Del Bosque annoncera le 20 mai le groupe des 23 joueurs qui iront en Afrique du Sud pour la Coupe du monde (11 juin-11 juillet). Les blessés Andrés Iniesta (FC Barcelone), Cesc Fabregas (Arsenal) et Fernando Torres (Liverpool) font également partie de cette liste des 30, imposée par la FIFA avant le 11 mai minuit. Les 30 joueurs retenus: Gardiens de but (5): Iker Casillas (Real Madrid), David De Gea (Atletico Madrid), Diego Lopez (Villarreal), José Manuel Reina (Liverpool/Ang) et Victor Valdés (FC Barcelone). Défenseurs (8): Raul Albiol (Real Madrid), Alvaro Arbeloa (Real Madrid), César Azpilicueta (Osasuna Pampelune), Joan Capdevila (Villarreal), Carlos Marchena (Valence), Gerard Piqué (FC Barcelone), Carles Puyol (FC Barcelone) et Sergio Ramos (Real Madrid). Milieux de terrain (8): Xabi Alonso (Real Madrid), Sergi Busquets (FC Barcelone), Cesc Fabregas (Arsenal/Ang), Andrés Iniesta (FC Barcelone), Javi Martinez (Athletic Bilbao), Marcos Senna (Villarreal), David Silva (Valence) et Xavi Hernandez (FC Barcelone). Attaquants (9): Santi Cazorla (Villarreal), Jesus Navas (FC Séville), Juan Manuel Mata (Valence), Pedro Rodriguez (FC Barcelone), Dani Güiza (Fenerbaçhe), Fernando Llorente (Athletic Club), Alvaro Negredo (FC Séville), Fernando Torres (Liverpool) et David Villa (Valence).
lundi, 17 mai 2010
Valbuena en Afsud, Planus en réserve
Il y aura au moins un joueur à zéro sélection dans le groupe final de l'équipe de France pour la Coupe du monde : Mathieu Valbuena. Peut-être deux, si William Gallas donne des signes d'inquiétude à Tignes. Il s'agirait alors de Marc Planus. Raymond Domenech a rendu son avant-dernier arbitrage, lundi en fin de matinée, le plus attendu, en éjectant six joueurs de la pré-liste de trente donnée six jours plus tôt. Ceux dont le rêve s'est brisé à la lecture d'un communiqué sont Mickaël Landreau, Rod Fanni, Yann M'Vila, Jimmy Briand, Adil Rami et Hatem Ben Arfa. Les vainqueurs de l'affaire sont Cédric Carrasso, Anthony Réveillère, Abou Diaby, Mathieu Valbuena, Marc Planus et André-Pierre Gignac, leurs concurrents directs. Ils iront à Tignes mardi, date du rassemblement des Bleus.
Résultat : le groupe qui s'envolera pour l'Afrique du Sud aura un visage très classique. Deux jeunes internationaux sur vingt-trois, peut-être un seul au final, c'est un schéma normalement conservateur pour une grande compétition, préparée depuis deux saisons. On relèvera que Raymond Domenech conserve sa ligne de conduite des dix-huit derniers mois chez les gardiens (Lloris, Mandanda, Carrasso). Pour Mickaël Landreau, c'est une nouvelle catastrophe personnelle après l'épisode de l'hélico à Tignes, qui lui avait fait rater l'Euro 2008 alors qu'il était favori. Derrière, après avoir renoncé à Julien Escudé, le sélectionneur a préféré conserver Sébastien Squillaci malgré ses difficultés physiques ces cinq derniers mois.
Jusqu'à la veille du premier match pour changer
Le milieu est la zone la plus stable. Pas la moindre surprise. L'absence déjà connue de Vieira est compensée par un joueur ayant un profil comparable et dix années de moins, Abou Diaby. Même si le joueur d 'Arsenal ne possède que deux sélections, l'une et l'autre en 2007, son ancienneté dans le groupe est incomparable avec celle de Yann M'Vila, devenu un vrai joueur de L1 en septembre dernier, à 19 ans. Aucun des Rennais pré-sélectionnés n'a été retenu. En attaque, malgré six derniers mois en dents de scie et un barrage contre l'Irlande totalement raté, Gignac a conservé sa place dans le groupe. Mais Domenech lui adjoint un concurrent dans les pattes, avec Djibril Cissé, d'une efficacité redoutable cette saison au Panathinaïkos.
Il ne reste plus qu'une seule question avant l'écrémage ultime : William Gallas est-il en état de se préparer normalement après ses deux blessures musculaires au mollet ? Il est à Tignes depuis vendredi et répond bien aux cadences de Robert Duverne. Si tout cela se confirme, Marc Planus regagnera Bordeaux avant le vol pour la Tunisie, le 27 mai. Raymond Domenech doit communiquer sa liste définitive à la FIFA le 1er juin. Jusqu'à la veille du premier match, c'est-à-dire jusqu'au 10 juin, il peut convoquer un joueur en replacement d'un blessé grave. Il pourra puiser ce joueur au-delà de sa pré-liste de trente.
LA LISTE DES 24
GARDIENS : Cédric Carrasso (Bordeaux), Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille).
DEFENSEURS : Eric Abidal (Barcelone), Gaël Clichy (Arsenal), Marc Planus (Bordeaux), Anthony Réveillère (Lyon), Patrice Evra (Manchester United), William Gallas (Arsenal), Bacary Sagna (Arsenal), Sébastien Squillaci (FC Séville).
MILIEUX : Abou Diaby (Arsenal), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Real Madrid), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Sidney Govou (Lyon), Florent Malouda (Chelsea), Franck Ribéry (Bayern Munich), Jérémy Toulalan (Lyon).
ATTAQUANTS : Nicolas Anelka (Chelsea), André-Pierre Gignac (Toulouse), Thierry Henry (FC Barcelone), Djibril Cissé (Panathinaïkos), Mathieu Valbuena (Marseille).
LES RECALES : Hatem Ben Arfa (Marseille), Jimmy Briand (Rennes), Rod Fanni (Rennes), Mickaël Landreau (Lille), Yann M'Vila (Rennes), Adil Rami (Lille).
Eurosport - Cédric ROUQUETTE
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Afrique du Sud 2010 : Présentation de la France (vidéo)
D'ici le 11 juin et le coup d'envoi de la Coupe du Monde en Afrique, nous allons passer en revue l'ensemble des équipes qui participeront à l'événement de l'année. Place à présent à la France.
