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mardi, 12 janvier 2010

Pas question de suspendre le contrôle des chômeurs

Il n'est pas question de suspendre le contrôle actuel des chômeurs, a affirmé la présidente du cdH, ministre l'Emploi, Joëlle Milquet, lundi dans La Dernière-Heure, en réponse à la proposition de son homologue socialiste, Elio Di Rupo. pict_211583.jpg

"Ce serait la dernière des choses à faire! Je ne veux pas en entendre parler", a-t-elle affirmé, proposant au contraire d'amplifier le plan d'accompagnement des demandeurs d'emploi, qui est un "plan à 90 pc pour les aider à retrouver du travail" et non pas pour les exclure. La ministre a nié une augmentation des sanctions. Elle estime par contre qu'il faut revoir la procédure.

Joëlle Milquet a ainsi annoncé qu'elle allait proposer une révision du système aux Régions, notamment concernant un accompagnement spécifique pour les chômeurs de très longue durée, incapables d'accéder au marché de l'emploi principalement en Wallonie.

"Daerden fait du tort au PS liégeois"

L’intéressé se voit tête de liste pour les élections de 2011 et ignore Alain Mathot.

La "daerdenmania" amuse les politiques liégeois. Le vice-président wallon, Jean-Claude Marcourt (PS) rappelle qu’il n’a pas la même façon de penser le socialisme que Michel Daerden. "Il est sorti du rythme, il ne fait plus de politique, mais plutôt du divertissement", nous a-t-il confié. Les confidences s’arrêteront là. Mais l’anonymat garanti, les commentaires d’autres responsables du PS liégeois sont plus virulents à l’égard du ministre des Pensions. "Il fait du tort à la fédération liégeoise en terme de crédibilité auprès des autres formations politiques et des autres fédérations du PS. Il empêche l’émergence d’autres figures liégeoises du PS, alors que la fédération est l’une des plus importantes du parti", se désole un ténor du PS. Des responsables se demandent donc à quel jeu joue le président national Elio Di Rupo quand il vient l’adouber, en invité surprise, lors de sa présentation de vœux de nouvel an samedi au Forum à Liège. "Il ne peut pas ignorer le tort que Michel Daerden fait au parti. Evidemment ça l’arrange, car il en profite pour promouvoir des élus d’autres fédérations", note-t-on dans les rangs du PS liégeois. Mais Daerden Sr a ses scores pour lui (63 580 voix aux régionales). Il se voit déjà tête de liste aux législatives de 2011. "Si vous le souhaitez, je serai à vos côtés pour mener le prochain combat électoral et faire en sorte que le PS soit le premier parti politique du pays", a-t-il conclu samedi. Il a rendu un hommage appuyé à ses "amis" PS (le maïeur de Liège Willy Demeyer, le ministre Marcourt, le député provincial André Gilles). Mais il a ignoré (sciemment ?) son maïeur ff à Ans Stéphane Moreau et Alain Mathot. Parce qu’ils étaient absents pour cause de mission aux Etats-Unis ? Ou parce que la guerre est ouverte ?

Iran: un scientifique nucléaire tué dans un attentat à Téhéran

Un scientifique nucléaire iranien de renom a été tué mardi par l'explosion d'une bombe à Téhéran, un attentat attribué par la télévision d'Etat à Israël et aux Etats-Unis alors que l'Iran est sous pression de la communauté internationale pour sa politique nucléaire.
Massoud Ali Mohammadi, professeur de physique nucléaire à l'université de Téhéran, a été tué mardi matin par l'explosion commandée à distance d'une moto piégée alors qu'il quittait son domicile, a indiqué le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi.
"M. Mohammadi était professeur dans le domaine de l'énergie nucléaire", a précisé M. Dolatabadi, cité par l'agence Isna.
Selon l'agence Borna News, dépendant de l'agence officielle Irna, qui cite des "sources informées", M. Mohammadi, âgé de 50 ans, était "un haut scientifique nucléaire du pays".


Plusieurs médias iraniens ont immédiatement accusé Israël, les Etats-unis et des éléments "contre-révolutionnaires" d'être à l'origine de cet attentat.
"Des agents sionistes et américains ont placé cette bombe", a affirmé la télévision d'Etat. "Massoud Mohammadi était un professeur révolutionnaire et engagé qui est devenu martyr dans un attentat terroriste commis par des contre-révolutionnaires et les éléments de l'oppression mondiale", a-t-elle ajouté.
La chaîne de télévision officielle en arabe Al-Alam a estimé de son côté que, "compte tenu du type de l'explosion, l'attentat pourrait avoir été commis par les +hypocrites+ (les Moudjahidine du peuple, ndlr) ou avoir été planifié par le régime sioniste".
Le procureur de Téhéran s'est borné à indiquer qu'une enquête avait "été ouverte pour identifier les responsables de l'explosion et leurs motifs". "Pour le moment aucun suspect n'a été arrêté".

