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vendredi, 18 septembre 2009

Un Australien soupçonné d'avoir violé sa fille durant 30 ans

Le Premier ministre de l'Etat de Victoria, John Brumby, a promis une enquête pour déterminer comment une affaire de cette ampleur a pu passer inaperçue.

Un Australien est soupçonné d’avoir violé pendant 30 ans sa fille, dont il a eu quatre enfants, un inceste qui se serait perpétué malgré des signalements adressés aux autorités, a affirmé jeudi la presse australienne.

Selon le journal, l’épouse du suspect a démenti avoir eu connaissance des viols présumés, affirmant que les enquêteurs avaient engagé des poursuites après avoir reçu les preuves par l’ADN que le sexagénaire était bien le père des enfants de sa fille.

La police de l’Etat du Victoria a refusé de s’exprimer sur le dossier en vertu d’une décision de justice couvrant du secret les investigations et l’identité du suspect.

La responsable des services sociaux de l’Etat, Lisa Neville, a qualifié d’«atterants» les crimes présumés qui seraient survenus à environ 100 kilomètres à l’est de Melboune.

«J’ignore le degré d’intervention, s’il y en a eu, de la police, du département ou d’autres services depuis 30 ans», a-t-elle déclaré au groupe audiovisuel ABC.

Enquête

Le Premier ministre du Victoria, John Brumby, a promis une enquête pour déterminer comment une affaire de cette ampleur a pu passer inaperçue.

«Je n’ai pas encore été avisé des détails du dossier, mais tout ce que je peux dire, c’est que la loi sera évidemment appliquée dans toute sa force», a-t-il dit.

Selon le Herald Sun, les quatre enfants nés de l’inceste ont tous été affligés de malformations à leurs naissances dans des hôpitaux de Melbourne, la capitale du Victoria. L’un d’eux est décédé à la suite de problèmes de santé.

Toujours selon le Herald Sun, la victime avait signalé les viols présumés en 2005, sur les conseils d’un voisin, mais elle avait ensuite refusé de collaborer avec les enquêteurs par peur de représailles.

Elle avait cependant changé d’avis et déposé plainte en juin 2008 auprès des policiers qui ont procédé à un test ADN et engagé des poursuites contre le suspect.

Selon le journal The Age, les chefs d’accusation initialement de 83, ont été ramenés à 13 et le suspect comparaîtra en novembre.

(Source AFP)

jeudi, 17 septembre 2009

Standard de Liège: ça avait commencé beau

pict_193903.jpgLes intentions étaient claires et payaient d’emblée. Après 119 secondes, Mangala profitait d’un corner mal renvoyé par la défense d’Arsenal pour ajuster, du gauche, Mannone (1-0). 115 secondes plus tard, Jovanovic filait vers le but. Son crochet dans le rectangle forçait Gallas à la faute : le Serbe s’emparait du ballon pour convertir le penalty. 2-0 après 4 minutes et 4 secondes, cela doit être un record en "C1" !

Nantis de cet avantage. inespéré si tôt dans la partie, les Rouches pouvaient se concentrer sur la récupération du ballon, avec un pressing haut et des contres menés tambours battants. Le jeu des "Gunners", lui, était marqué par un déchet inhabituel : contrôles approximatifs, passes imprécises Il fallait cependant un bon retour de Marcos pour empêcher Eduardo de réduire l’écart. Les Liégeois, vaillants, résistaient bien jusqu’à la fin. de 45 minutes réglementaires mais craquaient dans le temps additionnel : après un bel effort personnel, Diaby servait Bendtner qui était plus prompt que Mangala et glissait le cuir entre les jambes de Bolat (2-1), concrétisant les 66 % de possession de balle des Anglais.

 

Le Standard aurait pu entamer la deuxième mi-temps comme la première si Mbokani avait exploité comme il le fallait un service parfait de De Camargo. Restant très bas, les champions de Belgique subissaient et il fallait un retour magistral de Mangala pour contrer Bendtner.

Le forcing d’Arsenal s’intensifiait. Le public liégeois tentait de soutenir son équipe, mais les Rouches finissaient par craquer à un quart d’heure du terme. Vermaelen profitait d’une phase confuse pour rétablir l’égalité (2-2) avant qu’Eduardo ne porte l’estocade (2-3).

Le lait déversé par terre

Ce mercredi après-midi, dans un champ encerclé par plus de 450 tracteurs et camions-citernes remplis de lait à ras bords, le spectacle s’est révélé surréaliste. Les agriculteurs avaient répondu encore plus nombreux qu’espéré à l’appel du MIG et de la FUGEA (Fédération unie de groupements d’éleveurs et d’agriculteurs) qui veulent une régulation de la production du lait en fonction de la demande. Les trois millions de litres de lait attendus ont été doublés et la mobilisation était quasi générale chez les agriculteurs et producteurs de lait wallons. Un champ pict_193891.jpgsupplémentaire a été réquisitionné en urgence pour absorber le surplus de lait.

 

Face à la foule impressionnante d’agriculteurs, les représentants du Luxembourg, de la Flandre, la France, l’Allemagne ont exprimé leur détermination et leur solidarité, voire leur émotion, avec le mouvement des agriculteurs wallons. Erwin Schopges, leader du mouvement en Belgique et représentant d’European Milk Board a parlé "d’une solidarité incroyable qui s’est manifestée en deux jours. Les Flamands se solidarisent avec la Wallonie. Nous ne voulons rien casser mais nous battre ensemble". Les producteurs flamands se sont joints symboliquement à la manifestation "en acheminant un camion de lait flamand avec le lait wallon". Une distribution gratuite de lait est annoncée dans la ville de Gand.

Le représentant luxembourgeois a parlé de "la solidarité des producteurs de son petit pays dont la majorité vient de voter sa participation à cette grève. Si on laisse faire, nos enfants n’auront plus d’avenir. Nous continuerons le temps qu’il faudra". Sébastien Demoitié, agriculteur et coorganisateur de l’action de mercredi, a exprimé le sentiment des producteurs wallons "qui se retrouvent acculés par la politique de Mme Fischer Boel. Personne n’est à la fête. Les larmes vont couler quand nous retournerons dans nos fermes. Ciney est transformée en centre européen de l’agriculture ! On nous avait dit que nous n’arriverions jamais à rassembler 300 tonneaux et nous en avons 450 ! Nous sommes un mouvement pacifique sur base volontaire. Notre objectif n’est pas de bloquer les laiteries mais d’empêcher le lait étranger d’y entrer".