La France et la Coupe du Monde nourrissent un peu une relation amour-haine. Ces dernières années, les Bleus alternent les plus grands succès (champions du Monde en 1998 et finalistes en 2006) et les pires désillussions (non qualifiés en 1994, sortis par la toute petite porte en 2002).Si la "logique" est respectée, les Français pourraient donc passer à travers en Afrique du Sud. Et c'est un peu le sentiment qui prédomine chez nos voisins après une campagne poussive et des barrages pénibles qui ont débouché sur une qualification marquée du sceau de la tricherie. La main de Thierry Henry contre l'Irlande a fait le tour de la planète et a laissé des traces Outre-Quiévrain où, rouge de honte, une partie de l'opinion publique s'est retournée contre "ses" Bleus.
La Star : Franck Ribéry sera l'un des joueurs les plus observés en Afrique du Sud. Après une saison perturbée par les blessures, il est revenu en forme avant d'être emporté dans une tornade juridico-médiatique. La manière dont il va gérer "l'affaire Zahia" sera l'une des clés du succès de l'équipe de France. Un Ribéry en forme est capable de faire basculer n'importe quelle rencontre.
Joueurs clés : Franck Ribéry (Bayern Munich), Thierry Henry (FC Barcelone), William Gallas (Arsenal), Nicolas Anelka (Chelsea), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Hugo Lloris (Lyon)
Entraîneur : Raymond Domenech est certainement le sélectionneur le plus contesté parmi les 32 mondialistes. Son attitude, son arrogance envers les médias, sa recherche perpétuelle du conflit en ont fait le bouc émissaire de l'Hexagone. Malgré la qualification pour la Coupe du Monde, il est déjà acquis qu'il ne sera plus à la tête des Bleus à la fin de l'aventure sud africaine.
Les - : Certains des cadres ne sont pas toujours titulaires à l'image de Thierry Henry à Barcelone. La campagne de qualification a été catastrophique et la France ne doit sa présence en Coupe du Monde qu'à une énorme erreur d'arbitrage lors du barrage contre l'Irlande. Une qualification qui a plombé encore un peu plus l'ambiance d'un groupe qui se cherche un fond de jeu depuis de long mois.
Les + : L'expérience des grands rendez-vous est sans doute l'atout majeur des Coqs. Les Bleus sont routiniers de la Ligue des Champions qu'ils évoluent en Ligue 1 ou à l'étranger. La France a été versée dans un des groupes les plus faciles du premier tour.
Adversaires à la CM : Afrique du Sud, Mexique, Uruguay (Groupe A)
* 11/06 : Uruguay - France à 20h30
* 17/06 : France - Mexique à 13h30
* 22/06 : France - Afrique du Sud à 16h00
12:44 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : afrique du sud | del.icio.us | Facebook | | |
Barcelone garde sa couronne
Le FC Barcelone a remporté dimanche son 20e titre de champion d'Espagne, le deuxième consécutif, après sa large victoire à domicile contre Valladolid (4-0) lors de la 38e et dernière journée.
Le Barça, poursuivi par le Real Madrid presque toute la saison, termine avec un record de points qui sera difficile à battre: 99, sur 114 possibles. Il n'a perdu qu'un match, à Madrid contre l'Atletico (2-1), le 14 février (22e journée). L'écart avec le troisième, Valence, est tel (-28 par rapport au Barça, -25 avec le Real), que la Liga a beaucoup fait penser cette saison au Championnat d'Ecosse, avec l'écrasante domination du duo Glasgow Rangers-Celtic Glasgow.
Le Barça, vainqueur de toutes les compétitions en 2009, a sauvé la Liga en 2010, après avoir été dépossédé de la Coupe du Roi (élimination par Séville) et de la Ligue des champions (élimination par l'Inter Milan). L'équipe de Guardiola, Messi, Xavi et compagnie, en profite pour asseoir sa domination en Espagne, au grand dam du Real Madrid de Florentino Perez, qui a investi à l'intersaison une somme monstrueuse (environ 250 millions d'euros) pour récupérer le trône en Liga et refaire parler de lui en Ligue des champions.
Le Barça, leader avec un point d'avance sur le Real avant ce dernier acte, avait son destin en mains face à Valladolid. Et il n'y a pas vraiment eu de suspense alors que le Real avait maintenu une pression incroyable sur le Barça depuis la perte du second "Clasico" (2-0) au stade Santiago-Bernabeu de Madrid (31e journée).
Le Barça, en recherche de repères les premières minutes contre une équipe de Valladolid audacieuse, a fini par prendre le dessus, d'abord bien aidé par Luis Prieto (27e, c.s.c) puis grâce à la révélation Pedro (31e). Le plus dur était fait. Et Messi, absolument incontournable cette saison, a définitivement tué tout intérêt en marquant ses 33e et 34e buts en Liga (61e, 76e).
Le Real de son côté a été incapable de gagner à Malaga (1-1), échouant à terminer sur une note positive une nouvelle saison blanche.
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L'Inter championne pour la 5e fois d'affilée
L'Inter est championne d'Italie pour la cinquième fois consécutive et la dix-huitième fois de son histoire grâce à sa victoire à Sienne (1-0), dimanche, lors de la 38e et dernière journée du championnat d'Italie de football.
Dix jours après un premier succès en Coupe d'Italie, l'équipe de Jose Mourinho espère désormais plus que jamais réaliser un triplé historique car inédit en Italie, puisqu'elle doit encore disputer la finale de la Ligue des Champions face au Bayern, le 22 mai à Madrid. Le but de la victoire a été inscrit en seconde période par l'attaquant argentin Diego Milito (57), auteur de son 22e but de la saison en Serie A.
La Roma, qui s'est imposée face au Chievo (0-2) à Vérone - et qui fut virtuellement championne pendant 18 minutes avant le but de Milito -, termine pour sa part 2e à deux points et accompagnera la saison prochaine l'Inter en Ligue des Champions, tout comme l'AC Milan (3e) et la Sampdoria (4e).
12:35 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : inter | del.icio.us | Facebook | | |
dimanche, 16 mai 2010
Israël: des ministres s'en prennent à la communauté arabe
"Les Arabes israéliens constituent notre principal problème, car ils aspirent à un Etat binational et c'est très dangereux", a déclaré le chef de la diplomatie, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman.
Plusieurs ministres israéliens ont vivement reproché dimanche aux représentants de la communauté arabe d'Israël de soutenir le "droit au retour" des réfugiés palestiniens.
"Les Arabes israéliens constituent notre principal problème, car ils aspirent à un Etat binational et c'est très dangereux", a déclaré le chef de la diplomatie, l'ultranationaliste Avigdor Lieberman, avant le début du conseil des ministres hebdomadaire à Jérusalem.
"Tous les dirigeants arabes israéliens ont participé à des manifestations en réclamant le droit au retour", a déploré M. Lieberman en faisant allusion aux Palestiniens qui ont été poussés à l'exil lors de la création d'Israël le 15 mai 1948 et la première guerre israélo-arabe qui a suivi.
