Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 23 juin 2010

La France dans la Souffrance

fff.jpgPARIS (AFP) - Après avoir sonné pendant plusieurs jours l'hallali, la presse française se rue mercredi à la curée après l'humiliante élimination des Bleus du Mondial de football.

"Vae Victis. Malheur au vaincu", écrit Laurent Joffrin dans Libération. "Après tout, cette équipe qui vient d?échouer lamentablement avait commencé sur une tricherie", note l'éditorialiste, dont le journal titre avec une certaine ironie : "Et encore bravo !"

"Rarement défaite n'aura été accueillie avec autant de soulagement", relève Bruno Dive dans Sud-Ouest, pour qui "mieux aurait valu que les Bleus n'aillent jamais en Afrique du sud".

Pour Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre-ouest), "c'est un champ de ruines que le sélectionneur, ses pauvres troupes, ses tristes cadres et une fédération française dépassée ont abandonné sur le gazon d'Afrique du Sud."

"A défaut de belles prestations sur le terrain, les joueurs français ont quand même réalisé une belle prouesse : devenir la risée du monde entier", reconnaît Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne).

"Les dirigeants en place, le sélectionneur et la bande de zozos tristes qui ont déshonoré le maillot de notre pays laissent un champ de ruines", blâme Jean Levallois (La Presse de la Manche).

"Prendre les gens pour des imbéciles peut être un jeu amusant mais qu'il faut savoir cesser", affirme Fabrice Jouhaud dans L'Equipe qui titre : "La fin d'un monde". "La provocation est un art subtil et sans doute une forme d'intelligence, sauf lorsqu'elle est tachetée de morgue et d'arrogance", ajoute-t-il, demandant que "cesse l'inertie d'un appareil fédéral dépassé par les événements".

Il exige, par ailleurs, que "le gouvernement aille (...) au bout se sa démarche pour qu'enfin la FFF ne soit plus aux mains de pantins".

D'aucuns comme lui cherchent les responsables du fiasco de l'équipe de France.

Ainsi, pour Pascal Coquis, dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, "cet échec est d?abord une histoire de stars millionnaires de 24 ou 25 ans (...), des jeunes à l?ego démesuré".

Daniel Ruiz (La Montagne) met cet échec sur le compte "de l?individualisme de vedettes qu?on a juxtaposé en leur versant des cachets".

Des joueurs "d'une médiocrité affligeante sur le terrain, pourris par le fric et élevés dans la vie à certaines lois indignes de la cité, sans valeurs, sans respect, sans éducation", écrit Gilles Gaihier (L'Est Républicain).

"Le sélectionneur est bien sûr le premier responsable de ce fiasco" résume Jacques Guyon dans La Charente Libre, mais "Escalettes (ndlr : président de la Fédération française de football) et consort ont ajouté la suffisance à la lâcheté".

Pour Jacques Camus dans la République du Centre, "une seule chose s'imposerait aujourd'hui: un renouvellement radical des structures dirigeantes du football français". Cependant, croit-il savoir "Jean-Pierre Escalettes (...) n'y semble pas résolu. Preuve de son incompétence: il est bien le seul, après avoir perdu, à vouloir encore jouer les prolongations."

D'autres préfèrent tourner la désastreuse page du Mondial 2010 et parier sur l'avenir.

"Le renouveau (...) appartient à Laurent Blanc, héritier attendu comme le messie. Blanc qui, après un tel désastre, aura finalement les mains plus libres pour manoeuvrer et bâtir", estime Emmanuel Caloyanni, dans Le Maine-Libre/Le Courrier de l'Ouest.

mardi, 22 juin 2010

L'équipe de France en globalité

Quand les politiciens parlent de football

INTERVIEW - Directeur de l'Iris et géopolitologue spécialiste du football, Pascal Boniface distingue les vrais amateurs du ballon rond des commentateurs éphémères et souvent démagogiques.

 Daniel Cohn-Bendit qui critique des Bleus qui «ne jouent pas, ne s'aiment pas», Nicolas Dupont-Aignan qui estime qu'il faut «tous les virer», Marine Le Pen qui déplore une équipe faite «d'individualités arrogantes et perverties par l'argent», Hervé Mariton qui croit qu'il est «urgent que les Français aient envie de bouffer le monde»… Au lendemain de la défaite de l'équipe de France face au Mexique, synonyme de sa très probable élimination, de nombreux hommes politiques ont exprimé dans les médias leurs critiques à l'égard des Bleus.

Géopolitologue spécialiste du football et directeur de l'Institut des relations internationales stratégiques, Pascal Boniface* donne l'analyse qu'il fait de ces commentaires.

 

Crédit photo : DR.
Crédit photo : DR.

Que traduisent selon vous les réactions des hommes politiques à la débâcle des Bleus en Afrique du Sud ?

Je crois qu'il faut distinguer deux types de réactions. Il y a celles qui émanent de vrais passionnés de football, que l'on croise régulièrement dans les stades, comme Daniel Cohn-Bendit, Luc Chatel ou François Hollande par exemple. Et puis il y a les commentaires qui proviennent de personnes qui se trouvent dans une posture de critique permanente ou quasi-permanente, comme ici Marine Le Pen, et qui ne s'intéressent pas particulièrement au football. Celles-là essaient de tirer profit de la situation, et leur discours est de dire : ‘Regardez, le pays va mal, l'équipe de France va mal, tout va mal…'.

Ce genre de commentaires est-il un fait nouveau ?

Avant, les hommes politiques hésitaient à exprimer en public leur passion, ou tout du moins leur intérêt pour le football, puisque ce n'était pas un sport très noble. Certains regardaient les matches presque dans leurs caves ! Il me semble que la Coupe du Monde 1998 est venue amplifier un phénomène apparu dans les années quatre-vingt : beaucoup ont fait leur coming-out en matière de football. Et aujourd'hui, les politiques sont devenus de véritables commentateurs de foot, notamment parce que les médias les sollicitent de plus en plus sur le sujet.

Est-ce qu'il appartient à un homme politique de commenter les performances de l'équipe nationale ?

Moi, cela ne me choque pas spécialement dans le sens où le football est un fait social et économique total. En revanche, ce qui me plaît moins, c'est la démagogie des propos de certains politiques, que l'on évoquait précédemment…

Ces commentaires ne tombent-ils toutefois pas sous le coup de la peopolisation des politiques ?

En partie oui, pour une raison à mes yeux : plutôt que de commenter le football comme phénomène de société ou de parler de ses conséquences économiques, les politiques semblent davantage donner leur avis sur la prestation d'untel ou d'untel, sur la tactique mise en place par le sélectionneur… Or, en faisant cela, ils ne font que donner leur avis personnel, privé, comme une personne lambda pourrait le faire.

