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mercredi, 05 mai 2010

Youssou Ndour, Non à la présidence

Youssou Ndour paie une nouvelle imprimerie pour le quotidien L'Observateur

you_lesaf.gifPremier quotidien du pays aveec un tirage officiel de 60 000 exemplaires (en réalité 45 000), le quotidien L'Observateur, est en train d'installer une nouvelle imprimerie rotative afin de régler les nombreuses pannes de sa machine actuelle, ce qui occasionne des retards dans la distribution du journal le matin dans les kiosques et chez les crieurs. «En effet, l'actuelle machine du quotidien ne tient plus le rythme. Sa qualité d'impression n'est pas des meilleures. C'est une vieille machine que Youssou Ndour avait acquis à un prix symbolique au Canada, mais elle ne tient plus », explique une source interne au groupe Futurs Médias. C'est face à cet épineux problème, que Youssou Ndour, a acheté sur «fonds propres », une rotative pour un prix dépassant 100 millions de francs CFA. La machine est arrivée à Dakar et n'eut été la «non disponiblité » du hangar qui est en train d'être amenagée, elle aurait demarré depuis. La fin des travaux et d'installation est prévue dans près de trois mois.

 

 
Auteur:
El Malick Seck    

Afrique : la mortalité maternelle en baisse

Selon une étude globale réalisée par l’université de Washington, « Maternal mortality for 181 countries, 1980–2008 », financée par la fondation britannique Bill and Melinda Gates et publiée en ligne le 12 avril 2010, la mortalité maternelle aurait baissé d’un tiers au cours 30 dernières années, contrairement à de précédentes estimations des Nations Unies qui considéraient qu’elle avait peu évolué depuis 2005. En Afrique, aussi, la baisse est significative, bien que très inégale en fonction des régions (la mortalité ayant notamment augmenté à l’Est et baissé dans l’Ouest), et que les taux restent encore très élevés.

La mortalité maternelle serait en baisse dans le monde et en Afrique. Selon une étude de l’université de Washington réalisée sur 181 pays Maternal mortality for 181 countries, 1980–2008, financée par la fondation Bill and Melinda Gates et publiée en ligne par le journal britannique The Lancet, la mortalité maternelle aurait baissé de plus d’un tiers en près de 30 ans. De 500 000 décès en 1980, on est passé à 343 000 en 2008.

Selon le Docteur Christopher JL Murray, un des directeurs de l’étude américaine, l’Afrique a toujours le « taux le plus élevé de mortalité maternelle. Mais le niveau a pas mal diminué depuis 1980, particulièrement dans l’Ouest et le Sud ». L’Afrique de l’Ouest fait donc figure de bonne élève. La proportion de décès de femmes pour 100 000 naissances vivantes était de 683 en 1980 et a été réduite de 629 en 2008. Ces chiffres bien qu’en baisse, restent cependant très élevés.

Autre exemple : dans le Somaliland. En 1997, on recensait 1600 décès de femmes sur 100 000. En 2006, le nombre était descendu à 1044. Anwar Mohamed Eggeh, directeur général du ministère de la santé et de travail au Somaliland, attribue cette baisse « à l’augmentation des établissements de santé dans les principales villes et dans les zones reculées, ainsi que l’amélioration des conditions de vie ». Mais il admet cependant que « le nombre reste élevé » car « Il n’y a pas assez d’infrastructures telles que les maternités dans le pays par rapport à la population ». A titre de comparaison, en France, en 2000, seulement 11 femmes mouraient sur 100 000 naissances vivantes.

Le Nigeria, l’Ethiopie et la RDC les plus gravement touchés

Seulement 6 pays comptabilisent la moitié des décès de mères dans le monde… dont 3 pays africains, malgré l’aide internationale : le Nigeria, l’Éthiopie et la République Démocratique du Congo. Selon Christophe Murray, l’étude a établi « 4 facteurs déterminants qui ont un rôle dans la mortalité maternelle. Il y a la fertilité (en hausse dans l’Ouest et au Centre), le niveau d’éducation de la mère (en hausse néanmoins dans beaucoup de pays), l’épidémie de VIH et l’accès aux soins encore pas très développé dans beaucoup de pays africains ». Ces 4 facteurs expliqueraient donc la raison d’un taux de mortalité maternelle si élevé dans ces 3 pays.

La situation est particulièrement critique en RDC, où on compte 1 100 décès de femmes pour 100 000 naissances vivantes. « Chaque heure de chaque jour en RDC, quatre femmes meurent de complications de grossesse ou d’accouchement, et pour chaque femme qui meurt, entre 20 et 30 ont des complications graves, telles que des fistules obstétricales, qui sont très courantes en RDC », déclare Richard Dackam Ngacthou, représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). La raison de cet Etat d’urgence en RDC est principalement économique. Kossi Ayigan, coordinateur du secteur santé à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a expliqué lors d’une interview donnée à l’IRIN (Bureau de la coordination des affaires humanitaires) que « le gouvernement congolais et ses partenaires ont développé un plan de bataille, qui trace clairement les étapes qui doivent êtres prises pour réduire la mortalité maternelle. Tout ce dont nous avons besoin, c’est le financement pour mettre en place l’opération ».

Les données statistiques réunies par l’équipe de l’université de Washington sont beaucoup plus optimistes que les précédentes estimations des Nations Unies, qui établissaient que la mortalité maternelle avait peu évolué jusqu’en 2005. Selon Christophe Murray, les estimations ont été obtenues avec des nouvelles données sur les pays, ce qui a permis de diminuer le nombre d’erreurs . « On a obtenu plus d’analyses, de statistiques et on a combiné tout cela », la précision est donc plus grande, nous explique-t-il.

De nouvelles évaluations sur la mortalité à l’échelle mondiale de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS), la Banque mondial et le Fonds des Nations unies pour la population seront publiées en mai prochain.

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Un facteur allemand épouse sa chatte

Un facteur allemand a épousé sa chatte obèse et asthmatique Cecilia, souhaitant sceller une union de dix ans avant la disparition de sa dulcinée à poils courts, rapporte lundi le quotidien Bild.