 

Déterminé à côté de son camion, Jean-Pierre Moreau, producteur à Ciney, a acheminé 12 000 litres de lait récoltés auprès de ses collègues : "Depuis 4 mois, le lait est au plus bas. Nous sommes en dessous du minimum vital et nous sommes occupés à manger la trésorerie des années antérieures. Nous voulons des quotas flexibles en fonction de la demande". Producteur à Tenneville, Thierry Dufey dit "ne pas vouloir de subsides. Nous ne cautionnons pas le gaspillage du lait. Mais la production excédentaire casse le marché local et ne rapporte qu’aux agro-industriels. Et sur le 0,14 euro prélevé chez le consommateur, l’éleveur ne reçoit que 0,01 euro".

 

Vers 15h, les tracteurs ont entamé leur ballet que l’on n’oserait pas qualifier de féerique. Ils ont aspergé la terre de leurs millions de litres de lait jusqu’à avoir la nausée. Une nausée qui risque de se communiquer dans les lieux de décision politique.

Belgique:"On humilie publiquement les profs"

Marc, prof de français, n'accepte pas qu'on dise que les enseignants pourraient travailler plus. Il raconte son métier. Enthousiasmant mais dur.

Il a la quarantaine, est prof de français/histoire dans le secondaire supérieur depuis plus de quinze ans, dans une école libre du Brabant wallon, une boîte sans histoire. On l’appellera Marc. "J’ai beaucoup de chance, j’adore mes classes. C’est d’ailleurs ce qui me fait rester dans le métier." De l’enthousiasme à revendre mais, déjà, une pointe d’amertume dans le propos. C’est que notre homme n’a pas vraiment apprécié l’idée de sa ministre de faire travailler les enseignants "plus et plus longtemps" pict_193890.jpg.

La suppression de la possibilité d’arrêter à 55 ans ? "C’est le genre de mesures qui étaient plus ou moins attendues. Dans toutes les professions, on parle de reporter l’âge de la pension. Mais c’était une mesure intéressante, et beaucoup en ont profité, ce qui démontre le côté pénible du métier, et le climat ambiant dans l’enseignement." Et l’idée d’augmenter l’horaire hebdomadaire des profs du secondaire ? "Là, je ne comprends pas la stratégie de la ministre, balance Marc. La pénurie est là. On peine à trouver des enseignants dans certaines branches. Je ne vois pas comment on va combler les places vides en rendant le métier encore plus difficile."

Mais ce métier est-il si difficile que ça, au fond ? Après tout, à lire les forums sur Internet qui évoquent leurs vingt heures/semaine et leurs deux mois de congé en été, enseigner serait le métier le plus cool au monde. "Un jour, rétorque Marc, quelqu’un a répondu : "Non, le plus beau métier, c’est présentateur de JT. Il ne travaille que trente minutes par jour." C’est exactement ça. On ne voit pas tout le travail qu’il y a derrière." Plus sérieusement, Marc déplore que l’enseignant d’aujourd’hui est moins bien considéré par les élèves ("ce n’est pas la profession qui a le meilleur salaire") et par leurs parents ("n’en parlons même pas"). "Alors, maintenant, le politique qui sous-entend qu’on a la possibilité de travailler plus, c’est insupportable. On nous humilie publiquement."

 

C’est que, à côté des prestations devant les élèves, tout un travail s’effectue dans l’ombre. Il y a d’abord les préparations. "Les élèves sont de plus en plus exigeants, c’est la société du zapping. Il ne faut pas croire qu’ils vont accepter un cours qui a vingt ans. Ils verront tout de suite si on n’a pas préparé."

Il y a, ensuite, les corrections. "Celui qui ne sait pas ce que ça représente n’a qu’à prendre un paquet de trente dissertations un vendredi, à corriger pour le lundi. Son week-end sera bien occupé !" D’autant que, à en croire Marc, le public scolaire a beaucoup changé. "Il a grandi avec MSN, les chats, les SMS. Corriger une feuille de français, aujourd’hui, me prend le double de temps par rapport à il y a quinze ans. C’est truffé de fautes. Même pour les interros, je fais souvent une première lecture pour corriger l’orthographe. Dans certains cas, c’est presque phonétique." Et comme le nombre d’élèves par classe n’a pas diminué "Quand j’ai commencé à enseigner, en 4 e générale, on disait que chaque élève au-dessus de vingt comptait double, pour le bruit, la gestion de la classe. Aujourd’hui, 25 élèves, c’est courant. On ne relève même plus. En 5 e et 6 e générale, on est souvent entre 25 et 30. Et les élèves d’aujourd’hui sont plus spontanés, plus remuants. Plus vivants, diront certains, ce qui est une bonne chose, mais en attendant, il faut quand même les gérer."

Il y a également les lectures. "Parce que les jeunes demandent qu’on leur donne un avis sur ce qui se passe dans le monde." Et le titulariat : "Les heures qui y étaient consacrées faisaient partie de l’horaire du titulaire. Elles ont disparu." Et le bénévolat, les fancy fairs

 

Il y a, enfin, la coordination, qui a pris beaucoup d’importance avec la pédagogie des compétences. Les compétences, voilà bien un sujet sur lequel Marc est intarissable. "Comme récompense des grèves des années 90, on a été sanctionné par le décret missions." Un décret de 1997, qui a notamment prévu les compétences que les élèves sont censés acquérir. "Même si elles partent d’une très bonne intention, ces compétences sont difficilement applicables sur le terrain. Elles constituent une charge de travail supplémentaire et nécessiteraient des groupes classes plus réduits. Dans les branches littéraires, par exemple, cela implique beaucoup plus de productions écrites, et donc de corrections. Le travail se fait davantage par projets. Les élèves élaborent des dossiers, qu’il faut corriger en fin de trimestre, alors qu’on a diminué fortement le temps de correction (les fameux jours blancs, NdlR). Si on veut garder la tête hors de l’eau, on doit corriger en triple vitesse, on a l’impression d’un travail bâclé, ce qui laisse un goût amer." Bref, avec les compétences, "on a des exigences de plus en plus grandes en termes de corrections et de préparations, mais on a moins de temps pour le faire correctement. On a l’impression qu’on nous sabote, qu’on nous met volontairement devant une tâche impossible".

