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mercredi, 14 avril 2010

RDC : le malaise des professeurs d’université

Interview d’Antoine Kitombole, président de l’Association de professeurs de l’Unikin

Un protocole d’accord entre le gouvernement et l’Association des professeurs de l’Université de Kinshasa (Apukin) a été signé samedi à la primature, en présence du Premier ministre, Adolphe Muzito. Il vise l’amélioration des conditions socioprofessionnelles et la révision du statut des professeurs, en grève depuis le 20 février. Son contenu devait être dévoilé ce mardi à l’assemblée générale des professeurs.

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Le Premier ministre, Adolphe Muzito, a déclaré le week-end dernier qu’il souhaitait que la signature du protocole d’accord aboutisse à la levée de la grève des professeurs de l’université de Kinshasa. Un souhait que partagent les étudiants, qui ont organisé une marche de protestation le 7 avril. Nous avons voulu en savoir plus sur les motifs de cette grève. La semaine dernière, nous nous sommes entretenus avec le président de l’Association de professeurs de l’Unikin, APUKIN,le professeur Antoine Kitombole

Afrik.com : Pourquoi avez-vous déclenché une grève ?
Antoine Kitombole :
Nous revendiquons deux points : d’abord un statut particulier aux professeurs, ensuite un barème salarial qui avait été d’abord adopté à l’Assemblée en première lecture, puis rejeté en deuxième lecture. Nous pensons que ce barème, même rejeté par le parlement, le gouvernement peut nous l’appliquer.

Afrik.com : Qu’entendez-vous par un statut particulier ?
Antoine Kitombole :
Un statut particulier, c’est-à-dire traiter un professeur suivant son rang. Donc c’est nous situer dans la société, faire en sorte qu’il y ait de la considération vis-à-vis formateur des formateurs. Les professeurs forment les hauts cadre de la république, et nous pensons qu’ils méritent une position sociale due à leur rang.

Afrik.com : Et le nouveau barème que vous réclamez, quel est-il ?
Antoine Kitombole :
C’est un barème que nous réclamons depuis des années. C’est depuis 2004 qu’on nous a promis qu’en 2006 le professeur ordinaire aura 2100 dollars, et jusqu’à ce jour, ces 2100 dollars nous ne les avons jamais eus. Cette fois ils ont été adoptés, mais en deuxième lecture ça a été rejeté. Nous pensons qu’il est grand temps que le professeur ordinaire ait quand même ces 2000 dollars. Ce n’est pas trop demander à la république. Cela va améliorer les conditions de travail et de vie des professeurs.

Afrik.com : Comment faites-vous aujourd’hui pour survivre ?
Antoine Kitombole :
Nous donnons des coups de mains par ci par là, dans d’autres institutions. Nous sommes presque dispersés et nous perdons de l’efficacité en essayant de donner cours à gauche à droite. Nous voulons que le professeur se consacre aux vrais problèmes du pays plutôt qu’il ne s’éparpille.

Afrik.com : Est-ce que vous pensez qu’il y a assez d’argent pour répondre à votre demande ?
Antoine Kitombole :
Oui, le budget a été préparé par les experts du ministère du budget. Le même budget déposé au parlement, les parlementaires ont trouvé des recettes additionnelles. Les parlementaires ont prouvé à suffisance qu’il y a de l’argent pour payer tout le monde.

Afrik.com : Pensez que la situation va se décanter ?
Antoine Kitombole :
Nous espérons que notre action va réactiver les choses. Avec ce que nous faisons, on pourra trouver une solution rapide.

- Le site de l’UNIKIN

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" youssou N'dour, I Bring What I Love" : Le Griot Encensé

you27608-a9c0-youssou-ndour-bis.jpgHéritier d'une famille de griots, devenu star mondiale, Youssou N'Dour inspire les documentaristes. Après Retour à Gorée de Pierre-Yves Borgeaud, road-movie à travers les Etats-Unis dans lequel le chanteur-prêcheur recrutait des musiciens noirs américains pour monter avec eux un concert en Afrique (Le Monde du 2 avril 2008), Youssou N'Dour: I Bring what I Love est centré sur un autre de ses nombreux projets politico-musicaux : l'album Egypt, dont l'idée fut élaborée peu avant les attentats du 11-Septembre et retardée par ceux-ci mêmes : entièrement dédié à la promotion d'une vision tolérante de l'islam, le disque tombait pour ainsi dire mal.


Le film d'Elizabeth Chai Vasarhelyi, jeune cinéaste qui a grandi entre le Brésil et les Etats-Unis et dont c'est le premier long métrage, est le résultat de deux années passées aux côtés du musicien sénégalais. Centré sur le lancement de cet album, sur la réception, enthousiaste, qu'il a connue aux Etats-Unis, et la crispation qu'il a suscitée au contraire en Afrique, il se présente comme un portrait, un peu trop hagiographique et superficiel pour être captivant, de son auteur. On voit Youssou N'Dour en famille, aux côtés de sa mère, ou de sa grand-mère, célèbre griotte qui chanta en son temps pour le roi.

 On le voit en tournée, backstage, mais aussi dans de longues séquences sur scène avec lesquelles l'auteur rend hommage à la voix de son sujet, et à son extraordinaire présence scénique. En recourant à des images d'archives, elle revient par ailleurs sur la jeunesse du chanteur, et sur les grands moments de sa carrière internationale (le duo In your Eyes avec Peter Gabriel, le multiple disque d'or 7 Seconds avec Neneh Cherry, les tournées humanitaires avec Bono...). Ainsi se dessine la success story d'un musicien habité par une double mission : perpétuer l'héritage familial et le transformer, pour s'ériger en porte-parole de l'Afrique entière.