"Cecilia est une créature de confiance. Nous nous faisons constamment des câlins, elle dort depuis le début dans mon lit", déclare Uwe Mitzscherlich, un célibataire âgé de 39 ans domicilié à Possendorf près de Dresde, dans l'est de l'Allemagne. "Nos coeurs battent en harmonie, c'est unique! ". Mais parce qu'épouser un animal est illégal, le facteur ailurophile a engagé pour 300 euros une actrice de télévision pour jouer l'officier d'état-civil tandis que son frère jumeau servait de témoin. Pendant la cérémonie, Cecilia, 15 ans, revêtue d'une robe blanche a bruyamment miaulé. Une façon, qui sait, d'exprimer son consentement à son amoureux en queue-de-pie et chapeau de forme?

Football - Georges Leekens reprend en mains les Diables Rouges jusqu'en 2012

Georges Leekens est le nouveau sélectionneur des Diables Rouges, a annoncé l'Union belge de football lundi soir, à l'issue de la réunion de son comité exécutif. La commission technique de l'URBSFA a reçu mandat pour affiner le contrat qui portera jusqu'en juin 2012, soit jusqu'à la fin de l'Euro-2012 en Pologne et en Ukraine. En cas de qualification de la Belgique pour cet Euro, il existe un option pour deux années supplémentaires jusqu'au Mondial du Brésil en 2014. Si le contrat n'est pas encore signé, il doit encore être étudié par les avocats respectifs, toutes les parties sont d'accord.

Le président fédéral François De Keersmaecker espère que Leekens pourra entrer en fonction le plus tôt possible. Il pourrait déjà être au poste lors du match amical contre la Bulgarie le mercredi 19 mai au stade Roi Baudouin. Il continuera à être assisté par le Néerlandais Bert Van Lingen et Marc Wilmots, les adjoints de Dick Advocaat, toujours sous contrat. Seul souci éventuel pour cette rencontre une participation de Courtrai pour le barrage des play-offs les 20 et 23 mai. Georges Leekens, 60 ans, a déjà été poste à la tête des Diables Rouges entre le 11 février 1997 et le 18 août 1999, les Diables Rouges avaient joué 29 matches sous sa conduite. Ils en ont gagné 10, perdu 9 et partagé 10 autres. Il revient donc après une absence de 10 ans et 9 mois.

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mardi, 04 mai 2010

Conflit Wade Youssou Ndour : Pourquoi le président Wade évite de citer nommément Vincent Bolloré

« Il y a un entrepreneur qui a perdu des marchés au Sénégal et qui veut se mettre derrière Youssou Ndour pour installer une télévision, afin de combattre le pouvoir ». Les propos sont du président Wade. C’était à l’occasion de la fête du 1er mai de samedi dernier. Le chef de l’État en est ainsi réduit à ne pas nommer celui qu’il accuse ; quand bien même que le commun des mortels sait qu’il fait allusion au Français Vincent Bolloré, dont la multinationale a été évincé par le fils du président Wade, Karim, de l’enceinte du Port autonome de Dakar, au profit de Dubaï Port world. Il prétextait refuser le signal de la TFM, en agitant des « financements étrangers » mais se garde de nommer l’industriel français, parce que sachant ses accusations très graves. Il sait qu’il aurait du mal à les fonder, parce que M. Bolloré a écrit « sur l’honneur » n’être mêlé en rien à la télévision que projette le très célèbre « roi du mbalax ».

Le président Wade se garde de citer Vincent Bolloré, parce que sachant les solides liens d’amitié qui existent entre celui-ci et le président français, qui, après son élection, s’était retiré dans une propriété de M. Bolloré. Attaquer celui-ci, c’est avoir sur le dos Nicolas Sarkozy. Or, par ces temps qui courent, le président Wade est obligé de mettre des gants de velours pour ce qui s’agit des Etats-Unis et de la France. Ces deux pays sont contre sa volonté de briguer un troisième mandat à la tête du Sénégal à 86 ans et celle de se faire succéder par son fils ; sans compter ses accointances avec l’Iran et la Corée du Nord, ses scandales et le train de vie de sa famille. Il s’y ajoute que les Français ruminent difficilement l’effet d’annonce qu’il a cherché, en tentant de s’approprier leur décision de revenir sur les accords militaires signés avec des pays africains, dont le Sénégal.

Depuis, le président Wade multiplie ses opérations de charme pour faire revenir l’Élysée à de meilleurs sentiments. Il y avait envoyé son fils au lendemain de sa retentissante déclaration du 3 avril sur la question. Le président Sarkozy refusera de le recevoir. Depuis, il déploie un intense lobbying, pour décrisper les autorités françaises, quitte à couper la poire en deux. Ceci, suite à la sortie du « Monsieur Afrique de l’Elysée », qui a pourfendu sa candidature à la prochaine élection présidentielle et sa volonté, inavouée, de se faire succéder par son fils.

Si le président Wade évite de citer le nom de Bolloré comme manipulateur de Youssou Ndour, « afin de combattre (son) régime », pour ne pas subir le courroux de la France, les Sénégalais s’attendent qu’il étale sur la place publique les « preuves » qu’il dit détenir contre Youssou Ndour. C’est le minimum pour un président que d’édifier ceux qu’il dirige, d’autant que la transparence l’y contraint et qu’il ne manque pas de supports médiatiques pour le faire. Il s’y ajoute qu’en refusant le signal à la Tfm, c’est une centaine de jeunes qu’il prive d’emplois, dans un pays qui n’en voit plus ; sans oublier que c’est plus d’un milliard qui a été investi pour la diffusion de la lucarne de La Médina. Il ne serait pas, en conséquence, étonnant de voir le groupe Futurs médias ester en justice contre le président Wade pour accusations graves ; d’autant que son gérant, Me Mamadou Diop, a fait envoyer tous les documents et pièces relatifs à l’acquisition du matériel de la déjà très célèbre Tfm.

Pourvu que le président Wade ne serve pas aux Sénégalais le verdict qu’il avait fini par prononcer contre son ancien Premier ministre Idrissa Seck : après avoir dit qu’il avait par devers lui les noms des banques étrangères et même les numéros de comptes où celui-ci avait caché les milliards volés, il reviendra, sans gêne ni excuses, déclarer qu’il a été « induit en erreur ». Trop facile, pourrait-on commenter, pour un président, que beaucoup jugent capable de « fabriquer » des histoires, quand il est fâché contre quelqu’un.

