mardi, 19 janvier 2010
Haïti : croisière de luxe à quelques kilomètres du centre du séisme
À un peu moins de 60 kilomètres de la zone dévastée par le tremblement de terre à Haïti, un bateau de croisière de luxe vient de s'amarrer, coktails et jet-ski au rendez-vous.
La compagnie, basée en Floride, vend un tableau pittoresque de la péninsule et de ses plages, afin de s'évader en complète tranquillité : sports aquatiques, barbecues. « La sécurité est garantie par des gardes de sécurité. »
La décision de s'y rendre a divisé les passagers… Les bateaux transportent des réserves de nourriture et l'équipe de la croisière a plaidé en faveur de dons aux Haïtiens. Mais la plupart des clients resteront à bord lors de l'arrivée au port.
« Je ne me vois pas prendre un bain de soleil sur la plage, jouer dans l'eau, faire des grillades et boire des cocktails, tandis qu'à Port-au-Prince des milliers de morts s'entassent dans les rues, les survivants choqués et en recherche de nourriture et d'eau », souligne un passager.
« C'était déjà assez dur de s'asseoir pour un pique-nique à Labadee avant le séisme, juste en sachant combien d'Haïtiens mouraient de faim », ajoute un autre qui a pourtant choisi de faire cette croisière. « Je ne peux pas imaginer aller y avaler un hamburger maintenant. »
Certains vacanciers craignent de voir leur embarcation assaillie par des affamés ; d'autres n'ont pas l'intention de renoncer à leur croisière de luxe pour un tremblement de terre : « Je serai à [Labadee] mardi, et j'ai bien l'intention de profiter des excursions comme du temps passé sur la plage. »
Parmi les responsables de la croisière, certains soulignent que les revenus liés à ce tourisme sont plus nécessaires que jamais (« nous ne pouvons abandonner Haïti au moment où ils ont le plus besoin de nous »). D'autres avancent que les bateaux peuvent aussi être utiles au transport de différentes ressources.
Pour les passagers en manque de sensations fortes, ils pourront toujours aller aider les blessés et s'offrir ce « tourisme » d'un nouveau genre que Slate décrivait il y a quelques semaines, dévoilant
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Juppé décline l'offre de Sarkozy à la Cour des comptes
L'ex-premier ministre Alain Juppé décline l'offre de Nicolas Sarkozy de succéder à Philippe Séguin, récemment décédé, à la tête de la Cour des comptes.
Dans une interview aux Echos, à paraître mardi, il justifie son choix par le désir de rester maire de Bordeaux. "Je ne ferai pas ça aux Bordelaises et aux Bordelais", dit-il.
"Avec Nicolas Sarkozy, tout ne marche pas, mais, globalement, la France bouge", se félicite par ailleurs Alain Juppé.
En revanche, le maire de Bordeaux se montre très critique envers les banquiers, jugeant dans le contexte actuel les bonus "obscènes" et "inacceptables". "Si on n'arrive pas à se faire entendre des banques, je pense qu'il faudra aller plus loin au Parlement", dit-il.
Gérard Bon, édité par Jean-Philippe Lefief
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vendredi, 15 janvier 2010
Can:Les Éléphants imposent leur patte
Condamnée à la victoire face au Ghana pour garder son destin en main, la Côte d'Ivoire n'a pas failli devant les Black Stars (3-1), vendredi soir à Cabinda, dans le choc du groupe B. Ce succès permet même aux Éléphants d'empocher leur sésame pour les quarts de finale alors que la deuxième place qualificative se disputera mardi entre ces mêmes Ghanéens et le Burkina Faso.
"N'insulte jamais un crocodile avant d'avoir traversé la rivière." Ce proverbe africain visait donc juste au moment où les Éléphants jouaient leur avenir dans cette Coupe d'Afrique des Nations Orange 2010 face au Ghana. Critiquée dans les grandes largeurs après son piteux match nul concédé face au Burkina Faso en début de semaine, la Côte d'Ivoire a ramené ses détracteurs à la juste réalité ce vendredi. Celle d'une sélection pétrie de talent qui avait simplement manqué de réussite lors de son entrée en lice face à un adversaire courageux et bien regroupé. Billet pour les quarts de finale en poche, Didier Drogba et ses partenaires vont dorénavant prendre leur temps pour soigner les prochaines échéances, eux dont la préparation avait été quelque peu tronquée par l'action terroriste amorcée contre le bus togolais.
Les Ivoiriens n'imaginaient pas alors à quel point le forfait des Éperviers influencerait leur destin dans la compétition. Contraints de s'imposer face aux redoutables ghanéens, après avoir déjà laissé deux points en route, les hommes de Vahid Halilhodžic ont sorti le match qu'il fallait pour finalement s'imposer 3 à 1. Il ne laissait aucun doute que la culture de la gagne et la gestion des détails, développées par Drogba et co dans les plus grands clubs européens, allaient faire pencher la balance du côté des Éléphants. Cela n'a pas raté d'autant qu'en laissant Michael Essien sur le banc dès le début du premier acte, les Blacks Stars se privaient de cette dose d'expérience primordiale à ce niveau. Le Serbe Milovan Rajevac préférait en effet s'appuyer sur la fougue d'un groupe rajeuni et sur la force de frappe de son attaquant Kwadwo Asamoah.
Le chef d'oeuvre de Tiéné !
Le pensionnaire de Serie A (Udinese) ne tarde d'ailleurs pas à allumer la première mèche d'un coup franc lointain, mais sa tentative ne trouve pas le cadre d'un Boubacar Barry curieusement placé (6e). Après un round d'observation, les Ivoiriens commencent à trouver leurs marques en même temps que leurs attaquants. C'est néanmoins un tir dès 25 mètres de Didier Zokora qui va mettre en évidence le style peu académique du portier Richard Kingson (20e). Le gardien ghanéen ne pourra rien en revanche sur l'action suivante et ce contre supersonique mené et conclu par Gervinho (1-0, 22e). Après avoir récupéré un ballon au milieu de terrain, l'attaquant lillois avance et prend un relais sur Yaya Touré, qui lance dans l'intervalle Salomon Kalou. Le Blues remet alors instantanément pour Gervinho, qui n'a plus qu'à ouvrir son plat du pied pour ouvrir la marque. Un contre d'école célébré de la plus jolie des façons par Barry qui déployait une bandelette, "Haïtiens et Togolais, on pense à vous", rendant hommage aux deux peuples meurtris dans leur chair.
Barry joint les actes aux paroles en faisant apprécier sa détente de félin sur un joli enchaînement contrôle orienté-frappe en pivot d'Asamoah à l'entrée de la surface (39e). L'ultime action de cette première période laisse alors augurer de belles choses pour la suite, d'autant qu'Essien enlève enfin sa veste de survêtement. Son entrée en jeu, combinée à celle du Rennais Gyan Asamoah, va alors coïncider au regain de forme de sa sélection. Supériorité qui va même s'affirmer de manière numérique après l'expulsion d'Emmanuel Eboué, auteur d'un véritable attentat les deux pieds décollés sur Opoku Agyemang (55e). Le premier carton rouge de cette CAN 2010 ! A peine le temps pour "Coach Vahid" de revoir son système de jeu, que Matthew Amoah déclenche une lourde frappe sur le poteau droit de Barry (57e), battu sur le coup.
Le Ghana, une victoire sinon rien
Le tournant du match puisque Siaka Tiéné a plus de réussite sur un coup-franc excentré quelques minutes plus tard. Sa mine du gauche, chronométrée à 89 km/h, surprend Kingson et déchire la lucarne gauche du dernier rempart des Black Stars (2-0, 66e). De quoi donner des idées à Essien, bénéficiaire d'une opportunité quasi-semblable mais beaucoup moins bien ajustée (77e). De son côté gauche, Ibrahim Ayew se recentre et prend également sa chance du droit, mais Barry est une nouvelle fois à la parade (87e). Et puisque les remarques acerbes avaient également visé Drogba lors de la première rencontre, l'avant-centre londonien, pourtant timide tout au long de la partie, y va également de son but sur un festival de Kader Keita (3-0, 90e). Seule la réduction du score, sur un penalty de compensation transformé par Gyan (3-1, 92e), entachera la partition quasi-parfaite des champions d'Afrique 1992 qui se rassurent sur leurs capacités offensives.
En revanche, le Ghana aura fort à faire mardi prochain face à l'étonnante sélection du Burkina Faso, puisque seule une victoire serait synonyme d'accès aux quarts de finale.
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Goodluck Jonathan : un sudiste à la tête du Nigeria ?