Le mode opératoire de l'attentat --l'explosion d'un véhicule piégé déclenché à distance-- a été fréquemment employé par les Moudjahidine du peuple contre les responsables du régime durant les premières années ayant suivi la révolution islamique.
Selon un voisin de la victime interrogé par l'AFP, l'explosion a été "très puissante" et a fait voler en éclat les vitres des voitures et maisons à proximité. Deux autres personnes ont été légèrement blessées.
Le positionnement politique éventuel de la victime faisait mardi matin l'objet d'informations contradictoires.
Selon Al-Alam, Massoud Mohammadi était un "professeur hezbollahi", terme désignant une personne engagée en faveur du pouvoir.
Plusieurs sites d'opposition ont toutefois relevé que M. Mohammadi avait, lors de l'élection présidentielle en juin, signé une pétition d'universitaires en faveur de Mir Hossein Moussavi, rival malheureux du président Mahmoud Ahmadinejad dont il est devenu le principal opposant.
Le président de la Faculté de Physique de l'université de Téhéran, Ali Moghari, a affirmé que Massoud Ali Mohammadi n'avait "aucune activité politique". "C'était un professeur de physique mondialement connu qui a publié plusieurs livres", a-t-il déclaré à l'agence Mehr.
L'attentat contre M. Mohammadi est intervenu alors que l'Iran est menacé de sanctions internationales pour sa politique nucléaire, et notamment pour son refus de renoncer à l'enrichissement d'uranium dont les Occidentaux craignent qu'il ne vise à doter la République islamique de l'arme nucléaire.
L'Iran a accusé les Etats-Unis et Israël d'avoir enlevé un autre physicien nucléaire iranien, Shahram Amiri, disparu en mai dernier en Arabie saoudite.
L'attentat de mardi intervient également dans un contexte politique très tendu, alors que le pouvoir a durement réprimé au cours des derniers mois l'opposition interne au régime, accusée de faire le jeu des "ennemis" de l'Iran, Israël en tête, et de menacer directement la survie de la République islamique.

De Gucht s'oppose à une taxe CO2 aux frontières de l'UE , et s'il arretait de parler du Congo qui est e dehors de l'Europe

Le nouveau commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, s'est opposé mardi à l'idée d'instaurer une taxe CO2 aux frontières de l'Union européenne pour pénaliser les importations des pays moins engagés dans la lutte contre le changement climatique. pict_211779.jpg

Une telle taxe "se heurtera à beaucoup de problèmes politiques", a déclaré M. De Gucht lors de son audition devant le Parlement européen. Elle risquerait d'entraîner "une surenchère au niveau global" et "une dérive dans une guerre commerciale", a-t-il dit. "Il est clair qu'il faut tirer les conséquences au niveau commercial de ce qui se passe au niveau des négociations climatiques", a estimé le commissaire.

Dans ce contexte, "il faut un approche ferme, mais qui soit en accord avec les lois du marché", selon lui. L'idée d'un ajustement à la frontière sous forme d'une "taxe CO2" s'est renforcée en Europe après l'échec du sommet de Copenhague sur le changement climatique. Il s'agirait de pénaliser les importations provenant de pays où les entreprises sont soumises à des contraintes moindres en termes d'émissions, afin d'éviter que l'industrie européenne ne soit désavantagée par une concurrence déloyale.

Cette idée est toutefois vigoureusement combattue par les partenaires commerciaux de l'UE et risque d'enfreindre les règles de l'OMC.

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Didier Gosuin torpille Evelyne Huytebroeck

Le chef de file de l'opposition MR à la Région bruxelloise, Didier Gosuin, estime que la ministre de l'Environnement Evelyne Huytebroeck (Ecolo) a dissimulé aux députés des documents importants dans le dossier de la station d'épuration nord de Bruxelles. pict_211735.jpg

"Pour moi, explique M. Gosuin, la ministre ne pouvait pas affirmer devant le parlement que le 8 décembre, rien ne laissait présager une fermeture de la station alors que cette hypothèse était sur la table depuis des mois. Le manque de transparence comme le mensonge sont des fautes extrêmement graves."

La ministre a fourni aux députés bruxellois des documents pour qu'ils exercent leur mission de contrôle mais en a dissimulé d'autres, selon Didier Gosuin, évoquant des procès-verbaux de conseils d'administration d'Aquiris et des courriers de Bruxelles-Environnement.

Didier Gosuin reproche toujours à la ministre d'avoir tardé à réagir et de n'avoir pas pris les arrêts permettant à la SBGE d'accomplir sa mission de coordination dans la réalisation des travaux d'égouttage, de collecte et d'épuration des eaux. Il demandera au gouvernement de dessaisir Mme Huytebroeck du dossier.

CAN 2010: Le Malawi, la sélection ‘’la plus africaine’’ poursuit son ascension

La victoire des Flames du Malawi lundi (3 à 0), leur première en phase finale de la coupe d’Afrique des nations (CAN), confirme l’ascension du football de ce pays de l’Afrique australe qui constitue par ailleurs la sélection la plus ‘’africaine’’ du tournoi avec seulement deux joueurs évoluant en Europe. Le Malawi De retrouve la CAN après une absence de 26 ans, sa dernière apparition datant de 1984. La qualification à cette édition de la coupe d’Afrique fait suite à la participation des cadets à la CAN et au Mondial de la catégorie en 2009.

 En avril, la sélection cadette a pris la 4-ème place de la CAN des moins de 17 ans derrière le Burkina Faso, l’Algérie et la Gambie, championne d’Afrique en titre. Cette 4-ème place à la suite de la défaite (0-2) enregistrée, en match de classement contre le Burkina Faso lui a permis de prendre part au Mondial de la même catégorie qui a eu lieu en octobre et novembre derniers au Nigeria. Les jeunes malawites ont perdu certes leurs trois rencontres contre respectivement les Emirats arabes unis (0-2), les Etats-Unis d’Amérique, (0-1) et l’Espagne (1-4), mais ont réussi à inscrire leur nom dans cette prestigieuse compétition au contraire de plusieurs nations africaines aux moyens plus importants. La bonne entrée en matière réussie contre l’Algérie lundi conforte cette progression du football malawite.

C’est l’équipe, sur les 16 présentes à cette CAN 2010, qui compte le plus de joueurs évoluant dans les championnats africains. Sur les 23 joueurs présents, huit évoluent dans le championnat malawite. Il s’agit des deux gardiens réservistes, Simplex Nthala (MTL Wanderers) Charles Swini (ESCOM United), des défenseurs Maupo Msowoya (ESCOM United, Malawi), Harry Nyirenda (MTL Wanderers), Elvis Kafoteka (ESCOM United), des milieux Davie Banda (Red Lions), Hellings Mwakasungula (Silver Strikers), et de l’attaquant Victor Nyirenda (ESCOM United). En plus d’avoir un coach local, Kannah Phiri, qui dirigeait la sélection des moins de 23 ans avant de prendre en charge l’équipe A au début des éliminatoires de la CAN 2010, la sélection malawite ne compte que deux joueurs évoluant en Europe.