 

 
Auteur:
XIBAR.NET    

Marche de Benno à Linguère

14:22 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dahra |  del.icio.us |  Facebook | | |

Nuage de cendres: reprise des vols à 12H00 GMT en Irlande

Les vols à l'arrivée et au départ des aéroports irlandais reprendront mardi à 12H00 GMT, après une interruption de six heures due au passage d'un nuage de cendres volcaniques provenant d'Islande, ont annoncé lundi les autorités irlandaises de l'aviation civile (IAA).
"L'IAA a autorisé les aéroports irlandais à reprendre l'ensemble des opérations à partir de 13h00 (12H00 GMT). Dublin, Shannon, Cork, Knock, Donegal, Waterford et Kerry pourront reprendre leurs opérations normales", a précisé l'IAA dans un communiqué.

Charles Michel: "Réinventons la Belgique"

pict_232017.jpgCharles Michel (MR) estime qu’il faut construire, avec les Flamands de la jeune génération, une nouvelle Belgique moderne. Au Nord, dit-il, on est prêt.

Ce mardi, venez chatter avec Herman De Croo et posez lui toutes vos questions sur la crise politique actuelle, entre 13h et 14h

Pour Charles Michel, ministre de la Coopération, les nouveaux flamands sont eux aussi convaincus que la Belgique est une valeur ajoutée.

Pourquoi ce début de campagne très agressif ? En 2009, cela n’avait pas réussi au MR.

Je conteste cette idée. Mais la campagne électorale, c’est l’heure de vérité. Il faut rappeler ce qui s’est passé. En 2007, des partis politiques francophones, le CDH en particulier, se sont opposés à l’ouverture d’un débat sur une réforme de l’Etat.

Pourquoi remonter à 2007, avec un argumentaire qui paraît construit de toutes pièces ?

La vérité impose de dire que les difficultés qu’on connaît aujourd’hui, au niveau institutionnel, sont le résultat d’un dialogue de sourds depuis 2007 et du blocage de francophones.

Aujourd’hui, en Flandre, on a le sentiment que le blocage francophone vient plus d’Oliver Maingain que de Joëlle Milquet ?

Non. Les faits objectifs sont ceux-là. En 2005 comme en 2010, le blocage n’est venu à aucun moment du FDF.

N’est-ce pas dans la famille libérale que se trouve le problème ? Entre un VLD qui voulait à tout prix des élections et un FDF qui ne voulait pas d’accord.

Pour le FDF, je l’ai dit, c’est faux. C’est bien Alexander De Croo qui a décidé d’appuyer sur le bouton "STOP" et de provoquer les élections. Mais depuis 2007, il faut bien constater que l’on n’avait pas eu la capacité de démarrer un débat sur la réforme de l’Etat. Et en s’opposant à cette négociation, certains francophones ont fait le jeu des nationalistes flamands, pas du VLD, mais du Belang, de la N-VA et de la Liste Dedecker.

L’unité de la famille libérale prime sur l’unité des francophones ?

Ceux qui ont rompu l’unité des francophones, ce sont ceux qui ont agressé le MR en accusant Olivier Maingain d’avoir cassé les négociations. C’est faux : le premier qui a cassé les négociations, c’est Michel Konen, porte-parole du CDH en affirmant que les propositions de Jean-Luc Dehaene étaient insuffisantes Sur base de cela, le VLD, a décidé de stopper les négociations. Mais tout cela ne m’intéresse pas beaucoup. Moi, je suis tourné vers l’avenir. Vers la Belgique de demain. Il faut bâtir un nouveau pacte fédérateur pour l’ensemble de nos concitoyens.

Les Flamands le veulent-ils ?

Contrairement aux idées reçues, il y a en Flandre des responsables politiques, d’une nouvelle génération qui estiment que la Belgique a un sens, un avenir. La N-VA ne veut plus du pays. Mais il y a au VLD, au CD&V, au SP.A, de jeunes responsables qui sont convaincus que la Belgique est une valeur ajoutée. Je partage cette conviction. Mais pour cela, il faut que la Belgique se renouvelle. Je m’écarte en cela des déclarations nostalgiques de certains francophones. Moi, je plaide tout le contraire.

Concrètement ?

Je plaide pour une Belgique du 3e millénaire qui doit être dessinée dans les mois qui viennent. Nous sommes à un tournant historique : en 1830, ce sont des jeunes parlementaires, d’inspiration libérale, qui ont rédigé une des Constitutions les plus innovantes. Elle a permis de bâtir un pays qui a connu des succès économique, social, culturel, philosophique. En 1970, on a dessiné le fédéralisme à la sauce belge. Ce cycle est terminé. Ce fédéralisme est essoufflé. Il y a eu des excès en terme de revendications du côté flamand et des blocages francophones. Je suis fier d’appartenir à une génération qui devra participer, d’une manière ou d’une autre, à l’écriture, dans le respect et le dialogue des nouveaux principes fondamentaux d’une Belgique pour les quarante prochaines années.

Quels sont ces principes ?

Il faut un électrochoc institutionnel. Il faut, de façon intelligente et respectueuse, définir ce que nous voulons mettre en commun. Il faut définir le socle fédéral : les matières d’autorité (la sécurité et la justice); la sécurité sociale (la solidarité entre les Belges); l’expression de la Belgique à l’étranger (la Défense, la Coopération au développement, la politique étrangère). Cela étant dit, on peut aller très loin, en termes de responsabilité plus forte des Régions et Communautés. Cela supposera que l’on mette fin à l’éclatement des institutions francophones. Quand cela sera tranché, on pourra ainsi évoluer vers un fédéralisme de solutions et non plus d’oppositions, de contradictions.

Pour cela, il faudra reprendre le dialogue avec les partis flamands. Qui ?

L’évolution dont je parle suppose que les responsables politiques francophones prennent le temps d’avoir des conversations avec les hommes politiques flamands. Je suis convaincu que la nouvelle génération, Alexander De Croo, Wouter Beke, Mathias De Clercq, Vincent Van Quickenborne savent bien que la Belgique est une valeur ajoutée. Mais pour cela, il faudra dessiner une nouvelle architecture institutionnelle.

A chaque réforme, les francophones croient cela. Et puis, une fois la réforme passée, les Flamands veulent aller plus loin, plus vite.

Soyons optimistes. Soyons confiants. Il y a une génération très responsable au nord du pays, dans beaucoup de partis politiques qui est demandeuse d’un nouvel échange de vues. Mais il faut aussi leur donner des raisons de considérer qu’ils ont raison de ne pas courir derrière la N-VA.

Au nord du pays, c’est la nouvelle génération qui prend le pouvoir. Et au MR ?

