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dimanche, 22 novembre 2009

La Belgique à la recherche d'un nouveau gouvernement

L'ancien Premier ministre Wilfried Martens, chargé d'une mission d'intermédiaire par le roi afin de pourvoir au remplacement du chef du gouvernement Herman Van Rompuy après son départ pour l'Europe, a poursuivi dimanche ses entretiens avec des responsables politiques. pict_204088.jpg

Il a reçu à 10h00 le vice-Premier Steven Vanackere (CD&V) dans les salons de la présidence de la Chambre. M. Martens devait s'entretenir une heure plus tard avec le président de la Chambre, Patrick Dewael (Open Vld).

Il devait rencontrer dans l'après-midi deux autres vice-Premiers ministres, Guy Vanhengel (Open Vld) à 14h00 et Laurette Onkelinx (PS) à 15h00.

Rendre les fraudes à l'adresse fictive impossibles

La ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom (Open Vld), va envoyer une circulaire à toutes les villes et communes belges pour leur demander de lutter davantage contre la fraude avec des adresses postales fictives. pict_204086.jpg

Les agents de quartier de la police locale recevront aussi une formation spéciale pour détecter ces adresses fictives, alors que les personnes proposant un tel service seront plus sévèrement punies, a précisé Mme Turtelboom.

Des adresses de domiciliation fictives sont de plus en plus ouvertement offertes sur internet pour un montant allant de 150 à 200 euros par mois. Elles permettent notamment de tenter d'obtenir des indemnités plus élevées. La ministre, qui a commencé à étudier le phénomène l'an dernier, veut le combattre sur plusieurs fronts, a-t-elle expliqué.

Le sénateur Paul Wille (Open Vld) a pour sa part préparé une proposition de loi qui doit permettre de démasquer plus facilement le propriétaire d'une adresse fictive. "Comme aux Pays-Bas, il doit être possible de contrôler chez ceux qui reçoivent des indemnités la consommation d'eau et d'électricité. Là où la consommation est faible, on pourrait ouvrir un dossier", a expliqué M. Wille.

Le gant de Michael Jackson adjugé 350 000 dollars

Un gant de cuir beige orné de strass, porté par Michael Jackson en 1983 lorsqu'il réalisa pour la première fois son célèbre pas de danse du "Moonwalk", a été adjugé 350 000 dollars (235 000 euros), samedi à New York, lors d'une vente aux enchères frénétique d'objets de la défunte pop star.v_7_ill_1270509_f3ef_glove.jpg

Mis à prix 10 000 dollars, ce gant de golf pour main gauche "made in Korea" et acheté 30 dollars par Michael Jackson, est de suite monté à 120 000 dollars puis à 220 000 pour atteindre 350 000 dollars (420 000 dollars avec la commission, sans compter les taxes).

Le chanteur l'avait utilisé pour sa première démonstration du "Moonwalk", sa célèbre chorégraphie exécutée à reculons, en interprétant la chanson "Billie Jean". "Personne ne l'avait vu exécuter ce pas, il l'avait imaginé deux jours plus tôt dans sa cuisine", a indiqué Darren Julien, le commissaire-priseur de la vente.

Un blouson noir avec de multiples fermetures Eclair et boucles signé dans le dos, qu'il portait pour son "Bad World Tour" en 1987-1989, a été vendu 225 000 dollars et un simple (chapeau) feutre a atteint 22 000 dollars. Les recettes de cette vente consacrée aux "icônes de la musique" seront reversées en partie à MusiCares, une association d'aide aux musiciens en difficulté.

Parmi les 350 lots du catalogue de cette vente d'objets ayant appartenus à des vedettes, samedi au "Hard Rock Café" de Times Square, les 70 provenant du "roi de la pop", décédé en juin dernier, se sont adjugés jusqu'à dix fois leur prix estimé. Les acheteurs enchérissaient par téléphone ou Internet depuis l'Australie, Dubaï, la France, Hongkong et le Japon.