Il s’agit des attaquants, Esau Kanyenda (Kamaz, Russie) et de Russell Mwafulirwa (IFK Norrkoping, Suède). Le reste du groupe évolue en majorité en Afrique du Sud, le gariden titulaire, Swadick Sanudi (Dynamos), les défenseurs, Peter Mponda (Black Leopards), Allan Kamanga (Dynamos), Moses Chavula (Nathi Lions), les milieux de terrain, Joseph Kamwendo (Orlando Pirates), Peter Wadabwa (Thanda Royals Zulu), Robert Ngambi (Black Leopards), Jacob Ngwira (Carara Kicks), Fisher Kondowe (Black Leopards), les attaquants Atusaye Nyondo (Carara Kicks) et Jimmy Zakazaka (Bay United). Les autres joueurs de l’équipe évoluent en Angola à l’image de James Sangala du Primeiro de Agusto et au Mozambique comme l’attaquant, Chiukepo Msowoya du Malculmana Desportiv

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dimanche, 10 janvier 2010

CAN 2010: L'incroyable retour du Mali

Loin de l’atmosphère pesante régnant depuis l’attentat qui a touché le Togo vendredi, le football a repris ses droits dimanche à Luanda avec le premier match de la CAN. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le spectacle a été au rendez-vous ! L’Angola pensait se diriger vers une facile victoire, menant 4-0 à la 74e minute grâce à Flavio (36e, 42e), Gilberto (67e sp) et Manucho (74e sp). Mais le Mali réussissait un improbable retour par Seydou Keita (79e, 90e), Kanouté (88e) et Yatabaré, qui arrachait l’égalisation au bout du temps additionnel (4-4).

Résultat du groupe A :
Dimanche 10 janvier
Angola - Mali 4-4

23:17 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : can 2010 |  del.icio.us |  Facebook | | |

vendredi, 08 janvier 2010

Football: Patrick Vieira signe pour 6 mois avec Manchester City

Patrick Vieira a signé un contrat de six mois avec option de prolongement d'un an avec Manchester City où il espère retrouver du temps de jeu et sa place en équipe de France pour la Coupe du monde 2010. 307419228-patrick-vieira-signe-pour-6-mois-avec-manchester-city.jpg

Le milieu de terrain, qui a joué son dernier match officiel en équipe de France en septembre 2007, est la première recrue de Roberto Mancini arrivé à la tête du club anglais à la mi-décembre.

"Patrick est un milieu de terrain de classe mondiale. C'est un gagneur qui va très bien s'intégrer à notre équipe", a déclaré Mancini, qui fut l'entraîneur de Vieira à l'Inter, sur le site internet du club (www.mcfc.co.uk).

"Il connaît mon staff et, ce qui est plus important, il connaît aussi la Premier league. Il ne lui faudra pas beaucoup de temps pour s'adapter", a-t-il ajouté.

"Patrick est un des grands joueurs de sa génération, il a presque tout gagné. Je suis sûr que les supporters de City lui réserveront un accueil chaleureux."

Vieira a remporté quatre titres de Serie A avec l'Inter, dont deux sous la houlette de Roberto Mancini. Son palmarès est également riche de trois titres de champion d'Angleterre et de trois Coupes d'Angleterre en neuf saisons à Arsenal.

"Il a fait le bon choix et City a fait le bon choix. Ce devrait être un mariage réussi", a déclaré Arsène Wenger, qui l'avait fait venir à Arsenal en 1996, à la chaîne de télévision Sky Sports.

Raymond Domenech a également approuvé la décision de Vieira de quitter l'Inter Milan pour Manchester City.

"Son départ est une bonne nouvelle. On en parlait tous les deux depuis plusieurs mois", a déclaré l'entraîneur de l'équipe de France au journal L'Equipe.

"Il fallait qu'il rejoue, peu importe l'endroit mais, en plus, il se retrouve dans un très bon club. C'est bien pour lui, c'est bien pour les Bleus", a-t-il ajouté.

"Dans la mesure où il joue et qu'il est à son niveau, il n'y a aucune raison qu'il n'y aille pas (à la Coupe du monde-NDLR). Seulement, il est comme tout le monde: il faut qu'il joue."

Manchester City a précisé que Vieira porterait le maillot n°24 et pourrait faire ses débuts lundi contre les Blackburn Rovers.

Neil Maidment, version française Jean-Paul Couret

Marco Materazzi opéré du genou droit

Le défenseur de l'Inter Milan Marco Materazzi a subi une intervention chirurgicale au genou droit qui le tiendra éloigné des terrains pendant près d'un mois.

Le club de football italien a déclaré vendredi que le joueur âgé de 36 ans souffrait du ménisque et avait subi une arthroscopie.

L'international, victime du fameux coup de tête de Zinedine Zidane lors de la finale du Mondial 2006 contre la France remportée par l'Italie, a joué à 41 reprises pour la Squadra Azzurra, mais sa dernière apparition dans une compétition internationale remonte à l'Euro 2008.