La Haute cour fédérale du Nigeria se penche depuis jeudi sur trois requêtes dont l’objet est de faire officiellement du vice-président Goodluck Jonathan le "président par intérim". L’association du barreau du Nigeria (NBA), l’avocat et militant des droits de l’homme Femi Falana et l’ancien parlementaire Farouk Adamu Aliyu sont à l’origine de ces trois requêtes distinctes. Le Chef de l’Etat Umaru Yar’Adua, gravement malade, est hospitalisé à Jeddah, en Arabie saoudite, depuis le 23 novembre et les Nigérians ont manifesté leur mécontentement face au vide laissé au sommet de l’Etat. D’autant que le président Yar’Adua refuse de déléguer le pouvoir exécutif.
La Cour fédérale a été ainsi saisie le 11 janvier par l’avocat Christopher Onwuekwe. En réponse à cette requête, elle a ordonné mercredi à Goodluck Jonathan « de commencer à exercer les pouvoirs du président Umaru Yar’Adua jusqu’à son rétablissement et son retour à son bureau ». Une mesure qui ne fait pas de lui un président par intérim, d’après la Constitution de 1999. Interrogé par le quotidien nigérian The Vanguard, l’avocat Bamidele Aturu, exerçant à Lagos, note que la cour a seulement indiqué que le vice-président « pouvait assurer les fonctions du président en son absence ». Une injonction qui reste néanmoins floue, selon lui : « On ne sait pas s’il (le juge en chef de la Haute Cour) fait référence aux sections 144, 145 et 146 de la Constitution (qui se rapportent à la situation actuelle du Nigeria) ».
Le président Yar’Adua a tenté de rassurer ses concitoyens mardi dernier, pour la première fois depuis le début de son hospitalisation, sur les antennes de la radio britannique BBC. « Je suis pour l’instant un traitement (...) , a affirmé le chef d’Etat nigérian. J’espère que très bientôt il y aura de très importants progrès qui me permettront de rentrer chez moi ».
L’équilibre du pouvoir
L’investiture probable du vice-président, comme le souhaite la société civile, met en émoi la classe politique nigériane. Le principe de l’alternance Nord-Sud à la tête de la magistrature suprême serait remis en cause. Un sudiste prendrait les rênes du pouvoir avant le scrutin de 2011. Goodluck Jonathan, 52 ans, est, ironie du sort, originaire du delta du Niger miné par une rébellion qui réclame un partage équitable de la manne pétrolière exploitée dans la région avec l’Etat fédéral.
Le zoologue de formation est entré en politique en 1998. Sa carrière, assez fulgurante mais sans éclat, le mènera à être le colistier de l’actuel président aux élections d’avril 2007, marquées par de nombreuses irrégularités. Le duo qu’il forme d’ailleurs avec Yar’Adua reste une énigme dont seul le Parti démocratique du peuple (PDP), la plus importante formation politique nigériane a les clés.
Néanmoins, si les raisons du choix de Yar’Adua demeurent mystérieuses, Goodluck Jonathan aurait été choisi pour son intégrité face à la nécessité impérieuse de respecter le fameux équilibre Nord-Sud (un président nordiste et musulman et un vice-président sudiste et chrétien) à la tête de l’Etat. Et comme pour démontrer qu’il y avait encore toute sa place, le diplomate Abdullah Aminchi a confié jeudi à l’agence Reuters qu’il savait « avec certitude » qu’Umaru Yar’Adua « pourra quitter (l’hôpital) très prochainement ». Aucune date n’a néanmoins été avancée.
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La diaspora haïtienne de France se mobilise
Réconforter les Haïtiens de France inquiets du sort de leurs familles, récolter des dons pour aider les survivants du séisme, rendre hommage aux victimes… Les membres de la Plateforme d’associations franco-haïtiennes (Pahfha) ne ménagent pas leurs efforts pour faire face à la catastrophe qui s’est abattue sur leur pays.
Afrik.com : Avez-vous des nouvelles de votre famille en Haïti ? Avez-vous pu être rassuré ?
Romel Louis-Jacques : Oui, je suis rassuré. Je ne suis pas personnellement rentré en contact avec elle, mais via ma famille installée à Miami, j’ai pu prendre des nouvelles de Haïti. Dans ma famille, il n’y a qu’un décès à déplorer.
Afrik.com : Le réseau téléphonique américain serait donc plus performant que le français pour les appels vers Haïti…
Romel Louis-Jacques : Oui, manifestement. Mes parents qui sont là-bas ont pu rentrer en contact avec Haïti. Mon frère, qui est à Miami pour affaires, a appelé depuis son portable et il a réussi. Il a de grosses difficultés pour contacter Port-au-Prince, mais elles sont moindres comparées à celles que nous avons ici. Toutefois, il semble que depuis hier soir, les choses deviennent plus compliquées, même depuis les Etats-Unis. Dans la journée d’hier et le jour de la catastrophe, on a pu avoir des nouvelles, mais depuis hier soir les appels ne passent plus. Il semble, en revanche, qu’il y ait un début d’amélioration en Haïti même : j’ai reçu un e-mail, envoyé par un portable depuis Port-au-Prince, qui m’a fait un bilan de la situation. Il est catastrophique.
Afrik.com : La plateforme arrive-t-elle à aider les Haïtiens de France à avoir des nouvelles de leurs familles ? Comment leur apporte-elle son soutien ?
Romel Louis-Jacques : Non, dans les conditions actuelles, nous n’arrivons pas à leur permettre d’avoir des nouvelles de leurs familles. Les gens nous appellent depuis hier dans le cadre d’une permanence téléphonique que nous avons mise en place, à Paris, avec la Maison de Haïti. Dans ce cadre, nous leur apportons un soutien moral, psychologique, dont ils ont grand besoin. Echanger leur fait du bien, et ils sont réconfortés de savoir qu’il est possible d’avoir quelqu’un au téléphone. Ca crée un lien, ça les soulage de savoir qu’il y a un endroit qu’ils peuvent contacter, un endroit qui rassemble les informations et les met à leur disposition.
Afrik.com : Quel est le numéro de téléphone de cette permanence, et quels jours est-elle ouverte ?
Romel Louis-Jacques : Le numéro est le 01 44 62 92 87. Pour le moment, elle se tient tous les jeudis après-midi. Mais nous sommes en train de mettre en place une permanence physique plus large. En attendant, les gens peuvent laisser leurs messages, leurs demandes d’infos sur le répondeur. Ils peuvent aussi laisser leur contact en précisant leurs compétences. Nous sommes à la recherche de personnes capables de soigner, de reconstruire… Ce type de profils nous intéresse.
Afrik.com : Récoltez-vous des dons pour les victimes du séisme ?
Romel Louis-Jacques : Depuis l’annonce de la catastrophe, il nous a tenu à cœur d’assurer une coordination des différentes actions. Nous organisons d’ailleurs demain une réunion de coordination. Nous diffusons cette information pour que tous ceux qui ont envie de lancer une collecte se mettent en contact avec nous. Cette coordination est indispensable pour que les donateurs s’y retrouvent, pour que la collecte ait une crédibilité. C’est important aussi pour bien assurer le stockage des dons en nature, et nous assurer que ceux qui organisent les levées maîtrisent les questions logistiques. Il ne faudrait pas qu’ils se retrouvent avec des stocks sur les bras comme ça a pu arriver autrefois, lors d’autres événements.
Afrik.com : Demain, samedi 15 janvier, de 16h à 19h, vous organisez un grand rassemblement au Parvis des droits de l’homme, au Trocadéro, à Paris. Vous invitez tous les participants à amener une bougie. Quels sont les objectifs de cette manifestation ?
Romel Louis-Jacques : Nous avons appelé au niveau de la Plateforme à un grand rassemblement pour rendre hommages aux victimes du séisme et montrer aux rescapés que nous sommes là pour mobiliser des fournitures, des revenus. Nous voulons aussi, lors de ce rassemblement, annoncer les futures actions que nous allons mettre en œuvre pour soutenir la population haïtienne.
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jeudi, 14 janvier 2010
LANCEMENT, CET APRÈS- MIDI, DE LA VENTE DES CARTES DU PDSL : Wade écarte les ténors du Pds, Farba Senghor en roue libre
Après deux renvois, le lancement de la vente des cartes du Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl) devrait sauf changement de dernière minute, avoir lieu cet après-midi, au palais de la République. Et c'est Me Wade lui-même qui a piloté de bout en bout l'organisation de cet événement en compagnie de Farba Senghor. Les ténors du défunt Parti démocratique sénégalais (Pds) ayant été zappés.
La vente des cartes du Parti démocratique sénégalais libéral (Pdsl), né des cendres du Parti démocratique sénégalais (Pds), devrait normalement démarrer cet après-midi, à partir de 16 heures, à l'occasion d'une cérémonie officielle qui sera présidée par le président Wade au palais de la République. Mais, il faut relever que, pour l'organisation de cet événement, le Secrétaire général national du défunt Pds a mis à l'écart les principaux ténors libéraux. En effet, c'est lui-même qui a piloté les préparatifs de la manifestation, en compagnie de Farba Senghor «Rien ne sera plus comme avant. Me Abdoulaye Wade a repris les choses en main. Il a dessaisi les responsables à qui il avait confié les destinées du parti. Et il est resté inflexible face aux manoeuvres de ces derniers pour reprendre leur place. Pour le moment, le président Abdoulaye Wade ne fait confiance qu'à Farba Senghor», assurent des sources proches de la formation libérale. Pour corroborer leurs propos nos interlocuteurs de révéler : «Pour participer à la rencontre, les responsables du parti sont obligés de se rendre à la permanence El Hadji Omar Lamine Badji pour récupérer leur badge des mains du Conseiller en communication de Farba Senghor, Hassan Ba».