Le ministre des Finances, Youval Steinitz, du parti Likoud (droite), a de son côté estimé qu'"il faut songer à priver de leur nationalité israélienne ceux qui menacent l'existence de l'Etat et appellent à la violence contre les forces de sécurité".
Tous deux ont ainsi critiqué les manifestations organisées vendredi et samedi par les Arabes d'Israël pour marquer la "Nakba" (catastrophe), qu'a été pour les Palestiniens l'exode massif des réfugiés.
La communauté des Arabes israéliens, descendants des 160.000 Palestiniens restés sur leurs terres après la création de l'Etat hébreu en 1948, compte 1,3 million de personnes, soit près de 20% de la population totale d'Israël.
Plus de 760.000 Palestiniens sont partis pour fuir l'avancée des forces juives ou ont été chassés de chez eux. Aujourd'hui, l'ONU estime à quelque 4,7 millions le nombre de ces réfugiés avec leurs descendants dispersés au Liban, en Syrie, en Jordanie et dans les territoires de Cisjordanie et de la bande de Gaza.
Répondant à l'appel du Mouvement islamique israélien, des milliers d'Arabes israéliens se sont rassemblés vendredi soir à Kafr Kanna (Galilée) pour marquer la Nakba en scandant "la Palestine aux Palestiniens", selon des témoins. "Un jour, les clefs que vous portez accrochées autour du cou, ouvriront les portes de vos maisons à Jérusalem, Acco (Saint Jean d'Acre), Lod ou Ramla", des villes israéliennes à population arabe et juive, a déclaré à la foule le chef du Mouvement islamique, cheikh Raëd Salah. Il a fait allusion aux clefs des maisons perdues que Palestiniens et Arabes israéliens conservent pour revendiquer leur droit au retour dans leurs foyers.
Interrogé par l'AFP sur ces propos, le ministre travailliste des Affaires sociales, Yitzhak Herzog, les a qualifiés de "très graves", mais s'est empressé d'ajouter qu'"en fin de compte, c'est le processus de paix avec les Palestiniens qui permettra à Israël de préserver ses droits". Des pourparlers israélo-palestiniens indirects, dits de "proximité", ont récemment été lancés sous l'égide des Etats-Unis.
La résolution 194 de l'ONU, adoptée le 11 décembre 1948 et renouvelée chaque année, stipule que "les réfugiés (palestiniens) qui désirent rentrer dans leurs foyers et vivre en paix avec leurs voisins devraient y être autorisés le plus vite possible".
Tous les gouvernements israéliens se sont opposés au droit au retour arguant qu'un afflux massif de réfugiés palestiniens ferait perdre à Israël son "caractère juif".
13:46 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : irael | del.icio.us | Facebook | | |
Manifestation pour l'unité de la Belgique ce dimanche
Ce dimanche, le cortège partira de la gare Nord et défilera sur l'axe nord-sud, "un symbole dans le coeur de la capitale", selon Pierre-Alexandre de Maere d'Aertrycke.
Marie-Claire Houard, la "Madame Belgique" qui avait rassemblé 35 000 personnes en 2007 réinvite les citoyens à se réunir pour l'unité du pays ce 16 mai à Bruxelles, avec le soutien de la judoka Ingrid Berghmans.
"Nous voulons exprimer de manière forte que les Belges veulent rester ensemble et redire aux hommes politiques qu'ils cessent de s'occuper d'un problème qu'une majorité de Belges ne comprend pas, " explique Pierre-Alexandre de Maere d'Aertrycke, co-organisateur de l'événement.
Marie-Claire Houard, porte-drapeau du mouvement "citoyen", ne croit pas à la scission de la Belgique mais entend, via cette manifestation, crier sa colère envers les hommes politiques "qui ne vivent plus dans le même monde que nous, ils sont surpayés avec leur accumulation de salaires".
L'ancienne judoka Ingrid Berghmans a décidé de rejoindre les organisateurs de l'événement afin de faire profiter le mouvement de sa notoriété. "On ne parle pas assez des avantages de notre pays et surtout, c'est maintenant que notre avenir et celui de nos enfants va se jouer, " a-t-elle souligné.
Ce dimanche, le cortège partira de la gare Nord et défilera sur l'axe nord-sud, "un symbole dans le coeur de la capitale", selon Pierre-Alexandre de Maere d'Aertrycke.
13:44 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
France : Niang remporte le titre de meilleur buteur avec 18 réalisations
L’international de football sénégalais, Mamadou Niang a terminé meilleur buteur du championnat de Ligue 1 française au terme de la 38e et ultime journée jouée ce samedi. L’attaquant et capitaine de Marseille, déjà champion de France dès la 37e journée, a fini en apothéose en inscrivant son 18e but de la saison, et son 100e en Ligue 1 de l’Hexagone.
Le coéquipier dans le club phocéen et chez les Lions du défenseur Souleymane Diawara, marche sur les pas de l’ancien capitaine du Sénégal Jules François Bocandé, qui avait fini meilleur buteur du championnat de France de football lors de la saison 85-86 avec 23 buts sous le maillot de Metz.
Et titre symbolique mais qui fait chaud au cœur du natif de Thiempeng dans le nord du Sénégal, son but inscrit contre Montpellier le 19 septembre 2009 a été désigné plus beau but de l’année par les internautes avec 51% des suffrages.
Auteur: sen24heures
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VISITE PROCHAINE DE MACKY SALL A PIKINE : L’Apr défie le Pds
Entre L'Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall et le parti démocratique sénégalais (Pds) d'Abdoulaye Wade, on ne fait pas de cadeaux dans la bataille pour le contrôle de la banlieue de Dakar. Et l’Apr soutient déjà être en position de force. C'est en tout cas, ce que croient les responsables de l'Apr à Pikine ouest. Ils étaient en conférence de presse, jeudi, pour préparer la visite de leur leader attendu dans la zone le 29 mai prochain. « L’Apr est devenue aujourd'hui une force incontournable ici à Pikine, voire dans la banlieue. Car, chaque jour que Dieu fait, elle gagne du terrain», a déclaré Mamadou Ndiaye, le responsable du Mouvement d'appui aux actions du président de l'Apr
(Maap/Apr) lors d'une réunion d'information qui s'est tenue à la cité Police de Pikine ouest. Mieux, a-t-il insisté, «personne ne peut nier cela. Nos adversaires libéraux ne nous démentiront pas.» Et Abdoulaye Timbo, le coordonnateur départemental de poursuivre : « L’Apr est en train de prendre une position forte ici à Pikine. Elle est devenue puissante, car quotidiennement avec le processus de massification de notre parti, nous enregistrons des adhésions.» Avant de poursuivre : «Ceux qui disent le contraire n'ont rien compris. Parce que nous ne sommes pas dans une logique de polémique. Pour nous, les choses se déroulera sur le terrain politique et non ailleurs.»
