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vendredi, 18 décembre 2009

Jacques Chirac devant le juge

Le juge d'instruction de Nanterre Jacques Gazeaux a mis en examen, vendredi matin 18 décembre, l'ancien président de la République Jacques Chirac pour "prise illégale d'intérêts" dans l'affaire des emplois de l'ex-RPR. Il lui reproche la situation de sept anciens permanents du parti gaulliste, dont il était le principal dirigeant, qui étaient en réalité rémunérés sur les fonds publics de la Ville de Paris, dont il était le maire (1977-1995).

L'ancien chef de l'État n'a pas été interrogé vendredi, mais s'est contenté de lire une déclaration préparée à l'avance dans laquelle il conteste l'existence d'un "système" frauduleux entre son ancien parti politique et la Ville de Paris et s'étonne de la modification de son statut dans cette procédure.

M. Chirac disposait en effet, depuis le mois de juillet 2007, du statut de témoin assisté dans ce dossier - dans lequel Alain Juppé avait été condamné, en décembre 2004, à 14 mois de prison avec sursis assortis d'un an d'inéligibilité. Aucun fait nouveau ne semble être intervenu dans cette enquête, hormis le changement de juge d'instruction, M. Gazeaux ayant succédé à Alain Philibeaux.

Vers un second procès ?

Pour des raisons de confidentialité, le juge Gazeaux avait convoqué l'ancien président de la République sans lui adresser aucune convocation écrite - ainsi que l'avait indiqué mercredi le site Mediapart . Pour la même raison, c'est dans les locaux du Médiateur de la République, dans le 8e arrondissement de Paris, que sa mise en examen a été notifiée à Jacques Chirac, vendredi matin.

Cette nouvelle poursuite expose désormais l'ancien chef de l'État, qui compte parmi les personnalités préférées des Français, à un second procès pour des faits relatifs au financement de ses activités politiques avant son accession à l'Élysée.

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Climat: les négociations à Copenhague

Les négociations sur le climat à Copenhague sont "en crise", ont affirmé mercredi les principales ONG accréditées à la conférence de l'ONU, appelant les chefs d'Etat à s'engager fortement pour aboutir à un accord vendredi.

"Les négociations sont en crise, nous sommes très inquiets de la direction que ces discussions prennent", a déclaré le porte-parole de la coalition d'ONG Climate Action Network International, Hunter Cutting. "Les dirigeants du monde arrivent, aujourd'hui, demain et après-demain, et nous comptons sur eux pour nous sortir de cette crise". Pour le responsable d'Oxfam, Jeremy Hobbs, ce sont "deux années de négociations qui sont en train de partir en fumée" et il est maintenant évident que "la solution se trouve au-delà des négociateurs et des ministres". Le responsable de WWF, Jim Leape, a jugé indispensable que les Etats-Unis et la Chine, les deux principaux pollueurs de la planète, adoptent "une autre posture". "Les négociateurs américains ont bloqué les négociations en s'attachant à des points techniques. Il faut que la secrétaire d'Etat Clinton et le président Obama écoutent les négociateurs et engagent une discussion multilatérale. Les Chinois doivent monter au créneau (...) Ils doivent prendre leur part entière dans la réponse internationale au réchauffement climatique", estime Jim Leape. Pour Greenpeace, "les sommes d'argent nécessaires ne sont pas négligeables, mais le prix du retard pourrait être bien supérieur". "Le prix dans le futur sera astronomique par rapport à ce dont nous parlons aujourd'hui", a mis en garde son directeur exécutif, le Sud-africain Kumi Naidoo. (OSN)

Belgique:Inculpations en série à Libramont

Le 26 novembre dernier, le juge d'instruction chestrolais Jacques Langlois a inculpé le bourgmestre de Libramont Pierre Arnould, le secrétaire communal, ainsi que plusieurs échevins de l'actuel et l'ancien collège, révèle vendredi la presse.

Les inculpés le sont dans le cadre d'une prise d'intérêts relative à l'attribution de 11 chantiers de travaux publics à la SA Jérouville entre 1996 et 2005. Ces 11 marchés publics ont été octroyés à une société dont l'administrateur délégué est le premier échevin Paul Jérouville, en charge des Travaux publics. Il est également actionnaire de cette société. Les sept inculpés, tous présumés innocents, sont, outre MM. Arnould et Jérouville, l'échevin de l'Agriculture Etienne Goffin, Nestor Talbot, échevin entre 2002 et 2005, Charles de Fierland Dormer, échevin entre 1996 et 2002, l'échevin de l'Urbanisme Pol Lejeune et le secrétaire communal Eddy Jacquemin, inculpé pour sa part de faux et usage de faux. Tous sont MR. Le parquet de Neufchâteau ne confirme pas pour l'heure l'information mais, selon la presse, le cabinet du ministre wallon des Pouvoirs locaux, Paul Furlan, aurait confirmé avoir reçu un courrier du parquet l'informant des sept inculpations. ((BPE))

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jeudi, 17 décembre 2009

L’emploi et le développement durable, nouveaux chantiers des collectivités locales

Le Maroc accueille du 16 au 20 décembre Cités et Gouvernements locaux unis d’Afrique pour la cinquième édition du sommet Africités placé sous le signe de la détermination. Celle qu’insuffle la conviction d’agir pour le compte des populations de base sur le continent africain. De l’économie au réchauffement climatique, les autorités locales s’imposent comme des acteurs défendant leur prérogatives. Au nom de leurs administrés.