*Pascal Boniface est l'auteur de Football et mondialisation (éd. Armand Colin, 2006) et de Pourquoi tant de haines ? (éd. du Moment, 2010).

lundi, 21 juin 2010

La FFF du Pays de la racaille en POV CON

0906eceb6f673766.jpgPARIS (AFP) - La presse française tire à boulets rouges lundi sur les footballeurs français, qui, en refusant de s'entrainer dimanche, ont offert une nouvelle fois un spectacle "pitoyable", "honteux", "scandaleux" qui fait qu'ils sont chaque jour un peu plus "la risée du monde".

"Avec eux, l'union fait la farce", écrit Fabrice Jouhaud de L'Equipe.

"Ils auraient pu se contenter d'être mauvais sur le terrain et arrogants en-dehors, comme ils le sont depuis déjà quelques années. Mais là, franchement, ils nous épatent!", écrit, dans Le Progrès de Lyon Francis Brochet qui ne doute pas qu'"ils peuvent faire encore pire."

Même ironie mordante chez Olivier Picard (Les Dernières Nouvelles d'Alsace) qui constate que "d?une certaine façon, la France a déjà réussi sa Coupe du monde 2010. L'histoire ne retiendra de ce Mondial que deux équipes: celle du pays vainqueur et peut-être plus encore (celle de) la France" car "les Bleus (ont montré) une maestria certaine dans le scandale planétaire. Un triomphe!"

Mais le naufrage des Bleus n'est pas du tout du goût de Gérard Noel de Vosges Matin: "trop, c'est trop! Le spectacle offert par cette équipe de multimillionnaires fait honte à l'ensemble des Français", écrit-il.

Dans La République du Centre, Jacques Camus pense qu'"on n'est plus en présence de sales gosses (...) mais de sportifs professionnels indignes de porter le maillot tricolore".

"Décidément, il n'y a rien à attendre de ces Bleus. Leur vrai bilan est honteux: la France est la risée du monde", se désole Christian de Villeneuve de France-Soir.

Ce qui pousse Michel Lepinay à soupirer dans Paris Normandie: "vivement, mardi soir, que le psychodrame prenne fin".

Paul Quinio désigne le responsable de ce gâchis, dans Libération: "Le sort de l?ambulancier ayant été scellé avant même le début de la Coupe du monde, ne craignons pas de tirer dessus : il est déjà à la casse. Son nom: Raymond Domenech".

Certes, approuve Xavier Panon (La montagne), mais il faut y ajouter "les dirigeants de la FFF, comme France Foot Fric, premiers responsables du fiasco annoncé". "Et son impayable président Escalettes", ajoute Dominique Garraud, dans La Charente Libre.

Jean-Claude Souléry de La Dépêche du Midi, pense qu'"il faut désormais s'accrocher à un nouvel avenir". Oui, "il faudra reconstruire, constate Jean-Claude Roussel (L'Union) et là, je souhaite bien du bonheur à ceux qui s'attelleront à ce chantier titanesque".

La Croix (Dominique Quinio) tente pourtant de calmer la tempête. "Il faut d'urgence remettre le football à sa juste place : c'est un jeu, c'est un sport, il arrive qu'on gagne, il arrive qu'on perde. Et que ce soit mérité", estime le quotidien catholique.

Et, pour oublier, Didier Pobel du Dauphiné Libéré a sa recette: "allez, fêtons la musique, malgré l'été qui ne vient pas! L'unique, la vraie, la pauvre. Celle qui, sans tribune et loin du cirque fou du foot, marque à chaque fois un but dans notre coeur."

 

09:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarko |  del.icio.us |  Facebook | | |

Dominique de Villepin séduit large

ville28.jpg

"On se croirait dans le métro à 6 heures du soir." Samedi après-midi, à la halle Freyssinet de Paris, le député villepiniste François Goulard balaie du regard les quelque 5.000 personnes qui jouent des coudes pour assister au lancement de République solidaire, le mouvement de Dominique de Villepin. "Jeunes ou vieux, ils sont tous d'origine et de couleur politique différentes. C'est une grande force", insiste celui qui fait partie de la petite dizaine de députés UMP soutenant l'ex-Premier ministre. Si elle est une "force", cette diversité des origines et des couleurs politiques apparaît surtout comme l'ADN du mouvement villepiniste, qui compte 15.000 adhérents. Car bon nombre de sympathisants et de militants sont issus des rangs de l'UMP, du Parti socialiste ou encore du MoDem.

Mais, samedi, il n'y a qu'un invité surprise à la dimension nationale, l'ancien ministre Azouz Begag actuellement encarté au MoDem. Par sa présence, ce dernier entend justement incarner ce "rassemblement des Français au-dessus des partis" que prône Dominique de Villepin. "Je suis encore au MoDem. Mais je suis un démocrate et je n'ai pas d'oeillères idéologiques. Je veux avant tout retrouver le chemin de la France républicaine", explique Azouz Begag, qui plaide pour une alliance entre Bayrou et Villepin pour la présidentielle de 2012. Le "symbole Azouz Begag" Pour République Solidaire, le ralliement d'Azouz Begag est lourd de sens. "Il est la synthèse même de tous nos adhérents. Il est brillant, il est indépendant et il est issu de l'immigration", explique la porte-parole du mouvement, la députée UMP Marie-Anne Montchamp. Une manière de rappeler que s'occuper des banlieues et des jeunes issus de l'immigration est une des préoccupations majeures de Dominique de Villepin. À quelques mètres de là, une dizaine de jeunes, casquettes vissées sur la tête, l'ont bien compris. Ve

dimanche, 20 juin 2010

Coupe du monde 2010 - Effet Anelka

Les insultes proférées par Nicolas Anelka à l'encontre du sélectionneur Raymond Domenech, qui ont entraîné le renvoi de l'équipe de France de l'attaquant de Chelsea, s'inscrivent dans une longue liste où il côtoie Eric Cantona, Diego Maradona ou Edgar Davids.. Stein - Beckenbauer (Allemagne)

Lors du Mondial-1986 au Mexique, le gardien de but allemand Uli Stein qualifie le sélectionneur Franz Beckenbauer de "clown baignant dans sa soupe", en référence à un spot de publicité pour une soupe où apparaissait le "Kaiser". Beckenbauer lui avait préféré Toni Schumacher pour le poste de N.1. Stein avait été renvoyé en Allemagne.

. Cantona - Michel (France)

En septembre 1988, Henri Michel, sélectionneur, n'appelle pas Eric Cantona pour un France-Tchécoslovaquie en amical. "Je lisais un truc de Mickey Rourke, parce que c'est un gars que j'adore, qui disait que le mec qui s'occupe des Oscars est un sac à merde. Je pense qu'Henri Michel n'en est pas loin", commente Cantona. Le président de la FFF Jean Fournet-Fayard le suspend 10 mois.

. Effenberg (Allemagne)

Lors du Mondial-1994 aux Etats-Unis, Stefen Effenberg adresse un doigt d'honneur aux supporteurs allemands qui ont sifflé la décevante prestation de la Mannschaft face à la Corée du Sud (3-2). Le sélectionneur Berti Vogts, en accord avec sa Fédération, le renvoie.

