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jeudi, 23 décembre 2010

Belgique:La crise politique la plus longue

pict_281736.jpg194 jours de crise politique, ce vendredi 24 décembre. On n’a jamais fait mieux… Ou pire. Pourquoi la crise dure-t-elle si longtemps ? A-t-on des chances d’en sortir ? Tentatives d’explications.
Analyse

Voilà un record dont on se serait bien passé. Pensez donc : le 25 décembre 2010, on en sera à 195 jours de crise. La Belgique aura donc battu le record de la plus longue crise politique de son histoire : 194 jours. C’était en 2007 ! Nous avons voté le 13 juin, à la fin du printemps. Et alors que l’hiver vient de débuter, il n’y a toujours pas de gouvernement fédéral. Pire, on est encore à des années lumières d’un accord. Et l’on ne sait toujours pas si les 7 partis qui négocient - et encore, on ne les a plus vus ensemble depuis le 3 octobre - seront ceux qui, in fine, scelleront un accord.

Essayons de répondre à deux questions simples.

1 Comment en est-on arrivé là ? La réponse, tient en un chiffre : 27. Le 13 juin, jour des élections fédérales, la N-VA a décroché 27 sièges à la Chambre. Sans vouloir, évidemment, rejeter toute la faute sur le seul parti nationaliste flamand, il faut bien reconnaître que cette victoire écrasante, terrifiante, a compliqué et crispé l’échiquier politique.

Pourquoi ? D’abord parce que la N-VA est un parti nationaliste, séparatiste et que son programme est, à tout le moins, difficilement conciliable avec celui de tous les autres partis francophones. Même si, au cours de ces six mois, la N-VA a mis un peu sous le boisseau sa revendication séparatiste - expliquant que le parti est plus en faveur d’une évolution que d’une révolution -, il faut rappeler que la scission du pays reste inscrite au fronton du programme de la N-VA. Donc, il n’est pas aisé de négocier avec un parti qui sera toujours insatisfait du résultat et qui n’attendra pas que l’encre de l’hypothétique accord soit sèche pour mettre sur la table la revendication suivante : la scission du pays. Pourtant, tous les sondages rappellent inlassablement que cette scission, ce n’est pas ce que souhaitent, dans leur toute grande majorité, les Flamands, les francophones et les Bruxellois. Soit.

En même temps, et c’est cela qui est curieux, même si aucun autre parti flamand ne partage l’objectif final de la N-VA, à savoir la création d’un Etat républicain flamand, membre de l’Union européenne, les autres formations politiques du Nord soutiennent, en grande partie - c’est variable en intensité selon les partis - les revendications à court terme de la N-VA, tant sur le plan des transferts massifs de compétences que sur la responsabilisation financière des entités fédérées.

C’est là, une autre raison de la longueur de cette crise. Beaucoup de négociateurs francophones considèrent que si, depuis le début, le CD&V avait osé se "déskotcher" de la N-VA, consacrant ainsi l’isolement des nationalistes sur l’échiquier politique, un accord aurait pu être atteint. Mais le CD&V, jugeant que la responsabilité d’un accord incombait principalement aux deux grands vainqueurs du scrutin fédéral - la N-VA et le PS - s’est en permanence calé dans l’ombre de la N-VA, acceptant le compromis quand la N-VA disait "oui" - ce qui est arrivé bien peu souvent - et rejetant les accords quand la N-VA pointait le pouce vers le bas.

Pourquoi une telle proximité ? Il y a deux raisons à cela. La première raison est stratégique : à l’exception du séparatisme, le programme du CD&V et celui de la N-VA, c’est chou vert et vert chou. Il est donc normal que le CD&V suive aveuglément le benjamin qui est devenu le grand frère : il engrange des points de son programme sans faire le moindre effort. L’autre raison est politique : le CD&V n’est plus que l’ombre de lui-même. Il a perdu ses cerveaux, ses leaders charismatiques. Et le parti ne pense plus qu’à une chose : sauver les cartels communaux en prévision des élections communales de 2012. Pourtant, ce qui est sur la table - en terme de transferts et d’autonomie fiscale - est colossal : le CD&V aurait crié victoire si son leader de l’époque, Yves Leterme, avait obtenu cela en 2007.