Nous voulons promouvoir le développement durable et l’emploi comme base du développement économique de notre continent. Nous ne voulons plus qu’on nous dise que c’est par l’insertion au marché international qu’on développera l’Afrique. Il n’y a pas d’économie compétitive au niveau mondial sans économie locale forte. La réponse que nous proposons est née de l’expérience." C’est en ces termes que s’énonce l’ambition de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA), par la voix de son secrétaire général Jean-Pierre Elong Mbassi, au moment où s’ouvre ce mercredi la cinquième édition des Journées panafricaines des collectivités locales, Africités.

A ce titre, l’association, qui fédère désormais l’ensemble des autorités locales du continent, se bat depuis des années pour être reconnue par les instances de l’Union africaine (UA). "Africités est la meilleure tribune pour lancer cet appel aux chefs d’Etat africains : les collectivités locales doivent avoir leur représentation au niveau de l’UA", insistera Aminata Mbengue Ndiaye, la maire de Louga, au Sénégal. Une reconnaissance logique pour le CGLUA. "Ce sont les Etats qui ont éprouvé le besoin d’avoir une personne publique de proximité, analyse Jean-Pierre Elong Mbassi. Ce qui veut dire qu’ils ont ressenti le besoin d’avoir un point de vue public différent de celui de l’administration centrale. Si ceci est pertinent, alors, à toutes les échelles, ce point de vue doit être entendu." Et en parlant d’une voix, les gouvernements locaux prennent le pouvoir au nom de leurs administrés largement représentés au Maroc. Quelque 5 000 participants dont 1 500 responsables locaux arpenteront jusqu’au 20 décembre prochain les travées du palais des Congrès de Marrakech.

C’est encore et toujours au nom de leurs concitoyens que les responsables des collectivités locales ont lancé l’appel de Marrakech aux parties prenantes aux négociations de Copenhague sur le climat. "Il était essentiel de rappeler que ce sont les collectivités locales qui sont en première ligne lorsque les effets du réchauffement climatique se font sentir. Les inondations frappent d’abord les populations locales et c’est le maire qui est d’abord sollicité. Il est honteux, s’indigne le responsable du CGLUA, que lorsqu’on négocie l’adaptation et les réponses aux changements climatiques les collectivités locales ne soient pas autour de la table". Un appel qui fait aussi figure de rappel à l’ordre quand les négociations s’enlisent au détriment des pays africains."Les négociations piétinent à Copenhague parce que les principes sur lesquels cette rencontre a été convoquée ne sont plus respectés. Cette dernière l’a été sur la base de responsabilités partagées mais différenciées. Les délégations africaines ont mis sur la table le fait que le continent n’est pas responsable du changement climatique. C’est l’industrialisation de l’Europe et de l’Amérique, celle plus tardive de la Chine et de l’Inde, et d’une certaine manière celle du Brésil qui en sont la cause."

A tous les niveaux et parce qu’il est le premier en tant émanation directe de la volonté des populations, la collectivité locale africaine est résolue à assumer sa part de responsabilité, et par conséquent à partager le pouvoir avec les Etats centraux. L’allocution prononcée par l’ancien président ghanéen Jerry Rawlings ce mercredi, à la cérémonie d’ouverture d’Africités, sonne comme un signe d’encouragement. Après avoir dénoncé la corruption "qui suce l’énergie de nos peuples", la mainmise persistance des puissances étrangères sur les économies africaines, dont il invite par ailleurs à défendre la souveraineté, il a rappelé que décentralisation n’était que "le partage" des charges d’un gouvernement avec ses populations.

Tenez-vous bien et attention à la fermeture des portes, la voiture repart !", a lancé le plus haut responsable de l'ONU pour le climat, Yvo de Boer, jeudi 17 décembre à la mi-journée.

Tenez-vous bien et attention à la fermeture des portes, la voiture repart !", a lancé le plus haut responsable de l'ONU pour le climat, Yvo de Boer, jeudi 17 décembre à la mi-journée.

Alors que dans la matinée, les pays en voie de développement, dont l'Inde, s'inquiétaient qu'un projet de texte rédigé à l'initiative du Danemark ne leur soit pas soumis, le pays hôte de la conférence sur le climat a renoncé à sa méthode décriée depuis le début de la conférence : rédiger, en petits comités, des déclarations politiques visant à sortir de l'impasse les négociations, textes qui selon les pays émergents favorisaient les pays riches."Aucun autre texte ne sera utilisé" que les textes présentés mercredi à la réunion par les Nations unies, a donc promis le premier ministre danois, Lars Lokke Rasmussen, avant d'appeler "à la bonne volonté de toutes les parties pour prendre la mesure supplémentaire qui rendra possible l'accord que l'on attend de nous".