Effenberg (35 sélections, 5 buts) fera un bref retour en sélection en 1998.

. Davids - Hiddink (Pays-Bas)

Lors de l'Euro-1996, le Néerlandais Edgard Davids, estimant que le sélectionneur Gus Hiddink "était manipulé par les frères De Boer et Bergkamp", le traîte "d'incapable" dans la presse. "Hiddink doit cesser de suivre les conseils de certains trous du c... (de joueurs)", ajoute-t-il. Il est exclu.

Davids et Hiddink se sont ensuite réconciliés et le joueur avait disputé le Mondial-1998.

. Keane - McCarthy (Irlande)

Roy Keane quitte le camp irlandais juste avant le Mondial-2002 après avoir critiqué les conditions de préparation. Le sélectionneur Mick McCarthy le convainc de revenir mais lui demande de s'expliquer devant ses équipiers. Selon l'autobiographie d'un joueur de l'époque, Niall Quinn, Roy Keane a alors déversé un chapelet d'injures conclues par: "Ta Coupe du monde tu peux te la foutre au c...".

Keane reviendra en 2004 avec Brian Kerr comme sélectionneur.

. Anelka - Santini (France)

En août 2003, Anelka s'emporte dans l'hebdomadaire Paris Match contre le sélectionneur français Jacques Santini, coupable de ne pas le convoquer: "Je n'ai pas besoin de l’équipe de France. Qu’il s'agenouille devant moi, s’excuse d’abord, et après je réfléchirai".

Il sera rappelé par Domenech en novembre 2005, mais non retenu pour le Mondial-2006.

. Maradona (Argentine)

.L'Argentine bat l'Uruguay le 15 octobre 2009 (1-0) et se qualifie pour le Mondial. Diego Maradona s'en prend aux journalistes: "Ceci est pour ceux qui n'ont pas cru en cette équipe et qui m'ont traité comme un moins que rien. Aujourd'hui, nous sommes au Mondial, sans l'aide de personne et avec tous les honneurs. A ceux qui n'ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu'ils me la sucent et continuent à me sucer!".

Maradona sera suspendu deux mois de toute activité liée au football et ne pourra pas assister au tirage au sort du Mondial-2010.

. Anelka - Domenech (France)

.L'Equipe révèle que Nicolas Anelka a insulté Raymond Domenech lors de France-Mexique jeudi soir. A la mi-temps, le sélectionneur lui reproche son positionnement tactique. Le joueur conteste. Domenech menace de le remplacer. Anelka l'invective. "Ok, tu sors", réplique alors Domenech. Réponse d'Anelka: "Vas te faire enc..., fils de p...". Il est renvoyé de l'équipe de France samedi en fin d'après-midi.

AFP / Eurosport

23:07 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anelka |  del.icio.us |  Facebook | | |

samedi, 19 juin 2010

Anelka exclu de l'équipe de France

La déroute de l'équipe de France contre le Mexique pourrait avoir des conséquences qui dépassent largement le cadre de la Coupe du monde. Et si la sortie de route contre les Mexicains élimine quasiment les Bleus du tournoi, elle révèle sur le terrain comme en dehors la déliquescence qui a atteint ce groupe et son staff. Avant d'annoncer sa liste des 30, Raymond Domenech avait pourtant montré les muscles : "la leçon (de l'Euro 2008), c'est qu'ils (les joueurs) doivent être intelligents et dépasser leur ego pour penser que c'est l'équipe qui compte, pas eux. S'ils n'ont pas compris ça, je mettrai des coups de fusil !" Le sélectionneur a pu apprécier à la mi-temps de France-Mexique la riposte tout en finesse de Nicolas Anelka, peu enclin comme certains de ses partenaires à reconnaitre l'autorité du patron.

La bordée d'injures lâchée par l'attaquant est un nouvel éclair dans le ciel orageux des Bleus, et un nouveau casse-tête pour un staff qui conLe le point presse, prévu à 13h ce samedi, a ainsi été décalé à un nouvel horaire qui n'a pas été précisé, a sobrement indiqué l'encadrement. La pratique est devenue courante, et la situation de crise actuelle semble renforcer le malaise, au pire moment, alors qu'Anelka est apparu normalement à l'entraînement vendredi. La réaction du sélectionneur aux insultes de son joueur se fait donc attendre, et les voix sont déjà nombreuses à s'élever pour demander l'exclusion pure et simple de l'enfant pas terrible du foot français.

Le directeur technique national, Gérard Houllier, est monté au créneau au micro de RMC : "C'est au sélectionneur de dire : Tu fais tes valises et tu rentres. Si je suis responsable, c'est ce que je fais. Honnêtement, j'ai été choqué". Hors du sérail, les propos sont plus virulents. Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l'équipe de France (1978-84), appelle ainsi sur RTL à l'éviction définitive du joueur. "L'insulte d'Anelka est méprisable", a déclaré Hidalgo. "Il ne doit plus porter le maillot de l'équipe de France. A mon avis, il ne portera plus jamais ce maillot. Ces propos sont consternants". Autre glorieux ancien, Just Fontaine a jugé "lamentable" la situation chez les Bleus et a prédit un avenir sombre pour la sélection si Nicolas Anelka n'en est pas exclu rapidement. "Ce qui arrive à l'équipe de France est débile, lamentable, pitoyable. Il faut virer Anelka", a-t-il dit samedi à Reuters.

"C'EST DÉBILE !"

L'ancien attaquant des Bleus, qui détient le record du nombre de buts marqués en une édition de la Coupe du monde (13 buts en 1958), est très remonté, et rappelle le précédent Cantona. "Pour en avoir dit beaucoup moins que ça à Henri Michel, (Eric) Cantona n'a plus jamais rejoué en Equipe de France. Et Cantona, malgré ses humeurs, c'était quand même autre chose sur un terrain !", a ajouté Fontaine. Eric Cantona avait qualifié Henri Michel de "sac à merde" lorsque ce dernier dirigeait l'équipe de France. Le joueur n'avait plus été appelé par ce dernier mais avait retrouvé le maillot bleu sous la direction de Michel Platini. "Anelka est un ingrat, en plus. Domenech lui a conservé sa confiance malgré ses piètres prestations depuis cinq matches. Et contre le Mexique, encore, au lieu d'aller en pointe comme on le lui demandait, il a préféré aller em... tout le monde au milieu rien que pour le plaisir de montrer sa technique. Parce qu'il n'a plus que ça", a ajouté Just Fontaine. "Le pire, c'est que Gourcuff en a été victime. Le seul joueur intelligent qui sache faire une passe en profondeur précise. C'est débile !"

Le ton est moins enflammé mais tout aussi ferme du côté du vice-président de la Fédération française de football, Christian Teinturier, qui a expliqué sur France Info que "si les mots ont été employés, il (Anelka) n'a plus rien à faire là-bas... Ou alors à ce moment-là, on accepte tout". M. Teinturier a estimé que Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, devrait prendre une telle décision. "Il aurait dû être expulsé tout de suite, ou s'excuser. Sinon il ne devrait pas réapparaître sous un maillot d'entraînement de l'équipe de France", a-t-il ajouté. Pour ce vice-président de la FFF, "c'est le déclencheur d'un état d'esprit et d'un climat qui est détestable. (Raymond Domenech) a fait confiance à ce garçon pendant quatre matches, cinq matches, c'est incompréhensible, c'est proprement scandaleux".

