La Belgique résista crânement aux assauts turcs en début de partie, mais l'échappa quand même belle au quart d'heure lorsque Tuncay, en position idéale pour conclure après un centre d'Arda, croisa trop sa reprise de la tête. Les Diables Rouges n'étaient nullement débordés, et forcèrent même un corner qui allait débloquer le marquoir à la 28-ème minute. Bien botté par Alderweireld, il permit en effet à Van Buyten de devancer la sortie de Kivrak, et de marquer imparablement de la tête. La Belgique conserva cet avantage jusqu'à la 48-ème, Hamit Altintop fusillant Bailly en deux temps après un débordement de Köybasi qui avait échappé à Alderweireld (1-1). Réduite à 10 après l'exclusion de Kompany à la 64-ème, la Belgique se retrouva menée 2 minutes plus tard, Sentürk convertissant un centre d'Hamit Altintop qui avait surpris Vertonghen et Van Buyten. Mais ce dernier marqua une 2-ème fois de la tête à la 68-ème, après un service en or de Lukaku à la réception d'une transversale parfaite de Mirallas. Arda Turan signa le but de la victoire turque à la 78-ème. Autriche - Kazakhstan (20h30) et Allemagne - Azerbaïdjan (20h45) ont débuté plus tard. 3-ème journée le 8 octobre: Kazakhstan - Belgique, Autriche - Azerbaïdjan et Allemagne - Turquie.
lundi, 13 septembre 2010
Tchité déjà à la fête à Sclessin
L’attaquant a fêté son retour par un but qui a réconcilié les joueurs et les supporters. Defour, touché au pied droit, se veut rassurant.Samedi soir, Bram Verbist n’a pas connu l’enfer, comme lors de ses dernières visites à Sclessin, mais le gardien du Cercle a encaissé très tôt dans le match. Le Brugeois regrettait aussi l’exclusion de Hans Cornelis.
"Il arrive avec le pied en avant mais ce n’est pas méchant. Pour moi, cela ne méritait pas la carte rouge."
A la suite de ce duel avec Cornelis, Steven Defour a été touché au pied droit, celui qui avait été fracturé il y a tout juste un an. Le capitaine s’est tordu de douleur, il a jeté sa chaussure au moment de sortir pour se faire soigner mais il a rapidement pu reprendre part au jeu. Après une heure, il a tout de même quitté la pelouse. "Je n’ai voulu prendre aucun risque", justifiait Dominique D’Onofrio à l’issue du match. "Il passera des examens lundi."
En quittant Sclessin, Steven Defour se voulait toutefois rassurant : "J’ai eu peur sur le moment même mais cela devrait aller d’ici quelques jours."
Contrairement à ses deux précédents matches à Sclessin contre le Cercle, Réginald Goreux n’a pas marqué.
"Mais ce n’est pas passé loin, sourit le médian droit. J’ai la confiance du staff, de mes coéquipiers, du public de tout le monde. Que demander de plus si ce n’est le titre. Cependant, ne parlons pas trop vite. Au niveau collectif, pensons à accrocher le Top 6 avant de voir plus loin. On a mal débuté le championnat mais on s’est bien repris. L’arrivée des attaquants a joué. Ils gardent bien le ballon et font énormément d’appels. Cela permet à la défense et à l’entrejeu de sortir."
Les Liégeois devront confirmer à Malines la victoire de samedi, facilitée par le fait d’avoir joué en supériorité numérique durant 53 minutes suite à l’exclusion de Hans Cornelis et par le but de Mémé Tchite après seulement quatre minutes et cinq secondes de jeu "Ce but, c’est une façon de dire bonjour ou plutôt rebonjour à Sclessin", confiait le buteur titularisé en pointe avant de jouer la deuxième mi-temps en soutien d’attaque. "Cela fait vraiment plaisir de marquer pour mon retour. Je suis en forme, j’ai fait toute la préparation avec Santander et j’ai disputé un match en Liga . Je me suis toute de suite senti à l’aise dans l’équipe et les automatismes sont bons. Félicitations à l’équipe, on a bien joué et notre victoire ne souffre aucune discussion. Il reste cependant beaucoup de travail à l’équipe."
11:09 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
La N-VA dément préparer une "offre finale"
La N-VA a démenti lundi matin une information de presse affirmant qu'elle préparait une "Best and Final Offer" (meilleure offre définitive) dans la perspective d'une rencontre entre son président Bart De Wever et celui du PS Elio Di Rupo.
Le groupe chargé d'élaborer la stratégie de la N-VA s'est réuni vendredi soir avant un bureau de parti samedi.
Lundi matin, De Standaard indiquait, sur base d'information provenant de la direction du parti, que la N-VA s'apprêtait à présenter une "meilleure offre définitive" au président du PS Elio Di Rupo.
Le parti nationaliste flamand, contacté par l'agence Belga, a démenti cette information."Nous ne mettrons pas sur la table de proposition à prendre ou à laisser", a indiqué le porte-parole du parti.
"Une telle stratégie a déjà été utilisée par le passé sans jamais porter ses fruits. Nous allons simplement faire part de notre vision des choses aux médiateurs André Flahaut et Danny Pieters, en espérant qu'ils trouvent un moyen de débloquer la situation", a-t-il ajouté.
