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mardi, 17 novembre 2009

Joëlle Milquet jusqu’en 2011, puis Benoît Lutgen

pict_203222.jpgBenoît Lutgen est candidat à la présidence du CDH. Mais veut laisser Joëlle Milquet à la barre jusqu’aux prochaines législatives. Une solution hybride...  

L’affaire était entendue, ou presque. Après des jours, après des semaines, à consulter ses proches et certains lieutenants du CDH, le Bastognard Benoît Lutgen a présenté sa candidature à la présidence du parti, lundi matin, lors d’un comité restreint rassemblant les hauts responsables de la formation politique centriste.

 

Là, selon une formule pesée, calibrée, millimétrée - notamment le week-end dernier, Benoît Lutgen a explicité les conditions de sa candidature: n’accéder à la présidence du parti qu’après les prochaines élections législatives - soit, au plus tard, en juin 2011. Dans l’intervalle, c’est Joëlle Milquet qui continuerait à présider la formation orange. Et à mener les délicates négociations communautaires qui se profilent à l’horizon. Bémol, cependant, Joëlle Milquet a toujours "réservé (sa) réponse" par rapport à ce scénario qui la verrait prolonger d’une année et demie à la barre du parti.

L’affaire, donc, était (presque) dans le sac, les principaux barons étaient prêts à se ranger à cette solution hybride, ce "ticket" Benoît Lutgen/Joëlle Milquet - un "ticket" qui courrait de 2010 à 2014. C’est, du reste, l’unique manière de voir Benoît Lutgen monter du gouvernement wallon à la rue des Deux Eglises. Et d’ainsi éviter une querelle de succession à l’image du célèbre duel Milquet/Nothomb. "C’est une très bonne formule, ce "ticket" entre Lutgen et Milquet: on donne une perspective claire à ceux qui en ont ras-le-bol de Joëlle Milquet, on se donne les meilleurs chances d’exister dans la négociation communautaire à venir, et on conserve une assise dans les entités fédérées sans déstabiliser le gouvernement wallon en procédant à des changements", analyse un observateur de la vie orange.

 

Un Bureau politique est donc convoqué pour 10h. Retard: ce sera 10h30. Encore du retard: 11h... Seuls les parlementaires sont autorisés à rejoindre les responsables du parti. Benoît Lutgen se déclare candidat, et évoque le modus operandi: "Je me présente, mais Joëlle continerait d’assumer la présidence jusqu’après les prochaines élections", dit-il devant le Bureau politique.

 

Malaise parmi les participants du Bureau politique. Et c’est le député-bourgmestre de Jette, Hervé Doyen, qui tire le premier. Dans une intervention très dure, il critique le mode opératoire des inistances dirigeantes du parti: "A quoi joue-t-on?, lance-t-il devant l’assemblée. Est-ce cela la démocratie interne? On a demandé des candidatures et une élection, et maintenant on vient nous présenter une solution où on prolongerait encore le mandat de Joëlle Milquet? C’est quand même très curieux comme procédure et je trouve que cela manque de transparence et de lisibilité", poursuit encore Hervé Doyen. D’autres parlementaires emboîtent le pas au Bruxellois et abondent dans son sens. Notamment: l’ex-ministre Catherine Fonck, le député fédéral Georges Dallemagne ou encore le parlementaire wallon Michel Lebrun. "Cette démarche qui consiste à dire "Benoît Lutgen mais pas tout de suite", ça ne va pas, glisse un député. Qu’est-ce que cela veut dire? Que les autres candidatures ne seront même pas prises en considération ? On ne comprend plus rien..."

La tension monte, et Joëlle Milquet tente de convaincre Benoît Lutgen de prendre les commandes du CDH dès maintenant: "Je ne veux plus rester à la présidence", dit-elle à plusieurs de ses interlocuteurs directs. "Je ne suis certainement pas demandeuse de ce "ticket", dans ma tête, je suis déjà passée à autre chose. je pense que Benoît doit devenir rapidement président", poursuit Joëlle Milquet . Mais rien n’y fait: "Nous avons besoin de ton expérience communautaire, lui rétorque Benoît Lutgen. Je suis trop inexpérimenté dans cette matière alors que les deux années qui arrivent seront cruciales à ce niveau-là."

C’est le blocage, les heures passent, chacun campe sur ses positions. Fait notable, alors que le CDH est toujours prompt à dégainer les communiqués, aucun message ne part de la rue des Deux Eglises en direction de la boîte mail des journalistes... "Chacun va devoir mettre de l’’eau dans son vin", note un parlementaire. Temps mort, on se sépare en début de soirée. Et une nouvelle réunion du Bureau politique est convoquée vers 21 h.

Là, la présidente sortante s’est ralliée au "ticket" avec Benoît Lutgen."Si c’est la seule solution, alors il faudra bien passer par cette phase", a-t-elle dit. devant les mandataires. C’est que le Bureau politique du CDH a, à l’unanimité, demandé à Joëlle Milquet de rester à la présidence du parti jusqu’à la mise en place du prochain gouvernement fédéral. Ce qu’elle a accepté.

 Concrètement, donc, l’élection présidentielle du CDH devrait se tenir en décembre prochain. Le tandem Benoît Lutgen/Joëlle Milquet devrait l’emporter haut la main devant les militants du parti. "Je suis vraiment très satisfait par l’issue de cette journée", commentait sobrement lundi soir le (désormais) candidat Benoît Lutgen. Il reprendra donc les commandes du CDH en juin 2011. Soit Dans 18 mois: une éternité en politique...

lundi, 16 novembre 2009

FAO : grève de la faim du directeur général

jacques_diouf.jpgDakar, (Sénégal) - Le Directeur général de la Fao Jacques Diouf, a entamé samedi soir une grève de la faim de 24 heures afin de lancer un appel à l’élimination de la faim dans le monde et de témoigner sa solidarité avec le milliard d’êtres humains victimes de malnutrition chronique, selon un communiqué parvenu dimanche à l’Apa. Il a invité "toutes les personnes de bonne volonté" à se joindre à lui dans une grève mondiale de la faim durant le week-end. Le Secrétaire général de l’Onu, Ban Ki-moon, a déjà annoncé qu’il adhèrera à la grève dimanche. Afin de donner plus ample visibilité à son initiative, M. Diouf a entamé son jeûne samedi soir dans le hall du siège de la Fao, où il a également passé la nuit. "J’espère que ces gestes contribueront à renforcer la sensibilisation mondiale et à créer une pression de l’opinion publique pour garantir que ceux qui peuvent modifier cette situation soient en mesure de le faire.", a -t-il déclaré à la presse.Le chauffage étant éteint durant la nuit dans les locaux de la Fao, M. Diouf s’est équipé d’une écharpe, d’un bonnet de laine et d’un manteau enfilé sur son pyjama. Le Sommet mondial qui s’ouvre ce lundi à Rome adoptera une déclaration engageant la communauté internationale à éradiquer la faim dans les plus brefs délais et à concrétiser le droit à une alimentation suffisante pour tous.

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Ce demi-frère qu’Obama va retrouver en Chine

Photo : Même silhouette longiligne et athlétique, Mark Ndesandjo présente aussi de vraies ressemblances dans les traits avec son demi-frère Barack Obama. Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

Mark Okoth Obama Ndesandjo, né du même père et d’une autre mère, vit à Shenzhen au sud de la Chine. Il vient de publier un roman autobiographique et sera dimanche à Pékin pour accueillir le président.

