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jeudi, 15 septembre 2022

L'équipe de France est un Champ de valeurs sûres et chaque place se mérite, trois nouveaux talents Badiashile, Fofana et Kolo Muani arrivent

Dans le cadre de la Ligue des Nations 2022-2023, les Bleus recevront tout d'abord l'Autriche le jeudi 22 septembre au Stade de France de Saint-Denis (20h45, en direct sur M6) avant de s'envoler pour Copenhague et d'y défier le Danemark au stade Telia Parken le dimanche 25 septembre (20h45, en direct sur TF1). Voilà la liste de Didier Deschamps.Equipe de France

Gardiens de but : Alphonse AREOLA  WEST HAM UNITED, Hugo LLORIS TOTTENHAM HOTSPUR Mike MAIGNAN  AC MILAN

Défenseurs :Benoît BADIASHILE AS MONACO, Jonathan CLAUSS OLYMPIQUE DE MARSEILLE, Théo HERNANDEZ AC MILAN Jules KOUNDE FC BARCELONE, Ferland MENDY REAL MADRID CF, Benjamin PAVARD FC BAYERN MUNICH William SALIBA ARSENAL FC , Dayot FC BAYERN MUNICH, Raphaël VARANE MANCHESTER UNITED

Milieux de terrain : Eduardo CAMAVINGA REAL MADRID CF, Youssouf FOFANA1 MONACO ,Mattéo GUENDOUZI OLYMPIQUE DE MARSEILLE ,Adrien RABIOT JUVENTUS, Aurélien TCHOUAMENI REAL MADRID CF.

Attaquants : Ousmane DEMBELE FC BARCELONE, Olivier GIROUD MILAN, Antoine GRIEZMANN CLUB ATLETICO DE MADRID, Randal KOLO MUANI EINTRACHT FRANCFORT, Kylian MBAPPE PARIS SG, Christopher NKUNKU RB LEIPZIG

mardi, 03 juin 2014

Brésil 2014:Liste de l'équipe de France

Gardiens de but

Défenseurs

Milieux de terrain

Attaquants

dimanche, 18 mai 2014

Champagnole 57 ans après.

A gauche (gris) Lamine Ba ancien de l'Equipe de France 800m et Ancien SG de l'ACNOA, au milieu et au fond Pierre William (Triple saut) 25 sélections en Equipe de France, recordman et champion en 1961, en vert l'officier gendarme Amadou Mbaye, ancien de l'Equipe de France.

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mercredi, 18 mai 2011

Bernard Lama va jubiler !

 

Bernard Lama Bernard Lama retrouvera ses anciens coéquipiers de l'équipe de France à l'occasion de son jubilé (Panoramic)

Le 11 juin prochain, Bernard Lama prendra possession du Parc des Princes pour son jubilé placé sous le signe du spectacle et de la convivialité. Un plateau exceptionnel est annoncé…

par Vincent Duchesne, le 28-04-2011

Amoureux du PSG et du football, nostalgiques des années 90, amateurs des soirées conviviales ou encore passionnés par la Guyane, n’hésitez pas : réservez votre journée du 11 juin prochain. Bernard Lama vous réserve en effet un jubilé haut en couleurs et pour le moins festif. Sans surprise, le Parc des Princes sera le théâtre de cette grande fête retransmise par Direct 8 et dont Sport24.com est le partenaire.

Un plateau royal !
«C’est à Paris que je suis devenu le gardien que j’ai été, c’est le Paris Saint-Germain qui m’a offert ma notoriété et m’a ouvert les portes de l’équipe de France, rappelle Lama. Le Parc des Princes, c’est ma maison, là où j’ai écrit les plus belles pages de ma vie de footballeur de club». Pour l’occasion, plusieurs grandes stars du ballon rond sont attendues. Le plateau s’annonce tout simplement exceptionnel avec la présence de Zinédine Zidane, Laurent Blanc, Bixente Lizarazu, Christophe Dugarry, Christian Karembeu ou encore Lilian Thuram pour représenter France 98. L’équipe du PSG 90’s sera dignement représenté avec Raï, Valdo, George Weah, Antoine Kombouaré, Daniel Bravo, Laurent Fournier, David Ginola, Ricardo, Vincent Guérin… Et que dire de la sélection de Black Star International avec Yannick Noah, Abedi Pelé, Basile Boli, Edgard Davids, Clarence Seedorf, Pedro Pauleta, Hidetoshi Nakata, sans oublier Samuel Eto’o !

Des matches, de la musique, des défilés, des défis…
Trois matches de 45 minutes seront au programme à partir de 17h00, entrecoupés d’animations musicales, de défilés carnavalesques, de défis… Des groupes de musique guyanais et antillais feront vibrer le stade. Des chants, de la danse et des défilés carnavalesques viendront divertir les spectateurs entre les matches. Bernard Lama défiera ses anciens coéquipiers et de nombreuses personnalités dans une épreuve de tirs au but surprise. A noter également que des matches d’exhibitions mettant aux prises des enfants de moins de 13 ans des différents clubs dans lesquels Bernard Lama a évolué auront lieu en lever de rideau du jubilé. La finale de la Fraternity Cup, qui fait suite au tournoi qualificatif organisé par la Voix de l’enfant, avec Diambars en avril 2011 avec des enfants de 12 pays (Sénégal, Cameroun, Afrique du Sud, Brésil, Argentine, Palestine, Israël, Guyane, Norvège, Roumanie, Maroc et Inde) est également programmée.

Une soirée de gala à partir de 20h30
Mais ce n’est pas tout ! Après l’effort, le réconfort. Aux alentours de 20h30, une soirée de gala succédera aux festivités footballistiques sous la forme de 4 thèmes : soirée guyanaise (cuisine et saveurs guyanaises au programme), soirée entre amis avec tous les joueurs, tous les amis et tous les partenaires, soirée musicale avec groupe et DJ by Trace TV et une soirée citoyenne avec une vente aux enchères au profit de l’Institut Diambars. «Je n’oublie pas que le football est avant tout un spectacle, un divertissement pour tous. Quand je rentre sur un terrain, je pense aussi à donner du bonheur aux gens. Faisons la fête, tous ensemble !, note Lama. J’ai imaginé mon jubilé comme un immense spectacle pour tous, les enfants et leur parents, les amoureux du foot et les amoureux de la Guyane et de sa culture, tous réunis ensemble pour partager un pur moment de joie et de convivialité à Paris, dans un stade mythique : le Parc des Princes». Vivement le 11 juin !

