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jeudi, 09 décembre 2010

Sander Boschker, le vétéran gaffeur

Sander Boschker, le gardien remplaçant de Twente, était titulaire lors de la réception de Tottenham, mardi pour le compte de la dernière journée de phase de poule de Ligue des Champions. Et il s'est rapidement illustré en encaissant un but gag...

Décidément, les gardiens ne sont pas à la fête en Coupe d'Europe. Après l'incroyable glissade de Raïs Mbolhi en Ligue Europa jeudi dernier, voici le dégagement dans le vent de Sander Boschker. Après à peine dix minutes de jeu, le gardien de Twente a encaissé un but contre son camp, mardi en Ligue des Champions contre Tottenham. Sur un tacle en retrait, l'habituel remplaçant, mais pourtant 3e gardien des Pays-Bas à la dernière Coupe du monde, a été surpris par une fameuse "motte" de terre qui a soulevé le ballon au moment où il allait le dégager... Une bourde qui aurait mérité de figurer parmis les prétendants à la Casquette d'Or 2010!

Du haut de ses 40 ans, Boschker disputait là son premier match de Ligue des Champions. Mais avec 21 ans de professionnalisme, il a pourtant de l'expérience et aurait du se méfier de ce genre de ballon... Heureusement pour lui, cette rencontre n'avait pas d'enjeu pour Twente, assuré de la 3e place du groupe et reversé en Ligue Europa. Le match se conclura sur un beau 3-3. Boschker encaissera donc deux autres buts mais, cette fois, sur lesquels il n'avait rien à se reprocher.

lundi, 06 décembre 2010

POUR DEMENTIR LE DR MARIE FAYE : La RTS montre le président Wade courir au «safa et marwa»

Le Président de la République Me Abdoulaye Wade est rentré de la Mecque hier. A sa descente d’avion, il a tenu une déclaration. Me Abdoulaye Wade s’est prononcé sur ses relations avec l’Iran. Le Chef de l’Etat a également déclaré que ceux qui ont été arrêtés avec des armes en provenance de l’Iran, au Nigéria seront jugés.

Juste après cette déclaration, la RTS a montré des images sur lesquelles, le président Wade fait le «safa et marwa ». «Il courait comme un jeune de 30 ans. Ceci explique l’extraordinaire belle santé physique de Me Abdoulaye Wade. Ces images contredisent les propos du Dr Mame Marie Faye » confie un Ministre. Selon une source, une page spéciale sera consacrée à cette visite du président à la Mecque ce soir sur la RTS. 

Tubize: la mère de Flavien lance un appel au calme aux cents jeunes venus marcher

La mère du jeune Flavien, abattu samedi à Tubize par un bijoutier lors d'un braquage, a lancé un appel au calme aux jeunes rassemblés lundi après-midi à Tubize pour marcher vers la bijouterie où a eu lieu le hold-up samedi. Cette marche a toutefois été interdite par le bourgmestre Raymond Langendries.

Tubize: la mère de Flavien lance un appel au calme aux cents jeunes venus marcher

Un cordon policier barre d'ailleurs l'accès au centre de Tubize lundi après-midi. Vers 16h00, la mère de Flavien a demandé à la centaine de jeunes présents de la suivre silencieusement pour marcher vers le domicile familial. Le cortège se déroule jusqu'ici dans le silence.

Noël: les Belges dépenseront autant si pas plus qu'avant la crise

Deux Belges sur trois dépenseront autant pour leurs cadeaux de Noël 2010 qu'avant la crise. Quinze pc d'entre-eux dépenseront même plus d'argent, selon une enquête de GfK menée dans 16 pays dont la Belgique et auprès de 1.000 personnes par pays.

Un Belge sur 3 (33%) dépense entre 100 et 250 euros en cadeaux de Noël, presque 1 sur 4 (23%) même plus que 250 euros. Un Belge sur 7 (15%) n'achète pas de cadeaux. Les plus radins d'Europe sont les Néerlandais: 34% des Bataves n'achèteront rien. Les plus généreux sont les Britanniques (47%) et les Suédois (50%) où un sur deux dépense environs 250 euros ou plus en cadeaux de Noël. Les Belges sont les champions européens pour trouver la surprise idéale dans des boutiques ou des magasins spécialisés avec plus de un sur trois (36%) tandis que pour le reste de l'Europe ce chiffre n'atteint que 23%. Globalement, les Belges donnent de l'argent comme cadeau, des vêtements ou accessoires (25%), des livres (16%), produits de beauté et jouets (15%) etc... Les objets électroniques tels iPad, iPod, jeux, dvd ont aussi la cote à Noël.

samedi, 04 décembre 2010

Macky Sall : « La candidature unique au sein de Bennoo est impossible »

La candidature unique au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal est impossible, a estimé cet après midi le leader de l’Alliance pour la République (Apr) qui recevait des militants du Pds de Nioro qui ont décidé de déposer leur baluchon dans son parti.
 