13:31 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : apr | del.icio.us | Facebook | | |
samedi, 15 mai 2010
La femme qui accuse Eto'o de l'avoir enceinté parle : « Il est le père de mon bébé mais Eto’o menace de me tuer.. »
Sénégalaise de 31 ans émigrée en Italie accuse la star du football, l’international Camerounais Samuel Eto’o, de l’avoir engrossée puis de l’avoir menacée de mort si elle refusait d’avorter.
Elle vient d'avoir 31, l’ex mannequin Aminata Sokhna Lô. Mais sa fête d'anniversaire ne fut pas heureuse. En effet, installée à Milan depuis 2006, elle a vécu tranquillement pendant toute cette période à l’automne dernier par Samuel Eto'o, l'attaquant populaire de l’Inter de Milan. Et sa vie a changé. Elle dit qu'elle a été séduite, abandonnée après l'annonce d'une grossesse qu’elle refuse d’avorter en dépit des menaces de mort de l’intéressée.
Comment et quand avez-connu Samuel Eto’o?
Nous nous sommes rencontrés pour la première fois entre octobre et novembre autour d’un verre à Via Cadore avec quelques amis, dont Patrick Vieira. Samuel était assis à une table voisine et à la fin de la soirée on me l’a présenté. Nous avons parlé seulement cinq minutes et quand je m’apprêtais à partir, il m'a demandé mon numéro de téléphone. Donc nous avons commencé à passer du bon temps régulièrement. Nous nous voyions au moins trois fois par semaine. Il venait chez moi après les entraînements en début d'après midi ou après les matches le mercredi et le dimanche.
Vous saviez qu’il était joueur à l’Inter de Milan?
Oui, bien sûr.
Et vous ne saviez pas qu’il était marié ?
Oui, je lui ai demandé s'il était libre, il m’a dit que oui. Je l'ai cru, le reste était de l'amour. Les premiers mois ont été magnifiques et je pensais qu'il allait m’épouser. J'ai appris la vérité seulement après quand j’ai été enceinte.
Comment Eto'o a accueilli la nouvelle de la grossesse ?
De manière soudaine et violente. Il m’a parlé avec des mots très durs et m’a vivement recommandé un avortement. Je lui ai expliqué qu'en tant que musulmane, ma religion ne me permettait pas de faire pareille chose. Il m’a répondu qu’il avait déjà trois enfants. J’étais abasourdie. Et j’ai su que le pire était encore à venir.
Et ensuite
Il a menacé de me couper la tête si je faisais pas cet avortement et m’a dit ce que les hommes font au Cameroun aux femmes qui ne veulent pas de l’avortement.
A la fin, vous avez décidé quoi ?
Je ne sais pas. J'ai encore un mois pour me décider. Je me demande ce que l'avenir va être avec un père qui refuse de reconnaître son enfant.
Et votre famille ?
Mon père est mort, ma mère vit au Sénégal. Mes parents qui me restent sont des cousins qui sont en Italie. Je n'ai presque rien.
Et Eto’o vous êtes toujours en contact ?
Non. Non seulement, il ne voulait pas me rencontrer, mais il est en train de dire autour de lui qu’il ne me connaît même pas. Mais il ignore que j’ai toujours ses messages sms dans la mémoire de mon téléphone. Mais je crains qu’il ait embauché quelqu’un pour me suivre.
Vous dites?
Oui, souvent j'ai l'impression d'être suivi. Mon avocat m'a suggéré de poursuivre le joueur pour menaces de mort. Et j'ai suivi ses conseils en portant plainte contre lui ici à Milan.
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vendredi, 14 mai 2010
Le calvaire des trésors culturels africains
De la statue de Ramsès II au buste de Néfertiti, en passant par la pierre de Rosette, les négociations vont bon train en Egypte. Une conférence internationale sur la restitution des antiquités « volées » et disséminées à travers le monde a permis, jeudi 8 avril au Caire, de commencer à élaborer une liste d’œuvres à rapatrier en priorité vers leur pays d’origine. Sur vingt-trois pays présents [1], seulement sept [2] ont constitué des listes d’objets qu’ils souhaitaient voir revenir. Des rapatriements qui inquiètent les conservateurs occidentaux. Ces pays ont-ils les infrastructures nécessaires pour conserver ces objets sans les détériorer ? « La faute n’est pas toujours au niveau des conservateurs, il faut le savoir ! Ils font ce qu’ils peuvent avec les moyens qu’on leur donne, le tout dans un contexte particulier, fait de pauvreté et de corruption », explique Abdoulaye Camara, conservateur du musée d’art africain de Dakar. Cette question en soulève une autre, d’ordre éthique cette fois : à qui appartiennent réellement ces objets, acquis par les Occidentaux de manière plus ou moins interlope ?
Une vieille histoire
Vieux de plusieurs siècles, le phénomène de pillage du patrimoine africain, débute dès les années 1450 lorsque les colons portugais découvrent avec émerveillement l’artisanat africain. Ils s’adonnent alors à un commerce fructueux permettant à ces objets d’intégrer les cours princières occidentales et les cabinets de curiosités de riches commerçants, comme témoignages scientifiques de l’existence de « sauvages » dans les contrées lointaines de l’Afrique. Les objets les plus fréquemment observés à cette époque sont des ivoires afro-portugais comme des salières, des cuillers, des cors de chasse commandés par les voyageurs des 15ème et 16ème siècles aux sculpteurs de la Sierra Léone, du Bénin et de l’ancien royaume du Congo. Les missionnaires, nombreux à investir et à évangéliser ces pays, contribuent également à la collecte et au déplacement de ces objets.
Mais c’est peut être au 20ème siècle que le pillage est le plus important. En effet, musées africains et sites archéologiques sont constamment volés. Les musées nationaux de Kinshasa, en RDC, ont, par exemple, vu leurs collections réduire de 50% à cause des pillages fréquents dus à une mauvaise surveillance ou tout simplement à la corruption des conservateurs qui, se disant mal payés, n’hésitent pas à dérober des pièces pour les vendre et les remplacer par des copies. Quant au musée national de Bangui, en Centrafrique, il ne possède dans sa collection que deux masques ! « Mais en Afrique, les objets ne sont pas répertoriés, pas photographiés, donc on ne sait jamais lesquels ont disparu illégalement. Les Africains doivent faire un gros travail : protéger nos objets pour éviter qu’ils ne franchissent les frontières passoires du continent, et sécuriser nos musées. Mais tout cela demande des moyens que nous n’avons pas », développe Abdoulaye Camara.