Rien n'était encore décidé concernant une éventuelle nouvelle rencontre entre les deux vainqueurs des élections, le président de la N-VA Bart De Wever et celui du PS Elio Di Rupo.
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France: une centaine de Roms reconduits mardi en Roumanie
Un avion spécialement affrété va décoller mardi après-midi de l'aéroport de Marseille-Provence, dans le sud de la France, à destination de Bucarest avec à bord une centaine de Roms, adultes et enfants, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Ce vol, organisé par l'office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), est basé sur le volontariat avec une aide au retour, a précisé une source administrative.
Le 17 août, à Toulon, le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avait annoncé l'organisation d'un vol "fin septembre", sans préciser l'aéroport de départ.
Le 26 août, la France avait renvoyé plus de 250 Roms vers la Roumanie, à bord de deux avions "spécialement affrétés" de la compagnie roumaine Blue Air, depuis les aéroports de Lyon Saint-Exupéry (centre) et parisien de Roissy Charles-de-Gaulle.
Depuis 2009, une dizaine de vols similaires qui ont été organisés depuis Marseille à destination de la Roumanie ou de la Bulgarie.
En août et en septembre, plusieurs campements de Roms ont été détruits à Aix-en-Provence et Marseille et des obligations de quitter le territoire français dans le délai d'un mois ont été remises aux personnes en situation irrégulière.
Depuis le tour de vis sécuritaire annoncé par le président Nicolas Sarkozy fin juillet, plus d'un millier de Roms ont été reconduits en Roumanie et en Bulgarie, la plupart avec une aide de 300 euros par adulte et de 100 euros par enfant.
10:59 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
jeudi, 09 septembre 2010
Gitan tué: la mise en examen d'un gendarme de Saint-Aignan "programmée"
La mise en examen du gendarme à l'origine du tir qui a coûté la vie au jeune gitan Luigi Duquenet dans le Loir-et-Cher en juillet dernier est "programmée", a déclaré jeudi à l'AFP la procureure de Blois, Dominique Puechmaille.
"La mise en examen du gendarme est programmée. Elle devrait intervenir prochainement", a déclaré la magistrate en se refusant à dire à quel point cette mise en examen contredit la thèse de la légitime défense soutenue par les autorités depuis la mort du jeune de 22 ans, recherché pour avoir volé 20 euros.
La famille du jeune a été reçu jeudi matin par le juge d'instruction Xavier Girieu, qui lui a fait part de cette prochaine mise en examen, a précisé à l'AFP Me Jean-Claude Guidicelli, un de leurs avocats.
Mme Puechmaille a confirmé que la mise en examen du gendarme aurait dû intervenir "fin août" mais qu'une première convocation adressée par le juge d'instruction à la brigade de Saint-Aignan n'était pas parvenue au fonctionnaire, muté depuis le drame. La mort du jeune gitan avait suscité la colère de sa communauté et plusieurs des siens ont ensuite mené une action spectaculaire dans le village de Saint-Aignan, avec quelques voitures brûlées, deux vitrines brisées et quatre arbres coupés.
Dans le prolongement de ces faits, le président Nicolas Sarkozy avait annoncé une réunion sur les "problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms", première étape de sa politique de reconduite aux frontières.
13:26 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gitan | del.icio.us | Facebook | | |
Roms: le Parlement européen demande à Paris de "suspendre" les expulsions
Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution demandant à la France et aux autres Etats de l'UE de "suspendre immédiatement" les expulsions de Roms, qui ont suscité une vive controverse ces dernières semaines.
Cette résolution présentée par les socialistes, les libéraux, les Verts et les communistes a obtenu 337 voix contre 245.
Le Parlement se déclare "vivement préoccupé par les mesures prises par les autorités françaises ainsi que par les autorités d'autres Etats membres à l'encontre des Roms et des gens du voyage prévoyant leur expulsion".
La résolution adoptée demande à Paris et aux autres autorités "de suspendre immédiatement toutes les expulsions de Roms".
Une autre résolution présentée par la droite du Parti populaire européen, principal groupe politique dans l'institution, et les élus eurosceptiques de l'ECR, qui ne condamnait pas la politique française à l'égard des Roms, a été rejetée par le Parlement.
Le texte adopté critique également la récente réunion sur l'immigration et la libre circulation organisée à Paris à l'initiative du gouvernement français. La résolution relève notamment que ces sujets relèvent, selon elle, "de la compétence de l'UE".
"Cette attitude est allée de pair avec une vague de stigmatisation des Roms et de dénigrement général des Tziganes dans le discours politique", déplore le texte. "Le droit de tous les citoyens de l'Union et des membres de leurs familles de circuler et de séjourner librement dans toute l'Union constitue un pilier de la citoyenneté de l'Union telle qu'elle est définie par les traités", souligne la résolution.
La France soutient pour sa part que tous les démantèlements de camps et les reconduites se déroulent dans le cadre des lois de la République et des règles européennes.
La Commission s'est dite mardi globalement satisfaite des garanties apportées par la France, même si elle entend surveiller de près la situation.