 

  Auteur: Isabelle Regnier    

Sénégal,Indifférence des populations, déçues : Après Wade, le Premier ministre ne mobilise plus

2017594-2788726.jpgEn se rendant au Gamou du village de Pekh, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye s’attendait à être reçu en liesse par les populations. Mais comme rapporté par le quotidien L’Office, celles-ci ont préféré vaquer à leurs occupations. Pourtant en y allant, il avait un cadeau de taille entre les mains : les clefs d’une ambulance, offerte par un privé. Il y a ensuite que Abdoulaye Mbaye Pekh est du village que visitait Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a fait de ce griot un de ses chargés de missions.

Devant l’indifférence des populations, il a préféré revenir sur ses pas, sans assister aux chants religieux, pour lesquels il s’était déplacé. Des jours avant, il avait vécu la même situation à Kébémer, le village natal du président Wade. Il s’y était rendu pour le lancement de la politique « Badianou Gokh ». Mais, ce jour là, point de foule autour de lui. Il devait y passer toute la journée, mais n’y attendra
même pas le déjeuner. Même dans la commune de Guiguinéo, dont il est le maire, sa popularité s’est effritée. Il y est contesté par un membre de la génération du concret et un homme de main de Farba Senghor.

Ce manque de popularité pourrait accélérer son limogeage, que la Première Dame le réclame ardemment. Il s’y ajoute qu’il n’a pas d’autorité sur le parti du président. Wade et son Premier ministre ne mobilisent plus. Bien des libéraux sont à leur image. C’est à se demander si cette situation perdure, quelles seront les chances du parti au pouvoir à la prochaine élection présidentielle ; ceci d’autant que les louanges que le président adresse à son fils ont fini d’exaspérer les Sénégalais, tout comme les guerres internes entre libéraux.

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mardi, 13 avril 2010

Derrière le rideau des Sarkozy

Le président de la République, Nicolas Sarkozy, s'est de nouveau rendu aux Etats-Unis, après son voyage à New York et à la Maison-Blanche auprès de Barack Obama et sa rencontre avec Silvio Berlusconi, afin d'assister au sommet de Washington sur la prévention du terrorisme nucléaire. Le dirigeant a été interrogé par la chaîne américaine CBS pour les nouvelles du soir, le 12 avril.

Cet entretien s'est concentré sur la question nucléaire mais la journaliste Katie Couric a également abordé d'autres points qui ébranlent actuellement la vie politique française. Alors que l'affaire des rumeurs sur son couple a fait beaucoup de bruit, son épouse Carla Bruni a été obligée de jouer les pompiers de service en affirmant que ces propos étaient sans importance sur Europe 1 pour son mari et elle.

Nicolas Sarkozy a pourtant donné une nouvelle fois son avis, lui qui avait déclaré à Londres, il y a quelques semaines, ne pas vouloir perdre de temps avec ces élucubrations. Cette fois, il parle d'une voix particulièrement posée : "Tout ce petit clapotis n'a pas d'importance pour nous, [...] mon épouse et moi avons une vie très calme." Serein, il détaille son point de vue sur la situation : "Nous sommes très proches l'un de l'autre et tout ceci est très exagéré. Je dois dire que j'ai été très fier de la façon dont elle s'est exprimée à la radio, avec beaucoup de dignité, beaucoup de calme."

Le président hyperactif a manifesté un calme surprenant pour appuyer son discours : "Je suis toujours désolé quand, autour de nous, à côté de nous, en face de nous, ou à cause de nous, les gens s'excitent trop. En tout cas, nous, on traverse cela en se serrant bien les coudes et en essayant de nous protéger de tout ceci." Par ces mots, Nicolas Sarkozy fait référence à la grosse erreur de son entourage, notamment à Pierre Charon, son consultant en communication qui avait remis le feu aux rumeurs : "Nous faisons de cette ignominie un casus belli, nous voulons aller jusqu'au bout

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Raymond Domenech prêt à "mettre des coups de fusil" en équipe de France

À défaut de rassurer l'opinion - "ça ne sert à rien", lâche-t-il -, Raymond Domenech avertit les joueurs. À un mois de l'annonce de la sélection pour le Mondial sud-africain, il se dit prêt à mettre des "coups de fusil". "La leçon, c'est qu'ils doivent être intelligents et dépasser leur ego pour penser que c'est l'équipe qui compte, pas eux. S'ils n'ont pas compris ça, je mettrai des coups de fusil !" prévient le sélectionneur des Bleus dans une interview accordée à L'Équipe publiée mardi. En clair : si leur ego prend le dessus sur l'intérêt de l'équipe de France, ils ne joueront pas. "Je leur ai déjà dit. Je peux le redire, insister. Mais, à un moment, il faut agir", insiste Raymond Domenech.

Le sélectionneur reconnaît que la constitution d'une liste de 23 noms pour le Mondial va être "compliquée" compte tenu du nombre de joueurs blessés. "Il y a six ou sept blessés. (...) Il ne faut pas être hypocrite. La situation n'est pas rassurante", admet-il.

"Une seule règle" pour être sélectionné

Pour choisir ces 23 futurs joueurs du Mondial, dont les noms seront révélés le 11 mai, Raymond Domenech assure qu'il n'y a aura qu'"une seule règle". "Le joueur qui ne sera pas apte le 18 mai, je ne le garde pas. Il faudra qu'il soit capable de jouer avec nous, même s'il n'a pas joué", insiste-t-il.

Interrogé plus particulièrement sur le cas Thierry Henry, Domenech joue la carte de la prudence. Le sélectionneur des Bleus répète qu'il préfère attendre pour décider d'emmener le joueur ou pas en Afrique du Sud. "On pèsera tout ça au moment voulu. On mettra tout ça dans la balance et on prendra une décision. On a un mois !" explique-t-il. Au sujet de Patrick Vieira, Domenech précise qu'"aujourd'hui", en sachant qu'"il aurait un mois de préparation", il le prendrait pour le Mondial qui commence le 11 juin.

