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dimanche, 25 octobre 2009

Un bébé russe portant des extraits du Coran sur la jambe droite…

coran.jpg«Récemment, nos confrères du Quotidien du peuple, un journal chinois, ont découvert un bébé de 9 mois qui porte des extraits du Coran sur la peau d'une jambe. Cette découverte a été faite dans la ville de Kizlyar du nord du Dagestan en Russie» (Voir photo).

samedi, 24 octobre 2009

Une lycéenne majeure expulsée ou "raccompagnée" volontairement ?

Une seule chose est sûre : mercredi 21 octobre, Nanette Alanhi Bangofa, une Congolaise âgée de 19 ans, a pris l'avion pour Brazzaville. A-t-elle été expulsée ou a-t-elle bénéficié d'une aide au retour volontaire ? La situation est confuse.

D'après sa mère, Nanette serait partie mercredi matin de chez elle avec pour tout bagage son sac à dos de lycéenne. Elle aurait ensuite été l'objet d'un contrôle d'identité en Gare du Nord, sur le chemin du lycée Jules Siegfried, dans le 10e arrondissement de Paris, alors qu'elle était en possession de son passeport congolais. Sans pouvoir prévenir ses proches, elle aurait été conduite à l'aéroport d'Orly, où elle aurait embarqué le même jour pour Brazzaville via Casablanca. Ce n'est qu'à son arrivée dans la capitale marocaine, où elle ne connaît personne, qu'elle aurait enfin pu prévenir sa mère.

Une version que la préfecture réfute : "La jeune femme a effectué le 21 octobre (le jour de son vol pour Brazzaville, ndlr) une démarche volontaire auprès de l'Office français de l'immigration et de l'intégration pour bénéficier d'une aide au retour."

Au Réseau éducation sans frontières (Resf), on confirme que la situation est confuse. "En général, les jeunes que nous suivons sont au courant de leurs droits, savent qu'il ne faut pas se promener avec leur passeport et sont assistés par des avocats. Cette jeune fille ne s'était malheureusement pas fait connaître chez nous", déplore Isabelle Benoît. Et de reprendre : "Nous aurions pu déposer un recours devant le tribunal administratif en faisant valoir une mauvaise appréciation de sa situation familiale." Le père de la jeune fille est en effet décédé, sa mère vit et travaille à Paris, possède une carte de résident de dix ans et est en situation régulière. Mais, arrivée en France en 2007, Nanette Alanhi Bangofa était sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF), délivrée en septembre 2009 par la préfecture de police de Paris après que la jeune fille eut fait une demande.

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vendredi, 23 octobre 2009

Croissance verte

Au cours des deux dernières années, le monde a été confronté à une combinaison de crises sans précédent (changement climatique, récession mondiale, crise alimentaire et pénurie énergétique) qui mettent en doute nos modèles de croissance économique et remettent en question les engagements pris par la communauté internationale pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. Lors du dernier sommet du G8, qui s'est tenu à L'Aquila (Italie), 40 États et organisations internationales ont soutenu une nouvelle initiative de développement agricole et rural durable, impliquant également le secteur privé. À l'heure actuelle, plus d'un milliard de personnes souffre de la faim et de la pauvreté. Dans les pays partenaires les plus pauvres, une croissance économique est nécessaire pour qu'ils puissent mieux couvrir les besoins de base de leurs populations. Il est toutefois désormais évident que les modèles de croissance existants ne sont pas durables et qu'il nous faut identifier des règles et des schémas comportementaux plus responsables. Qu'il s'agisse du fonctionnement des systèmes financiers ou de notre façon de gérer et de partager les ressources naturelles, nous devons tenir compte de la valeur et des limites des ressources de notre planète. Si la majeure partie de la responsabilité pour la situation actuelle incombe aux nations industrialisées, les niveaux de croissance élevés de certains pays émergents les placent néanmoins déjà parmi les principaux émetteurs de CO2 au monde. La façon dont les pays partenaires parviendront à mener à bien leur développement économique et social constitue un défi qui préoccupe l'ensemble de la communauté internationale. Une nouvelle convention internationale sur les changements climatiques sera adoptée lors du sommet sur le climat de Copenhague, en décembre 2009. De nouvelles technologies, ainsi que des concepts, des programmes et des instruments de financement novateurs, seront nécessaires pour promouvoir un modèle de développement durable et parvenir à une "croissance verte". De nouveaux mécanismes de partenariat devraient rassembler tous les acteurs, particulièrement publics, privés, bilatéraux et multilatéraux. Le transfert de l'innovation vers les pays en développement viendra du secteur privé et nécessitera le soutien des autorités locales, des institutions de développement, des ONG et des fondations privées. Cet événement parallèle illustrera certains des mécanismes actuellement explorés par ces acteurs. La première table ronde abordera la question globale des émissions de gaz à effet de serre et de l'atténuation du changement climatique. La deuxième table ronde soulèvera les défis liés à l'application et au transfert de technologies innovantes, telles que les systèmes d'information géographique, qui peuvent aider les agriculteurs à améliorer la gestion de leurs terres de façon durable.

Les citoyens au cœur du partenariat Afrique-UE: mobiliser les parties prenantes

Cet événement abordera la recherche de moyens de mobilisation des parties prenantes afin de respecter l'engagement d'un partenariat Afrique-UE "centré sur les peuples".

La dimension citoyenne du partenariat Afrique-UE se trouve au cœur de la stratégie commune adoptée en 2007, à Lisbonne, par les chefs d'État et de gouvernement des deux continents. L'un des objectifs du partenariat est qu'il soit "centré sur les peuples". Pour y parvenir, un dialogue permanent a été établi entre les parlements, les autorités locales et les acteurs non gouvernementaux, y compris le secteur privé et les partenaires économiques et sociaux, comme les syndicats et la société civile.

Quels sont les enjeux? Quels progrès ont été réalisés jusqu'à maintenant? Quels sont les défis majeurs? Comment réconcilier les intérêts, qui semblent parfois dispersés, voire même divergents, d'acteurs hétérogènes? Quels mécanismes devraient être mis en place? Comment établir un dialogue structuré et efficace entre la société civile et les acteurs gouvernementaux? Les autorités locales ont-elles un rôle particulier à jouer? Quelles sont les similarités et les différences entre les approches européennes et africaines? Quel devrait être le rôle de la diaspora africaine en Europe? Quel devrait être le rôle des fondations? Comment aller de l'avant?