Mercredi, Christian Chivu, autre défenseur de l'Inter Milan, a subi une opération du crâne à la suite d'une collision. AP

CAN 2010 - Les Togolais mitraillés

Le bus de la sélection togolaise a été mitraillé vendredi par des rebelles à la frontière entre le Congo et l'Angola où doit débuter la CAN, dimanche. Selon le joueur de Nantes Thomas Dossevi, joint par Infosport, deux joueurs seraient gravement blessés. Les Eperviers ne veulent plus jouer.983a534eb96e89ba4217111733560635.jpg

LA CAN pourrait débuter sous de bien mauvais auspices. Alors qu'il rejoignait l'Angola, où la compétition doit débuter dimanche, le bus de la sélection togolais a été pris pour cible au moment de franchir la frontière avec le Congo. Selon le témoignage de Thomas Dossevi, deux joueurs seraient gravement blessés. "On a deux joueurs blessés, a dit le joueur de Nantes interrogé par téléphone par Infosport. On venait de passer la frontière, on avait rempli les formalités. On était encadré par la police. Tout était clean. Il y a eu un mitraillage puissant. Tout le monde s'est jeté sous les sièges. La police a riposté."

Les deux joueurs en question seraient le gardien du GSI Pontivy, Kodjovi Obilalé, et le défenseur du FC Vaslui, Serge Akakpo. "Un a pris une balle dans le dos, un autre dans les reins, a-t-il poursuivi. L'entraîneur des gardiens et le docteur ont été touchés. Certains sont gravement blessés. On n'a pas de nouvelles, ils sont dans un hôpital à Cabinda." Parmi les autres victimes, figureraient également le chauffeur du bus, un attaché de presse et un journaliste qui accompagnait la délégation. Selon Richmond Forson, joint par Infosport, le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. "C'est le bus de bagages qui est passé avant nous et qui a pris des balles, car ils croyaient que nous étions dedans, ils ont tiré dans le chauffeur de ce bus et je pense qu'il ne s'en est pas sorti, le pare-brise était cassé", a témoigné le défenseur de Tours.

"Personne n'a envie de jouer"

L'attaque aurait eu lieu vers 15h15 alors que le bus des joueurs venait de pénétrer dans l'enclave de Cabinda, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo et le Congo-Brazzaville qui est déchirée par un conflit séparatiste depuis l'indépendance de l'Angola en 1975. "C'est de la folie. On s'est fait mitrailler comme des chiens. Ils étaient cagoulés, armés jusqu'aux dents. On est resté 20 minutes sous les sièges du bus", raconte encore Dossevi sur RMC. Interrogé par l'AFP, le Comité d'organisation de la CAN assure qu'un pneu du bus avait éclaté, déclenchant un mouvement de panique. "C'est un scandale de dire ça, on a vraiment été mitraillés, si on avait pu prendre des photos, des images, ce serait déjà sur internet", s'est emporté Dossevi, interrogé par l'AFP.

Choqués, les Togolais remettent désormais en cause leur participation à la CAN. Ils n'ont qu'une idée en tête : quitter au plus vite l'Angola. "On ne réfléchit pas encore aux recours possibles, mais c'est vrai que personne n'a envie de jouer. On n'en est pas capable. On est tous choqués. On veut rentrer à la maison", reconnaît Dossevi qui "pense surtout à (ses) amis qui sont blessés. On espère qu'ils vont s'en sortir". C'est même la tenue de la Coupe d'Afrique des Nations qui est aujourd'hui remise en cause. "Ce n'est pas normal que l'on se fasse tirer dessus pour un match de foot. Si on peut boycotter la CAN autant le faire. Si on peut annuler tous les matches, je dis pourquoi pas... Je ne pense qu'à ça : arrêter cette CAN pour rentrer à la maison", appelle le Grenoblois Jacques-Alaixys Romao. Un avis qui pourrait trouver de nombreux échos, y compris parmi les autres sélections...

Anthony PROCUREUR / Eurosport

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jeudi, 07 janvier 2010

La TVA et les perspectives d’une fiscalité de croissance et de bonne gouvernance en RDC

Dans son discours devant le congrès (assemblée nationale et sénat réunis) au Palais du peuple ce lundi 07 décembre 2009, le président Joseph Kabila Kabange a annoncé l’instauration de la TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée) en RDC avant le mois de juin 2010. Dans une perspective d’éclairer la lanternes de nos compatriotes, il ya lieu de dresser un petit rappel historique de cette taxe (néanmoins impôt) inventée en France où elle a rapporté 160 milliards d’euros en 2008 soit 50% de recettes de l’Etat. Instaurée le 10 avril 1954 par Maurice Lauré, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie de l’époque, elle est une réussite 55 ans après. La TVA est le plus grand impôt sur la consommation finale des ménages en France. Et cet impôt est neutre, c’est-à-dire que son poids par rapport au prix payé par le consommateur final est toujours le même quels que soient les modes de fabrication ou les circuits de distribution, et quelle que soit l’origine du produit : production nationale ou importation. Cette neutralité est considérée comme un atout décisif pour la modernisation et le développement de l’économie française et par ricochet bientôt celle de la RD CONGO. Pour atteindre ce résultat, Maurice Lauré, l’inventeur de la TVA, eut une idée géniale.

On aurait pu prélever la totalité de l’impôt lors de la consommation finale, en pratique la vente au détail. Mais cette solution était dangereuse pour les finances publiques : la quasi-totalité de la collecte d’un impôt représentant une part considérable des finances publiques aurait été confiée à plusieurs millions de petits commerçants, d’artisans et d’agriculteurs, dont le contrôle par le fisc est souvent malaisé. Là se situe la plus belle invention de Maurice Lauré : au lieu de demander au dernier vendeur de verser à l’Etat la totalité de cet impôt de consommation, il a prévu que chaque entrepreneur intervenant dans le circuit de production puis de distribution (industriels, grossistes, détaillants, etc.) paierait l’impôt sur la valeur qu’il ajouterait au produit. En pratique, cette quote-part est fixée de façon simple : l’entreprise calcule le montant de la taxe sur le prix des produits qu’elle a vendus, et elle déduit de ce chiffre toutes les taxes qu’elle a elle-même acquittées sur ses achats. Elle verse seulement la différence au Trésor public.