"DES MODÈLES"

Présente à Knysna avec l'équipe de France, la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, a réagi dans un communiqué appelant les joueurs de l'équipe de France à "la retenue et à la dignité", sans citer directement Anelka. "La très forte pression qui

vendredi, 18 juin 2010

Le retrait des casques bleus met l’armée congolaise face à ses responsabilités

La formation des militaires congolais reste indispensable

Le départ, dès la fin du mois, du premier groupe des quelque 2000 Casques bleus de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUC), a été annoncé mercredi. Une absence qui, à terme, fera peser de plus lourdes responsabilités sur une armée congolaise, hétéroclite, ayant de grandes difficultés de structuration. Le Sénat a voté début juin une loi portant sur le statut des militaires. Une loi qui comporte plusieurs innovations. Elle insiste en particulier sur la formation des officiers, sous officiers et militaires de rangsNotre correspondant en RDC

Alain Likota, porte-parole de la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo (MONUC), a annoncé mercredi que 230 casques bleus sénégalais avaient quitté ou devaient quitter le territoire mercredi. La MONUC, qui constitue la plus importante opération de maintien de la paix des Nations unies, a accédé à la requête du président congolais Joseph Kabila de renvoyer chez eux quelque 2 000 Casques bleus avant le 30 juin, date du 50e anniversaire de l’indépendance du Congo-Kinshasa.

La mission de l’ONU se poursuivra jusqu’à la mi-2011 avec quelque 21 000 hommes -militaires, policiers et observateurs, avant de s’en aller. Le secrétaire général adjoint des Nations unies aux Affaires humanitaires, John Holmes, a néanmoins exprimé son inquiétude, estimant que la violence pourrait échapper à tout contrôle en cas de départ de l’ensemble des casques bleus.

Un nouveau statut pour l’armée congolaise

Les autorités congolaises tâchent de répondre à l’enjeu du retrait des troupes de la MONUC. En mai-juin, le sénat a voté une loi portant sur le statut des militaires. Sur les 326 articles qu’elle compte, 172 ont été adoptés le 31 mai et 154 le 1er juin. Plusieurs innovations y figurent. Parmi elles, on peut citer la signature d’un contrat de travail de 7 ans renouvelable une fois pour les soldats de rangs. Ces derniers doivent être célibataires et sans enfants. « Nous voudrions que ces soldats servent la nation sans partage et pendant cette période nous voudrions qu’ils n’aient pas d’autres obligations. C’est pourquoi nous avons voulu qu’ils soient célibataires », a précisé Raymond Omba, président de la commission défense et sécurité au sénat congolais. Ces jeunes militaires doivent avoir étudié au moins 4 ans après le primaire. Apres ces 14 ans passés au service de la nation, ces militaires pourront être reversés dans d’autres secteurs de la vie civile.

Les officiers ne sont pas oubliés. Ce nouveau statut leur offre la possibilité de faire une carrière dans l’armée jusqu’à la retraite en jouissant des plusieurs avantages. « Nous avons prévu énormément de garanties, par exemple l’avantage d’avoir un salaire indexé à la vie chère, que l’on n’a pas dans la vie courante. Ces militaires auront aussi l’avantage d’avoir des crédits voiture, des crédits logement, ce que l’on ne fait pas avec les autres. Tout ceci pour que la carrière soit intéressante » a ajouté le sénateur Omba.

Une armée aux multiples généraux issus des groupes armés

Les Forces armées de la RDC (FARDC), très hétéroclites, sont constituées actuellement de militaires issus d’anciens et divers groupes armés. On y trouve aussi une multitude de généraux dont la plupart n’ont pas suivi de formation adéquate. Sera-t-il possible de convaincre tous ces généraux de revenir à la formation ? Selon le sénateur Jacques Djoli, membre de la commission défense et sécurité, « l’armée moderne n’est pas savoir tirer des flèches, ou l’armée de fétiches, ou celle où on sert dans sa colline ou dans sa forêt ! Quand on a décidé de servir comme général dans une armée républicaine, on doit accepter de passer par une formation ». Il a martelé que la formation pour les officiers est plus qu’une obligation. Mais ce statut ne pourra entrer en vigueur qu’après sa promulgation par le chef de l’Etat.

13:01 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : congo |  del.icio.us |  Facebook | | |

Michel Daerden en route vers la première marche du podium

L'ancien ministre des Pensions, Michel Daerden (PS), semblait dimanche bien parti pour monter sur la première marche du podium des voix de préférence, même s'il est en recul par rapport aux élections législatives de 2007.

Alors que le dépouillement est complet à 33% (neuf cantons), celui qui occupait la dernière place de la liste liégeoise a la Chambre a engrangé 45.574 voix de préférence, tandis que la tête de liste, Alain Mathot affiche un score de 27.335 voix. La troisième place du podium liégeois est occupée par la tête de liste MR, Didier Reynders, qui obtient à ce stade du dépouillement 27.297 voix de préférence.

En 2007, dans les neuf mêmes cantons (Verlaine, Herstal, Liège, Grâce-Hollogne, Seraing, Saint-Nicolas, Bassenge, ainsi que dans les deux communes "bleues", Visé et Aywaille), Michel Daerden, alors tête de liste, avait récolté 53.729 voix. Il est donc en recul d'un peu plus de 8.000 voix. Didier Reynders avait pour sa part recueilli 47.703 voix, ce qui représente une perte de quelque 20.000 voix, dont un recul d'environ 10.000 voix sur le seul canton de Liège.

En 2007, M. Reynders avait obtenu au total 102.762 voix et M. Daerden 92.922 voix.

Daerden: Le mieux est d'avoir la même majorité à la Région et au fédéral

"Les choses se passent mieux quand la majorité est la même à la Région et au fédéral", a expliqué l'ancien ministre des Pensions, Michel Daerden (PS), dimanche soir sur le plateau de la télévision locale liégeoise RTC. Pour lui, le mieux serait donc de négocier un Olivier - cdH, Ecolo, PS - au niveau fédéral. "Il est possible qu'on se donne la main", a-t-il ajouté, s'adressant au député wallon Ecolo, Bernard Wesphael.

A titre personnel, M. Daerden est satisfait par son score. "La vérité sera dite ce soir. On m'a mis dernier sur la liste, j'ai accepté. On verra ce soir ce que le peuple de gauche souhaite. A mon avis, j'aurai le meilleur score en province de Liège et la réponse sera donnée", a-t-il expliqué.

Alors que 70% des urnes sont dépouillées (19 cantons sur 27), M. Daerden recueille 58.880 voix de préférence, devant la tête de liste MR, Didier Reynders (47.298 voix), et le député sortant qui emmenait la liste socialiste, Alain Mathot (34.955 voix).