Réforme de la santé : Obama gagne une manche au Sénat

Les sénateurs démocrates ont fait bloc derrière le président américain pour lancer au Sénat le débat sur la réforme du système de santé, lors d'un vote qualifié d'«historique» par la Maison-Blanche.ref.jpg

La réforme du système de santé initiée par Barack Obama poursuit son périple législatif. Samedi soir, dans une ambiance solennelle, les 58 sénateurs démocrates et deux sénateurs indépendants ont voté en faveur de l'ouverture d'un débat dans la chambre haute. Toutes les voix comptaient et pas une seule n'a manqué. Il fallait en effet 60 voix pour que soit franchie cette étape purement procédurale, mais cruciale en vue de la création d'une couverture maladie universelle aux Etats-Unis. En face, sur les 40 sénateurs républicains, 39 ont voté contre et un n'a pas voté.

La réforme de l'assurance maladie devra encore franchir plusieurs étapes après le congé de Thanksgiving, qui sera célébré jeudi prochain aux Etats-Unis. Ce vote ne préjuge donc en rien de l'issue des discussions. Mais il a tout de même donné lieu à de vifs échanges. Le chef de la majorité démocrate Harry Reid a accusé les républicains de vouloir priver le pays d'un débat historique nécessaire. «Imaginez si, au lieu de débattre de l'abolition de l'esclavage, au lieu de débattre du droit de vote des femmes et des minorités, ceux qui s'y opposaient avaient fait taire la discussion et empêché tout vote», a-t-il lancé.

Le sénateur républicain Mitch McConnell, chef de file de l'opposition, a de nouveau affirmé que la réforme allait augmenter les impôts et entraîner un «déficit massif et insoutenable». Son camp s'efforce de prolonger la bataille jusqu'à l'année prochaine, en espérant que la perspective des élections parlementaires de mi-mandat en novembre 2010 amènera les démocrates élus dans des Etats conservateurs à voter contre. Pour rassurer leur électorat, ces derniers aimeraient recevoir l'assurance que les fonds fédéraux ne financeront pas des avortements. Ils voient aussi d'un mauvais œil une éventuelle concurrence de l'Etat avec les assureurs privés.

 

30 millions d'Américains sans assurance maladie

 

Mais samedi soir, cette stratégie n'a pas encore fonctionné. Deux sénatrices démocrates, qui étaient jusqu'alors incertaines, ont finalement indiqué peu avant le vote qu'elles s'aligneraient sur la position de leur parti. Mary Landrieu (Louisiane) et Blanche Lincoln (Arkansas) ont néanmoins indiqué qu'elles pourraient voter contre la loi lors de son vote formel, quand les démocrates n'auront plus besoin que d'une majorité simple. Jeudi un autre démocrate hésitant, le sénateur Ben Nelson (Nebraska), avait lui aussi annoncé qu'il voterait avec son parti.

Le projet de loi de 2.074 pages prévoit l'extension de l'assurance maladie à quelque 30 millions d'Américains qui n'en possèdent pas actuellement en taxant les assureurs et les plus riches. Les assureurs ne pourraient plus refuser de couvrir des personnes présentant des antécédents médicaux ou exclure des assurés qui tomberaient malades. La Chambre des Représentants a adopté sa propre version de la réforme de l'assurance maladie ce mois-ci sur un vote serré de 220 voix pour et 215 contre. Harry Reid souhaite que le Sénat adopte son propre texte d'ici la fin de l'année. Si c'est le cas, le Congrès s'attellera ensuite à la fusion des deux versions, avant de soumettre la loi à la signature du président Obama pour sa promulgation.

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vendredi, 20 novembre 2009

Obama félicite Van Rompy

pict_203766.jpgLe président américain, Barack Obama, a félicité vendredi le premier ministre Herman Van Rompuy sur son élection comme président du Conseil européen, et Catherine Ashton pour sa désignation en tant que Haut représentant aux affaires étrangères.

Pour les Etats-Unis, la désignation des deux nouveaux responsables européens, couplée à l'exécution du Traité de Lisbonne, va permettre à l'Europe de renforcer sa position et d'être un partenaire encore plus fort pour les Etats-Unis.