Lech Kaczynski a-t-il influencé le pilote ?

Lech Kaczynski a-t-il influencé l'équipage du Tupolev ? Le président polonais décédé lors du crash avec 95 autres passagers samedi matin à Smolensk est-il directement ou indirectement à l'origine de cet accident ? L'atterrissage n'aurait jamais dû être tenté compte tenu des conditions météorologiques et des équipements de guide insuffisants de la base militaire. Les presses polonaise et russe font toutefois état d'un incident survenu entre l'équipage de l'avion présidentiel et Lech Kaczynski lors d'un voyage précédent, prévu à Tbilissi en août 2008 lors du conflit qui opposait la Russie et la Géorgie. polog2.jpg

Le commandant de bord, jugeant les conditions de sécurité insuffisantes à Tbilissi et malgré les demandes présidentielles, s'est dérouté vers l'Azerbaïdjan voisin. "Si quelqu'un veut être pilote, il ne doit pas connaître la peur", aurait affirmé Lech Kaczynski selon le quotidien Dziennik , avant d'ajouter "au retour au pays, nous allons régler le problème". Le pilote n'a pas été sanctionné et a même reçu une médaille pour ses états de service, mais le ministre de la Défense a déclaré plus tard que le pilote souffrait de dépression à la suite de l'incident.

L'équipage du vol Varsovie-Smolensk de samedi n'ignorait certainement pas les circonstances de cette altercation. Sans aller jusqu'à imaginer qu'un dignitaire du régime est entré dans le cockpit pour mettre la pression sur l'équipage, les contextes politique, affectif et psychologique du vol pouvaient influencer les pilotes. Selon le procureur général de Pologne, Andrzej Seremet, "en l'état actuel de l'enquête, il n'y a pas d'informations en ce sens". Il a néanmoins ajouté que les experts étudieraient les bruits de fond de l'enregistrement des conversations des pilotes afin de déterminer s'il n'y a pas eu "de quelconques suggestions à l'adresse des pilotes".

 

Adriana Karembeu: «Que dois-je faire pour attirer les gens? Me déshabiller?»

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Femme de Christian, Adriana Karembeu est la nouvelle égérie du football féminin. Engagée par la Fédération Française de football, elle sera chargée de promouvoir le football féminin et assistera à des matches, des événements en région, des visites de clubs ou d'écoles de football au féminin L'ex-top model participera à une campagne promotionnelle (clips vidéo, affiches, et campagne de presse) avec pour slogan: «Le football, ça existe aussi au féminin». Confessions...  

Vous avez assisté à la victoire de Juvisy face aux Parisiennes (3-0), qu'en avez-vous pensé?

Je suis très contente d'être là, d'avoir vu ce beau match et ces beaux buts. Je suis fière de Juvisy, j'en suis devenue complètement fan. J'ai remarqué aujourd'hui qu'il n'y avait pas beaucoup de monde dans les tribunes, et c'est vraiment triste. Qu'est-ce que je dois faire pour attirer les gens? Me déshabiller ? En tout cas, pour la finale du Challenge de France, le 23 mai, j'enfilerai le short. (rires)

 Qu'avez-vous ressenti lorsque la Ligue de football amateur vous a contactée?

Je baigne dans le football depuis plus de quinze ans. Depuis que je connais Christian, en fait. Le football m'a fait vivre des moments incroyables. J'ai été très touchée qu'on m'ai choisie, j'ai accepté tout de suite le poste d'ambassadrice parce que c'est une cause qui me tient particulièrement à cur.

Quelles sont vos missions d'ambassadrice du football féminin ?

Je suis là pour promouvoir le football féminin. Si le football masculin jouit d'une grande notoriété en France, le football féminin ne l'est en rien. Je suis là pour véhiculer un message positif et faire de la publicité pour nos Bleues. D'ailleurs je serais présente à tous leurs matchs de qualification pour le mondial de 2011.

 

dimanche, 11 avril 2010

La Pologne sous le choc après le drame qui a coûté la vie à son président

Le président polonais et 96 passagers d’un Tupolev 154, dont une grande partie de l’élite polonaise, sont morts samedi matin en Russie. Les pilotes ont ignoré les instructions des aiguilleurs du ciel russes. Jaroslaw Kaczynski a pu identifier le corps de son frère jumeau

Les images diffusées en boucle à la télévision russe, quelques minutes après le crash de l’avion présidentiel polonais, laissaient peu de doutes sur le sort des passagers. De multiples débris jonchaient le sol de la forêt dans laquelle l’avion s’est écrasé, à quelques centaines de mètres de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Smolensk.

Les autorités polonaises ont confirmé la mort du président polonais Lech Kaczynski et de sa femme ; les enquêteurs russes, rapidement dépêchés sur place, ont annoncé en début d’après-midi la mort des 97 personnes à bord.

Parmi elles, outre le président polonais, le gouverneur de la banque centrale polonaise, le chef d’Etat-major et une kyrielle d’officiels, de personnalités du monde religieux et culturel étaient à bord de l’avion. L’armée polonaise a été particulièrement touchée: plusieurs hauts dirigeants de la défense polonaise figuraient parmi les passagers.

Les dignitaires se rendaient à une cérémonie d’hommage aux victimes du massacre de Katyn, perpétré en 1940 par les forces russes contre des dizaines de milliers de Polonais. Sur les lieux de la cérémonie, les personnes déjà sur place ont été parmi les premières à confirmer la présence à bord du vol du président polonais et de représentants du gouvernement de Varsovie.