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Affaire Bettencourt: le siège du parti de Sarkozy perquisitionné
Le siège parisien du parti UMP du président français Nicolas Sarkozy a été perquisitionné mercredi par la police dans le cadre de l'affaire Bettencourt/Woerth, a-t-on appris jeudi auprès du numéro un du parti, Xavier Bertrand.Cette perquisition a été ordonnée par le parquet de Nanterre (banlieue de Paris) dans le cadre d'une série d'enquêtes ouvertes après la divulgation d'écoutes clandestines réalisées au domicile de Liliane Bettencourt, l'héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal.
Ces écoutes se sont révélées extrêmement embarrassantes pour le ministre du Travail Eric Woerth, débouchant sur une affaire politico-fiscale mêlant soupçons de conflits d'intérêts, de trafic d'influence et de financement politique.Eric Woerth, ancien ministre du Budget, était aussi en 2007 le trésorier de l'UMP et de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle.
Liliane Bettencourt, donatrice régulière de l'UMP et suspectée de fraude fiscale, a employé l'épouse de M. Woerth. L'ancienne comptable de la milliardaire a en outre accusé l'ex-trésorier de l'UMP d'avoir collecté illégalement des fonds auprès de Mme Bettencourt pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.Tout en niant avoir commis la moindre faute, Eric Woerth a reconnu début septembre être intervenu auprès de Nicolas Sarkozy (alors ministre de l'Intérieur) en mars 2007, pour plaider pour l'attribution de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt.
Le directeur général de l'UMP, Eric Cesari, a expliqué jeudi à l'AFP que les policiers, restés durant une heure et demie au siège du parti, cherchaient "la correspondance entre Eric Woerth et Patrice de Maistre".Ils ont consulté "toutes les archives" et "n'ont rien pris", a affirmé M. Cesari, qui a signé un "procès-verbal" en ce sens.
"C'était une demande de renseignements. Ils voulaient vérifier des documents", a insisté M. Cesari, réfutant le terme de "perquisition" au motif que les policiers de la brigade financière avaient "prévenu auparavant" de leur venue.
13:21 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sarkozy betancourt | del.icio.us | Facebook | | |
mercredi, 08 septembre 2010
Macky Sall à Francfort
13:26 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : macky | del.icio.us | Facebook | | |
La défense belge craque à Istanbul: 3-2 et 0 pt/6
Battue par l'Allemagne lors de la 1-ère journée des qualifications de l'Euro-2012, la Belgique était au pied du mur contre la Turquie, mardi dans l'enfer de Fenerbahce, dont elle est effectivement rentrée bredouille: 3-2 (mi-temps: 0-1), malgré un doublé de Van Buyten.
08:56 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
Olivier Maingain: "Je ne puis l’admettre "
Lors du dernier bureau du MR, lundi matin, Olivier Maingain a subi les foudres de plusieurs leaders libéraux, dont Louis Michel. En cause : le rappel de positions tranchées sur l’élargissement de Bruxelles. Nous avons recueilli la réaction du président du FDF.
Vous sentez-vous désormais isolé au MR ?
Ce qui s’est passé, je ne puis ni l’admettre, ni le comprendre davantage. Je crois tout simplement que c’est une précipitation un peu hasardeuse de la part de certains. Car entre-temps, j’ai reçu beaucoup de soutien de la part de membres du MR. Le MR a tout intérêt, et pour l’ensemble des francophones et pour lui-même, à ne pas faire preuve d’impatience. Il est préférable de laisser venir les événements si les choses devaient se décanter au cas où la négociation entre les 7 ne devait pas aboutir. La patience est préférable au piaffement.
Que vous reprochent les libéraux traditionnels ?
C’est à eux qu’il faut poser la question. Moi, je considère que rappeler un enjeu aussi essentiel que celui de l’élargissement de Bruxelles, émis de tout temps par les partis francophones, rappeler l’indispensable lien territorial avec la Wallonie, rappeler en ces heures graves, au moment où se joue l’avenir du pays et l’avenir de Bruxelles comme Région à part entière ce n’est pas déplacé ou provocateur, c’est juste rappeler des positions constantes de tous les francophones. Si on ne veut pas le séparatisme, la meilleure façon de l’écarter, c’est de protéger la région centrale du pays dans son espace vital. C’est en enfermant Bruxelles dans la Flandre qu’on donne des arguments aux séparatistes. Au contraire, quand on accorde le lien territorial entre Bruxelles et la Wallonie, on tue l’espoir qu’ont les séparatistes d’emmener Bruxelles dans leurs bagages.
Vous avez le sentiment que le MR cherche à se rendre plus “fréquentable” aux yeux des Flamands les plus radicaux en vous éloignant d’éventuelles négociations ?
J’ai eu l’explication suivante. Puisqu’il y a un refus des francophones de se concerter, le MR a contacté l’ensemble des partis flamands pour leur dire que le MR n’avait pas fait le choix délibéré de l’opposition. Le MR est un parti capable d’assumer, en parti responsable, une négociation institutionnelle. Il ne s’agissait pas d’entamer une négociation avec la N-VA. Et moi, je rappelle juste que nous avons fait campagne sur l’élargissement de Bruxelles. Ce n’est pas pour être désagréable à l’égard de qui que ce soit : c’est une exigence pour l’équilibre institutionnel de la Belgique. Rappeler cela en toute sérénité me semble opportun d’autant que je lis dans les sondages de "La Libre" que l’élargissement de Bruxelles n’est pas tabou pour un quart des Flamands.