Le président des Etats-Unis dit attendre avec intérêt de travailler étroitement avec le président Van Rompuy et Mme Ashton, ainsi qu'avec le président Barroso et ses nouveaux commissaires, pour honorer les engagements pris lors du sommet Europe - Etats-Unis du 3 novembre et relever ensemble des défis bilatéraux, régionaux et globaux.

jeudi, 19 novembre 2009

Le ministre de la Justice irlandaise veut rejouer le match

Dermot Ahern demande à la FIFA de rejouer le match retour des barrages perdu par l'Irlande suite à un but de Thierry Henry inscrit de la main.

Il fait appel au conseil d'administration de la FIFA. Le ministre irlandais de la Justice n'est pas aussi fataliste que les joueurs de sa sélection. Pour lui, il faut réagir. Dermot Ahern demande donc offciellement de rejouer le match. "Ils ne l'accepteront sûrement pas. Ils n'ont jamais accepté ce genre de choses dans le football, mais nous devons essayer" déclare le ministre.

Pour lui, "des milliers de jeunes irlandais sont dévastés. Et si on ne rejoue pas le match, on leur explique qu'il faut tricher pour gagner."  Le ministre estime qu'il a d'autant plus le droit de demander à rejouer le match que Thierry Henry a admis avoir fait une main. Un but entaché d'un double hors-jeu et d'une double main. Pour Dermot Ahern, c'est suffisant pour insister. "Nous devons tout mettre en oeuvre auprès du petit monde de la FIFA pour obtenir un match d'appui."

JE SUIS EN AFRIQUE DU SUD

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Il était une mauvaise foi

L'équipe de France ne sort pas grandie de sa qualification pour le Mondial 2010, arrachée grâce à la main de Thierry Henry. Feignant de ne pas mesurer l'impact de ce geste, les Bleus le relèguent au rang de "péripétie" selon le mot choisi par Raymond Domenech. Est-ce bien raisonnable?559469-6947321-384-288.jpg

Il est toujours amusant de constater, dans le sport de haut niveau en général et en football en particulier, à quel point le camp qui bénéficie d'une énorme erreur d'arbitrage sait faire preuve de détachement. On pourrait presque s'en féliciter, si les mêmes joueurs et les mêmes entraîneurs, dans la situation inverse, étaient capables de disposer du même recul quand ils sont touchés par une injustice. Sans surprise, les Français n'ont donc pas souhaité trop s'éterniser sur les conséquences de la main de Thierry Henry ayant amené le but de William Gallas, celui de la qualification pour la Coupe du monde.

Sans doute, au fond d'eux-mêmes, ne sont-ils pas fiers de la manière dont ils ont décroché leur visa pour l'Afrique du Sud. Le malaise était palpable au Stade de France, autant que leur joie, légitime, d'avoir évité la catastrophe. Mais à travers leurs réactions après la rencontre, les Bleus n'ont pas forcément contribué à dissiper le malaise, évacuant presque au second plan ce qui apparait comme une incontestable tricherie. Dans le camp tricolore, le ton a été donné d'en haut. Interrogé sur l'action litigieuse, Jean-Pierre Escalettes, le président de la Fédération française, a estimé "qu'au cours de la phase de qualifications, nous n'avons pas eu beaucoup de chance", comme si le piteux dénouement du Stade de France n'était qu'un juste retour des choses.