Ces questions et d'autres seront débattues par les participants à cette session, qui seront invités à partager leurs attentes, analyses et propositions. Celles-ci serviront à éclairer les décisions des responsables politiques

Stockholm2009:East Africa Famers Federation et Mr Sissoko disent non à la CONFISCATION des terres africaines et à la destruction du Monde Paysan

01:07 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sissoko |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 22 octobre 2009

La politique de développement dans la nouvelle architecture de l'UE

Dans quelle direction la coopération au développement de l'UE s'oriente-t-elle en ces temps critiques? Peut-être le moment est-il venu de réexaminer les orientations en matière d'architecture de l'aide européenne.

L'Europe traverse actuellement une phase de profond changement. En effet, à moins que le processus de ratification du traité de Lisbonne ne soit achevé d'ici la fin 2009, il sera nécessaire de trouver un plan B. La période suivant les élections européennes et précédant l'entrée en fonction de la nouvelle Commission constitue toujours un moment délicat pour l'UE en termes de relations extérieures.

Si l'on ajoute à cela un transfert manifeste de la puissance mondiale vers l'Asie et un certain nombre de nouveaux défis mondiaux urgents (en matière de développement), il apparaît réellement nécessaire de procéder à un "réexamen des relations extérieures". L'Union européenne a donc intérêt à se fixer un programme de réformes adéquat.

Les réformes des institutions internationales et l'approche communautaire de la coopération au développement devront s'adapter à ces nouveaux défis. Des pressions supplémentaires sont exercées sur l'Europe pour l'inciter à s'exprimer d'une seule voix face à l'actuelle crise économique mondiale.

Quelles sont les options et les orientations possibles en termes de réforme des affaires extérieures européennes? Quel est l'impact potentiel sur l'évolution de la situation internationale?

Cet événement, qui mettra l'accent sur l'architecture de l'aide européenne, prévoit de se baser sur les réunions antérieures de haut niveau organisées à Ermenonville (France) en décembre 2008 et à Londres (Royaume-Uni) en avril 2009. Il rassemblera des responsables politiques d'États membres et de groupes de réflexion clés de l'Union européenne pour poursuivre les débats précédents en cette période critique. Cet événement s'organisera autour d'une table ronde ouverte à un large public de délégués manifestant un intérêt pour ce domaine.

Les questions débattues lors des deux rencontres précédentes étaient les suivantes:

  • fondations politiques de l'aide européenne au développement, en particulier la pertinence d'une politique commune d'aide au développement et les rôles respectifs des institutions communautaires et nationales;
  • évaluation du degré d'adéquation et de la solidité des institutions communautaires pour faire face aux défis futurs en matière de développement;
  • instruments financiers et pratiques collaboratives des acteurs européens du développement.

Une question intéressante consiste à déterminer comment éviter à l'avenir la fragmentation des questions de développement entre plusieurs services de la Commission. Conviendrait-il de nommer un commissaire en charge de la coopération au développement? Le processus décisionnel devrait-il être davantage ascendant? Faudrait-il renforcer le rôle de la Commission du développement du Parlement européen?

Une solution possible consisterait à dissocier le portefeuille du développement de la nouvelle Commission du service européen pour l'action extérieure créé par le traité de Lisbonne. Une autre possibilité, probablement plus susceptible d'être approuvée par les acteurs européens, consisterait en la nomination d'un commissaire chargé des questions humanitaires et de développement au niveau international, pour veiller au maintien de la fonction même en période de changements importants.

Après certains échanges et discussions intéressants au cours des derniers mois, il est désormais impératif de soulever ces questions et réflexions au niveau intergouvernemental et d'introduire le débat sur l'architecture de l'aide au sein des institutions européennes.

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N'DOUR Youssou a Stockholm

ndour.jpgYoussou N'Dour (né le 1er Octobre 1959 à Dakar) est un chanteur et percussionniste sénégalais. Il a contribute à developer un style de musique populaire au Sénégal, connu par son nom en Wolof (langue du Sénégal) de mbalax.
Youssou N'Dour est l'un des artistes africains les plus connus de l'histoire. Chanteur, auteur-compositeur reconnu, le style de Youssou, mélange du mbalax sénégalais traditionnel et d'influences éclectiques allant de la samba cubaine au hip hop, jazz et soul, a des millions de fans au niveau international.
En Occident, Youssou a collaboré avec des artistes tels que Peter Gabriel, Axelle Red (“La Cour des grands” hymne de la Coupe du Monde de Football en 1998), Sting, Alan Stivell, Bran Van 3000, Neneh Cherry (avec la célèbre chanson 7 seconds), Wyclef Jean, Paul Simon, Bruce Springsteen, Tracy Chapman, Branford Marsalis, Ryuichi Sakamoto et bien d'autres.
Youssou N'Dour s'est engagé sur plusieurs questions sociales et politiques. En 1985, il a organisé un concert pour la libération de Nelson Mandela. Il a joué dans plusieurs concerts au profit d'Amnesty International. Il a aussi travaillé avec les Nations Unies et l'UNICEF (Ambassadeur de la FAO, Porte-parole du BIT et Ambassadeur de l'UNICEF).
En 2006, Youssou N'Dour a joué aux côtés de l'abolitionniste Africo-Britanique Olaudah Equiano dans le film Amazing Grace, qui raconte les efforts de William Wilberforce pour abolir l'esclavage dans l'empire britanique. Youssou N'dour, avec d'autres artistes engagés, a participé à la réalisation de Make some noises qui est une reprise du célébre album de John Lennon, Imagine. Cet album est le symbole d'une grande mobilisation pour le dénouement de la crise au Darfour. Dans cette version originale d'Imagine, Youssou N'dour interprète Jealous Guy. Il a aussi joué un rôle dans une campagne conjointe Espagne-Sénégal pour lutter contre l'immigration illégale.
En 2007, Youssou N'Dour a lancé une organisation de microcrédit appelé « Birima » pour lutter contre la pauvreté. En 2009, Youssou N'Dour a sorti sa chanson « Wake Up (It's Africa Calling) » sous le label Creative Commons pour aider IntraHealth International dans une campagne visant à remettre les logiciels à source ouverte dernier cri directement entre les mains des prestataires de santé.

Journees Europeennes du developpement, La culture en action – comment la culture peut contribuer au développement

Les Journées européennes du développement ont désormais leur propre débat intitulé "Culture in action", un événement organisé par la Commission européenne, qui souhaite souligner le rôle des initiatives culturelles en faveur du développement.

Ce format de débat créatif, auquel participeront des artistes de pays partenaires et de pays tiers, donnera vie au modèle culture/développement.

L'événement, mis sur pied dans le cadre des Journées européennes du développement, se base sur la dynamique générée par le colloque "Culture et création, facteur de développement" organisé par la Commission européenne les 2 et 3 avril derniers. "Culture in action" se concentrera sur la valeur ajoutée des expressions culturelles et des activités pour le développement et présentera des meilleures pratiques en matière de coopération avec des pays tiers.