Vous vous imaginez négocier l’avenir de la Belgique avec Bart De Wever… ?
Il était déjà à la table des négociations de Val-Duchesse en 2007. Ce n’est pas nouveau. Il ne faut pas entrer dans la logique confédéraliste et séparatiste qu’il souhaite. Il faut avoir le sens de la perspective : quand les partis flamands négocient une réforme de l’Etat, ils cherchent à avoir en mains les leviers pour préparer la suivante. Méfions-nous de leur en donner puisqu’on sait que leur but avéré, c’est aller vers le séparatisme.
Vous estimez que les francophones ont déjà lâché. En même temps, vous regrettez de ne pas être tenu informé du contenu des négociations. C’est contradictoire… !
Dans son interview de rentrée, Didier Reynders précisait que ce qui filtre des négociations montrait que certaines exigences flamandes progressaient et qu’il n’en allait pas de même pour les demandes francophones. M. De Wever avait initialement accepté de ne pas parler de la loi de financement. Il a obtenu des francophones que le sujet soit sur la table. C’est un fait que l’on ne peut nier. En revanche, je n’ai pas entendu un seul parti francophone rappeler que toute évolution institutionnelle de BHV devait s’accompagner d’une extension de Bruxelles. Je sais, j’insiste, mais c’est capital. En 2005, nous avions proposé une extension des compétences de la Communauté française : c’était déjà une manière de briser le carcan de Bruxelles en Flandre.
Ne faut-il pas attendre la fin pour juger ?
Bien entendu, nous ferons un jugement définitif lorsque nous connaîtrions le détail de l’accord ou de ce qui a été mis sur la table, faute d’accord. Mais pourquoi ne pas rappeler les engagements passés et pris par tous les francophones ? D’autant que j’ai entendu cette petite phrase de Mme Onkelinx qui indiquait qu’il n’y avait pas que le refinancement de Bruxelles qui posait problème
Les libéraux qui se sont opposés à vous demandaient que chacun respecte une certaine discrétion plutôt que le rappel incessant de positions radicales.
Je veux bien que l’on retienne son souffle lorsque nous sommes associés à une négociation car je constate que tout est mis en œuvre, avec une sorte d’acharnement pour que les négociations à 7 aboutissent. Les chances d’y être ne semblent donc pas encore établies à ce jour.
Si le trouble interne au MR persiste, cela pourrait-il déboucher sur un divorce plus fondamental ?
Je suis très attaché à ce qui a été la volonté commune de créer la fédération PRL-FDF : Jean Gol avait une vision d’avenir pour l’ensemble des francophones. Il savait que l’on allait vers une évolution chaotique de l’Etat belge et qu’il fallait fortifier l’unité de la Wallonie et de Bruxelles. C’est fondamental. Je souhaite que le MR réincarne pleinement ce qu’avait été l’appel de Jean Gol.
Les liens sont-ils rompus avec certains libéraux ?
Je parlerai très franchement de ce qui s’est passé avec ceux qui ont eu, lundi, une attitude agressive à mon égard et de manière injustifiée à mes yeux. Le non-dit n’a pas lieu d’être. Il faut clarifier cette situation sereinement, positivement pour éviter de vivre dans l’ambiguïté. Il faut trouver avec sagesse et mesure la bonne manière de poursuivre une action commune.
Etes-vous déçu par Didier Reynders, lui que vous avez toujours soutenu…
La politique m’a blindé pour ne pas être déçu. Je suis fidèle en amitié. C’est peut-être un de mes défauts parce qu’en politique ce n’est peut-être pas de mise. Mais j’ai une amitié sincère pour Didier Reynders. Je continue à penser qu’il a un rôle essentiel à jouer au sein du MR en raison de sa capacité de travail, de son intelligence. Je crois que malheureusement, ces soubresauts répétés au MR sont la conséquence d’un mauvais débat interne amené par certains. Bien sûr, on peut toujours améliorer le fonctionnement interne d’un parti, mais je regrette vivement ce climat. On ne peut pas nier que le FDF est un parti organisé, cohérent et soudé. Je voudrais que tout le MR soit à son image.
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Le cardinal Danneels: "J’aurais dû demander la démission de Mgr Vangheluwe"
Lisez la suite de l'entretien dans votre Libre Belgique
Le cardinal Danneels a accepté de revenir pour nos lecteurs sur le difficile été qui fut le sien. Sans chercher d’excuses, il admet qu’il aurait d’abord dû écouter la victime puis demander à Roger Vangheluwe de quitter immédiatement la tête du diocèse de Bruges.
Fin août, vous vous êtes retrouvé, malgré vous, au coeur d’une tempête médiatique avec les Danneels-Tapes, l’enregistrement à votre insu de votre rencontre avec la victime de Mgr Vangheluwe et sa famille. Comment en était-on arrivé là?