La réforme du 10 avril 1954 ne concernait que les grandes entreprises. Le plus difficile restait à faire : étendre la TVA à des millions de commerçants, artisans, prestataires de service et agriculteurs. Cette généralisation de la TVA fut réalisée, avec succès, par la loi du 06 janvier 1966, adoptée sur proposition de Valéry Giscard d’Estaing. Ce résultat, heureux, fut obtenu grâce à une concertation très poussée entre l’administration fiscale et les représentants professionnels puis à une dynamique campagne d’information auprès de tous les publics. Et la TVA s’est aussitôt révélée être le meilleur impôt pour harmoniser les fiscalités indirectes dans la communauté européenne qui venait de naître : en effet sa neutralité empêche toute manœuvre destinée à fausser les relations commerciales à l’intérieur d’un marché commun. Elle a en conséquence été adoptée par deux directives européennes en février 1967. On peut soutenir que ce n’est pas l’Europe qui a fait la TVA, mais la TVA qui a fait l’Europe. Il y a lieu de souhaiter la même perspective pour la RD CONGO. Les qualités de cet impôt appelé néanmoins « taxe » en contrepartie des services que l’Etat met à la disposition de l’économie nationale n’ont pas échappé aux autres Etats du monde : aujourd’hui, en plus de l’union européenne, plusieurs dizaines de pays utilisent ce système pour prélever leurs impôts sur la consommation. Il y a lieu d’emboîter le pas à l’appel du président Joseph Kabila Kabange pour l’instauration de la TVA en RDC avant le mois de juin 2010 dans une perspective de fiscalité de croissance et de bonne gouvernance qui exige des préalables :
- Informatisation de l’administration fiscale: Création des sites INTERNET et INTRANET, adoption des applications informatiques de contrôle, de taxation et de recouvrement.
- Vulgariser les moyens modernes auprès des opérateurs économiques notamment : la monétique, la télédéclaration et le télépaiement avec un « numéro de TVA ».
- Recoupements et rapprochement en synergie avec les autres administrations aussi informatisées : Affaires foncières, INSS, établissements financiers, dans une perspective d’appréhender la faculté contributive des opérateurs économiques.
- Légiférer sur la facturation obligatoire avec les références du numéro de TVA et la mention du taux applicable, des montants hors taxe et taxe comprise.
- Recours aux agents formés, motivés, et compétents aux valeurs déontologiques fortes : Agents recrutés sur concours fiables et bénéficiaires de la garantie de l’emploi et de l’évolution de carrière par échelons avec des salaires décents pour éviter toute tentation de corruption.
- Campagne du civisme fiscal et du rôle de l’impôt dès l’école primaire et auprès de tous les citoyens et opérateurs économiques : le congolais informé du rôle de l’impôt pour payer les services publics notamment les enseignants et améliorer son cadre de vie sera beaucoup motivé dans ses obligations déclaratives et contributives : Campagne dans les médias, sur panneaux d’affichage et dans les milieux cultuels notamment les églises.
- Rédaction d’une « charte du contribuable congolais » pour ses droits et devoirs de citoyen face à l’administration fiscale Ces préalables pourront répondre aux attentes des Congolais dans la modernisation de l’économie nationale dans une perspective de construire un Congo nouveau.



Denis KABIONA KASEKE
Kinshasa, 24/12/2009

13:42 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rdc |  del.icio.us |  Facebook | | |

La France a expulsé 29.000 étrangers en situation irrégulière en 2009, annonce le ministre de l'Immigration, Eric Besson.

Dans la lettre de mission d'Eric Besson, Nicolas Sarkozy avait fixé à 27.000 l'objectif annuel des reconduites à la frontière.

En 2009, "175.000 étrangers sont entrés légalement sur le territoire français au titre de ce qu'on appelle les longs séjours, 29.000 environ ont été reconduits à la frontière et 108.000 étrangers ont eu accès à la nationalité française", a déclaré le ministre sur Europe 1.

Parmi les 29.000 personnes expulsées figuraient douze Afghans, a-t-il précisé.

"Je ne fais pas du chiffre", s'est défendu Eric Besson qui a redit mener une politique migratoire "ferme et juste".

"Je crois qu'il faut réguler les flux migratoires et que pour bien accueillir les étrangers en France et bien les intégrer, cela passe par la langue, l'emploi et le logement et que donc il faut reconduire à la frontière ceux qui entrent illégalement", a-t-il souligné.

10:51 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france |  del.icio.us |  Facebook | | |

Grande-Bretagne: procès d'une mère et de son fils accusés d'avoir aidé des clandestins

Le 1er octobre dernier, Christiane Chocat, 51 ans et son fils Benjamin, 20 ans, ont été arrêtés  à Portsmouth, à leur descente du ferry en provenance de Cherbourg, dans la Manche.

Dans le fourgon de cette conseillère municipale à Lumigny-Nesles-Ormeaux, en Seine-et-Marne, les policiers avaient découvert, seize clandestins chinois, cachés parmi des boites de nouilles aux crevettes.

La camionnette avait été louée par la mère et son fils.

Les clandestins avaient été renvoyés en France, rappelle Le Parisien.

Christine Chocat et son fils ont été inculpés « d’assistance à l’entrée illégale dans un Etat membre de l’Union européenne ».

Ils comparaissent aujourd’hui devant un juge à Portsmouth, pour une audience préliminaire.

Une audience qui, précise Le Parisien, vise à leur permettre de plaider coupable ou non.

Si la mère et le fils plaisent coupables, il n’y aura pas de procès.

Le juge fixera par la suite la peine encourue par les deux français.

Si l’élue et son fils plaident non-coupables, le juge fixera, aujourd‘hui, la date de leur procès.

Pour cette « aide à l’immigration clandestine » les deux français risquent une condamnation de dix-huit à trente mois.