Le débat réunira des invités en provenance de différentes régions (pays voisins de l'Union, Amérique latine, ACP, Asie et Asie centrale) et d'autres délégués qui sont concernés par ces questions et qui participent aux Journées européennes du développement.

La Commission européenne, acteur de premier plan en matière de coopération culturelle internationale, entend renforcer ses efforts dans ce domaine. Cet événement vise à attirer les divers publics des Journées européennes du développement à un débat informel et récréatif qui abordera les meilleures façons de favoriser la coopération culturelle pour le développement.

Principaux thèmes abordés

La coopération culturelle, qu'elle soit financée par la Commission européenne ou par d'autres donateurs institutionnels ou privés, sera abordée à travers des exemples de meilleures pratiques afin d'illustrer certaines des principales fonctions de la culture dans les sociétés et les économies, en particulier dans les pays en développement:

  • Culture et Citoyenneté

La culture joue un rôle fondamental dans la construction des identités, qui à leur tour sont au cœur de la citoyenneté. Les démocraties ont besoin de citoyens actifs pour leur fonctionnement et pour le débat et la réflexion nécessaire à leur développement. En tant que vecteur important d'expression, les activités culturelles contribuent à une citoyenneté active et au dialogue, et elles encouragent la créativité et l'innovation dans les sociétés. En ce sens, les activités culturelles peuvent permettre d'envoyer des messages des populations vers les populations, créer de la participation, et renforcer les citoyens. Les artistes ont un rôle particulier à jouer dans les sociétés en ce sens.

  • Les industries et créations culturelles et le développement socio-économique

Les efforts de recherche consentis récemment ont permis de mieux comprendre le poids économique des secteurs créatifs au sein de l'Union européenne. Il est désormais reconnus que ces industries peuvent constituer une source de revenus et d'emploi importantes s'ils bénéficient d'un environnement favorable. Ils représentent à ce titre une occasion unique, en particulier pour les pays tiers, dont la richesse culturelle et la diversité constituent un atout qui pourrait les aider à accroître ou soutenir leur croissance, à diversifier leurs économies et ainsi contribuer à réduire la pauvreté. Les projets en faveur du patrimoine et le tourisme culturel font partie des ces grands atouts. La coopération culturelle dans ces secteurs est synonyme d'avantages considérables pour les pays de destination, en tant qu'exercice de développement communautaire et économique. Le principal enjeu en l'occurrence consiste en le renforcement des communautés dans le processus, pour créer des emplois et des revenus à l'échelle locale;

  • Le rôle des expressions culturelles dans la prévention des conflits et les contextes post-conflits

Les activités culturelles joue également un rôle important en faveur de la consolidation ou du maintien de la paix et de la stabilité au sein des communautés, entre elles, dans les contextes multiethniques ou entre nation. Dans ce contexte, la promotion du dialogue interculturel est essentielle, en particulier dans les situations de prévention des conflits. Les processus de réconciliation doivent aborder les facteurs qui ont pu engendrer le conflit et les situations de fragilité, mais aussi (r)établir le dialogue culturel en vue de reconstruire des sociétés stables et une coexistence pacifique.

Le débat s'inspirera des recommandations faites par les artistes et des professionnels du monde culturel des pays ACP formulées dans la "déclaration de Bruxelles". Cette Déclaration sera le point de départ du débat et permettra de faire ressortir des aspects communs aux régions et leurs différences. L'élaboration d'une nouvelle stratégie en faveur de la culture pour les pays euro-méditerranéens constituera une autre source d'inspiration; dans le prolongement de la réunion d'Athènes des ministres de la culture des pays euro-méditerranéens en mai 2008.

Intervenants :

Moderé par:

Artistes invités:

Organisé par :

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mercredi, 21 octobre 2009

Guinée : Dadis Camara plie mais ne cède pas

Le chef de la junte se dit favorable à une commission d’enquête internationale, mais envisage toujours de se présenter à la présidentielle de 2010arton17808-bd100.jpg

 

Dadis Camara, le chef de la junte au pouvoir à Conakry, a assuré dimanche qu’il allait coopérer avec la commission d’enquête de l’Onu chargée de faire la lumière sur la répression sanglante de la manifestation de l’opposition, fin septembre dernier à Conakry. Mais alors que l’Union Africaine le presse de s’engager par écrit à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de janvier prochain, il a demandé au président Burkinabè Blaise Compaoré d’inscrire sa candidature au menu de la médiation qu’il mène, au nom de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO). Par ailleurs, après avoir joué la carte de la transparence, la junte se montre hostile à la presse.

Face à l’accentuation des pressions de la communauté internationale, Dadis Camara plie, mais n’entend pas céder à toutes les exigences. Dimanche soir, le chef de la junte au pouvoir à Conakry s’est dit favorable à une enquête internationale, qui doit faire la lumière sur la répression d’une manifestation pacifique de l’opposition, qui avait coûté la vie le 28 septembre dernier dans un stade de Conakry, à plus de 150 personnes, selon des organisations humanitaires. Il en a donné l’assurance au Secrétaire général adjoint de l’Onu aux affaires politiques, Haïlé Menkerios, arrivé dimanche dans la capitale guinéenne, et qui doit en repartir lundi. « Le premier ministre et le président m’ont assuré qu’ils sont prêts à coopérer avec cette commission d’enquête », a indiqué dimanche soir à l’AFP l’émissaire de l’Onu, à sa sortie du camp militaire Alpha Yaya Diallo, siège de la junte. Un peu plus d’une semaine après la manifestation réprimée dans le sang, Dadis Camara avait annoncé la mise en place d’une commission d’enquête nationale, constituée de trente-et-un membres. Une idée rejetée par l’Onu favorable elle, à une enquête internationale indépendante.

Dadis Camara candidat à l’élection présidentielle ?

Dadis Camara n’entend cependant pas abandonner la partie. Dans une lettre envoyée dans la nuit de samedi à dimanche, il a demandé au président Blaise Compaoré d’inscrire sa candidature à l’élection présidentielle, parmi les points qui feront l’objet de sa médiation. Une démarche contradictoire aux sommations internationales. Réunis en sommet extraordinaire consacré aux problèmes guinéen et nigérien à Abuja, la capitale nigériane plus tôt le même jour, les chefs d’Etats de la CEDEAO avaient exhorté le chef d’Etat Burkinabè, à œuvrer pour rétablir le dialogue entre les acteurs politiques guinéens, en vue de « s’assurer que ni le président et les autres membres du CNDD, ni le Premier Ministre de même que ceux qui occuperont des postes de haute responsabilité dans la nouvelle autorité de transition ne seront candidats aux prochaines élections présidentielles ». Un renforcement de l’ultimatum adressé par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine jusqu’à samedi à la junte, pour qu’elle s’engage par écrit à ce qu’aucun de ses membres ne soit candidat à la prochaine élection, comme Dadis Camara l’avait lui-même promis, lors du coup d’Etat du 23 septembre 2008.