Muséification et restitution, au cœur d’un débat éthique
Ces défaillances du système muséal africain soulèvent la question de la muséification de ce patrimoine culturel. Certains objets, que les Occidentaux considèrent comme de véritables œuvres d’art n’ont, pour les Africains, pas leur place sous une vitrine : ustensiles de cuisine, objets de culte, etc. La notion de patrimoine ne laisse pas le continent africain indifférent, contrairement à ce que peuvent croire certains conservateurs occidentaux, mais les musées locaux souffrent de l’appropriation des biens culturels de leurs pays par les puissances coloniales. La visite de salles ethnographiques des musées allemands, britanniques et français permet d’en comprendre l’ampleur. Une appropriation parfois issue du marché interlope de l’art primitif. C’est par exemple le cas de trois statuettes Nok, en provenance du Nigeria, actuellement conservées au musée du quai Branly, dit aussi musée des « arts premiers ». Elles seraient issues d’un pillage au Nigeria et auraient été achetées près de 20 millions de francs à un marchand belge à la réputation douteuse. « Achetons tout en masse et accumulons dans nos musées pour sauver de la destruction les produits de la civilisation des sauvages » disait au XIXe, Adolph Bastian, un anthropologue allemand. Une affirmation qui n’est pas si obsolète si l’on considère qu’elle s’applique toujours deux siècles plus tard.
En effet, comment expliquer que tant de demandes de restitution soient refusées par les conservateurs européens ? Est-ce par crainte que les musées africains soient dans l’incapacité de conserver leurs objets sans les détériorer ? Dans tous les cas, il est certain que cette absence d’objets dans les musées africains constitue un préjudice pour le continent car des pans entiers de son histoire se trouvent à l’extérieur de ses frontières. Un patrimoine décontextualisé et des communautés privées d’une part de leur identité, voici le contexte dans lequel bon nombre de pays africains ont fêté cette année leur 50 ans d’indépendance.
Liste non-exhaustive d’objets restitués à l’Afrique : Tanzanie : Masque Makonde, conservé au musée Barbier-Mueller à Genève depuis 1985, restitué à la Tanzanie le 10 mai 2010. Afrique du Sud : Dépouille de Saartjie Baartman (Vénus Hottente), arrachée à son pays, l’Afrique du Sud en 1810, restituée par le musée de l’Homme de Paris en 1994. Angola : Statue angolaise "Lwena" appartenant aux collections du musée de Luanda. Saisie par la police française dans une vente publique à Saint-Germain-en-Laye, en France, le 24 mars 1996. Restitué à l’Angola le 28 octobre 1997. Côte d’Ivoire : Statuette "Bété" volée au Musée national d’Abidjan dans les années 1970 lors d’une exposition itinérante en Europe. Restituée, le mercredi 6 décembre 1995 à l’ambassade de Côte d’Ivoire de Paris. Madagascar : Statuette malgache dite "Sakalava", saisie au Salon de Mars à Paris en mars 1995. Restituée le 3 mai 1995 à l’Ambassade de Madagascar à Paris. Maroc : Deux éléments d’architecture (une double porte et un panneau en bois) provenant du Maroc proposés à la vente par Sotheby’s à Londres le 17 octobre 1996. Les autorités marocaines ont demandé le retour de ces pièces en s’appuyant sur leur législation nationale interdisant l’exportation des objets d’antiquités mobiliers. Mali : Bélier offert à Jacques Chirac en 1991, pillé sur le site de Thial au Mali, restitué par la France en janvier 1998. Nigéria : Trois têtes en terre cuite volées en novembre 1994 à la National Museum Gallery, Ile Ife au Nigéria. Saisies par la police française (OCBC) et restituées au Nigéria le 31 mai 1996. Zambie : Masque Nalindele volé au Musée national de Livingstone en Zambie. Confié à la police belge par son détenteur en juin 1996. Restitué à la Zambie le 28 novembre 1997. Libye : Vénus de Cyrène, statue de marbre blanc datant du IIe siècle après J.C, conservée en Italie. Restituée à la Libye en avril 2007. Egypte : Plus de 31 000 pièces de toutes sortes, conservées dans divers pays du monde, récupérées depuis 2002. |
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Pédophilie : l’Eglise d’Afrique aussi
La sexualité déviante des prêtres fait à nouveau la une des journaux. Le pape Benoît XVI, vertement critiqué pour sa discrétion quant aux scandales pédophiles ayant éclaboussé l’Eglise catholique ces dernières semaines s’est exprimé, mardi à Lisbonne, capitale portugaise. « Nous voyons aujourd’hui d’une façon vraiment terrifiante que la plus grande persécution de l’Eglise ne vient pas de ses ennemis extérieurs mais qu’elle procède du péché au sein même de l’Eglise », a-t-il déclaré aux journalistes. Seulement quelques mois avant ces propos, Mgr Angelo Sodano, ancien secrétaire d’Etat du Saint-Siège et aujourd’hui doyen du collège des cardinaux, présentait ces allégations de pédophilie comme « des ragots sans importance ». Un point de vue qui en dit long sur le chemin à parcourir ausein de la hiérarchie catholique.
Ces scandales pédophiles qui touchent l’Eglise catholique en Europe et aux Etats-Unis n’ont pas épargné le continent africain. « Je sais que l’Eglise d’Afrique souffre des mêmes maux », a affirmé le responsable de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe et archevêque de Johannesburg, Buti Tlhagale, dans une homélie le 1er avril dernier. Une référence aux « scandales douloureux de l’Eglise d’Irlande ou d’Allemagne » impliquant le pape Benoît XVI et nombre de ses pairs. Plus tabous et moins médiatisés, les actes pédophiles dans le clergé africain semblent moindres. Une hypothèse démentie par un prêtre congolais des facultés théologiques de Kinshasa. « Au sein de l’Eglise, on n’a pas le droit d’en parler. L’institution est gênée, elle ne joue pas le jeu de la transparence. De manière hypothétique, il y a eu des cas en Afrique », explique-t-il. Loi du silence oblige.
Pédophilie, un mot tabou en Afrique ?