Un soir au début du mois d’avril, alors que je rentrais en voiture à Malines, j’ai eu un coup de fil de Mgr Vangheluwe qui m’a confié qu’il avait abusé pendant des années d’un de ses neveux. Je suis tombé à la renverse, très déboussolé par ce que j’apprenais. Je suis resté pratiquement muet, lui ayant simplement dit que c’était extrêmement grave. Quelques jours plus tard, il m’a rappelé en me demandant si j’étais prêt à m’entretenir avec des membres de sa famille. Il avait toujours été proche de moi. Je lui avais donné cours et il était devenu un ami mais je ne lui ai pas répondu immédiatement et ai demandé un temps de réflexion.
C’est Mgr Vangheluwe qui vous a relancé.
Le 8 avril, j’étais allé à l’hôtel de ville de Bruges à l’invitation de l’Okra, la principale association d’aînés de Flandre. Roger Vangheluwe y était aussi et il me demanda si je pouvais rencontrer sa famille l’après-midi même. Puis nous avons été déjeuner chez lui et je lui ai dit que je n’avais pas vraiment envie de voir sa famille parce que je n’étais pas préparé pour cette rencontre. Je lui ai demandé de reporter le rendez-vous mais il m’a dit qu’ils étaient déjà en route. Nous sommes allés à l’abbaye de Steenbrugge où l’on a vu arriver sa famille, quelques minutes après nous. Lorsqu’ils m’ont aperçu, ils ont été très étonnés de me voir plutôt que Mgr Léonard. Je leur ai dit que c’est Mgr Vangheluwe qui m’avait invité à les rencontrer. Je voulais rentrer chez moi mais ai accepté de les écouter. J’ai fait là une énorme erreur d’appréciation: je n’aurais jamais dû accepter l’invitation sans connaître l’objectif de la rencontre. Les seules choses que l’évêque m’ait dites étaient que ses proches voulaient cette rencontre et que cela leur ferait du bien. Mais j’avais un doute: j’avais été son ami et en même temps l’archevêque et il valait mieux ne pas mélanger l’amitié et la relation de pouvoir. J’ai alors demandé de parler en tête-à-tête avec la victime.
La presse a vivement critiqué le début de cet entretien...
Je lui ai dit avec une tournure de phrase typiquement ouest-flandrienne "zeg ne keer". Une façon traditionnelle d’entamer une conversation que d’aucuns ont interprété comme une formule de mépris de la part de quelqu’un en position dominante face à son interlocuteur. Je voulais seulement montrer mon ouverture. Le début de la conversation a pu prêter aussi à une interprétation biaisée parce qu’on n’en a pas vu non plus la gestuelle. C’était aussi une question de ton: le mien n’avait rien d’arrogant en l’espèce. Je lui ai dit que je venais d’être informé des faits. Une imprudence de ma part car je n’en connaissais pas les détails. J’aurais dû le laisser me raconter d’abord son vécu car je ne connaissais pas l’ampleur de ses souffrances intérieures. Je tiens encore à m’en excuser car j’ai manqué là de respect et de compassion même si la famille s’impatientait dans la pièce d’à-côté. J’ignorais évidemment que notre conversation était enregistrée. Quand j’ai rencontré les autres proches, j’ai voulu savoir pourquoi pendant plus d’un quart de siècle, personne n’avait jamais évoqué les abus et estimé devoir contacter la police ou la justice. Je me suis dit alors qu’il y avait sans doute des raisons à cela mais voulais savoir pourquoi ils quittaient maintenant leur mutisme. Je me demandais même s’ils ne souhaitaient pas maintenir ce silence. Comme l’évêque était à un an de la retraite, ne voulaient-ils pas encore retarder l’échéance? Et alors j’ai dit que l’on pouvait demander et obtenir le pardon.
On vous a reproché d’avoir ciblé la victime plutôt que l’auteur...
Je n’ai pas dit cela dans cette optique-là ! Dans mon esprit, Roger Vangheluwe aurait pu demander pardon pour autant que la victime lui accorde le sien. Une personne présente a opiné positivement de la tête. L’on avait gardé si longtemps le silence, le moment était peut-être venu de tourner la page. Et pour la première fois depuis les événements, l’évêque avait imploré le pardon de ses proches. Mais le climat était très tendu: un proche était très opposé à Roger Vangheluwe, d’autres restèrent muets. J’ai mis fin à la conversation et suggéré d’organiser une autre rencontre. J’ai attendu un signal qui n’est cependant jamais venu...
C’est alors que l’affaire est entrée dans le domaine public avec les courriels à tous les diocèses...
Oui, l’évêque a offert sa démission au nonce et à Rome. Pour en revenir à mon contact avec la famille, j’ai voulu les aider sur le plan pastoral; c’est quelque chose qui m’est cher. J’étais plus préoccupé par les divisions au sein de la famille et j’osais espérer qu’elles pouvaient arriver à une réconciliation. C’est pour cela que j’ai parlé du pardon. Mais j’ai fait une erreur en montrant mon bon cœur : j’aurais dû immédiatement inviter Mgr Vangheluwe à présenter sa démission plutôt que de tenter de réconcilier la famille. De toute manière, j’allais proposer cette voie-là si le désaccord persistait dans la famille.
D’une certaine manière, il a voulu vous entraîner dans sa chute...
J’ai été trop bon et trop naïf pour lui dire que je n’entrais pas dans ce jeu-là.
Vous n’avez donc rien su de l’affaire avant avril 2010. D’aucuns ont dit le contraire...