 

Une tâche encore plus difficile pour les jeunes enseignants. "Je connais un jeune prof d’éducation physique qui, en montrant un exercice à ses élèves, est tombé sur les crachats de ses élèves sur les espaliers. Il y a des situations vraiment difficiles. Comment ces jeunes peuvent-ils rester dans l’enseignement ? On ne sait pas tenir toute une carrière comme ça." Sans aller jusqu’à ces cas extrêmes, la situation des jeunes profs n’est guère enviable. "Ils sont dans l’incertitude. Chaque année, ils doivent attendre la fin août quasiment pour savoir s’ils sont engagés ou pas. S’ils en ont l’occasion, beaucoup partent vers le privé." Alors, évidemment, l’idée d’augmenter les horaires des profs n’est pas pour les rassurer. "Il ne faut pas être grand mathématicien pour comprendre que, si on donne deux heures de plus à chaque prof nommé, cela fera un paquet d’heures à retirer à des jeunes qui sont dans l’enseignement depuis trois, quatre ou cinq ans."

On le voit, les propositions du gouvernement Olivier ne sont pas près de passer auprès des profs. "Je trouve sain que les enseignants réagissent. Cela montre l’attachement au métier." "Et puis, conclut Marc, les enfants passent leurs journées à l’école. Les mettre devant des gens démotivés, écœurés, c’est catastrophique pour eux." Comme beaucoup de ses collègues, Marc n’est pas seulement enseignant. Il est aussi parent.

Le site moche de Ségolène

Le nouveau site Internet de Désirs d'avenir, l'association de Ségolène Royal, a provoqué une véritable sensation, sans doute d'une autre segolene-royal-3878813nqygn_1378.jpgnature que celle escomptée par ses créateurs, devenant en quelques heures la cible des moqueries d'une grande partie de la Toile française.

L'ex-candidate à l'élection présidentielle avait pourtant tenté d'accompagner de la meilleure manière le lancement du nouveau site, en vantant les mérites de son concepteur, qui n'est autre que son compagnon André Hadjez, des propos repris par l'Express:

«Il m'a aidé à concevoir le nouveau site Internet de Désirs d'avenir», confie Royal. Un site «simplifié», «plus réactif», bâti en deux mois et doté d'une rubrique intitulée «Rétablir la vérité». Elle est destinée à démentir les rumeurs malveillantes. «Cette idée, c'est André qui l'a eue, un homme très doué en multimédia et... très amoureux», glisse Royal.

Mais il faut croire que l'amour ne suffit pas à bâtir un site Internet. Le graphisme et l'ergonomie de desirsdavenir.com sont au centre de toutes les boutades, qui ont semble-t-il attiré un peu plus d'attention que prévu sur le nouveau site: celui-ci ne répond que par intermittence depuis ce matin.

Les motifs de moqueries semblent s'additionner chaque heure depuis le lancement du site mardi 15 septembre au soir. Quand un journaliste de 20minutes.fr «découvre que l'image de coucher de soleil qui habille le site est tiré d'un portail de fonds d'écran gratuits pour PC, c'est le délire» ajoute lefigaro.fr. L'Express révèle également le coût du site: plus de 40.000 euros.

Les critiques pleuvent sur les sites d'information: «Laid, criard et hors service», écrit Marianne2. Crystal XP.net, site de graphisme, propose d'aider la président de Poitou-Charentes à trouver un meilleur habillage pour son site «Moche», «Immonde» et «Ridicule».

C'est sur Twitter, le site de micro-blogging plébiscité par les journalistes web, que les moqueries sont les plus nombreuses. Voici un petit florilège:

mercredi, 16 septembre 2009

La dictature de Dadis Camara

Le président guinéen dans tous ses états

Marseille, la douche froide...

Sous une pluie diluvienne, l'OM s'est incliné face au Milan AC (1-2) pour son entrée en lice dans la Ligue des Champions. Les Olympiens ont pourtant montré un beau visage au Vélodrome mais un certain Pipo Inzaghi est passé par là. Pour Marseille, il sera difficile de s'extirper du groupe C.546277-6762170-317-238.jpg

MARSEILLE - AC MILAN : 1-2
Buts : Heinze (49e) pour Marseille, Inzaghi (28e et 74e) pour l'AC Milan

Il y avait un déluge de nostalgie au coup d'envoi. Mais sous une pluie battante, Marseille n'a pas réécrit l'histoire face à l'AC Milan. Pas cette fois. Seize ans après la finale victorieuse de Munich (1-0), dix-huit après le quart de finale victorieux de C1, l'OM a chuté d'entrée face à son concurrent présumé pour la deuxième place de cette poule C. Cela hypothèque sérieusement ses chances de franchir le premier tour de la Ligue des champions. Pour entretenir l'espoir, il lui faudra créer l'exploit dans deux semaines, à Bernabeu, dans l'antre d'un Real Madrid pénible vainqueur à Zürich (5-2).

Didier Deschamps avait donc vu juste : même avec une équipe vieillissante, même avec un début chaotique en Serie A, même sans Ronaldinho, "le Milan reste le Milan". Traduisez, un ténor du Vieux-Continent, à l'expérience incomparable. Face aux sept Coupes aux grandes oreilles qui ornent l'armoire à trophées du club lombard, celle glanée par les Phocéens n'a pas pesé bien lourd. Tout juste a-t-elle ravivé le doux souvenir de ce fameux 26 mai 1993.