Selon toujours nos sources, c'est plus de deux millions de cartes qui seront placées par les différents commissaires politiques qui ont été choisis par Me Wade. «Ces commissaires politiques sont pour la plupart des députés et des sénateurs. Ils vont être épaulés par les superviseurs qui sont composés pour l'essentiel de ministres de la République», précisent nos interlocuteurs.
Barka Isma Ba
Source Le Populaire
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Haïti UN ENFER REEL
Au lendemain du séisme qui a frappé Haïti, les habitants de Port-au-Prince passent leur deuxième nuit dans les décombres. Des quartiers entiers de la capitale ont été détruits. Les secours du monde entier sont attendus avec impatience. Port-au-Prince s'apprêtait mercredi soir à vivre une deuxième nuit de cauchemar au milieu des décombres après le violent séisme qui a frappé Haïti, transformant des quartiers entiers en cimetières à ciel ouvert, alors que l'aide internationale commençait à arriver.
Ce sont des centaines de milliers de personnes qui devaient passer une nuit à la belle étoile, dans l'obscurité totale, faute de courant, 24 heures après le tremblement de terre qui a détruit une partie de la ville. La violence de la secousse, d'une magnitude 7, la plus forte dans ce pays depuis plus de deux siècles, faisait craindre un bilan effroyable: le Premier ministre haïtien, Jean-Max Bellerive, a dit redouter qu'il ne soit "bien au dessus des 100.000" décès. Le président René Préval avait parlé auparavant de plusieurs milliers de morts. "Le Parlement s'est effondré (...). Des hôpitaux se sont effondrés. Certaines écoles sont remplies de cadavres", a dit M. Préval, qui a également appelé la communauté internationale à l'aide.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, qui a écourté un voyage à l'étranger pour se concentrer sur cette crise, a estimé que le bilan "sera l'un des plus élevés de ces dernières années en termes de pertes de vies humaines".La catastrophe a durement frappé la tête de l'Etat: des ministres sont portés disparus et le président du Parlement, Kelly Bastien, se trouverait dans les décombres de l'assemblée, a dit à l'AFP Jocelerme Privert, un ancien ministre. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué que le séisme exigerait un effort majeur des secours, dont pourraient avoir besoin quelque 3 millions de sinistrés, ajoutant qu'il se rendrait sur place "dès que possible". D'énormes moyens militaires ont commencé à arriver.
Alors que le président Barack Obama promettait une intervention américaine "rapide, coordonnée et énergique", un bâtiment des garde-côtes américains est arrivé dans la baie de Port-au-Prince, suivi par un second bâtiment. Un porte-avions nucléaire américain devait être en vue d'Haïti jeudi et Washington envisage de déployer également un bateau-hôpital.
Des sauveteurs français, canadiens, vénézuéliens, chiliens ou encore jordaniens, accompagnés de chiens et de tonnes de matériel d'urgence, étaient attendus, dans une course contre la montre pour sortir des gravats d'éventuels survivants.Médecins sans frontières devait envoyer un hôpital gonflable d'une capacité de 100 lits. Le Mexique a annoncé trois avions et un navire-hôpital avec 70 tonnes de vivres ainsi qu'une centaine de sauveteurs, médecins et techniciens. Selon l'institut américain de géophysique, la longue secousse qui s'est produite mardi à 16H53 locales (21H53 GMT), à seulement 15 km à l'ouest de Port-au-Prince, a été ressentie "très fortement par 3 millions d'Haïtiens". Des corps sans vie ou blessés jonchaient la capitale surpeuplée du pays le plus pauvre des Amériques, alors que les forces de l'ONU fouillaient les ruines et tentaient de disperser les pillards.
Le quartier général de la Mission de stabilisation de l'ONU en Haïti (Minustah), qui compte environ 11.000 personnes dans le pays, s'est effondré. Le président Préval a annoncé que le chef de l'ONU en Haïti, le Tunisien Hedi Annabi, avait été tué dans l'effondrement, décès que les Nations unies n'ont pas confirmé. L'ONU a indiqué que 16 membres de la mission étaient décédés et quelque 150 autres portés disparus.Paris recherche pour sa part "activement" une cinquantaine de Français. Quelque 200 personnes seraient également ensevelies sous les décombres d'un grand hôtel, Le Montana, selon un ministre français. Le séisme a très fortement perturbé les communications dans un pays aux infrastructures déjà rudimentaires, rendant quasi impossible l'acheminement de blessés dans les centres hospitaliers encore debout.
Certains arrivaient par dizaines mercredi à Jimani, en République dominicaine, où se trouve un petit hôpital, et les patients les plus en danger étaient transférés vers des centres hospitaliers mieux équipés à Saint-Domingue. La Banque mondiale a annoncé qu'elle allait débloquer 100 millions de dollars supplémentaires "pour soutenir le rétablissement et la reconstruction du pays". La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter 10 millions de dollars, destinés à financer l’hébergement temporaire, l'approvisionnement en eau, les soins médicaux et le soutien psychologique. "Même un ou deux dollars" peuvent suffire, a lancé l'ancien président américain Bill Clinton, également envoyé spécial de l'ONU pour Haïti.
A l'étranger, les communautés haïtiennes cherchaient désespérément des nouvelles de leurs proches. "Nous sommes un peuple vaillant, restez debout", a lancé aux Haïtiens, à travers les larmes, la gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean, elle-même d'origine haïtienne. Aux Etats-Unis, des célébrités, emmenées par le chanteur d'origine haïtienne Wyclef Jean et parmi lesquelles on comptait le couple d'acteurs Brad Pitt et Angelina Jolie, ont annoncé leur mobilisation et appelé aux dons individuels. La police fédérale américaine (FBI) a cependant mis en garde contre les arnaques sur internet, conseillant aux Américains de "redoubler de vigilance" sur les appels aux dons.
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CAN 2010 : Le Cameroun dompté par le Gabon
La CAN 2010 commence bien mal pour le Cameroun. Les finalistes de la dernière édition ont chuté ce mercredi dès leur entrée en lice face au Gabon (0-1). L'ancien Lensois Daniel Cousin a inscrit, contre le cours du jeu, le seul but de la rencontre en première période. Les hommes de Paul Le Guen, qui découvre la compétition, seront attendus au tournant contre la Zambie le week-end prochain.
Les surprises continuent de jalonner le premier tour de la CAN 2010. Après l'Algérie dominée par le Malawi (0-3), la Côte d'Ivoire accrochée par le Burkina Faso (0-0), c'est au tour du Cameroun de trébucher dès son entrée en lice dans la compétition. Les Lions indomptables, finalistes de l'édition précédente, se sont inclinés ce mercredi face au Gabon (0-1). Les retrouvailles entre Paul Le Guen et Alain Giresse, tous deux anciens entraîneurs du PSG, ont finalement tourné en faveur de ce dernier, au terme d'un match que les Camerounais ont dominé de bout en bout, sans trouver la faille. La faute à un manque d'efficacité dans le dernier geste des coéquipiers de Samuel Eto'o, qui devront déjà montrer un autre visage face à la Zambie le week-end prochain.
Cette victoire surprise des Gabonais ne leur ouvrira pas les portes du Mondial sud-africain, que les Camerounais leur avait claquée au nez lors de la phase de qualifications. Battus à deux reprises, dont une défaite à Libreville (0-2) pour la première de Le Guen sur le banc des Lions indomptables, les coéquipiers de Daniel Cousin étaient malgré tout animés d'un sentiment de revanche. Cet état d'esprit ne s'est pas forcément ressenti sur le terrain, simplement dans le résultat. Car il faut bien avouer que ce succès a été acquis contre le cours du jeu. Dominateur tout au long de la rencontre, le Cameroun n'a pas su se mettre en position idéale ou est tombé sur Ovono, un gardien gabonais parfois heureux, parfois bien inspiré.
Cousin, buteur contre le cours du jeu
Dès les premières minutes du match, la supériorité technique et physique des hommes de Le Guen imprime sa marque. A l'image de son équipe, Emana percutait et faisait parler sa vitesse, avant d'échouer face au but. Comme sur cette action initiée par une talonnade pour lui-même au milieu de terrain qui effaçait deux joueurs avant que le tir de l'ancien Toulousain ne trouve le poteau (7e). Bien installés dans le camp gabonais, les Camerounais multipliaient les corners, en vain. Et sur l'une de leurs premières incursions, les Panthères ouvraient la marque. Après un contre favorable qui filait entre les jambes de Song, Daniel Cousin se présentait seul face à Kameni et ajustait le portier d'un plat du pied (1-0, 17e).