«Heureux et ému»
Présent jeudi en conférence de presse afin d’officialiser l’organisation de son jubilé, Bernard Lama n’a pas caché sa joie et son émotion. «Je suis très heureux et ému de pouvoir organiser ce Jubilama. J’espère que cet évènement sera une grande fête du football et que la plupart des joueurs répondront présent. C’est une grande fierté de pouvoir amener tous ces champions du monde ainsi que les Black stars au Parc des Princes.» Retraité depuis 2001, le gardien légendaire du Paris SG s’est expliqué sur les raisons d’une si longue attente entre la fin de sa carrière et ce jubilé. «Au départ, j’avais décidé d’organiser un jubilé en France et un en Guyane. Le problème était qu’il n’y avait pas de stade assez moderne pour accueillir un tel évènement. Je me voyais mal accueillir France 98 dans une enceinte de plus de 50 ans. Voila pourquoi j’ai attendu onze ans avant de me décider à faire ce jubilé.» De ce fait, Lama avait choisi de célébrer son jubilé dans sa région natale quelques jours seulement après celui du Parc des Princes. Mais les obligations de chacun et notamment de Laurent Blanc et d’Alain Boghossian, retenus avec l’équipe de France pour disputer les rencontres de qualifications à l’Euro 2012, ont poussé le Guyanais à reporter cet évènement à plus tard. «Il y a beaucoup de déception de ne pouvoir accueillir France 98 en Guyane. Tout était organisé et prêt mais chacun a des obligations qu’il se doit de respecter. Cependant, c’est un rêve que je souhaite réaliser depuis longtemps et j’espère que l’on arrivera à se mettre d’accord sur une autre date.»

Nostalgique des moments forts passés avec le public parisien, Bernard Lama regrette les incidents récents et rêve de frémir à nouveau sous les chants des supporters, comme à l’époque… «Je pense que ce qui s’est passé ces dernières années au Paris SG ne reflète pas vraiment l’image que doit donner le club d’une capitale. À l’occasion de cette manifestation, on va essayer de retrouver l’état d’esprit qu’il y avait à Paris lors des grandes aventures européennes.»

mercredi, 13 octobre 2010

Le nouveau visage de l'équipe de France

La France a battu le Luxembourg (2-0) grâce à des buts de Benzema et Gourcuff. Une troisième victoire de rang qui fait du bien au camp français.

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Gourcuff-Benzema, la joie des deux buteurs du jour.

La France a battu le Luxembourg (2-0) grâce à des buts de Benzema et Gourcuff. Une troisième victoire de rang qui fait du bien au camp français.

Qu'elle semble loin cette vilaine défaite concédée en ouverture contre la Biélorussie... C'était il y a un mois. Une éternité pour cette équipe de France qui se reconstruit à vitesse grand V. En entretenant leur dynamique de succès contre le Luxembourg (2-0) mardi soir, à Metz, les Bleus ont confirmé que la route vers l'Euro 2012 s'était considérablement dégagée. Deux buts signés Benzema et Gourcuff ont assis leur position au sommet d'un groupe D, au sein duquel seule... la Biélorussie fait de la résistance. Bien sûr, le show tant espéré continue de se faire attendre. Mais comme l'a si bien dit Laurent Blanc, «pour faire du spectacle, il faut être deux». Devant un public acquis à sa cause, l'équipe de France n'a, encore une fois, pas été aidée par l'opposition qui lui était proposée. Elle a su préserver l'essentiel : éviter le piège tendu par le Grand-Duché.L'équipe de France a appris de ses matches précédents. Cette fois, pas de coup fourré en fin de match ni de libération tardive. Les Bleus se sont facilités la vie en ouvrant le score dès la 23e minute grâce à une arme que ne reniera certainement pas Laurent Blanc : un corner venu de la gauche, repris au second poteau par Karim Benzema. Comme en Bosnie, le mois dernier, l'attaquant du Real Madrid a endossé le rôle de buteur providentiel. Sans lui, Malouda et ses équipiers semblaient encore partis pour quatre-vingt dix minutes de stress, à ne pas savoir comment se dépêtrer du solide bloc luxembourgeois. Même menée au score, la sélection de Luc Holtz ne s'est jamais dévêtue de son attitude ultra-défensive. L'expulsion de son capitaine René Peters n'a pas favorisé son émancipation.

Les données du problème avaient été exposées la veille par Laurent Blanc. Comme prévu, le Luxembourg n'a strictement rien proposé, sinon bloquer les offensives françaises. En première période, à l'exception du but de Benzema, il y est parvenu, limitant le danger à des coups de pied arrêtés et des tentatives lointaines. En supériorité numérique, les Bleus ont enfin trouvé les espaces tant recherchés pour un résultat longtemps identique à ses dernières sorties : un manque d'efficacité chronique. Si cette lacune, atténuée par le but de Gourcuff sur un service de Payet, ne s'est pas révélée préjudiciable, pas sûr qu'il en soit de même face à des formations de la trempe de l'Angleterre et du Brésil, ses deux prochains adversaires en amical. D'ici la reprise des qualifications en mars, Laurent Blanc aura eu le temps de se pencher sur la question. Le temps : un privilège, une nouveauté ... - Emery TAISNE, à Metz

lundi, 11 octobre 2010

France _ Roumanie

jeudi, 26 août 2010

Qualifications Euro 2012 - Sans Toulalan, avec Gameiro

Jérémy Toulalan, suspendu pour un match, et Eric Abidal, épargné par les sanctions, ne font pas partie des 21 joueurs retenus par Laurent Blanc pour affronter la Biélorussie et la Bosnie-Herzégovine, les 3 et 7 septembre. En revanche, neuf Mondialistes seront là. Gameiro et Saha ont été appelés.Soucieux de tourner la page du de la Coupe du monde, Laurent Blanc a fait un premier pas en rappelant neuf joueurs présents en Afrique du Sud pour débuter les qualifications pour l'Euro 2012 face à la Biélorussie, le 3 septembre, et en Bosnie-Herzégovine, le 7. Alors que Franck Ribéry et Patrice Evra seront suspendus, Florent Malouda fera donc son retour en Bleu aux côtés de Lloris, Mandanda, Carrasso, Sagna, Clichy, Diaby, A. Diarra et Valbuena. Avec le rappel de Malouda (30 ans, 57 sélections), le sélectionneur, qui ne peut compter ni sur Gourcuff, suspendu deux matches après son exclusion lors de France-Afrique du Sud (1-2), ni sur Nasri, blessé, va disposer d'un homme en forme (3 buts en deux journées de championnat avec Chelsea).