Embargo sur la vente d’armes

Les chefs d’Etats de la CEDEAO ont également décidé d’imposer un embargo à la Guinée, sur la vente d’armes légères et de petit calibre ainsi que les munitions et matériels connexes. Ils ont aussi suggéré la mise en place d’une nouvelle autorité de transition, pour « assurer une transition courte et pacifique vers l’ordre constitutionnel par des élections crédibles, libres et transparentes ». Toutes mesures destinées à pousser la junte vers la porte de sortie.

Ainsi mise au ban de la communauté internationale, la junte souhaite désormais protéger son image. En fermant la porte à la presse. Six journalistes français des chaines de télévision France 2 et France 24 ont été refoulés samedi à l’aéroport de Conakry, alors qu’ils souhaitaient couvrir la crise guinéenne. Selon Reporter sans frontière (RSF), plusieurs journalistes guinéens, travaillant pour la presse locale ou correspondant pour des médias internationaux ont de leur côté reçu des menaces de morts. Il leur est reproché de « donner des informations aux étrangers », selon RSF.

A la poursuite des artisans du génocide rwandais

Interview d’Alain Gauthier, président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda arton17814-9f699.jpg
Maubeuge, une ville paisible du Nord de la France, s’est fait remarquer par les médias français. La raison ? Elle aurait abrité pendant plusieurs années, Eugène Rwamucyo, un médecin suspecté d’avoir participé au génocide rwandais dans les années 90. Suspendu de ses fonctions à l’hôpital de Maubeuge la semaine dernière, l’homme était recherché par Interpol et une plainte avait été déposée à son encontre par le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR). Depuis des années, Alain Gauthier, le dirigeant de cette association, réclame la justice pour les victimes Tutsis. Une tâche difficile en France où certains hauts responsables sont soupçonnés d’être impliqués dans ce génocide.

Ce tapage médiatique autour de l’arrestation d’Eugène Rwamucyo a surpris le président du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR). Depuis 2001, Alain Gauthier et son épouse luttent pour le jugement en France des présumés génocidaires, et ce dans l’indifférence générale. Une situation qui pourrait bien changer. La semaine dernière, une infirmière a sonné l’alerte après la découverte sur le site Interpol d’un avis de recherche concernant un médecin de l’hôpital de Maubeuge. Un certain Eugène Rwamucyo. Un nom familier pour Alain Gauthier. Il faisait partie de la quinzaine de personnes soupçonnées de « génocide » et de « crimes de guerre » contre lesquels une plainte avait été déposée par le collectif. Malgré ces accusations, l’homme menait une vie paisible et avait même obtenu une carte de séjour. Un cas qui n’est pas isolé en France. Pour l’heure, aucun des présumés génocidaires n’a été jugé. « Un scandale » pour le président du CPRC qui souhaite faire réagir l’opinion publique. Interview.

Afrik.com : Vous aviez déposé une plainte contre Eugène Rwamucyo en 2007. Comment expliquez-vous que cette affaire ne ressurgisse qu’aujourd’hui ?
Alain Gauthier :
Cela nous surprend beaucoup. Quand on a déposé plainte, il n’y a eu aucun tapage médiatique. Il a suffi qu’une infirmière interpelle les médias locaux pour que l’on parle de cette affaire. La chaine de télévision TFI avait fait un reportage sur notre action mais elle ne l’a jamais diffusé. Ils nous ont dit qu’il y avait eu des problèmes techniques et qu’il cherchait un point d’encrage. Moi, je pense intimement que le sujet a tout simplement été refusé pour éviter la polémique. Depuis cet été, la tendance s’est un peu inversée. Les réalisateurs s’intéressent plus sérieusement à notre collectif. Maintenant, je ne me fais pas d’illusions, cette histoire risque de se dégonfler comme un soufflé.

Afrik.com : Pourquoi avez-vous créé le collectif des parties civiles pour le Rwanda ?
Alain Gauthier :
Tout a commencé en 2001, après le procès devant la Cour d’Assises de Bruxelles de quatre Rwandais accusés d’avoir participé au génocide. On a pris connaissance de l’existence d’un collectif de parties civiles qui déposent des plaintes contre des génocidaires rwandais. Et on a essayé de faire la même chose en France. Cette période sombre du Rwanda nous touche directement, ma femme particulièrement. Mon épouse Dafroza a vu sa famille décimée lors du massacre de 800 000 tutsis en 1994.

Afrik.com : Comment procédez-vous pour porter plainte ?
Alain Gauthier :
On fait des allers-retours au Rwanda. On essaye de rencontrer des gens, d’avoir des preuves solides. On saisit la justice seulement quand on est vraiment sûrs de nous.

Afrik.com : Vous avez déposé plainte contre 16 génocidaires présumés. Pour l’instant, combien ont été arrêtés ?
Alain Gauthier :
A vrai dire, un seul. Il s’agit de Pascal Simbikangwa. Mais il n’a pas été arrêté pour sa participation dans le génocide rwandais. Il a été interpellé à Mayotte pour trafic de faux papiers en octobre 2008. Il est pour l’instant emprisonné à l’île de la Réunion. Les génocidaires présumés n’ont jamais été jugés en France. Dans le meilleur des cas, la justice française les transfère au tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR, chargé de juger les hauts responsables du génocide). Sinon, elle refuse tout simplement leur extradition vers le TPIR. Les coupables sont donc en liberté. Prenons le cas d’Agathe Habyarimana. Le Conseil d’Etat vient de confirmer le refus d’accorder l’asile politique à la veuve du président rwandais. Elle ne sera donc pas jugée en France et pourra circuler librement.

Afrik.com : Pourquoi la justice française se montre-t-elle si frileuse ?
Alain Gauthier :
Officiellement, c’est pour protéger les témoins. Mais officieusement, c’est pour ne pas faire de vagues. Faire une enquête sur des génocidaires présumés revient à remuer de vieux dossiers comme l’implication de la France dans le génocide rwandais. On ne veut pas ouvrir la boîte de Pandore, c’est trop dangereux. Plusieurs personnalités politiques risquent d’être inquiétées, je pense à Hubert Védrine, par exemple.

Afrik.com : Quel regard portez-vous sur le tribunal pénal international pour le Rwanda ?
Alain Gauthier :
Je ne veux pas me montrer trop critique. Le tribunal juge les génocidaires et les condamne. Maintenant, c’est vrai que les procès ont tendance à s’éterniser pour rapporter un maximum d’argent aux avocats et aux juges. Mais le TPIR a au moins le mérite d’exister.