Les enquêteurs russes devront maintenant identifier la cause de la tragédie. Selon les premières informations, la tour de contrôle de l’aéroport de Smolensk aurait proposé au pilote de dévier sa trajectoire vers Moscou ou Minsk, en Biélorussie, en raison du mauvais temps et de l’épais brouillard sur Smolensk samedi matin.

Le pilote de l’avion a néanmoins maintenu son plan de vol et a tenté à trois reprises d’effectuer son atterrissage, sans succès. A la quatrième tentative, l’avion a percuté la cime des arbres d’une petite forêt adjacente avant de se disloquer au sol.

A une distance d’un kilomètre et demi, les aiguilleurs du ciel ont découvert que l’équipage augmentait sa vitesse de descente et commençait à réduire son altitude de façon plus importante que l’angle d’approche», a expliqué Alexandre Aliochine, le commandant-adjoint des forces aériennes, dans des propos retransmis par la télévision russe.

«L’aiguilleur du ciel a ordonné à l’avion de voler de façon horizontale, et quand l’équipage n’a pas obéi, il a ordonné plusieurs fois au commandant d’aller sur un autre aéroport. En dépit de cela, les pilotes ont continué à descendre. Malheureusement, cela s’est terminé de façon tragique», a-t-il poursuivi.

Les deux boîtes noires de l’appareil qui devraient permettre d’éclaircir les causes de la catastrophe ont été retrouvées; les autorités russes ont demandé aux inspecteurs polonais de participer à l’enquête. L’appareil, un Tupolev 154 de fabrication soviétique, était au service du gouvernement polonais depuis plus de vingt ans.

Dès l’annonce de la catastrophe, la Pologne a décrété un deuil national d’une semaine dans le pays. L’Etat polonais et son armée, décapités, ont été précipités dans une grave crise. Mais aucun vide institutionnel n’est à craindre. «La fleur de la vie politique, sociale, culturelle est morte» dans l’accident de l’avion présidentiel, a déclaré samedi l’archevêque de Varsovie Kazimierz Nycz. «Face à cette tragédie, nous devons rester unis», a-t-il dit.

En vertu de la constitution, c’est le président de la Diète (parlement), Bronislaw Komorowski, qui exercera les fonctions qui incombent à un chef dl’Etat. Il dispose d’un délai de quatorze jours pour fixer la date de l’élection anticipée «en choisissant un jour férié dans les 60 jours à compter de la date de l’annonce du scrutin».

L’élection présidentielle était prévu en Pologne en octobre ; sans avoir fait officiellement acte de candidature, Lech Kaczynski était néanmoins le candidat supposé du parti conservateur Droit et Justice.

L’ensemble de la communauté internationale a réagi avec émotion à la mort accidentelle du dirigeant polonais. En premier lieu, le président russe Dmitri Medvedev et le premier ministre Vladimir Poutine ont offert leurs condoléances au peuple polonais, tout en promettant la tenue d’une enquête « rapide et approfondie ».

Le dirigeant russe a discuté au téléphone avec le nouveau président polonais par intérim et a appelé les deux peuples, russe et polonais, à «surmonter cette épreuve ensemble». En Europe, Gordon Brown, le premier ministre britannique, s’est dit «choqué» par la disparition de Lech Kaczynski ; Nicolas Sarkozy, lui, a exprimé «une tristesse profonde».

 

  Auteur: letemps.ch

jeudi, 08 avril 2010

Les étudiants négro-mauritaniens ligués contre la langue arabe

Nouvelles manifestations dans la capitale de la Mauritanie, Nouakchott
Des centaines d’étudiants négro-mauritaniens se sont regroupés une nouvelle fois sur le campus de l’université de Nouakchott mardi pour exprimer leur indignation contre ce qu’ils appellent « l’arabisation complète » de la Mauritanie. Un sit-in qui fait suite à plusieurs manifestations provoquées par les discours du premier ministre et de la ministre de la culture lors de la journée de promotion de la langue arabe le 1er mars dernier.

Des centaines d’étudiants négro-mauritaniens se sont regroupés une nouvelle fois sur le campus de l’université de Nouakchott mardi pour exprimer leur indignation contre ce qu’ils appellent « l’arabisation complète » de la Mauritanie. Un sit-in qui fait suite à plusieurs manifestations provoquées par les discours du premier ministre et de la ministre de la culture lors de la journée de promotion de la langue arabe le 1er mars dernier.

Le climat était tendu mardi sur le campus de l’université de Nouakchott. Sous haute surveillance policière, des étudiants négro-mauritaniens étaient venus, une fois encore, crier leur ressentiment envers les propos du premier ministre Moulaye Ould Mohamed Laghdaf et de la ministre de la culture Cissé Mint Boide, émis lors de la journée de la promotion de la langue arabe le 1er mars.

Des propos sans appel, prônant la primauté de la langue arabe dans des domaines aussi variés que la télévision, l’enseignement ou l’administration, reléguant le français et les dialectes nationaux comme le poular, le wolof et le soninké au rang de simples langues vernaculaires. « Tout est arabisé ! », clame Yacouba Diakité, secrétaire général du Syndicat National des Etudiants Mauritaniens (SNEM), à propos des émissions de télévision mauritaniennes, dans un article de Carrefour de la République Islamique de Mauritanie. Il s’insurge contre les propos des deux ministres qu’il qualifie de « calamités » discriminatoires ne prenant pas en compte la diversité culturelle, ethnique et linguistique du pays.

"Ould Laghdaf, excuse-toi !"