En revanche, le patron des Bleus n'a rappelé ni Jérémy Toulalan, ni Eric Abidal. Le premier, suspendu un match, aurait pu participer au second match en Bosnie. Le second avait été épargné par la Commission de discipline de la FFF. Mais il s'agit en aucun cas d'une sanction. Laurent Blanc a été clair : ce choix a été dicté par des critères sportifs. Les deux joueurs évoluent désormais en défense centrale dans leurs clubs respectifs. Et, à ce poste, ils ne sont pas "incontournables" en équipe de France. "Lui-même et son entraîneur ont décidé de changer de poste. Ce n'est pas anodin et ça m'est arrivé. Si Jérémy revient, ce sera à son poste actuel, défenseur central. Pour le moment, il n'a pas l'expérience", a-t-il ainsi expliqué au sujet du Lyonnais.

Gameiro, "une solution intéressante"

Pour aborder ses premiers matches officiels, Laurent Blanc a également réservé quelques surprises en appelant Louis Saha ou Kevin Gameiro. Un retour pour le premier. Une première pour le second. L'attaquant de Lorient, absent en Norvège en raison d'une blessure, est enfin récompensé pour ses prestations remarquées sur les pelouses de Ligue 1 (17 buts la saison dernière). "Kévin Gameiro est un joueur intéressant, il est jeune. Il aurait eu sa chance contre la Norvège s’il n’avait pas été blessé, a d'ailleurs reconnu le sélectionneur. C’est un joueur qui prend les espaces. Il va découvrir le niveau international, c’est autre chose que la Ligue 1. Je me dis qu’il va falloir se procurer des occasions à domicile contre la Biélorussie, ça peut être une solution intéressante".

Pour le reste, Blanc a fait confiance aux joueurs en vue en Norvège comme Guillaume Hoarau, Yann Mvila et la paire défensive Mexès-Rami. Le jeune Parisien Mamadou Sakho fait lui aussi partie d'une liste dans laquelle Sébastien Squillaci avait une chance d'apparaître. Une exception notable : l'absence d'Hatem Ben Arfa qui ne s'entraîne plus avec l'OM et s'est "éliminé de lui-même" selon Blanc. Le mouvement de rajeunissement de l'équipe de France est donc en marche chez les Bleus. A ce titre, Karim Benzema fait figure de futur avant-centre titulaire en sélection. Remplaçant au Real Madrid et pas vraiment dans les petits papiers de Jose Mourinho, l'ancien Lyonnais garde la confiance du sélectionneur qui l'a notamment préféré à André-Pierre Gignac. "C'est plus facile d'être titulaire en club pour être appelé en équipe nationale", a toutefois laissé entendre ce dernier.

LA LISTE DES 21 :

Gardiens : Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carasso (Bordeaux)

Défenseurs : Bakary Sagna (Arsenal), Adil Rami (Lille), Philippe Mexès (Roma), Mamadou Sakho (Paris SG), Gaël Clichy (Arsenal), Benoît Trémoulinas (Bordeaux)

Milieux de terrain : Abou Diaby (Arsenal), Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Real Madrid), Yann Mvila (Rennes), Florent Malouda (Chelsea), Jérémy Menez (Roma), Mathieu Valbuena (Marseille)

Attaquants : Kevin Gameiro (Lorient), Guillaume Hoarau (Paris SG), Karim Benzema (Real Madrid), Loïc Rémy (Marseille), Louis Saha (Everton)

Anthony PROCUREUR / Eurosport

mercredi, 25 août 2010

Qualifications Euro 2012 - La résistance s'organise

evra.jpgPatrice Evra a décidé de faire appel de ses cinq matches de suspension en équipe de France. Si l'appel ne sera pas suspensif, le joueur affiche clairement son désaccord. Après la lettre ouverte d'Aimé Jacquet et Michel Hidalgo, un vent de contestation souffle sur la FFF et ses sanctions...

Laurent Blanc finira-t-il par avoir gain de cause ? Depuis l'annonce des sanctions contre les soi-disant meneurs de la grève de Knysna, le sélectionneur ne cache pas son incompréhension. "Ce n'est évidemment pas la situation idéale pour un football français qui aurait besoin de tous ses atouts au moment d'aborder les qualifications à l'Euro 2012", avait-il jugé dans un communiqué, tout en "prenant acte de ces décisions... en sachant qu'elles sont encore susceptibles d'appel". Patrice Evra a pris le conseil à la lettre puisqu'il a décidé de faire appel de ses cinq matches de suspension. "Mr Patrice Evra a décidé de faire appel d'autant qu'aucun grief ne peut lui être fait à titre individuel, la responsabilité des évènements dits 'du bus de Knysna' étant à l'évidence collective", explique son avocat, Me Jean-Yves Foucard.

Contraîrement à ce qu'annonçait le conseiller du joueur de Manchester United, cet appel ne sera pas suspensif. "La présente mise au point et cet appel (effectué avant même d'avoir pu prendre connaissance de la décision) permettront à Monsieur Laurent Blanc, sélectionneur national, s'il le désire, de sélectionner Mr Patrice Evra puisque l'appel est suspensif (article 10 du règlement disciplinaire) sauf décision motivée de l'organe disciplinaire", avançait-il. Ce à quoi la FFF a répondu par la biais de Jean Lapeyre, directeur des affaires juridiques : "Il a tout faux l'avocat. La décision est partie aujourd'hui et les motivations de la peine y seront et l'instance disciplinaire a décidé de lever l'effet suspensif: cet appel ne sera pas suspensif."

Ribéry va-t-il suivre ?

Par cet acte, Patrice Evra montre néanmoins son désaccord sur les faits qui lui sont reprochés. "Les prétendus 'manquements au devoir de sa fonction de capitaine' pour lesquels il a été convoqué, n'ont été précisés ni dans sa convocation, ni dans le rapport, ni même lors de la réunion de la Commission du 17 août 2010", assure pourtant l'avocat de l'ancien capitaine des Bleus, le plus lourdement sanctionné après Nicolas Anelka (18 matches de suspension). Dimanche, sur le plateau de Stade 2, Laurent Blanc s'était lui-même interrogé : "Ce n'est pas clair. Franchement. Si on m'apporte la preuve qu'ils ont joué un rôle plus important que les dix-sept autres, je comprendrais mieux, mais on ne me l'a pas expliqué."

