sarkozy en sortant du bureau. Deux ans plus tard, en juillet 2008, c'est le président Sarkozy qui reçoit à l'Elysée le candidat Obama. Ils montrent alors une belle complicité, l'Américain se permettant même un trait d'humour sur la légendaire «énergie» du président français. «C'est mon copain», dira ce dernier.

Las, l'arrivée de Barack Obama à la Maison-Blanche, en janvier 2009, ne tient pas toutes ses promesses pour le Français qui se heurte très vite à la distance du président fraîchement élu. Leur premier contact téléphonique n'arrive pas aussi vite qu'escompté et, surtout, Nicolas Sarkozy n'aura pas l'honneur, malgré son insistance, d'être le premier chef d'Etat reçu par le président Obama, qui lui préfère le Britannique Gordon Brown. Il pousse même l'affront jusqu'à adresser, en mars, une lettre à… Jacques Chirac, où il se dit certain qu'ils pourront collaborer «dans un esprit de paix et d'amitié afin de construire un monde plus sûr» ! Une série de petites humiliations qui pèsent sur les premiers mois du couple Sarkozy-Obama, alimentant la rumeur d'une mésentente. Leur premier contact, plutôt froid, lors du G20 de Londres en avril 2009, ne l'apaise pas.

Pendant ce temps-là, un «autre sommet» Sarkozy-Obama attire les feux des projecteurs. Celui, plus chaleureux, des deux premières dames qui rivalisent également de popularité.

 

Si les deux dames semblent s'accorder, les personnalités de leurs maris s'avérent très différentes. Les commentaires soulignent de plus en plus le contraste entre les deux hommes : le petit et le grand, le nerveux et le calme, le spontané et le réfléchi. Dans une métaphore hollywoodienne, Newsweek comparera même Nicolas Sarkozy au «minuscule Joe Pesci, tout en tics et en poses, jouant face à Denzel Washington, tout en dignité et en réserve». Pour le magazine américain pas de doute, Sarkozy souffre du «complexe Obama». Soucieux de faire taire les ragots, les deux mettent en scène leur entente à l'occasion de leur premier tête-à-tête à Strasbourg, en avril 2009 au lendemain du G20.

Mais au-delà des questions d'ego, plusieurs dossiers minent les relations entre les deux présidents. La crise économique a d'abord révélé de profondes divergences de vue. Le président français, qui se veut à la pointe de l'action anti-crise, n'a pas ménagé les Etats-Unis d'où, il le répète à l'envi, la crise est partie. Pour y remédier, il propose une refonte du système financier et veut légiférer. Barack Obama ne l'entend pas de cette oreille, qui préférerait pour sa part que l'Europe se concentre sur l'investissement. Quelques dossiers internationaux suscitent également des frictions. Au Proche-Orient, Barack Obama tient à son propre calendrier et n'apprécie guère les initiatives non concertées du Français. Celui-ci, en retour, n'adhère pas à la politique de la main tendue menée par l'Américain à l'égard de l'Iran. A Caen, où Barack Obama est venu célébrer la vieille amitié franco-américaine à l'occasion de l'anniversaire du Débarquement en juin, c'est la Turquie qui fait débat. Nicolas Sarkozy lui rappelle alors poliment que la décision d'une éventuelle intégration dans l'union européenne ne lui appartient pas.

Depuis Caen, il y a eu le sommet de Copenhague, en décembre 2009. Barack Obama, fidèle à sa vision du monde, s'est une nouvelle fois peu tourné vers l'Europe, préférant notamment dialoguer avec la Chine. Nicolas Sarkozy a paru cette fois sortir de son «obsession Obama», se tournant de son côté vers le Brésil et les pays africains. Après une année passée à essayer d'attirer l'attention de son homologue américain qui regardait ailleurs, le président français semble s'être fait une raison. Foin du rêve d'un duo de choc aux avant-postes du monde, l'éconduit découvre à son tour les plaisirs du multilatéralisme.

mardi, 19 janvier 2010

S.O.S HAÏTI

10:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : haïti |  del.icio.us |  Facebook | | |

Des imams interdisent l’excision en Mauritanie

excision2.gifIls ont signé une fatwa contre les mutilations génitales féminines.Trente quatre imams et oulémas mauritaniens ont signé, la semaine dernière, à Nouakchott, une fatwa interdisant la pratique de l’excision dans leur pays. Sous l’impulsion du Forum de la pensée islamique et du dialogue entre les cultures, du gouvernement et de l’Unicef, les spécialistes de la loi islamique ont débattu d’une pratique jusqu’alors taboue et contre laquelle il sera désormais possible de prêcher à l’intérieur comme en dehors des mosquées.

