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lundi, 19 octobre 2009

Sarko

22:24 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarko |  del.icio.us |  Facebook | | |

LE PRIX NOBEL DE PAIX OPPOSE WADE A OBAMA : L'AXE DAKAR- WASHINGTON S'ENRHUME

Dans le secret de son palais, le président Wade caressait secrètement le doux rêve de remporter le prix Nobel de la paix qui est finalement revenu au président Américain, Barack Obama. Ce qui a eu le don de profondément l’irriter. C’est connu, le président Sénégalais court les honneurs et distinctions à travers le monde, mais le commentaire qu’il a fait de la distinction de Obama commence à saper les relations entre les deux pays.

L’axe Dakar-Washington s’enrhume et assombrit. Tout est parti du commentaire que le Chef de l’Etat aurait fait sur le prix Nobel de la Paix décerné cette année à Barack Obama. En effet, selon des sources proches de la Génération du Concret, Wade tient au prix Nobel de la paix comme à la prunelle de ses yeux. Après que la prestigieuse distinction l’a échappée pour échoir à son homologue américain, Barack Obama, il n’a pas pu contenir son amertume et a «dévalué» la distinction qui est revenue au locataire de la Maison-Blanche. C’était lors d’une rencontre avec ses proches qui a eu lieu mercredi dernier. Pourtant Me Wade a adressé officiellement ses «chaleureuses» félicitations à Obama, notant que se faisant le «Comité du Nobel a certainement voulu promouvoir l’idéal d’un nouveau monde, libéré de la peur, des préjugés et du spectre de la guerre et fondé sur le dialogue et la concertation, pour des relations internationales apaisées».

Si l’on en croit des confidences faites par des membres du gouvernement, Wade a déclaré à ses proches que «la distinction (lui) a échappé de justesse, étant arrivé en troisième position dans le peloton de tête du jury de Stockholm». A en croire toujours les mêmes sources, le Chef de l’Etat a rappelé lors de ladite réunion ses «efforts inlassables» pour la paix sur le Continent africain en citant ses médiations «réussies» à Madagascar, le cessez-le-feu obtenu en Côte d’Ivoire, et tout dernièrement en Mauritanie. Si ces «succès» ont été obtenus sous la houlette de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Cheikh Tidiane Gadio, Me Wade a tenu à faire savoir à tout son monde qu’il en a été le principal inspirateur. D’ailleurs, c’est à Washington qu’il faut rechercher les raisons du limogeage de l’ancien chef de la diplomatie Sénégalaise qui est présenté sous les coutures d’une « taupe » des Etats-Unis.

 

Nominé !

Et pour avoir le prix qui l’a échappé, Me Wade avait consenti nombre de sacrifices allant dans ce sens. En effet, l’on fait part de plusieurs «lobbyistes» qu’il avait activés pour se faire adouber par le jury Suédois. En vain. Parmi ces lobbyistes», l’on cite le secrétaire exécutif du prix Houphouët-Boigny pour la paix, Alioune Traoré. Et, le nom de Abdoulaye Wade n’est nulle part cité dans les fuites sur les nominés du prestigieux prix publiées par les journaux européens. Si l’on se fie à l’article du site en ligne Linternationalmagazine.com, publié le 01-03-2009, 172 personnalités et 33 organisations figuraient sur les tablettes du jury de Stockholm. Et outre le président américain Barack Obama, le journal citait, entre autre son homologue français Nicolas Sarkozy, le chanteur américain Pete Seeger, l’artiste et humanitaire macédonien Zivko Popovski-Cvetin, le chef religieux vietnamien Thich Quang Do ou encore l’Américain Greg Mortenson pour son organisation caritative qui construit des écoles en Asie. 

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été l’atmosphère générale qui a prévalu dans la capitale américaine lors de la signature de la convention liant le Sénégal aux Usa dans le cadre du Millenium challenge account (Mca), le 16 septembre dernier. Parti la fleur au fusil dans ce qui devait être un sacre personnel, avec une impressionnante délégation, le président Wade a vu son ancien ministre des Affaires étrangères lui voler la vedette. Ce qui s’avère être est un crime de lèse-majesté pour le «Pape du Sopi». Sans succès, Me Wade a cherché à obtenir un tête-à-tête avec son homologue d’Outre-Atlantique, rapportent des sources. Tout juste a-t-il pu participer à un déjeuner offert aux chefs d’Etat Africains en marge de l’assemblée générale de l’Onu. Et l’appel téléphonique du président Américain est venu pour ne rien arranger.

Selon le communiqué officiel –très diplomatique- rendu public à cet effet, le locataire de la Maison-Blanche a «félicité le Président Wade pour la signature, le 16 septembre 2009 à Washington du Compact Mcc Sénégal, puis les deux dirigeants ont échangé sur la situation au Sénégal et dans la sous-région». La réalité est moins idyllique. Obama, qui disait lors d’un discours mémorable à Accra lors de son dernier périple Africain que «le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est l'ingrédient qui fait défaut dans beaucoup trop de pays depuis bien trop longtemps (…) L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts, mais de fortes institutions», n’aurait pas été tendre avec son homologue Sénégalais. C’est cette somme de frustrations qui fait que l’axe Dakar-Washington est enrhumé.

  Auteur: NDIAGA NDIAYE    

France-Irlande : Domenech ne veut pas réagir

Raymond Domenech a joué à cache-cache avec les journalistes et n'a pas voulu commenter le tirage au sort pour les barrages de la coupe du monde.

Fidèle à lui-même, Raymond Domenech, sélectionneur de l'équipe de France, a encore une fois tout fait pour se mettre à dos les journalistes de France. En déplacement à Lyon, le sélectionneur n'a pas répondu aux questions des journalistes présents, que ce soit au district du Rhône ou sur des terrains du huitième arrondissement de la ville. Raymond Domenech a même quitté la salle dans laquelle se trouvait une télévision, pendant le tirage. Il ne souhaitait pas voir les images.