Moi je fais de la politique non pas pour des fonctions, mais pour des convictions. J’en ajoute deux. Je suis persuadé que les rapports entre francophones et flamands seront meilleurs quand nous disposerons d’une vraie circonscription électorale fédérale. Deuxième idée : je pense que les partis ne devraient proposer comme candidats ministres fédéraux que des personnes réellement bilingues.

Quand Didier Reynders doit-il quitter la présidence du MR ?

C’est une question pour Didier Reynders. Les questions de cuisine interne doivent rester dans la cuisine.

Olivier Maingain doit-il être tête de liste à Bruxelles ?

Il doit conduire une liste à Bruxelles. Il doit aussi incarner la synthèse entre le FDF et les libéraux bruxellois.

lundi, 03 mai 2010

La maison de Pieter De Crem attaquée

La maison du ministre de la défense Pieter De Crem (CD&v) a été la cible d'une agression, la nuit dernière vers 4h30. pict_231850.jpg

Un conducteur a percuté plusieurs fois la porte du garage du ministre selon les infos de La Dernière Heure. L'épouse du ministre aurait noté la plaque d'immatriculation du véhicule. Un suspect aurait été arrêté. Le parquet de Gand a ouvert une enquête. Le ministre et sa famille ne sont pas blessés.

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L’hypothèse d’un Olivier fédéral prend corps , un complot contre l'électeur

Alors que la date du 13 juin se précise à “99 %” pour le scrutin, les partis francophones se dispersent. Le MR dit se retrouver seul face au PS, CDH et Ecolo.

Confidence d’un haut gradé dans un état-major politique: "Les élections auront lieu le 13 juin. C’est sûr à 99%." C’est en tout cas le scénario sur lequel le gouvernement travaille. Ce qui signifie que la Chambre sera dissoute cette semaine.

Avant cela, il faudra solder les comptes de la défunte législature. Le gouvernement doit prendre les arrêtés d’organisation des élections et fixer la liste des articles à réviser. La majorité va aussi manœuvrer pour prolonger in extremis les mesures anticrise (chômage économique des employés, crédit-temps de crise, etc). Vendredi dernier, la ministre de l’Emploi Joëlle Milquet (CDH) avait été rembarrée par ses partenaires au gouvernement, à l’exception du PS, qui avait fait valoir qu’un gouvernement démissionnaire ne pouvait pas prendre une décision de ce genre. Mais les fédérations patronales ont battu le rappel durant tout le week end. Cela a fini par convaincre le CD&V et les partis libéraux de voter une prolongation des mesures anticrise. "Un gouvernement en affaires courantes peut prendre des mesures urgentes, justifie Joëlle Milquet. Or il y a urgence. Si ces mesures ne sont pas prolongées, ce sont des milliers d’emplois qui risquent de passer à la trappe. Cela devrait pouvoir justifier une intervention du gouvernement, même s’il est démissionnaire. Surtout qu’on a pu faire la preuve que ces mesures resteraient dans l’enveloppe budgétaire."

Un amendement sera dès lors intégré à la loi fiscale actuellement en discussion. L’ensemble pourra alors être adopté selon toutes vraisemblances jeudi, en séance plénière de la Chambre.

La Chambre pourra alors se saborder. La dissolution sera effective le lendemain ou le surlendemain quand l’avis de dissolution paraîtra au "Moniteur". La campagne électorale sera alors officiellement lancée. Mais le vrai lancement de la campagne, c’est ce week-end qu’il a eu lieu, à l’occasion des traditionnelles festivités du 1er mai. Beaucoup de cadors ont profité de la tribune qui leur est donnée pour lancer leur campagne électorale. Et, déjà, lâcher quelques indications de ce que pourrait être l’après-scrutin.

 

D’abord, une réforme de l’Etat paraît désormais inéluctable. Les partis flamands ont annoncé la couleur : ils ne participeront pas à un gouvernement fédéral sans un accord institutionnel négocié au préalable. Et cette fois, les francophones ont l’air d’accord. "Le MR s’est inscrit depuis des années dans une logique de réforme de l’Etat afin de faire évoluer les structures de l’Etat belge, a ainsi déclaré le président du MR Didier Reynders à Jodoigne. Nous sommes prêts à continuer sur cette ligne et à négocier après les élections." Même volonté au PS. A Baudour, le président socialiste Elio Di Rupo s’est prononcé en faveur d’un "fédéralisme de prospérité" qui accorderait "plus de responsabilités aux trois Régions". Mais l’un comme l’autre ont répété qu’ils ne braderaient pas le droit des francophones. En clair : le prochain gouvernement ne se fera pas en un jour.

 

Et puis, autre grande indication du week-end, le MR a paru comme isolé dans le clan francophone. De quoi alimenter cette rumeur qui enfle : PS, CDH et Ecolo s’y verraient bien pour répliquer au fédéral l’alliance qu’ils ont conclue en 2009 au niveau régional. Il y a en tout cas des phrases qui ne sont pas passées inaperçues. Dans son discours du 1er mai, Elio Di Rupo a notamment dit que les progressistes devait s’unir "pour arrêter le massacre social". Or on sait que les socialistes ne prennent pas particulièrement les libéraux pour des progressistes. La vice-Première ministre Laurette Onkelinx a été plus explicite encore sur les plateaux de la RTBF. "Si le MR continue à suivre de manière aveugle l’intransigeance et l’arrogance d’Olivier Maingain, alors oui, il serait plus facile de gérer le pays sans lui", a-t-elle dit.

A dire vrai, l’hypothèse d’une éviction du MR hors du gouvernement fédéral circule avec insistance depuis quelque temps. Elle se nourrit des derniers sondages franchement maussades pour les libéraux. Elle se fonde aussi sur le constat que l’exercice du pouvoir est plus fluide quand les mêmes partis occupent tous les étages de la maison Belgique. Et puis, les partis de l’Olivier pourraient faire valoir qu’un accord dans le dossier BHV - et donc une stabilisation du pays - serait plus accessible si le MR et surtout son allié FDF se retrouvaient dans l’opposition.

 

Cette hypothèse en tout cas est prise très au sérieux par le MR. Pour Louis Michel, l’affaire est même déjà entendue. "Les électeurs doivent savoir que s’ils ne votent pas pour le MR, ils votent pour l’Olivier", a-t-il dit à la RTBF. Olivier Maingain a surenchéri sur RTL-TVI, en s’inquiétant déjà d’un "abandon des positions francophones dans le dossier BHV" si le MR devait être mis dans l’opposition.