En 2007, M. Reynders avait obtenu 102.762 voix de préférence et M. Daerden 92.922.

12:59 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : daerden |  del.icio.us |  Facebook | | |

Bart De Wever débute ses entretiens lundi

pict_240173.jpgL'informateur s'installera à la présidence de la Chambre, au 10 rue de la Loi. Bart De Wever a accepté jeudi une mission d'information que lui a confiée le roi. Il entend mener cette mission en toute discrétion. Elle pourrait durer deux ou trois semaines, a-t-on appris par ailleurs. M. De Wever examinera à cette échéance, sur base des contacts qu'il aura eus, si une nouvelle phase est possible en vue de la formation du gouvernement.

Le président de la N-VA compte s'entretenir avec les représentants politiques, socio-économiques et associatifs les plus importants. Il s'agira pour lui de prendre connaissance de leur vision pour appréhender les problèmes financiers auxquels est confronté le pays, à propos de la réalisation de réformes institutionnelles et le renforcement du tissu socio-économique.

Coupe du monde 2010 : ArgentinE écrase la Corée du Sud

Après sa nette victoire face à la Corée du Sud (4-1) jeudi à Johannesburg avec notamment un triplé de Gonzalo Higuain, l'Argentine prend le arg.jpglarge dans le groupe B. L'Albiceleste a désormais un pied et demi en huitièmes de finale. Les hommes de Maradona justifient leur statut de favoris.Buts : Park (16e c.s.c.), Higuain (33e, 76e, 80e) pour l'Argentine - Lee (45e) pour la Corée du Sud

L'Argentine a un pied et demi en huitièmes de finale. Elle aurait pu en avoir deux en cas de match nul entre la Grèce et le Nigeria, mais les Grecs ont finalement pris le dessus sur les Super Eagles (2-1). Du coup, un nul face à cette même équipe mardi assurera la qualification et la première place aux hommes de Maradona. Ce match face à la Corée du Sud était un bon test pour la bande à Diego. Convaincants pour leur entrée dans le tournoi face à la Grèce (2-0), les Asiatiques ont quand même donné du fil à retordre à l'Albiceleste, plus que le score ne l'indique en tout cas. Mais les Argentins ont quelque chose en plus. Une maîtrise et une capacité à jouer sur un faux rythme avant de placer l'accélération fatale. Deux ingrédients qui, ajoutés aux talents de ses joueurs, peuvent définitivement permettre à l'Argentine de voir loin dans cette compétition.

Il n'y a pas que ça. Face au Nigeria, les coéquipiers de Lionel Messi ont fait la différence sur un coup de pied arrêté. Cela a été à nouveau le cas face aux Coréens du Sud. Un but malheureux du Monégasque Park (1-0, 16e) sur un coup franc de Messi effleuré par Demichelis et une reprise de la tête de Higuain, laissé seul au deuxième poteau, suite à un coup franc joué en deux temps (2-0, 31e) ont confirmé l'efficacité des doubles champions du monde sur ces phases de jeu. Quand la compétition va avancer, que les rencontres vont être de plus en plus serrées, c'est ce genre de détails qui pourra faire la différence. Et l'Albiceleste, déjà très  solide dans les duels et blindée de talent en attaque, aura un atout supplémentaire à faire valoir dans sa quête du trophée.

Higuain rejoint Stabile et Batistuta

Forte de ses deux buts d'avance, l'Argentine a cependant connu un relâchement coupable. Il a été symbolisé par cette erreur de Demichelis parfaitement exploitée par Lee juste avant la pause (2-1, 45e). Les Coréens du Sud ont même eu l'occasion d'égaliser sur une action limpide, mais mal conclue par Yeom, dont l'extérieur du pied gauche n'a pas trouvé le cadre (54e). On a pu se rendre compte que l'équipe asiatique pouvait inquiéter la formation de Maradona.

On a vu par la suite qu'il valait mieux ne pas laisser passer ses opportunités face à un tel adversaire. En quatre minutes, Higuain a scellé le succès des siens, d'abord en suivant une frappe d'un Messi  encore convaincant repoussée par le poteau (3-1, 76e), puis en reprenant de la tête un centre d'Agüero, auteur d'une très belle rentrée (4-1, 80e). Le Madrilène rejoint ses glorieux anciens Stabile et Batistuta dans le club fermé des Argentins auteurs d'un triplé en phase finale. C'est par ailleurs le premier depuis celui de Pauleta face à la Pologne en 2002. Le score peut paraitre sévère pour la Corée du Sud, mais il en dit long sur la confiance des Argentins qui peuvent envisager la suite de ce premier tour avec sérénité.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

Coupe du monde 2010 :La France échoue par la FFF avait usurpé la place de Tigana pour Momenech

equipe de france.jpgSi Raymond Domenech a eu du mal à trouver des mots pour exprimer sa déception, d'autres les ont trouvé à sa place après la débâcle face au Mexique. Ils n'ont pas attendu que la France soit officiellement éliminée pour en faire le coupable idéal. Pourtant, ce sont les joueurs qui sont sur le terrain. Malgré tout, après le coup de sifflet final, c'est bien au sélectionneur qu'ont été adressés les mots les plus durs. Il n'y a guère que Bixente Lizarazu qui a mis les principaux acteurs face à leurs manquements, Nicolas Anelka en tête. "J'ai vu un joueur marcher. Marcher en Coupe du monde... Il n'était pas agressif, pas intéressé par le jeu. C'est une image symbolique", a mis en cause le champion du monde 98 sur TF1. "Sans défense, sans attaque, qu'est-ce que vous voulez faire en Coupe du monde ?", a-t-il résumé. Car, lorsque l'heure des bilans sera venu, certains cadres comme Eric Abidal, lui qui a coulé le premier face aux Mexicains, devront bien faire également leur autocritique.

En attendant, s'il est sans doute loin d'être le seul responsable, c'est Raymond Domenech qui se retrouve au ban des accusés. Et les attaques viennent de toutes parts. De ses ennemis de toujours, mais aussi des autres. Cet échec est-il le sien ? "C'est l'échec de l'équipe de France", rétorque le sélectionneur qui reconnaît avoir "certainement (…) des choses à (se) reprocher". Une clémence que le monde du football ne lui a pas accordé. "L'équipe de France est à l'image du sélectionneur. Il n'est pas bon, on n'est pas bons", a ainsi asséné Robert Pires. Face au Mexique, ses choix n'ont pas été les bons. Gourcuff sur le banc ? "L'entraîneur a pris cette décision, mais je ne suis pas vraiment d'accord avec cela", a taclé Zinedine Zidane. Même l'intéressé n'a pu s'empêcher de se montrer critique. "Le coach prend des décisions. Tout le côté offensif n'arrivait pas à se trouver et c'est moi qui ai fait les frais de ça, sans explication", a regretté le Bordelais. Anelka encore titulaire ? "Domenech l'a sorti à la pause mais il aurait dû le faire bien plus tôt", s'est agacé Lizarazu. Henry scotché sur le banc ? "Il n'avait pas respecté Zizou en 2006, il n'a pas respecté Titi, en le laissant comme un mal-aimé sur le banc", s'est emporté Christophe Dugarry sur Canal +.