 

2007 C’est peut-être là, avec le recul, que les francophones ont commis "la" grosse erreur, en repoussant une réforme qui est aujourd’hui largement dépassée dans son périmètre et dans son ampleur. Mais on ne refait pas l’histoire. Sauf que, dans l’actuelle longue crise qui nous occupe aujourd’hui, les francophones donnent une fois encore l’impression d’avancer à reculons et de céder, un à un, des lambeaux du pouvoir fédéral. La stratégie des francophones manque parfois aussi de clarté. N’aurait-il pas mieux valu être "plus généreux" dès le départ en termes de réformes, plutôt que de devoir accepter des pas qui finalement conduisent les francophones plus loin que ce qu’ils croyaient pouvoir accepter. On cherche aussi toujours un plan francophone, une vision francophone : le paysage politique du Sud (Régions et Communautés) demeure un peu embrouillé pour le commun des mortels.

Enfin, on ne peut passer sous silence cet élément : depuis le 14 juin, Bart De Wever affirme qu’il souhaite négocier une réforme de l’Etat avec les libéraux, dont il se sent plus proche sur le terrain socio-économique. Il donne ainsi le sentiment qu’il n’acceptera jamais aucun accord tant que les libéraux (surtout francophones d’ailleurs) ne sont pas autour de la table. Passera-t-on par la case libérale, même avec Olivier Maingain dans les valises ? Impossible à dire aujourd’hui. Peut-être faudra-t-il attendre qu’un nouveau président du MR soit installé pour y voir plus clair.

2 Y aura-t-il un accord, un jour ? Pour l’instant, trois éléments essentiels pour obtenir un accord manquent toujours à l’appel. Le premier, le plus important, c’est la confiance entre les négociateurs. Autant on avait l’impression qu’elle pouvait exister au début de l’été, lorsque PS et N-VA se sont découverts l’une ou l’autre proximité, autant cette confiance a complètement disparu depuis la fin du mois d’août. Et les multiples interventions - voire les dérapages - de Bart De Wever dans la presse belge et internationale semblent démontrer que la confiance est perdue à jamais. Ses commentaires, régulièrement assénés avec un étonnant cynisme, prouvent aussi que l’homme n’est pas prêt à accepter des compromis, à se plier à des négociations dans lesquelles il devra faire des concessions. Cette capacité à nouer des compromis, deuxième élément essentiel pour conclure un accord, fait cruellement défaut. Tout comme, c’est la troisième condition, la volonté d’aboutir. La N-VA veut-elle un accord ou cherche-t-elle "simplement", à démontrer que ce pays est définitivement ingouvernable ?

Dès lors, certains montrent la voie pour sortir de ce blocage : de nouvelles élections. Un scénario que ne rejette pas la N-VA qui a le vent en poupe dans les sondages. Ce serait le pire des scénarios. Car les mêmes partis, les mêmes négociateurs se retrouveraient face aux mêmes problèmes.

Il va pourtant falloir faire quelque chose. Le pays ne peut se traîner pendant des semaines et des mois encore sans gouvernement. Car des mesures d’économies (22 milliards !) s’imposent si l’on veut revenir à l’équilibre budgétaire promis en 2015 par la Belgique aux autorités européennes. Là est la véritable urgence. Il faudra bien qu’en janvier, un gouvernement en affaires courantes ou un gouvernement d’urgence se saisisse de ce problème sous peine de livrer le pays aux spéculateurs.

Wallonie,Intempéries: les bus TEC Namur - Luxembourg sont complètement à l'arrêt

En raison de la situation jugée très dangereuse sur le réseau routier, les bus TEC qui circulaient dans les provinces de Namur et du Luxembourg depuis l'aube jeudi, sont à présent complètement à l'arrêt depuis 7 heures. C'est ce qu'a indiqué le porte-parole du groupe TEC.