Inzaghi-Seedorf, les deux font la paire

Mais sous une pluie diluvienne, le Vélodrome a été douché par le froid réalisme des Rossoneri. L'OM s'est créé une montagne d'occasions et de situations dangereuses. Il n'en a fallu que deux à Inzaghi pour signer ses 43e et 44e réalisations dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Sur deux caviars d'un Seedorf époustouflant, "Super Pipo" a confirmé sa réputation de tueur des surfaces, capable de surgir à tout moment pour crucifier la défense adverse. L'inusable renard italien a planté un premier coup de couteau à la demi-heure de jeu, en se faisant oublier au second poteau (0-1, 28e). Il a récidivé à l'aube du dernier quart d'heure, d'un extérieur du pied droit aussi précis que le centre de Seedorf (0-2, 74e).

Dans un match engagé, où chaque duel fut aussi intense que sur un ring de boxe, Milan a mis K.-O. son adversaire au moment même où l'OM avait refait surface. Durant le premier acte, Marseille s'était entêté à forcer le verrou lombard en l'attaquant de front, plein axe. Résultat : des frappes à la pelle, mais une seule cadrée. Celle de Benoît Cheyrou, à la 45e minute. C'est en écartant le jeu que les coéquipiers de Mamadou Niang ont trouvé des solutions en seconde. Intenable, le Sénégalais a mis au supplice une charnière Nesta-Thiago Silva jusqu'ici bien en place. Le but marseillais est pourtant intervenu sur un coup franc de Cheyrou, déposé sur la tête - victorieuse - d'Heinze (1-1, 49e). A ce moment-là, l'OM avait les armes pour pousser Milan à rendre les siennes. Au lieu de cela, les protégés de Leonardo ont fait le dos rond, ont attendu l'ouverture. Pour mieux tuer le match quand il le fallait. Ce doit être ça, un grand d'Europe.

LA DECLA : Didier Deschamps (entraîneur de Marseille)

"Au haut niveau, seul compte le résultat. On pourra certes dire qu'on a fait de bonnes choses, on a été prêt de prendre l'avantage à un moment donné, mais, comme je le disais la veille de ce match, le Milan reste le Milan! Ce sont de grandes équipes, habituées au haut niveau. Je n'ai pas souvenir que Steve Mandanda ait dû faire un arrêt. Mais il suffit de peu, d'une seconde d'inattention, face à des joueurs comme Inzaghi. Mais l'efficacité prime, même s'il y a eu de notre côté de très bonnes choses, surtout en 2e mi-temps. Globalement, on a fait un match de haut niveau, mais le réalisme italien comme souvent a fait la différence, avec des joueurs de grande expérience et habitués à gérer de grands rendez-vous. Nous sommes désormais dans la pire des situations

PS - Ségolène Royal réclame "toute la vérité"

segolene-royal-3878813nqygn_1378.jpgQuasiment simultanément mais sans se coordonner, la direction du PS et Ségolène Royal sur TF1 ont sommé les auteurs du livre Hold-uPS, arnaques et trahisons, relatant une tricherie présumée, de s'expliquer. Dans un débat ou devant la justice. L'ex-candidate a demandé mardi soir sur TF1 au PS d'engager une "action" contre l'ouvrage si les fraudes dénoncées sont fausses et des sanctions contre les fraudeurs si les faits sont avérés. Elle a ajouté qu'elle ne demandait pas un "nouveau vote" au parti car pour elle "cette page est tournée". Mais, a-t-elle poursuivi, s'il "y avait un vote, je n'en serai pas" car "pour moi cette page est tournée". "Je veux simplement la vérité et les sanctions" contre les auteurs des fraudes présumées mis au jour dans un livre brûlot, a insisté Mme Royal.

"De deux choses l'une ou bien les faits relatés dans ce livre sont vrais, et c'est d'une extrême gravité et rien ne justifie la loi du silence", a-t-elle poursuivi, ajoutant: "j'attends de la direction du Parti socialiste qu'elle fasse toute la lumière et qu'elle prenne les sanctions qui s'imposent pour que cela ne recommence jamais". Si les faits "sont faux", elle a dit "attendre de la direction du Parti socialiste qu'elle engage une action contre les auteurs" du livre, afin "que l'honneur du Parti socialiste et de ses dirigeants soit rétabli". Pour elle, "la passivité est un aveu de culpabilité".

"Nous ne pouvons accepter de voir ainsi sali le Parti socialiste"

Peu avant son intervention sur TF1, cinq dirigeants du PS ont publié un communiqué commun.
Ils ont proposé mardi soir aux auteurs du livre "Hold-uPS, arnaques et trahisons", qui a relancé la polémique sur l'élection de Martine d'Aubry à la tête du PS, "d'organiser sans délai" une "confrontation devant des journalistes" pour démontrer que "les accusations portées par ce livre sont mensongères". "Nous pouvons nous engager dans des procédures juridiques, tant la diffamation et la diffusion de fausses nouvelles sont évidentes. Mais chacun sait qu'elles prennent beaucoup de temps", affirment dans un communiqué Claude Bartolone, Christophe Borgel, Jean-Christophe Cambadélis, François Lamy et Christian Paul, proches de la première secrétaire, Martine Aubry.

"Nous ne pouvons accepter de voir ainsi sali le Parti socialiste", ajoutent-ils."Nous proposons aux auteurs de ce livre d'organiser sans délai une confrontation devant des journalistes. Nous démontrerons point par point que les allégations et accusations portées par ce livre sont mensongères", poursuivent les cinq responsables PS. 

mardi, 15 septembre 2009

Rachida Dati : "Le racisme, ce n'est pas de l'humour"

Rachida Dati n'a pas apprécié les propos controversés de Brice Hortefeux . La députée européenne a condamné à demi-mot, mardi matin, sur RTL, les dires du ministre de l'Intérieur lors du campus UMP de Seignosse, dans les Landes, les 5 et 6 septembre. "Je ne suis pas d'accord pour dire que c'est de l'humour, c'est une maladresse", a insisté l'ancienne garde des Sceaux, qui a cependant précisé ne pas avoir vu l'extrait en question, mais lu la transcription dans Le Monde . "Pour moi, le racisme, ce n'est pas de l'humour", a poursuivi Rachida Dati, sans pour autant traiter directement Brice Hortefeux de raciste. La maire du 7e arrondissement de Paris a toutefois salué les "regrets" exprimés par le ministre de l'Intérieur lundi soir devant le Conseil français du culte musulman. "C'est courageux", a reconnu Rachida Dati, qui dit ne pas aimer "accabler les gens qui sont au coeur de polémiques".