Informé du nom du futur adversaire des Bleus par les journalistes, Raymond Domenech n'a pas répondu à leurs questions et a ensuite décroché son téléphone, répondant sûrement à un coup de fil de Gérard Houllier, le directeur technique national qui représentait la France à Zürich pendant le tirage au sort. 

Sur la vingtaine de journalistes présents, seuls ceux de RTL et de TF1 ont, semble-t-il, obtenu une réaction. Le sélectionneur était équipé d'un micro HF de la chaîne. Sur les ondes de la radio, il a déclaré de manière laconique : « On sait ce qu'il faut faire. Quel que soit l'adversaire, j'aurais dit exactement la même chose, l'objectif c'est de se qualifier pour la coupe du monde. C'est l'Irlande, il faut le faire. L'avantage, c'est que tout le monde les connaît, c'est l'Angleterre bis, ils jouent tous dans le championnat anglais, tous les joueurs les connaissent. » Les journalistes qui s'étaient déplacés à Lyon ont été surpris et déçus. Pour mémoire, Raymond Domenech s'était engagé à améliorer sa communication en septembre 2008 après le fiasco de l'Euro. Ce n'est vraiment pas gagné…

 

Qualification 2010 Europe - La France va savoir

gal.jpgLundi après-midi (14h), l'équipe de France connaitra son adversaire sur la route de l'Afrique du Sud. En barrages (14 et 18 novembre), les hommes de Raymond Domenech peuvent tomber sur l'Ukraine, l'Eire, la Bosnie ou la Slovénie.

Renault traîné en justice pour un suicide au travail

ren.jpgParler de stress et de souffrance au travail aujourd'hui implique presque nécessairement une référence à France Télécom. Un plan d'ampleur inédite est mis en oeuvre au sein du groupe pour tenter d'enrayer la crise dont souffrent tous les salariés, tandis que le PDG est lui-même de plus en plus contesté, jusqu'au sein même du gouvernement. Le phénomène n'est pourtant pas neuf, et d'autres grands groupes ont connu aussi leurs vagues de suicide. Bien avant France Télécom, il y a ainsi eu Renault, avec la série de suicides de son technocentre de Guyancourt, un vaste pôle de 12.500 salariés. Les maux invoqués étaient très similaires : pression constante de la hiérarchie, dévalorisation permanente des salariés, objectifs inatteignables... L'un des tout premiers cas arrive aujourd'hui devant la justice. Plus précisément devant le tribunal des Affaires de Sécurité Sociale de Nanterre, où Renault est poursuivi pour "faute inexcusable".

Il s'appelait Antonio et il était technicien en informatique de Renault à Guyancourt. Le 20 octobre 2006, il s'était jeté du cinquième étage du bâtiment principal du technocentre. Le commissariat de Guyancourt chargé de l'enquête avait conclu à un suicide. Mais dès le 22 janvier suivant, un autre salarié se noyait. Dès lors, plusieurs suicides devaient se suivre, déclenchant une polémique grandissante au sein du groupe. Une marche silencieuse était organisée par des salariés du technocentre, en hommage à leurs collègues.

"Que mon fils sache que son père n'était pas fou"

L'épouse d'Antonio, pour sa part, devait avoir le plus grand mal à faire reconnaître la mort de son mari comme un accident du travail. D'autant plus que, lors de l'enquête sur ces premiers suicides, le parquet de Versailles, travaillant avec l'Inspection du travail, soulignait alors "qu'aucun élément ni infraction de l'employeur n'avaient été retenus qui auraient pu être liés à la mort de ces deux personnes". L'épouse du technicien en informatique, elle, se souvenait de son mari amaigri, épuisé, dévalorisé et ayant perdu le goût de vivre à cause de la pression de sa hiérarchie et d'objectifs impossibles à atteindre. Elle devait se battre pendant une année pour que le lien soit établi entre cette mort et les conditions de travail, et obtenir une indemnité de l'assurance maladie.

Si elle attaque aujourd'hui le groupe qu'elle accuse d'avoir provoqué la mort de son mari, ce n'est pas pour l'argent, mais, explique-t-elle dans un entretien à France Info, "pour que mon fils sache que son père n'était pas fou". Ce n'est pas non plus par vengeance contre les supérieur directs de son époux décédé, mais pour faire condamner tout un système. Elle ne demandera d'ailleurs qu'un euro symbolique de dommages et intérêts. Pour Renault toutefois, l'incidence financière serait réelle en cas de condamnation : c'est alors au groupe automobile, et non plus à l'assurance maladie, qu'il reviendrait d'indemniser les proches d'Antonio.

samedi, 17 octobre 2009

Chartres - Mystérieuse disparition d'un couple d'octogénaires

ouf.jpgLes recherches durent depuis plusieurs jours déjà, en vain. Un couple d'octogénaires originaire d'Eure-et-Loir a mystérieusement disparu le week-end dernier de leur domicile de Saint-Prest, près de Chartres. La compagnie de gendarmerie de Lucé recherche activement ce couple ainsi que son véhicule, une Citroën ZX gris foncé immatriculée 8603 SJ 28, qui demeure également introuvable. Les gendarmes ont élargi le périmètre de leurs investigations aux départements voisins de l'Eure, des Yvelines, et de l'Essonne.

L'homme, âgé de 85 ans, mesure environ 1,70 m. Très mince, les yeux marrons, les cheveux gris courts et dégarnis sur le dessus, il porte des lunettes, une casquette blanche, un jean et une veste de costume grise. Son épouse, âgée de 86 ans, mesure environ 1,50 m. De corpulence normale, les cheveux gris courts également, les yeux marrons, elle est susceptible de porter des lunettes et un haut de couleur claire. Le couple souffrirait de troubles de l'orientation et de la mémoire.