La circulation des bus dans la province de Brabant wallon est quant à elle jugée très critique, a-t-il encore ajouté.

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Belgique,Neige: accident sur le ring impliquant neuf véhicules... et un nouveau-né

La neige a commencé à tomber sur le pays dans la nuit de mercredi à jeudi, entraînant son lot d'accidents de la route et d'embarras de circulation. La police fédérale a ainsi signalé un accident sur le ring de Bruxelles à hauteur de Wemmel, impliquant neuf véhicules dont des camions.

Des dégâts matériels sont à déplorer mais aucun blessé. Une femme a dû accoucher sur les lieux de l'accident, a-t-on appris auprès de la police fédérale. Elle a ensuite été emmenée à l'hôpital. Le ring a été fermé à partir de la bretelle d'accès de Wemmel en direction d'Anderlecht.

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mercredi, 22 décembre 2010

Mario Balotelli: Le seul qui est un peu plus fort que moi, c’est Messi

L'attaquant italien de Manchester City s'est livré à une séance d'autosatisfaction plutôt gonflée... balo.jpg

Super Mario a vraiment un melon démesuré! Alors que le jeune attaquant de Manchester City s'est vu attribuer le prix du "Golden Boy 2010" par le quotidien italien Tuttosport, qui récompense le meilleur joueur de moins de 21 ans, il a balancé du lourd au quotidien turinois! "Le seul qui est un peu plus fort que moi, c'est Messi. Tous les autres sont derrière moi. Je suis content d'avoir remporté ce trophée, mais qui l'aurait gagné si je ne l'avais pas reçu ? Mon objectif pour les prochaines années est d'avoir le Ballon d'Or", a expliqué en toute simplicité l'ancien Nerazzurro.

Mais le bouquet final de ce feu d'artifice d'arrogance, c'est à Jack Wilshere, son second au classement, qu'il le réserve: "Je ne sais pas qui est Wilshere, mais la prochaine fois que j'affronterai Arsenal, je ferai attention. Peut-être que je lui montrerai le trophée pour lui rappeler qu'il ne l'a pas gagné". La grande classe ce Super Mario! 

Coumba Gawlo victime du désordre organisationnel

coumba.jpgLes couacs, ce n’est pas ce qui manque dans l’organisation de la 3e édition du Festival mondial des arts nègres. Et nombreux sont les artistes victimes de ces approximations. Parmi eux, il y a la chanteuse Coumba Gawlo confrontée à une série de déprogrammation de ses prestations et qui n’a pu se produire depuis le 12 décembre dernier.

Les responsables du Festival mondial des arts nègres, maîtrisent-ils véritablement toute l’organisation de cet événement culturel ? Apparemment la réponse à cette question est non. Du moins, si l’on se fie au désordre organisationnel qui règne dans la programmation des plateaux de cette manifestation. Car, même si le programme initial a été revu et remplacé par une programmation quotidienne, histoire d’amoindrir les impairs, il reste que les couacs persistent et que les artistes devant animer les différents tableaux en pâtissent fortement. Ainsi, après les nombreux participants au Festival qui ont fait les frais des approximations des organisations, c’est au tour de la chanteuse sénégalaise, Coumba Gawlo Seck de rompre le silence. Certainement parce qu’à bout de patience. C’est en effet la mort dans l’âme que l’artiste déclare ne plus comprendre ce qui se passe. Programmée pour se produire le 12 décembre dernier, Coumba Gawlo n’a pu depuis lors monter sur scène. A chaque fois, ses sorties sont reportées. Une série de reports qui ont fini par éreinter l’auteur de «Ma djiin» qui n’a cependant pas voulu dire quoi que ce soit pour, a-t-elle dit, ne pas créer le désordre dans un Festival dont Me Abdoulaye Wade, qu’elle considère comme un père, est le maître d’orchestre. Et pourtant, la chanteuse est bloquée à Dakar par le Festival. Elle a même dû annuler des prestations en Gambie où elle était invitée par Yaya Jammeh, juste pour pouvoir prendre part à ce rendez-vous du monde noir. Le dernier impair concernant Coumba Gawlo, pour ne pas dire la goutte d’eau de trop, a été le report de sa prestation prévue hier soir à la Place de l’Obélisque, où elle devait partager la scène avec Fat Joe et Cheb Khaled. Jusqu’aux environs de 20 heures, Coumba Gawlo n’avait pas reçu confirmation de sa participation à ce concert. Elle confesse avoir tout juste eu échos d’une sortie dans la presse. Aucun préalable n’étant rempli, Coumba Gawlo n’a donc pas participer au concert de la Place de l’Obélisque, hier, en fin de soirée. D’ailleurs, la prestation était initialement prévue avec Khaled et Idrissa Diop. Mais à force de reports, Idrissa Diop a fini par se rendre aux Etats-Unis pour y honorer d’autres engagements. Il devrait cependant regagner le Sénégal avant la fin du Festival pour se produire.