Tout est déjà plié ? Vraiment ? Pas sûr. Car une autre hypothèse se profile. Une sorte de plan B qu’il faudrait mettre à exécution si la droite nationaliste flamande devait emporter la mise lors du scrutin : la mise en place d’un gouvernement d’union nationale où siégeraient tous les partis traditionnels pour contrer l’aventure séparatiste.

Olivier Maingain reste cohérent

pict_231851.jpgLe président du FDF, Olivier Maingain, craint un "lâcher tout sans conditions" des Francophones au lendemain des élections fédérales et pointe du doigt la volonté de compromis annoncée par le PS et le cdH. Interrogé dans Matin Première (RTBF), M. Maingain parle d'"un mouvement de balancier".

Après "le non excessif de Joëlle Milquet" au début des négociations communautaires, l'heure serait au "lâcher tout sans condition", selon lui. Or, "chaque fois que certains abandonnent la position communes des Francophones, certains au nord voient ça comme un encouragement à aller toujours plus loin", poursuit-il.

Olivier Maingain reproche à Mme Milquet, présidente du cdH et ministre fédérale de l'Emploi, d'avoir ouvert la porte à la scission de la sécurité sociale en évoquant ouvertement la régionalisation de l'activation des chômeurs.

Il craint aussi une autonomie accrue des régions en matière d'impôt, qui créerait de la concurrence fiscale et organiserait l'appauvrissement de Bruxelles et de la Wallonie, selon lui.

dimanche, 02 mai 2010

OSCARS DU FOOT 2009-2010 : Niang en pôle pour le titre de meilleur joueur de la saison?

La traditionnelle cérémonie des Oscars du football français aura lieu le dimanche 9 mai prochain. L’Union nationale des footballeurs professionnels (Unfp) a dévoilé ce jeudi les nominés pour les différentes catégories pour la saison 2009-2010.

niang.jpg
le capitaine des Lions du Sénégal et de l’Olympique de Marseille figure en bonne place pour se voir tresser des lauriers. Actuel meilleur buteur de la Ligue 1 avec 15 buts, Niang est nominé dans la catégorie du meilleur joueur de la saison, en compagnie de l’Argentin de Lyon, Lisandro Lopez, du Belge de Lille, Eden Hazard, et du Marocain des Girondins de Bordeaux, Marouane Chamakh. Au vu de l’ensemble de la saison, Mamadou Niang, qui occupe aussi le fauteuil de meilleur buteur en activité de la L1 (97 buts), part avec les faveurs des pronostics devant Lopez, qui a effectué une saison entrecoupée par une série de blessures, tandis que le jeune Eden Hazard est parti pour remporter celui de meilleur espoir. Mamadou Niang est aussi en lice pour le titre qui honore l’auteur du plus beau de la saison. Le bijou qu’il avait inscrit au Vélodrome, face à Montpellier lors de la 6e journée du championnat, est en compétition avec ceux du Guinéen Ismaël Bangoura (Rennes-Boulogne), du Brésilien Michel Baston (Lyon-Nancy) et du Français Yohan Cabaye (Lille-Monaco).

BABACAR NDAW FAYE
Source L'Observateur

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samedi, 01 mai 2010

Ils ont crié vite victoire.....mais perdent

Finalement, et après une petite semaine à voir et revoir les images, j'ai décidé d'évoquer l'incroyable fin de match entre le Partizan Belgrade et le Cibona Zagreb. Les images ont fait le tour de la Toile, et ça me donne l'occasion d'évoquer les "fausses joies" en sport.

C'est horrible comme sentiment. Il suffit de se souvenir des footballeurs italiens face à la France en finale de l'Euro 2000. Ils avaient déjà débouché le champagne mais ce diable de Wiltord leur avait fait recracher les bulles, une à une.

Le basket est sans doute le sport qui se prête le mieux à ce sentiment de "fausse joie". On pense avoir gagné et finalement... on perd à l'ultime seconde.

Je vous propose ainsi trois exemples, tous de cette année.

D'abord, la fameuse fin de match entre le Partizan et le Cibona. (si vous préferez voir la fin du match dans son intégralité, c'est )

Ensuite, une action similaire cette fois-ci en NBA. Brad Miller pense avoir donné la victoire à Chicago à l'ultime seconde face à Denver. Mais les arbitres (comme ils en ont le droit) vont regarder les ralentis et refuser le panier...

Puis, mieux encore, un buzzer beater annulé à un joueur de Maryland. Mais l'équipe ne se démonte pas, et en remet un ensuite ! C'était cette année en NCAA et je vous en avais parlé en février dernier. Là, c'est un peu l'inverse : c'est la vraie joie, après la fausse joie.

Enfin, il y a aussi de véritables joies et je vous propose le Top 10 des buzzer beaters en NBA cette saison.

Bon week-end à tous.

 

 

Audit des services aéroportuaires : Karim Wade administre le remède que son père ne veut pas pour lui

 XIBAR.NET (Dakar, 30 Avril 2010) - Le fils du président Wade, Karim, en sa qualité de ministre d’État, chargé, entre autres départements, des Transports aériens, a lancé aux trousses des directeurs généraux des services aéroportuaires des auditeurs. Une opération à laquelle il ne s’est jamais plié et qui déclenche la colère de son père dès qu’on veut la mener au sujet de son Karim. Mais, pour les employés de l’aéroport Léopold Senghor, les audits déclenchés par Karim ne sont qu’une « diversion de plus ».

Au Sénégal, les audits fonctionnent à double vitesse. Ainsi, le fils du président, Karim Wade, va faire auditer l’Agence des aéroports du Sénégal, l’Agence nationale de l’aviation civile du Sénégal et la Météorologie. Trois services qui relèvent de ses services, en tant que ministre des Transports aériens. Karim peut faire auditionner qui il veut, pour prendre les sanctions qu’il veut. Mais, gare à celui qui tentera de le soumettre à la même épreuve. Son père ne veut pas qu’on le fouille.

L’ancien président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, en a fait l’amère expérience : pour avoir voulu faire auditionner Karim Wade dans sa gestion de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci), il a été renversé de la tête de l’Hémicycle et renvoyé du Parti démocratique sénégalais, dont il était le numéro 2. Par la suite, son père de président montera
au créneau, pour signifier à l’opinion nationale et internationale que s’il y a des choses pas catholiques dans la gestion de l’Anoci, il fallait les chercher du côté du directeur exécutif de cette agence enterrée sans autopsie : Abdoulaye Baldé, qui sera sauvé par les secrets qu’il détient au sujet de Karim. Sa chute entraînerait celle de ce dernier.