Si Patrice Evra a pris la décision de marquer sa contestation en faisant appel, d'autres joueurs parmi les mutins sanctionnés vont-ils lui emboîter le pas ? "Si un joueur a fait appel, on sent qu'un deuxième pourrait suivre...", s'attend une source proche de la Fédération interrogée par l'AFP. On pense notamment à Franck Ribéry qui n'avait pas caché son incompréhension après l'annonce de sa sanction (3 matches). En revanche, cela ne devrait pas être le cas de Nicolas Anelka qui a clairement fait une croix sur l'équipe de France. Quant à Jérémy Toulalan, suspendu 1 match, il manquera le débuts des qualifications pour l'Euro 2012 face à la Biélorussie, le 3 septembre, mais pourra faire son retour en Bosnie-Herzégovine, le 7 septembre.

L'appel de Jacquet

Un véritable comité de soutien est en train de se former autour de Laurent Blanc. Hasard ou pas, cette annonce est survenue quelques minutes après la publication d'une lettre ouverte à la FFF émise par Aimé Jacquet et Michel Hidalgo. Les deux anciens sélectionneurs, épaulés par quatre autres co-signataires (Jean Djorkaeff, Sylvain Kastendeuch, Guy Roux et le co-président de l’UNFP Philippe Piat), demandent la levée des sanctions. "D’autres évènements nous forcent à demander que les dites sanctions soient levées ou transformées en travaux d’intérêts collectifs, d’ici à jeudi, date à laquelle Laurent Blanc donnera la liste des joueurs appelés à disputer les deux premières rencontres des éliminatoires de l’Euro 2012", réclament-ils, estimant que "la Commission de discipline de la FFF a entravé la marche en avant de la nouvelle équipe de France". Décidemment, l'épisode de Knysna n'a pas fini de faire parler de lui.

Anthony PROCUREUR / Eurosport

jeudi, 22 juillet 2010

Football - Affaire Zahia: Franck Ribéry et Karim Benzema mis en examen

benw.jpgLes footballeurs internationaux français Franck Ribéry et Karim Benzema, soupçonnés d'avoir eu des relations tarifées avec une prostituée mineure, Zahia D., ont été mis en examen mardi et remis en liberté ans après sept heures de garde à vue.

Le milieu offensif du Bayern Munich, son beau-frère âgé de 21 ans, et l'attaquant du Real de Madrid, ont été mis en examen pour "sollicitation de prostituée mineure" par le juge d'instruction André Dando qui enquête sur des faits présumés de proxénétisme ayant pour cadre un bar proche des Champs-Elysées, le Zaman Café. Ribéry, qui est arrivé menottes aux poignets dans la galerie des juges d'instruction du palais de justice selon plusieurs sources, le frère de son épouse, et Karim Benzema ont été remis en liberté sans contrôle judiciaire après leur mise en examen. Les trois hommes avaient auparavant passé environ sept heures en garde à vue dans les locaux de la Brigade de répression du proxénétisme (BRP) sur commission rogatoire du juge Dando. Le fait de solliciter des relations sexuelles avec une mineure prostituée est passible de trois ans de prison et de 45.000 euros d'amende. Mais il revient à l'accusation de prouver que le client savait que la prostituée était mineure. Ribery avait reconnu devant les enquêteurs avoir eu une relation avec elle et lui avoir payé un voyage et un séjour en Bavière. Benzema avait pour sa part affirmé le 3 mai ne pas se sentir "concerné" par cette affaire et qu'il n'avait "rien à (se) reprocher".

mercredi, 07 juillet 2010

Equipe de France version Gallas

Après Florent Malouda, Thierry Henry, Patrice Evra et Eric Abidal, c'est au tour de William Gallas de donner sa version des faits, beaucoup moins insipides que celles de ses coéquipiers. Autant le dire tout de suite, pas de scoop mais une attaque en règle de Raymond Domenech. Dans une interview à paraître jeudi dans les Inrockuptibles, le défenseur central des Bleus n'y va pas de main morte lorsqu'il s'agit d'évoquer la responsabilité de Raymond Domenech dans la déroute tricolore en Afrique du Sud. "S'il y a eu fiasco, il y a des raisons. Et pour moi il ne faut pas se voiler la face: elles viennent de l'entraîneur. Le vrai problème, c'est le sélectionneur (...). Je n'ai pas été bon, on n'a pas été bon. Mais le coach n'a pas été bon non plus. Même les entraînements n'étaient pas au niveau. Vous pouvez avoir les meilleurs joueurs du monde dans votre équipe, si vous n'avez pas l'entraîneur qu'il faut, vous n'aurez pas de résultats."

Un problème de communication

Gallas n'hésite pas attaquer Domenech sur ses choix tactiques et regrette ainsi que la sélection tricolore n'ait pas évolué "avec deux attaquants". Le principal tort du sélectionneur, selon Gallas, réside dans sa communication : "Domenech n'était pas ouvert. Beaucoup de joueurs ne pouvaient pas parler avec lui. C'était mon cas", déclare le défenseur central du haut de ses 84 sélections. Avant d'en rajouter une couche : "Domenech nous a martelé: Mettez votre ego de côté. Mais je pense que lui a oublié de le faire."

Tous solidaires face au boycott

L'ancien Gunner d'Arsenal  affirme par ailleurs que Raymond Domenech a refusé de parler à Nicolas Anelka après la parution des propos insultants de l'attaquant de Chelsea en Une de l'Equipe. Sur l'affaire Anelka et le boycott de l'entraînement qui a suivi, Gallas trace le même sillon qu'Evra, Henry et Abidal. Selon lui, l'équipe n'était pas divisée en clans et tous les Bleus étaient solidaires face à la grève de l'entraînement. "Il y avait une très bonne ambiance", assure Gallas qui réfute par ailleurs la mise à l'écart de Yoann Gourcuff ("Personne ne l'a écarté").

Expliquant avoir vu "des joueurs effondrés", "abattus" après la défaite finale face à l'Afrique du Sud (2-1), Gallas dit sa déception de ne pas avoir récupéré le brassard de capitaine, donné à Patrice Evra, quand l'habituel titulaire du brassard, Thierry Henry, a été relégué sur le banc. "Le plus dur, c'est la façon dont ça s'est passé", détaille-t-il. "Je le constate en entrant dans le vestiaire" lors du match de préparation face au Costa Rica le 26 mai, en voyant le brassard accroché au maillot d'Evra."Il m'a dit: De toute façon, tu ne seras pas un bon capitaine." Une rancoeur tenace qui explique en partie ses propos très durs envers Domenech.

M.M. (avec AFP) / Eurosport

vendredi, 02 juillet 2010

Des racistes sur l'équipe de France

Vendredi 25 juin, le siège de la Fédération française de football (FFF) a été envahi par une trentaine de personnes criant « L'Algérie c'est pas la France » et encore :

« Dites à M. Escalettes que l'on veut une équipe de France blanche et chrétienne, virez les bougnoules, les muslims et les Noirs. Dites-lui que l'on reviendra et qu'on cassera tout. »

Entre-temps, Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, a démissionné. Son geste a été médiatisé. Mais de l'irruption des supporters racistes, on a très peu parlé. Pourtant, la stigmatisation de la couleur, de la religion ou de l'origine supposée des joueurs de la sélection nationale est un vieux serpent de mer.