Jacquet : "Domenech a sa part de responsabilité"

Même ses habituels soutiens l'ont abandonné. C'est notamment le cas d'Aimé Jacquet. Symbole de l'acharnement des journalistes en 1998, l'entraîneur des champions du monde avait encore renouvelé son soutien à Raymond Domenech la veille du match. "Il aura été un bon sélectionneur, et je mesure le poids des mots", disait-il dans L'Equipe. Emu aux larmes par le triste spectacle de ses Bleus à Polokwane, Aimé a changé de discours 24 heures plus tard. "Raymond Domenech a sa part de responsabilité, c'est lui qui a fait le projet, il a mis en place tout ce qu'il souhaitait, il n'a pas réussi, donc c'est pour lui un échec", a-t-il accusé au micro de RTL. S'il estime que "beaucoup de joueurs doivent aussi se poser certaines questions", il a contesté en revanche l'idée qu'il s'agissait d'un "échec politique" pour la Fédération française de football : "Non pas du tout. Le fédéral, le Président, a donné la possibilité au sélectionneur de réaliser ce qu'il voulait". Ce serait donc lui le fautif.

Pourtant, c'est toute la gestion de l'équipe de France et du cas Domenech après l'échec de l'Euro 2008 qui revient déjà sur le tapis. "Mon seul regret, c'est que nous avons perdu deux ans", a ainsi accusé Lizarazu. Raymond Domenech lui-même a eu cette phrase quelque peu malheureuse : "On n'est pas loin de l'Euro 2008" . Malheureuse car, en deux ans, qu'est-ce qui a changé ? Pas grand chose. Pour justifier son maintien, la FFF avait promis de la "générosité", sur le terrain et en dehors. Mais le patron des Bleus, déjà fragilisé par l'épisode de l'auto-gestion en 2006, n'a pas répondu à cette attente. En Afrique du Sud, l'équipe de France s'est de nouveau enfermée dans un camp de base retranché, à Knysna. En deux matches, elle n'a pas marqué le moindre but et n'a jamais vraiment été en position de le faire. Sans doute la suite logique d'une qualification arrachée in extremis en barrages. L'éviction sans tact de Vieira ou les mises à l'écart de Benzema, Ben Arfa et Nasri n'ont fait que confirmer la gestion discutable de l'équipe de France mais aussi le fossé entre Domenech et les Français. Si les Bleus étaient allés loin, personne n'aurait rien eu à dire. Mais ça n'est pas le cas...

Deux ans pour rien ?

Alors qu'un miracle peut encore sauver les Bleus, plus personne ne semble y croire. Face à l'Afrique du Sud, cela pourrait être le dernier de match de Raymond Domenech aux commandes de l'équipe de France. Et c'est bien la seule bonne nouvelle que retiennent de nombreux observateurs. Mais le chantier laissé par Domenech est tel qu'il suscite aussi de nombreuses inquiétudes. "Ce soir (jeudi), c'est l'enterrement du football français. Dans quel état ce sélectionneur va laisser ce football français ? Dans un état de déliquescence et d'abandon total, s'est indigné Jean-Michel Larqué sur RMC. On passe aujourd'hui à un profond ressentiment. Les footballs pro et amateur sont divisés. C'est la faute d'un homme et de ceux qui lui ont fait confiance. Plus personne ne croit dans le foot français". "Ce ne sera pas facile pour Laurent Blanc de reconstruire sur des fondations en ruine", a pour sa part prévenu Lizarazu. A Knysna, Domenech doit aujourd'hui se sentir bien seul.

Anthony PROCUREUR / Eurosport

12:45 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : échec france |  del.icio.us |  Facebook | | |

mercredi, 16 juin 2010

L'enquête française sur l'attentat contre l'avion de Habyarimana relancée

Selon une source judiciaire, un juge français devait se rendre ce lundi en Norvège pour relancer l'enquête sur l'événement déclencheur du génocide rwandais de 1994, l'attentat ayant coûté la vie au président Juvénal Habyarimana.

Le juge d'instruction Marc Trévidic doit interroger sur commission rogatoire deux témoins clés de l'affaire, des réfugiés rwandais qui avaient alimenté dans un premier temps la thèse accusant le parti de Paul Kagame, actuel président du pays, avant de se rétracter.

L'enjeu est judiciaire et diplomatique, puisque les relations diplomatiques franco-rwandaises avaient été rompues en 2006, une première version de l'enquête française ayant abouti, suite aux premiers témoignages, à des mandats d'arrêt internationaux contre neuf dignitaires de Kigali. Ces relations ont été rétablies fin 2009.

L'enjeu est aussi historique, puisque les auteurs de l'attentat sont considérés comme responsables indirects du génocide qui a vu périr 800.000 Tutsis et Hutus modérés.

L'avion du président Habyarimana avait été abattu par des missiles sol-air à son atterrissage à Kigali. Onze autres personnes avaient été tuées, dont le président burundais de l’époque, Cyprien Ntaryamira, deux de ses ministres et quatre membres d'équipage français.

Le premier témoin que doit interroger le juge français est Joshua Ruzibiza, qui avait affirmé en 2003 à la justice française avoir fait partie du commando de tireurs envoyé selon lui par le FPR (Front patriotique rwandais), le parti de Paul Kagame. Il s'est rétracté en 2008 sur une radio rwandaise.

Le second témoin est Emmanuel Ruzigana, qui avait aussi dit avoir participé à l'opération pour le FPR, avant de revenir sur ses aveux dans une lettre en 2006 à Jean-Louis Bruguière, précédent juge d'instruction de l'affaire.

Une seule personne est mise en examen dans le dossier. Arrêtée en Allemagne le 9 novembre 2008 puis extradée vers la France, Rose Kabuye, actuelle chef du protocole du président rwandais, a été mise en examen pour "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et laissée en liberté sous contrôle judiciaire.

Paul Kagame et l'actuel régime rwandais nient toute implication dans l'attentat. Ils affirment que Paris, qui avait soutenu le régime rwandais de l’époque, cherche à faire diversion.

Les relations se sont réchauffées entre Paris et Kigali. En déplacement au Rwanda en février dernier, le président Nicolas Sarkozy a reconnu des "erreurs" de la France.

 

13:40 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rwanda, france |  del.icio.us |  Facebook | | |

mardi, 15 juin 2010

De Wever: "La N-VA veut faire des économies, le PS veut dépenser"

Le président de la N-VA juge le programme du PS “fantaisiste” mais accepte de discuter avec les socialistes. La fin de la Belgique n’est pas un objectif, dit-il, mais une conséquence à long terme des évolutions à venir. Retrouver l’intégralité de l’Interview de Bart De Wever dans La Libre Belgique de ce mardipict_239466.jpg

Bart De Wever livre, pour "La Libre" et "De Standaard", son analyse de la situation politique au lendemain de la victoire électorale de la N-VA.