Depuis jeudi, Brice Hortefeux tente de désamorcer la polémique déclenchée après la diffusion d'une vidéo sur le site Internet du Monde où il tient des propos qualifiés de "racistes" par la gauche. Dans un document pas toujours audible tourné lors du campus de l'UMP à Seignosse, l'ambiance est décontractée. En compagnie de Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, on voit le ministre de l'Intérieur poser la main sur l'épaule d'un jeune militant appelé Amin. "Il ne correspond pas du tout au prototype", lance Brice Hortefeux. "Il en faut toujours un. Quand il y en a un, ça va. C'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes", déclare-t-il sur cette vidéo, sans que l'on comprenne distinctement de quel sujet il parle.

France Télécom : l'employé qui s'est planté un couteau témoigne

Le technicien de France Télécom qui s'était planté un couteau dans l'abdomen, mercredi lors d'une réunion à Troyes, après la suppression de son poste, a expliqué lundi que son geste avait été «prémédité (..) pour dénoncer les conditions» de travail et exprimer un «ras-le-bol».

«C'est le ras-le-bol qui a motivé mon geste, cela m'est venu au moment où l'on m'a précisé que je n'étais plus bon à rien», a expliqué Yonnel Dervin à l'AFP après avoir regagné son domicile à l'issue de cinq jours d'hospitalisation.

«La veille, mon chef de service m'a fait venir dans son bureau pour m'expliquer que n'ayant plus les compétences pour tenir mon poste, je devais en changer», raconte ce salarié de 49 ans, parlant donc d'un acte «prémédité et organisé pour dénoncer les conditions» de travail dans l'entreprise.

D'une voix déterminée, il décrit les conditions de travail de plus en plus difficiles mais surtout le management «à l'usure et à la pression psychologique sciemment organisé par France Telecom». «Aujourd'hui, je n'ai plus d'avenir dans quoi que ce soit, le physique est atteint mais également l'esprit, mais je ne regrette rien», a-t-il conclu.

La direction de France Télécom à Paris avait confirmé jeudi que Yonnel Dervin «travaillait dans une structure d'intervention auprès des entreprises, dont le volume d'activité avait diminué, et dont il fallait transférer des salariés vers une structure d'intervention chez les particuliers».

«Le projet de réorganisation avait été présenté en juin aux institutions représentatives du personnel, et l'équipe avait été informée en juin et juillet», avait ajouté la direction.

(Source AFP)

lundi, 14 septembre 2009

Climat: "Il ne faut pas jouer avec le feu"

Spécialiste de l'évolution du climat, Jean Jouzel martèle l'urgence de réduire nos émissions de CO2. Deux degrés, c'est déjà un changement majeur.

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L'accord conclu la semaine dernière pour rendre les services climatiques accessibles à l'ensemble des pays. C'est important ?

L'Organisation météorologique mondiale doit s'intéresser et élargir sa vision, au-delà de la météorologie, aux problèmes de climat et d'adaptation aux changements climatiques. C'était un peu l'objectif. J'ai le sentiment que tous ces problèmes liés au climat vont complètement irriguer le développement au XXIe siècle. Cela va avoir une influence énorme, plus qu'on ne le pense. Je suis sûr que dans 20 ans, les gens viendront nous dire : "Pourquoi ne nous avez-vous pas prévenus ?" Il me semble donc important que l'OMM se prépare à ce nouveau contexte. Il y a un vrai problème sur la perte d'informations. Les observations ont besoin de soutien. Cela coûte cher, mais cela reste un élément très important.

Quelles sont les évolutions remarquables depuis le dernier rapport du Giec ?

Le rapport de 2007 portait essentiellement sur des données datant de 2005. Quelque chose de très spectaculaire que l'on a commencé à voir depuis lors, c'est l'accélération de la diminution des glaces de l'Arctique. Elles sont passées de 7 millions de km2 à pratiquement 5 millions de km2. Et cela s'est maintenu depuis trois ans. Un autre point, c'est le problème de l'élévation du niveau de la mer, lié à la fois à la dilatation de l'océan, mais aussi à la contribution des glaciers continentaux du Groenland ou de l'Antarctique. En gros, les années précédentes, on pensait que le bilan de masse du Groenland et de l'Antarctique était quasiment nul, c'est-à-dire qu'il ne contribuait pas à l'élévation du niveau de la mer. Or, on voit bien ces dernières années qu'il y contribue. Le rapport de 2007 envisage une élévation maximale de 68 cm à la fin du siècle, mais certains scientifiques pensent que cela pourrait aller au-delà d'un mètre. C'est un vrai débat qui n'est pas encore tranché. On verra ce que dit le Giec dans son prochain rapport, mais je continue à penser qu'avec les éléments que l'on avait en 2005 et 2006, on s'est montrés assez prudents. On n'a pas voulu semer la panique sur des choses que l'on ne savait pas encore pleinement évaluer.

D'aucuns s'inquiètent également du méthane (1) que pourraient relâcher le permafrost et les fonds marins ?

Il y a là aussi beaucoup de débats. Il y a beaucoup de choses qui bougent et des projections plus ou moins alarmistes. Mais il ne faut pas aller au-delà de l'inquiétude. Le problème avec le réchauffement, c'est qu'il n'y a pas besoin d'en rajouter.

Avez-vous le sentiment que la prise de conscience et la réaction de la société sont à la mesure de l'urgence ?