En s’aventurant pour la première fois en terre chinoise, dimanche, Barack Obama pourra s’appuyer sur une épaule familiale s’il est pris du vertige du grand dépaysement. Son « frère chinois » devrait être là pour l’accueillir. Resté jusqu’à présent très discret sur sa parenté si intime avec le président américain, Mark Ndesandjo vient de sortir un peu de l’ombre.

Longtemps, l’homme avait tu cette prestigieuse affinité­ lignagère, y compris à ses bons amis, jusqu’à ce que la presse le débusque l’an dernier. Depuis, il avait refusé toutes les sollicitations. Aujourd’hui, c’est cependant fort opportunément que Mark Okoth Obama Ndesandjo sort un livre, à mi-chemin entre le roman et l’autobiographie, à l’aube du voyage du président américain à Pékin. Si pour Barack Obama, le chemin s’est fait de Hawaï à Washington, celui de Mark l’a conduit De Nairobi à Shenzhen, titre de son ouvrage. Le demi-frère de l’homme le plus puissant du monde, comme on le souligne ici, a fait souche depuis sept ans dans la grande ville du sud de la Chine, à un jet de pierre de Hongkong. Une ville qui reste le symbole des réformes lancées par Deng Xiaoping, le temple du capitalisme rouge, pour ne pas perdre tous ses repères américains.

David, le nom du héros du roman, y pose son sac dans le sillage du 11 septembre 2001, après avoir perdu son travail. Il tombe sous le charme de la Chine par l’intermédiaire « d’une femme magnifique et d’un jeune orphelin ». David est le fils d’une mère juive américaine, divorcée de son mari kényan. Dans la vraie vie, Obama père, divorcé en 1964 de la mère de l’actuel président, Stanley Ann Dunham, a ensuite rencontré une autre de ses quatre femmes, la jeune Ruth Nidesand, avec laquelle il est reparti l’année suivante au Kenya, où il a eu six nouveaux enfants. Ce père est au cœur du livre de Mark Ndesandjo, comme il l’était des célèbres Mémoires de Barack Obama, Les Rêves de mon père. Les deux hommes se rejoignent en peignant douloureusement le portrait d’un homme brillant, mais qui n’a jamais pu ou su tenir ses talentueuses promesses ni ses responsabilités familiales. Il disparaît dans la nature quand Barack a 2 ans, et le jeune garçon ne reverra son père que brièvement huit ans plus tard. Obama Senior est mort dans un accident de la route en 1982, à l’âge de 46 ans. Cette absence du père a été la grande blessure du président américain, en quête de cette part fuyante de son identité. Son cadet Mark, qui tait son âge, a connu les mêmes blessures. Il raconte ce père grignoté par l’alcool, battant sa mère, le frappant lui-même. De manière émouvante, il a confié combien l’élection de son demi-frère avait en ce sens transformé sa vie. La fierté ressentie devant ce succès et la liesse de millions d’Américains transfigurés par un nouvel espoir l’ont réconcilié « avec beaucoup de choses, y compris le nom d’Obama ».

Physiquement, il y a du Barack en Mark. Même silhouette longiligne et athlétique, et de vraies ressemblances dans les traits. Avec cependant plus de liberté dans le protocole vestimentaire. Il affectionne les vestes noires, les bandanas aux couleurs vives et porte un petit diamant à l’oreille gauche. Cet ancien diplômé des prestigieuses universités de Stanford et Brown est aujourd’hui « consultant en marketing stratégique », dans le domaine des nouvelles technologies notamment. Mais il se consacre surtout à la musique, « le plus universel des langages ». On l’a vu il y a quelques mois faire une apparition publique en jouant du piano afin de récolter des fonds pour un orphelinat. Ses autres passions sont la calligraphie chinoise, la littérature, l’écriture. Selon la presse chinoise, il a longtemps semblé avoir des revenus très modestes, donnant des leçons de musique pour vivre.

Avalanche de souvenirs familiaux

Le « frère chinois » de Barack Obama avait fait le voyage à Washington pour l’investiture du président. Avant cela, leur dernière rencontre datait de la période électorale, quand il lui avait rendu visite à Austin à la veille d’un débat avec la candidate Hillary Clinton. « Il est venu vers moi, nous nous sommes étreints et je lui ai donné un cadeau, de la calligraphie chinoise », a-t-il raconté. Mark s’apprête à rencontrer son frère de président à Pékin, entre le 15 et le 18 novembre. « Je compte lui présenter ma femme, c’est la plus grande de ses fans », a-t-il confié. Son épouse, comme l’essentiel de sa vie désormais, est chinoise, même s’il reste citoyen américain. « Je me sens comme une personne qui a plusieurs endroits sur terre, qui a les pieds à différents endroits », dit-il. Il se garde de s’aventurer très loin sur le terrain politique. « Je pense que l’équipe de mon frère fait un travail remarquable », estime-t-il, et il ne veut pas créer de confusion. Tout juste a-t-il confié qu’il voulait dire à son aîné combien il y a à apprendre de la culture chinoise, et surtout l’importance que revêt la famille dans son pays d’accueil. Il préparerait aussi une « vraie biographie », plus détaillée. Le « Chinois » de la famille Obama n’est pas le seul à avoir pris la plume. Un autre demi-frère du président américain, George, qui vit au Kenya a écrit des mémoires qui doivent sortir chez Simon and Schuster au début de l’année prochaine. D’autres proches de Barack Obama auraient aussi la main près du plumier. Une demi-sœur, Maya Soetoro-Ng, fille de la mère du président, et Craig Robinson, frère de la première dame. Cette avalanche de souvenirs familiaux dans la famille présidentielle américaine doit étonner les dirigeants chinois actuels, dont on ne sait rien de la vie privée, ou presque. Leurs grandes et petites histoires sont, il est vrai, classées secret d’État.

lefigaro.fr

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dimanche, 15 novembre 2009

Présidentielle 2012 : Macky Sall fait attendre Bennoo sans aller chez Wade

Macky Sall, n’est pas près de retourner au Pds, ainsi que l’appel lui en été lancé par Me Abdoulaye wade, mais le secrétaire général de l’Alliance pour la République (APR) ne semble pas non plus disposer à s’aligner derrière un candidat unique de l’opposition, au premier tour de la présidentielle de 2012.

Invité samedi à RFM, l’ex Premier ministre de Wade et ancien numéro  2 du Parti démocratique sénégalais, a clairement et tout aussi poliment, décliné l’offre de son ancien patron, estimant que retourner au PDS équivaudrait à « trahir les milliers, voire les millions de Sénégalais », qu’il dit croire en lui.  
«Ma décision est de poursuivre mon chemin dans l’APR»,  a dit Macky Sall, affirmant n’être  « pas libre aujourd’hui »,  de décider tout seul de son retour à son ancienne formation politique. «  C’est pourquoi, je décline l’offre», a-t-il déclaré. L’ex-Premier ministre, arrivé en disgrâce en novembre 2004, a également remercié le Chef de l’Etat de lui avoir tendu la main. «Je tiens à remercier le président du fait qu’il m’a toujours considéré comme membre de la famille libérale. Je ne saurais renier cette famille», a encore déclaré Macky Sall.