Dans quel état d’esprit vous êtes-vous réveillé ce lundi matin?

Fatigué, car je n’ai dormi que deux heures la nuit dernière.

Est-ce que vous vous attendiez à une si grande victoire?

Non, pas du tout. On s’attendait à 18% et on avait même l’impression que l’intense campagne contre la N-VA produirait ses effets. Certaines personnes nous disaient qu’elles avaient peur de voter pour nous. On a vécu avec l’impression que cette campagne ne nous donnerait pas de bons résultats. En fait, c’est le contraire qui s’est produit et tout ceci n’a contribué qu’à doper nos résultats. Ce sont des leçons à tirer pour nos adversaires.

La peur ne fonctionne donc plus comme moyen de campagne ?

Non. C’est clair que la crainte ne fonctionne plus, le temps où l’on pouvait dire aux Flamands de ne plus voter pour quelqu’un - via les curés - ça ne marche plus.

Votre score personnel (785 000 voix de préférence) est-ce un cadeau empoisonné quand on voit ce qu’il est advenu d’Yves Leterme et de ses 800 000 voix ?

Tout le monde espère un plébiscite pareil mais dans un certain sens, ce n’est pas un cadeau car les autres responsables politiques n’aiment pas quand on devient trop fort, on devient une cible pour les autres politiques. C’est normal, c’est le jeu politique. Avec un tel score, on a des défis énormes.

Serez-vous capable de faire des compromis puisque votre programme est difficilement acceptable pour les francophones ? Confirmez-vous vos prises de position sur la Région bruxelloise, la scission de la sécurité sociale et l’évaporation du pays ?

C’est ma vision, ce sont mes idées. Je pourrais vous donner une liste avec les points du programme du PS avec lesquels je ne suis pas d’accord si vous avez l’après-midi devant vous. Mais ça ne marche jamais comme cela : le fait que je ne suis pas d’accord avec un point ne signifie pas que je refuse d’en parler.

Vous connaissez le programme du PS?

Je l’ai lu, oui, notamment les 7 milliards d’euros de dépenses qu’ils veulent faire alors que nous voulons réaliser des économies de 22 milliards. Je pourrais vous répondre : le PS a un programme socio-économique tellement fantaisiste que c’est impossible de parler avec lui. Mais ce jeu-là ne mène nulle part.

Mais vous n’avez jamais démontré jusqu’ici que vous étiez capable de faire des compromis?

Ce n’est pas correct, j’ai fait partie d’un parti, la Volksunie, qui a souvent fait des compromis. Avec la N-VA également, en 2007, nous avons essayé de faire des compromis. On ne peut pas dire que l’échec est la faute de la N-VA puisque pendant deux ans, les négociateurs n’ont pas pu trouver un accord alors que nous n’étions plus à la table des négociations. Dire que je suis incapable de négocier ou que je suis infréquentable, c’est étrange et c’est faux. Les responsables politiques francophones savent cela. On va recommencer, on va discuter, mais la N-VA est un parti beaucoup plus grand aujourd’hui, et la Flandre n’accepte plus le statu-quo.

Connaissez-vous Elio Di Rupo?

Non. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois dans ma vie, il était avec son copain au Proximus Diamond Game à Anvers, nous avons parlé seulement quelques minutes. On voit bien que c’est un homme avec beaucoup d’élégance toujours très soigné, il parle toujours d’une manière très prudente.

Vous avez souvent ciblé le PS notamment avec votre campagne montrant un nœud papillon, regrettez-vous cela maintenant que vous allez négocier avec les socialistes?

C’était une campagne qui portait sur les structures de la Belgique et le nœud papillon était pris comme symbole, le PS comme parti dominant de la Belgique francophone. Je ne regrette pas cela mais on doit respecter le choix de la démocratie flamande comme on respecte le vote francophone clair et net pour le PS.

Vous aurez soit le FDF d’Olivier Maingain soit le CDH de Joëlle Milquet à votre table, ou bien les deux, qu’est ce qui vous rend plus optimiste qu’auparavant?

Les francophones qui nous disent qu’ils tiennent beaucoup à ce pays doivent se rendre compte qu’ils risquent de perdre beaucoup plus s’ils ne négocient pas.

C’est à cause du refus des francophones que vous avez fait ce score monstre ?

Sans doute. Pour moi cela reste incompréhensible: comment peut-on mener une campagne sous la bannière de "L’Union fait la force" quand on ne parle pas le Néerlandais, la langue de la majorité. Et ce serait moi l’homme dangereux ? C’est stupéfiant !

Guinée : Des militaires proches de Dadis remis en liberté

daddiss.jpgÀ moins de deux semaines du premier tour de la présidentielle guinéenne, une dizaine d'officiers supérieurs proches de Moussa Dadis Camara ont été remis en liberté, dont l'ancien chef d'état-major des armées, le colonel Oumar Sanoh. Une enquête pour malversations présumées doit être ouverte contre eux.

Ils sont une dizaine d'officiers de haut rang proches de Moussa Dadis Camara, toujours en « convalescence » à Ouagadougou, à avoir été arrêtés pour « malversation ». Détenus depuis quatre jours à Conakry dans les locaux de la gendarmerie, ils ont été remis en liberté  lundi. Parmi eux figuraient l'ancien chef d'état-major des armées, le colonel Oumar Sanoh, son adjoint, le colonel Abdoulaye Kéita, ainsi que les colonels Alpha Ousmane Diallo (Marine), Ansoumane Kaba (armée de terre), David Haba (Défense nationale), etc.

« On les a libérés sans leur dire pourquoi ils étaient détenus depuis quatre jours à la gendarmerie de Matam (banlieue de Conakry) », a assuré à l'AFP un membre de la famille d'un officier relâché. « Ce qui est sûr, c'est qu'on a retrouvé notre parent sain et sauf, il ne se plaint de rien sauf de l'isolement et de l'angoisse qu'il a endurés », a-t-il ajouté.

La libération des officiers a été confirmée par une source proche de l'état-major général des armées. « Nous voulons qu'ils rejoignent leurs familles en attendant d'ouvrir une enquête sur la gestion des fonds qu'ils ont eu à gérer sans rendre de comptes », a-t-on affirmé.

Dadis va « très bien »

Dimanche soir, le chef d'état-major de l'armée guinéenne, le colonel Nouhou Thiam - par ailleurs chargé par le président par intérim Sékouba Konaté d'organiser l'élection présidentielle du 27 juin -, avait affirmé à l'AFP et RFI que ces officiers devaient « rendre des comptes » pour « clarifier » des gestions « opaques ». Et sans doute apporter la garantie qu'ils n'interféreraient d'aucune manière dans le scrutin. « Au sein de l'armée guinéenne, nous sommes habitués aux malversations, nous avons accusés nos aînés de détournements et puisque maintenant c'est la transparence, il faut rendre des comptes », avait précisé Thiam.