A quoi servent les séminaires de Bennoo ? Il n’est pas illégitime de poser cette question après la sortie cet après midi du leader de l’Apr Macky Sall qui indique que Bennoo ne peut pas avoir un seul candidat. « La candidature unique au sein de Bennoo est impossible », a tranché Macky Sall mettant fin en ce qui le concerne au débat sur la question de la candidature unique ou plurielle au sein de la coalition de l’opposition. Pour le leader de l’Apr, « ce qui est raisonnable c’est d’opter pour la candidature multiple et au deuxième tour on reporte nos voix sur le candidat qui est arrivé deuxième », a-t-il précisé. Car rappelle le maire de Fatick, « c’est ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire et en Guinée ». « Les leaders de l’opposition ont essayé la candidature unique en 2007 cela n’a pas réussi je ne vois pas par quel miracle on réussira à avoir un candidat unique en 2012 », s’est-il demandé ?
 
Le leader de l’Apr n’a pas aussi manqué de jeter des vertes et des pas mûres au ministre de l’intérieur qui de son avis gère le processus électoral de manière solitaire. Macky Sall s’est aussi offusqué de la probable augmentation de la caution pour la présidentielle à 150 millions. « S’ils pensent éliminer des candidats sur la base de l’argent c’est honteux », a-t-il affirmé. L’ancien président de l’Assemblée nationale s’est aussi félicité de la mise en place par l’opposition et la société civile de Clarté Na Leer pour l’organisation d’élections libres et transparentes.

vendredi, 03 décembre 2010

Le symbole du judaïsme sur Téhéran

Depuis plus de trente ans, les avions qui se posent à l'aéroport international de Téhéran survolent un des symboles du judaïsme. Ce week-end, des médias iraniens ont découvert qu'une étoile de David figure sur le toit du quartier général de la compagnie nationale Iran Air. Sur les photos aériennes de Google Maps , l'étoile d'une dizaine de mètres apparaît clairement au centre de ce bâtiment, situé en plein cur de l'aéroport Mehrabad.

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Ce vestige architectural prend aujourd'hui une toute autre signification. «Il est intéressant de remarquer que trente-deux ans après le succès de la révolution [islamique], cette étoile symbole du sionisme n'a pas encore été retirée de cet immeuble», a réagi un site iranien d'information local cité par Yedioth Ahronoth , le quotidien le plus lu d'Israël. Des appels ont été lancés pour faire retirer l'étoile, rapporte encore le journal.

Dans le monde, les images de Google Maps ont conduit à d'autres découvertes polémiques et à des imbroglios diplomatiques. Il y a peu, une frontière mal tracée a causé un incident entre le Costa-Rica et le Nicaragua. En Iran, des croix gammées avaient déjà été repérées dans le jardin d'une université de Bandar Abbas . Le cas le plus fameux reste celui d'un immeuble de la Navy qui, vu de haut, a aussi la forme d'une croix gammée.

Côte d'Ivoire : la Commission électorale annonce la victoire d'Alassane Ouattara

wattara.jpgLe président de la Commission électorale ivoirienne a annoncé, jeudi 2 décembre, la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de dimanche avec 54,1 % des voix. Son adversaire, le président sortant Laurent Gbagbo, a recueilli 45,9 % des suffrages lors de ce second tour.

Ces résultats doivent toutefois être confirmés par le Conseil constitutionnel ivoirien. Toute l'élection pourrait ainsi être annulée si les plaintes déposées par le camp Gbagbo sont retenues. Les adversaires de l'actuel chef d'Etat ivoirien estiment que la plus haute cour du pays n'est pas neutre car elle est dirigée par Paul Yao N'Dré, un proche allié politique de Gbagbo.