Le Standard de Liege a les moyens de se qualifier

Les Standardmen se sont créé les meilleures occasions. Mais, deux erreurs de Bolat ont rendu vaine l’ouverture du score par Igor De pict_199302.jpgCamargo.

| 2 | 1 |

Après avoir été le premier à marquer cette saison au stade Karaiskakis, le Standard pouvait plus que jamais nourrir l’ambition d’atteindre les 8es de finale de la C1. Une erreur défensive permettant l’égalisation et un effondrement dans les dix dernières minutes plus tard, la mission s’annonce beaucoup plus compliquée.

Mais avec deux matches à domicile contre les concurrents directs et un déplacement à Arsenal, qui ne sera sans doute pas encore qualifié, la 2e place n’est pas encore à oublier. Et la 3e reste plus qu’accessible.

Le Standard est passé à deux doigts d’entamer la rencontre aussi bien que contre Arsenal. Après une minute, sur un dégagement de Bolat effleuré par De Camargo, il échut à Mbokani une superbe opportunité. Poussé légèrement par Papadopoulos, il manqua la cible.

Les Liégeois laissaient les Grecs manœuvrer trop aisément sur les flancs - cinq corners en 13 minutes ! - mais ils se créaient aussi les occasions les plus concrètes avec, à chaque fois, un excellent Mbokani.

À la 16e, il accéléra sur le flanc droit, mais sa frappe trouva Maresca. À la 23e, il se joua de Galletti et de Zewlakow sur le flanc gauche avant de servir De Camargo. Le Diable se loupa au profit de. Dalmat, trop hésitant à prendre ses responsabilités. Quatre minutes plus tard, le Congolais trouvait encore Dalmat au second poteau, mais le centre en retrait du Français ne trouvait que Mellberg.

Seules quelques frappes lointaines, dont une étonnante de Galletti sur le poteau, avaient inquiété Bolat jusqu’au but de De Camargo, à la réception d’un mouvement amorcé dans l’axe par Witsel et Jovanovic.

L’avance, méritée, fut de courte durée. Sur un coup franc a priori sans danger, Mitroglou profita de la liberté offerte par Felipe pour tromper un Bolat trop vite sorti de son but.

Ce but, juste avant la mi-temps, ne freina pas le Standard. Juste après la reprise, Jovanovic se glissa entre quatre défenseurs pour obliger Nikopolidis à la parade. Le Serbe toucha encore la latte (70e) sur une frappe de l’entrée du rectangle alors que Witsel avait balancé, dix minutes plus tôt, un centre non-exploité.

Le Standard avait laissé passer sa chance. À partir de la 80e, il paniqua et céda le jeu. Bolat sauva quatre fois la mise, Sarr une fois. Mais sur le dernier ballon, Stoltidis était trop seul.

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Ouest Flandre Belgique:Le chef de corps de la police de Gand définitivement licencié

Le chef de corps de la police de Gand, Peter De Wolf, a été évincé du corps de police par la ministre de l'Intérieur, Annemie Turtelboom (Open Vld), rapporte mercredi la presse néerlandophone. M. De Wolf avait été condamné en juin par le tribunal correctionnel à un an de prison avec sursis pour falsification de PV. Par cette mesure définitive, la ministre confirme une décision précédente. Elle n'a donc pas tenu compte des remarques émises par Peter De Wolf à la suite de la première mesure de licenciement. (HIE)

© BELGA

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C’est le jour J pour Villepin

pict_199286.jpgUn jour pour convaincre. Ce mercredi, c’est la dernière occasion dont dispose l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin pour, via ses avocats, convaincre le tribunal correctionnel de Paris qu’il est innocent du délit de complicité de dénonciation calomnieuse, pour lequel il est jugé depuis un mois. Le jour J, donc. Avant les plaidoiries des autres prévenus, jeudi et vendredi, et la mise en délibéré du jugement, vendredi soir.

 

Ses avocats ont d’autant plus intérêt à être brillants que leur client vient de subir deux rudes journées. Lundi, l’avocat de Nicolas Sarkozy, emblématique partie civile de ce procès, a accusé Dominique de Villepin d’avoir été le principal instigateur, à des fins politiques, de la cabale qui, en 2004, a faussement accusé l’actuel Président notamment de détenir des comptes bancaires occultes chez Clearstream. Et mardi, comme attendu, le réquisitoire à son encontre (lire ci-contre) a été sévère.

 

Cela dit, de l’avis assez général, si, après un mois d’audiences, Dominique de Villepin se retrouve dans une position guère plus confortable qu’au début du procès, il n’est pas non plus dans une situation intenable.

 

A l’entame du procès, il n’y avait pas de preuves matérielles qu’il avait été au courant dès le début de la falsification des listings de Clearstream ni qu’il avait ordonné leur transmission à la justice. Mais une kyrielle d’accusations, venant de co-prévenus et de témoins, allait dans ce sens. Un mois plus tard, faute d’avoir apporté ces preuves, les audiences ont montré qu’à l’époque, l’ex-Premier ministre s’était intéressé beaucoup plus qu’il ne l’a toujours prétendu à ce dossier potentiellement explosif pour son rival. Et, des confrontations, on n’a pas pu exclure qu’il n’avait pas tout dit, voire qu’il n’avait pas menti. Cela ne redore pas l’image d’un homme qui était déjà réputé orfèvre en petites combines de cabinets noirs.

Mais, d’un strict point de vue juridique, Dominique de Villepin n’a pas été accablé. Pour qu’il soit reconnu coupable de dénonciation calomnieuse, il faut prouver qu’il était au courant de la fausseté des faits qui ont été dénoncés. Or, la tonalité générale qui s’est dégagée des débats était que Dominique de Villepin croyait dur comme fer à la véracité des fichiers de Clearstream.

Mercredi, ses avocats plaideront la bonne foi d’un serviteur de l’Etat qui n’aurait fait que son devoir : laisser les experts creuser un dossier potentiellement sérieux. Et qui, lorsque ces fichiers se sont révélés faux, n’était pas le seul membre du gouvernement à avoir été au courant de leur existence.

Ils mettront aussi le doigt sur les contradictions des co-prévenus et témoins l’ayant accusé. Autre contradiction : ils rappelleront que le parquet lui-même, jadis, avait d’abord conclu à l’absence de charges pesant contre lui. Et tenteront de fragiliser la thèse initiale de l’accusation, selon laquelle il s’est rendu complice de dénonciation calomnieuse en n’ayant pas fait savoir que les listings étaient faux. Une complicité uniquement par abstention, donc : un concept qui, d’après maints juristes, n’est pas aisé à manier.