Cette dernière manifestation fait suite à un premier mouvement de contestation ayant eu lieu le mercredi 24 mars. Majoritairement représentés par les membres du SNEM et des clubs bilingues de l’université de Nouakchott, les manifestants ont battu le macadam en scandant une double revendication : obtenir des excuses de la part du premier ministre qui, en imposant la langue arabe comme instrument d’échange et de travail dans l’administration, a engendré un sentiment d’oppression culturelle chez les négro-mauritaniens. Et, la démission de la ministre de la culture et de la jeunesse qui est, selon Ndiaye Kane Sarr, porte parole du mouvement, incapable de représenter le multiculturalisme d’un pays comme la Mauritanie. « Les langues nationales font obstacles à l’émergence de la langue arabe », s’exprime-t-elle : ces propos ont choqué.

La manifestation s’est très vite placée sous le signe de la violence avec une première bagarre éclatant entre étudiants négro-mauritaniens et étudiants arabes venus scander des « oui à l’arabisation ! ». Violences qui ont conduit à l’arrestation d’étudiants en marge de la manifestation par les forces de l’ordre. Le nombre de ces étudiants varie selon nos sources, allant de 4 selon Atlas Vista et huit selon RFI. Ils ont été libérés 24h plus tard sans être inquiétés.

Un pays multiculturel

Ces évènements multiples ont suscité de vives réactions chez le premier ministre, bien décidé à justifier ses propos dans une interview accordée à trois journalistes de la presse privée publié sur le site de l’Union des forces de progrès. Une remise en contexte est selon lui nécessaire à la bonne interprétation de son discours, puisque celui-ci a été tenu le jour où 22 pays commémoraient la journée de la langue arabe, suite à une décision de la Ligue arabe dont la Mauritanie est membre depuis 1973. Le ministre affirme qu’il était donc normal de la porter sur un piédestal en ce jour, mais nie avoir dénigré les autres langues nationales faisant, selon lui, partie intégrante du pays. Pays qu’il décrit comme possédant des racines à la fois africaines et arabes.

Symbole d’un profond malaise, cette question identitaire est apparue dans le paysage mauritanien dés 1966, année pendant laquelle les élèves noirs de Nouakchott se mobilisèrent pour supprimer la mesure rendant obligatoire la langue arabe dans l’enseignement du second degré. Une problématique latente qui constitue depuis près d’un demi-siècle un frein culturel pour la minorité négro-mauritanienne, originaire de la région du bassin du fleuve Sénégal.


Crédit photo : Alassane X, contributeur France24

Sarko Tristement dans l'histoire

Le patron du contre-espionnage français Bernard Squarcini a confirmé qu'une enquête avait bien été menée pour déterminer l'origine de rumeurs d'infidélité dans le couple Sarkozy.1593139819-la-dcri-confirme-avoir-enquete-sur-les-rumeurs-visant-le.jpg

"J'ai été saisi courant mars par le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, afin d'essayer de déterminer si les rumeurs visant le couple présidentiel ne cachaient pas une éventuelle tentative de déstabilisation", a dit au site Mediapart Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Dans la soirée, Carla Bruni, épouse du chef de l'Etat, avait nié l'existence d'une enquête "de police" lors d'un entretien sur Europe 1. "On ne fait pas une enquête sur des commérages (...) C'est inimaginable de dire une chose pareille", avait-elle dit.

Ces rumeurs, qui circulaient chez les journalistes, ont fait le tour de la presse internationale lorsque le site internet du Journal du dimanche a publié le 10 mars un article à ce sujet dans un blog. Ceci a été vu par les médias étrangers comme un élément crédibilisant les affirmations. La presse française n'a rien publié.

Bernard Squarcini précise qu'ont été menées "des investigations techniques, notamment informatiques", mais assure qu'il n'y a pas eu d'écoutes téléphoniques et dit que l'enquête n'a pas concerné l'ex-ministre Rachida Dati.

Au même moment, le 14 mars, cette dernière s'est vu retirer une escorte de quatre policiers et une voiture officielle, et plusieurs médias avaient écrit que cette mesure était une sanction pour son implication dans la diffusion de la rumeur.

La DCRI aurait, selon son patron, cessé toute investigation dès que la justice a été saisie d'une plainte du groupe Lagardère, propriétaire du JDD et qu'une enquête de police officielle a été ouverte, la semaine dernière.

CARLA BRUNI NE CROIT PAS AU COMPLOT

Prenant le contre-pied d'un conseiller et de l'avocat de Nicolas Sarkozy, Carla Bruni a déclaré sur Europe 1 que les rumeurs d'infidélité visant son couple n'avaient pas d'importance et ne constituaient pas un complot.

"Je considère que nous ne sommes victimes d'aucun complot, les rumeurs ont toujours existé. Il n'y a pas de complot, il n'y a pas vengeance, ça ne nous concerne en rien et on a tourné la page depuis belle lurette", a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que Rachida Dati gardait la confiance de l'Elysée.

"L'accusation qui dirait que Rachida Dati a propagé ces rumeurs est une rumeur. Je n'y crois donc pas. Elle reste tout à fait notre amie", a-t-elle dit.

Cet entretien vient contredire les propos de Pierre Charon, conseiller de Nicolas Sarkozy, et de Thierry Herzog, avocat du chef de l'Etat, qui ont évoqué publiquement ces derniers jours l'hypothèse d'une machination.

Rachida Dati s'est exprimée aussi dans plusieurs médias pour réfuter toute implication dans l'imbroglio.

"Face à "cette campagne de dénigration (sic) et de calomnies (...) aujourd'hui j'ai décidé de réagir, maintenant ça suffit, il faut que ça s'arrête", avait-t-elle dit.

L'ancienne ministre a engagé l'avocat Georges Kiejman pour menacer de poursuites ceux qui la désignent.

La police judiciaire de Paris a été saisie par le parquet de Paris d'une enquête préliminaire après la plainte du groupe Lagardère pour "introduction frauduleuse de données dans un système informatique".