Repoussé depuis 2005, ce scrutin présidentiel doit permettre à la Côte d'Ivoire de tourner la page d'une décennie de troubles et de divisions, due à une tentative de coup d'Etat contre Laurent Gbagbo en 2002.

Présidentielle ivoirienne : la CEI annonce la victoire d'Alassane Ouattara, le Conseil constitutionnel consteste

dof.jpgYoussouf Bakayoko, président de la Commission électorale indépendante ivoirienne (CIE), a annoncé ce jeudi 2 décembre 2010 la victoire d'Alassane Ouattara avec 54,1% des voix au second tour de l'élection présidentielle. Il s'agit de résultats provisoires dont le Conseil constitutionnel et le camp du président Gbagbo contestent déjà la validité.

Tout s’est accéléré dans la deuxième partie d’après-midi quand le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, arrive à l’Hôtel du Golfe d’Abidjan. Peu de journalistes l’attendent car rares sont ceux qui sont au courant de sa venue. L’Hôtel du Golfe, c’est là où réside le Premier ministre, mais c’est surtout un établissement fortement sécurisé par les éléments militaires de l’ONU.
Youssouf Bakayoko s’approche du micro, les flashs crépitent, il proclame les résultats de l’élection : Alassane Ouattara 54,1% des voix et Laurent Gbagbo 45,9% des suffrages exprimés. Dans la salle, des cris de joie retentissent.
 
Il s’agit de résultats provisoires qui doivent encore être validés par le Conseil constitutionnel. Et justement, une heure plus tôt, le Conseil constitutionnel avait tenu une conférence de presse pour dire tout autre chose. Autre son de cloche, autre ambiance, et contrairement à l'Hôtel du Golfe, il y avait là une équipe de la télévision publique ivoirienne.
 
Au cours de cette intervention, au siège de l'institution, son président a annoncé qu’il venait d’envoyer une lettre au président de la Commission électorale lui demandant de lui transmettre les documents relatifs au deuxième tour du scrutin. Il a précisé qu'il serait statué sur les contestations dans un délai de 7 jours. « Il faut vider le contentieux », a-t-il expliqué, ajoutant que c’est dans ce délai que seront proclamés les résultats.
Le président du Conseil constitutionnel a rappelé que la Commission électorale indépendante n’a pas été en mesure de proclamer les résultats dans les 72 heures après le scrutin et que donc, en substance, elle a failli. Enfin, le président du Conseil constitutionnel a précisé qu’il n’y a pas de vide juridique et donc que tout cela est totalement légal.
 
Ces résultats provisoires  n'ont pas de « validité juridique », estime, pour sa part, le directeur de  campagne de Laurent Gbagbo. « On attend la décision du Conseil constitutionnel, donc cette proclamation n'a pas d'intérêt pour nous », a confié Pascal Affi N'Guessan à l'agence Reuters.  La commission avait jusqu'à mercredi minuit pour publier les résultats du scrutin mais le blocage était manifeste. « La CEI (est) forclose depuis minuit, donc il n'y a aucune validité juridique à cette proclamation » a-t-il dit.
C'est donc une bataille politique et juridique qui commence. 
 

mardi, 30 novembre 2010

Anelka : "Le vrai visage de la France"

annel.jpgNicolas Anelka déclare qu'il aurait arrêté sa carrière en équipe de France quoiqu'il arrive après le Mondial, dans un entretien à paraître mercredi dans les Inrocks. Dans un dialogue avec le rappeur Booba, Nico parle crûment du "vrai visage" du pays et affirme son refus de chanter la Marseillaise.

Nicolas Anelka n'est pas un habitué des longs entretiens. En tout cas, quand il s'agit de parler football, un rayon dans lequel il aura fait une très belle carrière tout en se comportant le plus souvent comme un taiseux. Mais l'ex-attaquant des Bleus a accepté le principe d'une interview croisée avec le rappeur Booba, qui fera la Une des Inrocks, mercredi, et ce n'était pas pour manier la langue de bois des conférences de presse de Clairefontaine. Il y est question de foot, un peu, de la Coupe du monde dont l'enfant de Trappes a été un héros malgré lui, et surtout de la France, dans son ensemble.