Bien sûr, vous songez à Jean-Marie Le Pen, outré en 2006 qu'une partie de l'équipe de France n'ait pas entonné à pleins poumons « La Marseillaise » sur les pelouses de l'Euro (« Certains ne la connaissent même pas »). Ou encore, quelques jours plus tard, à Georges Frêche. Le président de la région Midi-Pyrénées, qui appartenait encore aux rangs socialistes, avait fait grand bruit en déclarant que l'équipe de France lui faisait « honte » :

« Bientôt elle comptera onze Blacks. »

On n'a pas non plus oublié Finkelkraut qui arguait qu'une équipe « black, black, black » faisait « ricaner toute l'Europe ». L'intellectuel médiatique faisait évidemment référence au label « black-blanc-beur » cuisiné à toutes les sauces dans le chaudron euphorique de la victoire tricolore en Coupe du monde, en 1998.

Un documentaire diffusé sur Canal+ début juin, à l'occasion du début du Mondial 2010 se consacre exclusivement à la dose de mélanine de la sélection nationale. Il est signé Pascal Blanchard, historien, et Morad Aït-Habbouche, réalisateur.

Histoire du foot, histoire de France

Ce que ce film inédit démontre avec efficacité, interviews de joueurs et images d'archives à l'appui, c'est l'imbrication des histoires : celle du football français avec celle de l'immigration (Platini, Kopa, Fernandez...), celles de colonies (Boli, Tigana, Zidane, Vieria...) et celle de l'Outre-Mer (Lama, Karembeu, Thuram, Henry...). (Voir la vidéo)

Au total, 72 joueurs Afro-Antillais ont porté le maillot tricolore.

vendredi, 25 juin 2010

Elle décede apres une longue maladie

La Fédération Française de Football a le regret de vous faire part du décès de l'équipe de France, jeudi 17 juin 2010 à 22h32 au stade de Polokwane, des suites d'une longue maladie.

Après 2 ans de souffrance, le patient a succombé à une Raymondite aiguë qui a provoqué malaises, vomissements, douleurs.
De nombreux spécialistes irlandais, espagnols et même chinois ont bien essayé de mettre en évidence les causes d'une telle infection mais le seul traitement efficace contre l' Eschérichia Domenecholi a été refusé par la famille, trop douloureux, trop cher.
Un collège de sommités mexicaines experts dans la Ridiculite , variante extrême de la Raymondite , a mis un terme à ses souffrances en administrant 2 comprimés d'un puissant sédatif.
D'un commun accord, ils ont débranché le patient en état de mort cérébrale 90 mins plus tard, électro encéphalogramme. Les obsèques seront célébrées le mardi 22 juin au Free State Stadium de Bloemfontein par l'archevêque des Bafanas Bafanas.
Une minute sans vuvuzelas sera respectée au début de la cérémonie. Le corps de l'équipe de France sera ensuite rapatrié dans la foulée à Paris par avion spécial et inhumé dans la plus stricte intimité au siège de la fédération.
Pour ceux qui le souhaitent un soutient psychologique est proposé au café Zaman par Mlle Zahia, psychologue sportive, diplômée de la faculté de suçologie.

Sincères condoléances.

Il vient d’une amie des Antilles au départ (ils ont beaucoup d’humour à Fort de France).

mercredi, 23 juin 2010

Abidal : «Pas un hasard»

Remplaçant à sa demande contre l'Afsud, Eric Abidal a assuré qu'il y avait «une explication» à l'élimination des Bleus. Il en réserve les raisons pour plus tard. «Mais les quatre vérités vont être dites», a-t-il affirmé mardi soir.
Eric Abidal ne se sentait pas à 100% pour jouer contre l'Afrique du Sud et l'a dit à Raymond Domenech.(EQ)

 

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«Eric Abidal, comment vivez-vous cette élimination ?
C'était le match de l'espoir. Le groupe est déçu, ça a été une Coupe du monde compliquée... Par rapport à tout ce qui s'est passé, on peut avoir honte. On s'excuse auprès des Français, des supporters de l'équipe de France qui croyaient en nous. On n'a pas réalisé le parcours que tout le monde attendait, mais il y a une explication à tout cela. Ce n'est pas un hasard. Il y a des choses qui nous ont fait faire des mauvais choix. C'est une page qui sera très difficile à tourner. On va en parler pendant pas mal de temps.

Quelles sont ces "choses" dont vous parlez ?
Les quatre vérités vont être dites, mais ce n'est pas le moment. Je ne veux pas argumenter. Le problème a explosé après l'exclusion de Nico (Anelka). On ne va pas le cacher.

 

«Il y a des choses qui nous ont fait faire des mauvais choix. C'est une page qui sera très difficile à tourner. On va en parler pendant pas mal de temps.»

 

Y avait-il eu des signes avant-coureurs ?
Non, au départ, tout le monde était dans le bon état d'esprit. A Tignes, il y a eu du changement, de l'envie, de la détermination. C'était un groupe soudé. Après, tu joues le Costa Rica, tu prends espoir, puis tu ne gagnes pas contre la Tunisie et tu perds contre la Chine... Derrière, c'est un match de Coupe du monde et tu sais qu'il va falloir se serrer les coudes tout de suite. Ça n'a pas été facile... Pour moi ce n'est pas un hasard : quand une bande doit péter, tu ne peux pas contrôler la mèche. J'aurais préféré qu'elle pète plus tard ou avant.

Avec du recul, sécher l'entraînement était-il une erreur ? Aviez-vous conscience de la portée d'un tel acte ?
Oui et non. Suite à la décision du staff et de la Fédération, le groupe était mécontent et il l'a fait savoir... Peut-être que les Français l'ont mal pris, mais quand on est à l'intérieur, on sait comment ça se passe, ce qui s'est dit. A ce moment-là, on a essayé de faire de la meilleure manière qui soit. Avec le recul, on aurait pu réagir différemment. On n'a pas fait les bons choix.

Tous les joueurs étaient-ils vraiment d'accord avec cette décision de boycotter l'entraînement ?
Dans le bus, le capitaine a dit que s'il y en avait qui voulaient descendre, il n'était pas trop tard. Tout le monde pouvait le faire, mais personne n'est descendu. Je considère donc que tout le monde y était favorable. C'est juste malheureux que ça soit arrivé deux jours avant un match important.