Cette plainte suscite l'indignation de la société des journalistes du quotidien, qui estime que le chef de l'Etat a utilisé sa proximité avec Arnaud Lagardère, patron du groupe, pour susciter une enquête sans apparaître directement.

Le groupe a poussé à la démission un responsable de Newsweb, filiale chargée du site internet du JDD et un employé non journaliste qui semble être l'auteur de l'article sur la rumeur.

Se disant consterné, le député socialiste François Hollande a dénoncé "un climat de décomposition qu'on a rarement connu dans la République". "Mais où est-on, dans quel régime est-on, comment est-on tombé aussi bas ?", s'est-il demandé sur i>Télé.

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La grève se poursuit à la SNCF, trafic un peu moins perturbé

Le trafic SNCF est toujours perturbé ce jeudi au deuxième jour de la grève des cheminots, qui doivent décider dans la journée s'ils reconduisent le mouvement vendredi.

Selon la direction de la SNCF, on recensait jeudi matin un peu moins de perturbations que mercredi. "Des circulations supplémentaires ont été assurées, notamment sur le réseau Transilien", dit l'entreprise publique dans un communiqué.

Le plan de transports mis en place par la SNCF prévoit pour la journée trois trains sur quatre en moyenne sur le réseau Transilien et un trafic normal sur les lignes A et E du RER.

Sur le réseau TER, la SNCF assure en moyenne deux circulations sur trois dans l'ensemble des régions et pour les TGV, le trafic varie entre deux trains sur trois et un service normal selon les liaisons.

La CGT cheminots et Sud-Rail, qui réclament des négociations sur le recrutement et les salaires et dénoncent le démantèlement de l'activité fret, ont déposé des préavis reconductibles.

Les deux syndicats ont laissé entendre que le mouvement se poursuivra tant que la direction n'ouvrira pas de nouvelles discussions.

Avant le début de cette nouvelle grève, la troisième depuis le début de l'année, la direction avait prédit un mouvement de 48 heures et exclu toute réouverture des négociations avec les syndicats.

Laure Bretton

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Un cadavre en bagage à main

Deux Allemandes se sont présentées samedi au comptoir d'enregistrement d'un vol pour Berlin, à l'aéroport de Liverpool (Grande-Bretagne), en compagnie d'un homme de 91 ans, assis dans une chaise roulante et portant des lunettes de soleil. Le vieillard était en fait décédé, mais les deux femmes affirment avoir cru qu'il dormait car il avait les yeux fermés.

A son arrivée sur place, un employé de l'aéroport avait aidé à faire sortir d'un taxi le vieil homme, qui souffrait d'Alzheimer, pour l'installer dans le fauteuil roulant. Mais des responsables ont commencé à avoir des soupçons et pris son pouls, découvrant alors qu'il était mort.

La police a arrêté les deux accompagnatrices, la veuve du défunt et sa fille, pour non déclaration de décès. Celles-ci ont été remises en liberté sous caution. Un médecin légiste a estimé que le défunt était décédé depuis plus de vingt-quatre heures. Mais les deux femmes, qui vivent dans la région de Manchester, assurent que Jarant était vivant quand elle l'ont emmené à l'aéroport. Selon des journaux britanniques, la police pense que les deux femmes voulaient éviter d'avoir à payer les frais élevés de rapatriement du corps.

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mardi, 06 avril 2010

Ça ressemble fort à un règlement de compte. Dans un communiqué cité par Le Monde, l'ancienne garde des sceaux Rachida Dati «proteste avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité contre la

Ça ressemble fort à un règlement de compte. Dans un communiqué cité par Le Monde, l'ancienne garde des sceaux Rachida Dati «proteste avec indignation contre les allégations de certains organes de presse lui prêtant une quelconque responsabilité contre la propagation de rumeurs absurdes et inadmissibles sur la vie privée du couple présidentiel».

Rachida Dati dément être à l'origine des rumeurs sur le couple Sarkozy Rachida Dati réagissait à un article du Journal du dimanche (JDD) qui affirmait qu'elle «est soupçonnée par l'Elysée d'avoir alimenté et même cautionné certaines rumeurs entourant le couple présidentiel».

L'Elysée cherche les responsables

Car il semblerait que l'Elysée s'active pour trouver les responsables de la rumeur. Le parquet de Paris a par exemple ouvert une enquête préliminaire après que le JDD, qui avait relayé la rumeur, le 9 mars, via un de ses blogs, a déposé plainte pour «introduction frauduleuse de données dans un système informatique».

Mais si l'enquête commence, les sanctions ne se sont pas fait attendre. Au soir du premier tour des régionales, Rachida Dati, par ailleurs député européen et maire du 7e arrondissement de Paris, avait été privée de voiture de fonction et d'agent de sécurité, officieusement parce ses interventions sur les plateaux télé avait déplu à Nicolas Sarkozy.

«Positionnement de plus en plus dense sur la scène parisienne»

Certains de ses proches invoquent plutôt les ambitions de l'ancienne porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy. Alors que le président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a dénoncé dimanche la «campagne calomnieuse», le sénateur UMP de Paris, Philippe Dominati, croit plutôt que «ces attaques sont la manifestation d'une prise d'importance de Mme Dati () de par son positionnement de plus en plus dense sur la scène parisienne». La maire du VIIe pense également être sous écoutes, comme elle l'a expliqué au Parisien.