La conscience et l'honneur

Du côté des joueurs, l'expression la plus usitée fut "ça fait partie du jeu". Justement, non, ça ne fait pas partie du jeu. L'action ayant amené le but qualificatif, à défaut d'être victorieux, appartient à un autre registre. Le plus classe aurait été de le reconnaître, avec une humilité et un peu plus de compassion envers l'adversaire. On retiendra aussi la phrase presque comique de Sébastien Squillaci. "C'est un petit coup de pouce du destin. On dit que ça s'équilibre toujours sur une saison, et ce soir c'est satisfaisant." On ne voit pas bien de quel équilibre veut parler le défenseur tricolore, à moins qu'il feigne de croire qu'il reste 35 matches à jouer d'ici la Coupe du monde. Il serait bon de lui rappeler que, en l'occurrence, la Coupe du monde, pour les Irlandais, est terminée jusqu'en 2014. On peut souhaiter bon courage à Squillaci s'il veut leur expliquer cette notion d'équilibre. Pas sûr qu'il arrive à les convaincre que l'escroquerie du Stade de France n'a fait que compenser le sort plus favorable dont ils auraient bénéficié sur d'autres matches. Car des actions comme celles de Thierry Henry, on n'en voit pas tous les 15 jours, mais une par décennie. Ce n'est pas pour rien si tout le monde, de Dublin à Paris, la rattache déjà dans l'histoire du foot à celle de Maradona lors du Mundial mexicain de 1986.

Au-delà du geste, c'est cette mauvaise foi qui prolonge après coup l'impression de malaise. Elle l'amplifie même. Dans ce même registre, Raymond Domenech a établi un parallèle curieux entre le Serbie-France du mois de septembre et le match de mercredi. "Après le match contre la Serbie, où Lloris s'était fait expulser au bout de 10 minutes, on ne m'avait pas demandé si on avait eu de la chance", a estimé le sélectionneur. Jean-Pierre Escalettes a établi la même comparaison jeudi. Mais comment peut-on comparer le penalty sifflé contre les Bleus à Belgrade, que l'on peut juger sévère mais en aucun cas scandaleux, et la main volontaire de Thierry Henry? Etait-il si compliqué de reconnaitre, simplement, que les Irlandais avaient été volés, sans chercher à ergoter ou à trouver des comparaisons hasardeuses? Parfois, mieux vaut encore le cynisme à la mauvaise foi...

Thierry Henry, à l'inverse de certains de ses camarades, n'a pas pris de détour. Contrairement à Maradona il y a un quart de siècle, l'attaquant du Barça n'évoque pas non plus l'intervention divine pour justifier son geste. Il ne justifie rien, il constate. Oui, il a fait main. Non, l'arbitre n'a pas sifflé. Oui, la France est qualifiée et oui, il est heureux. Il reste que son image sera forcément ternie par cette séquence. En près de 15 ans de carrière au plus haut niveau, Henry n'avait jamais eu l'image d'un tricheur. A juste titre. Désormais, il sera, aussi, associé à cette main. Ce n'est pas une tricherie préméditée, plutôt un "crime" passionnel, dénué de raison. Reste qu'à travers lui, c'est toute le football français qui est éclaboussé. Il faudra vivre avec ça sur la conscience. Mieux vaut une petite tâche sur la conscience qu'une grosse sur l'honneur? Entre le déshonneur d'une non-qualification et la polémique d'un geste à l'encontre de l'éthique sportive, Henry a choisi de s'asseoir sur la morale. Le tout est de l'admettre et de l'assumer. Pour les Bleus, la fin a justifié les moyens. Le plus triste est de se dire qu'ils n'avaient visiblement pas la possibilité de s'en sortir autrement

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mercredi, 18 novembre 2009

Echec des caques bleus au Rwanda

15:57 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rwanda |  del.icio.us |  Facebook | | |

L'Appel de Copenhague

Qualification 2010 Europe - Henry: "Terminer le travail"

Si la France a pris l'avantage en Irlande (0-1), Thierry Henry affirme que "le plus dur reste à faire" avant le match retour des barrages mercredi (21h00) au Stade de France. Le capitaine des Bleus espère un soutien populaire à la hauteur de l'événement. "C'est important", a-t-il souligné.