Un des grands progrès pour moi est que l'idée qu'il faut essayer de limiter la hausse à 2 degrés par rapport à la période préindustrielle soit passée. Les Européens ont joué un rôle important dans ce sens. Là où cela ne va plus, c'est quand le dernier G20 reconnaît la nécessité de cette limite, mais en oubliant les contraintes que cela impose. A savoir qu'il faut diminuer par quatre les gaz à effet de serre en 2050. On ne peut pas atteindre deux degrés sans engagements sur les réductions. Pour cela, il faut que les émissions mondiales atteignent un pic en 2015 avant de commencer à descendre. Nous avons des capacités d'adaptation, mais il ne faut pas jouer avec le feu. Deux degrés, cela aura déjà des effets considérables. C'est vraiment un climat différent qui induira une vie différente. Au niveau de l'agriculture, c'est quand même un déplacement de 200 à 300 km des zones de végétation. Deux degrés, c'est pratiquement la moitié d'un changement glaciaire-interglaciaire, mais en 100 ans. A cette vitesse, tout a du mal à suivre. Même si on pourra se prémunir partiellement de l'élévation du niveau de la mer, c'est autant de régions où il fait bon vivre qui vont disparaître. Ce que l'on peut viser de mieux actuellement, c'est de limiter le réchauffement à quelque chose auquel on puisse s'adapter pour l'essentiel.

Vous pensez que le sommet de Copenhague va déboucher sur un accord ? Pour l'instant, on bloque toujours sur les mêmes points...

Ma crainte, c'est que l'on aille vers un accord qui ne soit pas un bon accord. Parce qu'on aura alors l'impression d'avoir gagné, mais on ne sera toujours nulle part. Si, en 2015, on en est encore à se dire qu'il faut stabiliser, il arrivera un moment où on va aller à la catastrophe. Il faut que les pays émergents et en développement commencent à être un peu plus vertueux, mais il est évident que l'on ne peut pas leur demander les mêmes efforts. Ceux-ci doivent d'abord venir des pays développés. Je pense que cela peut se faire par effet d'entraînement. Si l'Europe, les Etats-Unis et le Japon tenaient vraiment leurs engagements d'une économie sobre en carbone pour 2050, la Chine et les pays émergents seraient pratiquement obligés de suivre.

A l'approche du sommet, les sceptiques aussi vont se manifester...

C'est normal. Le réchauffement serait un phénomène naturel ? Leur explication de l'influence solaire ne tient pas. Au cours des 200 dernières années, en termes d'énergie reçue par la terre, l'influence de la variabilité naturelle de l'activité solaire représente moins de 10 % de celle due à l'augmentation de l'effet de serre. Autre argument très fort : si c'était l'activité solaire qui gouverne le réchauffement, on devrait s'attendre à un réchauffement à la fois dans les basses et les hautes couches de l'atmosphère, alors que dans le cas de l'effet de serre, on s'attend à un réchauffement en bas et plutôt à un refroidissement en haut. Et c'est bien ce que l'on observe. C'est pour ça que le Giec s'est avancé : il y a une vraie signature. Cela dit, c'est à nous de convaincre. Qu'il y ait des sceptiques, c'est leur droit. Mais je sais qu'en France, dès qu'Allègre parle, il récolte une grande écoute. Ce n'est pas parce qu'ils écoutent le scientifique, c'est parce qu'il dit ce qu'on a envie d'entendre. Même moi. Que l'on peut continuer à faire n'importe quoi et que rien ne va changer. C'est pour ça que le discours des sceptiques recueille facilement de l'audience.

(1) Le méthane est un gaz à effet de serre qui a un pouvoir de réchauffement environ 25 fois supérieur à celui du CO2.

© La Libre Belgique 2009

Découverte d'un nouveau virus en Afrique, mortel dans 80% des cas

Les virus à l'origine d'autres fièvres hémorragiques telles qu'Ebola, apparue en 1976 au Zaïre et au Soudan, ou la maladie de Marburg, décrite pour la première fois en Europe en 1967, appartiennent au groupe des Filovirus.

Un nouveau virus d'origine inconnue, comparable à celui de l'Ebola et provoquant une fièvre hémorragique mortelle dans 80% des cas, a été observé en 2008 en Afrique du Sud, selon une étude présentée dimanche par un médecin sud-africain. La première personne infectée par ce pathogène était une guide touristique de Lusaka en Zambie. Elle a été transportée par avion dans un hôpital de Johannesburg en septembre 2008 où son état s'est aggravé, a expliqué le Dr Nivesh Sewlall dans une présentation à la conférence annuelle sur les agents antimicrobiens et la chimiothérapie (ICAAC), réunie ce week-end à San Francisco (Californie).

Cette première patiente est décédée ainsi que trois employés de l'hôpital l'ayant soignée. Une infirmière également infectée par ce virus baptisé Lujo - une association entre les deux premières syllabes de Lusaka et de Johannesburg - a survécu grâce à des traitements de choc, dont l'antiviral ribavirine utilisé contre l'hépatite C et B. Mais il lui a fallu près d'un an avant de pouvoir totalement récupérer, a précisé ce médecin de l'Université de Witwatersrand à Johannesburg qui a soigné les malades infectés par le virus Lujo. Cette infirmière a été contaminée malgré les précautions exceptionnelles prises après le décès de ses trois collègues.

Les premiers symptômes ont été des poussées de fièvre, des douleurs musculaires, des éruptions cutanées suivis de diarrhée et de défaillances d'organes notamment du foie. La manière dont le virus a été transmis n'a pas été déterminée mais les auteurs de l'étude pensent que la transmission s'est faite par contact avec du sang ou des sécrétions corporelles contaminés comme c'est le cas dans les autres fièvres hémorragiques. Le virus ne se transmet pas par les airs puisque plusieurs personnes qui se trouvaient dans la même pièce que la malade sans porter de masque n'ont pas été infectées.

Il a été isolé dans des échantillons de sang et de tissu hépatique des victimes par l'Institut sud-africain des maladies contagieuses et les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Ce pathogène a été classé comme étant un nouvel Arenavirus, comme celui responsable de la fièvre hémorragique dite de Lassa apparu en 1969 au Nigeria. L'origine de l'infection du premier malade reste inconnue. Mais selon les CDC, les Arenavirus peuvent être initialement transmis via des excréments de rats. Les virus à l'origine d'autres fièvres hémorragiques telles qu'Ebola, apparue en 1976 au Zaïre et au Soudan, ou la maladie de Marburg, décrite pour la première fois en Europe en 1967, appartiennent au groupe des Filovirus

Serena Williams à l'amende à l'US Open

Serena Williams a été condamnée dimanche à une amende de 10.000 dollars pour sa réplique trop vive à un juge de touche qui avait constaté qu'elle avait commis une double faute, dans son match contre Kim Clijters.