Inauguration du Monument de la Renaissance Africaine

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dimanche, 04 avril 2010

Dakar reprend dimanche les bases militaires françaises sur son sol (président)

 

Dakar, 4 avr (APS) - Le président Abdoulaye Wade a annoncé samedi dans son discours à la nation à la veille du cinquantième anniversaire de l’indépendance, la reprise par le Sénégal des bases militaires françaises sur son sol, une mesure qui, a-t-il souligné, prend effet à partir de dimanche.
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’’Je déclare solennellement que le Sénégal reprend, à partir de ce jour, 4 avril 2010, à zéro heure, toutes les bases antérieurement détenues, sur notre sol, par la France, et entend y exercer sa souveraineté qui repose de jure sur la présente déclaration’’, a notamment dit le chef de l’Etat.

Dans ce sens Dakar va engager avec Paris des négociations avec en vue de prendre possession des bases en question, a-t-il ajouté avant de relvever : ’’S’agissant des délais de libération de ces bases, je demande au Premier Ministre et au Chef d’Etat Major Général de l’Armée d’entamer des pourparlers avec la partie française’’.

Pour lui, la présence des bases militaires françaises au fil des années est ’’parue de plus en plus incongrue et a été souvent ressentie, par nos populations, singulièrement les jeunes, les cadres et l’armée, comme une indépendance inachevée’’.

En 1960, lors de son accession à l’indépendance, le Sénégal avait accepté de continuer à accueillir sur son territoire des bases militaires. Les trois bases militaires françaises (aérienne, terrestre et navale) regroupaient à Dakar 1.200 hommes. Selon certaines sources, un quart de ses effectifs soit 300 hommes vont rester dans la capitale sénégalaise.

’’La spécificité de nos relations historiques, fondées sur l’histoire, la langue et certaines valeurs communes fondamentales, nous conduit à aménager, avec la France, un nouvel espace de coopération’’, a souligné le président Abdoulaye Wade.

INAUGURATION DU MONUMENT DE LA RENAISSANCE AFRICAINE : Une quinzaine de chefs d'Etat à Dakar

Les invités de marque du Sénégal à la cérémonie d’inauguration du Monument de la renaissance africaine aujourd’hui et du cinquantenaire de notre indépendance ont commencé à arriver dans notre capitale.statue_derriere.jpg

Au cours de la journée d’hier, pas moins de sept chefs d’Etat ont été accueillis par le Premier ministre, Me Souleymane Ndéné Ndiaye, en présence des membres du gouvernement.

Le président Cap-verdien, Pedro Pires, a ouvert le ballet des chefs d’Etat africains, dans notre capitale, à l’occasion de l’inauguration du Monument de la renaissance africaine. Il a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye entouré de plusieurs ministres de son gouvernement. Dans l’après-midi, les choses se sont accélérées dans le ciel dakarois, qui a vu atterrir coup sur coup six avions en vol spécial ayant à bord des chefs d’Etat et le président du Sénat algérien.

Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a accueilli les présidents du Malawi Bingu wa Mutharika, président en exercice de l’Union africaine, de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo, du Zimbabwe Robert Mugabe, des Comores Ahmed Abdallah Sambi, du Bénin Boni Thomas Yayi et de Sierra Leone Ernest Koroma.

Selon le planning de ce matin, il est prévu les arrivées des présidents du Mozambique Armando Guebuza, de la République démocratique de Corée Kim Dae-jung, du Togo Faure Gnassingbé, du Burkina Faso Blaise Compaoré, du Congo, du Gabon Ali Bongo, de la Gambie Yahya Jammeh, du Liberia Mme Ellen Johnson-Sirleaf de la Mauritanie Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi et du Mali Amadou Toumani Touré. Le président du Sénat algérien a été accueilli par son homologue sénégalais, Pape Diop, en présence des membres du bureau.

 

 

  Auteur: Mbaye Sarr DIAKHATE    

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vendredi, 02 avril 2010

Marche contre le monument de la renaissance de Wade samedi

Le Bennoo Siggil Senegaal qui s’est réuni ce matin a examiné les dispositions pratiques proposées par la commission plan d’action de ladite coalition. Et selon le porte-parole du jour Talla Sylla, ces dispositions vont permettre à Bennoo d’organiser de la façon la plus parfaite possible leur marche contre le monument de la renaissance.

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Avec ou sans autorisation, la coalition Bennoo Siggil Senegaal va battre le macadam samedi prochain. Et à en croire le porte-parole du jour, « les dispositions prises vont permettre d’organiser de la façon la plus parfaite possible la manifestation ». Pour Dansokho et compagnie, « cette manifestation se veut pacifique, cette manifestation se veut aussi une rencontre qui va concerner les militants, les responsables, les leaders de Bennoo mais également les populations du Sénégal qui ont exprimé leur rejet de la statue de la renaissance ». Qui à en croire Talla Sylla, « est une monumentale escroquerie et est l’expression la plus achevée de la nouvelle doctrine du Pds qui le est « loubalisme » ». Pour les leaders de Bennoo cette manifestation est l’expression d’un droit garantie par la constitution du Sénégal. Ainsi le leader du Jëf Jël de penser que, « La marche se fera dans de très bonnes conditions possible, car Bennoo a pris toutes les dispositions pratiques ».

Mais Dansokho et compagnie connaissant Wade et se méthodes, « ont pris toutes les dispositions pratiques ». Ainsi conclut Talla Sylla de conclure, « Bennoo a décidé de marcher et Bennoo marchera ».

Pour rappel la marche est prévue le samedi prochain à 9 heures et partira de l’Ecole Normale Supérieure pour se disperser au rond point Jet d’Eau.

Biram NDIAYE
Source Sununews.com

Sarkozy fait feu sur Hortefeux

Mercredi soir, lors de la réception des parlementaires UMP à l'Elysée, le chef de l'Etat leur a annoncé qu'il les recevra une fois par mois pour aborder les sujets d'actualité, selon Le Figaro. Jusqu'alors ils étaient reçus seulement quatre fois par an, précise le quotidien.