 

«J'ai discuté avec l'entraîneur, j'ai vidé mon sac, j'ai dit ce que j'avais à lui dire. Je ne sais pas s'il a apprécié, mais il fallait que je le fasse à ce moment-là.»

 

Raymond Domenech a indiqué que vous ne souhaitiez pas disputer ce dernier match. Pourquoi ?
J'ai discuté avec l'entraîneur, j'ai vidé mon sac, j'ai dit ce que j'avais à lui dire. Je ne sais pas s'il a apprécié, mais il fallait que je le fasse à ce moment-là, parce qu'après, ça aurait été trop tard. Je me suis donné l'option d'être sur le banc parce que lorsque je ne suis pas à 100%, que je ne suis pas là, ça ne sert à rien que je joue. Des fois, il ne faut pas avoir peur de s'exclure. Quand tu es moins bien, il faut savoir le dire.

Souhaitez-vous poursuivre votre carrière internationale ?
Je vais en discuter avec un ami et je verrai. Tout est possible».

Propos recueillis par Emery TAISNE, à Bloemfontein (Afrique du Sud)

 

Les yeux humides, Raymond Domenech a dit adieu à l'équipe de France mardi soir sur un nouvel échec : une élimination au 1er tour de la Coupe du monde. Il souhaite «bonne chance» à Laurent Blanc.

Les yeux humides, Raymond Domenech a dit adieu à l'équipe de France mardi soir sur un nouvel échec : une élimination au 1er tour de la Coupe du monde. Il souhaite «bonne chance» à Laurent Blanc.
 
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Raymond Domenech fait tête basse. L'équipe de France termine dernière du Groupe A et quitte la compétition par la plus petite des portes.(REUT)

L'élimination des Bleus : «J'ai de la tristesse pour tous les supporters qui ont soutenu l'équipe et qui auraient aimé que ce rêve se réalise. C'est ce sentiment qui prédomine chez les joueurs, l'encadrement et le public. C'est la dure réalité de la situation. On est passé à côté. On est même surpris. On est dans la déception, pas dans l'explication».

Son refus de serrer la main à Parreira : «Est-ce qu'il y a une autre question?»

Dans les vestiaires : «Pour moi, l'important était de leur serrer la main, de les regarder dans les yeux, et de leur dire : "J'ai compris''. C'était la fin d'une aventure avec eux. Maintenant, ça va être dur, il va falloir assumer. A nous de montrer qu'on a cette dignité d'assumer ce qui s'est passé, avec la déception de tout le monde sur nos épaules».

Son bilan personnel : «Je n'en suis pas au stade des bilans. Je suis dans l'impression et l'émotion. Les bilans, je les ferai avec les dirigeants, le staff et les joueurs. A chaud, ce n'est jamais bon d'expliquer six années d'équipe de France. C'est une belle aventure qui se termine, avec des bons moments et des moments difficiles. L'équipe de France va continuer».

Laurent Blanc : «Je souhaite bonne chance à mon successeur. J'ai vécu six années exceptionnelles, dans les deux sens. Je deviens le premier supporter de l'équipe de France et ce serait un réel bonheur de la voir se remettre en place. Je souhaite tout le bonheur possible à Laurent. Je souhaite que l'équipe de France réussisse».

Son avenir :
(il se lève et ne répond pas) - E. T., à Bloemfontein (Afrique du Sud)

La France dans la Souffrance

fff.jpgPARIS (AFP) - Après avoir sonné pendant plusieurs jours l'hallali, la presse française se rue mercredi à la curée après l'humiliante élimination des Bleus du Mondial de football.

"Vae Victis. Malheur au vaincu", écrit Laurent Joffrin dans Libération. "Après tout, cette équipe qui vient d?échouer lamentablement avait commencé sur une tricherie", note l'éditorialiste, dont le journal titre avec une certaine ironie : "Et encore bravo !"

"Rarement défaite n'aura été accueillie avec autant de soulagement", relève Bruno Dive dans Sud-Ouest, pour qui "mieux aurait valu que les Bleus n'aillent jamais en Afrique du sud".

Pour Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre-ouest), "c'est un champ de ruines que le sélectionneur, ses pauvres troupes, ses tristes cadres et une fédération française dépassée ont abandonné sur le gazon d'Afrique du Sud."

"A défaut de belles prestations sur le terrain, les joueurs français ont quand même réalisé une belle prouesse : devenir la risée du monde entier", reconnaît Patrice Chabanet (Le Journal de la Haute-Marne).

"Les dirigeants en place, le sélectionneur et la bande de zozos tristes qui ont déshonoré le maillot de notre pays laissent un champ de ruines", blâme Jean Levallois (La Presse de la Manche).

"Prendre les gens pour des imbéciles peut être un jeu amusant mais qu'il faut savoir cesser", affirme Fabrice Jouhaud dans L'Equipe qui titre : "La fin d'un monde". "La provocation est un art subtil et sans doute une forme d'intelligence, sauf lorsqu'elle est tachetée de morgue et d'arrogance", ajoute-t-il, demandant que "cesse l'inertie d'un appareil fédéral dépassé par les événements".

Il exige, par ailleurs, que "le gouvernement aille (...) au bout se sa démarche pour qu'enfin la FFF ne soit plus aux mains de pantins".

D'aucuns comme lui cherchent les responsables du fiasco de l'équipe de France.

Ainsi, pour Pascal Coquis, dans les Dernières Nouvelles d'Alsace, "cet échec est d?abord une histoire de stars millionnaires de 24 ou 25 ans (...), des jeunes à l?ego démesuré".

Daniel Ruiz (La Montagne) met cet échec sur le compte "de l?individualisme de vedettes qu?on a juxtaposé en leur versant des cachets".

Des joueurs "d'une médiocrité affligeante sur le terrain, pourris par le fric et élevés dans la vie à certaines lois indignes de la cité, sans valeurs, sans respect, sans éducation", écrit Gilles Gaihier (L'Est Républicain).

"Le sélectionneur est bien sûr le premier responsable de ce fiasco" résume Jacques Guyon dans La Charente Libre, mais "Escalettes (ndlr : président de la Fédération française de football) et consort ont ajouté la suffisance à la lâcheté".

Pour Jacques Camus dans la République du Centre, "une seule chose s'imposerait aujourd'hui: un renouvellement radical des structures dirigeantes du football français". Cependant, croit-il savoir "Jean-Pierre Escalettes (...) n'y semble pas résolu. Preuve de son incompétence: il est bien le seul, après avoir perdu, à vouloir encore jouer les prolongations."