Mais cette réticence à la dénonciation connait quelques exceptions récemment dévoilées par la presse. En Ouganda, le ministre de l’éthique et de l’intégrité James Nsaba Buturo a appelé, au début du mois, les habitants de son pays à lutter contre les prêtres catholiques aux valeurs morales plus que douteuses. Le Père Santos Constantino Wapokura, âgé de 45 ans, aurait notamment abusé de deux jeunes filles et leur aurait transmis le virus du VIH-Sida. Le gouvernement incite la justice à se saisir de l’affaire. L’ecclésiastique risque la réclusion à perpétuité. Et il est loin d’être le seul. Le mois dernier, l’Eglise catholique kenyane enquêtait sur la déclaration de quatre jeunes hommes affirmant avoir été agressés sexuellement par un prêtre italien officiant à la maison des enfants quelques années auparavant. La radio mozambicaine signalait également, au début du mois de mai, qu’un prêtre jésuite italien installé au Brésil avait été transféré au Mozambique suite à des allégations d’abus sexuels impliquant huit garçons et jeunes hommes.
Une affaire en particulier a fait plus de bruit que les autres. Celle, il y a cinq ans, du père François Lefort des Ylouses, un prêtre français ayant officié au Sénégal dans les années 1990. Il avait finalement été condamné en 2005 à huit ans de réclusion et à une amende de 134 000 euros pour agressions sexuelles, viols et tentatives de corruption sur six Sénégalais de moins de 15 ans. La République démocratique du Congo ou encore le Zimbabwe ont connu des faits similaires ces dernières années. Ce sont au total, près de 40 cas de violences sexuelles sur mineurs qui ont été signalés aux autorités depuis 14 ans sur tout le continent africain, indique le responsable de la Conférence des évêques catholiques d’Afrique australe. Mais le concept même de pédophilie semble avoir du mal à se frayer un chemin dans l’opinion publique africaine. « Tout le monde accepte si un prêtre est avec une femme, mais personne ne comprendrait ce qu’il cherche chez un jeune garçon. Cela signifie qu’aucun enfant ne serait cru s’il affirmait qu’un prêtre l’avait touché », affirme Felix Koffi Ametepe, ancien pasteur du Burkina Faso.
Ce sujet sensible fait cependant la une de tous les journaux européens depuis plusieurs semaines. Certains responsables du Vatican en viennent même à accuser les médias d’entamer une campagne de dénigrement de l’Eglise catholique. Plus grave encore, au Zimbabwe, Fidelis Mukonori, prêtre jésuite et aumônier du président Robert Mugabe soupçonne les journalistes de s’emparer de ces histoires « pour l’argent », mais également pour masquer leurs propres activités déviantes. « Ceux qui trouvent du plaisir à écrire sur les péchés des autres peuples sont eux-mêmes des pécheurs », a-t-il déclaré à sa congrégation. Des propos qui ont provoqué l’ire des médias et qui laissent à penser que le chemin vers le pardon est encore long.
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mardi, 11 mai 2010
Le patrimoine culturel africain bientôt rapatrié ?
Au moment où le musée genevois Barbier-Mueller, réputé pour sa remarquable collection d’arts premiers, restitue un masque Makonde détenu depuis 1985 à la Tanzanie, la question de la restitution des objets sacrés africains est on ne peut plus sensible. Volé en 1984 dans un musée de Dar Es Salaam, puis conservé 25 ans durant dans le musée suisse, le masque rentrera enfin chez lui. Un "don" officialisé par une cérémonie organisée sous l’égide du Conseil international des musées (ICOM), ce lundi à Paris. Un pas de plus dans le processus de restitution des objets pillés à l’Afrique.
Fer de lance de ce combat, Zahi Hawass, le secrétaire général du Conseil suprême des antiquités égyptien, mène la vie dure aux musées occidentaux. Après avoir mobilisé 23 pays [1] dans la lutte pour la restitution d’objets pillés depuis la colonisation, lors d’une conférence internationale, se déroulant au Caire le jeudi 8 avril, il compte bien se faire entendre et obtenir gain de cause. « Il est essentiel de renforcer la coopération internationale et les cadres légaux et judiciaires de la protection du patrimoine », a-t-il déclaré lors de la conférence. Il a ajouté que les Etats présents à cette conférence sont « d’accord pour se battre ensemble », mais n’a toutefois pas fait état d’un plan d’action commun concret.
Au nom de l’Egypte, Zahi Hawass demande la restitution de six pièces de grande valeur exposées dans divers musées de par le monde : le buste de Néfertiti (Berlin), la pierre de Rosette (Londres), le zodiaque de Denderah (Paris), le buste du dignitaire Ankhaf (Boston), la statue de Hemiunu (Hildesheim, Allemagne) et une statue de Ramsès II (Turin). Des antiquités qui représentent une valeur historique et culturelle capitale pour leur pays d’origine. Cependant, toutes les antiquités conservées à l’étranger ne sont pas réclamées. « Nous ne demandons que les objets qui ont été volés, pillés, qui sont sortis de nos pays de manière illégale. Les musées, occidentaux comme africains, sont en accord avec ce qui est dit dans le code déontologique de l’ICOM. Si un musée achète un objet volé, il doit s’attendre à une demande de restitution de la part du pays privé de son bien », précise Abdoulaye Camara, ex-conservateur du musée d’art africain de Dakar.
« Ce qui nous a été volé doit nous être rendu »
Différents pays ont marché dans les pas de l’Egypte et sollicité le retour de certaines pièces. Un retour symbolisant une sorte de renaissance identitaire au moment où bon nombre de pays africains fêtent leurs 50 ans d’indépendance. Le Nigeria a fourni une liste comprenant notamment un masque de la reine Idia actuellement conservé au British Museum de Londres, et une tête de bronze d’Olokun située à Francfort. Quant à la Libye, ce n’est pas la première fois qu’elle entreprend une telle démarche. En 1989, elle avait adressé une demande de restitution de la Vénus de Cyrène à l’Italie, une statue de marbre blanc datant du IIe siècle après J.C, qui ne lui a été rendue qu’en avril 2007. Aujourd’hui, c’est aux musées du Louvre (Paris) et au British Muséum (Londres) qu’elle réclame son dû : une statue d’Apollon ainsi que divers objets non spécifiés.
Le British Museum, le Musée de Tervuren, le Metroplitan Museum of Art de New York, Le Musée d’art africain de la Smithsonian, le Louvre et depuis peu, le musée du Quai Branly, appelé également « musée des arts premiers » pour ne citer que ceux-là, ont chacun une section importante consacrée à l’art africain. Ils ont largement contribué à lui donner de la valeur en Occident. Un art pourtant dévalorisé car privé de son cadre de vie. Loin de son contexte initial, et souvent privé d’explications, il ne peut revêtir tout son sens aux yeux du visiteur néophyte.