Deux discussions vont donc se poursuivre, sur la base des textes utilisés lors des négociations ces deux dernières années : l'un pour obtenir des pays riches, à l'exception des Etats-Unis, des engagements sur une réduction des émissions de GES d'ici 2020, dans une seconde phase du protocole de Kyoto, qui s'achève en 2012. L'autre pour rechercher des moyens de faire en sorte que l'ensemble des pays du monde, membres de la Convention climat de l'ONU, freinent le changement climatique.

Si cette clarification de la méthode a été largement saluée par les pays en développement, elle n'assure pas pour autant la conclusion d'un accord. A la veille de l'arrivée de Barack Obama au sommet de Copenhague, Hillary Clinton a soufflé le chaud et le froid : les Etats-Unis participeront à une enveloppe globale de 100 milliards de dollars pour aider les pays pauvres à lutter contre le réchauffement - une annonce saluée par les ONG -, à condition qu'il y ait "un accord solide, par lequel toutes les grandes économies se rangeraient derrière des actions significatives d'atténuation (du réchauffement climatique) et offriraient une transparence totale sur sa mise en œuvre".

"MARCHE ARRIÈRE"

Mais la secrétaire d'Etat américaine a dénoncé "une attitude qui sape tout l'effort" : les grandes économies émergentes font selon elle "marche arrière" sur l'adoption de mécanismes permettant de vérifier et de contrôler les efforts mis en œuvre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Sans la nommer, elle s'en est ainsi pris à la Chine, l'autre acteur-clé de la conclusion d'un accord, qui a réitéré cette semaine son refus de tout mécanisme international de contrôle de ses politiques en faveur du climat.

Alors qu'un délégué d'un pays occidental avait déclaré dans la matinée, sous le sceau de l'anonymat, que Pékin ne croyait plus à un accord et suggérait de publier "une sorte de brève déclaration politique", l'ambassadeur chinois a assuré que son pays n'a pas renoncé à l'espoir de parvenir à un accord solide.

Dans la matinée, l'heure était au scepticisme. "Les nouvelles qui nous parviennent (...) de Copenhague ne sont pas bonnes", a déclaré à Berlin la chancelière allemande Angela Merkel, pour qui "l'offre des Etats-Unis de réduire (leurs émissions de CO2) de 4 % par rapport aux niveaux de 1990 n'est pas ambitieuse". Le premier ministre australien, Kevin Rudd, a dit "redouter un triomphe de la forme sur le fond. Je redoute un triomphe de l'inaction sur l'action". "Il n'y a pas de mur infranchissable", a assuré son homologue britannique Gordon Brown, selon Terra Eco qui twitte en direct depuis le centre des négociations.

Le président français, Nicolas Sarkozy, qui s'est refusé à "envisager un échec", hypothèse "catastrophique" selon lui, s'exprimera en fin d'après-midi, avant une conférence de presse conjointe avec le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.

 

Renault condamné pour "faute inexcusable" après le suicide d'un salarié

Le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Nanterre a condamné, jeudi 17 décembre, Renault pour "faute inexcusable" pour le suicide d'un de ses salariés en 2006, a annoncé la présidente du tribunal, Marie-Hélène Kartti. Antonio B., ingénieur en informatique  de 39 ans, s'est suicidé le 20 octobre 2006. Il s'est jeté du 5e étage du bâtiment principal du Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines), devant plusieurs de ses collègues.

"Si j'ai décidé de ne pas en rester là, avait expliqué au Monde sa veuve Sylvie en mars 2007, c'est pour que mon fils de 11 ans connaisse les vraies raisons qui ont poussé son père à se donner la mort." Sylvie et sa famille estimaient que Renault n'avait pas respecté ses obligations de sécurité et que le stress professionnel auquel était soumis le salarié avait directement contribué à son geste. La famille d'Antonio B. avait demandé la majoration de la rente versée à la famille et un euro symbolique d'indemnisation, ce qui a été accepté par le tribunal.

A l'annonce de la décision du TASS, le porte-parole de Renault a rappelé que ce suicide avait été "un drame qui avait choqué tout le monde chez Renault". Il a expliqué que Renault, qui dispose d'un mois pour faire appel, avait "pris note de cette décision". "Avec tout le respect que nous avons pour la douleur de la veuve et donc pour sa démarche judiciaire, on pensait avoir fait la preuve dans le dossier que les éléments de fautes inexcusables n'étaient pas établis", a toutefois rappelé le porte-parole.

mercredi, 16 décembre 2009

Rachida Dati : sa réponse à la polémique

Alors que la conversation téléphonique de Rachida Dati concernant son poste de députée au Parlement européen – pour le moins gênante – fait le tour du Web et la une des journaux papier et télévisés, l'ancienne garde des Sceaux tient à rétablir la vérité.

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Interviewée sur Europe1, Rachida Dati réagit à la diffusion de cette conversation au cours de laquelle elle dit être au bord de la crise de nerfs et ne plus supporter le Parlement européen (voir article).