Pourtant, celui-ci avait facturé un kilomètre de route à 7 milliards de francs Cfa, un faux tunnel à .10 milliards, son bureau à 750 millions de francs Cfa et une lampe à 10 millions, etc. Mais par et pour son père, Karim Wade est un « intouchable ». Il en sera ainsi tant que Me Wade restera le président du Sénégal.

N’empêche, pour les travailleurs de l’aéroport international Léopold Sédar Senghor, Karim fait dans le dilatoire avec ses prétendus audits des services aéroportuaires. Car, pour eux, la priorité est qu’il paye les arriérés de salaires et les droits des employés de Air Sénégal international, qu’il a fait dissoudre. Karim, scandent-ils, cherche à masquer derrière ces audits ses carences. Car, il s’était proposé de faire décoller Sénégal airlines (Sa), depuis janvier dernier. Mais cette compagnie aérienne sera rivée au sol jusqu’au mois de septembre prochain, au plus tôt. Il a failli encore à propos de Sa, pour avoir ouvert son capital à ses amis arabes, contrairement à son engagement de ne céder des parts qu’à des Sénégalais. Karim n’a pas bonne presse, également, à l’aéroport Léopold Senghor, pour ses « décisions unilatérales ». À l’image de son père, la concertation n’est pas son fort. Il s’y ajoute que quand il n’est pas sur place, rien ne se fait à l’aéroport, parce que n’entendant pas déléguer sa signature à qui que ce soit. Un autre trait de caractère hérité de son père, qui a, récemment, retiré sa signature à la secrétaire générale de la présidence de la République, pour faire plaisir à son épouse.

 

 

 
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La Redaction    

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vendredi, 30 avril 2010

Belgique,Leterme: "Il faut faire taire les extrémistes"

Pour le Premier ministre, Yves Leterme, les francophones auraient dû contredire Olivier Maingain, comme le CD & V l’a fait, alors, avec la N-VA. Nous voulons continuer à vivre en Belgique mais il faut un nouveau pays.pict_231367.jpg

Le Premier ministre Yves Leterme revient sur ces derniers jours cruciaux qui ont marqué l’Histoire du pays. Mercredi, il a annoncé qu’il laissait à Marianne Thyssen le soin de mener la campagne électorale du CD&V.

Votre pas de côté, c’est quand même un aveu d’échec ?

Non, c’est une prise de responsabilité. Je suis quelqu’un qui prépare ses décisions. Cela fait deux ou trois semaines que cela mûrit dans ma tête. Gouverner, c’est prévoir. Mais je n’ai pas eu le temps, vraiment, de prendre les contacts nécessaires. La première fois que j’ai parlé de cela avec Marianne Thyssen, c’était mardi soir, quelques heures avant de prendre ma décision.

Vous vous effacez. Et BHV n’a toujours pas été scindé comme vous l’aviez dit : il suffisait de 5 minutes de courage politique…

Force est de constater que la volonté de la démocratie chrétienne flamande de réaliser des réformes, n’a pas abouti là où nous voulions aller. Et ce, malgré l’engagement de 5 personnes du CD&V : Herman Van Rompuy, Jean-Luc Dehaene, Kris Peeters, Jo Vandeurzen et moi-même. A des échelons différents. De ces 5 personnes, je suis le seul à me présenter aux élections. Moi, je dois prendre des responsabilités de ce qui a été fait et de ce qui n’a pas réussi. Et j’assume. Pour la crédibilité de la démocratie-chrétienne, qui n’est pas seulement basée sur un programme communautaire, il est essentiel d’avoir, à la tête, quelqu’un d’incontestable, avec une crédibilité intacte.

Vous estimez donc que votre crédibilité était entamée ?

Le CD & V s’est battu pour avoir cette réforme. Nous avons tout fait, nous avons même sacrifié notre cartel avec la N-VA, un geste très fort. Quand je suis revenu en décembre, j’ai demandé ce qu’on allait faire de BHV. On m’a répondu : s’il y a quelqu’un dans ce pays qui est capable de résoudre ce dossier par la négociation, c’est Jean-Luc Dehaene. J’ai beaucoup de respect pour lui. Il a fait tout ce qu’il pouvait. Et quand il allait commencer les négociations, l’Open VLD a quitté la table. Le CD & V était le seul parti flamand encore prêt à prendre ses responsabilités. Et je crois que les collègues francophones étaient prêts à trouver un accord.

Vous, vous ne vous êtes quasiment pas occupé de BHV. En quoi, cette fois-ci, votre image était-elle écornée ?

Moi, en Flandre, je suis toujours Monsieur 800 000 voix. Moi, je suis l’homme à abattre. Je ne veux pas concentrer les critiques négatives et ternir ainsi l’image du CD & V. La démocratie chrétienne est plus riche que le communautaire. Depuis trente ans, j’ai tout investi dans ce parti. Je le ferais encore. Il faut parfois penser plus à l’intérêt du groupe qu’à soi-même. Le parti est en de bonnes mains.

Ces derniers jours, vous avez joué en “solo”. Vous vous êtes engagé dans une logique d’élection, alors que vos partenaires francophones cherchaient encore à éviter un scrutin…

J’ai constaté que, du côté flamand, un seul parti est encore prêt à dialoguer avec les francophones. Les autres ont perdu leur patience; ils en ont ras le bol. SPA et VLD disent : pas avec nous. Et je ne parle pas des autres. 80 % des mandataires flamands ont déjà dit non.

Pourquoi la négociation sur BHV a-t-elle échoué ?

Je regrette que l’Open VLD ait quitté la table des négociations. On faisait vraiment du bon travail. On a eu trois heures de négociations, le mardi soir. Là, on a parlé de l’essentiel : on a parlé de la scission et, en contrepartie, du renforcement des francophones dans les six communes à facilités. Là, il y a eu un bon débat. Mais le lendemain, M. De Croo a dit : il me faut une déclaration pour demain. Et on a travaillé uniquement sur cette déclaration.

Vous avez chargé la ministre de l’Intérieur de veiller à la légalité des élections alors que le Roi essayait encore de les éviter…

Il est normal que je demande, en bon père de famille, à la ministre de l’Intérieur de se préparer à la tenue de ces élections. C’est une mesure de précaution.