L'impuissance du Cameroun se poursuivait alors, avec un tir à bout portant de Webo dans la surface écarté d'un arrêt réflexe d'Ovono (21e) et un coup franc lointain frappé fort par Njitap repoussé maladroitement par le portier gabonais (25e). Le gardien du Mans enfilait le costume de sauveur en seconde période avec des parades décisives devant Tchoyi (50e), Webo (56e et 60e) et Emana (74e). Malgré une forte pression dans les derniers instants de la rencontre, les Lions indomptables devaient quitter le stade de Lubango la tête basse et la queue entre les jambes. Décidément, cette CAN ne réussit pas aux prétendants à la victoire finale, preuve que le niveau se resserre sur le continent africain.
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GUINEE : Retour aux affaires de Dadis Camara , UN CAMOUFLET POUR LES TENANTS DE LA DIPLOMATIE PARALLELE
L’arrivée « surprise » du capitaine Moussa Dadis Camara, le chef du CNDD au pouvoir en Guinée, au Burkina Faso, il y a quelques jours, continue d’alimenter les chroniques d’une certaine presse internationale et suscite, dans les rangs de ceux qui sont opposés à son retour prochain aux affaires la panique et le désarroi.
Celui qui était annoncé, au lendemain de son hospitalisation au Maroc, d’abord mort dans un premier temps, puis impotent physiquement et finalement dépourvu de ses capacités mentales, est apparu aux yeux des nombreux témoins qui l’ont approché récemment dans les dispositions de retrouver, plus vite que prévu, toute la plénitude de ses fonctions.
Pourtant, le retour à Conakry, quelques jours plus tôt, du commandant Moussa Tiegboro Camara, ministre en charge de la lutte contre les narcotrafiquants et le grand banditisme, également soigné à Rabat à la suite d’un attentat à la grenade, annonçait celui du président guinéen. Devant une foule nombreuse de militaires et de civils, inconditionnels du chef du CNDD, il avait rassuré les uns et les autres sur l’état de santé de celui-ci, avant de promettre son retour imminent.
Dès lors, embarrassés par la nouvelle donne, certains leaders guinéens qui ont choisi, pour l’heure la voie de l’exil parisien, malgré l’appel au retour au bercail du général Sékouba Konaté qui assure l’intérim, comme les proches de l’opposition radicale expriment dans certains sites guinéens bien connus, leur crainte (justifiée) de revoir Dadis Camara au pouvoir. Surtout après une féroce campagne médiatique destinée, en vain, à rendre improbable et même impossible, un éventuel retour aux affaires du chef du CNDD.
Il faut tout de même reconnaître que le capitaine Moussa Dadis Camara a bénéficié jusque-là d’une bonne étoile. Ayant survécu à la tentative d’assassinat perpétrée contre sa personne le 03 décembre 2009, il avait été évacué à Rabat pour des soins intensifs qui lui ont, fort heureusement, fait recouvrer sa santé. Après plus de cinq semaines de séjour dans le royaume chérifien, il débarque donc le lundi 11 janvier 2010 vers 22 h 30 à Ouagadougou. Le Maroc a démenti avoir voulu se débarrasser d’un hôte jugé « encombrant », ou fait pression sur les autorités burkinabé comme certains l’ont annoncé.
Accueil banalisé a-t-on dit pour « l’embarrassant » Dadis Camara dont l’avion se serait posé par hasard à Ouagadougou, au lieu de Conakry comme initialement prévu. Contrairement à son intérimaire, le général Sékouba Konaté, qui aurait eu un accueil plus solennel, selon ces mêmes sources, le lendemain soir, à son arrivée dans la capitale burkinabé. Quelle incohérence ? Comment l’arrivée « surprise » de Dadis aurait-elle pu être bien organisée si c’est seulement dans les derniers instants du vol que les autorités ont été informées ? A moins que, justement ces mêmes autorités n’aient voulu garder secrète, jusqu’au dernier moment, la nouvelle de la venue au Burkina du président guinéen et tenir la presse éloignée de la scène, en attendant de mettre au point les conditions de son installation. Une médiatisation que le séisme violent qui a frappé Haïti, dans l’heure qui a précédé l’arrivée de l’avion marocain à Ouaga, a fortement contrarié, en faisant tourner tous les regards vers cette catastrophe naturelle inattendue.
Autre signe du « destin », l’arrivée de Dadis Camara à Ouagadougou intervient le lendemain seulement du passage au pays des hommes intègres du ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, farouche partisan d’une mise à l’écart du chef du CNDD. Le rappel à l’ordre du capitaine Moussa Dadis Camara à ce dernier (« la Guinée n’est pas une préfecture de la France ! »), a semble-t-il, ravivé le nationalisme à fleur de peau de nombreux guinéens qui n’avaient pas apprécié l’immixtion trop visible de certains cercles de l’Hexagone dans les affaires intérieures de la Guinée. Surtout depuis les évènements du 28 septembre, une date doublement symbolique…
On a aussi évoqué « la nouvelle dynamique » enclenchée par le général Konaté depuis l’appel lancé pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale avec un premier ministre issu des rangs de l’opposition. A croire que ceux qui agitent ces propos ont la mémoire courte. Le discours tenu par le président par intérim, en parfaite intelligence avec le chef et les autres membres du CNDD qu’il avait consultés avant de le rendre public, n’est pas nouveau. Il rejoint en tous points l’appel lancé par Dadis Camara, en octobre dernier, au moment des négociations de Ouaga. A moins qu’on ne veuille appliquer la méthode Dadis sans Dadis…
Le retour de Dadis pourrait provoquer une guerre civile ou le désordre en Guinée, dit-on souvent, et depuis Dakar, pour un certain représentant de la section guinéenne de la Raddho, s’exprimant sur RFI, le retour de Dadis ne serait pas souhaitable dans son propre pays à cause des risques de troubles qu’il entrainerait. Dadis étant en dehors du jeu politique actuel, selon ses dires, quelle menace pourrait-il alors représenter ? Dans le contexte de surenchère actuelle, surtout au niveau des Forces vives, avec l’agitation des cercles politiques divisés sur le choix d’un premier ministre consensuel et le réchauffement du front social envisagé par des syndicalistes qui veulent également se mettre en avant désormais, c’est plutôt une mise à l’écart prolongée du chef du CNDD qui pourrait être source de problèmes.
Certains sites guinéens connus pour leur opposition farouche à Dadis Camara (guineeconakryinfo.com, guineenews.org, aminata.com, entre autres) essaient, de manière maladroite, de susciter une tension inutile et inopportune entre les membres du CNDD. D’abord, en identifiant deux camps rivaux qui se regarderaient en chiens de faïence, des pro-Dadis avec pour têtes de file Idrissa Chérif, le ministre porte – parole de la présidence et du ministère de la défense (qu’on disait il y a peu en exil à Abidjan !), le secrétaire permanent du CNDD et d’autres que ces sites gardent bien de citer, favorables « à une transition sans Dadis ». On ne se prive pas, d’ailleurs, de dévoiler la configuration prochaine du gouvernement d’union : un “trio de choc” composé de Jean Marie Doré – Hadja Rabiatou Serah Diallo – général Mamadouba Toto Camara, respectivement premier ministre, 1er vice premier ministre et 2ème vice premier ministre…
Vaste programme et, surtout, pure utopie ! Jamais le CNDD n’a été aussi soudé que dans cette période de vérité pour la Guinée. Les retrouvailles cordiales et les discussions franches et fraternelles des frères d’armes que sont Dadis Camara et Sékouba Camara, hier, dans la résidence affectée au chef du CNDD à Ouaga 2000 ont fini de lever toute équivoque. La sérénité règne toujours dans les rangs des acteurs historiques du 22 décembre 2008. Il revient plutôt à l’opposition guinéenne, et en particulier aux leaders qui mènent une intense campagne médiatique de dénonciation et de diabolisation des militaires au pouvoir, de montrer les preuves de leurs capacités de dépassement et leur réelle volonté de tourner la page des invectives faciles et des coups d’éclats sans lendemain.
Avec la perche qui leur est tendue, l’heure est aux retrouvailles sincères pour l’élaboration d’une feuille de route réaliste et acceptable par toutes les parties. Une mise à l’écart de Dadis Camara n’est pas à l’ordre du jour. Le chef du CNDD peut mener tranquillement sa convalescence et les acteurs politiques leur partition, sans pour autant déranger. La Guinée a trop souffert de choix politiques précipités et de décisions majeures prises à l’emporte-pièce pour faire l’économie d’une transition apaisée devant conduire à des élections libres et ouvertes à tous.