Pour commencer, elle tient à resituer cette conversation privée dans son contexte et minimise ses propos. « Reprenez bien mes propos. À aucun moment, je n'émets une réticence, ou un rejet du Parlement européen. C'était une conversation sur la vie de tous les jours et sur ma présence au Parlement. C'était à la rentrée, je venais d'arriver au Parlement européen », explique-t-elle avant de déplorer : « Quand je suis arrivée ici, j'ai été suivie. Il y avait un intérêt pour les journalistes à voir si j'y étais vraiment. Je peux aussi éprouver un certain agacement. Je suis aussi humaine. »

Rachida Dati souligne également que « la conversation a été retranscrite de manière très courte, déconnectée d'ailleurs des propos et des réponses de [son] amie sur le sujet ».

Persuadée que jamais des journalistes n'auraient osé faire un coup pareil à un homme, la députée européenne estime qu'il s'agit bien là d'un véritable acharnement à son encontre. « On ne me pardonnera rien, on ne m'a jamais rien pardonné, ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer », conclut-elle, visiblement résignée à accepter son sort…

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mardi, 15 décembre 2009

Education nationale sénégalaise : besoin de volontaires pour les mathématiques et la philosophie

abdoulaye_diatta.gifLe ministère de l’Education invite les professeurs de mathématiques et de philosophie à la retraite ainsi que les personnes ayant obtenu des diplômes dans ces filières à se porter volontaires pour combler le déficit d’enseignants. L’appel a été lancé ce samedi, à la cérémonie de clôture de la semaine nationale des volontaires de l’Education, après  la journée internationale du volontariat, célébrée le 5 décembre dernier. La Direction du Projet des Volontaires de l’Education (DPVE) a lancé une caravane marquant la semaine nationale des volontaires, dont le thème était «rôle et place des technologies  de l’information et  de la communication (Tic) dans la formation  des volontaires de l’éducation». Des innovations   ont été engagées depuis quelques années dans le secteur avec l’intégration des TIC dans la formation des volontaires, la mise en place d’un portail Internet permettant l’accès à une plate forme  d’enseignement à distance.

Le Directeur du projet  des volontaires  de l’Education a salué le travail réalisé par les volontaires de l’Education qui, selon Abdoulaye Diatta, « ont contribué à inverser la tendance au  niveau des disparités régionales notamment pour Kolda, Tamba et Ziguinchor, qui ont fait des bonds de plus de 40 points ». M. Diatta se félicite également  des brillants résultats obtenus par le programme de scolarisation  des  filles (de l’ordre de 107%) et leur Maintien.
Le projet des volontaires de l’éducation  a été initié en 1995 pour pallier la baisse  du taux brut de scolarisation (TBS), corriger les disparités régionales et de genre, en matière d’accès à l’éducation. Plus de 4000 volontaires ont été recrutés en 2008, alors que le nombre d’écoles de formations des instituteurs est passé de 4 en 2000 à 11 en 2008.

Le Togo expulse un diplomate français, Paris réplique

Le Togo a demandé le départ du premier secrétaire de l'ambassade de France à Lomé, en lui reprochant des "activités incompatibles avec son statut", annonce le ministère français des Affaires étrangères.

Ancienne puissance coloniale de ce pays d'Afrique de l'Ouest, la France a immédiatement répliqué en demandant le départ d'un diplomate de l'ambassade du Togo à Paris et en exprimant son incompréhension.

"Nous sommes attachés, comme la communauté internationale, à la stabilité et à la consolidation de la démocratie du Togo, dans la perspective des élections présidentielles de 2010", a dit un porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, dans un communiqué.

Eric Bosc, le diplomate français expulsé, était chargé du "suivi de la politique intérieure", dit le ministère, qui ajoute qu'"il n'a jamais outrepassé sa mission, faisant preuve d'un grand professionnalisme dans ses contacts avec tous les partis légaux".

Le ministère n'a pas commenté l'information selon laquelle il lui serait reproché des contacts avec l'opposition, et notamment avec Kofi Yamgnane.

Ce Franco-Togolais qui fut secrétaire d'Etat à l'Intégration sous François Mitterrand de 1991 à 1993 et député socialiste du Finistère de 1997 à 2002 est candidat à l'élection présidentielle de l'an prochain dans son pays d'origine.

Le président Faure Gnassingbé remet en 2010 en jeu le mandat présidentiel conquis en 2005, après la mort de son père Gnassingbé Eyadema, qui était au pouvoir depuis 1967.

Kofi Yamgnane a estimé que cette expulsion démontrait que sa démarche faisait peur. "Du ricanement, on est passé à la prise de conscience du danger et on est passé ensuite à la peur, et de le peur à la panique aujourd'hui", a-t-il dit sur France Info.

"Franchement, aller accuser un diplomate français d'être ami avec un homme politique franco-togolais, ça n'a aucun sens."

Thierry Lévêque, édité par Gilles Trequesser

Copenhague: les pays en développement acceptent de reprendre les négociations, selon l'UE

Les pays en développement ont accepté de reprendre les négociations à la conférence sur le climat de Copenhague, a annoncé l'Union européenne.

Selon Andreas Carlgren, ministre suédois de l'environnement, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, des discussions informelles ont permis de sortir de l'impasse.