Des artistes français s'engagent avec les sans-papiers grévistes

Une trentaine de personnalités du spectacle pressent le gouvernement de dénouer le conflit des 6.000 travailleurs sans papiers en grève depuis le 12 octobre à travers la France.1237383830-des-artistes-francais-s-engagent-avec-les-sans-papiers-grevistes.jpg

Elles ont partagé mercredi une galette des rois avec l'un des piquets de grève, dans un local du VIe arrondissement de Paris, pour rompre un "silence assourdissant" autour de cette lutte de près de trois mois.

La comédienne Josiane Balasko, qui a souvent dénoncé par le passé l'indifférence à l'égard des sans-papiers, a une nouvelle fois exprimé sa colère.

"Récemment, le président de la République a dit 'redonnons un sens au mot fraternité'. Il l'a dit, nous, on est là pour le faire", a-t-elle lancé en référence aux voeux de Nicolas Sarkozy le 31 décembre.

"Des gens qui travaillent depuis longtemps et qui n'ont droit à rien, c'est insupportable", a-t-elle ajouté.

L'actrice Juliette Binoche lui a fait écho : "Continuez, on est avec vous. On espère que le gouvernement comprendra."

L'acteur Charles Berling a fait part de son "admiration" pour ce mouvement. "J'ai le sentiment que ce qui se passe ici est important. On ne peut pas donner cette image-là de notre pays", a-t-il dit.

L'humoriste Guy Bedos, le chanteur Cali ou encore le réalisateur Jean-Pierre Thorn ont déploré que cette lutte soit très peu relayée dans les médias, alors que ces travailleurs vivent, selon eux, une situation "hallucinante".

"La solution, c'est de pas laisser des gens vivre dans des conditions indécentes, c'est de ne pas gaspiller de l'argent en achetant 90 millions de vaccins" contre la grippe A, a insisté Josiane Balasko.

Dans la cour où s'exprimaient les artistes, plusieurs centaines d'immigrés scandaient : "On vit ici, on travaille ici, on veut rester ici."

Après une timide ouverture du ministre de l'Immigration, Eric Besson, qui a élargi fin novembre les critères de régularisation, le gouvernement n'a plus bougé sur ce dossier, défendu par onze syndicats et associations.

La Ligue des droits de l'homme souligne le décalage qui perdure, selon elle, entre les sondages montrant qu'une majorité de Français soutient les travailleurs sans papiers et le refus du gouvernement d'une large régularisation.

Pour Raymond Chauveau, l'un des responsables de la CGT, le problème des salariés sans papiers embauchés en toute connaissance de cause par des entreprises est maintenant publiquement posé.

"Il faudra bien trouver une solution. Et la solution est du côté du gouvernement", a-t-il déclaré.

Les syndicats demandent que le ministre du Travail, Xavier Darcos, et non plus celui de l'Immigration, se saisisse du dossier.

Neige et verglas au programme dans 31 départements

Trente et un départements, dont plusieurs dans le Sud, ont été placés en alerte orange pour des chutes de neige et du verglas jeudi matin par Météo France. Aux départements et régions déjà concernés mercredi comme la Basse et la Haute-Normandie, l'Ile-de-France, les Côtes-d'Armor, l'Eure-et-Loir, la Nièvre, le Pas-de-Calais et l'Yonne sont venus s'ajouter Andorre, les Alpes-de-Haute-Provence, l'Ariège, l'Aube, l'Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, la Haute-Garonne, l'Isère, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Var et le Vaucluse. La fin d'événement est prévue au plus tôt vendredi à 21 heures. Selon Météo France, la partie la plus active de la perturbation neigeuse se décale vers la région Centre et le sud de l'Ile-de-France.

La circulation était difficile jeudi en début de matinée, en raison des conditions météorologiques défavorables, notamment en région parisienne, dans le Nord, dans la région de Grenoble et à Bordeaux, selon le centre national et les centres régionaux d'information routière. L'A6 en région parsienne est à éviter, en raison notamment d'accidents de circulation à Grigny, Courcouronnes (Essonne) et Fresnes (Val-de-Marne), en direction de la province. Des poids lourds se sont notamment mis en travers de la chaussée, provoquant des embouteillages sur les principaux axes. Il fallait ainsi en début de matinée une heure pour faire le trajet Wissous/Savigny-sur-Orge (Essonne). Il était recommandé d'éviter la Francilienne, en particulier dans sa portion sud.

Sur les abords de la Manche, le régime de giboulées de neige persistera durant la matinée de jeudi. Ces chutes de neige donneront facilement par endroits 2 à 5 cm supplémentaires. De la Normandie au sud du bassin parisien et à la Bourgogne, une zone neigeuse quasi stationnaire va persister jusqu'en milieu de matinée, en perdant progressivement de l'intensité. Elle pourra par endroit donner quelques centimètres de neige supplémentaires. Les températures demeureront le plus souvent négatives et les sols resteront glissants

Décès de Philippe Séguin à l'âge de 66 ans

Philippe Séguin, premier président de la Cour des Comptes, est mort dans la nuit de mercredi à jeudi à l'âge de 66 ans, a-t-on appris jeudi auprès de l'UMP.

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Cette forte personnalité de la droite française, ancien ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, a été président de l'Assemblée nationale française de 1993 à 1997 et président du Rassemblement pour la République de 1997 à 1999, date à laquelle il en claque la porte.

"Philippe Séguin était un homme droit et passionné qui a consacré toute son énergie au service des autres. Sa mort sonne comme un coup de tonnerre, il nous plonge dans une profonde tristesse", a réagi le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, dans un communiqué.

Selon RTL, qui a révélé l'information, il aurait succombé à une crise cardiaque à son domicile.

L'ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin s'est déclaré "triste parce que c'était une grande personnalité, un fort caractère, et puis un homme qui s'inscrivait dans une tradition gaulliste au moment où le gaullisme était un peu oublié à droite".