Rivières et plans d'eau sondés

Les rivières et plans d'eau du secteur de la disparition ont été scrutés par les plongeurs de la gendarmerie tandis que des reconnaissances aériennes ont été effectuées par l'hélicoptère de la gendarmerie de Villacoublay. Un premier appel à témoins lancé à l'échelle locale a permis aux enquêteurs de recueillir quelques témoignages qui sont toujours en cours de vérification.

Le gardien du château d'Anet, près de Dreux pense ainsi avoir vu le couple parmi les visiteurs le week-end dernier. Un autre témoin, habitant une maison située en forêt de Rambouillet, sur la commune de Bourdonné, aurait remarqué la présence du couple en train d'essayer de dégager leur véhicule, enlisé en bordure d'un chemin forestier.

Les comptes bancaires de ce couple peu habitué à partir loin et à l'improviste, n'auraient pas évolué depuis leur disparition, selon les gendarmes. Toute personne en mesure d'apporter des informations relatives à cette disparition est priée de contacter la gendarmerie de Lucé au 02.37.91.27.10.

vendredi, 16 octobre 2009

Govou capitaine de l'équipe de France: "Je suis fier"

Capitaine de l'équipe de France lors de la seconde période de France-Autriche (3-1), Sidney Govou est revenu à Lyon plein d'enthousiasme. Dans ce large tour d'horizon, il est confiant pour l'avenir des Bleus et excité à l'idée d'évoquer les prochaines échéances de l'OL.552127-6863281-317-238.jpg

SIDNEY GOVOU, qu'avez-vous ressenti mercredi soir lorsque vous avez porté pour la première fois de votre carrière le brassard de capitaine de l'équipe de France?

 

S.G. : Je crois que "Titi" (Henry) m'a croisé quand il est sorti et m'a alors tendu le brassard. C'est une anecdote même si cela a marqué les esprits de mes amis, je suis quand même un petit peu fier.

 

Pensez-vous vraiment que Thierry Henry vous ait confié le brassard par hasard?

 

S.G. : Je ne sais pas, c'est à lui qu'il faut cette question. Le sujet n'avait pas été abordé avant le match. Peut-être aussi que Thierry l'a fait sciemment en considérant que le brassard devait me revenir du fait de mon ancienneté.

 

Comment accueillez-vous le fait que l'équipe de France doive passer par les barrages pour se qualifier pour la Coupe du Monde?

 

S.G. : On sait que ce sera compliqué. Il faut se qualifier mais nos quatre adversaires potentiels (Eire, Bosnie, Ukraine, Slovénie, Ndlr) afficheront autant d'envie que nous. Par rapport à notre potentiel, à ce que nous avons montré lors des derniers matchs, il faut être confiant mais respecter l'adversaire. Dans le groupe, nous avons un seul souhait : recevoir lors du match retour.

 

Vous imaginez-vous en Afrique du Sud l'été prochain?

 

S.G. : Oui, comme tout le monde.

 

L'Olympique lyonnais va accueillir Sochaux samedi. La transition est-elle difficile?

 

S.G. : Ce n'est pas évident mais j'ai l'habitude de jouer rencontres internationales puis des matchs moins attrayants en club. Mais, et je le dis souvent, le club, c'est ce qui nous motive toute la saison. Je sais que je serai rappelé en équipe de France si je suis performant en club.

 

L'OL est désormais leader de la L1, cela change-t-il votre approche des prochains matchs?

 

S.G. : Il faut assumer cette première place. L'OL l'a toujours fait même la saison passée malgré la perte du titre. Ce qui est important, c'est d'être premier après la dernière journée. À Lyon, on aborde chaque match pour le gagner, que l'on soit premier, deuxième, troisième ou quatrième.

 

L'OL a pour l'instant gagné ses six matchs disputés à domicile, la confiance est-elle revenue à Gerland?

 

S.G. : Oui. Nous sommes conscients que la perte du titre la saison passée est en grande partie la conséquence de notre mauvais parcours à domicile. Du coup, en début de saison, nous avions l'ambition de redevenir une équipe imbattable à Gerland. Pour l'instant, ça se passe bien, nous allons essayer de continuer cette série contre Sochaux.

 

Allez-vous gérer le match contre Sochaux en prévision du déplacement de mardi à Liverpool?

 

S.G. : Ce serait une erreur de penser de la sorte. Nous sommes des joueurs de haut niveau, nous devons être capables d'enchaîner les rencontres. Après, les aléas du match peuvent nous amener à gérer.

 

Tous les attaquants de l'OL sont désormais disponibles, craignez-vous la concurrence?

 

S.G. : Le coach devra faire des choix, tant pis pour lui et pour ceux qui ne seront pas alignés…Tant que la concurrence est saine, il n'y a aucun souci. J'ai envie de jouer, je vais tout faire pour jouer, nous sommes tous dans le même état d'esprit.

 

Après avoir joué les deux matchs avec l'équipe de France, pensez-vous être ménagé contre Sochaux?

 

S.G. : Non, je n'ai pas envie d'être ménagé. Je me sens bien, j'ai envie de continuer. C'est au coach de décider, s'il me pose la question, je lui dirai que j'ai envie de jouer. Peut-être que certains joueurs aiment souffler de temps en temps mais ce n'est pas mon état d'esprit.

 

Un mot sur le rendez-vous qui vous attend mardi à Liverpool?