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Diam's fait parler avec un album et sa conversion à l'islam

La rappeuse française Diam's, 29 ans, a sorti lundi un nouvel album, baptisé "S.O.S", dans lequel elle raconte sa descente aux enfers après le succès phénoménal de son précédent disque, et se refuse à toute interview alors que la presse s'interroge sur sa conversion à l'islam.jams.jpg

La chanteuse d'origine chypriote, portant habituellement cheveux courts et joggings et connue pour ses prises de position contre l'extrême droite et Nicolas Sarkozy, est devenue en quelques années un porte-voix des jeunes filles des banlieues. Mais des photos publiées en octobre par l'hebdomadaire Paris-Match ont surpris, montrant la jeune femme portant un long voile noir pour aller à la mosquée, à côté d'un homme présenté comme son mari, loin de son ancienne image. "Ses cicatrices sont encore un peu à vif, la preuve étant cette volonté absolue de ne communiquer dans aucun média", souligne le journaliste spécialiste du rap Olivier Cachin. Sa conversion "est quelque chose qui pourrait être anodin si elle en parlait, mais comme elle ne répond pas, ça prend du coup une autre dimension", analyse Olivier Cachin, pour qui cela "brouille son image" même si c'est un "non-événement" pour le milieu du rap. En octobre lors de l'écoute du disque organisée pour la presse, Diam's était apparue sur scène quelques secondes: "Je voulais juste dire à ceux qui se posent des questions que je vais très, très bien". (MDP)

10:27 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : islam |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 17 novembre 2009

Basile Boli en garde à vue !

Si Basile Boli s'est, un temps, beaucoup amusé avec les jeux d'argent, animant avec Didier Roustan la pastille télévisuelle consacrée au Loto Foot, des manipulations financières supposées, dans la réalité, lui valent d'être aujourd'hui en garde à vue ! boli1.jpg

L'ancien footballeur, entré dans la légende en inscrivant l'unique but de la finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions en 1993, offrant à l'Olympique de Marseille un titre historique face au Milan AC, est en garde à vue depuis ce matin à la brigade de répression de la délinquance économique de la PJ parisienne, selon une information de RTL, dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Nanterre au sujet d'une association dont l'ancien footballeur est le président (Entreprendre et réussir en Afrique).

Alors que cette association a vocation à accompagner le retour des Africains de France dans leur pays, dans la perspective de projets de développement locaux, la justice soupçonne des malversations, portant sur des sommes considérables. Les enquêteurs auraient ainsi relevé des anomalies et constaté que certains postes budgétaires atteignent des sommes extrêmement élevées, comme les frais de gestion ou les salaires.

Après une fin de carrière sans panache au Japon en 1997, Basile Boli s'était reconverti dans les affaires, mais s'était surtout signalé en rejoignant les rangs des supporteurs de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle de 2007 (cette même année, il avait d'ailleurs été nommé secrétaire national de l'UMP en charge du co-développement), après avoir boudé une offre du PS. Le président, une fois en fonction, n'avait pas oublié sa contribution, et lui avait octroyé les insignes de chevalier de la Légion d'honneur par décret, en janvier 2008.

Pour l'heure, pas de détails quant à la prolongation ou non de sa garde à vue.

23:25 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football boli |  del.icio.us |  Facebook | | |

Idrissa Seck:La confirmation d'un retour au PDS

The king Sarkozy

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Le père et le fils

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Famine en Éthiopie : mauvaise gouvernance plutôt que mauvaise météo

En Afrique de l’Est c’est encore une histoire de famine menaçante qui fait l’actualité. Et une fois de plus un sommet mondial sur la sécurité alimentaire cette semaine se penche sur les symptômes mais pas sur les causes profondes de la famine. Il est vrai que la cause est en partie le manque de pluies : peu d’agriculteurs Africains ont un système d’irrigation et en Éthiopie 90 % de l’agriculture dépend de la pluie. Mais des agriculteurs dans d’autres parties du monde font aussi face à des problèmes de sécheresse de manière récurrente, mais évitent la famine. Avant 1800 la famine était une cause ordinaire de mort sur la planète. La plupart des populations vivaient d’agriculture de subsistance.