Karim DIAKHATE
Chef d’édition
LA DEPÊCHE DIPLOMATIQUE AFRIQUE
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Haïti: Bill Clinton à la tête de la mission de l'ONU
12h15. Ce matin, sur France Inter, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a annoncé que «Bill Clinton s'occupe de remplacer, s'il est vrai qu'il est mort, notre ami Hedi Annabi». Annabi était le chef de la mission de l'ONU sur place. Hier, le chef du service de maintien de la paix à l'ONU, Alain Leroy, avait indiqué que son adjoint, Edmond Mulet, était en route pour Haïti pour prendre temporairement les commandes de la Minustah. Clinton et Leroy devraient donc diriger de concert la mission de l'ONU en Haïti.
12 heures. Les équipes de Google en charge des applications de cartographie Google Earth et Google Maps viennent de mettre en ligne des images satellite de Port-au-Prince et de ses environs prises après le tremblement de terre. C'est à voir sur notre site ecrans.fr.
11h45. L'UOIF (Union des organisations islamiques de France) appelle les musulmans à exprimer leur solidarité envers le peuple haïtien et à «donner généreusement pour assurer les besoins de première nécessité aux sinistrés», dans un communiqué. Elle appelle également les responsables des mosquées à consacrer les collectes du vendredi au peuple haïtien par le biais des associations humanitaires.
11h30. L'AFP a mis en ligne deux vidéos qui permettent de se rendre compte de la situation sur place. La première montre l'ambassade de France lors du déclenchement du séisme et l'effroi des employés. La seconde propose des images aériennes de Port-au-Prince après le séisme.
11h20. Le ministre de l'Industrie, Christian Estrosi, a lancé un appel aux industries pharmaceutiques, et en particulier Sanofi Aventis, les invitant à faire des «donations importantes» de médicaments aux sinistrés.
11h10. Nicolas Sarkozy réunira ce jeudi à 17 heures son Premier ministre, François Fillon, et des membres du gouvernement pour faire le point de la situation. Le Président fera une déclaration à l'issue de cette réunion, précise.
12:45 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 13 janvier 2010
Les Belges rapatrient leur argent en masse
Les filiales des banques belges au Luxembourg le pressentaient, les chiffres le confirment : les Belges rapatrient en masse l’argent qu’ils avaient placé à l’étranger pour échapper au fisc. En 2009, 224,3 millions d’euros sont rentrés au pays. En 2008, les compteurs affichaient seulement 81 millions. La hausse est donc de… 176 % ! Il faut remonter à 2006, année de lancement de la procédure, pour trouver un chiffre plus élevé. Ce furent alors 335 millions d’euros qui avaient repris le chemin des banques du pays.
Le nombre de dossiers est également en augmentation (786 en 2009, contre 484 en 2008). Les fonctionnaires ont commencé à traiter ces dossiers. Ils doivent appliquer le taux d’imposition légal sur les fonds rapatriés, majoré d’une amende de 10 %. Et les 333 premiers dossiers traités en 2009 sont encourageants pour le Trésor : le taux de taxation moyen dépasse les 30 %. Ce qui laisse présager que le montant total encaissé par l’Etat pourrait atteindre 80 millions d’euros, soit un record depuis l’entrée en vigueur de la procédure.
Le cabinet de Didier Reynders, qui se félicite évidemment de cette bonne nouvelle en ces temps de disette, explique que l’échange d’informations avec les autorités fiscales étrangères a provoqué un retour des capitaux.
Les filiales des banques belges au Luxembourg le pressentaient, les chiffres le confirment : les Belges rapatrient en masse l’argent qu’ils avaient placé à l’étranger pour échapper au fisc. En 2009, 224,3 millions d’euros sont rentrés au pays. En 2008, les compteurs affichaient seulement 81 millions. La hausse est donc de… 176 % ! Il faut remonter à 2006, année de lancement de la procédure, pour trouver un chiffre plus élevé. Ce furent alors 335 millions d’euros qui avaient repris le chemin des banques du pays.
Le nombre de dossiers est également en augmentation (786 en 2009, contre 484 en 2008). Les fonctionnaires ont commencé à traiter ces dossiers. Ils doivent appliquer le taux d’imposition légal sur les fonds rapatriés, majoré d’une amende de 10 %. Et les 333 premiers dossiers traités en 2009 sont encourageants pour le Trésor : le taux de taxation moyen dépasse les 30 %. Ce qui laisse présager que le montant total encaissé par l’Etat pourrait atteindre 80 millions d’euros, soit un record depuis l’entrée en vigueur de la procédure.
Le cabinet de Didier Reynders, qui se félicite évidemment de cette bonne nouvelle en ces temps de disette, explique que l’échange d’informations avec les autorités fiscales étrangères a provoqué un retour des capitaux.
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L’impossible cas Idrissa Seck : Mais d’où tire-t-il toute sa fortune ? ( par Momar Mbaye)
Si le président sénégalais, visé dans une plainte, vient d’autoriser aux maires de France à vendre les biens immobiliers supposés être à son nom, c’est parce qu’il est conscient qu’il sera difficile, voire impossible de prouver que son patronyme est associé à des propriétés ayant pu être établies sous prête-noms, et dont le financement ne proviendrait que de l’argent du contribuable sénégalais. On ne peut pas en dire autant pour son suppôt et ex numéro 2, ce renard qui guette avec impatience, le fromage de la vice-présidence qui risque de lui passer sous le nez.
Un appartement d’une valeur de 1.365.000 euros, soit près de 900 millions de CFA
« C’est Dieu qui l’a créé et c’est moi qui l’ai ‘modelé’ …», avait déclaré un jour le président de la République, qui s’exprimait sur ses possibles retrouvailles avec son ancien Premier ministre, celui qui semble avoir avalé sa langue à propos de la provenance de sa fortune. Idrissa Seck, ou « Impossible Seck », comme l’appelle Tonton Ada, puisque c’est bien de lui qu’il s’agit, devrait être attrait devant les tribunaux sénégalais ou étrangers, dans les plus brefs délais pour éclairer notre lanterne sur la société immobilière dénommée Ciras, dont il est le 1er gérant, pour avoir inscrit ses parts sociales à son propre nom, sans oublier d’y associer le nom de sa douce moitié, celle qui risque de ne point se balader dans les couloirs du palais. Nous qui croyions Idy plus futé que cela ! Figurez-vous, que c'est à travers cette société, qui coûte les yeux de la tête, que le « faux messie » de Thiès avait pu acquérir un appartement d'un peu moins de 190 m2 au prix de 1.365.000 euros, soit près de 900 millions de CFA, il y a de cela quelques années. A l’époque, les journaux téléguidés depuis le palais avaient été instrumentalisés, comme à leur habitude, pour procéder à la descente aux enfers de l’ex PM. Par journaux du Palais, entendez « Le Messager » de notre Bamba national chargé des affaires religieusement inutiles, « Express News » de Farba Senghor et le très connu « Il est midi », lequel à ce propos, avait exagéré l’affaire en publiant régulièrement dans ses « Unes » un immeuble, et en y associant le montant de 16 milliards. Etant donné que ces « torchons » ne valent pas grand chose, peu de personnes y avaient cru. Et pourtant, il suffisait de se connecter sur un site internet, celui de la Chambre de Commerce et d’Industrie de France pour obtenir toutes les informations relatives à cette société. Alors, si l’on additionne le capital entièrement libéré de cette société, et l'acquisition de M. Seck, on frôle facilement les 1.865.000 euros. Idrissa Seck était donc déjà « Crésus » en 2004, sans compter tout ce qu'il possédait à Dakar, ses différentes sociétés comme Tempo Events (société de gardiennage), Saica (société immobilière), Evasion (société de transport), Force One (société de gardiennage), Net-Africa (électronique), etc. J’ai été assez idiot de croire que Ali Baba -pardon- Idy, en si peu de temps, avait travaillé si durement pour amasser toute cette fortune. Invité sur les ondes de la RFM, M. Seck avait lui-même avoué qu’une partie de ses biens provenait de son travail, ce qui est vrai. Donc, il faudrait en déduire que l’autre partie, et d’ailleurs la plus importante, a une autre provenance. Je ne rentrerai pas dans la polémique relative à ses diplômes qu’il déclare avoir obtenus en France et aux Etats-Unis. Les personnes qui s’inscrivent en tant « qu’auditeurs libres » dans les universités européennes savent de quoi je parle. A propos de cette société, une reproduction de quelques passages de l'extrait Kbis en dit plus : « Dénomination : Société Ciras Numéro d'identification: 477 677 R.C.S. PARIS Numéro RCS 2004 D 03245 Date immatriculation 01 juillet 2004 Fome juridique Société civile Au capital de 500.000 euros Adresse 17 rue du COLISEE 75008 Paris etc… Gérant Madame Niang Amy Nom d'usage Fall Née le 13 avril 1966 à Thiès De nationalité française Demeurant 26 AV Jacques Amyot 60200 Compiègne Etc… Que le Seigneur soit Clément envers Ndèye Ami Niang que Idy avait réussi à entraîner dans ses délires d’enrichissement illicite. Que la terre lui soit légère ! A la page 10 du document, il est clairement établi : « Engagement accompli pour le compte de la société en formation: Date, signataire, montant de l'engagement: Le 24 mai 2004, conclusion d'une promesse de vente signée par Monsieur Idrissa Seck portant sur le bien immobilier dépendant d'un immeuble sis à Paris (7ème), 41 boulevard Raspail et 18, rue de Sèvres: Au 5ème étage, appartement à usage d'habitation d'une superficie de 186,81 m2, composé de 6 pièces et au 7ème étage, une chambre de service au prix de 1.365.000 euros, frais en sus avec versement d'une indemnité d'immobilisation de 136 500 euros. » Ceci n’est qu’une houle dans les délires océaniques de M. Seck également impliqué dans d'autres affaires comme le domaine sonatel.sn, qui a été à l’origine de son clash avec Pape Ousmane Sy, l’histoire du trafic de devises pour lequel Karim Wade avait été interpellé dans un aéroport de Paris. En tout état de cause, c’est Abdoulaye Wade que nous avons élu et réélu, et c’est à lui, et à lui seul, que nous devons demander des comptes. Si Idy, qui voulait se faire égorger à la dernière fête de l’Aïd, a été sauvé comme Ismaël, Wade le père a largement le temps de l’engraisser et d’affûter son couteau pour la prochaine Tabaski. En attendant, que faudrait-il espérer de la Justice sénégalaise, s’il lui arrivait de se pencher une nouvelle fois sur le cas « Idy », cette équation à plusieurs inconnues, dont les sept ou huit mois d’emprisonnement sont loin de payer la dette qu’il doit à la société ? Bien évidemment, ce qui opposait Abdoulaye Wade à M. Seck, c’était bel et bien une histoire d’agent, c'est-à-dire, quelque chose que ni Wade ni Idy ne révéleront à l’opinion, comme l’avait laissé entendre le Président lui-même. Reste à savoir le montant, qu’il ne faudrait surtout pas leur demander, parce que qu’ils ne vous le diront pas, c’est indécent.