S.G. : On a hâte d'y être même s'il ne faudra pas être spectateur de ce qui va se passer dans les tribunes. On ira à Liverpool pour réussir un bon résultat. Un nul ? Ça dépend de la physionomie du match. On sait que Liverpool aura davantage besoin des trois points que nous, on s'attend à un match difficile, à un combat.

jeudi, 15 octobre 2009

Trois personnes arrêtées après la mort de Vandenbroucke

Frank%20Vandenbroucke.jpgTrois personnes ont été arrêtées et déférées devant la justice pour vol et recel à la suite de la mort du cycliste belge Frank Vandenbroucke, dans la chambre d'un petit hôtel de la station balnéaire de Saly, au Sénégal, a indiqué mercredi 13 octobre la gendarmerie. 'Trois personnes ont été déférées [mardi soir] devant le procureur de Thies. Il y a une femme, qui était avec [Vandenbroucke], et deux hommes, les receleurs', a indiqué un responsable de la gendarmerie sous couvert de l'anonymat. La fille a pris un ou deux portables et de l'argent. Mais quand elle l'a quitté [lundi] au petit matin, elle a dit qu'il était toujours vivant', selon cette source. Les trois personnes pourraient être poursuivies pour 'vol, recel et complicité'. 'Si l'enquête montre autre chose, on verra. Mais il n'y a pas pour l'instant d'élément pour établir un lien criminel', indique-t-on de même source.

UNE AUTOPSIE PRATIQUÉE À DAKAR

Ces déclarations viennent confirmer les déclarations d'un employé de La Maison Bleue, l'établissement où logeait le cycliste. Le même avait déclaré que Vandenbroucke était arrivé ivre à l'hôtel dimanche soir et que la femme qui l'accompagnait était 'venue demander une serpillière vers 4 heures du matin, car il avait vomi'.

Interrogée sur la présence de 'médicaments' dans sa chambre d'hôtel, la source au sein de la gendarmerie dit 'ne pas avoir d'information à ce sujet'. 'Un médecin (...) parlant sous le couvert de l'anonymat a reconnu que des médicaments ont été trouvés dans la chambre de l'hôtel où est descendu le cycliste belge', avait pourtant assuré mardi l'agence de presse sénégalaise APS.

'On attend les résultats de l'autopsie, cela nous permettra d'avoir une idée plus claire sur les causes de la mort', a encore souligné le responsable de la gendarmerie, tandis qu'un porte-parole du ministère des affaires étrangères belge à Bruxelles, Bart Ouvry, annonçait mardi que 'le corps de monsieur Vandenbroucke est conduit en ce moment à Dakar, où sera pratiquée l'autopsie'.

Jean Sarkozy assure être un "dauphin" au milieu des "requins"

Le Point : Népotisme, héritier, dauphin... Que n'entend-on pas à votre sujet depuis l'annonce de votre candidature à la présidence de l'Epad...

Jean Sarkozy : Quand on parle de dauphin, je comprends mieux pourquoi : j'ai vu qu'il y avait un certain nombre de requins autour de moi et que c'était la seule façon de leur résister. Je ne découvre pas le bruit des canons. J'ai été attaqué sur tous les chapitres : mon âge, mon nom, mon activité, y compris sur les éléments les plus intimes de ma vie, comme la religion de ma femme. Ce n'est jamais agréable - et c'est un euphémisme -, mais, en même temps, il n'y a pas d'engagement en politique possible sans attaques. Je comprends certaines interrogations auxquelles je veux apporter une réponse sur le terrain des idées, sur le terrain du projet. Mon ambition est de les convaincre de la pertinence de ma vision pour La Défense. Après, il y a des attaques ad hominem qui sont proférées. Pour moi, le débat démocratique ne doit pas se placer sur ce terrain-là. Laissons parler les actes et qu'on en juge après.

Êtes-vous surpris par l'ampleur de la polémique, qui va au-delà de la gauche et qui dépasse les frontières ?

Est-ce proportionné par rapport à la réalité de ce qui est en jeu ? Non. Est-ce que cela me surprend ? Pas vraiment. Ceux qui critiquent sont un peu amnésiques. De mon élection au conseil général à mon mariage, en passant par mon autre élection à la présidence du groupe, on me fait les mêmes procès. Chaque élément de mon engagement est sujet à la plus grande attention. J'ai compris que, lorsqu'on s'appelle Sarkozy, les choses sont parfois plus difficiles.

Vous parlez de la classe médiaticopolitique, mais beaucoup de Français sont aussi pour le moins déconcertés par votre ascension...

13:54 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarko |  del.icio.us |  Facebook | | |

Marseille : décès d'un enfant de neuf ans renversé par un 4×4

Un enfant de neuf ans, percuté par un 4×4 mercredi en fin d'après-midi dans les rues de Marseille, est décédé dans la nuit des suites de ses blessures, a-t-on appris jeudi matin de sources policières.

L'accident s'est produit vers 18 h 30, boulevard National, dans le IIIe arrondissement de Marseille. Selon les premiers éléments de l'enquête, le véhicule circulait dans une voie réservée aux bus, en sens interdit. L'enfant aurait traversé seul la rue hors d'un passage protégé. Transporté à l'hôpital de la Timone, il a succombé à ses blessures dans la nuit.

Le conducteur du 4×4 a été placé en garde à vue. Les tests d'alcoolémie et de stupéfiants se sont avérés négatifs. AP

Plus d'un milliard de personnes frappées par la faim dans le monde

Pour la première fois depuis 1970, le seuil historique du milliard d'affamés dans le monde a été de nouveau franchit. À l'occasion de la semaine de l'alimentation, un rapport conjoint de la FAO (l'agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture) et du PAM (programme alimentaire mondial) estime qu'une personne sur six souffre de la faim.

«Aucune nation n'est épargnée et, comme toujours, ce sont les pays les plus pauvres et les populations les plus démunies qui en pâtissent le plus», déplore Jacques Diouf, le directeur général de la FAO. La majeure partie des personnes sous-alimentées provient, en effet, des régions du tiers-monde : Asie-Pacifique (642 millions), suivie de l'Afrique subsaharienne (265 millions), de l'Amérique latine (53 millions) puis d'une région comprenant Proche-Orient et Afrique du Nord (42 millions). Cependant, les pays développés sont également frappés. 15 millions de personnes souffrent de la faim dans les pays du industrialisés, précise le document.