 Les couacs continuent donc de jalonner l’organisation de ce Festival mondial des arts nègres pour lequel certains artistes étrangers ont touché des montants avoisinant les 300 millions de francs Cfa. Mais le désordre n’indispose pas seulement les artistes sénégalais. Les étrangers sont aussi touchés. Ainsi, Bambi, un artiste qui devait se produire deux fois, à Saint-Louis d’abord, et à Dakar ensuite n’a pu le faire. Il s’est contenté d’un concert à Saint-Louis avant de gagner Dakar pour sa seconde prestation. Mais les organisateurs qui n’avaient pu respecter le calendrier initial lui ont demandé de rester à Dakar une semaine dans l’attente de son second concert. Ce qu’il a refusé car ayant d’autres engagements à honorer ailleurs, avant de reprendre l’avion. Et cela, après avoir encaissé le prix de deux prestations pour un seul concert.

21:48 Publié dans Art, Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : coumba |  del.icio.us |  Facebook | | |

HAÏTI - Les enfants doivent être examinés par des médecins...

Ils sont arrivés à bon port. L'avion affrété par le ministère des Affaires étrangères a atterri vers 10H15 ce mercredi matin à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle avec un premier groupe de 113 enfants haïtiens en cours d'adoption par des familles françaises. Un comité d'accueil administratif et médical a été mis en place pour cette arrivée. L'avion en provenance de Port-au-Prince, qui transporte un premier groupe de 105 parents (un seul par famille) et 113 enfants (certains faisant partie de fratries).

Une aire de jeu a été aménagée pour les enfants dans une zone du terminal T2, réservée pour les passagers de l'appareil. Dix pédiatres doivent examiner à leur arrivée les enfants, en particulier en raison de l'épidémie de choléra qui a fait plus de 2.500 morts dans l'île. «A priori, les enfants sont en bonne santé et venaient tous de collectivités où aucun cas de choléra n'a été signalé», a expliqué à l'AFP Patrick Daoud, chef du service de pédiatrie à l'hôpital de Montreuil, en Seine-Saint-Denis.

Un autre vol prévu jeudi

La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, et la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, ont inspecté mercredi matin le pôle d'accueil. «Ces enfants arrivent en totale sécurité juridique. Je me réjouis que le Premier ministre haïtien ait accepté un accord inter-gouvernemental», a déclaré à la presse la ministre des Affaires étrangères.

Un second vol à destination de Port-au-Prince doit quitter Paris jeudi avec un retour d'enfants prévu vendredi. Au total, quelque 300 enfants haïtiens adoptés devraient bénéficier de l'accord France-Haïti qui a permis d'accélérer les procédures d'adoption. Ces dernières avaient été interrompues le 12 janvier par le séisme qui a fait plus de 250.000 victimes, de nombreux jugements et pièces administratives ayant disparu sous les décombres.

Les endroits les plus froids au monde

La France sous la neige, le froid et la glace, ça vous angoisse ? Mouais… À regarder ailleurs, y a pas de quoi ! Voici une petite liste d’endroits parmi les plus froids au monde.