Rien, je n’ai rien su avant l’appel du début d’avril alors que l’on sait maintenant que dès 1986 le frère de l’évêque avait mis ce dernier en garde...
Est-ce que Mgr Vangheluwe reste encore votre ami ?
Il pourrait le rester mais c’est très difficile après que l’on ait abusé de votre confiance et commis de si graves fautes comme l’abus d’un mineur. Je garde un grand cœur et il m’est difficile de dire du mal d’autrui mais quand même...
On vous a aussi reproché de vouloir étouffer les affaires en général...
Je n’ai jamais rien voulu cacher. Quand on me dit que l’Eglise sait s’y prendre pour étouffer les affaires, je pense que comme toute institution, elle a un réflexe d’auto-défense mais je refuse absolument l’accusation que c’est cela qui m’a mû dans cette affaire. Je n’avais d’ailleurs rien à y gagner.
A un moment donné, le Pr Adriaenssens, le président de feu la commission a dit que vous auriez pu faire plus par rapport à une série de dossiers.
Il a parlé d’une cinquantaine de dossiers mais il s’agit d’une bonne trentaine. Cela dit, le nombre exact n’a pas d’importance mais il faut quand même rappeler que si j’ai reçu toute une série de lettres, c’était surtout parce qu’on me voyait toujours comme le chef de l’Eglise belge alors que je n’étais que le responsable de l’archevêché de Malines-Bruxelles. Cela dit, j’examinais toujours avec attention quel diocèse ou quel ordre religieux étaient concernés et je mettais mon point d’honneur à leur transmettre les écrits pour qu’ils agissent. Force m’est d’avouer que certains provinciaux ne donnaient pas suite aux plaintes, n’étant eux-mêmes généralement en place que pendant trop peu de temps. Et donc lorsque les dossiers concernaient Malines-Bruxelles, je les ai traités et fait suivre avec une grande attention. Jusqu’au bout: trois prêtres ont été condamnés.
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mardi, 07 septembre 2010
À défaut de mosquée, les musulmans de Gallarate prient à l’église
A Gallarate, au nord de Milan, les musulmans se réunissent pour le troisième ramadan consécutif pour prier sur un terrain alloué par l’Église locale.
Dans la province de Varèse, la paroisse de Saint-Nazario et Celso a aménagé un espace pour que les musulmans puissent prier pendant les soirées du ramadan. L’endroit en question est une cour fermée derrière l'église, un lieu qui n’est plus utilisé depuis des années. Il a été mis à la disposition des fidèles musulmans par le père Adriano Colombo afin de "donner un signal pour ouvrir le dialogue entre les différentes cultures". Rétifs au premier abord, les habitants de la ville ont semble-t-il fini par accepter cette initiative.
Gallarate est une petite ville de 50 000 habitants dont 2 500 sont de confession musulmane. Elle est située dans une région tenue par de la Ligue du Nord, le parti xénophobe et régionaliste d’Umberto Bossi.
"Nous sommes très reconnaissants à l’égard de l'Église pour son hospitalité, mais nous voudrions aussi avoir notre propre espace"
Hamid Khartaoui, 43 ans, est un père de famille marocain qui vit depuis 22 ans en Italie. Il est le porte-parole de la communauté musulmane locale.
Cela fait déjà quelques années que nous avons engagé un bras de fer avec les pouvoirs publics. En 2005, le conseil municipal a fermé notre centre culturel, que nous utilisions également comme lieu de prière, car il n’était soi-disant pas conforme aux règles d'hygiène et de sécurité. Deux ans plus tard, la communauté s’est imposée elle-même une taxe pour permettre l’achat d’un hangar de 400 mètres carrés pour la somme de 300 000 euros. Il s’agissait de l'ancien siège d'une société à la périphérie de Gallarate. Du coup, son réaménagement n’était possible que si l'administration nous autorisait un changement de 'destination', afin qu’on puisse le faire passer de bâtiment industriel à centre culturel et religieux. Mais l'administration nous refuse toujours ce changement. Cette situation n’est pas due à la méfiance de la population, mais à une mauvaise volonté politique évidente. Nous sommes certes en Lombardie, le berceau de la Ligue du Nord mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, dans les municipalités gérées par ce parti les musulmans ont toujours leurs propres espaces. C'est le cas à Varèse, Novare, Saronno, Gravellona, etc. Si Gallarate fait exception, c’est parce qu’elle est dirigée par le seul maire de centre-droit [PDL, la coalition dirigée par Silvio Berlusconi] de la région. Ce dernier craint de perdre son fief s’il a une politique trop souple envers les immigrés.
La Ligue utilise la xénophobie comme argument de campagne pour s’assurer du soutien populaire mais, une fois les élections remportées, les choses changent. À Varèse [première ville à avoir eu un maire de la Ligue, Raimondo Fassa, de 1993 à 1998], Fassa avait martelé tout au long de sa campagne qu'il fermerait le centre islamique de la ville s'il gagnait. Une fois la victoire remportée, il l'a en effet fermé, mais pour autoriser l'ouverture d'un autre centre plus grand et plus beau. Mais à Gallarate, la situation semble loin de s’arranger : avant l'été, l'administration a présenté le nouveau plan d’aménagement du territoire qui stipule que les seuls lieux de culte de la ville restent ceux relatifs au culte catholique. Au risque d'aller à l’encontre de la Constitution italienne qui prévoit la liberté de culte."