Lorsque les conditions étaient bonnes, elles produisaient assez pour manger assez et constituer de maigres réserves. Si les conditions étaient mauvaises, elles consommaient ces réserves. Si les conditions empiraient, les gens mourraient. Ce cycle se muta lentement en Europe occidentale avec l’urbanisation et la spécialisation économique qui permit d’échanger des marchandises entre foyers. La production croissait et la concurrence stimulait l’innovation, accroissant d’autant la production. La production agricole augmentait de manière spectaculaire et la famine déclinait. Deux famines européennes du dix-neuvième siècle représentent des exceptions : celle de l’Irlande de 1845 à 1852 et celle de Finlande de 1866 à 1868. Les deux ont été causées par des États oppressifs qui restreignaient les droits des individus à posséder la terre et à échanger : ainsi l’agriculture de subsistance, combinée avec les maladies et une météo peu clémente, tua des centaines de milliers d’êtres humains.

L’Etat éthiopien principal responsable des désastres à répétition

Depuis les années 1920, le nombre de morts au niveau mondial liées à des famines dues à la sécheresse a été réduit de 99%. La raison ? Une spécialisation continue et le commerce, qui ont multiplié le montant de nourriture produit par tête et ont permis aux populations habitant des zones susceptibles d’être touchées par la sécheresse de se diversifier et d’être moins vulnérables. Mais en Afrique, les États empêchent la libre circulation des biens et des personnes. Et là où les droits fonciers sur les terres sont limités ou non sécurisés, les gens n’ont pas d’autre opportunité que de survivre. L’Éthiopie est un exemple poignant : c’est l’État qui y est le principal responsable des désastres à répétition. En 1975 la dictature socialiste de Mengistu Hailé Mariam nationalisait toute la terre rurale d’Éthiopie, bouleversant le régime impérial complexe et confus ainsi que le régime foncier coutumier évolué. L’objectif affiché était de reprendre la terre à des propriétaires exploiteurs, fournir aux agriculteurs des droits d’usage de la terre, créer des coopératives agricoles pour nourrir le pays et de maintenir les populations en dehors des villes.

Cela a été un échec. L’oppression a remplacé l’exploitation. Sans incitation à améliorer la terre, la production baissa de manière spectaculaire et les échanges étaient interdits. Sous Mengistu, les agriculteurs n’avaient pas le droit de mettre des récoltes de côté en prévision des temps difficiles, ni de faire de l’argent sur leurs ventes. Les entrepreneurs n’avaient pas le droit de transférer la nourriture vers là où elle était le plus nécessaire. Toutes ces pratiques étaient en effet considérées comme capitalistes et anti-sociales. Mais lorsque la sécheresse frappa en 1983, des millions de gens furent incapables d’obtenir un minimum de nourriture à cause de ce système, et des centaines de milliers d’éthiopiens moururent. Le gouvernement de Meles Zenawi, premier Ministre de l’Éthiopie depuis 1991, a-t-il retenu les leçons de 1983 ? En fait il n’a que peu changé la politique de Mengistu de terres nationalisées. Selon la Constitution de 1995 les agriculteurs ont toujours un droit d’usage mais pas de propriété. Ils ne peuvent donc hypothéquer leur terre pour obtenir des prêts et investir (engrais, semences, pesticides, irrigation etc.) de manière à accroître leur productivité et leur production. Ils doivent donc payer des taux d’intérêt faramineux et rédhibitoires.

Ils ne peuvent non plus vendre leur terre et chercher de meilleures opportunités économiques. A la place de cela, les familles n’ont d’autre choix que de subdiviser la terre en parcelles de plus en plus petites pour leurs enfants adultes. Une foule de conséquences perverses s’ensuivent : les familles doivent épuiser leurs maigres économies ou vendre des biens pour survivre ; la subdivision continue des terres entraîne directement une dégradation environnementale et des récoltes plus faibles qui, bien sûr, aggravent la famine. Et enfin, les agriculteurs efficaces ne peuvent pas acheter de propriété foncière et installer des exploitations plus grandes et plus productives. Pire : l’État limite volontairement les migrations vers les villes. Pourquoi ? Il prétend s’attaquer à la croissance urbaine « chaotique ». Mais la peur véritable est que davantage de populations dans Addis Abeba pourrait rendre plus difficile pour les autorités de contenir les protestations et maintenir le pouvoir politique. Mais quand les populations rurales se voient interdire de venir en ville, elles se voient aussi interdire de chercher des opportunités économiques et d’exercer leur talents entrepreneuriaux – la seule chose nécessaire aux gens lorsqu’ils ne peuvent plus subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille par l’agriculture.