La Chine, l'Inde et d'autres pays en développement avaient annoncé plus tôt qu'ils ne participeraient plus aux négociations, exigeant que les pays riches relèvent leurs engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les pays en développement avaient demandé à la présidente de la conférence, la ministre danoise Connie Hedegaard d'inscrire les objectifs d'émission des pays industrialisés en tête de l'ordre du jour avant que les discussions ne puissent reprendre, selon Zia Hoque Mukta, un délégué du Bangladesh.

Cette initiative avait entraîné l'annulation des groupes de travail officiels, retardant les discussions des négociateurs qui tentent de résoudre les questions techniques avant l'arrivée de plus de 110 chefs d'Etat attendus à Copenhague. AP

Johnny Hallyday est sorti du coma

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Johnny Hallyday, hospitalisé depuis une semaine à Los Angeles, est sorti du coma et se porte bien, a annoncé lundi soir son service de presse.

"Je vous confirme la sortie du coma de Johnny Hallyday. Il parle. Tout va bien. Il est entouré de ses proches", a indiqué le service de presse du chanteur dans un courrier électronique.

Johnny Hallyday, âgé de 66 ans, avait été admis le 7 décembre à l'hôpital Cedars-Sinai de Los Angeles et avait été plongé dans un coma artificiel.

Johnny Hallyday est entouré à Los Angeles de tous ses proches, comme son ex-compagne la comédienne Nathalie Baye, leur fille Laura Smet, et de nombreux amis.

"Il a pris des couleurs. Le principal est que notre Johnny s'est réveillé. Il m'a reconnu, mais il a dit très peu de choses. Il portait encore le masque (respiratoire)", a déclaré Charles Aznavour, interrogé par un journaliste de Reuters et par ITélé à l'aéroport de Los Angeles.

"Il sort d'un mauvais pas très grave. Mais j'ai l'impression qu'il est très bien tombé. Il est très bien suivi. Il y a un très bon chirurgien", a ajouté Charles Aznavour.

Aucun bulletin de santé officiel n'a été publié par l'hôpital, mais l'homme d'affaires Jean-Claude Darmon, qui s'est rendu au chevet de Johnny Hallyday, avait indiqué lundi matin que le chanteur était hors de danger.

"Il n'y a pas de problème, sa vie est hors de danger, il va revenir très vite, en tout cas c'est ce que j'espère. Il reste le Johnny qu'on a connu et qu'on connaît, sans autres dégâts", a dit Jean-Claude Darmon sur Europe 1.

Darmon a soutenu l'hypothèse selon laquelle son ami serait victime des séquelles d'une opération réalisée à Paris le 26 novembre, qui aurait concerné une hernie discale et a été réalisée dans une clinique privée prisée des stars.

"Les médecins ici trouvent que cela a été fait d'une telle manière que ce n'était même pas supportable. D'ailleurs, ils n'ont pas cru que ça pouvait se passer sous cette forme en France", a-t-il dit.

INTERROGATIONS SUR LA TOURNÉE D'ADIEUX

Le chirurgien mis en cause par l'entourage de Johnny Hallyday, Stéphane Delajoux, dit avoir été victime d'une agression dans la nuit de vendredi à samedi à Paris.

L'Ordre des médecins a annoncé qu'il entendait demander la radiation de ce praticien déjà condamné pour escroquerie.

La situation du chanteur pose toutefois la question de sa capacité à pouvoir effectuer une tournée qui a été présentée comme celle de ses adieux.

Une quarantaine de concerts sont programmés entre janvier 2010 et février 2011. Une annulation de ces rendez-vous avec le public aurait de lourds enjeux financiers.

Les assureurs de la tournée ont dépêché deux médecins aux Etats-Unis, a confirmé lundi le producteur du chanteur, Jean-Claude Camus.

Ce dernier a annoncé dans un communiqué qu'il s'exprimerait "sur l'avenir de la tournée de Johnny Hallyday après avoir eu le compte rendu des experts qui se rendent aujourd'hui (lundi) à Los Angeles".

Cette information sera communiquée dans la journée de mercredi, "en raison du décalage horaire", écrit Jean-Claude Camus.

Ce sont les assureurs de la tournée qui ont déjà imposé un contrôle médical à l'artiste l'été dernier, ce qui a permis de découvrir un cancer, opéré avec succès l'été dernier.

Pour sa part, Jean-Claude Darmon a estimé que Johnny ne pourrait pas honorer la reprise de cette tournée. "Même pas en rêve", a-t-il dit.

Thierry Lévêque et Pierre Sérisier, avec Benoît Tessier à Los Angeles

Belgique : "piège au chantage sexuel"

Un internaute hennuyer est devenu la semaine dernière la première victime connue en Belgique du "broutage", une escroquerie au chantage sexuel sur internet, rapporte samedi la presse.