11:11 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Sorti de l'hôpital, le chef de la junte est au Burkina Faso
Le capitaine Moussa Dadis Camara, blessé le 3 décembre lors d'une tentative d'assassinat, est arrivé au Burkina Faso après avoir quitté le Maroc où il était soigné, et est "lucide", selon la présidence burkinabè.
AFP - Le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, hospitalisé au Maroc après une tentative d'assassinat le 3 décembre, est arrivé mardi soir à Ouagadougou en provenance de Rabat, et est "lucide", selon la présidence burkinabè. Il est arrivé par un vol spécial du Maroc à la base aérienne militaire 511 de la capitale du Burkina. "Il est lucide, il parle", a indiqué à l'AFP cette source à la présidence. Selon un journaliste local, le capitaine Camara était "soutenu par deux personnes" à la sortie de l'avion et "marche difficilement". Le capitaine Camara était soigné depuis le 4 décembre dans une clinique de Rabat après avoir été grièvement blessé à la tête par balle par son propre aide de camp au cours d'une dispute dans un camp militaire de Conakry. Depuis la tentative d'assassinat, il n'a fait aucun discours public. Il avait été transporté de Guinée au Maroc à bord d'un avion du Burkina. Le président burkinabè Blaise Compaoré est médiateur dans la crise guinéenne. Vers une sortie de crise en Guinée ? "Sa vie n'est pas en danger, mais il faut du temps, de la patience et un suivi médical pendant un certain temps pour qu'il se rétablisse totalement", avait-il ajouté. Interrogé pour savoir si le chef de la junte allait rester au Burkina ou s'il était seulement en transit vers un autre pays, la source à la présidence burkinabè a répondu: "on ne sait pas encore, c'est lui qui va nous dire. Pour l'instant, il ne nous a rien dit" à ce sujet. Les Etats-Unis seraient "préoccupés" de toute tentative de retour en Guinée du chef de la junte, a très vite réagi mardi un responsable du département d'Etat. Mardi après-midi, avant le départ vers 18H00 du Maroc du chef de la junte, le président intérimaire, le général Sékouba Konaté, avait pour sa part appelé l'armée à aller "vers la démocratie". "Aujourd'hui, notre pays a des problèmes économiques, le pays est bloqué par le Fonds monétaire (international, FMI), la Banque mondiale. A l'instar des autres pays africains, je voudrais que nous partions vers la démocratie", a-t-il indiqué au camp militaire Alpha Yaya Diallo, le plus grand du pays. "Il nous faut une démocratie à l'image de celle prônée par la communauté internationale, il nous faut renouer avec la communauté internationale pour que la jeune génération puisse mieux vivre", a-t-il ajouté dans un discours diffusé mardi soir par les médias d'Etat. | |
Auteur: France24.com |
11:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dadis camara | del.icio.us | Facebook | | |
Adebayor : « Si Drogba avait été victime d'une fusillade, la CAN aurait été annulée »
Le capitaine de l’équipe togolaise de football est très remonté contre la Confédération africaine de football (CAF). L’attaquant de Manchester City accuse l’instance de laxisme et de « manque de respect » envers les Eperviers après la fusillade meurtrière du vendredi 8 janvier au Cabinda, province angolaise où le Onze devait disputer un match pour la CAN. « Ce n’est pas dans les bons moments qu’on voit un leader ». Emmanuel Adebayor le dit et le répète, non sans fierté : il est resté jusqu’au bout avec les footballeurs de l’équipe togolaise de football, endeuillée par une attaque de rebelles cabindais, le vendredi 8 janvier. « J’étais à la morgue pour voir les confrères qui sont morts. J’ai été le dernier joueur à porter les cercueils dans l’avion et à ramener nos combattants au pays », explique le capitaine des Eperviers à jeuneafrique.com. Toujours sous le choc, l’attaquant de Manchester City est aussi très en colère. En particulier contre le président de la Confédération africaine de football (CAF), Issa Hayatou… Confidences, recueillies par téléphone, d'Emmanuel Adebayor, rentré depuis le 10 janvier à Lomé. Jeuneafrique.com : Comment s’est déroulée l’attaque ? Emmanuel Adebayor : Nous étions dans le bus, on a traversé la frontière, on était fatigués... Et puis une roquette est tombée sur le bus de bagages, qui était derrière. Tout le monde a pensé que c’était une petite crevaison. Mais avec l’attaque de mitraillettes qui a suivi, on s’est rendu compte qu’on était comme dans un film. [Les hommes armés nous ont] tiré dessus. Je n’ai envie d’accuser personne. Je ne sais pas si c’est le Flec (Front de libération de l'enclave du Cabinda, ndlr) ou pas, mais c’étaient des gens très bien entraînés, qui étaient prêts à nous éliminer. Ils n’étaient manifestement pas là pour nous faire de cadeau ! Après la fusillade, l'équipe a décidé de rentrer au pays. Puis ils ont voulu participer à la CAN en hommage aux morts, avant de finalement repartir au Togo à la demande des autorités... C’était très difficile. Vingt-quatre heures après la fusillade, tout le monde était encore sous le choc. J’ai été le premier à dire que tout ce que je voulais c’était retrouver ma famille. Mais au fur et à mesure que le temps passait, on se disait que si on avait été morts, ça aurait été du pareil au même. Alors à la fin de la journée, j’ai dit : « Quel hommage peut-on rendre à nos deux confrères qui nous ont quittés ? Jouer pour eux ! Défendre les couleurs de la nation ! » On a donc tous décidé de faire une bonne CAN pour eux. Mais on est quand même les enfants d’un pays où il y a un chef de l’Etat et un gouvernement, qui en ont décidé autrement. S’ils nous demandent de rentrer, cela veut dire que la menace n’est peut-être pas encore écartée. On est obligés de leur obéir. Franchement, je suis rentré au pays sans regret. Je suis très content. Mais si le gouvernement ou le chef de l’Etat m’avaient dit de continuer la Coupe d’Afrique des nations, j'aurais été prêt à le faire avec plaisir. L’Angola et la CAF ont, semble-t-il, fait pression pour vous faire jouer coûte que coûte… Nous n'avons reçu aucune pression. De qui que ce soit. Mais la CAF et le gouvernement angolais veulent étouffer l’affaire. C’est-à-dire qu’ils sont prêts à tout pour dire que tout va bien alors qu’ils savent que ça ne va pas. Par ailleurs, on s’est senti trahi. La CAF nous a manqué de respect. [Issa Hayatou] nous a dit : « Ecoutez, je sais que c’est difficile pour vous. Si vous voulez rester, restez. Si voulez partir, vous pouvez partir. » On a perdu des amis, des gens très chers, des gens prêts à faire la CAN. La moindre des choses, c'est de nous donner le temps de faire notre deuil. Mais cela n’a pas été fait. Je me rends compte qu’en Afrique c’est du n’importe quoi. On a deux morts sur la conscience. Moralement c’est difficile. Et lui (Issa Hayatou, ndlr) va dire à la presse qu’on nous a interdit de prendre la route. Mais si vous savez qu’un pays est menacé ou qu'il n’est pas en mesure de sécuriser la zone où il y aura une compétition de haut niveau comme la CAN, il ne faut pas organiser la CAN là-bas ! En tant que porte-parole de la Fédération togolaise de football, en tant que capitaine des Eperviers, je vous dit qu’on est très tristes et qu’on est très dégoûtés par rapport au comportement des membres de la CAF. En parlant du trajet, pourquoi êtes-vous arrivés en bus ? Tout le monde avait décidé que nous devions faire un stage à Pointe-Noire (Congo-Brazzaville) : le gouvernement, les membres de la Fédération et