Le Président Abdoulaye Wade avait lancé, le 04 novembre dernier, un appel aux retrouvailles de la famille libérale, s’adressant à cet égard, nommément à Macky Sall et Me Alioune Badara Cissé de l’APR et à Jean Paul Dias, leader du Bloc des Citoyens Gaindé (BCG), tous anciens militants  responsables au PDS. Me Wade venait de sceller les retrouvailles avec Idrissa Seck, qui l’avait reçu à Thiès à l’occasion de la (deuxième) inauguration de l’usine de montage de véhicules, Senbus.

Parlant de la présidentielle de 2012, Macky Sall a exprimé son option pour la pluralité de candidatures, au premier tour, ce qui permettra de « mesurer le poids de chacun », avant de passer aux alliances pour la suite. En cas de second tour, a-t-il indiqué, il travaillerait à renouer les alliances avec les composantes de Bennoo, s’il arrivait en tête.

 

 

  Auteur: Guy Moréno    

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Le Cameroun qualifié pour le Mondial 2010 : un pari gagnant pour Le Guen

Le sélectionneur camerounais, Paul Le Guen, vient de qualifier, ce samedi, les Lions Indomptables pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Il remplit ainsi une mission jugée impossible par plus d’un à son arrivée.arton18014-d7039.jpg

Le Cameroun sera présent à la phase finale de la toute première édition de la Coupe du Monde de football organisée par un pays africain. Après une phase éliminatoire très tumultueuse, les Lions ont gagné le pari assez difficile de la qualification.

Tout avait commencé avec l’éviction, en mai dernier d’Otto Pfister, l’ancien sélectionneur allemand des Lions Indomptables. Le vieil homme était accusé d’inertie et d’un manque de compétence avérée. Quand il abandonna la sélection camerounaise en plein regroupement en Belgique, les autorités camerounaises saisirent très rapidement l’occasion pour redonner du sang jeune et neuf à cette équipe qui ne demandait qu’à faire une fois de plus ses preuves. La solution Paul Le Guen était toute trouvée. Et pour la première fois, tous les Camerounais semblèrent faire confiance à l’entraineur.

Mission accomplie pour Paul Le Guen

Au début de la phase éliminatoire Can/Coupe du monde 2010, les Lions étaient à la peine. Le spectre de 2005 planait dans les esprits. Les souvenirs de cette période étaient encore tenaces. Cette année-là, les Camerounais, qui se voyaient déjà en Allemagne, n’ont pas su résoudre l’équation de l’Egypte. Depuis cette époque, l’errance s’était installée dans l’équipe de football nationale.

Les Camerounais sont unanimes. Paul Marie Le Guen a apporté de la sérénité au sein de cette équipe de fauves. Le sélectionneur avait demandé d’entrée de jeu aux autorités camerounaises de lui donner les pleins pouvoirs pour la direction de la sélection. Sa mission était claire : qualifier les Lions indomptables à la Coupe du Monde et à la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2010. Les premiers résultats ont été visibles dès la première sortie des Lions. Déjà, les Camerounais jubilaient : « Nous avions une équipe digne, mais l’ancien encadreur n’exploitait pas assez les potentialités des uns et des autres » déclarait, par exemple, un supporteur avisé.

Aujourd’hui, tout porte à croire que Paul Marie Le Guen a su détecter quelques talents, exploiter ceux déjà existants, donner leur chance aux jeunes joueurs et réconcilier les Camerounais avec leur équipe nationale de football. On découvre par exemple Somen à Tchoyi, Samuel Eto’o reprend le brassard de capitaine au grand Rigobert Song, et tout cela se fait sans polémique.

Les atouts de Paul Le Guen sont probablement l’esprit de dialogue, la jeunesse, et cette envie de relever un défi qu’il avait accepté en prenant les rênes de l’équipe camerounaise. Il ajoute désormais un grand point, et non des moindres, dans son curriculum vitae. En 5 mois, il a transformé les Lions indomptables et rempli sa mission avec brio.

L’histoire se répète…

Le gouvernement de la RDC appelle les réfugiés à rentrer chez eux

Des milliers de citoyens congolais avaient fui les violences sévissant dans leur pays

arton18016-9d175.jpg La République démocratique du Congo (RDC) a appelé ses citoyens ayant récemment fuit les affrontements interethniques dans la province de l’Equateur, dans l’ouest de la RDC, pour trouver refuge en République du Congo (Congo), à rentrer chez eux, assurant que le calme était revenu dans leurs villages.

« Les gens devraient pouvoir rentrer chez eux car nous avons arrêté plus de 100 insurgés qui semaient la terreur et tuaient la population à Dongo » a précisé Lambert Mende, porte parole du gouvernement.

Le gouvernement, a-t-il affirmé à IRIN, a rétabli la situation en déployant des forces de police à Dongo et autour des villages où les affrontements entre Munzaya et Enyele ont récemment fait 47 morts.

70 pour cent des civils qui ont traversé la rivière Oubangui pour rejoindre le Congo étaient des femmes et des enfants, a rapporté l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, UNHCR. Ils ont fuit les affrontements générés par des litiges fonciers et des désaccords sur la question de la pêche, dans une région à 300km au nord de Mbandaka, capitale de la Province de l’Equateur.

D’après l’UNHCR et le gouvernement du Congo, leur nombre a augmenté pour passer de 16 000 il y a une semaine, à environ 21 800.

« Les réfugiés ont globalement arrêté de traverser la frontière dès qu’il a été fait état de l’intervention des militaires de RDC à Dongo pour mettre fin aux attaques armées des Enyele, qui semblent s’être organisés en milices » a dit l’UNHCR dans un communiqué.

Cependant, le 9 novembre dernier, le personnel de l’UNHCR au Congo pouvait toujours voir la fumée s’échapper des maisons brûlées de l’autre côté de la rivière.

La plupart des réfugiés étaient des Munzaya et ils ont trouvé refuge dans des villages entre les districts de Betou et d’Impfondo dans le nord du Congo. Ils ont affirmé que les hommes Enyele se déplaçaient d’une maison à l’autre à Dongo, pillant, violant et tuant la population civile.

« Les réfugiés… ont exprimé le souhait de ne pas être rapatriés en RDC pour le moment, bien que leur gouvernement ait assuré avoir rétabli la sécurité » a dit Francesca Fontanini, porte parole de l’UNHCR.

Les affrontements à Dongo ont commencé en mars.

On compte aussi des personnes déplacées

« Nous parlons aujourd’hui d’environ 22 000 réfugiés [au Congo] mais il y a aussi environ 30 000 personnes déplacées dans d’autres villages de RDC » a précisé Mme Fontanini à IRIN.

« La plupart vivent dans des bâtiments publics qui [font office] de centres de transit où nous avons démarré les distributions de denrées non alimentaires, de tentes et de soins d’urgence grâce à une clinique mobile », a-t-elle ajouté.

Parmi les réfugiés, plus de 20 sont arrivés au Congo avec des blessures par balles. Neuf des plus sévèrement blessés ont été transportés par l’UNHCR à l’hôpital d’Impfondo, y compris une fillette de 11 ans dont la jambe droite a dû être amputée.

M. Mende a dit que le gouvernement faisait tout pour assurer la reprise des activités normales de pêche à Dongo. Les autorités locales de l’Equateur avaient auparavant dit que le dialogue entre les communautés avait été initié.

Plus de 200 maisons ont été brûlées dans l’attaque des Munzaya en mars dernier, contraignant au moins 1 200 personnes à prendre la fuite vers le Congo en traversant la rivière Oubangui.