Entre autres, l'attaquant de Chelsea révèle qu'il avait prévu d'arrêter sa carrière internationale après la Coupe du monde 2010, et reproche à Raymond Domenech de ne pas avoir communiqué à ce sujet. "Mais comment ça se fait qu'on parle encore de moi pour l’équipe de France ? demande celui qui est suspendu jusqu'en mai 2012. La vérité, c’est que j’avais dit à Domenech, avant la Coupe du monde, que j’arrêterai la sélection après la compétition, quoi qu’il arrive là-bas. Je lui ai dit clairement. La fédération le sait aussi. Mais ils ne l’ont jamais dit. Ils veulent sortir grandis de cette histoire, comme s’ils avaient rétabli l’ordre. Moi, si Evra ou Abidal avaient été virés, je serais parti avec eux. Chacun sa façon de fonctionner."

Nicolas Anelka déclare qu'il aurait arrêté sa carrière en équipe de France quoiqu'il arrive après la Coupe du monde. - 2 Interrogé sur l'existence de clans en sélection lors de l'aventure sud-africaine, l'attaquant de Chelsea nie. Il explique la circulation de ces informations par les stéréotypes de l'opinion publique. "On a vu le vrai visage de la France. Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait “Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman”. C’est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs…"

"La Marseillaise ? J'aurais quitté l'équipe"

Absent des différents débats qui ont secoué le pays sur La Marseillaise au fil des années, Anelka rebondit sur une réflexion de son interlocuteur sur les paroles de l'hymne national. "En équipe de France, je n’ai jamais voulu chanter La Marseillaise, ça ne m’est jamais venu à l’idée. Et si on m’avait demandé de le faire, j’aurais refusé, j’aurais quitté l’équipe."

Dans cet entretien qui sera publié en intégralité mercredi, l'attaquant de Chelsea constate que la France a, à ses yeux, un problème avec la réussite des personnes issues de l'immigration ou des territoires d'Outre-Mer. "C’est surtout le fait d’être le premier joueur à venir de la cité et à avoir une Ferrari qui donne mal à la tête aux gens, se souvient-il quant à son début de carrière. Je n’ai jamais compris pourquoi. Quand j’étais à Madrid, j’avais 20 ans, j’avais l’argent, j’ai acheté une Ferrari. Et les gens me l’ont reproché..." Dans l'entretien, Nicolas Anelka assure aussi qu'il n'a pas prononcé les mots qui lui ont été attribués par L'Equipe et qui ont justifié son exclusion des Bleus.

Eurosport

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lundi, 29 novembre 2010

Belgique:La RTBF se penche sur l’avenir du pays

Après la VRT, la RTBF propose une opération de décryptage politique.

Aujourd’hui, La une, Vivacité ("C’est vous qui le dites" de Benjamin Maréchal dès 9 h) et le site Internet de la RTBF proposent une journée d’information pour répondre à la question : Belgique où vas-tu ? Si le site publie déjà un mini-sondage, La une proposera dès ce soir une grande émission spéciale en direct, après le JT de 19h30.

François de Brigode réunira des personnalités politiques, économiques ainsi que des membres de la société civile pour un débat. Contrairement à l’émission "Plan B" de la VRT, les deux principales parties linguistiques du pays seront cette fois représentées.

Olivier Willockx de la Chambre de commerce et union des entreprises de Bruxelles (BECI) s’étant désisté, il sera remplacé par le président de BECI, Jean-Claude Daoust. Les invités répondront aux questions des téléspectateurs et internautes, et réagiront également aux six reportages réalisés sous la supervision d’Hervé de Ghellinck. Le plan B, les négociations, le dossier Bruxelles, l’exemple du Land de Berlin, les enjeux du pouvoir et l’exemple du divorce tchécoslovaque seront mis en, perspective. "L’actualité politique, les menaces de nouvelles élections, le rapport de Vande Lanotte ainsi que les tensions de cette semaine entre ce dernier et la N-VA seront évidemment évoqués", ajoute Hervé de Ghellinck.

 

Si, au départ, l’identité des invités politiques était ambiguë, aujourd’hui, "les présidents de partis ne seront clairement pas présents". Ils enverront leurs "ambassadeurs". Côté francophone : Philippe Moureaux (PS), Melchior Wathelet (CDH), Armand De Decker (MR) et Marcel Cheron (Ecolo). Côté néerlandophone : Servais Verherstraeten (CD&V), Stefaan Van Hecke (Groen !) et Patrick Dewael (Open VLD), le SP.A et la N-VA se faisant toujours désirer.