Augmentation des prix des denrées alimentaires

Selon le rapport, les crises économique et alimentaire ont élevé de manière dangereuse le prix des denrées de première nécessité. Le nombre de victimes de la malnutrition a augmenté de 100 millions par rapport à l'année dernière. «Les ménages pauvres se sont trouvé dans l'obligation de réduire le nombre des repas et de consommer des aliments moins nutritifs, de diminuer les dépenses de santé et d'éducation, et de vendre leurs avoirs», souligne-t-il. Cependant, les crises n'ont fait qu'aggraver une situation déjà inquiétante. Le nombre de personnes mal nourries augmente de manière régulière depuis plus d'une décennie, effaçant les bénéfices des progrès observés dans les années 1980 et au début des années 1990.

«Le problème de l'insécurité alimentaire» est «d'abord une question de mobilisation au plus haut niveau politique pour que les ressources financières nécessaires soient

mardi, 13 octobre 2009

Changement climatique : l’Afrique passe à l’offensive

Au Forum mondial du développement durable, le continent dénonce les pays pollueursarton17747-0f823.jpg
Le VIIème Forum mondial du développement durable consacré aux Changements climatiques s’est achevé ce dimanche à Ouagadougou, la capitale Burkina Faso. La Déclaration de Ouagadougou, à laquelle a abouti ce forum, sera le document de référence des États africains à la Conférence de Copenhague en décembre.

Augmentation des températures, sécheresses, inondations, maladies… L’Afrique paie le prix fort du réchauffement climatique alors qu’elle est le continent le moins pollueur. Une équation inégale qui a de plus en plus de mal à passer dans les milieux diplomatiques africains où on observe un durcissement des positions.

L’Afrique réclame 65 milliards de dollars de dédommagement

« En tant qu’ Africains, nous n’allons pas passer notre temps à nous lamenter face au phénomène du changement climatique », avait prévenu le ministre burkinabè de l’Environnement et du cadre de vie, Salifou Savadogo, en ouverture du Forum vendredi dernier. Un appel à la contre-offensive largement entendu par les dirigeants africains qui s’étaient déplacés à Ougadougou ce dimanche. Le Président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, a ainsi mis les pieds dans le plat en exigeant des pays pollueurs industrialisés « des réparations et des dédommagements » financiers. Deux jours plus tôt, le Président du Forum, le ministre Salifou Savadogo, avait inauguré le bal en chiffrant le montant de ces dédommagements à 65 milliards de dollars (soit 44 milliards d’euros).

Les propositions revendicatives tendant à rappeler aux pays du Nord leurs engagements ont aussi afflué. A l’issue du forum, la déclaration africaine commune, Déclaration de Ouagadougou, fait ainsi état de la décision des pays africains de « soutenir la réduction des gaz à effet de serre de 40% d’ici 2020 par rapport au niveau de 1990, pour les pays industrialisés ».

« Les responsables doivent s’engager à réduire leur émission de gaz à effet de serre et à répondre au principe « pollueur payeur », a déclaré M. Ping. Une position unanimement partagée par les chefs d’états du Bénin, du Burkina Faso, de la Centrafrique, du Congo, du Mali, et du Togo, ainsi que par certains des 4000 experts réunis. « Les grands pollueurs doivent participer à la tâche avec plus de moyens, plus de détermination et plus de capacité de réduction des gaz à effet de serre », a conclu le Président hôte, Blaise Compaoré.

L’Afrique parlera d’une seule et même voix à Copenhague

Attendus au tournant, les pays africains n’ont pas déçu quant aux attentes liées à l’adoption d’une position commune à tenir à Copenhague. En ce sens, la Déclaration de Ouagadougou née ce dimanche devrait servir de document de référence au Président burkinabè Blaise Compaoré, nommé Représentant de l’Afrique par ses pairs à la Conférence internationale de Copenhague qui débutera le 7 décembre prochain.

Ce rendez-vous capital risque cependant de ne pas être une partie de plaisir pour les Africains. Les propositions de dédommagements financiers ont d’ores et déjà suscité de vives réactions internationales, comme celle de l’ancien Président de la République française, Jacques Chirac, présent ce dimanche à Ouagadougou, et « résolument contre l’idée d’une compensation globale où l’Afrique serait dédommagée pour ne plus toucher à ses forêts ». Les pourparlers s’annoncent donc âpres et difficiles. Gageons néanmoins que le consensus auquel a abouti le Forum de Ouagadougou porte au moins quelques fruits…

Nomination de Jean Sarkozy à l'Epad

Le premier ministre français a estimé ce matin sur RTL que la polémique sur la nomination du fils du président de la République à la tête de La Défense était agitée par la gauche.

Le premier ministre est également revenu mardi matin sur l'affaire Mitterrand, ainsi que sur la taxe carbone ou la réforme de la taxe professionnelle.

- Nomination de Jean Sarkozy à l'Epad : «pas de polémique». Interrogé sur la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense, François Fillon a jugé qu'il s'agissait d'une affaire agitée par la gauche, «qui n'a pas grand chose à dire, pour enchaîner les polémiques avec une si grande rapidité. On parle de la présidence d'un conseil d'administration», justifie le premier ministre, selon qui le président de ce conseil n'est «pas nommé mais élu, choisi parmi les élus du conseil général des Hauts de Seine. Jean Sarkozy a été élu par les électeurs du département puis par ses pairs» à la tête de la majorité du conseil général, assure François Fillon. «C'est une élection,une compétition, pas besoin d'en faire une polémique». Quant à la notion de «fils de», elle ne dérange pas le premier ministre, car «ce qui compte c'est de réussir et de passer par le suffrage universel, comme on l'a vu pour le fils de François Mitterrand ou la fille de Jacques Delors», Martine Aubry.