14:33 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rdc |  del.icio.us |  Facebook | | |

Domenech: "Ce n'est que la mi-temps"

domp.jpgSérieux et concentré après le succès 1 à 0 contre l'Eire en barrage aller du Mondial 2010, Raymond Domenech ne veut pas s'emballer avant le match retour mercredi à Saint-Denis. Le sélectionneur de l'équipe de France souligne l'importance de ne pas se relâcher.



samedi, 14 novembre 2009

LA SAMBA SEULEMENT

22:15 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : samba |  del.icio.us |  Facebook | | |

L'ultime chance d'Anelka

anelka.jpgA 30 ans, Nicolas Anelka n'a toujours pas disputé la moindre Coupe du monde. Si le barrage face à l'Eire est capital pour l'équipe de France, il l'est peut-être encore plus pour son attaquant. Car cette double confrontation est certainement sa dernière opportunité de découvrir l'épreuve reine.

Pour Nicolas Anelka, c'est l'occasion ou jamais. Présenté dès son plus jeune âge comme l'attaquant français le plus talentueux de sa génération, le natif de Versailles cultive le paradoxe de n'avoir jamais participé à la moindre Coupe du monde avec les Bleus. Le contexte n'a jamais été favorable jusqu'ici pour un joueur à la carrière controversée, mais qui semble avoir enfin trouvé sa plénitude depuis qu'il évolue à Chelsea. A 30 ans, l'ancien Parisien n'a jamais semblé aussi proche de goûter enfin à la grand messe du football mondial. Il est à deux matches de réaliser ce rêve, deux rencontres capitales face à l'Eire. La dernière opportunité pour la France de décrocher un billet pour l'Afrique du Sud. Et pour lui, certainement l'ultime chance de découvrir à quoi ressemble une Coupe du monde.

 

Une épreuve qui se résume pour Anelka à une succession de désillusions jusqu'ici. En 1998, alors qu'il fait le bonheur d'Arsenal, le buteur des Gunners a vu la porte se refermer juste devant son nez. En compagnie de Pierre Laigle, Sabri Lamouchi, Ibrahim Ba, Lionel Letizi et Martin Djetou, il est prié de quitter le rassemblement des Bleus à Clairefontaine, à seulement quelques jours du coup d'envoi de la Coupe du monde en France. En 2002, après un passage compliqué au PSG, il se relance à Liverpool et espère intégrer la sélection de Roger Lemerre. Mais l'ancien adjoint d'Aimé Jacquet lui préfère Djibril Cissé, alors meilleur buteur de Ligue 1 avec Auxerre. Encore raté. En 2006, le destin semble lui tendre les bras après la blessure de ce même Cissé en match de préparation face à la Chine. Mais c'est vers Sidney Govou que Raymond Domenech se tourne alors pour combler la place laissée vacante dans son effectif. Au cours de ces années, Anelka ne faisait pas l'unanimité. Son talent n'était pas remis en cause. Mais ses différents déboires laissaient forcément les sélectionneurs dubitatifs au moment de l'intégrer à leur groupe. Après tout, n'est-il pas le seul joueur de l'histoire à avoir annoncé qu'il ne porterait plus jamais le maillot des Bleus, en 2001, avant de se rétracter ? Les temps ont changé.

 

Ancelotti: "Il est bien plus consistant"

 

Depuis son arrivée à Chelsea en janvier 2008, "Nico" n'est plus le même homme. Plus stable, il semble avoir enfin acquis la maturité qui lui a tant fait défaut depuis le début de sa carrière. Si sa première moitié de saison chez les Blues a été quelconque, la suite n'a fait que confirmer cette évolution de sa personnalité. Meilleur buteur de Premier League l'an passé avec 19 réalisations, il forme le duo d'attaque le plus redouté d'Angleterre avec Didier Drogba cette année. Pour le plus grand bonheur de son entraineur, Carlo Ancelotti, admirateur de longue date d'Anelka. "Je voulais engager Anelka en 1999 quand j’entraînais la Juventus. À l’époque, j’avais parlé avec ses frères, mais nous n’avions pu trouver un accord. Il était très jeune, à peine 20 ans je crois. Maintenant, il joue avec beaucoup plus de personnalité et d’intensité. Il est bien plus consistant. C’est un buteur fantastique pétri de qualités. Il a tout pour lui : il a une bonne détente, est technique, frappe bien dans la balle, se déplace à merveille sur le terrain et marque énormément. Je pense qu’il est sous-coté. Drogba et Anelka sont les meilleurs attaquants de la Premier League et je ne les échangerai pour rien au monde", affirme le technicien italien.

 

Les éloges ne s'arrêtent pas à ses performances en club. Depuis qu'il évolue chez les Blues, Anelka a pris une nouvelle dimension avec les Bleus. Sur le terrain, mais aussi en dehors. Le gamin ingérable a laissé place à un homme plus posé, qui fait l'unanimité au sein du groupe tricolore par ses performances et par son attitude."Il fait une excellente saison avec Chelsea, en Serbie il a fait un match monstrueux. C'est quelqu'un d'assez discret, mais qui est au positif dans le groupe", témoigne ainsi Yoann Gourcuff, manifestement ravi de pouvoir évoluer avec un joueur aussi talentueux. " Nico, j'aime bien jouer avec lui. Je le trouve facilement. Il a un registre de jeu très étendu. Il arrive à la fois à prendre de la profondeur, à demander des ballons dans les pieds. Il est habile techniquement. Le défenseur ne sait jamais ce qu'il va faire. Il peut varier ses enchaînements", souligne le meneur de jeu tricolore. Anelka n'a jamais semblé autant en phase avec son équipe. Les conditions sont enfin réunies pour qu'il découvre la Coupe du monde. Reste ces diables d'Irlandais à écarter. "Peut-être qu’il est écrit quelque part que je ne jouerais jamais de Coupe du monde", avance l'attaquant des Bleus. Ce sera très difficile contre l’Irlande, et l’atmosphère sera un peu folle lors du match aller." Il devra la calmer pour ne pas laisser passer son ultime chance de goûter au Mondial.

Eurosport - Vincent BREGEVIN

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Tennis: Monfils sauve l'honneur à Bercy, Nadal-Djokovic en demie

Gaël Monfils, tête de série n°15, a sauvé l'honneur du tennis français en se qualifiant vendredi pour le dernier carré du Masters 1000 de Paris-Bercy, aux dépens du Croate Marin Cilic, n°12

Plus tôt dans l'après-midi, Jo-Wilfried Tsonga, neuvième mondial, avait subi la loi du deuxième joueur mondial, Rafael Nadal, perdant du même coup son titre et une place aux Masters de Londres qui débuteront sans lui le 22 novembre.

Depuis le début de la semaine, Gaël Monfils se plaignait d'une immense fatigue. A l'heure d'affronter Marin Cilic, elle a laissé place à l'adrénaline et permis au Français, porté par les 14.000 spectateurs du POPB, de s'imposer 3-6 6-4 6-4 en deux heures 22.

"Je ne sais pas ce qui m'arrive. C'est bizarre mais dès que j'arrive en France, devant ma famille, mes potes, le public, je crois en moi. C'est la vérité, au début de la semaine, j'étais mort, la semaine dernière aussi. Depuis Valence, je ne me suis pas entraîné", a-t-il expliqué.