Le patrimoine culturel au fondement de l’identité nationale
Les représentants de ces grandes institutions étaient pourtant absents de la conférence du Caire à laquelle ils avaient été conviés par Zahi Hawass. Une absence qui s’explique probablement par leur crainte de voir ces objets quitter leurs institutions muséales. Cette crainte, basée sur ce que l’on peut appeler un « manque de confiance » envers les musées africains, lèse les pays souhaitant voir revenir leurs trésors. Toutes les demandes de restitution sont basées sur une même motivation : retrouver un pan de l’histoire du pays, consolider l’identité nationale autour d’un patrimoine commun. Un leitmotiv qui ne fait pas l’unanimité. Les Soudanais, par exemple, « considèrent que c’est une chance de faire découvrir leurs trésors de l’antiquité », explique Michel Baud, responsable de la section Nil-Soudan, commissaire de l’exposition Méroë. Le Soudan a d’ailleurs proposé au musée du Louvre de « partager les découvertes faites sur le site de Méroë. » Une initiative qui vise à effectuer des prêts sur plusieurs années pour permettre la restauration des objets trouvés sur le site soudanais. Une réelle volonté de placer son patrimoine culturel entre de « bonnes mains » et de le présenter au public occidental.
Les demandes de restitution ont, de tout temps, été complexes et n’ont souvent donné aucun résultat. Quelques unes ont cependant abouti, après de longues négociations, il va sans dire. En 1991, l’ex-président français Jacques Chirac s’était vu offrir un magnifique bélier à l’origine inconnue par le personnel de l’Elysée. L’archéologue Jean Polet avait reconnu l’objet. Il l’avait vu quelques années plus tôt sur le site archéologique de Thial au Mali, totalement pillé par les villageois eux-mêmes, y voyant une chance inespérée de gagner de l’argent. « CHIRAC rend-nous ton mouton ! » avait alors lancé une campagne de presse au Mali. Le bélier trône aujourd’hui au musée de Bamako, et ce depuis janvier 1998. Un second exemple, peut être plus représentatif est celui, marquant, de celle que l’on a appelé la Vénus Hottentote. Sauvagement arrachée à sa terre natale, l’Afrique du Sud, Saartjie Baartman a fait le tour de l’Europe, traitée et exhibée comme une bête de foire, puis prostituée de force. Après sa mort, ses ossements ont été conservés au musée de l’Homme à Paris. Ce n’est qu’en 1994 que son pays d’origine a réclamé la dépouille de la jeune femme. Un pays, tout juste né des urnes, qui avait besoin de se réapproprier une pièce de son passé pour se reconstruire et ériger un sentiment identitaire commun puissant.
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Du sexe encore du sexe quand ils parlent de Carla Bruni
D'habitude, quand un journaliste américain, même respecté, publie un livre sur son président, son ouvrage a peu de chances de faire la Une des médias de ce côté-ci de l'Atlantique. Mais un petit passage du livre que consacre Jonathan Alter, éditorialiste pour le magazine hebdomadaire Newsweek, devrait garantir à son auteur d'attirer l'attention du public un peu partout dans le monde, rapporte le New York Daily News.
Il décrit en effet, sans citer sa source, comment Carla Bruni-Sarkozy s'est vanté devant la première dame américaine Michelle Obama qu'elle et son mari Nicolas Sarkozy ont fait attendre un chef d'Etat pendant qu'ils faisaient l'amour:
Bruni voulait savoir si, comme les Sarkozy, Michelle et le président avaient déjà fait attendre quelqu'un de cette manière. Michelle a rit nerveusement et répondu non.
Le livre dont est tiré ce passage, intitulé The Promise: President Obama, Year One, rapporte de nombreuses scènes privées dans les coulisses de la première année d'Obama au pouvoir, et raconte comment il arrive au président américain de perdre son calme légendaire avec ses collaborateurs, notamment sur la question de l'Afghanistan. Jonathan Alter qualifie même une scène entre Obama et ses généraux de «savon présidentiel comme on n'en avait pas vu aux Etats-Unis depuis plus d'un demi-siècle.» L'ouvrage doit sortir le 18 mai.
Les quelques lignes sur le couple Sarkozy n'ont pas manqué de faire réagir les tabloïds anglais: «En plein ébats, Carla fait attendre la Reine» n'hésite pas à titrer le Sun, pas vraiment connu pour son sérieux dans la vérification de ses sources. «Les révélations ont entraîné des hypothèses selon lesquelles le dignitaire en question pourrait même être la Reine. Les Sarkozy ont passé une nuit dans le château de Windsor quelques semaines après leur mariage, il y a de cela deux ans, lors d'une visite officielle», écrit le Daily Mail, qui affirme que les Sarkozy «sont connus pour arriver en retard aux réunions officielles.»
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Football - Mondial-2010 - Espagne: Valdés et Pedro dans les 30
Le gardien du Barça, Victor Valdés, et l'ailier du club catalan, Pedro Rodriguez, font partie de la liste des 30 joueurs pour le Mondial communiquée lundi par le sélectionneur de l'Espagne Vicente del Bosque.
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Football - Mondial 2010 - Portugal: Queiroz dévoile une liste de 24 joueurs
Le sélectionneur du Portugal Carlos Queiroz a dévoilé lundi une liste de 24 joueurs qui pourraient représenter le pays lors de la Coupe du monde de football de 2010, en Afrique du Sud du 11 juin au 11 juillet.
Parmi le groupe annoncé, qui devra être réduit à 23 joueurs, figure le défenseur du Real Madrid Pepe, qui n'a toujours pas rejoué depuis son opération du genou droit en décembre dernier. "Des imprévus peuvent arriver pendant le stage et nous voulons être sûrs qu'à l'heure de prendre des décisions tous seront prêts", a expliqué Queiroz lors d'une cérémonie à Covilha (centre), où les joueurs devront arriver à partir de vendredi pour préparer le Mondial. Le Portugal jouera dans le groupe G, considéré comme le "groupe de la mort", avec le Brésil, la Côte d'Ivoire et la Corée du Nord. Il entamera sa compétition le 15 juin à Port Elizabeth, face à la Côte d'Ivoire. Le groupe des 24 joueurs: Gardiens de but (3): Eduardo (Sporting Braga), Daniel Fernandes (Iraklis/Grè) et Beto (FC Porto). Défenseurs (9): Miguel (Valence/Esp), Paulo Ferreira (Chelsea/Ang), Ricardo Carvalho (Chelsea/Ang), Bruno Alves (FC Porto), Rolando (FC Porto), Ricardo Costa (Lille/Fra), Zé Castro (Deportivo/Esp), Duda (Malaga/Esp), Fabio Coentrao (Benfica). Milieux de terrain (6): Pedro Mendes (Sporting Portugal), Pepe (Real Madrid/Esp), Tiago (Atlético Madrid/Esp), Deco (Chelsea/Ang), Raul Meireles (FC Porto), Miguel Veloso (Sporting Portugal). Attaquants (6): Simao (Atlético Madrid/Esp), Danny (Zenit/Rus), Liedson (Sporting Portugal), Hugo Almeida (Werder Brême/All), Cristiano Ronaldo (Real Madrid/Esp), Nani (Manchester United/Ang).