Quoi qu’il arrive, Bart de Wever a décliné l’invitation et Vande Lanotte sera absent du débat. "Nous, on pose les vraies questions. D’où, je ne vous cache pas que ça ne bouscule pas au portillon", réagit François de Brigode, taclant au passage la dernière émission politique avec Elio Di Rupo sur RTL-TVI.

 

Elections en Haïti: l'ONU préoccupée par les "nombreux incidents"

pict_274580.jpgL'ONU et la communauté internationale "exhortent" la population et les acteurs politiques" à rester calmes.

L'ONU et la communauté internationale ont exprimé dimanche "leur vive préoccupation suite aux nombreux incidents" qui ont émaillé les élections présidentielle et législatives en Haïti, ont indiqué les Nations unies dans un communiqué.

"Les Nations unies et la communauté internationale expriment leur vive préoccupation suite aux nombreux incidents qui ont émaillé le déroulement du scrutin ce dimanche 28 novembre 2010", est-il écrit dans un communiqué signé de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah).

L'ONU et la communauté internationale "exhortent" la population et les acteurs politiques" à rester calmes, rappelant qu'une éventuelle détérioration de l'état de la sécurité dans le pays aura des conséquences dramatiques immédiates sur le nombre des victimes de l'épidémie de choléra", est-il ajouté.

Le scrutin s'est déroulé dans un climat tendu qui a amené au moins 12 des 18 candidats en lice à demander l'annulation des élections. Les élections ont néanmoins été validées dimanche soir dans la grande partie du pays par le commission électorale haïtienne.

Des bureaux de vote ont été saccagés. L'opposition a accusé le pouvoir d'organiser des fraudes au profit de son candidat, Jude Célestin. De nombreux électeurs n'ont pas pu voter faute de trouver leur bureau de vote. Et des heurts ont fait au moins deux morts.

La Minustah a participé dimanche à la sécurité des opérations de vote en collaboration avec la police haïtienne.

Economie:Les marchés saluent le plan irlandais, mais la prudence demeure

Les marchés européens ont bien réagi lundi à l'ouverture après l'accord final annoncé la veille sur le plan de sauvetage de 85 milliards d'euros pour l'Irlande, mais des inquiétudes demeuraient sur le risque de contagion à la zone euro.

Dimanche, les ministres des Finances de la zone euro ont validé l'aide à l'Irlande, destinée à juguler son déficit public et à renflouer son secteur bancaire, et ont aussi défini les contours d'un mécanisme de crise.

Toutefois, les cours de l'euro reflètent des doutes persistants, qui se portent désormais sur la solidité du Portugal et au-delà, de l'Espagne.

"Je ne pense pas que (le plan d'aide à l'Irlande) sera un remède miracle. Les interrogations concernant le Portugal et l'Espagne vont persister", commente Peter Westaway, économiste en chef chez Nomura.

Le gouverneur de la banque de France Christian Noyer, ainsi que les ministres de l'Economie Christine Lagarde et du Budget François Baroin, se sont efforcés lundi matin de rassurer les marchés.

Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble est allé dans le même sens. "Nous espérons un retour au calme et au réalisme dans les marchés financiers", a-t-il dit, jugeant "bien peu rationnelle" la spéculation contre les pays de la zone euro.

A l'ouverture de lundi, les Bourses européennes étaient nettement orientées à la hausse et les valeurs bancaires, mises à mal ces derniers jours, comptaient parmi les meilleures performances.

L'euro a en revanche touché un plus bas de deux mois de 1,3182 dollar sur les marchés asiatiques, avant de revenir en partie sur ses pertes, tout en restant nettement sous le plus haut de 1,3345 dollars atteint juste après l'annonce du plan irlandais.

LES BANCAIRES EN FORME

Sur les marchés d'actions, vers 09h20 GMT, le CAC 40 progressait de 0,75%, le Dax de 0,38% et le Footsie de 0,73%. L'indice paneuropéen Eurofirst 300 gagnait 0,68%.

Les Bourses irlandaise, espagnole, portugaise et italienne, qui avaient ouvert en hausse elles aussi, suivaient par contre des tendances divergentes en cours de matinée.

L'Irlande et l'Italie étaient en hausse mais le Portugal et l'Espagne reculaient, attestant des risques de contagion de la crise irlandaise que redoutent toujours les marchés.