La joueuse américaine s'est emportée, et les juges ont fini par donner la victoire à son adversaire, samedi, en demi-finale de l'US Open.

C'est l'amende maximum qui puisse frapper un joueur (une joueuse) lorsqu'il ou elle fait preuve d'une attitude indigne d'un sportif. "Ce qu'elle a fait est inacceptable, quelles que soient les circonstances. Sur un court, agiter sa raquette en direction d'un juge de touche et utiliser un vocabulaire obscène, cela n'est simplement pas acceptable", estime le directeur du tournoi Jim Curley.

L'US Open a indiqué qu'une enquête devra déterminer la gravité de la faute. Selon les juges, la joueuse s'est montrée irrévérencieuse et menaçante. "Les choses ne vont pas s'arrêter là" a prévenu Jim Curley.

Si la gravité est avérée, l'amende pourrait alors être proportionnelle au montant des gains de la joueuse lors du tournoi.

Williams écope par ailleurs de 500 dollars d'amende pour avoir brisé sa raquette après un jeu perdu le même soir. Peu de choses en comparaison des 350.000 dollars que lui ont apporté sa participation à la demi-finale. AP

US Open: retour gagnant pour Clijsters

Dix-huit mois après la naissance de sa fille, et après s'être retirée deux ans et demi du circuit, Kim Clijsters a créé l'événement en remportant dimanche la finale féminine de l'US Open, dernière levée du Grand Chelem de tennis.

Sous les yeux de sa fillette Jada et de son mari américain Brian Lynch, la Belge, qui n'était pas tête de série, ni même classée, a battu la tête de série No9, la Danoise Caroline Wozniacki, 7-5, 6-3, dimanche soir.

C'est le deuxième trophée du Grand Chelem pour Clijsters, qui avait gagné déjà à Flushing Meadows en 2005. Depuis cette dernière apparition à l'US Open, la joueuse de 26 ans n'avait pas disputé assez de matches pour figurer au classement. Elle disputait le tournoi avec une "wild card".

Après sa victoire, Clijsters tenait son bébé dans un bras et son trophée dans l'autre, témoignant de la joie d'être mère et de celle de décrocher un tournoi majeur.

"Ce n'était pas vraiment prévu", a souligné la championne belge. "Je voulais commencer ces trois tournois et revenir progressivement au rythme et à l'environnement des tournois".

Mais c'est tout le contraire qui s'est produit, Clijsters se permettant de terrasser les deux soeurs Williams et deux autres joueuses dans les dix premières mondiales. Avec les soeurs Williams, elle a montré ses muscles. Avec sa finaliste Caroline Wosniacki, elle a montré qu'elle pouvait jouer la patience y compris après avoir été menée 4-2 au premier set.

C'est la première victoire d'une joueuse mère de famille depuis 1980, quand l'Australienne Evonne Goolagong Cawley avait décroché le titre à Wimbledon. C'est aussi la première fois qu'une femme qui n'est pas l'une des dix premières joueuses mondiales du classement WTA remporte l'US Open. AP

Nouvelle cassette attribuée à Ben Laden

Deux jours après l'anniversaire des attentats du 11-Septembre, Oussama Ben Laden déclare dans une nouvelle cassette diffusée dimanche que le président américain est "impuissant" à arrêter la guerre en Irak ou en Afghanistan, d'après une transcription du message de l'organisation terroriste.

Une organisation spécialisée dans le suivi des mouvements terroristes, SITE Intelligence, a traduit la vidéo de 11 minutes montrant simplement une photo du chef d'Al-Qaïda tandis que défile son message audio.

Selon la traduction assurée par SITE-Intelligence, Ben Laden déclare intervenir pour rappeler aux Américains "les causes" qui ont conduit aux attentats du 11-Septembre, et en premier lieu, "votre soutien à vos alliés israéliens qui occupent notre terre de Palestine".

Le chef de la nébuleuse terroriste juge fallacieux l'argument selon lequel la guerre est nécessaire à la sécurité des Etats-Unis, estimant que la Maison Blanche ne fait que suivre la stratégie des anciens président George W. Bush et vice-président Dick Cheney pour "promouvoir la politique de la peur pour vendre les intérêts des grandes firmes".

Quand, poursuit Ben Laden, Barack Obama est devenu président et qu'il a conservé nombre des chefs militaires de son prédécesseur dont le secrétaire d'Etat à la Défense Robert Gates, "les gens sensés ont su qu'Obama était un homme impuissant qui ne sera pas capable de finir la guerre comme il l'a promis".

"Si vous terminez la guerre, soit. Mais si vous la poursuivez, nous en ferons de même et continuerons notre guerre d'usure contre vous par tous les moyens possibles". AP

Sur le Net:

SITE Intelligence Group: https://www.siteintelgroup.com/

samedi, 12 septembre 2009

Diabolique France Télécom

"Une enquête est en cours mais à ce stade nous ne pouvons pas commenter", a affirmé vendredi soir le porte-parole. Mais deux syndicats de France Télécom, CFE-CGC et Unsa, ont réclamé vendredi un "geste fort" à l'Etat pour aider le groupe en pleine mutation, après le nouveau geste désespéré d'une salariée qui s'est jetée de la fenêtre de son bureau situé au 5e étage d'un immeuble parisien du groupe, dans le XVIIe arrondissement. La jeune femme employée du service commercial aux entreprises, âgée de 32 ans, est décédée à l'hôpital, a indiqué la direction du groupe dans la soirée. oh.jpg

"Cette personne était chargée des recouvrements chez Orange" et "venait d'apprendre qu'elle changeait de chef d'équipe" au cours d'une réunion, a indiqué le directeur exécutif en charge du marché Entreprises. "C'est une personne qui était fragile, qui était suivie à la fois à titre personnel et dans l'entreprise par des psychiatres, des médecins du travail et l'assistante sociale depuis longtemps", a précisé cette personne, en affirmant que les salariés étaient "tous absolument bouleversés" par la nouvelle. "On avait d'ailleurs adapté sa charge de travail pour tenir compte de sa fragilité."