"C'est vraiment un homme qu'on respecte, c'était aussi un serviteur de l'Etat, il présidait aux destinées de la Cour des comptes, un grand organisme de contrôle de l'Etat de la République et donc nous devons le regretter", a-t-il ajouté sur France Inter.

Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer a salué la mémoire d'"une personnalité exceptionnelle, très riche par sa culture, ses convictions de républicain, de gaulliste, de démocrate, et son parcours était un parcours politique exemplaire de rigueur et d'honnêteté".

"C'est évidemment une stupéfaction, une immense tristesse, c'est une très grande perte", a souligné Bernard Accoyer sur France Info. "Il a été un grand président de l'Assemblée nationale. Il a profondément modifié le travail de l'Assemblée, il a crée la session unique". AP

mercredi, 06 janvier 2010

Iran : Pékin rechigne à durcir les sanctions

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Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le président chinois Hu Jintao s'étaient entretenus en 2006 sur la question du programme nucléaire de Téhéran. Crédits photo : AFP

Comme sur d'autres dossiers internationaux, le pouvoir de blocage chinois se fait sentir.

Une fois de plus, la Chine ne se montre guère pressée d'aller plus avant sur la question des sanctions à l'encontre de l'Iran. Elle a estimé mardi qu'il y avait «encore de la marge pour les efforts diplomatiques» sur le brûlant dossier nucléaire, alors que l'humeur internationale est plutôt au bras de fer qu'aux atermoiements diplomatiques. La veille, la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, avait ainsi affirmé que les États-Unis avaient engagé des discussions avec leurs partenaires sur de nouvelles «pressions et sanctions» contre Téhéran.

Cette approche ne semble toujours pas du goût de la Chine, qui préside ce mois-ci le Conseil de sécurité de l'ONU. Selon le ministère chinois des Affaires étrangères, «le dialogue et la négociation sont les moyens adéquats de résoudre la question du nucléaire iranien». Alors que la Russie semble bien disposée, les chancelleries occidentales se demandent désormais si la Chine est décidée à faire obstacle à tout durcissement significatif des sanctions.

 

Coopération et pétrole

 

Sur le sujet iranien, Barack Obama se serait-il montré un peu optimiste lors de sa visite à Pékin à la mi-novembre dernier ? Le président américain avait en effet déclaré être tombé d'accord avec son homologue Hu Jintao sur le fait que l'Iran doive «donner au monde l'assurance que son programme nucléaire est pacifique et transparent». Et que Téhéran devrait assumer les «conséquences» d'un blocage. Les propos de Hu Jintao avaient paru plus mesurés. Il s'était contenté d'appeler à un règlement de la crise par «le dialogue et la négociation».

Un mois plus tôt, le premier ministre Wen Jiabao avait d'ailleurs affirmé que la Chine voulait renforcer sa coopération avec l'Iran, laissant entrevoir que Pékin ne souhaitait pas compromettre ses relations économiques, notamment dans le si précieux pétrole.

Les diplomates occidentaux s'avouent assez perplexes, déstabilisés par la nouvelle posture chinoise et plutôt démunis sur la manière de s'y adapter. Déjà perceptible au fil des G20, la volonté d'affirmation diplomatique chinoise s'est encore spectaculairement manifestée lors de la Conférence de Copenhague. Avec une fermeté, voire une brutalité de ton qui a même étonné certains commentateurs chinois. Mais ce même sommet a aussi montré les contradictions de la nouvelle Chine. La presse officielle a ainsi dénoncé le piège tendu à Pékin sur le climat, les Occidentaux voulant pousser les Chinois à prendre une part accrue du fardeau international. Aux yeux de nombre d'observateurs, la position chinoise semble ainsi de plus en plus difficile à lire et à tenir, avec d'un côté l'exigence d'une place au premier rang et, de l'autre, un refus d'endosser des responsabilités nouvelles.

Jacob Zuma : Et de trois !

Le président sud-africain Jacob Zuma, en polygame assumé, a commencé l’année en beauté. Il a épousé lundi sa troisième femme (mais c’est son cinquième mariage), Thobeka Stacey Madiba, lors d’une cérémonie célébrée ce lundi dans son village.arton18375-be8bb.jpg
Le marié a fait montre de ses talents de danseur et la mariée a rappelé que l’on pouvait être très chic, même en tenue traditionnelle zoulou : il suffit de porter entre deux coiffes un foulard Louis Vuitton, assorti à l’imprimé léopard, lui aussi très tendance, du costume zoulou. Le président sud-africain, Jacob Zuma, a convolé en justes noces avec sa troisième épouse ce lundi lors d’une cérémonie traditionnelle à laquelle ont assisté 2 000 invités et ses deux précédentes épouses dans son village de Nkandla, dans le Kwazulu Natal. Thobeka Stacey Madiba, 36 ans, la jeune épousée a été joliment récompensée pour sa patience. Son cher et tendre avait dû repousser sa cinquième noce, prévue l’année dernière, pour cause de calendrier politique chargé (il a été élu président en 2009).

Un sixième mariage en perspective

A 67 ans, le premier chef d’Etat zoulou de l’Afrique du Sud ne compte pas s’arrêter en si bon chemin quand la tradition l’y autorise. Ainsi, il aurait déjà une quatrième compagne en vue. L’heureuse élue se prénomme Gloria Bongi Ngema et a déjà un fils avec Jacob Zuma. En décembre dernier, elle s’est rendue à Nkandla avec un cadeau pour la famille de son fiancé, signe que la dot a été payée dans sa totalité. Le "pantalon d’amour", le surnom du Président dans la presse sud-africaine, aurait encore dans ses revers une autre prétendante. Une princesse swazie, Sebentile Dlamini, dont le pays, réclame que sa situation soit « clarifiée », selon Mail&Guardian. Sa famille a reçu dix vaches en 2002 et la princesse attend toujours.