On ne peut exclure que cette estocade finale fasse mouche auprès des juges. Alors que, depuis un mois, avec une réelle habileté médiatique, Dominique de Villepin a noyé le poisson - ou élevé le débat, c’est selon - en focalisant l’attention sur le fonctionnement d’une justice décrite aux ordres d’un chef de l’Etat qui l’aurait, comme partie civile, privatisée. Des envolées qui n’ont en rien répondu sur le fond mais qui, sur la forme, ont impressionné. Ont, en tout cas, fait sensation sur l’opinion, qui, dans les sondages, a refait de l’intéressé le premier opposant à Nicolas Sarkozy.

Gueule de bois au MR

pict_199282.jpgLundi, 37 personnalités du MR (on murmure qu’elles sont plus nombreuses encore aujourd’hui) ont adressé une lettre à Didier Reynders, le président du MR, lui demandant d’organiser des élections internes. La riposte à la défenestration, organisée il y a moins d’une semaine, de Christine Defraigne, cheffe de groupe au Sénat, ne s’est donc pas fait attendre et la démonstration de force que croyaient apporter les sénateurs fidèles à leur président s’est retournée contre eux.

Didier Reynders, que d’aucuns disent affaibli, dérouté, humainement très atteint par les derniers événements - on le serait à moins - a accusé le coup. Mais il veut faire face et garder le contrôle du Mouvement, un contrôle menacé par la fronde qui prend de plus en plus d’ampleur. La violence des réactions (Jean-Luc Crucke, Véronique Cornet ) tranche avec le calme apparent du communiqué de presse diffusé mardi soir par Didier Reynders : "Assumer la présidence du Mouvement réformateur, c’est aussi être l’artisan farouche de l’unité du parti", écrit-il tout en rappelant que sa présidence répond au choix effectué par une large majorité de militants. Rejetant la logique de confrontation qui conduit à la division, il plaide pour le retour au calme et pour l’ouverture de discussions collectives. Il souligne que cela n’est possible que dans un parti apaisé et conclut : "Assumer la présidence du MR, c’est être à l’écoute de tous pour que chacun trouve sa place dans le parti et contribue à un projet fort, partagé par tous".

Il tend donc la main aux rebelles. Lesquels se demandent si la main restera ouverte ou si elle prendra bientôt la forme d’un poing que l’on frappe sur la table. Il est en tout cas bien difficile de connaître les intentions réelles de chaque camp.

Les rebelles ont décidé de rester très discrets dans leur prise de parole. En tous les cas, jusqu’à ce que la rencontre avec Didier Reynders ait eu lieu. Ils ne veulent pas apparaître, aux yeux des militants, comme ceux qui divisent mais plutôt comme ceux qui cherchent à rassembler. Un statut, on l’a vu, que revendique également le président du MR. Les contestataires ont également désigné un porte-parole, le sénateur Alain Courtois. Et ils ont constitué la délégation qui rencontrera Didier Reynders et défini les arguments qui seront développés pendant la rencontre. Ils le répètent : ce qu’ils veulent, ce sont des élections internes, pas de vagues promesses de rencontre ou de débat. Il faut du concret, du changement.

pict_199282.jpgDu côté de Didier Reynders, on s’étonne, non seulement de l’initiative épistolaire, mais aussi du peu de contenu qui accompagne cette démarche. Que veulent-ils réellement, ces insurgés ? Et qui proposent-ils pour remplacer Didier Reynders dès lors que les Michel, Louis et Charles, refusent ou tardent à se dévoiler. Les partisans de Didier Reynders jugent la démarche particulièrement maladroite car elle conduit, disent-ils, à affaiblir non seulement le président du MR mais aussi et peut-être même surtout, le vice-Premier et ministre des Finances dans son action au sein du gouvernement. Autrement dit, éreinter Reynders, c’est affaiblir sa capacité à défendre les idéaux libéraux. "Il serait bien plus fort, précisément, s’il mettait fin à ce cumul", rétorquent ses opposants.

Parlons-en de ce cumul, précisément. Car la dernière idée qui circule, mais sans doute n’est-ce aussi qu’une rumeur, est que Didier Reynders pourrait peut-être un jour mettre fin à son cumul de fonctions. Mais pas dans le sens souhaité par les insoumis. Certains affirment en effet qu’il pourrait quitter le gouvernement et se consacrer ainsi à 150 % à son parti, le MR. La fin du cumul, n’est-ce pas ce que ses opposants attendent ? La réponse est "non", bien sûr. On sait que ce qu’ils veulent aujourd’hui, c’est tout simplement qu’il plie bagage car ils l’estiment incapable de conduire le MR à la victoire électorale en 2011 et 2012.

Une autre question fait débat dans l’un et l’autre camp. Elle concerne l’entourage du président. Car pour avoir commis tant de fautes stratégiques ces derniers temps ou pour ne pas avoir vu la fronde, il fallait quand même être aveugle et sourd. Des doigts pointent ainsi le porte-parole, Pierre-Yves Jeholet, qui a, semble-t-il, perdu la confiance d’une partie significative du MR. On signale aussi que Daniel Ducarme, l’ancien président, serait à nouveau bien en cour et très influent auprès de Didier Reynders

Que va-t-il se passer à présent ? L’idée d’une contre-lettre, de soutien cette fois, à Didier Reynders, est évoquée dans le camp de ses partisans. Mais d’autres la jugent inutile et dangereuse. Il est vrai qu’à Bruxelles, Didier Reynders semble perdre chaque jour quelques soutiens. La répartition des influences ne serait donc plus à l’avantage du président. On parle aussi de l’idée, au cas où Didier Reynders jetterait l’éponge, d’un président transitoire, qui ferait la jonction entre les deux camps. Un homme s’est dévoilé pour ce travail : Richard Miller, ancien porte-parole de Louis Michel, ancien ministre et ancien président du Parlement wallon, aujourd’hui proche de Didier Reynders. On ne sait jamais : dans une telle guérilla, on aurait peut-être besoin d’un casque bleu.

mardi, 20 octobre 2009

Ils copient tout sur Paris sans réfléchir;Paris l'a fait donc je le fais

!!!!!!!!!!!         Métro bruxellois: appel à ne plus aider les mendiants

Depuis le 15 octobre, un message sonore dans les stations du métro bruxellois incite les passants à ne pas attirer les mendiants en les aidant, ce qui choque une partie du public et les associations d'aide aux démunis qui y voient un appel à l'égoïsme, écrit mardi la presse francophone. Jean-Pierre Alvin, le porte-parole de la STIB, précise que ce message est inspiré de ce qui se fait dans les transports en commun parisiens. "Le texte est d'ailleurs identique à celui qui est diffusé à Paris", se défend-t-il. A la STIB, on dément qu'il y ait une augmentation de la mendicité sur le réseau. le but serait de conscientiser les passagers du rôle qu'ils ont à jouer. "On veut faire prendre conscience aux clients que s'ils donnent satisfaction aux mendiants, ceux-ci reviendront. Et les mendiants ont d'autres ressources ou d'autres endroits pour mendier", conclut le porte-parole de la STIB.