moi. Il se trouve que le trajet entre Pointe-Noire et Cabinda ne dure qu'une heure et demi par la route. On ne va pas nous accuser de décider d’aller de Pointe-Noire à Cabinda en bus... C’est un manque de respect ! Juste après la fusillade, les dirigeants de Manchester City vous ont-ils appelé pour vous demander de rentrer de peur qu’il y ait d’autres incidents ? Oui, les dirigeants m’ont demandé si je pouvais rentrer à Manchester et je leur ai dit que je n'étais pas prêt à abandonner mon pays. Je leur ai dit que j'étais togolais, que n’importe quoi pouvait m’arriver, je retournerai un jour dans mon pays. Ils m’ont compris, m’ont dit de prendre le temps qu’il fallait, de prendre soin de moi, qu’ils étaient de tout cœur avec moi, qu’ils seront avec moi dans leurs prières pour que je rentre sain et sauf. Qu’attendez-vous du Togo, de l’Angola et de la CAF ? J’attends que le gouvernement soutienne les joueurs. Quant à l’Angola, je suis très déçu de leur comportement. Ils ne nous ont même pas présenté leurs condoléances. Et la CAF, c’est du n’importe quoi ! Si un gardien du Cameroun se retrouvait à l’hôpital ou dans un état critique, la CAN aurait été annulée. Mais aujourd’hui, comme c’est un petit pays comme le Togo... Vous pensez vraiment que c’est parce que le Togo est un petit pays ? Si Drogba ou [le bus de] la Côte d’Ivoire avait été victime d'une fusillade pendant 20 minutes, je pense que la CAN aurait été annulée. Mais comme c’est le Togo, Hayatou s’en fout carrément. Il a dit : la CAN va continuer. Et c’est tout ! | |
Auteur: Habibou Bangré |
10:56 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
CAN 2010 : L’Egypte se signale d’entrée en dominant largement le Nigeria (3-1)
Les Pharaons d’Egypte ont réussi une bonne entrée en battant (3-1) les Super Eagles du Nigeria, mardi à Benguela en match comptant pour la première journée du groupe C de la 27-ème édition de la Coupe d’Afrique des nations de football.
Le Nigeria a ouvert le score sur la première occasion du match à la 11e mn. Bien servi sur le côté droit, l’attaquant d’Hoffenheim, Chinedu Obasi adresse une frappe limpide qui termine dans le petit filet opposé du gardien El Hadary.
Les champions d’Afrique en titre égalisent par Meteeb à la 33e mn. Lancé en profondeur, il devance le gardien nigérian Enyema qui était sorti loin de ses buts, crochet et plat du pied dans le but vide.
Au retour des vestiaires, les pharaons accentuent la domination. Du côté droit, Zidan sert très intelligemment en retrait pour son capitaine Ahmed Hassan qui expédie un tir et marque à la 52e mn.
A la 86e mn, Gedo profite du marquage approximatif du Nigeria pour s’avancer et adresser une très belle frappe croisée au ras du sol pour inscrire le troisième but.
L’Egypte signe d’entrée une victoire, en attendant sa sortie samedi face au Mozambique.
BHC/AD
Premier But Nigerian
Le but egalisateur d'egypte:
Deuxieme But Egypt
10:50 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : can 2010 | del.icio.us | Facebook | | |
Copenhague : Sarkozy se fait corriger par une négociatrice française
Le 6 janvier, le Président avait affirmé que Copenhague était selon lui "infiniment mieux que Kyoto". Laurence Tubiana, membre de la délégation française au Danemark, a corrigé cette énormité.
Sarkozy ne pouvait pas imaginer un démenti plus expert à ses élucubrations sur Copenhague... La rubrique Desintox relevait, il y a deux jours, comment le Président a essayé, lors de ses vœux aux forces économiques le 6 janvier, de minimiser l’échec du sommet de Copenhague. Le Président, dans une très audacieuse réécriture de l’histoire, y affirmait que Copenhague était "infiniment mieux" que le protocole de Kyoto signé en décembre 1997. Au passage, il énonçait autant de contre-vérités à propos de Copenhague que de Kyoto.
Hier, sur Canal Plus, c’est l'experte Laurence Tubiana, fondatrice de l'Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et membre de la délégation française à Copenhague, qui a rectifié le propos présidentiel. Interrogée lors du "Grand journal" sur la comparaison faite avec Kyoto, elle a affirmé : « Je ne dirai pas que c’est mieux que Kyoto... Kyoto était un modèle, et pour l’instant, on n’est pas au niveau de Kyoto, pas du tout. Il faut vraiment aller vers un Kyoto qui intègre l’Inde, la Chine et les Etats-Unis dans les mêmes règles que nous nous imposons ».
Sarkozy aurait-il "infiniment" pris ses auditeurs pour des imbéciles?
10:43 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Séisme de magnitude 7 en Haïti, sans doute de très nombreuses victimes
La capitale haïtienne Port-au-Prince a été largement détruite par un fort séisme d'une magnitude de 7 mardi après-midi, faisant redouter de nombreuses victimes. Il s'agit du plus violent tremblement de terre depuis 200 ans.
Aucun bilan officiel n'était encore disponible mercredi matin, mais diverses sources dont des journalistes d'AP ont vu de nombreux corps dans les décombres de Port-au-Prince où le Palais national était en ruines. Les Nations Unies, qui entretiennent une force de stabilisation forte de 9.000 hommes en Haïti, ont par exemple annoncé qu'un grand nombre de leur personnel était porté manquant.
Un caméraman de l'Associated Press a pour sa part vu s'effondrer un bâtiment abritant un hôpital dans le quartier de Pétionville après le séisme qui s'est produit à 4h53 heure locale.
Le président René Préval et sa femme ont survécu au séisme, selon l'ambassadeur d'Haïti au Mexique Robert Manuel, qui n'a pas donné d'autres détails.
Des dizaines de milliers de personnes se retrouvent à la rue, y compris des blessés graves qui réclamaient l'aide de médecins. Sur certaines places, les gens chantaient et se tenaient les mains.
De multiples sources faisaient état de bâtiments effondrés, de coupures d'électricité et de télécommunications et de cadavres dans les rues.
Sara Fajardo, porte-parole de l'ONG Catholic Relief Service (CRS), a rapporté à la presse le récit que lui a fait Karel Zelenka, un collègue qui se trouve à Port-au-Prince. "Il doit y avoir des milliers de morts", lui a-t-il déclaré par téléphone, avant que la ligne ne soit coupée.
"Il nous a dit que c'était le chaos absolu, un désastre total, qu'il y avait des nuages de poussières sur Port-au-Prince", a ajouté Mme Fajardo.
Félix Augustin, le consul général d'Haïti à New York, a rapporté pour sa part qu'"il faudra deux ou trois jours pour que l'on connaisse la situation".
L'ONG Médecins sans Frontières a rapporté que les équipes de MSF sur le terrain "ont constaté un afflux de blessés vers les hôpitaux MSF dans la capitale. Des patients et des membres de l'équipe ont été blessés et les structures médicales MSF ont subi des dommages importants". "Du personnel MSF supplémentaire va être déployés dans les prochains jours pour renforcer les équipes qui étaient déjà sur le terrain et pour évaluer les besoins liés ce tremblement de terre".
Selon l'institut géologique américain (USGS), l'épicentre de la secousse était situé à environ 15 km à l'ouest de la capitale Port-au-Prince et à 8 km de profondeur.
Dans l'heure qui a suivi la première secousse, une série de puissantes répliques ont été enregistrées, les deux principales d'une magnitude de 5,9 et 5,5, selon Don Blakeman, de l'USGS dans le Colorado. "Nous nous attendons à encore d'autres répliques, parce que c'est un séisme important, et peu profond", a-t-il dit. "Je crois que nous allons avoir des dégâts et victimes substantiels", a-t-il ajouté.