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samedi, 04 septembre 2010
Di Rupo : « Il faut envisager toutes les solutions »
Le président intérimaire du CD&V est reçu par le Roi. Elio Di Rupo a mis un terme à sa mission de préformation et repris sa casquette de président du PS. « Je ne souhaite pas la fin de la Belgique » a-t-il affirmé Olivier Mouton répond à vos questions
Lors de sa conférence de presse, Elio Di Rupo a commencé par dire qu'il avait insisté auprès au Roi pour être réellement déchargé de sa mission de préformation à l'issue de la période de consultations. Après avoir constaté l'échec de la négociation, M. Di Rupo s'est rendu chez le roi pour lui faire ce qu'il a appelé "un dernier rapport" de sa mission. "C'est avec tristesse que j'ai constaté que deux partis n'ont pas pu accepter les dernières propositions", a constaté M. Di Rupo pour qui un accord équilibré était pourtant possible. Le préformateur a énuméré les avancées qu'il avait engrangées et qui devaient permettre de déplacer le centre de gravité vers les entités fédérées.
"Malheureusement, sur BHV et Bruxelles, les discussions n'ont pas pu aboutir", a dit M. Di Rupo. Il a insisté sur le fait qu'un accord devait être évalué dans son ensemble et a ajouté que les francophones s'étaient montrés ouverts et constructifs pour faire évoluer la Belgique, "mais pas à n'importe quel prix". "Il est temps de repartir sur d'autres bases", a encore dit M. Di Rupo.
Quand il sera déchargé définitivement de sa mission, il redeviendra président du PS. Son parti continuera à se montrer constructif, a-t-il ajouté. "Je ne souhaite pas la fin de la Belgique", a encore dit M. Di Rupo, qui a plaidé pour le dialogue et pour que "les Wallons et les Bruxellois soient respectés au même titre que les Flamands"
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Olivier Maingain reproche à Elio Di Rupo d’avoir « exclu une force démocratique importante comme le MR ». La manière d’agir du préformateur n’est « pas digne d’un homme d’état », a-t-il rappelé.
Selon Olivier Maingain, la manière dont Elio Di Rupo a imposé au Palais royal et au chef de l’Etat les consultations organisées ces deux derniers jours en « excluant une force démocratique importante comme le MR » (puisque le MR ne sera pas consulté par le Roi) n’est pas « digne d’un homme d’Etat », a-t-il exprimé vendredi à 7h50 dans l’Invité de Bel-RTL.
« A un moment crucial de l’histoire de ce pays, à un moment où on sent que tout peut basculer dans un vide institutionnel préoccupant, ne pas permettre au chef de l’Etat d’entendre la voix du premier parti de Bruxelles et du deuxième de la Communauté française, c’est tout à fait atypique et totalement injustifié », a déclaré le président du FDF. « Il est tout à fait normal dans un moment aussi grave que les forces démocratiques les plus représentatives soient consultées par le chef de l’Etat », a-t-il poursuivi.
Olivier Maingain est également revenu sur les précédentes négociations. « En 2005 comme en 2007, à chaque fois que nous nous sommes retrouvés à la table des négociations institutionnelles, nous avons fait rapport à l’ensemble des partis francophones sur l’évolution institutionnelle et les décisions. Et en 2007, lorsque nous avons dit ‘non’ ensemble à un certain nombre de demandes, c’était l’ensemble des partis francophones que nous représentions. Je constate qu’aujourd’hui, il y a ceux qui s’engagent sur une voie périlleuse sans avoir notre aval à coup sûr », a-t-il ajouté.
« Ne pas accepter la logique de dépeçage de l’Etat fédéral de la N-VA »
Le président du FDF a poursuivi : « Il n’y a malheureusement plus d’unité francophone. Or, il ne faut pas subir la loi de la fatalité qu’impose la N-VA. Si l’ensemble des partis francophones définissaient clairement le périmètre dans lequel nous voulons voir l’Etat fédéral évoluer et rester dans un système fédéral avec une région bruxelloise à part entière, la N-VA devrait soit s’exclure du jeu politique, soit en tenir compte », a-t-il expliqué.
Concernant la conférence de presse d’Elio Di Rupo mercredi lors de laquelle le préformateur a annoncé que 49 % des moyens de l’Etat fédéral pourraient être transférés vers les régions ou les communautés, Olivier Maingain a déploré la « longue liste des exigences des partis flamands » sur les transferts de compétences. « La logique qui est du dépeçage systématique de l’Etat fédéral n’est pas la nôtre. Aujourd’hui on a le sentiment que le plateau des exigences flamandes est de plus en plus rempli. »
« Sur le plateau des exigences francophones, on n’entend rien. Or, quand on va vers une telle réforme de l’Etat, il faut rappeler l’exigence d’une région à part entière, d’un élargissement territorial de la région bruxelloise, qui représente la seule voie de la pacification communautaire. Pourquoi accepter sa logique (de la N-VA) et ne pas exiger notre logique du renforcement de Bruxelles ? «, s’est-il exclamé.