Si les mœurs du Président divisent, notamment la jeune génération qui trouve la polygamie rétrograde, il faut noter que la société sud-africaine s’avère de plus en plus large d’esprit. Le journal sénégalais Le Quotidien souligne ainsi que « le même jour, l’Afrique du Sud célébrait son premier mariage gay légal ». Après la récente affaire Caster Semenya, la Nation Arc-en-Ciel ne cesse de rappeler au monde qu’elle tente, tant bien que mal, de faire sauter toutes les barrières. Et c’est certainement avec stoïcisme que les Sud-Africains attendent de savoir s’ils auront ou non une première dame.

Un médecin engrossait des jeunes filles pour vendre leurs bébés

La police nigériane a interpellé un médecin dans la ville d’Enugu. Celui-ci engrossait des filles âgées de 12 à 17 ans pour ensuite vendre leurs nourrissons. Ce nouveau développement vient remettre sous les feux de l’actualité le trafic d’enfants, qui ne cesse de prendre de l’ampleur au Nigeria.
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arton18378-97c6f.jpgDans le tour d’Afrique de l’esclavage des enfants, le Nigeria mérite une mention spéciale. Chaque année, le pays le plus peuplé d’Afrique révèle en effet à la face du monde ses multiples techniques, solidement éprouvées, de trafic des mineurs. Dernière trouvaille en date : engrosser des jeunes filles, pour revendre leurs bébés. Cette pratique telle que le rapporte la BBC est le fait d’un médecin, propriétaire d’une clinique privée dans la ville d’Enugu. Lors d’une descente, la semaine dernière, dans l’établissement de ce docteur très spécial, la police a découvert cinq jeunes filles enceintes. Elles sont âgées de 12 à 17 ans. Interrogé par la police, le suspect a confessé qu’il les avait engrossées, dans le but de revendre leurs bébés à la naissance. Il sera jugé selon la loi fédérale nigériane sur le trafic d’enfant.

Plantation d’enfants

Ce n’est pas la première fois que la ville d’Enugu, cité de 650 000 habitants et capitale de l’Etat du même nom dans le sud-est du Nigéria, défraie la chronique dans le domaine du trafic d’enfant. Déjà en octobre 2008, la police y avait interpellé deux infirmières et le propriétaire d’une clinique privée pour trafic de nourrissons. C’est une jeune fille de 17 ans qui avait alerté les autorités, après s’être échappée du centre hospitalier. Dans la conclusion de leur enquête, les policiers avaient qualifié la clinique de « plantation d’enfants ».

Selon eux, le propriétaire de cet hôpital privé y attirait les jeunes filles enceintes et les y hospitalisait, tout le temps de la gestation. A la naissance du bébé, il se chargeait de trouver un acheteur, à qui il le revendait pour quelques 127 dollars US (environ 15 000 nairas, la monnaie locale). Son business prospérait d’autant plus facilement que les filles étaient souvent consentantes. Elles préféraient se séparer de leurs nourrissons, plutôt que d’affronter le rejet social dû à leur grossesse hors mariage.

Trois ans plus tôt, un orphelinat avait été fermé à Lagos, la capitale économique du pays, pour les mêmes motifs. Agée de 46 ans, sa tenancière, qui officiait par ailleurs comme pasteur de son église, avait été mise aux arrêts, en même temps que son époux et sa fille. Elle avait élaboré une stratégie à double détente : d’un côté, elle repérait des jeunes filles enceintes à qui elle proposait de l’aide. De l’autre, elle proposait un bébé à adopter à une femme incapable de procréer naturellement. Les deux parties se retrouvaient hospitalisées dans des cliniques complices.

La future « mère adoptive » devait par exemple simuler un accident, pour justifier son séjour à l’hôpital. Puis, le personnel soignant l’aidait à monter un stratagème pour simuler une grossesse. A la naissance de l’enfant, la femme de Dieu remettait un peu d’argent à sa mère, en lui promettant que son fils serait adopté de « manière officielle ». Celle-ci rentrait dans sa famille sans qu’on puisse soupçonner qu’elle avait été enceinte. De son côté, la cliente déclarait la naissance sous son nom, et payait à l’orphelinat l’équivalent de 1000 dollars américain. Lors de la descente de la police, quatorze filles enceintes et quatre enfants y séjournaient dans l’orphelinat.

Trafic international

La plupart des enfants issus de ces trafics finissent souvent comme esclaves, ou dans des circuits de prostitution. En 2007, la police néerlandaise a démantelé un important réseau de trafic de mineurs en provenance du Nigeria. Treize personnes ont été arrêtées aux Pays-Bas, et six autres à Anvers, Madrid, Dublin, Londres et les Etats-Unis. Tous ont été inculpés de trafic d’enfants, blanchiment d’argent, faux et usage de faux. Ils avaient fait venir du Nigéria plusieurs dizaines de filles mineures voyageant avec de faux passeports, qu’ils destinaient aux réseaux de prostitution. La même année, l’ONG Terre des hommes (TDH) a réussi a libéré, après d’âpres négociations, plusieurs enfants travaillant comme esclaves dans des carrières nigérianes.

Souvent, c’est dans les cales des bateaux que les enfants sont transportés. En Avril 2001, l’Etireno, un bateau Nigérian est intercepté dans le port de Cotonou au Benin. Il y a à son bord 147 passagers clandestins, dont quelques 23 enfants âgés de 5 à 14 ans mineurs, destinés au trafic international d’enfants. Les enquêtes révèlent alors que plusieurs centaines d’enfants, dont 400 dans les cales d’un seul navire ont été trafiqués dans les mêmes conditions. Un peu comme au temps de la traite des noirs, il y

13:19 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nigéria |  del.icio.us |  Facebook | | |