Sectoriellement, l'indice européen des valeurs bancaires avançait de 1,57%. BNP Paribas, Barclays et Deutsche Bank gagnaient entre 0,7% et 2,0%.

La hausse est particulièrement marquée sur les valeurs bancaires irlandaises, qui s'étaient effondrées dans les derniers jours avant l'annonce de l'octroi de l'aide internationale. Allied Irish Banks gagnait 8,2% et Bank of Ireland 19,7%.

La réaction de soulagement s'observe également sur les marchés obligataires. L'écart de rendement (spread) entre les obligations irlandaises et les Bunds allemands diminuait de 8 points de base (pdb) à 672 pdb.

Il s'agit de sa première baisse en sept séances, même si l'écart actuel reste proche de son plus haut historique de 687 pdb.

Selon le directeur adjoint du département Europe du Fonds monétaire international Ajai Chopra, l'Irlande devrait pouvoir recommencer à se financer sur les marchés obligataires dès que leurs taux seront légèrement plus favorables que ceux mentionnés dans l'accord conclu dimanche.

"Dès que l'organisme de gestion de la dette du Trésor constatera un avantage, ne serait-ce que d'un point de base, il arrêtera sans doute d'emprunter à partir du programme pour revenir sur le marché", a-t-il dit à la radio publique irlandaise.

L'écart de rendement a reculé de 6 pdb à 438 pour la dette portugaise à dix ans, de 3 pdb à 250 pour celle de l'Espagne, et de 20 pdb à 907 pour la Grèce.

Le Bund allemand à 10 ans, valeur de référence du marché obligataire en Europe, a par ailleurs reculé de 33 "ticks" à 127,02.

Les swaps de défaut de crédit à cinq ans de l'Irlande ont reculé de 10 pdb à 590, ceux du Portugal de 1 pdb à 503, et ceux de la Grèce de 20 pdb à 945.

Les cours du pétrole ont quant à eux atteint un plus haut de deux semaines au-dessus des 85 dollars.

Bureaux de Londres, Dublin, Paris, Tokyo et Berlin, Gregory Schwartz pour le service français

France:53.000 foyers fortunés occupent des HLM

L'information pourrait faire l'effet d'une bombe: nombreux ménages aisés voire très fortunés occupent des logements HLM. Le phénomène est loin d'être marginal puisque près de 10% des logements sociaux sont habités par des ménages à «revenus élevés», rapporte La Tribune. 

D'après une récente statistique de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), dévoilé ce lundi par le quotidien économique, 378.000 familles dont 207.000 en île de France étaient hébergées, fin 2007, en logement social alors qu'elles vivent avec au moins 5.300 euros par mois avec un enfant et 6.400 euros avec deux enfants. Ces habitations sont pourtant en théorie réservées aux ménages les plus modestes.

Et les plus familles les plus fortunées de France occupent également des logements sociaux. Ainsi, 53.000 ménages appartenant au 10% des foyers les plus riches de France étaient, fin 2007, logés en HLM. Concrètement ces familles ont des revenus mensuels de 11.200 euros minimum lorsqu'elle compte un seul enfant et d'au moins 13.500 euros avec deux enfants.

1,2 million de ménages pauvres sur liste d'attente

Pour expliquer ce dysfonctionnement, Thierry Repentin, président de l'Union social pour l'habitat indique que «cet état de fait est souvent le fruit d'une situation ancienne: des personnes ont intégré les HLM à un moment où leurs revenus étaient bien moins élevés». Or la loi du maintien du logement social les autorise à conserver leur habitation. La situation est d'autant plus critiquable que «1,2 million de ménages pauvres sont sur liste d'attente pour entrer dans le parc social», indique Thierry Repentin. Ce dernier indique qu'il «fait tout» pour réattribuer ces logements à qui de droit.

Sarkozy vu par les USA

"Autoritaire", "susceptible", "roi nu"... S'il ne s'en doutait pas le président de la République a pu vérifier ce que les responsables américains pensent de lui. La divulgation ce dimanche de 250 000 câbles de la diplomatie américaine par Wikileaks, outre des révélations internationales, ont aussi apporté leur lot de qualificatifs acides qui devraient créer un certain malaise entre les grands dirigeants ces prochains jours.