Nicolas Sarkozy a profité de cette rencontre pour distribuer des mauvais points à des personnalités de la majorité, selon le quotidien qui raconte en détail ce qu'il s'est dit.

Dans son collimateur: le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux, la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno et enfin l'ex-tête de liste UMP en région PACA, Thierry Mariani.

- Et pan pour Hortefeux! Même s'il est l'ami du chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy lui a lancé de manière ironique: "J'ai tué le métier de ministre de l'Intérieur". Nicolas Sarkozy laissant entendre, d'après Le Figaro, que "Brice" n'était pas aussi efficace que lui entre 2002 et 2007. Sympa...

- Une deuxième claque à Jouanno! La secrétaire d'Etat à l'Ecologie s'est déjà fait remonter les bretelles par le Président pour avoir dit qu'elle était "désespérée" par l'abandon de la  taxe carbone.

Selon le quotidien, Nicolas Sarkozy l'a une nouvelle fois critiqué, en déclarant devant les députés: "Ce n'est pas parce qu'on est mon ancienne collaboratrice qu'on doit s'affranchir de la solidarité gouvernementale, au contraire!"

- Un reproche à Mariani! Le député UMP, considéré jusqu'alors comme un sarkozyste historique, s'est lâché cette semaine, en estimant avoir été "pris pour un con" par Nicolas Sarkozy et en boycottant du coup, la rencontre à l'Elysée entre des élus UMP et le chef de l'Etat.

Il a eu droit, en privé, à une remarque du Président, qui lui a fait savoir qu'il n'a "pas du tout apprécié ses déclarations".

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jeudi, 01 avril 2010

Guinée-Bissau: le Premier ministre et le chef d'état-major arrêtés

La confusion régnait jeudi en Guinée-Bissau, où le Premier ministre Carlos Gomes Junior, a été arrêté jeudi matin par des "jeunes soldats", mais où des centaines de manifestants se sont rassemblés dans le centre de la capitale Bissau pour demander sa libération.
Le chef d'état-major de l'armée, le général José Zamora Induta et une "quarantaine d'officiers" ont également été arrêtés par des militaires à Bissau, a-t-on appris de source militaire.
"Nous avons mis la main sur le chef d'état-major, le général José Zamora Induta, qui s'était caché chez des amis, officiers également. Nous l'avons conduit sous bonne escorte à la base aérienne, près de l'aéroport", a indiqué cette source, ajoutant qu'"une quarantaine d'officiers sont actuellement arrêtés".
Le chef d'état-major adjoint de l'armée, le général Antonio Indjai, avait menacé un peu plus tôt, lors d'une conférence de presse, de "tuer" le Premier ministre si les "attroupements" de ses sympathisants ne cessaient pas.


"Nous vous demandons d'éviter tout attroupement dans les rues. Si vous ne le faites pas, cela peut nous amener à tuer Cadogo", surnom du Premier ministre, a déclaré le chef d'état-major adjoint, qui était accompagné par l'ex-chef de la Marine, le contre-amiral José Américo Bubo Na Tchute.
Après son arrestation, le Premier ministre a été conduit à sa résidence par des militaires qui l'avaient arrêté dans la matinée. En début d'après-midi, les manifestants favorables à M. Gomes Junior étaient maintenus à l'écart, à environ 150 mètres de la résidence.
"Très tôt ce (jeudi) matin, des jeunes soldats sont sortis des casernes, principalement de l'Etat-major pour procéder à l'arrestation du Premier ministre en envahissant sa résidence", avait auparavant déclaré à l'AFP une source militaire qui s'exprimait sous couvert de l'anonymat.
La radio nationale a interrompu ses programmes pour diffuser de la musique militaire et des soldats étaient visibles jeudi matin autour des casernes. Mais plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège du gouvernement pour exiger la libération du Premier ministre.
"Libérez Cadogo, nous en avons assez des violences", scandaient les manifestants, pour la plupart des sympathisants du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap vert (PAIGC, au pouvoir, ex-parti unique).


La situation restait confuse à la mi-journée. Un soldat faisant partie du groupe de militaires ayant arrêté le chef du gouvernement a déclaré à l'AFP: "Nous avons pu +cueillir+ le Premier ministre ce (jeudi) matin".
Mais "certains de nos collègues ont fait défaillance ce qui a un peu compliqué la situation. Nous ne savons pas trop quoi faire avec lui. Il y a eu une réaction de certains officiers loyalistes", a-t-il ajouté.
Dans le même temps, l'ex-chef de la Marine bissau-guinéenne, réfugié dans les locaux de l'ONU à Bissau, a quitté "volontairement" peu avant 11H30 (locales et GMT) les locaux de l'ONU à Bissau, où il se trouvait depuis le 28 décembre 2009, selon un communiqué de la mission de l'ONU en Guinée-Bissau transmis à l'AFP.
Avant son départ, l'amiral José Américo Bubo Na Tchute "a signé un document dans lequel il déclare qu'il quitte les locaux (de l'ONU) de son plein gré et pacifiquement", selon le texte. Il avait été accusé de tentative de coup d'Etat en août 2008.
L'ancienne colonie portugaise d'Afrique de l'Ouest, voisine du Sénégal, a été marquée par l'instabilité politique depuis son indépendance en 1974, avec une série de coups d'Etat.
L'armée est très influente dans ce petit pays ravagé par une guerre civile à la fin des années 1990 et au centre de trafics de drogue.
En mars 2009, le président Joao Bernardo Vieira, élu en 2005, a été tué par des militaires à Bissau, quelques heures après l'assassinat du chef d'état-major.
L'actuel président bissau-guinéen Malam Bacai Sanha, 62 ans, a été soigné pour raisons de santé pendant plusieurs semaines, notamment à Paris, à la fin de l'an dernier.

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