Forcer les populations à rester de petits agriculteurs, leur refuser les opportunités dans les villes tout en les obligeant à migrer, et les inciter à ruiner la terre par la subdivision de cette dernière, tout cela est la conséquence d’une mauvaise gouvernance, pas d’une mauvaise météo. La tragédie de cette année aurait pu être évitée avec des politiques différentes, en transférant les terres nationalisées à ceux qui savent les valoriser, en éliminant les restrictions au commerce et aux migrations. Il est grand temps de redonner leurs droits aux pauvres et d’empêcher ainsi de futures tragédies.

Julian Morris est directeur exécutif de l’International Policy network, un think tank de Londres. Karol Boudreaux est analyste pour « Enterprise Africa ! » un projet du Mercatus center de l’Université George Mason aux Etats-Unis.

Publié en collaboration avec UnMondeLibre.org

08:18 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famine |  del.icio.us |  Facebook | | |

Obama prend quelques libertés

pict_203224.jpgLes deux pays ont beau avoir été des ennemis et rester des rivaux sur la scène internationale, il n’est pas de plus grand événement diplomatique, en Chine, que la visite d’un président américain. Depuis celle, historique, de Richard Nixon en 1972, que la presse avait qualifiée de "voyage sur la Lune" car les Américains en savaient alors plus sur celle-ci que sur la Chine de Mao, ces visites ont été autant de moments paroxysmiques dans les relations bilatérales. S’il s’est agi à chaque fois de rappeler les divergences qui fâchent, sans réel espoir de vider aucun des contentieux, c’était aussi, pour les dirigeants chinois, l’occasion de montrer qu’après deux décennies d’ostracisme occidental, le monde - et les Etats-Unis en l’occurrence - fut bien obligé de reconnaître la Chine communiste et de composer ensuite avec elle.

La venue de Barack Obama ne déroge pas à la règle, même s’il devait y avoir, cette fois, une pointe d’inquiétude à Pékin, liée à la personnalité du nouveau président. S’il n’avait globalement guère réussi à se faire aimer à l’étranger, George W. Bush avait, en effet, remporté son principal succès de politique extérieure en élevant les relations sino-américaines à un rare degré d’excellence. La lutte contre le terrorisme y était pour quelque chose dans la mesure où cette obsession de la Maison-Blanche l’inclinait notamment à fermer plus volontiers les yeux sur les violations des droits de l’homme en Chine, dans les régions peuplées de minorités ethniques surtout et en particulier dans le Xinjiang musulman.

Les dirigeants chinois avaient donc appelé le nouveau président américain, dès son élection, à ne pas mettre en péril l’héritage de son prédécesseur. Ils ont été en partie rassurés dans la mesure où la crise économique s’est substituée au terrorisme pour justifier une solidarité objective au nom d’intérêts communs. Celle-ci va d’autant plus de soi que Chinois et Américains se tiennent en quelque sorte par la barbichette. D’un côté, la Chine communiste est devenue le premier créancier de l’Amérique capitaliste (elle a investi une partie considérable de ses réserves en bons du Trésor américain). De l’autre, les Etats-Unis sont un des moteurs essentiels de l’économie chinoise en demeurant un de ses principaux clients. Les Américains achètent cinq fois plus à la Chine qu’ils ne lui vendent, creusant un déficit commercial vertigineux : 268 milliards de dollars en 2008, soit la moitié du déficit total du commerce extérieur américain. Pour donner une idée de la dépendance commerciale des Etats-Unis à l’égard de la Chine - et réciproquement - il suffit de considérer qu’ils achètent pratiquement autant à la lointaine Chine qu’au Canada voisin.

