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vendredi, 16 octobre 2009

Govou capitaine de l'équipe de France: "Je suis fier"

Capitaine de l'équipe de France lors de la seconde période de France-Autriche (3-1), Sidney Govou est revenu à Lyon plein d'enthousiasme. Dans ce large tour d'horizon, il est confiant pour l'avenir des Bleus et excité à l'idée d'évoquer les prochaines échéances de l'OL.552127-6863281-317-238.jpg

SIDNEY GOVOU, qu'avez-vous ressenti mercredi soir lorsque vous avez porté pour la première fois de votre carrière le brassard de capitaine de l'équipe de France?

 

S.G. : Je crois que "Titi" (Henry) m'a croisé quand il est sorti et m'a alors tendu le brassard. C'est une anecdote même si cela a marqué les esprits de mes amis, je suis quand même un petit peu fier.

 

Pensez-vous vraiment que Thierry Henry vous ait confié le brassard par hasard?

 

S.G. : Je ne sais pas, c'est à lui qu'il faut cette question. Le sujet n'avait pas été abordé avant le match. Peut-être aussi que Thierry l'a fait sciemment en considérant que le brassard devait me revenir du fait de mon ancienneté.

 

Comment accueillez-vous le fait que l'équipe de France doive passer par les barrages pour se qualifier pour la Coupe du Monde?

 

S.G. : On sait que ce sera compliqué. Il faut se qualifier mais nos quatre adversaires potentiels (Eire, Bosnie, Ukraine, Slovénie, Ndlr) afficheront autant d'envie que nous. Par rapport à notre potentiel, à ce que nous avons montré lors des derniers matchs, il faut être confiant mais respecter l'adversaire. Dans le groupe, nous avons un seul souhait : recevoir lors du match retour.

 

Vous imaginez-vous en Afrique du Sud l'été prochain?

 

S.G. : Oui, comme tout le monde.

 

L'Olympique lyonnais va accueillir Sochaux samedi. La transition est-elle difficile?

 

S.G. : Ce n'est pas évident mais j'ai l'habitude de jouer rencontres internationales puis des matchs moins attrayants en club. Mais, et je le dis souvent, le club, c'est ce qui nous motive toute la saison. Je sais que je serai rappelé en équipe de France si je suis performant en club.

 

L'OL est désormais leader de la L1, cela change-t-il votre approche des prochains matchs?

 

S.G. : Il faut assumer cette première place. L'OL l'a toujours fait même la saison passée malgré la perte du titre. Ce qui est important, c'est d'être premier après la dernière journée. À Lyon, on aborde chaque match pour le gagner, que l'on soit premier, deuxième, troisième ou quatrième.

 

L'OL a pour l'instant gagné ses six matchs disputés à domicile, la confiance est-elle revenue à Gerland?

 

S.G. : Oui. Nous sommes conscients que la perte du titre la saison passée est en grande partie la conséquence de notre mauvais parcours à domicile. Du coup, en début de saison, nous avions l'ambition de redevenir une équipe imbattable à Gerland. Pour l'instant, ça se passe bien, nous allons essayer de continuer cette série contre Sochaux.

 

Allez-vous gérer le match contre Sochaux en prévision du déplacement de mardi à Liverpool?

 

S.G. : Ce serait une erreur de penser de la sorte. Nous sommes des joueurs de haut niveau, nous devons être capables d'enchaîner les rencontres. Après, les aléas du match peuvent nous amener à gérer.

 

Tous les attaquants de l'OL sont désormais disponibles, craignez-vous la concurrence?

 

S.G. : Le coach devra faire des choix, tant pis pour lui et pour ceux qui ne seront pas alignés…Tant que la concurrence est saine, il n'y a aucun souci. J'ai envie de jouer, je vais tout faire pour jouer, nous sommes tous dans le même état d'esprit.

 

Après avoir joué les deux matchs avec l'équipe de France, pensez-vous être ménagé contre Sochaux?

 

S.G. : Non, je n'ai pas envie d'être ménagé. Je me sens bien, j'ai envie de continuer. C'est au coach de décider, s'il me pose la question, je lui dirai que j'ai envie de jouer. Peut-être que certains joueurs aiment souffler de temps en temps mais ce n'est pas mon état d'esprit.

 

Un mot sur le rendez-vous qui vous attend mardi à Liverpool?

S.G. : On a hâte d'y être même s'il ne faudra pas être spectateur de ce qui va se passer dans les tribunes. On ira à Liverpool pour réussir un bon résultat. Un nul ? Ça dépend de la physionomie du match. On sait que Liverpool aura davantage besoin des trois points que nous, on s'attend à un match difficile, à un combat.

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