Bruxelles: "Et l'élargissement? "

Olivier Maingain, le président du FDF, réplique aux propos tenus la veille dans ce quotidien par Philippe Moureaux qui avait parlé de l'urgence de parler de la scission de l'arrondissement BHV "sans tabou en acceptant des concessions". pict_199060.jpg

Pour Olivier Maingain, "c'est non si on n'obtient pas l'élargissement de Bruxelles". Le président du FDF affirme que le négociateur institutionnel du PS "rompt la solidarité entre partis francophones". "Le 11 janvier 2005, MR, PS, Ecolo et CDH ont adopté une position commune: pas de scission sans élargissement de Bruxelles", rappelle Olivier Maingain.

Pour le président du FDF, "si la Région bruxelloise est aujourd'hui en grande difficulté financière, c'est à cause de la loi de financement, négociée par un certain Philippe Moureaux".

Et Olivier Maingain d'ajouter: "personne ne croit quand même qu'on va résoudre le problème en trois mois? (...) Cela va prendre du temps, il faudra recoudre la capacité des uns et des autres à écouter et à dialoguer".

Le "deal", selon Le Soir, sur l'arrondissement électoral et judiciaire et, plus largement, les revendications bruxelloises (élargissement, refinancement, statut de la Région) sera d'autant plus favorable aux francophones que ces derniers se montreront ouverts aux revendications flamandes d'autonomie accrue. "Le MR est même prêt à parler de la Justice", souligne Olivier Maingain.

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ça Tourbillonne chez les libéraux belges

pict_199054.jpgLundi 19 octobre. Bruxelles. Avenue de la Toison d’or, 84 le siège du Mouvement réformateur. Il est 9 heures 30. Quatre députés, Frédérique Ries, députée européenne, Marie-Christine Marghem, députée fédérale, Olivier Destrebecq, député fédéral, et Gilles Mouyard, député régional, demandent à être reçus par le président du MR, Didier Reynders. Ils lui remettent une lettre d’une page et demie, signée par 37 personnalités, des députés, ministres, anciens ministres, sénateur. Dans cette lettre, les signataires regrettent que les signes d’apaisement, envoyés par Didier Reynders aux membres en juillet dernier, n’aient pas été suivis d’effet. A preuve : le débarquement pour le moins brutal de la cheffe de groupe au Sénat, Christine Defraigne, et les commentaires violents qui ont suivi. Ils demandent donc que soit organisée une nouvelle élection interne. Et que, dans l’immédiat, Didier Reynders reçoive une délégation des personnes qui contestent sa manière de diriger le Mouvement. Chacun des mots de cette lettre a été pesé et soupesé la veille lors d’une réunion organisée dans un des salons de l’hôtel "Renaissance" à Bruxelles. Renaissance Cela ne s’invente pas. Là, une trentaine d’amis s’y sont réunis pour approuver le contenu de cette lettre, rédigée en direct sur l’ordinateur mis à la disposition des "insoumis". Il ne s’agit nullement de membres organisés en clan ou en famille. Mais les derniers événements les ont rapprochés et ils se sont quasiment juré fidélité et solidarité. Si on touche encore à un cheveu de l’un ou l’autre, tous se mobiliseront. Un pour tous, tous pour un Pour le président du MR, la surprise semble être totale. Il survole la lettre et s’attarde un moment sur le nom des signataires. Il semble accomplir des efforts surhumains pour ne rien laisser transparaître de son trouble interne. Car cette fois, ce ne sont pas que les habituels voltigeurs qui se rebellent. Pas de moins de 37 signatures accompagnent le document : deux membres du gouvernement sur trois (Charles Michel et Olivier Chastel), 27 députés, des anciens ministres, un sénateur Au total : ces personnes représentent plus de 760000 voix. Sur papier et en Wallonie, Didier Reynders semble avoir perdu le contrôle de son parti.

Quelques instants après, le président du MR ouvre la réunion du Conseil de fédération. Surprise : il ne dit mot de cette lettre mais évoque le printemps des réformes, ce congrès qui doit avoir lieu au printemps prochain. Malaise dans la salle.

C’est Alain Courtois, sénateur (un des signataires de l’appel qui avait aussi voté le débarquement de Christine Defraigne) qui se lance : "Tu as reçu une lettre ce matin. On aimerait avoir des réponses de ta part "

Sans savoir très bien de quoi il retourne, la garde rapprochée de Didier Reynders monte en créneau. Daniel Bacquelaine ironise sur la qualité de signataires. D’autres protecteurs habituels prennent la parole : Corine De Permentier, Armand de Decker ou encore Jean-Luc Crucke essayent de minimiser la révolte. En vain. Il est, en revanche, des silences remarqués. Ceux de Pierre-Yves Jeholet, par exemple, le porte-parole du MR, sans doute informé de la teneur de la lettre et surtout de la qualité des signataires.

Les interventions des proches de Didier Reynders provoquent quelques réactions. Celle, très remarquée, de Frédérique Ries qui, rappelant le poids politique de cette démarche, s’en prend aussi à ceux qui essayent de la tourner en ridicule. Elle vise Armand De Decker "à qui il n’était peut-être pas judicieux de confier la tête de liste bruxelloise aux dernières élections ". Elle vise aussi Dominique Tilmans, la nouvelle cheffe de groupe au sénat, laquelle a donné une piètre image du Mouvement en provoquant Christine Defraigne, en radio, vendredi matin. Dominique Tilmans reconnaîtra s’être trompée.

Alain Destexhe, ex-rebelle assagi, conteste le reproche que l’on adresse à Didier Reynders : jamais, dit-il, la liberté de parole n’a été aussi grande au MR. Et il propose un vote.

On attend Louis Michel, un des signataires de la lettre. Il précise que cette démarche n’est pas une démarche de division, qu’il veut, lui aussi l’unité du parti, et qu’il n’est même pas candidat à la présidence. Ce qu’il veut, lui, c’est la présidence de l’assemblée de Nations Unies. D’autres hésitent : Richard Miller ou Marie-Hélène Crombez qui ne savent plus finalement, dans quel camp ils se trouvent.