"Mais arrivé ici, je crois en moi, mon niveau de jeu s'élève. Dès que je suis en France, je sors de grands matches."

Et tous ces regards posés sur lui le poussent à faire le spectacle, lui qui adore faire le show. Contre Cilic, il a encore sorti des coups venus de nulle part, qui ont enchanté les spectateurs.

"Le public me booste et plus l'échange dure, plus il est spectaculaire, plus je sais que je vais gagner."

TSONGA BATTU MAIS PAS ABATTU

Pour une place en finale, Monfils rencontrera le Tchèque Radek Stepanek, tête de série n°13, qui a bénéficié de l'abandon de l'Argentin Juan Martin Del Potro, cinquième mondial.

Le vainqueur du dernier US Open a jeté l'éponge alors qu'il était mené 4-0, en raison d'une blessure aux abdominaux qui ne devrait par l'empêcher de disputer les Masters.

"Radek est vraiment en forme, il a un jeu complètement atypique. Il va faire service-volée, il va m'agresser mais j'ai mon petit plan", a dit Monfils.

L'autre demi-finale opposera Rafael Nadal au Serbe Novak Djokovic, troisième joueur mondial.

Nadal a mis fin aux espoirs de Jo-Wilfried Tsonga, qui défendait son titre, une victoire étant la condition sine qua non pour qu'il aille aux Masters.

L'Espagnol s'est imposé 7-5 7-5, tandis que Djokovic, son futur adversaire, battait le Suédois Robin Söderling, tête de série n°9, 6-4 1-6 6-3.

"C'est probablement le joueur qui joue le mieux à ce moment de la saison. Il fait vraiment une bonne fin de saison. Ce sera un challenge pour moi et un bon test", a dit Nadal à propos de son futur adversaire.

"C'est vraiment un grand champion qui joue bien sur toutes les surfaces, un gros bagarreur. Si mon service fonctionne demain (samedi), je pense que ce sera un gros avantage", a estimé Djokovic au sujet de la future confrontation.

Bien que battu, Tsonga n'est pas apparu abattu mais il a été obligé de constater qu'il avait "manqué de réalisme".

"Une fois encore, j'avais ce qu'il fallait pour gagner mais je n'ai pas su saisir les occasions", a-t-il regretté.

Edité par Patrick Vignal

Nicolas Sarkozy puise dans le nationalisme un ressort électoral

zak.jpgMaurice Barrès, nouvelle arme électorale de Nicolas Sarkozy? S'il se veut à rebours du nationalisme barrésien, le chef de l'Etat n'en utilise pas moins les ressorts pour capter un électorat d'extrême droite tenté de rejoindre son giron originel.

En exaltant de nouveau contre toute attente, lors d'un discours jeudi à La-Chapelle-en-Vercors (Drôme), les symboles d'un des maîtres à penser du régime de Vichy (1940-1945), Nicolas Sarkozy a fini de creuser un sillon idéologique dont les ramifications tactiques ne laissent pas de doute.

"Il semble évident qu'il puise en grande partie dans le registre de l'extrême droite et que c'est calculé", souligne Régis Meyran, docteur à l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) et spécialiste de l'identité nationale.

François Miquet-Marty, président de l'institut Viavoice, confirme que l'extrême droite a repris du poil de la bête avec la polémique sur la vie intime du ministre de la Culture.

"Le Front national a réussi un coup médiatique avec l'affaire Frédéric Mitterrand, il est en train de reprendre de la vigueur et une partie de son électorat qui a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007 est tenté de revenir aux sources".

Les enquêtes d'opinion dénotent une progression du parti de Jean-Marie Le Pen dans les intentions de vote pour les élections régionales de mars 2010, à environ 9% au plan national.

A l'Elysée comme à Matignon, on se défend de convoquer les thèmes porteurs de l'extrême droite - immigration, sécurité, identité nationale - pour conjurer des pronostics électoraux peu favorables à la majorité.

Un ministre concède toutefois que l'une des préoccupations est d'"éloigner la question d'une résurgence du Front national".

INDIGNE

Accusée par le président de la République d'avoir "peur" du débat sur l'identité nationale lancé le 2 novembre par Eric Besson, la gauche dénonce une "manoeuvre" et un "piège".

"C'est indigne du chef de l'Etat que de laisser penser qu'il y aurait d'un côté des bons Français de droite, et de l'autre côté une opposition qui ne connaîtrait pas l'identité nationale et, sous-entendu, qui ne l'aimerait pas", a estimé vendredi sur i>Télé le député socialiste Pierre Moscovici.

Le sénateur socialiste Robert Badinter a dénoncé sur France Inter une manipulation électorale. "Je comprends très bien que les socialistes refusent de s'y associer", a-t-il dit.

"L'identité nationale, pour moi c'est d'une extrême simplicité: communauté de cultures, communauté de valeurs, communauté de destins", a souligné l'ancien ministre de la Justice. "On n'a pas besoin pour ça d'aller dans les préfectures débattre sous la férule d'un féal du président".

En mars 2007, lors de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy avait déclaré qu'il ne laisserait pas "le monopole de la nation à l'extrême droite".

Le vocable d''"identité nationale", que récusent notamment ethnologues et démographes, a été introduit dans les années 1980 par Jean-Marie Le Pen, lorsque le FN a pris corps en France.

Jeudi, Nicolas Sarkozy, avec l'appui de son conseiller Henri Guaino, a emprunté au nationalisme de Maurice Barrès en multipliant les variations sur "la leçon de la terre", la "conscience nationale", "la terre et les morts" chantés par l'écrivain du XIXe siècle.

"L'ANTI-FRANCE"

"On comprend l'Histoire de France quand on accepte de vibrer avec le souvenir du Sacre de Reims et d'être ému par le récit de la fête de la Fédération", a déclaré Nicolas Sarkozy.

L'identité catholique - le président français juge que le retrait de la mention des "racines chrétiennes de l'Europe" du traité européen est une erreur -, le culte des ancêtres, de la terre, de la famille parcouraient son discours comme le "Roman de l'énergie nationale" de Maurice Barrès.

"Les caractères propres, ethniques et nationaux, nés de variations séculaires, qui différencient le Français de France de l'étranger, ne sont point des métaphores", écrivait l'écrivain dans "Le système nerveux central", publié en 1899.

Des chercheurs se sont alarmés de l'émergence de "normes identitaires" comme autant d'injonctions propres à exclure - des "reconduites à la frontière" de l'identité.

Une réminiscence de "l'Anti-France" de Charles Maurras, dont on a pu retrouver les accents jeudi dans l'évocation d'une "désintégration civique et sociale", avancent certains. Et d'un jour de 2006 quand Nicolas Sarkozy a dit devant des militants UMP: "Si certains n'aiment pas la France, qu'ils la quittent".

Mais pour le chef de l'Etat, "c'est dans la crise de l'identité nationale que renaît le nationalisme qui remplace l'amour de la patrie par la haine des autres".

En empruntant tout autant au "nationalisme fermé", le "nationalisme des nationalistes" théorisé par Michel Winock, et au nationalisme républicain "ouvert" à la Jean Jaurès et à la Charles Péguy, Nicolas Sarkozy cultive une ambiguïté idéologique à même d'inspirer des ralliements divers.