Cette escroquerie est apparue en France l'été dernier. La victime s'inscrit sur un site de rencontre payant. Il reçoit des propositions de filles. Une fois échauffé, il lui est demandé de passer sur MSN pour du sexe virtuel, pantalon baissé. Dix minutes plus tard, la victime reçoit un message prétendument d'Interpol Côte d'Ivoire avec, en attachement, la vidéo non censurée de la séquence complète, pantalon baissé. A moins de payer une forte somme d'argent, les escrocs menacent de poster la vidéo sur YouTube et de la diffuser à tous les contacts identifiés du carnet d'adresses de la victime. Les messages se font alors de plus en plus pressants. En France, le harcèlement et le chantage de ces escrocs dure en moyenne huit jours. (LAR)

ça caille en Belgique

La vague hivernale provoque de nombreux problèmes de voiture

La première vague hivernale provoque lundi une hausse du nombre d'appels pour les problèmes de voiture. L'association d'automobilistes flamande VAB avait déjà reçu 30 pc d'appels supplémentaires à 07h00.

Il s'agit principalement de problèmes au démarrage, en raison d'une batterie défaillante. En temps normal, l'association d'automobilistes est confrontée à une multiplication de ce genre de problèmes beaucoup plus tôt dans l'année, vers le début novembre. Mais étant donné que les premières gelées ont tardé à se faire ressentir, les problèmes de batteries n'apparaissent qu'à présent. (WDM)

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ONU:Louis Michel battu

Joseph Deiss désigné comme président de l'AG, aux dépens de Louis Michel

L'ancien président de la Confédération helvétique Joseph Deiss a été préféré lundi à l'ex-ministre belge et commissaire européen Louis Michel pour présider la 65ème assemblée générale, qui débute en septembre prochain, a-t-on appris de source diplomatique.

Il a été désigné comme candidat du "groupe des pays occidentaux et autres" (WEOG), auquel revient cette fonction, a confirmé à Berne le Département fédéral des Affaires étrangères (DFAE). Sa candidature sera présentée à l'Assemblée générale de l'ONU pour l'élection officielle. M. Deiss a été retenu comme candidat par WEOG, qui rassemble 28 membres et auquel échoit le droit de désigner le prochain président de l'Assemblée générale de l'ONU, lors d'une réunion à huis clos du WEOG qui s'est tenue lundi après-midi (heure locale) au siège new-yorkais des Nations Unies. Aucun décompte des voix n'était disponible lundi soir. La présidence de l'Assemblée générale (AG) est attribuée chaque année par rotation aux cinq différents groupes géographiques représentés à l'ONU. En 2010, cette fonction doit échoir à un membre du WEOG, qui rassemble 28 membres, dont seize sont aussi membres de l'Union européenne. (l'Allemagne, Andorre, l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Canada, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Islande, l'Italie, Israël, le Liechtenstein, le Luxembourg, Malte, Monaco, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, Saint-Marin, la Suisse, la Suède et la Turquie) ainsi que deux observateurs (les Etats-Unis et le Saint-Siège).

Les pays du WEOG devaient se mettre d'accord lundi sur une candidature unique, qui sera ensuite soumise pour approbation définitive en mai ou en juin prochain à l'Assemblée générale au grand complet, pour une entrée en fonction prévue en septembre. La présidence de la 64ème AG est ainsi occupée depuis le 15 septembre dernier par l'ancien ministre libyen des Affaires étrangères Ali Abdessalam Triki, après le Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockman. A ce jour, la Belgique n'a occupé cette fonction qu'à une seule reprise: en 1946 - lors de la première Assemblée générale de l'ONU - en la personne du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Paul-Henri Spaak, un cumul devenu impossible de nos jours. La Suisse n'a pour sa part adhéré à l'ONU qu'en septembre 2002, à l'issue d'un référendum six mois plus tôt. La Belgique avait pourtant mené campagne pour défendre son candidat, présenté en septembre dernier par le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Yves Leterme, après que son prédécesseur, Karel De Gucht, eut proposé d'occuper la présidence de l'AG, mais sans désigner de candidat. (FDC)

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lundi, 14 décembre 2009

Berlusconi à vu le feu

dimanche, 13 décembre 2009

Miss Gibraltar élue Miss Monde 2009

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Miss Gibraltar, Kaiane Aldorino, a été élue Miss Monde 2009 parmi les 112 candidates d’une compétition qui s’est déroulée aujourd’hui en Afrique du Sud.

"Merci l’Afrique du Sud, c’est le moment le plus merveilleux de ma vie", a -t-elle déclaré la larme à l’oeil. La représentante du Mexique a obtenu la seconde place devant la représentante de l’Afrique du Sud.

Cette compétition, organisée pour la neuvième fois en Afrique du Sud et pour le 59ème fois, a été retransmise en direct depuis Midrand, une banlieue du nord de Johannesburg.

Miss Monde 2008, la Russe Ksenia Soukhinova remettra la couronne à l’heureuse élue. Le prochain concours se déroulera au Vietnam.

Les postulantes étaient arrivées le 14 novembre en Afrique du Sud, où elles ont visité les parcs naturels et les plus grands sites touristiques. Mais l’organisation de ce concours a fait grincer des dents, la ville de Johannesburg ayant dépensé 90 millions de rands (12 millions de dollars) pour accueillir la cérémonie.