- Rumeurs sur son départ de Matignon. François Fillon a démenti les bruits persistants sur son départ prochain de Matignon. «Depuis deux ans et demi, vous [les journalistes, NDLR] annoncez mon départ tous les trois mois. Cela arrivera un jour, mais vous devriez faire un retour d'expérience : ce sont des rumeurs. La seule chose qui compte, c'est de sortir de la crise. Ce qui compte ce sont les résultats». Et le premier ministre d'assurer que «la crise a changé les relations président-premier ministre, car elle oblige à la solidarité».

- Affaire Mitterrand : «Je comprends que nos concitoyens aient pu être choqués». Revenant sur les difficultés que connaît son ministre de la Culture, François Fillon estime que ce dernier «s'est expliqué, il a la confiance du président et la mienne. Nous voulons qu'il soit jugé sur sa réussite ou les réalisations qui seront les siennes au ministère de la Culture». Quant à l'affaire Polanski, il estime qu'il s'agit du «plus gros faux pas commis par le PS, qui a montré que la fin justifie les moyens, qu'il n'y a pas de limites, qu'on peut tout faire pour mettre l'adversaire à terre». Frédéric Mitterrand a «reconnu qu'il avait agi avec émotion» lors de sa défense du réalisateur à l'Assemblée. C'est bien qu'il le reconnaisse. La loi doit être la même pour tous». «Je comprends que nos concitoyens aient pu être choqués», reconnaît-il toutefois.

- Taxe carbone : «on va continuer de verdir la fiscalité». S'il reconnaît que la taxe carbone a été «mal accueillie», François Fillon estime que ce n'est «pas étonnant, ce n'est jamais facile d'expliquer qu'on va faire une nouvelle taxe et qu'il faut consommer moins alors qu'on a grandi dans un monde qui fonctionnait grâce à la consommation permanente de l'énergie fossile» Pour autant, «ce n'est pas parce qu'il y a une incompréhension de l'opinion qu'on va s'en tenir là, on va continuer à verdir la fiscalité et je suis convaincu que les Français vont finalement s'approprier ces dispositifs. Ils verront en février que l'engagement d'une restitution intégrale des bénéfices de cette taxe est tenu, ils vont voir avec Copenhague que c'est un grand sujet et qu'on ne peut pas sur ces questions avoir le nez baissé sur le présent et sur son confort d'existence».

- Taxe professionnelle : «pas question de reporter». Questionné sur la réforme de la taxe professionnelle, qui suscite une levée de boucliers des élus locaux, François Fillon se veut ferme. «Pas question de reporter» sa mise en oeuvre comme le demandent certains. Selon lui, «une des difficultés vient du fait qu'on a demandé aux élus de se mettre d'accord sur la répartition des différents produits de la fiscalité locale. C'est peut-être un peu difficile pour eux». Mais «cela fait des années qu'on discute de cette question, il faut que les entreprises voient leur compétitivité améliorée sans qu'on touche à notre modèle social. Les entreprises paient un impôt qu'elles sont les seules à payer dans le monde. On a promis pour 2010 aux collectivités une compensation de leurs ressources et on est en train de mettre en œuvre une manière de les rassurer. Mais la compétitivité concerne chaque acteur de l'Etat. Les collectivités ne peuvent pas continuer à vivre comme s'il n'y avait pas une menace sur la compétitivité française».

- Crise : «le plus dur est passé». François Fillon fait part de son optimisme. «Depuis le 2e trimestre, on a retrouvé un filet de croissance. On est presque le 1er pays en Europe a être sorti de la récession. Mes prévisions pour 2010 sont trop prudentes, selon les économistes, on aura sans doute plus de 1% de croissance. Le plus dur de la crise financière est derrière nous. Mais tant qu'on aura pas trouvé un niveau de croissance suffisant on aura encore du chômage et il y a la question de l'avenir des économies européennes . L'effort pour moraliser le système financier et muscler l'économie européenne avec une politique industrielle et de la concurrence, ce sont des efforts qui sont encore devant nous».

- Casseurs de Poitiers : «on va tirer des enseignements». Interrogé sur les émeutes à Poitiers le weekend dernier, François Fillon reconnaît que «l'ensemble des services de sécurité ont été surpris. On est en train d'en analyser les raisons, peut-être est-ce dû au fait qu'on a été loin dans la réforme de ces services, il y a la question des fichiers. On va tirer les enseignements de ce qui s'est passé, il y a eu des condamnations, on est en train de réfléchir avec le ministre de l'Intérieur à la dissolution de ces groupes».

- Affaire Clearstream : «ne pas inverser les responsabilités». Alors qu'on lui demande s'il a été choqué par les propos de Nicolas Sarkozy, qui a parlé de «coupables» dans le procès Clearstream, François Fillon commence par botter en touche : «Il ne faut pas inverser les responsabilités. Ce qui compte c'est que la justice, la lumière soit faite. La question est secondaire par rapport à la question essentielle : est-ce que la justice va passer ?». Le premier ministre s'en dit «persuadé». Et finit par lâcher : «je n'ai pas été choqué».

lundi, 12 octobre 2009

Maingain lassé des sorties répétées contre Reynders

Le président du FDF, Olivier Maingain, se dit lassé des sorties répétées dans la presse de certains mandataires du MR. Il invite par ailleurs Louis Michel à mettre son talent au service du parti. pict_197821.jpg

"Je suis un peu lassé de toutes des petites phrases assassines ou peu amicales", a-t-il déclaré, interrogé sur la Première. Selon lui, tous ceux qui entretiennent la polémique à propos du cumul de la présidence du MR et d'une fonction ministérielle dans le chef de Didier Reynders "ne rendent pas service au MR".