Edité par Yves Clarisse

Mike Tyson arrêté

 

Mike Tyson a été arrêté suite à une violente altercation avec un photographe.AP___Tyson____1.jpg

Mike Tyson

a eu une violente altercation avec un photographe soi-disant un peu trop agressif à l’aéroport de Los Angeles, ce mercredi.

Les deux hommes ont porté plainte l’un contre l’autre et ont été libérés sous caution.

Un agent de Mike Tyson a dit que l’ancien boxeur était juste en train de défendre sa femme et leur bébé de 10 mois.

Mike s’est juste défendu: tout père protègerait son enfant”, a expliqué Tammy Brook, le porte-parole de Tyson.

Cependant, le photographe Tony Echevarria, 50 ans, a déclaré dans une interview vidéo disponible sur TMZ.com qu’il n’était pas “agressif. Je photographiais à distance et j’ai été respectueux”. Il a précisé que sa vidéo soutiendrait sa version de l’histoire.

Jim Holcomb, officier à la police de l’aéroport, a rapporté que Tyson avait frappé le photographe une fois au visage, blessant ainsi son front.

Echevarria a eu cinq points de suture et selon lui, Tyson l’aurait frappé au moins quatre fois. Quelle version croire ? En tout cas, une chose est sûre : il s’en souviendra !

“Se faire agresser par Mike Tyson est la pire chose au monde”.

De son côté, le boxeur n’est pas prêt non plus d’oublier l’événement puisqu’il était actuellement en mise à l’épreuve durant 3 ans pour possession de drogue et conduite en état d’ivresse. Mais l’incident à l’aéroport pourrait bien lui porter préjudice car il s’agit d’une violation des termes de sa condamnation…

 

 

AP - Starlounge.com

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VISITE DE MACKY SALL A ROME « Le fils n’appartient plus à soi-même, mais il appartient désormais au Sénégalais»

Le Président de l’Alliance pour la République Yakaar, Macky Sall, dans le cadre de sa tournée européenne, a animé hier un grand meeting dans la “Casa lmacky_apr.jpga Salle” de Rome sis à la via Aurelia. La communauté sénégalaise s’est déplacée massivement pour répondre au Maire de Fatick qui a confirmé ses intentions de succéder à Wade devenant ainsi le 4ème président de la République du Sénégal.

 C’est parti pour Macky Sall ! Ceux qui attendaient l’enfant de Fatick laisser son parti noyer sur le Pds comme c’est le cas avec Rewmi d’Idrissa Seck et GC de Karim Wade vont rester sur leur faim. Car l’un des membres influents de la coalition «Benno», après ses résultats encourageants aux dernières législatives, compte poursuivre son travail avec l’APR Yakaar. Plusieurs questions dont notamment l’appel solennel lancé par le Président de la République, Me Wade, sur les retrouvailles de la famille libérale ont été à l’ordre du jour. Tout d’abord, l’ancien président de l’assemblée nationale a remercié son ancien chef pour l’appel mais selon lui «cette question du retour au PDS n’est plus une affaire entre le père et son fils mais une question du Sénégal et des Sénégalais», confesse t-il. Et d’enfoncer le clou «le fils n’appartient plus à soi-même mais il appartient désormais au Sénégalais. Après tout ce que j’ai vécu et ce que les Sénégalais ont fait pour fonder ce parti, je ne peux plus retourner. Si je le faisais, je trahirais. Et moi, je ne veux jamais trahir». Pour l’heure, son souhait c’est le travail pour le suivi du parti qui n’aura qu’un an dans les jours à venir et qui suscite beaucoup d’espoir pour les Sénégalais.

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vendredi, 13 novembre 2009

Un but en deux secondes

Connaissez-vous Nawal Al-Abed? Pourtant, ce joueur qui évolue à Al Hilal, le club entraîné par Éric Gerets a marqué le but le plus rapide de l'histoire.

Éric Gerets ne s'amuse pas tous les jours depuis qu'il a quitté Marseille. Mais l'ancien entraîneur phocéen voit des buts magnifiques. L'un de ses joueurs le saoudien  Nawal Al-Abed a marqué dès le coup d'envoi lors d'une rencontre de coupe opposant Al Hilal à Al Shoala. L'arbitre n'avait même pas fini de siffler le coup d'envoi que déjà les filets étaient en train de trembler.

Le gardien est battu mais l'attaquant de Gerets n'est pas prêt de l'être. Difficile d'imaginer but plus rapide que celui-là. Avant le match Irlande-France de samedi soir, cette action pourrait done des idées aux irlandais. Espérons qu'Hugo Lloris, probable gardien de l'équipe de France soit bien sur sa ligne de but au coup d'envoi.

Regardez la vidéo, c'est pas long, ça dure deux secondes

 

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Retour au Pds ;: ce serait un suicide, une traitrise, répond Macky Sall

mackysall_ex.jpgLe maire de Fatick, Macky Sall, a déclaré ce jeudi que son retour éventuel au Pds serait un suicide, selon des propos rapportés par le quotidien l’As, lu à Dakar par Senewebnews. « Or, je ne me suicide pas », a ajouté le leader de l’Alliance pour la République au cours d’une visite qu’il effectue en Espagne. Invité à retrouver son ancienne formation dans le cadre de retrouvailles annoncées par le président Abdoulaye Wade, le maire de Fatick  se fait catégorique : « la rupture est consommée, définitive et irréversible... Ces histoires de père et de fils sont une question de famille, ça n’a rien à voir avec les intérêts du Sénégal, a encore martelé M. Sall. Me demander de retourner au Pds, un parti en décadence, pendant que les Sénégalais fondent beaucoup d’espoir sur moi, c’est me demander d’être un traitre, alors que je ne le suis pas ».
A entendre le leader de l’Apr, un retour au Pds serait incompréhensible de sa part. « Ils ne peuvent pas m'avoir combattu, m'avoir destitué de mon poste de président un an et demi pour avoir vainement ma peau et me demander un beau jour de retourner au parti démocratique sénégalais », a-t-il indiqué par ailleurs. Lors de l’inauguration d’une usine de montage de bus à Thiès, le président Abdoulaye Wade avait interpellé nommément Macky Sall et son numéro deux Alioune Badara Cissé, les invitant à rejoindre leur « famille ». Le second n’a pas encore déclaré quelle suite il entend donner à l’invite du chef de l’Etat.