Les vice-Premiers ministres francophones ont appris par l’agence Belga que vous prépariez un Conseil des ministres destiné à établir la liste des articles à réviser…

Non. Non. La révision de la Constitution n’était pas à l’ordre du jour pas plus que l’organisation des élections. Hier matin, nous avons parlé du contrôle budgétaire et de l’aide à la Grèce.

Les francophones ne veulent pas toucher aux pouvoirs du Roi.

Ce n’est pas, non plus, ma priorité.

Certains bourgmestres, de votre parti, veulent boycotter les élections...

Cela fait partie de la responsabilité du ministère de l’Intérieur.

Les élections, ce sera bien le 13 juin ?

Je n’ai jamais parlé de dates

On se moque de la Belgique partout en Europe…

Oh, il y a des élections au Royaume-Uni aussi

Donc, l’image de la Belgique n’est pas écornée ?

La Belgique est un des pays fondateurs de l’Union européenne. On est très loin dans la préparation de notre présidence, tout se passera très bien. Je l’ai garanti au Roi.

Quel est votre avenir ?

Il est entre les mains des électeurs.

Mais pourriez-vous rester Premier ministre après les élections ?

Mon avenir est entre les mains des électeurs. Pour l’instant, on ne désigne pas un candidat Premier ministre mais un leadership pour le Sénat et pour le parti. Moi, je vais faire campagne pour la Chambre. Mon numéro 1, c’est Marianne Thyssen.

Cette décision de faire un pas de côté, l’avez-vous prise seul ?

En âme et conscience après avoir consulté quelques amis. Les choses se sont précipitées et j’ai pris les devants.

Quel est votre état d’esprit ?

Je suis très serein. Je me sens comme quelqu’un qui est prêt à gérer le pays. Je sais aussi que j’ai fait ma part de boulot dans la résurrection de la démocratie-chrétienne en Flandre et que Marianne Thyssen a les capacités de prendre le relais.

Il existe un risque que les partis nationalistes flamands sortent renforcés des élections et que la conclusion d’un accord soit encore plus difficile…

Le CD & V a toujours tenu un discours raisonnable. Nous voulons continuer à travailler et à vivre en Belgique, mais il faut un nouveau pays. Nous voulons des réformes.

La Belgique a-t-elle un avenir ?

La Belgique a un avenir. Mais il faut constater que le nombre de partis flamands qui veulent encore se mettre à table avec les francophones se limite de plus en plus. Le CD & V en fait partie.

Mais pourquoi le CD & V ne parvient-il pas à convaincre davantage que c’est la marche à suivre ?

Mais on parvient à convaincre par la crédibilité de nos actes ! Et cela passe par la conclusion d’accords ! On n’est pas arrivé à conclure un accord ! Il ne faut pas sous-estimer cette dynamique flamande et il y a une réelle possibilité que cette dynamique flamande soit renforcée par les élections

Les francophones étaient tout de même prêts à accepter de nombreuses choses…

Il fallait surtout contredire Maingain ! Les gens qui veulent donner un avenir à la Belgique doivent faire taire les extrémistes. Nous nous l’avons fait avec la N-VA. Cela nous a amputés de 7 à 8 %.

Et le MR ne le fait pas ?

Ça, c’est vous qui le dites. Je constate simplement qu’on a fait taire les extrémistes.

Mais ils n’ont jamais été aussi forts que depuis que le cartel n’existe plus…

La loi naturelle sur laquelle la Belgique est basée est que la majorité n’impose pas sa volonté à la minorité, mais qu’en échange la minorité accepte toujours de négocier. Il faut avouer que cette loi naturelle a été violée de part et d’autre. La Flandre en votant contre la minorité francophone, et de l’autre côté avec certaines voies qui ont bloqué toutes les négociations. Cela dit, je reconnais que Reynders, Di Rupo, Milquet et Javaux étaient prêts à boucler un accord et ont fait de gros efforts.

Mais est-ce que vous ne surestimez pas le FDF d’Olivier Maingain : deux députés au Parlement…

Je suis autiste, M. Maingain l’a dit un jour Je dis que je suis prêt à travailler avec ces quatre présidents de parti francophones. Le problème, c’est que côté flamand, ceux qui rejettent la Belgique, à présent, c’est un peu plus que deux sièges.

Comment expliquez-vous le succès de la N-VA et de Bart De Wever ?

Moi, je savais ce que je faisais en 2003 en faisant un cartel avec la N-VA. L’évolution qui s’est produite, c’est que la Flandre modérée a basculé vers un point de vue beaucoup plus flamand au niveau de l’évolution des institutions.

Vidéo: Sonnette d'alarme

Pape Samba Mboup en mission impossible : Macky ne reviendra pas près de Wade

XIBAR.NET (Dakar, 30 Avril 2010) - Le ministre conseiller, chef de cabinet du président Wade, Pape Samba Mboup, peine à ce que se matérialisent les retrouvailles entre Me Wade et son ancien Premier ministre Idrissa Seck. S’il a des lueurs d’espoir à ce sujet, il lui sera par contre impossible de faire revenir l’ancien président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, auprès de son mentor Wade.

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Le ministre conseiller, chef de cabinet du président de la République, Pape Samba Mboup, aura du mal à amener son mentor Wade a matérialiser ses retrouvailles avec son ancien Premier ministre Idrissa Seck. Car, si celui-ci le veut, la perspective fait « vomir » sa famille. Or, le président Wade ne peut rien refuser à sa Viviane et son Karim, qui sont derrière bon nombre de ses erreurs, pour ne pas dire de toutes.

Au lieu de se focaliser sur cet épineux dossier, qui pourrait même lui coûter sa position auprès du président Wade, Pape Samba Mboup s’est fixé une seconde mission : ramener l’ancien président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, devenu opposant, auprès du chef de l’État. Une ambition que les proches du président de l’Alliance pour la République (Apr) disent « impossible ». Ils en rient même sous cape et jugent la mission de Pape Samba Mboup comme étant « une diversion périlleuse ». Car, soulignent des proches de Macky Sall, « retourner auprès du président Wade équivaudrait à s’enterrer politiquement ». Car, Wade ne « veut d’avenir que pour son fils Karim ».

Le retour dans la famille libérale équivaudrait, aussi, à « trahir les Sénégalais ». Car, rappellent-ils, Macky Sall a tellement « suscité l’espoir » que ses militants se cotisent pour lui offrir du carburant, pour ses tournées dans le pays. Et de souligner que l’enthousiasme est tel que des Sénégalais, vivant en Angola, se sont cotisés pour lui affréter un avion spécial, afin qu’il vienne leur rendre visite. Pour eux, Abdoulaye Wade est « de l’ordre du passé » et que Macky Sall « n’est pas du genre à regarder dans le rétroviseur ». En somme entre Wade et Macky « c’est fini et bien fini ».