D'autres préfèrent tourner la désastreuse page du Mondial 2010 et parier sur l'avenir.

"Le renouveau (...) appartient à Laurent Blanc, héritier attendu comme le messie. Blanc qui, après un tel désastre, aura finalement les mains plus libres pour manoeuvrer et bâtir", estime Emmanuel Caloyanni, dans Le Maine-Libre/Le Courrier de l'Ouest.

mardi, 22 juin 2010

L'équipe de France en globalité

Quand les politiciens parlent de football

INTERVIEW - Directeur de l'Iris et géopolitologue spécialiste du football, Pascal Boniface distingue les vrais amateurs du ballon rond des commentateurs éphémères et souvent démagogiques.

 Daniel Cohn-Bendit qui critique des Bleus qui «ne jouent pas, ne s'aiment pas», Nicolas Dupont-Aignan qui estime qu'il faut «tous les virer», Marine Le Pen qui déplore une équipe faite «d'individualités arrogantes et perverties par l'argent», Hervé Mariton qui croit qu'il est «urgent que les Français aient envie de bouffer le monde»… Au lendemain de la défaite de l'équipe de France face au Mexique, synonyme de sa très probable élimination, de nombreux hommes politiques ont exprimé dans les médias leurs critiques à l'égard des Bleus.

Géopolitologue spécialiste du football et directeur de l'Institut des relations internationales stratégiques, Pascal Boniface* donne l'analyse qu'il fait de ces commentaires.

 

Crédit photo : DR.
Crédit photo : DR.

Que traduisent selon vous les réactions des hommes politiques à la débâcle des Bleus en Afrique du Sud ?

Je crois qu'il faut distinguer deux types de réactions. Il y a celles qui émanent de vrais passionnés de football, que l'on croise régulièrement dans les stades, comme Daniel Cohn-Bendit, Luc Chatel ou François Hollande par exemple. Et puis il y a les commentaires qui proviennent de personnes qui se trouvent dans une posture de critique permanente ou quasi-permanente, comme ici Marine Le Pen, et qui ne s'intéressent pas particulièrement au football. Celles-là essaient de tirer profit de la situation, et leur discours est de dire : ‘Regardez, le pays va mal, l'équipe de France va mal, tout va mal…'.

Ce genre de commentaires est-il un fait nouveau ?

Avant, les hommes politiques hésitaient à exprimer en public leur passion, ou tout du moins leur intérêt pour le football, puisque ce n'était pas un sport très noble. Certains regardaient les matches presque dans leurs caves ! Il me semble que la Coupe du Monde 1998 est venue amplifier un phénomène apparu dans les années quatre-vingt : beaucoup ont fait leur coming-out en matière de football. Et aujourd'hui, les politiques sont devenus de véritables commentateurs de foot, notamment parce que les médias les sollicitent de plus en plus sur le sujet.

Est-ce qu'il appartient à un homme politique de commenter les performances de l'équipe nationale ?

Moi, cela ne me choque pas spécialement dans le sens où le football est un fait social et économique total. En revanche, ce qui me plaît moins, c'est la démagogie des propos de certains politiques, que l'on évoquait précédemment…

Ces commentaires ne tombent-ils toutefois pas sous le coup de la peopolisation des politiques ?

En partie oui, pour une raison à mes yeux : plutôt que de commenter le football comme phénomène de société ou de parler de ses conséquences économiques, les politiques semblent davantage donner leur avis sur la prestation d'untel ou d'untel, sur la tactique mise en place par le sélectionneur… Or, en faisant cela, ils ne font que donner leur avis personnel, privé, comme une personne lambda pourrait le faire.

*Pascal Boniface est l'auteur de Football et mondialisation (éd. Armand Colin, 2006) et de Pourquoi tant de haines ? (éd. du Moment, 2010).

samedi, 19 juin 2010

Anelka exclu de l'équipe de France

La déroute de l'équipe de France contre le Mexique pourrait avoir des conséquences qui dépassent largement le cadre de la Coupe du monde. Et si la sortie de route contre les Mexicains élimine quasiment les Bleus du tournoi, elle révèle sur le terrain comme en dehors la déliquescence qui a atteint ce groupe et son staff. Avant d'annoncer sa liste des 30, Raymond Domenech avait pourtant montré les muscles : "la leçon (de l'Euro 2008), c'est qu'ils (les joueurs) doivent être intelligents et dépasser leur ego pour penser que c'est l'équipe qui compte, pas eux. S'ils n'ont pas compris ça, je mettrai des coups de fusil !" Le sélectionneur a pu apprécier à la mi-temps de France-Mexique la riposte tout en finesse de Nicolas Anelka, peu enclin comme certains de ses partenaires à reconnaitre l'autorité du patron.

La bordée d'injures lâchée par l'attaquant est un nouvel éclair dans le ciel orageux des Bleus, et un nouveau casse-tête pour un staff qui conLe le point presse, prévu à 13h ce samedi, a ainsi été décalé à un nouvel horaire qui n'a pas été précisé, a sobrement indiqué l'encadrement. La pratique est devenue courante, et la situation de crise actuelle semble renforcer le malaise, au pire moment, alors qu'Anelka est apparu normalement à l'entraînement vendredi. La réaction du sélectionneur aux insultes de son joueur se fait donc attendre, et les voix sont déjà nombreuses à s'élever pour demander l'exclusion pure et simple de l'enfant pas terrible du foot français.

Le directeur technique national, Gérard Houllier, est monté au créneau au micro de RMC : "C'est au sélectionneur de dire : Tu fais tes valises et tu rentres. Si je suis responsable, c'est ce que je fais. Honnêtement, j'ai été choqué". Hors du sérail, les propos sont plus virulents. Michel Hidalgo, ancien sélectionneur de l'équipe de France (1978-84), appelle ainsi sur RTL à l'éviction définitive du joueur. "L'insulte d'Anelka est méprisable", a déclaré Hidalgo. "Il ne doit plus porter le maillot de l'équipe de France. A mon avis, il ne portera plus jamais ce maillot. Ces propos sont consternants". Autre glorieux ancien, Just Fontaine a jugé "lamentable" la situation chez les Bleus et a prédit un avenir sombre pour la sélection si Nicolas Anelka n'en est pas exclu rapidement. "Ce qui arrive à l'équipe de France est débile, lamentable, pitoyable. Il faut virer Anelka", a-t-il dit samedi à Reuters.

"C'EST DÉBILE !"