Sur la France, quelques petites phrases du conseiller diplomatique de l'Elysée ont également fuité. Jean-David Lévitte a notamment qualifié l'Iran d'"Etat fasciste". Il a également estimé que Hugo Chavez était fou et allait transformer le Venezuela, dont il est le président, en "autre Zimbabwe".

Autre cible: la chancelière allemande Angela Merkel, qualifiée de dirigeante qui évite de prendre de risques et manque souvent d'imagination. Quant aue président du Conseil italien Silvio Berlusconi de dirigeant incapable et inefficace.

Les documents révèlent également que Berlusconi et Poutine entretiennent des liens étroits, évoquant "de généreux cadeaux" entre les deux hommes.

Les Américains qualifieraint d'ailleurs le président russe Dmitri Medvedev de "pâle" et "hésitant" avant de dépeindre le Premier ministre Vladimir Poutine comme un "mâle dominant".

jeudi, 25 novembre 2010

Tueurs du Brabant: Nouvelles auditions et fouilles prévues en décembre

La juge Martine Michel a confirmé, sans vouloir en dire davantage, que de nouvelles auditions ont eu lieu dans le dossier des Tueurs du Brabant, selon une information de RTL-TVi. De nouvelles fouilles devraient par ailleurs avoir lieu début décembre au bois de la Houssière, à Braine-le-Comte.

Ces nouveaux devoirs d'enquête, 5 ans avant la prescription des faits, découlent des témoignages récoltés après l'émission "Affaires non classées" diffusée en juin dernier, précise la chaîne privée. Le 3 juin dernier, la police avait indiqué avoir reçu quelque 300 appels à l'issue de ce programme, au cours duquel un portrait-robot avait notamment été diffusé.

Un scandale de harcèlement chez ArcelorMittal à Gand

Après la révélation du scandale de harcèlement dans l'usine wallonne MACtac, une nouvelle affaire a éclaté en Flandre. Un ouvrier d'ArcelorMittal à Gand, S.D.C, a subi durant environ un an les indélicatesses de ses deux supérieurs, rapporte jeudi Het Laatste Nieuws.

Un scandale de harcèlement chez ArcelorMittal à Gand

Les deux supérieurs, qui ont tous deux plus de 15 ans d'ancienneté, n'ont cessé de se moquer de l'ouvrier. "Ils l'ont constamment tourné en dérision", rapporte un délégué syndical CSC. Le harcèlement était aussi physique. "Par exemple, ils lui on retiré son pantalon et ont tripoté ses parties intimes avec un bâtonnet. Ils l'ont aussi attaché au réservoir d'une jeep et l'ont transporté dans toute l'usine". Durant un an, la victime ne s'est pas plainte. La femme de S.D.C s'est rendue au début du mois à la direction et a exigé des mesures. La direction a licencié les deux harceleurs. "C'est logique. Nous ne pouvons pas tolérer des harceleurs", a expliqué le porte-parole de l'usine. "Chaque année, nous devons licencier des gens pour "raisons de sanction" comme du harcèlement".

mardi, 23 novembre 2010

Collision entre un minibus scolaire et un tram à Ixelles

18 enfants, âgés entre 2 ans et demi et 14 ans, étaient présents dans le bus lors du choc. 9 d'entre eux ont été conduit à l'hôpital pour des blessures légères.

Un tram est entré en collision avec un minibus scolaire de la commune d'Ixelles avec à son bord une quizaine d'enfants, lundi matin, à l'angle des avenues des Scarabées et du Pesage à Ixelles. Le minibus s'est couché sur son flanc.

Le bus appartenait au centre de jour « la clairière », une école d'enseignement spécialisé de Watermael Boisfort. Le chauffeur du tram, de la ligne 25, est choqué. Les enfants blessés ont été soignés sur place et emmenés à l'hôpital par sécurité. Selon la porte parole de la police de Bruxelles, 18 enfants, âgés entre 2 ans et demi et 14 ans, étaient présents dans le bus lors du choc. 9 d'entre eux ont été conduit à l'hôpital pour des blessures légères, a indiqué Jean-Pierre Alvin, porte-parole de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB).

La vitre latérale du bus s'est brisée à la suite du choc. Il semble que la collision se soit faite à une vitesse plutôt réduite.Le quartier est bloqué depuis l'accident, survenu entre 8H15 et 8H30.Aucun bus-navette n'est prévu. La Stib espère que le minibus sera rapidement dégagé de la route.