Source:AFP

Qui a agressé le Doc de Joh

L’enquête ouverte après l’agression du Docteur Delajoux, vendredi soir, pourrait avancer très rapidement. Le chirurgien qui avait opéré Johnny Hallyday d’une hernie discale le 26 novembre dernier, est parvenu à arracher la cagoule de l’un de ses agresseurs, lors de son passage à tabac. Cette cagoule a pu être remise à la police en vue « d'analyses ADN » éventuelles, a indiqué, dimanche 13 décembre, l’un de ses avocats Maître David Koubbi. Selon lui, le chirurgien du rocker aurait été attaqué d’un ou plusieurs coups de poings avant d’être roué de coups de pieds au sol, sous le regard affolé de ses enfants.

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« Il va falloir faire preuve d'un petit peu de mesure parce que l'emballement médiatique qui a eu lieu hier peut avoir eu des conséquences, que l'on voit aujourd'hui. Ca n'est pas admissible et on est extrêmement préoccupé qu'un tel passage à tabac ait eu lieu d'une part, et d'autre part devant les enfants », a déclaré hier l’avocat du Docteur Delajoux, hier, à la sortie des urgences médico-judiciaires à Paris.

Le « chirurgien des stars » est accusé par les proches du rocker d’être à l’origine de l’infection actuelle. Des attaques que l’avocat du Dr Delajoux réfute. L’entourage du chanteur n’a pas encore pris de décision concernant une éventuelle plainte contre le médecin. Ils devraient se prononcer sur le sujet lundi ou mardi.

S.P.

vendredi, 11 décembre 2009

Mouvement Guinée Nouvelle

                                                                                                              INVITATION PERSONNELLE

 

Madame, Monsieur,

 

Comme vous l’avez certainement appris par les médias, mon pays vit un des plus grands drames de son histoire.

A la mort de l’ancien Président, feu général Lansana Conte, un petit groupe de militaires a pris le pouvoir.

Le leader de la junte, le capitaine Dadis Camara,  s’est autoproclamé  Président en promettant d’organiser dans l’année des élections  auxquelles il ne se présenterait pas pour ouvrir la voie d’une vraie démocratie.

Les Guinéens ont très vite déchanté, face aux exactions de groupuscules  militaires, proches de Dadis, et non représentatifs de l’armée républicaine.

Arrestations arbitraires,  enlèvements, viols… sont devenus chose courante au point qu’un grand mouvement national est né pour combattre ce qui apparaissait de plus en plus, chaque jour, comme une dictature irresponsable.

Le point d’orgue fut atteint, le 28 septembre de cette année, quand la garde rapprochée du « Président » a massacré plus de deux cent personnes réunies dans le stade de Conakry  pour exiger des élections  sans sa candidature.

Suite à ce monstrueux crime et à l’enquête internationale menée par les Nations Unies, on apprend qu'un des plus proches  lieutenants de Dadis, se rendant compte que ce dernier cherchait à se disculper en le présentant comme seul responsable de ce crime du 28 septembre, aurait tenté de le tuer. A l’heure où je vous écris, l’état de santé du dictateur est occulté. Il serait hospitalisé au Maroc.

Entre-temps, la grande union des Forces vives, sensée unifier le pays, s’est à son tour effritée dans des conflits historiques entre les hommes politiques de l’ancien régime, de l’ancienne opposition et des nouveaux partis.

 

Face au chaos qui menace le pays, à l’appel de très nombreux Guinéens, j’ai pris la décision d’assumer la responsabilité de créer un grand mouvement national pour installer une vraie démocratie réunissant les Guinéens de toutes obédiences, de toutes sensibilités et de toutes ethnies : le Mouvement Guinée Nouvelle.

Pour aider mon pays, je fais appel à tous les hommes politiques belges et européens  pour me soutenir dans ce défi auquel je ne peux me soustraire.

Avant de me rendre à Conakry, ce 20 décembre, j’ai choisi de présenter mon mouvement, en avant première, à mon pays d’adoption : à ses hommes politiques, à la presse, mais aussi à la diaspora belge qui l’a merveilleusement accueilli.

J’ai l’immense plaisir de vous y convier ce lundi 14 décembre 2009 à 18 heures.

J’espère que ce rendez-vous nous  permettra de créer ensemble les fondations d’un pont chargé d’espoir et d’amitié entre mes deux pays, la Guinée et la Belgique.

Je compte, non seulement, sur votre présence personnelle, mais, plus encore, j’espère vous y voir partager mon ambition d’aider un des plus beaux pays d’Afrique à trouver la voie de la démocratie et de la paix.

En vous remerciant d’avance pour votre main tendue, je suis convaincu que, de votre soutien et de votre engagement à cette cause, peut dépendre la sérénité de dix millions de Guinéens qui souhaitent tourner la page à plus de cinquante ans de dictature et de corruption.