(Belga)
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mardi, 31 août 2010
La DSE de l'APR apprécie le spectacle au Festival de Francfort à Hessen
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Jean-François Copé réaffirme son soutien à Nicolas Sarkozy
07:14 Publié dans Politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copé | del.icio.us | Facebook | | |
lundi, 30 août 2010
L"islam une réligion pour l'europe
Tente bédouine plantée dans le jardin de l'ambassade de Libye, promenade sur la place Navone, où il a acheté pour 300 euros de bagues de pacotille, et surtout soirée en compagnie de cinq cents jeunes femmes : les frasques de Kadhafi, font les gros titres des médias italiens.
Venu célébrer avec son ami Silvio Berlusconi le deuxième anniversaire du traité d'amitié du 30 août 2008, qui a mis fin au contentieux sur la période coloniale, Kadhafi a donné, dimanche 29 août, une longue leçon sur l'islam à son auditoire féminin, voilé et sélectionné par une agence d'hôtesses pour une rémunération de 80 euros.
La présidente du Centre italien féminin, Maria Pia Campanile, a dénoncé le 'spectacle inacceptable' de cette 'rencontre entre le dictateur-sultan libyen Kadhafi et un groupe consistant de jeunes filles recrutées par une agence à condition d'être jeunes, belles et muettes'. L'une des phrases prononcées par le leader libyen s'étale en une de toute la presse : 'L'Europe doit se convertir à l'islam', titre la Repubblica, 'l'islam doit devenir la religion de toute l'Europe', écrit la Stampa.
Le sous-secrétaire à la présidence du Conseil, Carlo Giovanardi, catholique très pratiquant, a cherché à éteindre l'incendie en parlant de 'formule prononcée dans un cercle privé'. Mais le député européen Mario Borghezio, membre de la Ligue du Nord, allié clé du gouvernement Berlusconi, s'est inquiété d'un 'projet dangereux d'islamisation de l'Europe' et a invité le gouvernement à se méfier de Kadhafi et de sa 'philosophie de marchand de tapis', dans une allusion aux gros contrats qui seraient à la clé de sa visite en Italie
22:32 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | del.icio.us | Facebook | | |
POLEMIQUE - Thilo Sarrazin tient aussi des propos islamophobes...
L’Allemagne est choquée par le livre d’un membre du directoire de la banque centrale. Dans L’Allemagne court à sa perte, Thilo Sarrazin éreinte à la fois les musulmans et les juifs. «Je ne voudrais pas que le pays de mes petits-enfants et arrière-petits-enfants soit en grande partie musulman, qu'on y parle surtout turc et arabe, que les femmes soient voilées et que le rythme de la journée soit déterminé par les appels du muezzin. Si c'est cela que je veux vivre, je peux réserver un voyage pour l'Orient», écrit-il notamment selon Le Monde. Dans son pamphlet, il assure que les Allemands seront bientôt minoritaires en Allemagne et que l’islam «fera la loi», selon Le Figaro.
Des propos islamophobes qu’il a complétés dimanche par des propos antisémites dans un entretien paru dans la presse. «Tous les juifs partagent un gène particulier, les Basques ont des gènes particuliers qui diffèrent des autres», a-t-il asséné. «C'est un fait», a-t-il réaffirmé lundi à Berlin lors de la présentation de son livre. Il a même cité des études et des articles de presse sur l'existence d'un tel gène.
17:21 Publié dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : xenophobe | del.icio.us | Facebook | | |
POLEMIQUE - Thilo Sarrazin tient aussi des propos islamophobes...
L’Allemagne est choquée par le livre d’un membre du directoire de la banque centrale. Dans L’Allemagne court à sa perte, Thilo Sarrazin éreinte à la fois les musulmans et les juifs. «Je ne voudrais pas que le pays de mes petits-enfants et arrière-petits-enfants soit en grande partie musulman, qu'on y parle surtout turc et arabe, que les femmes soient voilées et que le rythme de la journée soit déterminé par les appels du muezzin. Si c'est cela que je veux vivre, je peux réserver un voyage pour l'Orient», écrit-il notamment selon Le Monde. Dans son pamphlet, il assure que les Allemands seront bientôt minoritaires en Allemagne et que l’islam «fera la loi», selon Le Figaro.
Des propos islamophobes qu’il a complétés dimanche par des propos antisémites dans un entretien paru dans la presse. «Tous les juifs partagent un gène particulier, les Basques ont des gènes particuliers qui diffèrent des autres», a-t-il asséné. «C'est un fait», a-t-il réaffirmé lundi à Berlin lors de la présentation de son livre. Il a même cité des études et des articles de presse sur l'existence d'un tel gène.
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Sept soldats américains tués en Afghanistan
Sept soldats américains ont été tués lundi dans l'explosion de deux mines artisanales dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé l'Otan.
Les deux attentats sont survenus dans des lieux différents. Une première explosion a tué cinq militaires, la seconde deux autres, a indiqué la force internationale de l'Otan (Isaf) dans un communiqué, sans plus de précisions. C’est dans cette zone du pays que les talibans infligent de plus en plus de pertes aux forces internationales.
17:17 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : usa afghanistan | del.icio.us | Facebook | | |