Les anglais s'opposeront à la nomination de Herman Van Rompuy

Ils lui reprochent son profil fédéraliste. Reinfeldt a repris les négociations. pict_203234.jpg
L’histoire européenne va-t-elle se répéter? On sait qu’à deux reprises déjà, les Anglais ont empêché la nomination d’un Belge à une haute fonction européenne. En 1999, Jean-Luc Dehaene faisait l’unanimité des gouvernements de l’Union européenne pour le poste de président de la Commission il se heurta finalement au veto de John Major. Rebelote en 2004: tandis que Guy Verhofstadt recevait le soutien enthousiaste du même cercle, toujours pour la direction de la commission européenne, les Britanniques refusèrent de lui accorder leur "nihil obstat". Motif de cette opposition catégorique et répétée: les Belges ont une vision trop fédéraliste de l’Europe. Ce qui est vécu ici comme un atout est considéré, outre-Manche, comme un irrémédiable défaut.

Herman Van Rompuy connaîtra-t-il le même parcours? A lire la presse anglaise, il présente le même profil fédéraliste. Ce serait là une raison suffisante pour l’exclure du cercle des prétendants à la fonction de président permanent du Conseil européen.

Ainsi, dans son éditorial de lundi matin, le "Daily Telegraph", journal britannique à grand tirage connu pour son euroscepticisme, a-t-il appelé le Premier ministre anglais, Gordon Brown, à ne pas soutenir la candidature d’Herman Van Rompuy, lors du sommet qui se tiendra jeudi soir à Bruxelles. Pour quelles raisons? Toujours la même: Herman Van Rompuy serait "un croyant convaincu en cette sorte de fédéralisme européen engagé que le peuple anglais déteste". Le journal publie également les extraits d’un manifeste du CD&V dont Herman Van Rompuy aurait été l’architecte, manifeste qui plaide pour une présence accrue des symboles européens dans les maisons communales, les écoles et les événements sportifs.

Le "Daily Telegraph" accuse aussi le Premier ministre belge d’être favorable à un financement direct du budget européen à travers des taxes environnementales. Et la feuille anglaise d’affirmer: "Cela signifierait que toutes les factures de shopping et d’essence en Grande-Bretagne pourraient à l’avenir inclure un pourcentage de TVA ou d’accise qui irait directement à Bruxelles sous forme d’une taxe UE", s’indigne l’auteur de l’article.

Cet article prend sa source dans le discours prononcé vendredi soir par Herman Van Rompuy devant le cercle Bilderberg, cercle d’hommes d’affaires et de dirigeants européens, un discours dans lequel Van Rompuy aurait plaidé pour une taxe verte au niveau européen.

Ce qui est totalement faux: Van Rompuy a uniquement précisé que l’instrument fiscal vert était une possibilité. Mais présenter Van Rompuy comme un partisan de la rage taxatoire verte arrange bien tous ceux qui sont opposés à la nomination du Premier ministree belge: les Anglais, évidemment, mais aussi certains Belges, peut-être. Il se murmure en effet que Karel de Gucht, qui assistait à l’exposé d’Herman Van Rompuy, ne verrait pas d’un très bon œil sa nomination à la tête du Conseil européen. Car si tel était le cas, il pourrait, en tant que commissaire européen, ne recevoir que des compétences maigrichonnes.

Il est temps que la décision tombe. Le président en exercice, Frederik Reinfeldt (Suède) a entamé un deuxième round de négociations qui devrait aboutir jeudi soir, à la présentation d’un ticket (président du Conseil et Affaires étrangères). Quatre autres nominations sont également en jeu.

Il est important de préciser que la règle de l’unanimité a été abandonnée. Il faut une majorité qualifiée. Et il n’est pas exclu de penser que les Anglais, très remontés contre tout candidat au profil fédéraliste, pourraient finalement se rallier à la proposition de la présidence suédoise. Mais l’heure du Belge est peut-être passée. L’étoile du Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Junker aurait, dit-on, retrouvé un peu d’éclat.

Plus que deux fois dormir