Didier Reynders reprend la parole. À mots couverts, il admet qu’il est prêt à faire un travail interne et à revoir l’organisation du parti. Mais il le dit avec une certaine fermeté : j’ai été élu il y a un an à la présidence du MR à une très large majorité. Et j’y resterai jusqu’au terme normal de mon mandat. Je n’ai pas l’intention d’ouvrir ce débat-là chaque semaine. Néanmoins, le président se dit prêt à recevoir les personnes qui ont sollicité un entretien.

Fin de l’épisode du 19 octobre. Il y a une semaine, avec l’éviction de Christine Defraigne, ce sont les amis de Didier Reynders qui se frottaient les mains et qui disaient : que cela serve d’exemples à ceux qui osent encore contester notre président. Quelques jours plus tard, la situation s’est complètement renversée. Une chose est sûre: avec le temps, il n’y a plus aucun gagnants. Tous sont perdants.

Que peut-il se passer dans 8 jours ?

09:57 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mr |  del.icio.us |  Facebook | | |

Le Standard de Liege chez les grecs

David De Myttenaere Envoyé spécial à Athènes pict_199092.jpg

Oublier le revers à Westerlo et se concentrer sur l’Olympiakos car la défaite est interdite à Athènes. Tel était le mot d’ordre au sein de la délégation liégeoise, hier matin à Bierset au moment de décoller vers la capitale grecque. "Après la pluie, le beau temps Le soleil ne brille peut-être pas en Belgique mais bien en Grèce", sourit Milan Jovanovic, optimiste à l’approche de ce troisième match de Ligue des Champions.

 

Comme à l’AZ, il y a 15 jours, le Standard n’a pas le droit de perdre, ce soir pour son deuxième déplacement de la phase de poules. Pour encore viser la deuxième place qualificative pour les huitièmes de finale, les Liégeois doivent prendre un point minimum. "Chaque échéance qui passe rend le match suivant plus important", souligne Laszlo Bölöni. "Mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est décisif. Et si on perd ? (il touche du bois) C’est hypothétique, je ne sais pas répondre "

 

Le coach sait pertinemment bien que son équipe n’est pas favorite ce soir. "On sait qu’on est le "Petit Poucet" du groupe : on était dans le quatrième chapeau et c’est notre première participation en "C1" . Je dirais que les chances de se qualifier sont de 100 % pour Arsenal, 60 % pour l’Olympiakos et 15 % pour l’AZ et nous. Mais je sais aussi que le foot garde une chance pour tout le monde. On va la jouer à fond. Notre principal atout ? La surprise fait partie de nos capacités. Et la jeunesse aussi."

La jeunesse peut aussi être un désavantage face à un adversaire expérimenté comme l’Olympiakos et dans un stade très chaud. "Je vais préparer mes joueurs à cette ambiance. Mais j’ajouterais ceci : l’Olympiakos a un bon public mais le nôtre est meilleur. On est habitués à une chaude ambiance. Il faudra jouer avec courage et éviter les erreurs. Car un schéma tactique mis en place peut être balayé par une faute "

A quel schéma tactique l’entraîneur fait-il allusion ? Mystère. Va-t-il à nouveau être prudent, comme à l’AZ, ou reviendra-t-il à son habituel 4-2-3-1 ? "Je serai prudent", assure-t-il. "L’expérience de l’Olympiakos lui permet de gagner des matches mais aussi de gérer les moments difficiles. Il faudra tenir Dudu et Zairi à l’œil "

Espérons que Laszlo Bölöni ait bluffé et qu’il opte pour un retour au 4-2-3-1 qui a fait le bonheur des Rouches la saison passée en Coupe UEFA

D.D.M.

09:54 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : football |  del.icio.us |  Facebook | | |

Govou : "Liverpool reste le favori"

Même si Liverpool vient de subir trois revers d'affilée, Sidney Govou continue à les considérer comme les favoris de ce groupe E de la Ligue des Champions. S'il ne craint pas l'ambiance d'Anfield, le capitaine de l'OL sait que les Reds, qui ont pris du retard, vont vouloir se reprendre.

SIDNEY GOVOU, que ressentez-vous avant d'affronter Liverpool et de jouer à Anfield Road pour la première fois de votre carrière?

S.G. :552911-6872808-317-238.jpg Comme la plupart de mes coéquipiers, je vais y jouer pour la première fois. J'ai hâte d'y être, de découvrir cette ambiance. Mais il ne faudra pas être spectateur de ce qui va se passer dans les tribunes. Ce sera un beau moment dans notre vie de footballeur mais nous devrons réussir un résultat pour que cela soit un grand moment.

 Ce match a-t-il valeur de test à l'échelle européenne pour l'Olympique Lyonnais?

S.G. : Non, je ne le prends pas comme un test. C'est une continuité, nous avons remporté nos deux premiers matchs en Ligue des Champions et nous nous déplaçons aujourd'hui chez le favori de ce groupe. Ce sera un gros match, Liverpool a besoin de points. Ce sera d'ailleurs sans doute une rencontre plus importante pour eux que pour nous.

Un résultat nul serait-il un bon résultat pour l'OL?

S.G. : Oui, on peut le voir comme cela… Mais je ne préfère pas trop parler avant, tout dépendra du scénario du match : si nous sommes dominés et que nous parvenons à remporter un point, nous serons heureux; par contre, si nous avons une pléiade d'occasions et que nous ne nous imposons pas, nous serons frustrés. Il ne faut pas avoir peur : Lyon est une grande équipe, comme Liverpool. Nous avons autant de chances qu'eux.

 Liverpool est-il toujours le favori de ce groupe?

S.G. : Oui, même si leurs derniers résultats sont moins bons. Dès l'annonce du tirage au sort, tout le monde s'accordait pour placer Liverpool en tête de ce groupe. Liverpool reste le favori.

 Comment avez-vous accueilli la défaite de Liverpool sur le terrain de la Fiorentina (2-0) lors de la dernière journée?

 S.G. : Ce résultat montre qu'il sera compliqué de sortir de ce groupe. Que l'on s'appelle Lyon, Liverpool ou même Manchester United, il n'existe pas de matchs faciles. Il faut aborder toutes les rencontres avec beaucoup de sérieux. Je pense que Liverpool est en retard sur ton tableau de marche, je pense que cette équipe va vouloir marquer le coup contre nous.

 L'Olympique Lyonnais craint-il le sursaut d'orgueil de Liverpool?

S.G. : Personnellement, non. Et je crois que le groupe a le même état d'esprit. Nous nous attendons bien sûr à un match difficile car nous savons que Liverpool a besoin des trois points. Ce sera un combat, nous savons l'impact physique que cette équipe peut mettre pendant 90 minutes, nous sommes prévenus. À nous d'être costauds et de montrer ce que nous savons faire.