jeudi, 12 novembre 2009

Charles Pasqua met Jacques Chirac en cause dans l'Angolagate

L'ancien ministre français de l'Intérieur Charles Pasqua, condamné pour son implication dans le scandale des ventes d'armes à l'Angola, déclare que les plus hautes autorités de l'Etat en étaient informées. "J'affirme que les plus hautes autorités de l'Etat étaient informées", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en citant notamment l'ancien président Jacques Chirac et le secrétaire général de l'Elysée de l'époque, Dominique de Villepin. "Tous deux ont manqué à leurs devoirs", a-t-il ajouté en regrettant qu'aucun d'entre eux n'ait été interrogé. Il a particulièrement visé Jacques Chirac qui, selon lui, n'a rien fait pour arrêter le flux des exportations d'armes, ce qui aurait dû selon lui être le cas si ce commerce était illégal : "Je l'accuse de ne pas avoir assumé ses responsabilités". Charles Pasqua, 82 ans, a été condamné le 27 octobre pour trafic d'influence à trois ans de prison dont un ferme et 100.000 euros d'amende, une sanction entrainant une inéligibilité automatique de dix ans. L'appel qu'il a déposé suspend la sanction. Le tribunal retient qu'il a échangé l'attribution de l'Ordre national du mérite le 14 juillet 1996 à Arcadi Gaydamak, un des trafiquants d'armes vers l'Angola, contre 1,5 million de francs (228.673 euros) versés deux jours avant par ce dernier à France-Afrique-Orient, association dirigée par Charles Pasqua. Les juges ont remarqué que ce paiement avait été effectué via deux écrans successifs par des paradis fiscaux. La décoration, gage de respectabilité, a été remise au trafiquant par Jean-Charles Marchiani, alors préfet du Var, au titre d'un faux dossier évoquant les supposés mérites d'Arcadi Gaydamak dans l'exportation de viande. Jean-Charles Marchiani, ancien bras droit de Charles Pasqua à l'Intérieur, qui a perçu à titre personnel près d'un million d'euros des trafiquants d'armes, a été condamné à trois ans de prison dont 15 mois ferme, et 375.000 euros d'amende. L'argument selon lequel Arcadi Gaydamak aurait en fait été récompensé pour ses supposées interventions dans la libération de militaires français retenus en otages en Bosnie en 1995 est écarté par le tribunal. Réelle ou non, cette intervention ne change rien au fait que la décoration a été monnayée, disent les juges. Lors de l'audience du 25 novembre 2008 au procès, Charles Pasqua avait déjà avancé cette version et assuré que Dominique de Villepin - alors secrétaire général de l'Elysée - lui avait remis entre 900.000 et un million de francs en espèces sur les fonds spéciaux de la présidence, pour l'opération de Bosnie. Il l'a réitérée jeudi lors de sa conférence de presse. Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Marie Ndiaye souhaite que Mitterrand mette fin à la polémique

Marie Ndiaye, prix Goncourt 2009, a souhaité mercredi que le ministre de la Culture mette un terme à la polémique liée à ses propos sur Nicolas Sarkozyami.jpg

L'écrivain récompensé le 2 novembre par le plus prestigieux prix littéraire français vit à Berlin depuis deux ans et a dit que son départ de France tenait "en grande partie" à l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée.

Le député UMP Eric Raoult a fustigé mardi ces propos et interpellé le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand dans une "question écrite", invoquant un devoir de réserve des lauréats du Goncourt.

Le devoir de réserve n'existe pas pour les lauréats du prix Goncourt selon Bernard Pivot, membre du jury.

Marie Ndiaye a confirmé mercredi ses propos.

"Je ne regrette pas une seconde" de les avoir tenus, a-t-elle dit sur France Info. "Je les maintiens absolument."

Quant à Frédéric Mitterrand, "il serait bien qu'il nous donne son avis sur le droit de réserve que devraient avoir les écrivains et qu'il mette un point final à cette affaire qui est quand même assez sotte", a-t-elle ajouté.

Dans l'entretien en question, publié l'été dernier par les Inrockuptibles, l'auteur de "Trois femmes puissantes" déclarait être partie "juste après les élections en grande partie à cause de Sarkozy".

"Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité...", avait-elle ajouté.

Dans une interview réalisée lundi et diffusée mercredi sur Europe 1, la Franco-Sénégalaise a rejeté l'idée d'un exil politique.

"C'est très excessif. Je ne veux pas avoir l'air de fuir je ne sais quelle tyrannie insupportable", a-t-elle déclaré.

"Depuis quelques temps, je trouve l'atmosphère en France assez dépressive, assez morose. Il me semble qu'à Berlin, elle est plus exaltante", a-t-elle poursuivi.

Interrogée sur un lien direct entre son départ et l'élection de Nicolas Sarkozy, elle a répondu : "Je ne crois jamais qu'un seul homme puisse faire un pays."

Bernard Pivot, membre du jury du Goncourt, a qualifié d'"erreur ou de bourde" la prise de position d'Eric Raoult, en estimant que le député de Seine-Saint-Denis ne connaissait "rien au milieu littéraire".

"Le devoir de réserve qu'il invoque n'a jamais existé, n'existe pas et n'existera jamais, pas plus pour le lauréat du prix Goncourt que pour le lauréat du prix Nobel de littérature", a-t-il dit sur France Info.

Jean-Baptiste Vey et Véronique Tison

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mardi, 10 novembre 2009

Obama a reçu Netanyahu à huis clos

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a passé une heure 40 à la Maison Blanche lundi soir, mais ses entretiens avec le président Barack Obama ont été entourés d’un huis clos total qui en dit long sur les crispations entre les deux grands pays alliés.

La Maison Blanche s’est contentée d’un compte rendu de trois phrases rapportant que MM. Obama et Netanyahu avaient « discuté de l’Iran et de la manière de faire avancer la paix au Proche-Orient », sans plus de détails. M. Obama a réaffirmé le « ferme engagement » américain à assurer la sécurité d’Israël, a-t-elle dit. M. Netanyahu est arrivé à la Maison Blanche juste avant 19H00 (01H00 heure belge mardi) et en est reparti à 20H40, sans dire un mot à la presse qui ne l’a aperçu que brièvement à son arrivée et son départ en voiture.

Comme prévu, à aucun moment les deux dirigeants ne sont apparus ensemble devant la presse, fait exceptionnel pour une rencontre entre le président américain et un haut dirigeant étranger, a fortiori quand il s’agit du Premier ministre israélien.

Le délabrement de l’édifice de paix israélo-palestinien était déjà apparu avant la rencontre : l’Autorité palestinienne a dit craindre un déchaînement de violence, M. Netanyahu a protesté de la bonne volonté israélienne et la Maison Blanche a tâché de présenter sous une lumière pas trop défavorable les discussions prévues entre M. Obama et M. Netanyahu.

Nabil Abou Roudeina, porte-parole de l’Autorité palestinienne, a mis en garde contre un nouvel embrasement « si l’Amérique continue à se montrer incapable d’assumer le rôle qu’on attend d’elle ».

« La violence va exploser pour combler le vide causé par l’échec des efforts pour relancer le processus de paix si l’administration américaine ne fait pas rapidement pression sur le gouvernement israélien », a-t-il dit. « Je dis aujourd’hui à Mahmoud Abbas, le dirigeant de l’Autorité palestinienne : saisissons l’occasion de conclure un accord historique. Commençons les discussions immédiatement », a répondu M. Netanyahu devant des organisations juives à Washington avant d’être reçu par M. Obama. Pour la presse israélienne, l’invitation de dernière minute à la Maison Blanche relevait de la rebuffade.

M. Obama ferait ainsi payer à M. Netanyahu l’état des efforts de paix entre Israéliens et Palestiniens et l’embarras qu’il représente pour son administration. Toute l’énergie déployée par l’administration Obama s’est heurtée au refus de M. Netanyahu de geler complètement la colonisation, gel sans lequel les Palestiniens refusent de reprendre les tractations.

L’insistance initiale de l’administration à réclamer un tel gel, puis son fléchissement devant la résistance de M. Netanyahu a été perçue comme une sérieuse erreur de calcul. « Aucun gouvernement israélien ne s’est montré plus disposé à refréner les activités de colonisation », a dit M. Netanyahu.

Le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs, a, lui, assuré que l’administration américaine continuait à réclamer un gel complet de la colonisation. L’administration Obama se débat avec les retombées de propos tenus par la secrétaire d’État Hillary Clinton en Israël fin octobre. Elle avait provoqué la consternation chez les Palestiniens et les Arabes et renforcé l’impression d’une diplomatie américaine en plein désarroi en saluant une offre de M. Netanyahu, non pas d’arrêter complètement, mais de limiter la colonisation.