Le dalaï lama veut quitter la tête du gouvernement tibétain en exil

Le dalaï lama devrait évoquer son retrait lors de la prochaine session du parlement en mars avec la perspective de quitter sa fonction de chef du gouvernement sous les six mois.

pict_272625.jpgLe dalaï lama, 75 ans, a l'intention de quitter l'an prochain sa fonction de chef du gouvernement tibétain en exil pour alléger sa charge de travail et réduire son rôle officiel, a déclaré mardi à l'AFP son porte-parole.Les Tibétains en exil, basés dans la ville indienne de Dharamsala (nord) depuis 1960, ont élu directement un dirigeant politique pour la première fois en 2001."Depuis, Sa Sainteté a toujours dit qu'il avait un statut de semi-retraite", a rappelé Tenzin Taklhan, ajoutant: "Depuis quelques mois, Sa Sainteté envisage d'approcher le parlement tibétain en exil pour discuter de son éventuelle retraite".

Le porte-parole du dalaï lama a toutefois souligné que cette "retraite" s'appliquerait à ses responsabilités officielles en tant que chef du gouvernement, qui consistent notamment à signer des résolutions, et non à son rôle de leader spirituel des Tibétains."Cela ne signifie pas qu'il ne sera plus à la tête de la lutte politique. Il est le dalaï lama, donc il dirigera toujours le peuple tibétain", a-t-il insisté.

Le lauréat du prix Nobel de la paix est considéré comme la réincarnation du premier dalaï lama né en 1391.Il incarne aux yeux du monde entier la lutte des Tibétains contre l'administration chinoise au Tibet et les valeurs bouddhistes. Il est aussi l'une des figures représentant le combat pour la défense des droits de l'Homme.L'hypothèse de sa mort fait craindre au Tibet et en dehors un affaiblissement de la cohérence du mouvement tibétain, qui milite pour l'indépendance ou l'autonomie de cette région bouddhiste contrôlée par Pékin.

Selon son porte-parole, le dalaï lama devrait évoquer son retrait lors de la prochaine session du parlement en mars avec la perspective de quitter sa fonction de chef du gouvernement sous les six mois."Cela dépendra des discussions au parlement et de leurs opinions là dessus. Rien n'est sûr mais ce sont des choses qu'il envisage", a-t-il précisé.

Sarkozy s'emporte contre la presse: "Amis pédophiles, à demain !

Le président emploie encore le mot deux ou trois fois, preuve de sa colère. "Amis pédophiles, à demain ! ", lance-t-il en quittant les journalistes.

Le président français Nicolas Sarkozy s'est récemment emporté face à des journalistes à propos du dossier Karachi, affirmant à l'un d'eux: "Il semblerait que vous soyez pédophile, j'en ai l'intime conviction" pour signifier qu'on ne peut mettre en cause quelqu'un sans preuve. L'échange, relayé lundi soir par plusieurs sites internet, a eu lieu en marge du sommet de l'Otan à Lisbonne vendredi soir, alors qu'au même moment en France, Dominique de Villepin relançait les soupçons de rétrocommissions vers Paris en 1995, dans le cadre du contrat d'armement avec le Pakistan qui pourrait être indirectement à l'origine de l'attentat de Karachi en 2002.

A l'époque Nicolas Sarkozy était ministre du Budget et porte-parole de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur, sur laquelle planent des soupçons de financement illégal potentiellement lié à ces rétrocommissions.S'adresse à un journaliste, dans une démonstration par l'absurde, M. Sarkozy a lancé: "Et vous, j'ai rien du tout contre vous. Il semblerait que vous soyez pédophile... Qui me l'a dit ? J'en ai l'intime conviction (...) Pouvez-vous vous justifier? ".

Le président emploie encore le mot deux ou trois fois, preuve de sa colère. "Amis pédophiles, à demain ! ", lance-t-il en quittant les journalistes.En mai 2002, l'attentat de Karachi avait coûté la vie à 15 personnes dont 11 salariés français de la Direction des Constructions navales (DCN) travaillant à la fabrication d'un sous-marin. Une des pistes de l'enquête est que cet attentat pourrait avoir été commis en représailles à l'arrêt du versement de commissions sur des contrats d'armement après l'élection de Jacques Chirac en 1995.