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La Belgique sale comme l'Ukraine
Selon une étude menée par les universités de Yale et Columbia, aux Etats-Unis, la Belgique est très mauvaise élève en matière d'environnement, peut-on lire mardi dans les journaux Sud Presse. La Belgique se classe en effet 88e pour la qualité de son environnement, dans un classement qui répertorie 163 pays.
La Belgique se trouve en compagnie de l'Ukraine dans le classement, bien loin de tous les autres pays européens, qui se situent en haut du classement. Seule la Chypre fait moins bien que la Belgique dans les pays de l'Union. La même étude publiée voici deux ans situait encore la Belgique à la 57e place sur 149 nations. Les critères retenus par l'étude tournent autour de l'environnement et de la santé publique: pollution atmosphérique, propreté et prise en charge de l'eau, des sols, gestion de l'agriculture, de la pêche, des forêts et biodiversité. Si la Belgique ne se débrouille pas trop mal pour la gestion des forêts ou la qualité de l'eau de consommation, les scores sont nettement moins bons en matière de pollution de l'air, de biodiversité ou de lutte contre les changements climatiques.
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lundi, 10 mai 2010
Quand TF1 a des lacunes en géographie et confond Finlande et Norvège... c'est Claire Chazal qui trinque
Si le CSA est en grande forme, TF1 ne lui laisse pas une seule seconde de répit. En effet, la Une enchaîne les boulettes... et pas des moindres ! Souvenez-vous, le 26 avril dernier, TF1 inversait Wallonie et Flandre sur une carte de la Belgique lors du journal de 20 heures. Une erreur géographique très remarquée et pas vraiment appréciée par les Belges, en pleine crise identitaire. Et si TF1 tentait d'expliquer tant bien que mal la situation de crise du BHV, là, c'était complètement raté.
Présenté par Harry Roselmack - joker de Claire Chazal -, ce dernier s'était alors empressé de faire ses excuses à la Belgique le lendemain, 27 avril. Mais à peine deux semaines plus tard, voilà que TF1 refait des siennes...
En effet, alors que Claire Chazal présentait le journal de 20 heures hier, journal le plus suivi de notre Hexagone, une nouvelle erreur s'est glissée sur une carte de géographie. En ce dimanche 9 mai 2010, TF1 a confondu Finlande et Suède ! Du grand n'importe quoi repéré par le député UMP Lionel Tardy via son Twitter.
Alors que le journal télévisé accordait quelques minutes au problème de la réforme des retraites, la carte géographique représentait la Finlande en Suède. Apparemment, la géographie n'est pas le point fort des équipes techniques chargées de l'illustration cartographique.
Alors que son compagnon Arnaud Lemaire est aux commandes de la très sulfureuse émission de télé-réalité L'Amour est Aveugle, Claire Chazal, elle, n'y a vu que du feu...
Alors TF1, les révisions des annales bac spéciales Géo, c'est pour quand ?
Chloé Breen
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vendredi, 07 mai 2010
l'OM à ne pas fausser la fin du championnat
Terminer la saison en roue libre, c'est tentant. Certains - Monaco, Toulouse, Sochaux, Paris, - se sont laissés piéger par la lassitude d'une fin de championnat sans enjeu. Marseille, en tant que champion assuré, a désormais rejoint ce groupe de mort-vivant. Pourtant le capitaine Mamadou Niang l'assure, «on ne va pas fausser la fin de championnat». En clair, l'OM jouera tous les matchs à fond, et notamment celui contre Lille samedi décisif pour les places en Ligue des champions. 20minutes.fr tente de trouver les raisons d'y croire...
1 - De grands professionnels
C'est le discours convenu, auquel on a droit de ne pas croire. «On doit se comporter en professionnel. Il y a toujours des exigences», assure Didier Deschamps quand on lui parle des craintes de Lyon de voir l'OM s'effondre face à Lille. «On est des compétiteurs. A partir du moment où l'on entre sur le terrain, on joue le match pour le gagner», jure pour sa part Mamadou Niang. Jean-Michel Aulas prie pour que ce soit vrai.
2- Le retour d'ascenseur vers Lyon
En battant Auxerre, Lyon a gentiment favorisé le titre marseillais. Alors, même si ne plaît pas à tout le monde, autant être fair-play et donner une chance aux Lyonnais de sauver leur saison. Après, si malgré tout ils ne se qualifient pas en Ligue des champions, ils ne pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes.
3- Un match sans pression, ça peut être bon
La pression, certains disent que ça vous fait jouer mieux, d'autres que ça vous inhibe. Quand on regarde la fin de saison honorable de Grenoble, promis à la relégation depuis longtemps, on se rend compte que jouer sans autre but que de donner le maximum sans peur du lendemain n'est pas forcément mauvais.
4- Série en cours
La défaite en championnat, Marseille ne l'a connu que cinq fois cette saison. Mieux, l'OM reste sur une série de 16 matchs de Ligue 1 sans défaite. On le sait, l'effet de dynamique compte dans les têtes. Alors jamais seize sans dix-sept?
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Jean-Marie Le Pen condamné à Paris et débouté à Strasbourg
La Cour européenne des droits de l'homme a débouté vendredi Jean-Marie Le Pen, qui s'était plaint devant elle d'une atteinte à sa liberté d'expression après avoir été condamné en France pour des propos hostiles aux musulmans.
Le président du Front national avait été condamné en 2005 à 10.000 euros d'amende pour "provocation à la discrimination, à la haine" raciale ou religieuse pour avoir déclaré au journal Le Monde en 2003:
"Le jour où nous aurons en France non plus 5 millions mais 25 millions de musulmans, ce sont eux qui commanderont (...) et les Français raseront les murs, descendront des trottoirs en baissant les yeux, et vous n'avez plus qu'à filer, sinon vous prenez une trempe".
Il avait été de nouveau condamné en 2008 à la même peine pour avoir commenté ces propos en les réitérant dans l'hebdomadaire d'extrême droite Rivarol.
"Les motifs de la condamnation du requérant qu'ont retenus les juridictions internes sont pertinents et suffisants", estime la Cour européenne qui ne juge pas nécessaire de poursuivre l'examen de l'affaire sur le fond.
"Les propos de M. Le Pen étaient assurément susceptibles de donner une image inquiétante de la 'communauté musulmane' dans son ensemble, pouvant susciter un sentiment de rejet et d'hostilité", ajoute-t-elle.
Gilbert Reilhac, édité par Sophie Louet
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