La Redaction


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jeudi, 29 avril 2010

Règlement de comptes politiques : le régime se sert du fisc, comme nouvelle arme contre Youssou Ndour et Bara Tall

Le service des Impôts et domaines pour ravitailler l’insatiable Trésor public, pour ne pas dire libéral, s’était tourné vers les ménages, comme au bon vieux temps. L’opération lui a permis d’engranger 53 milliards de francs Cfa, dont l’utilisation risque de pas être ressentie, positivement, par les Sénégalais. À présent, il va se tourner vers les gros bonnets, particulièrement les personnes liquides insoumises aux Wade, dont Youssou Ndour et Bara Tall.

Nos sources sont catégoriques, l’impôt exigé des lutteurs et promoteurs n’est que l’arbre qui cache la forêt : le service des Impôts et domaines est instruit de revoir ses archives, pour identifier les moyennes et grosses pointures financières du pays. L’État veut de l’argent et en même temps « solder des comptes ». Parmi ses cibles dans ce dernier registre, figurent « en très bonne place », selon nos sources, Youssou Ndour et Bara Tall. Mais le dernier nommé est si saigné, qu’il a laissé entendre qu’on « ne peut pas faire mal à un mort ». A juste raison ! Privé de marchés, depuis l’affaire des chantiers de Thiès, il a été obligé de délocaliser son entreprise, qui employait plus de 1000 Sénégalais. Puis, l’État refusera de lui remettre les 10 milliards qu’il lui doit, dans le cadre des chantiers qu’il avait pré-financés. Un malheur ne venant jamais seul, la Justice l’a condamné à payer 20 millions de francs Cfa, pour chaque jour de retard qu’il accusera dans la réfection de l’axe routier Fatick-Kaolack, qu’il avait exécuté. Sachant qu’on veut le ruiner, l’entrepreneur s’est révolté. Il n’entend remettre aucun centime. Il s’est même radicalisé jusqu’à créer un mouvement. Un fatal bras de fer est en vue.

S’agissant de son ami Youssouu Ndour, le fisc est sur le point de s’abattre sur lui. D’ailleurs, selon nos sources, des caméras sont branchées devant « l’ensemble de ses domaines et activités », pour savoir à quel taux l’imposer. Car, bien des activités du chanteur et non moins patron de presse échapperaient aux autorités, qui le dépeignent comme « radin et discret ». Pour le contrer, le régime a décidé de remonter le plus loin possible dans ses activités, particulièrement sur ses transactions avec les Douanes sénégalaises. L’importation de quelques-uns de ses matériels ne serait pas si catholique. Mais, selon quelques-uns de ses proches, Youssou Ndour « sait le coup qu’on lui prépare », mais « est décidé à faire face ». Plus précis, ils disent attendre de voir l’ardoise qui lui sera présentée pour « tout exposer dans la presse, afin que l’opinion nationale et internationale soient informées de la grande traque de la décennie des Wade ».

Rappelons que Youssou Ndour est devenu si « allergique » aux Wade, depuis que le signal de la télévision de son groupe Futurs médias lui est refusé. Une pétition circule, lancée par des citoyens, pour l’exiger. L’artiste a récemment laissé entendre que la politique ne se fera plus au Sénégal sans lui. Il a même lancé un mouvement, « fekke maci bolle ».

Des batailles épiques en vue ; d’autant que d’autres richesses du pays « politiquement neutres » sont visées. L’impôt tiré des ménages avait commencé à susciter le tollé que les renseignements généraux avaient averti les autorités que les contestations pouvaient se transformer en « mouvements de révolte ». Ce qui poussa les autorités à lâcher du lest. Comme au Point E, où se trouve la maison familiale des Wade. Les factures et impôts présentés aux habitants de la rue Louga étaient calculés sur la base du standing des Wade, leurs voisins. Que donnera le nouveau front ? Wait and see.
 
Auteur:
XIBAR.NET    

Aminata Tall dérange au Palais des Wade

tall860982.jpgDepuis son arrivée à la Présidence de la République sa présence suscite une grande jalousie dans l'entourage du patron. Sa première mesure qui a été de faire porter le badge à tout membre du personnel au sein de la grande maison n'a pas été du goût de tout le monde. «Elle a voulu mettre de l'ordre au sein de la maison, mais beaucoup de conseillers ne l'ont pas vu de cet oeil », commente un ministre qui a son bureau au palais. Elle s'est attirée les foudres de tout le monde. N'empêche, elle a continué de tisser sa toile autour du président de la République. «Elle est la seule personne à voir Wade plusieurs fois dans la journée. Ce qui lui créé bien des inimités au sein du cercle du président ».

 Elle vérouille tout. Elle regarde à tout moment la fiche d'audience. Jette un coup d'oeil sur les personnes qui rencontrent le patron. Les fiches de renseignements généraux, comme les dossiers sensibles passent sur table. «Elle est devenue une sorte de tour de contrôle », renseigne un de nos interlocuteurs. Ses relations avec Karim se sont nettement améliorés. Ce qui lui donne les coudées franches pour mener bien des « changements » au sein de la Présidence de la République malgré le mepris que lui affiche ses ennemis.

Le fils de Wade le consulte pratiquement sur tous les sujets. «La venue de Tall à la Présidence contrairement à ce qu'on craignait à bien améliorer les relations entre Karim et elle. Aminata ne pouvait pas avoir meilleur appui au sein de la grande maison », dit une de nos sources. Ses ennemis ruminent depuis quelque temps, une vengeance mais n'osent pas se manifester publiquement. En privé, Awa Ndiaye, se plaint souvent de ne pas être associé aux différents dossiers. Elle s'en est même ouvertement confiée à la nouvelle « dame de fer ». Sans succés.

La semaine dernière ses ennemis ont bien ricané quand Wade lui a «retiré » sa signature. «C'est une bonne décision. Car je ne comprends pas qu'elle puisse donner des ordres comme ça à des ministres sans avoir de rang supérieur, ni être premier ministre », commente un ministre du gouvernement. Bref, la « revenante » comme l'appelle certains dérange au plus haut point. Et ses adversaires guettent son moindre faux pas pour demander son départ de la Présidence. Ce qui sera une autre paire de manche.  
Auteur:
El Malick Seck