Raymond Joseph, ambassadeur de Haïti aux Etats-Unis, est parvenu à joindre brièvement l'entourage du président René Préval. Son chef de cabinet Fritz Longchamp lui a raconté que "des immeubles s'effondraient de toutes parts" autour du palais présidentiel. Après ce témoignage, la ligne a été coupée et n'a pu être rétablie, rapporte M. Joseph.
"Tout le monde est totalement terrifié et sous le choc", a raconté Henry Bahn, du ministère américain de l'Agriculture, "le ciel est gris de poussière". Il marchait dans la rue quand la terre a tremblé: "j'ai continué à avancer, et je rebondissais contre les murs. J'ai juste entendu énormément de bruit, et des cris".
Le gouvernement américain a annoncé qu'il tenait des réunions d'urgence pour organiser des secours.
"Des équipes américaines de secours et de recherches ont été mises en alerte, et nous essayons de savoir dans quel état est l'aéroport", a fait savoir un porte-parole du Département d'Etat. De nombreux pays d'Amérique latine ont également annoncé leur intention de porter secours aux victimes.
Le tremblement de terre a été ressenti de l'autre côté de la frontière, en République dominicaine, qui partage avec Haïti l'île caraïbe d'Hispaniola. Il a déclenché la panique à Saint-Domingue, la capitale, où des habitants affolés ont fui les bâtiments en train de trembler.
Le tremblement de terre a également été ressenti à Cuba, déclenchant la panique parmi les habitants de la partie orientale de la grande île caraïbe. "On l'a ressenti très fort, et longtemps, on a eu le temps de descendre dans la rue", a expliqué Mgr Dionisio García, archevêque de Santiago de Cuba, l'un des endroits de Cuba les plus proches d'Haïti. On ne faisait en revanche pas état de dégâts à Cuba.
Selon un autre analyste de l'institut géologique américain, Dale Grant, il s'agit du séisme le plus important enregistré dans la région: le dernier fort tremblement de terre en Haïti remonte à 1984, et il avait une magnitude de 6,7. AP
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mardi, 12 janvier 2010
Accusée d’avoir roulé un italien dans la farine : Aïssata Talla Sall dément
Me Aïssata Tall Sall accusée, d’avoir roulé un italien Giovanni Tomassi dans la farine, a démenti via un communiqué ces accusations. Pour l’avocate ce sont propos malveillants et mensongers, visant à la nuire. « Depuis quelques temps, des articles de presse relayent les propos malveillants et mensongers d’un ancien client de mon cabinet pour qui j’ai recouvré prés d’un milliard, qui encore une fois, a entrepris de me nuire et de porter atteinte à ma réputation ainsi qu’à ma probité morale et professionnelle ». C’est en ces termes que Me Aïssta Tall Sall a démenti les accusations portées à son encontre.
Et l’avocat faisant des précisions de rappeler que, « Giovanni Tomassi est libre après m’avoir fait chanter comme un mafieux, de porter une énième plainte contre moi. Moi-même, en ai introduit deux contre lui ». Aïssata Tall Sall d’ajouter, « la première est pendante devant le tribunal Régional Hors Classe de Dakar en paiement de mes honoraires plus de 50 millions de FCFA. La seconde en diffamation devant la Division des Investigations Criminelles (Dic) depuis novembre dernier et sur laquelle il vient d’être longuement entendu par les policiers enquêteurs ». En somme pour Aïssata Tall Sall, « le montant réclamé par Tomassi ne constitue qu’une infime partie des honoraires qu’il doit à mon cabinet et qu’il s’est refusé de me payer, cause de notre conflit ».
A partir de ce moment, estime l’avocate, « il est malsain de chercher à faire d’une banale affaire en taxation d’honoraires opposant un avocat à son client, comme il existe tous les jours et dans tous les cabinets du monde ». Me Aïssata Tall Sall se veut donc catégorique. « C’est un dossier médiatico-judiciaire fabriqué de toute évidence par des adversaires politiques tapis dans l’ombre, et ce, dans le but flagrant de m’atteindre et de m’ébranler », a-t-il dit.
Mais pour l’avocate, cette tentative sera vaine, car souline Aïssata Tall Sall, « en choisissant de faire de la politique, d’être une femme publique aux opinions assumées, j’ai la claire conscience d’avoir emprunté le chemin le plus difficile, de m’exposer et d’exposer ma famille, surtout que contrairement à mes contempteurs, je n’appartiens à aucune réseau, à aucun lobby ni à aucune loge ».
Birahim Ndiaye
Source Sununews.com
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Deux immigrés blessés en Calabre après des émeutes
Deux immigrés ont été blessés par des inconnus vendredi dans la petite ville italienne de Rosarno où, la nuit précédente, des émeutes avaient éclaté après l'agression d'ouvriers agricoles africains par une bande de jeunes Calabrais.
Les deux immigrés en question ont été blessés aux jambes par des tirs de carabines à air comprimé, quelques heures après les émeutes nocturnes.
Vendredi soir, plusieurs centaines d'habitants de Rosarno se sont rassemblés devant la mairie, demandant pour une grande part à ce que le gouvernement prenne des mesures contre les immigrés.
"Ce sont eux qui devraient avoir peur maintenant, ils devraient foutre le camp !", a déclaré un habitant à la chaîne de télévision Sky Italia.
Le chef de l'Etat italien, Giorgio Napolitano, a quant à lui appelé à l'arrêt immédiat des désordres.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, des dizaines d'immigrés africains ont incendié des voitures, brisé des vitrines et mis le feu à des poubelles de Rosarno. Des passagers d'une voiture ont été blessés dans la localité pendant ces émeutes, parmi les plus graves de ces dernières années dans la Péninsule.
Les migrants, qui ont en outre bloqué un axe routier, se sont heurtés aux policiers en tenue anti-émeute. Sept étrangers ont été arrêtés, selon les chiffres de la police, et une quinzaine d'immigrés ainsi que 18 policiers ont été blessés.
Les incidents ont éclaté après que de jeunes Calabrais circulant en voiture ont tiré à la carabine sur un groupe de migrants africains revenant des champs. Deux de ces étrangers ont été blessés.
"Ces types nous tiraient dessus comme s'ils étaient à la fête foraine, et ils riaient. Je hurlais, d'autres voitures sont passées mais personne ne s'est arrêté, personne n'a appelé la police", a témoigné Kamal, un Marocain, au journal La Repubblica.
Vendredi matin, 2.000 migrants ont manifesté devant l'hôtel de ville de Rosarno pour protester contre le comportement, à leurs yeux raciste, de certains habitants de la région à leur égard. Des manifestants scandaient "Nous ne sommes pas des animaux !" et brandissaient des pancartes affirmant "Les Italiens ici sont racistes !".
POLÉMIQUE
Des actes de vandalisme isolés, commis par des immigrés, se sont poursuivis en ville dans la matinée et des vitrines de magasins ont été brisées. A deux reprises, des automobilistes de Rosarno ont tenté d'écraser des immigrés. Les écoles de la ville sont restées fermées, tout comme nombre de magasins. Selon des informations émanant des médias, un habitant, blanc, a tiré en l'air à balle réelle d'une terrasse.
Le ministre de l'Intérieur, Roberto Maroni, a ordonné l'envoi de renforts de police dans la région et mis en place une cellule de crise pour traiter des racines de ces violences.
Le ministre, qui est issu de la Ligue du Nord, parti d'extrême droite anti-immigration membre du gouvernement de coalition de Silvio Berlusconi, a provoqué une polémique en déclarant que l'une des causes de la violence résidait dans le fait que l'immigration clandestine avait été tolérée pendant de trop nombreuses années.
Le chef de l'opposition de centre-gauche, Pierlugi Bersani, a répliqué en l'accusant de jeter de l'huile sur le feu. "Maroni est en train de faire porter le chapeau (à d'autres) (...) Il faut aller au coeur du problème, à savoir la mafia, l'exploitation, la xénophobie et le racisme", a-t-il expliqué.
Pour sa part, le gouverneur de Calabre, Agazio Loiero, a déclaré que si les violences déclenchées par les immigrés étaient à ses yeux entièrement injustifiées, il y avait eu "une forte provocation".
Dans la région de Rosarno, les immigrés sont employés comme journaliers pour la récolte des fruits et des légumes. Ils sont environ 1.500 à vivre dans des usines désaffectées, sans eau courante ni électricité. Des mouvements des droits de l'homme disent qu'ils sont exploités par le crime organisé.
L'Italie a, ces dernières années, durci sa position contre l'immigration clandestine. Certains bateaux d'immigrants venus d'Afrique ont été refoulés en haute mer.
L'organisation caritative Médecins sans frontières, qui dispose d'une équipe dans la région, a dit avoir alerté à plusieurs reprises les autorités des conditions déplorables dans lesquelles vivent la majeure partie des immigrants.
Huit mille immigrés clandestins vivent en Calabre. Les relations avec la population locale sont souvent tendues.
Version française Nicole Dupont et Eric Faye
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