Rendez-vous Darcos/Lombard propablement lundi

"Nous n'interpellons plus la direction de France Télécom, mais nous interpellons le gouvernement français, dans la mesure où c'est le principal actionnaire et le principal employeur du groupe, il faut qu'il intervienne", a affirmé le délégué syndical central (CFE-CGC/Unsa) du groupe. "Quelles que soient les qualités des réponses émises jeudi par l'entreprise, il est évident que ce n'est pas suffisant, il n'y a pas eu d'effet d'annonce suffisamment fort", a-t-il estimé. "Nous réclamons un plan de pré-retraites à l'Etat en bonne et due forme", a-t-il ajouté.

La réponse est venue quelques minutes plus tard du ministère du Travail. Xavier Darcos, devrait rencontrer le PDG de France Télécom, Didier Lombard, "dans les plus brefs délais" à ce sujet. "Xavier Darcos a eu Didier Lombard au téléphone aujourd'hui", il le "recevra dans les plus brefs délais pour travailler ensemble aux solutions appropriées", a indiqué l'entourage du ministre, en évoquant un rendez-vous probablement "lundi".
 
Ce nouvel acte désespéré vient s'ajouter à une série de suicides au sein de France Télécom, où depuis février 2008, les syndicats ont dénombré 22 suicides de salariés, pour environ 100.000 salariés en France. Selon les syndicats, les fonctionnaires (65% des effectifs) sont les plus exposés, tiraillés depuis la privatisation de France Télécom en 1997, entre leur idéal de service public et la politique de rentabilité d'un groupe désormais coté au CAC40. Le groupe avait d'ailleurs présenté jeudi une série de mesures pour répondre aux critiques, dont la suspension provisoire du plan de mobilités.
 
France Télécom a subi de grosses restructurations depuis 1995, fait-il valoir. Selon le délégué syndical central, le groupe, qui emploie au total 100.000 personnes, a fait partir 40.000 personnes entre 1995 et 2006, puis près d'une trentaine de milliers depuis 2006 "sans aucun plan d'accompagnement, ni encadrement conventionnel". "Pour l'essentiel, ce sont des fonctionnaires âgés que l'on pousse à la démission", a-t-il ajouté. "Un plan de pré-retraites ne va pas résoudre tous les problèmes, mais il pourrait permettre à l'Etat de faire partir décemment des gens qu'il a lui-même recruté dans les années 70 et dont il ne veut plus aujourd'hui", a-t-il jugé. "Je m'adresse à l'Etat car il est notre principal actionnaire avec 26% de participation, et qu'il reste aussi le principal employeur, puisque 65% du personnel en France est fonctionnaire d'Etat", a souligné le syndicaliste.

vendredi, 11 septembre 2009

Appel à l'aide

Cette petite fille n'a que six ans. Elle s'appelle Aicha diakhaté. Elle a été brulée aux 3e et 4e degres et sur 40%de son corps, il y a quatre mois. Elle a été hospitalisée à l'hopital Principal. Aujourd'hui, elle a besoin de 61 millions pour reprendre une vie normale et aller enfin à l'école.
Ses parents n'ont pas les moyens. Son pére est professeur de couture et sa mére est femme au foyer, La petite aïcha n'arrive plus a dormir ni a manger depuis la survenue de ses brulures, elle ne dort pratiquement plus.
Tout ce qu'il lui faut, ce sont de bonnes volontés qui aideront ses parents a amasser la somme de 61 millions de francs nécessaire qui permettront à la fille d'aller suivre un traitement à l'hopital Saint joseph saint cyr de lyon,,. Le devis a déjà été établi.

Faites parler vos coeurs afin d'aider cette petite a aller à l'école un jour.
aichadiakhate@gmail.com

Tél (Senegal): +221 77 792 7548
Numéro de compte bancaire : cbao SNDA RIB61 34 1599 487 01
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Le père de Marina avoue avoir caché le corps de sa fille

Marina, une fillette de huit ans recherchée depuis mercredi au Mans (Sarthe), a été retrouvée morte dans une benne à béton sur les indications de son père, a annoncé vendredi le parquet.

L'homme, en garde à vue, a reconnu avoir inventé l'histoire de la disparition de l'enfant, qui avait mobilisé un important dispositif de recherche. La mère de la fillette a aussi été placée en garde à vue vendredi matin.

Le père de la fillette a déclaré que Marina, handicapée mentale, était décédée début août de mort naturelle et qu'il avait dissimulé le corps sans alerter les autorités.

Il avait initialement alerté la gendarmerie mercredi en assurant que sa fille avait disparu alors qu'il l'avait laissée dans sa voiture pour se rendre dans un fast-food, en compagnie du demi-frère de celle-ci.

Des recherches avaient été lancées, mais les gendarmes se sont vite interrogés sur le sérieux des déclarations de l'homme et l'ont placé en garde à vue dans la nuit de jeudi à vendredi.

"Le papa parle de décès naturel. Il aurait paniqué. Ça reste encore à vérifier", a dit le procureur du Mans, Joëlle Rieutort, sur i-Télé.

L'homme a conduit les enquêteurs jusqu'à une benne d'un entrepôt situé dans l'entreprise qui l'emploie. Il y avait dissimulé le cadavre, a rapporté la magistrate.

"Assez rapidement, la piste familiale nous a paru assez intéressante à creuser, essentiellement parce que très peu de monde, pratiquement personne, n'avait revu cette petite fille depuis plusieurs semaines", a-t-elle expliqué.

Elle a précisé qu'il faudrait davantage d'investigations pour connaître la cause exacte de la mort de Marina et confirmer la date.

Selon le père, le corps de Marina avait d'abord été conservé au domicile familial, puis transporté dans un déménagement. Ce sont des sollicitations de l'école qui l'ont amené à inventer l'histoire de la disparition, a-t-il déclaré aux gendarmes, selon la magistrate.

Selon une source proche de l'enquête, deux signalements de mauvais traitement avaient été réalisés concernant Marina, qui avait été hospitalisée en juin.

On ignore pourquoi ces signalements n'ont pas été suivis d'effets. "Evidemment, ce que la mère va nous dire va être très important", a dit la magistrate.

Thierry Lévêque, avec Nicolas Bertin, édité par Sophie Louet