Quant à Dadis, il va « très bien » et se sent « en paix (aussi bien) mentalement que physiquement », a déclaré lundi à Ouagadougou le Premier ministre burkinabè Tertius Zongo. Celui-ci a estimé que le retour de l'ex-chef de la junte guinéenne serait lié à la « réconciliation » à Conakry. Il a ajouté que Dadis avait été rejoint à Ouagadougou le 8 juin par son épouse, sa mère et ses enfants.

 

 

Auteur:
Jeune Afrique  

lundi, 14 juin 2010

Contrebande de frites à la frontière franco-suisse

Les douaniers suisses ont intercepté jeudi une cargaison d'une tonne de frites congelées importées frauduleusement de France, ont annoncé les gardes-frontière helvétiques.

La marchandise, transportée par un commerçant suisse, était destinée à la revente dans des commerces suisses. Le véhicule transportant les frites de contrebande a été intercepté dans le Val-de-Ruz (canton de Neuchâtel, ouest) après son passage en douane, a précisé le Commandement des gardes-frontière de la région Neuchâtel-Jura. Le fraudeur a dû s'acquitter des frais de dédouanement ainsi que d'une lourde amende, dont le montant n'a pas été précisé. La camionnette suspecte avait été repérée par les douaniers la semaine dernière, à sa sortie du territoire suisse. Les déclarations du conducteur au sujet du véhicule circulant à vide avaient mis la puce à l'oreille des douaniers, qui ont alors décidé de mettre sur pied une surveillance.

Les Belges dénoncent en masse le gaspillage des deniers publics

Le cap du millier de signalements en ligne de gaspillage des deniers de l'administration fédérale a été atteint, rapporte dimanche De Zondag. Près de 54 pc des signalements concernent les autorités régionales et locales, contre 46 pc pour le fédéral et la sécurité sociale.

Le site internet, qui est une initiative du commissaire du gouvernement Guido De Padt (Open Vld), est actif depuis le 17 avril. Environ 30 pc des signalements sur www.gaspillage.be concernent le fait que la Belgique compte trop de politiciens et d'institutions politiques. De nombreux signalements ont également trait à une mauvaise organisation et à inefficacité des services publics.

Amour:Le PS termine à un siège d'une N-VA triomphante

electio.jpg

Le Parti socialiste terminait la soirée électorale dans la foulée de la N-VA, le premier décrochant 26 sièges à la Chambre pour un de plus à la N-VA, alors que la quasi-totalité des bureaux (99,64 pc) avaient été dépouillés.

Avec 27 sièges, laN-VA comptabilise à elle seule la presque totalité des sièges de l'ancien cartel qu'elle formait avec le CD&V, et qui comptait 30 sièges. Les chrétiens-démocrates flamands (17 sièges) ne réunissent plus qu'un peu plus de la moitié du capital qu'ils possédaient à l'époque du cartel. En ballotage défavorable en Brabant wallon, le cdH semblait devoir se contenter de 9 sièges (-1), ce qui n'accorderait plus à la "famille" CD&V-cdH que 26 sièges (-14). Les autres grands perdants sont la famille libérale, qui était la première de l'hémicycle en 2007 avec 41 sièges. Avec chacun cinq sièges de moins, le MR (18 sièges) et l'Open Vld (13) ne comptabilisent plus à eux deux que 31 sièges. La famille socialiste devient la première du pays, avec 39 sièges. Le PS (26 sièges), vainqueur au sud du pays, a conquis 6 sièges de plus qu'en 2007. Quant au sp.a (13 sièges), il fait presque aussi bien qu'au précédent scrutin où il s'était présenté en cartel avec Spirit (14 sièges). Les Verts enregistrent un léger mieux grâce à Groen! (5 sièges, +1) alors qu'Ecolo a stabilisé son résultat de 2007 (8 sièges). A eux deux, ils comptabilisent donc 13 sièges, un de plus que le Vlaams Belang (-5). Le FN disparaît de l'hémicycle. La Lijst Dedecker est réduite à peau de chagrin, seul son président Jean-Marie Dedecker parvenant à préserver son siège, sur les cinq que détenait son parti. Enfin, le Parti populaire semblait pouvoir fêter son entrée dans l'hémicycle grâce à la performance de sa tête de liste en Brabant wallon Laurent Louis.

ELECTIONS10: une femme de ménage délivre 150 personnes qui voulaient voter

Quelque 150 personnes qui souhaitaient voter ont attendu dimanche matin en vain devant les portes de la Vrije Basischool Mariavreugde à Wondelgem, près de Gand, car la clef de l'établissement était introuvable. La directrice de l'école n'étant pas joignable, une femme de ménage a pu ouvrir l'accès aux bureaux de vote.

Etant donné que l'école ne fait pas partie du réseau de l'enseignement de la ville, le délégué de l'administration s'est également tourné les pouces. On a alors fait appel à la femme de ménage de l'établissement qui est venue avec la clé perdue. Les bureaux de vote ont finalement ouverts leurs portes vers 08h15.

samedi, 12 juin 2010

Mondial 2010 Afrique du Sud Mexique

 

Auteur:
ckac.com    
Article Source

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

L'ouverture de Sud Africa 10

Sous le bruit assourdissant des célèbres vuvuzelas, la 19e édition du désormais plus grand événement sportif mondial a débuté lors d'une cérémonie d'ouverture haute en couleur. Il était précisément 14h00 lorsque l'Afrique du Sud et tout le continent africain a retenu son souffle, au moment d'assister au lancement de ce grand rendez-vous.

C'est d'abord le chanteur sud-africain Timothy Moloi qui a entonné "le chant de l'espoir", et près de 1500 figurants ont avancé au son de la musique africaine. L'archevêque Desmond Tutu a même effectué quelques pas de danse. Le visage de Nelson Mandela est alors apparu sur les écrans, pendant une chanson inspirée par un message de l'ancien président sud-africain. "La générosité de l'esprit humain peut surmonter toute l'adversité. Grâce à la compassion et la bienveillance, nous créons l'espoir."

Ce chant a été suivi d'autres artistes africains tels que l'Algérien Khaled, ou encore le groupe ghanéen Osibisa. Petite touche d'humour qui devrait faire sourire les gardiens de but de cette compétition, le si décrié ballon officiel est arrivé sur le terrain, traîné par un bousier géant... Dans le ciel bleu de Johannesburg, les spectateurs ont également pu apprécier le passage éclair de la patrouille sud-africaine. Un baobab avec les 32 nations engagées a notamment été dressé en plein centre du Soccer City, où n'avaient pas encore pris place les 85.000 supporteurs.  Une vingtaine de chefs d'Etat et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon étaient en revanche présents. Seule une chaise restait vide, celle de Nelson Mandela, endeuillé par la mort accidentelle de son arrière petite-fille dans la nuit.

 

 

Auteur:
FRANCETV.FR    
Articl