  

                                                                        Lansana Bea Diallo

                                Député à la Région de Bruxelles-Capitale et à la Communauté française

Echevin de la Commune d’Ixelles

 Adresse du jour :

Louise Gallery Event Hall – galerie Louise niveau -1

Ligue 1 - La vie sans Niang

C'est peut-être la plus mauvaise nouvelle de la soirée de mardi pour l'OM.  Contre le Real Madrid (1-3), les Phocéens ont vu leurs rêves de continuer l'aventure dans la plus prestigieuse compétition européenne s'envoler avec une lourde défaite. L'élimination, les Marseillais y étaient préparés après leurs deux revers d'entrée contre le Milan AC et les Merengue.  En revanche, devoir se priver de Mamadou Niang pendant de longues semaines n'était pas vraiment à leur programme. Lors d'un choc dans la surface avec Iker Casillas, le Sénégalais s'est blessé à l'épaule.  Au final, l'OM devra se passer de ses services pendant six semaines.  Comme la saison dernière quand l'attaquant de 30 ans avait été victime le 6 décembre d'une fracture au pied. Et encore une fois, cette absence place l'équipe phocéenne dans l'embarras.

Promu capitaine cet été après le départ de Lorik Cana à Sunderland, Mamadou Niang est un élément clef de l'effectif marseillais. Un petit coup d'oeil sur ses stats permet de voir  l'étendue de son impact. L'international sénégalais a déjà marqué 7 buts et donné 2 passes en 14 matches de championnat et a inscrit un but en six rencontres de C1. Niang est aussi le meilleur atout de l'attaque olympienne grâce à sa qualité de percussion et son activité incessante. Ce n'est pas la défense madrilène, souvent prise à défaut pas ses accélérations mardi, qui dira le contraire.

L'OM perd son atout numéro 1

Pendant au moins six semaines - soit sept ou huit rencontres toutes compétitions confondues -, Deschamps, qui espère que l'absence de son capitaine sera "plus proche de quatre semaines que de six", devra faire sans son dévoreur d'espace attitré. Et devra repenser son animation offensive.  Si la possibilité de recruter un joker a été balayée d'un revers de main par Jean Claude Dassier sur RMC ("Qu'est-ce qu'on ferait au moment du retour de Mamadou..."), Deschamps est moins catégorique : "Je n'exclus rien, mais prendre quelqu'un qui nous apporte un plus, surtout dans le secteur offensif, cela coûte cher et je ne pense pas que cela soit possible. On peut toujours trouver des solutions, car on perd aussi quatre joueurs (Koné, Kaboré, Taiwo et Mbia) durant la CAN. Cela fait partie de la réflexion, mais nous avons une marge de manoeuvre étroite", a expliqué le coach marseillais. Le nom de Jimmy Briand (Rennes) a d'ailleurs fait son apparition dans la presse. En attendant, il a toutefois plusieurs solutions dans son effectif. Et certains joueurs  peuvent profiter de l'occasion pour se relancer.

En partant du principe qu'il ne devrait changer son système de jeu pour permettre à Lucho de continuer à trouver ses marques, le technicien phocéen pourrait faire appel à Mathieu Valbuena, peu utilisé à droite et qui pourrait être récompensé pour son professionnalisme. "Mais aussi Koné ou Abriel qui joue à droite et peut aussi le faire à gauche", prévient DD sur le site du club  Il y a aussi l'option Hatem Ben Arfa. Ses qualités de débordement pourraient en faire la solution la plus attirante. "Après Niang, c'est le joueur qui peut faire la différence avec son talent individuel", glisse Eric Gerets dans Le Parisien. Mais voilà, l'ancien Lyonnais, laissé en tribunes face à Madrid, n'est-il pas sorti définitivement des petits papiers de Deschamps ?

Ben Arfa, Valbuena ou Brandao ?

Jean-Claude Dassier n'exclut pas cette piste : "C'est à Didier de décider le rôle qu'il va donner à Hatem. La blessure de Niang change évidemment les choses. Ben Arfa doit s'arracher la culotte. J'espère qu'on lui donnera une nouvelle chance. A Morientes, aussi, de prouver des choses", a lancé le président de l'OM sur les ondes de RMC. "Sur son talent pur, sa qualité, il en est capable. Le tout, c'est qu'il le démontre sur le terrain. Cela vient de lui, s'il le décide c'est évident qu'il peut le faire", a répondu Deschamps à propos de Ben Arfa. Le message est envoyé.  Ben Arfa l'entendra-t-il ? Et quid de Morientes évoqué par Dassier ?

Si Ben Arfa pourrait avoir une dernière chance, l'Espagnol a en effet aussi une carte à jouer, comme le souligne Dassier. Car il reste une dernière solution. Improbable mais pas impossible : aligner Brandao à gauche pour mettre Morientes en pointe. Le Brésilien, régulièrement placé à ce poste quand il était au Shakhtar Donetsk et qui sera suspendu à Lorient, a déjà été aligné dans cette position cette saison. C'était lors de la seconde mi-temps face à Rennes en août dernier (1-1). Il avait montré des choses intéressantes. Morientes pourrait alors récupérer du temps de jeu. C'est une alternative possible.  En clair, Deschamps, qui peut aussi prendre tout le monde à contre-pied en changeant de tactique, a l'embarras du choix. Mais sans doute de belles nuits blanches à venir.

Glenn CEILLIER / Eurosport