L'ancien attaquant des Bleus, qui détient le record du nombre de buts marqués en une édition de la Coupe du monde (13 buts en 1958), est très remonté, et rappelle le précédent Cantona. "Pour en avoir dit beaucoup moins que ça à Henri Michel, (Eric) Cantona n'a plus jamais rejoué en Equipe de France. Et Cantona, malgré ses humeurs, c'était quand même autre chose sur un terrain !", a ajouté Fontaine. Eric Cantona avait qualifié Henri Michel de "sac à merde" lorsque ce dernier dirigeait l'équipe de France. Le joueur n'avait plus été appelé par ce dernier mais avait retrouvé le maillot bleu sous la direction de Michel Platini. "Anelka est un ingrat, en plus. Domenech lui a conservé sa confiance malgré ses piètres prestations depuis cinq matches. Et contre le Mexique, encore, au lieu d'aller en pointe comme on le lui demandait, il a préféré aller em... tout le monde au milieu rien que pour le plaisir de montrer sa technique. Parce qu'il n'a plus que ça", a ajouté Just Fontaine. "Le pire, c'est que Gourcuff en a été victime. Le seul joueur intelligent qui sache faire une passe en profondeur précise. C'est débile !"

Le ton est moins enflammé mais tout aussi ferme du côté du vice-président de la Fédération française de football, Christian Teinturier, qui a expliqué sur France Info que "si les mots ont été employés, il (Anelka) n'a plus rien à faire là-bas... Ou alors à ce moment-là, on accepte tout". M. Teinturier a estimé que Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, devrait prendre une telle décision. "Il aurait dû être expulsé tout de suite, ou s'excuser. Sinon il ne devrait pas réapparaître sous un maillot d'entraînement de l'équipe de France", a-t-il ajouté. Pour ce vice-président de la FFF, "c'est le déclencheur d'un état d'esprit et d'un climat qui est détestable. (Raymond Domenech) a fait confiance à ce garçon pendant quatre matches, cinq matches, c'est incompréhensible, c'est proprement scandaleux".

"DES MODÈLES"

Présente à Knysna avec l'équipe de France, la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, a réagi dans un communiqué appelant les joueurs de l'équipe de France à "la retenue et à la dignité", sans citer directement Anelka. "La très forte pression qui

mardi, 08 juin 2010

Patrice Evra : ’’Je suis allé au Sénégal une seule fois pour me faire circoncire’’

evra01vs6_1.jpgL’arrière gauche des Bleus, Patrice Evra, âgé de 29 ans, a affirmé qu’il est retourné au Sénégal, son pays de naissance, pour la première fois à l’âge de 10 ans pour se faire circoncire et que depuis lors il n’y a plus remis les pieds. ‘’Le Sénégal, je n’y étais retourné qu’une fois, quand j’avais 10 ans. C’était pour me faire circoncire et franchement ce n’était pas une bonne expérience’’, a expliqué le nouveau capitaine des Bleus dans une interview parue dans le quotidien sportif L’Equipe. Le défenseur de Manchester United (élite anglaise) est né à Dakar d’un père sénégalais et d’une mère capverdienne. Il explique avoir choisi entre les Espoirs français et l’équipe nationale A du Sénégal pour une raison simple : ‘’c’est mon cœur qui m’a guidé vers l’équipe de France’’.

Malgré cela, Patrice Evra, qui a quitté le Sénégal à l’âge de 12 mois pour Bruxelles (Belgique) où travaillait son père, avance sa fierté de disputer la première coupe du monde sur le continent africain, parce que ‘’cette compétition donnera une autre image à l’Afrique’’. ‘’J’ai des racines et elles sont africaines même si j’ai toujours dit que je n’étais ni Sénégalais, ni Français, ni noir’’, ajoute le nouveau capitaine des Bleus qui, quand il était jeune à la maison, entendait ses sœurs et son père parler wolof. ‘’On mangeait tous dans le même plat, on était baigné dans la culture sénégalaise mais on s’est quand même vite européanisé’’, a-t-il dit, rappelant que des gens l’ont beaucoup insulté quand il a décidé de jouer pour la France. ‘’J’étais le singe qui se déculotte devant les Blancs.

J’étais un traître à la nation, obsédé par l’argent… c’est comme ça, je l’ai assumé grâce à l’aide de mes parents’’, a-t-il ajouté, relevant n’avoir pas mis les pieds dans son pays natal depuis 19 ans. A la question de savoir pourquoi, il répond : ‘’je ne sais pas’’. Il ajoute : ‘’Il me faut un déclic pour faire la démarche. Cela ferait plaisir à mon père, à ma mère qui vivent à Dakar’’. Selon lui, Patrick Vieira lui a beaucoup parlé de son retour dans son pays de naissance.

L’ancien capitaine des Bleus, fondateur du centre Diambars, est revenu au Sénégal en 2003. Evra pense lui aussi faire ce retour au pays natal même il faut qu’il sente le bon moment. ‘’J’irai avec mon fils qui a quatre ans. Oui, voilà : on ira découvrir nos racines ensemble. Peut-être après la coupe du monde. Pourquoi pas ?’’, s’interroge-t-il. SD/AD



Auteur: APS

Equipe de France: Diaby à la place de Gourcuff

Convaincant lors de ses entrées au cours des matches de préparation, le joueur d'Arsenal fait l'unanimité auprès des cadres Bleus. A tel point que ces derniers veulent le voir remplacer Gourcuff.

Lors de l'annonce de la liste des 23, Raymond Domenech annonçait qu'Abou Diaby, qui ne comptait alors que 2 sélections avec les Bleus, était retenu pour disputer le Mondial sud-africain. Ce choix fermait d'ailleurs la porte de l'équipe de France à Patrick Vieira. Entré en cours de jeu lors des 3 matches de préparation, le milieu de terrain formé à Auxerre a séduit ses coéquipiers par sa percussion, son dynamisme, et ses prises d'initiatives. Auteur d'une saison pleine avec les Gunners (40 matches, 6 buts), son profil de bagarreur, doué techniquement, suscite l'admiration de ses coéquipiers. A tel point qu'aujourd'hui, plusieurs cadres de l'équipe de France souhaitent le voir aligné d'entrée de jeu.

Diaby, à la place de qui?

Seulement, pour titulariser Abou Diaby, il faut enlever un joueur au milieu de terrain. Rentré plusieurs fois à la place de Florent Malouda, il ne devrait néanmoins pas lui piquer la place sur le côté gauche, le milieu offensif de Chelsea étant en pleine forme. Reste Yoann Gourcuff. Mettre le Bordelais sur le banc est donc la solution privilégiée par les cadres que sont Ribéry, Henry, Gallas, Evra et Abidal. Ces derniers doutent de l'importance du milieu bordelais dans le dispositif actuel.