Dimanche, une délégation composée de 7 ministres CD&V et cdH s'est rendue à la cérémonie de canonisation du Père Damien. Fervent défenseur de la laïcité de l'Etat, M. Maingain n'est pas choqué mais il juge l'initiative excessive. A ses yeux, un représentant officiel aurait suffi. Et d'ajouter: "Il faut quand même apprendre que les plus hautes autorités doivent observer un devoir de réserve".

Le président du FDF a répété que, selon lui, il incombe au parlement bruxellois d'enclencher, avant le parlement germanophone, une procédure en conflit d'intérêts pour empêcher le vote de la proposition de la loi flamande scindant l'arrondissement de Bruxelles-Hal-Vilvorde. Il a également plaidé pour le vote d'une loi interprétative à la Chambre qui permettrait de purger de ses vices la loi contestée par la Cour constitutionnelle.

L’horizon s’obscurcit pour Nicolas Sarkozy

Chômage toujours en hausse, explosion des déficits, frictions avec la majorité sur une réforme des collectivités locales ou la taxe carbone, polémique sur les écrits de Frédéric Mitterrand : depuis la rentrée, les obstacles s’accumulent en France sur la route de Nicolas Sarkozy. Touchant un ministre de la Culture dont l’arrivée au gouvernement avait parachevé la politique d’ouverture, la controverse sur M. Mitterrand a contraint le Président à organiser en personne la défense de son protégé.pict_197750.jpg

Le neveu de l’ancien chef de l’Etat socialiste a dû se défendre à la télévision de toute apologie du tourisme sexuel ou de la pédophilie dans un livre où il décrivait ses expériences sexuelles avec des "garçons" prostitués en Thaïlande. La prestation de Frédéric Mitterrand a semblé avoir éteint l’incendie mais une nouvelle polémique a éclaté samedi, après la publication dans la presse d’un témoignage de moralité qu’il a apporté en mars dernier à deux mineurs, condamnés en première instance pour viol collectif à La Réunion. L’avocat des deux mineurs a annoncé samedi qu’il allait déposer "plainte contre X pour soustraction de document judiciaire" après la publication du fac-similé de la lettre.

Cette campagne est lancée "à partir de témoignages de moralité en faveur des parents d’une famille dans la détresse et d’une offre d’aide à la réinsertion présentée au tribunal de La Réunion pour deux membres de cette famille", a déclaré le ministre. Cette lettre est un geste de "compassion" et de "solidarité" à l’égard d’une famille "modeste" et "en très grande détresse" parce que "deux fils ont fait une énorme connerie", a ajouté M. Mitterrand. Il a souligné qu’il avait "dû voir trois fois dans (sa) vie" l’un des garçons mis en cause, fils d’une ancienne maquilleuse, et dont il est le parrain. Dénonçant "avec la plus extrême vigueur" les faits qu’ils ont commis, il a rappelé n’avoir "jamais manifesté [ ] ni excuse ni compréhension" à l’égard de ces jeunes. Dans une mise au point publiée ce week-end, le ministre exprime également "son dégoût et son indignation face à ces tentatives répétées et systématiques qui confinent à l’acharnement et à la chasse à l’homme". Pour le porte-parole adjoint de l’UMP, Dominique Paillé, "il est temps que cela cesse". Le soutien des ministres à leur collègue a du reste parfois semblé retenu. Quant à celui des élus du parti majoritaire de droite UMP, il a paru plus qu’embarrassé. "Ça nous pose clairement un problème politique", concède un proche du Président.

L’affaire Mitterrand, lancée par le soutien controversé du ministre de la Culture au cinéaste Roman Polanski - lui-même interpellé en Suisse dans le cadre d’une procédure américaine de 1977 pour relations sexuelles avec mineure - est venue s’ajouter aux tensions qui perturbent depuis plusieurs semaines les relations entre Nicolas Sarkozy et sa majorité parlementaire. Il y eut d’abord la taxe carbone, destinée à lutter contre le réchauffement climatique mais assimilée à droite à un "nouvel impôt". Puis la réforme des collectivités locales et la suppression partielle de la taxe professionnelle perçue par les communes, qui suscitent la colère des élus locaux. Enfin l’explosion des déficits budgétaires.

Les proches de Nicolas Sarkozy refusent cependant de s’alarmer. Mais la députée UMP Marie-Anne Montchamp met en garde : "il faut faire attention aux microfissures; c’est comme pour la porcelaine, on ne les voit pas à l’œil nu mais le jour où on met de l’eau trop chaude ou trop froide, ça casse". D’autant que l’avenir immédiat s’annonce délicat. La crise ne sera passée que "lorsque le chômage aura cessé d’augmenter", donc pas avant des mois, a reconnu le Président. Pour assombrir le tableau, Nicolas Sarkozy est aussi contrarié par la remontée de la délinquance, qui met à mal un des piliers de son credo politique, et les résultats modérés obtenus pour la "moralisation du capitalisme" dont il s’était fait le plus ardent défenseur. Traduction instantanée des soucis de l’heure, le Président et son Premier ministre ont tous les deux chuté de 6 points, à 41 % d’opinions positives, dans un dernier sondage CSA publié vendredi par le quotidien "Le Parisien". (AFP)

Emile Mpenza plus fort que jamais

Il est rare que les faits de jeu corroborent les propos d’avant-match d’un coach, fût-il un nouveau venu. Ce fut le cas, samedi soir, dans un match devenu, en raison de la victoire bosniaque, potentiellement plus intéressant pour les Diables que pour les Turcs.pict_197755.jpg

L’explosion de joie qui a retenti dans le vestiaire, après ce succès qui en appelle d’autres, est révélatrice du nouvel état d’esprit que Dick Advocaat a instauré d’emblée dans notre groupe d’internationaux : en les ayant exhortés à aller de l’avant, à oser entreprendre avec discernement tout en restant disciplinés, le coach néerlandais a libéré les Diables Rouges. Il a commencé à leur faire prendre conscience de leurs potentialités.