Une trentaine de personnalités religieuses faisant autorité en Mauritanie ont signé une fatwa (avis juridique qui a valeur de loi), le 12 janvier, condamnant les mutilations génitales féminines (MGF). Cette fatwa stipule que les excisions « ont été avérées néfastes par les experts. Une telle pratique est donc interdite au vu des dommages qu’elle entraîne ». Ses auteurs étaient réunis les 11 et12 janvier derniers au Palais des Congrès de Nouakchott, dans un atelier organisé par le ministère des Affaires sociales, de l’Enfance et de la Famille, le Forum de la Pensée Islamique et du Dialogue des Cultures, et appuyé par l’Unicef (Le Fonds des Nations unies pour l’enfance).

Le docteur Cheikh ould Zein, secrétaire général du Forum de la pensée islamique, a expliqué les raisons qui les ont conduits à cette décision. « Les points essentiels sur lesquels il convient de s’interroger : est-ce qu’il y a dans le Coran des textes très clairs qui demandent cette chose-là ? Ils n’existent pas. », a-t-il déclaré.

Les mutilations génitales sur les femmes n’ont pas de lien avec la religion, contrairement à ce que de nombreuses familles tendent à faire croire. Les oulémas et imams réunis ont même déclaré que l’excision est une pratique anti-islamique, la religion condamnant tout acte ayant des répercussions négatives sur la santé.

Un pas en avant

D’après les chiffres fournis par le gouvernement et l’UNICEF, l’excision touche près de 72% des Mauritaniennes. Officiellement, elle est prohibée depuis que le pays a ratifié la Convention Internationale des Droits des Enfants, en 1989. Cependant, cette prohibition formelle n’a pas mis fin à l’activité des exciseuses. Nombre de fillettes de quelques jours sont toujours conduites par leurs proches chez la chirurgienne traditionnelle du village. Les enfants des ethnies soninkés et peuls étant les plus fréquemment victimes de cette pratique.

Mais Cheik ould Zein est convaincu que la fatwa édictée la semaine dernière aura un grand impact sur les mentalités. « L’excision féminine était un tabou. L‘excision est désormais vue comme un crime contre l‘espèce humaine », a-t-il déclaré. A la suite de ce colloque, le gouvernement s’est engagé à lancer des actions de sensibilisation pour mettre fin à l’excision.

Les mutilations génitales sur les femmes sont avant tout liées à une pratique rituelle consistant à l’ablation de la partie externe du clitoris et des petites lèvres. Rite initiatique au même titre que la circoncision chez les garçons, elles ont pour but de limiter l’accès des femmes à une sexualité libre et d’affaiblir leur désir.Les risques encourus par les femmes sont considérables. L’opération est souvent pratiquée dans des conditions hygiéniques déplorables et des complications peuvent survenir à la suite de l’intervention : hémorragie, infection, complication lors de l’accouchement, traumatisme psychologique… L’excision est une pratique encore courante dans une vingtaine de pays africains.

Haïti : les Etats-Unis accélèrent les procédures d'adoption

Mardi 7 heures L'Australie a annoncé mardi le doublement de son aide d'urgence de cinq millions de dollars australiens à Haïti. Canberra avait annoncé la semaine dernière le déblocage de 10 millions de dollars, dont la moitié était destinée à des secours immédiats et le reste à la reconstruction à plus long terme

«Nous allons doubler l'aide d'urgence en nourriture, eau, abris et médicaments», a déclaré le ministre australien des Affaires étrangères, Stephen Smith à la télévision Sky News.

Lundi soir

Les Etats-Unis ont annoncé lundi qu'ils allaient assouplir les procédures d'adoption pour les orphelins haïtiens en autorisant leur transfert sur le sol américain sans qu'ils aient besoin de passeport ou de l'ensemble des pièces administratives délivrées par Haïti.

Concrètement, les familles américaines candidates à l'adoption d'un orphelin haïtien n'auront plus à attendre que le gouvernement haïtien, très affecté par le tremblement de terre, ait délivré tous les papiers et autorisations nécessaires pour que l'enfant soit transféré vers les Etats-Unis. La mesure ne s'appliquera qu'au cas par cas aux orphelins «ayant légalement été identifiés comme tels» par les autorités haïtiennes et qui sont en voie d'adoption par des familles américaines.

Un hôpital de campagne français de 50 lits est opérationnel depuis lundi à Port-au-Prince. L'hôpital, arrivé dimanche soir, a été installé sur le site du lycée français par les hommes de la Sécurité civile de Brignoles (sud de la France) et de Nogent (banlieue parisienne).

Douze médecins, dont un chirurgien et deux anesthésistes, et 70 personnels hospitaliers ont été déployés pour traiter une moyenne de 250 blessés par jour, a indiqué l'ambassadeur de France en Haïti, Didier Le Bret.