Depuis lors, la frustration palestinienne s’est exprimée encore plus bruyamment dans la décision de M. Abbas, interlocuteur des Israéliens et des Américains depuis des années, de ne pas se représenter à la tête de l’Autorité palestinienne en janvier.

(D’après AFP)

Leterme a la clé du 16 rue de la Loi

pict_202198.jpgL’ancien Premier ministre pourrait être le futur Premier... si l’actuel s’en va. Certains prédisent le chaos. D’autres des élections. C’est l’incertitude.

Le prendront-ils, notre Herman Van Rompuy, pour présider le Conseil européen ? Sans attendre, en Belgique, on cherche des solutions de rechange.

1Partira, partira pas ? A Berlin, les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 se sont retrouvés lundi soir à l’Hôtel Intercontinental pour des réunions, consultations et entretiens bilatéraux (voir pp. 14 à 19). Le Premier ministre belge aurait reçu le soutien de tous les gouvernements européens. Mais rien n’est encore fait. Car on sait que cette désignation est, officieusement en tout cas, liée à celle du chef de la diplomatie de l’Union européenne. Et lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Miliband, a déclaré qu’il refusait de diriger la diplomatie européenne, préférant rester actif sur la scène britannique. Ce retrait serait un mauvais coup pour la désignation rapide de Herman Van Rompuy. Le tandem Van Rompuy-Miliband semblait convenir à tous. Faudra-t-il chercher un tout nouveau duo ? Ou suffira-t-il de choisir un autre socialiste européen pour la fonction de Haut représentant de l’UE aux affaires étrangères, Massimo d’Alema, par exemple ? On le saura dans les prochains jours, lors d’un sommet européen qui devrait se tenir très prochainement à Bruxelles. Notons d’ailleurs qu’Herman Van Rompuy ne s’est toujours pas officiellement déclaré candidat à la présidence du Conseil européen.

2Le chaos ? Admettons qu’Herman Van Rompuy soit désigné. La Belgique se retrouve orpheline d’un homme qui avait rendu une certaine stabilité politique à un pays qui doute de lui en permanence. Entre ceux qui crient à la catastrophe nationale et ceux qui attendent qu’il s’en aille dans l’espoir de le remplacer, il y a de la marge. Un mot d’abord sur la technique. Si le Premier ministre démissionne, les autres ministres ne devront pas démissionner. Il suffirait donc de changer un seul homme et hop, on est reparti ? Pas si vite. Car plusieurs scénarios se présentent.

3Marianne Thyssen ? L’actuelle présidente du CD&V, Marianne Thyssen, est présentée, par certains, comme la candidate idéale. Dans le cas de sa nomination comme Première ministre, il suffirait d’un seul changement : on enlève Van Rompuy et on installe Thyssen. C’est donc simple. De plus, une femme Première ministre, ce serait une "Première" en Belgique. Elle a, dit-on, le sens de la négociation et son profil politique s’est poli au fil du temps. Elle accepte à présent une solution négociée pour BHV. Normal. Mais au départ, le CD&V voulait scinder BHV "zonder prijs". Elle n’a jamais été ministre, disent ses opposants. Wilfried Martens non plus, lorsqu’il quitta la présidence du CD&V pour le "16", rue de la Loi. Cela dit, si Herman Van Rompuy s’en va, le scénario le plus probable n’est pas celui-là. C’est le suivant.

4Yves Leterme ! Tout le monde le dit, Yves Leterme, blanchi dans l’affaire Fortis, ne rêve que d’une chose : prendre sa revanche et se réinstaller aux commandes du gouvernement fédéral. Évidemment, l’homme, c’est peu dire, n’a pas laissé que de bons souvenirs. Au sud du pays, mais aussi au nord. Sa gestion calamiteuse des dossiers institutionnels, son incapacité à gérer une équipe disparate, son manque d’organisation expliquent en partie ses échecs successifs et le désamour des Belges à son égard. De plus, l’homme est rancunier et revanchard. Donc il veut revenir. Et le "veto" posé récemment par le journal "Le Soir" n’a eu qu’un seul effet sur son moral : cela l’a regonflé à bloc et lui a redonné l’envie de démontrer qu’il n’est pas ce maladroit endormi que l’on se plaît à dépeindre ici et là . Dans les partis politiques - dans le sien, mais aussi dans les autres - on serait donc prêt à lui donner une deuxième chance. Mais à une condition. Que, cette fois, il avance avec ordre et méthode, qu’il gouverne dans la cohérence et le respect des autres. "Impossible, on a déjà essayé", ricane un collègue et néanmoins ennemi. "Faux, il n’est pas seul responsable de ses échecs", corrige un francophone, peu suspect d’entretenir des liens privilégiés avec le CD&V. L’idéal serait donc que, très vite, après son installation au "16", il parvienne à négocier un accord sur le volet institutionnel, BHV et le reste, de manière à éviter le pourrissement du climat politiquement pendant les 18 mois derniers mois de la législature.

5Un francophone ? Gagné Leterme ? Au MR, on fait la grimace. Et on sort la calculette. Normalement, le Premier ministre doit être issu du parti le plus important de la plus grande famille politique du pays. C’est la famille libérale qui domine et le MR est plus important que le VLD. "Pourquoi ce qui vaut d’ordinaire ne vaut-il pas pour Didier Reynders ?" interroge un libéral. La réponse est toute simple : parce que les autres partis francophones, le PS et le CDH n’en veulent pas! Jamais Elio Di Rupo et Joëlle Milquet n’offriront à Didier Reynders - qui se remet à peine de ses problèmes internes au MR - la fantastique tribune politique que représente le poste de Premier ministre fédéral. La solidarité francophone en la matière n’existe donc pas. Pour eux, mieux vaut un Premier ministre CD&V que MR. Que le chef de file de l’opposition au niveau régional soit le Premier ministre fédéral? Im-po-ssi-ble ! Évidemment, les déboires récents de Didier Reynders ne plaident pas en sa faveur et au nord du pays aussi, son étoile a perdu son éclat. Donc, un Premier ministre francophone, on oublie. Pour les siècles des siècles ? On verra. Reste qu’un autre MR pourrait être promu. Si Yves Leterme s’en va, le poste de ministre des Affaires étrangères pourrait revenir à un francophone : la presse flamande évoque de plus en plus le nom de Charles Michel, lequel céderait la Coopération au développement à Inge Vervotte ou Sabine de Béthune (CD&V).

6Des élections ? Et si tout cela ne marche pas. Eh bien, il reste évidemment une hypothèse, celle d’élections anticipées. C’est évidemment ce que réclament à cor et à cri les partis d’opposition au premier rang desquels les socialistes flamands et les verts flamands de même que la Lijst Dedeker. L’hypothèse d’élections anticipées n’est pas à exclure totalement. Car comme on l’a dit, certains pensent qu’Yves Leterme, s’il revient, sera incapable de maintenir la paix et le fragile équilibre entre les Communautés. On ne connaît que trop bien le scénario dans lequel Leterme s’est déjà embourbé : négociation, suspension, pression, soumission. Puis dépression. Et enfin, démission. Et cette fois, on ajouterait donc: élections. Mais courage, on n’en est pas là