 

Certes, les Turcs ont singulièrement manqué d’allant. Certes, le premier but d’un Mpenza, replacé dans de bonnes conditions, aurait pu être invalidé. Mais on a retrouvé une véritable équipe. "Après une semaine pleine de turbulences, j’ai apprécié que mes joueurs se soient bien battus, s’est félicité Dick Advocaat. On sait qu’on peut mieux encore, mais cette équipe revient de loin. Sa réceptivité, surtout, m’a plu. Elle a retenu le message que j’ai diffusé : c’est en travaillant durement et en s’appuyant sur une bonne organisation qu’on peut forger des résultats. J’ai particulièrement goûté que chacun ait bien assumé la tâche précise qui lui était assignée".

Dick Advocaat a surtout souligné l’excellent comportement de ses joueurs en phase défensive. A commencer par l’abnégation de Mirallas et de Lamah dans ce domaine. C’est un début appréciable : on en revient, ainsi, aux fondamentaux qui ont forgé nos triomphes. Ces Diables-là, certes encore perfectibles, ont aussi joué en équipe. C’est beaucoup pour un seul match

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vendredi, 09 octobre 2009

Charleroi: trois mois de prison avec sursis pour l'ex-échevin Cariat

Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné vendredi à trois mois de prison l'ex-échevin de Charleroi Lucien Cariat, poursuivi pour le non-payement de cotisations sociales, tout comme l'ICDI dont il a été le président et le directeur général. pict_197459.jpg

Ces infractions avaient eu lieu de 1998 à 2006 à l'ICDI (Intercommunale de Collecte et de Destruction des Immondices), mais le tribunal a rejeté l'argument de la prescription avancé par la défense. De même, il a écarté le fait que l'inspection sociale n'avait rien constaté d'anormal.

Pour le tribunal, les chèques-repas qui faisaient notamment l'objet du litige constituaient bien une rémunération qui aurait dû donner lieu à des cotisations sociales. Des infractions ont aussi été commises, relève le jugement, à propos de plusieurs voitures de fonction, partiellement utilisées à des fins privées; c'est également le cas de sa propre assurance-groupe, qui n'avait pas été déclarée.

Le tribunal invoque de la part de l'ancien échevin "un manque de rigueur conscient et persistant", alors qu'il devait assurer la gestion de l'ICDI, en étant à la fois le président du conseil et le directeur général. Le tribunal parle à son propos de "légèreté coupable" et de la nécessité d'un "rappel général à la norme".

Egalement poursuivie en tant que personne morale, l'ICDI est condamnée à rembourser les cotisations sociales impayées, mais le tribunal lui accorde un sursis pour ce qui concerne la triple cotisation qui doit aussi la sanctionner. Lucien Cariat est condamné à trois mois de prison avec sursis de trois ans.

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Philippines: au moins 168 morts dans des glissements de terrain

Un précédent bilan faisait état de 91 morts dans des glissements de terrain survenus dans les provinces du nord de la grande île de Luçon où le typhon Parma continue à déverser des pluies torrentielles. Dans la seule province de Benguet, 120 personnes ont trouvé la mort dans des glissements de tarrin qui se sont produits jeudi et vendredi dans cinq localités, a indiqué le gouverneur Nestor Fongwan.

Le dernier bilan de Ketsana, annoncé vendredi, est passé de 298 à 337 morts tandis que 37 personnes sont toujours portées disparues.

Après plusieurs jours de fortes précipitations, les autorités ont dû se résoudre à ouvrir les vannes de plusieurs barrages surchargés, provoquant des inondations dans de nombreuses localités de cette province qui compte 2,5 millions d'habitants. "De nombreux endroits ne peuvent être atteints par nos bateaux pneumatiques car le courant est trop fort, en raison des eaux lâchées par le barrage San Roque", a déclaré le gouverneur de la province de Pangasinan, Amado Espino. Selon lui, environ 60% de la province, dont 30 villes, est inondée.

Par ailleurs, deux semaines après le passage de la tempête Ketsana qui avait causé les pires inondations en quarante ans sur la capitale, Manille, et ses environs, le dernier bilan annoncé vendredi est passé de 298 à 337 morts tandis que 37 personnes sont toujours portées disparues.

Plus de 287.500 personnes se trouvent toujours dans des centres d'évacuation de fortune. Leurs maisons sont soit toujours inondées soit menacées par les fortes pluies qui ont continué à s'abattre sur le nord du pays. Ketsana, qui s'est transformée en typhon, a ensuite touché le Vietnam, le Cambodge et le Laos, a été suivie aux Philippines par le typhon Parma, qui a frappé le nord du pays samedi.

Qualifications au Mondial : Ribéry provisoirement forfait

Franck Ribéry a déclaré forfait pour les deux prochains matchs de la France dans les qualifications pour la Coupe du monde en raison d’une blessure au genou gauche.

Franck Ribéry, blessé, a déclaré forfait”. Les mots claquent sur le site de la Fédération française de football. Il sera absent de la séléction trocolore lors des deux prochains matchs des qualifications de la Coupe du monde.

“L’attaquant, qui souffre d’une tendinite du tendon rotulien du genou gauche, quitte le stage dès cet après-midi”. Ce forfait de l’attaquant du Bayern Munich s’ajoute à celui du meneur de jeu Yoann Gourcuff, qui n’a pas été sélectionné en raison d’une blessure à la cuisse gauche.

Deuxième du groupe 7 à quatre points de la Serbie avec deux matchs à jouer, la France affronte les Iles Féroé samedi à Guingamp puis l’Autriche, troisième à quatre points des Bleus, quatre jours plus tard au Stade de France.
Une victoire samedi lui garantirait au minimum la deuxième place et une présence en barrages de qualification pour le Mondial en Afrique du Sud.