Commençons d’abord par LA ville la plus froide au monde. Il s’agit de Oymyakon, située en Sibérie. Un nom bien choisi puisque Oymyakon signifie, en « patois local » : « là où l’eau ne gèle pas ». Humour quand tu nous tiens. Quoi qu’il en soit, à Oymyakon, la température record de -68 degrés Celsius a été enregistrée le 6 février 1933. Gla-Gla.

Oymyakon

La Sibérie en général, et la ville de Oymyakon en particulier, ne sont pas les seuls endroits au monde où il ne fait pas bon sortir sans ses gants. Beaucoup d’agences de voyages se sont d’ailleurs placées sur le créneau « grand froid ». Vous trouverez facilement sur internet de quoi assouvir vos envies de vacances polaires.

À ce titre, voici les endroits tendance du moment. Pour commencer, the place to be : le Groenland ! La plus grande île de glace de l’Atlantique Nord a développé une véritable industrie touristique autour de ses glaciers : la baie de Disko est incontournable, au même titre que le fjord de Jakobsvhan.

Un peu plus à l’ouest du Groenland, le Canada, l’autre pays du grand froid. Prenez la célèbre route Dempster qui traverse la région du Yukon. En traversant la toundra et autre forêt de pins majestueux, vous pourrez visiter des villages inuits.

Retour en Russie maintenant, direction la ville Yatutsk, classée deuxième ville la plus froide au monde après… Oymyakon. Se rendre à Yatutsk est déjà en soir une formidable aventure. Il vous faudra en effet voyager via le Transsibérien, à partir de Saint-Pétersbourg ou Moscou. Une fois sur place, vous pourrez, entre autres, apprécier l’architecture locale. L’ensemble des bâtiments a en effet été conçu sur pilotis afin que ces derniers disposent d’une flexibilité suffisante pour résister à la fonte du pergélisol.

Dernière recommandation pour un voyage « grand froid », la Mongolie, décembre et janvier. Vous y rencontrerez des conditions extrêmes et pourrez admirer (oui, admirer) l’intelligence avec laquelle les habitants ont su adapter leur mode de vie en fonction de ce climat « revigorant ».

F.G

mardi, 21 décembre 2010

L`Onu maintient ses troupes en Côte d`Ivoire et défie Gbagbo

Le Conseil de sécurité a prolongé lundi de six mois le mandat de la force de l'Onu en Côte d'Ivoire, défiant ainsi le président sortant Laurent Gbagbo qui réclamait son départ, et le chef des casques bleus a dit que ceux-ci riposteraient si on les attaquait. 
 
Gbagbo, qui refuse de quitter le pouvoir après un scrutin remporté selon la communauté internationale par son rival Alassane Ouattara, subit des pressions de plus en plus fortes, l'Union européenne ayant décidé de restreindre sa liberté de déplacement et celle de 18 autres responsables ivoiriens. Les Etats-Unis ont également fait savoir qu'ils mettaient au point des sanctions et réitéré leur appel à la démission de Gbagbo. "Il est temps qu'il parte", a déclaré à la presse Robert Gibbs, porte-parole de la Maison blanche. Si Ouattara est soutenu par les Nations unies, les dirigeants africains, Washington et l'UE, Gbagbo garde le contrôle de l'armée dans un bras de fer qui fait craindre un retour à la guerre civile dans le pays. Le Conseil de sécurité a adopté à l'unanimité une résolution qui prolonge de six mois le mandat de l'Opération de l'Onu en Cote en Côte d'Ivoire (Onuci), qui expirait en principe le 31 décembre. 
 
LES CASQUES BLEUS RIPOSTENT EN CAS D'ATTAQUE
 
 Dans une déclaration distincte, le Conseil avertit Gbagbo que toute personne responsable d'attaques contre des civils ou des casques bleus pourrait être traduite devant un tribunal international. Notant que les violences ont déjà fait plus de 50 morts depuis l'élection contestée, le Conseil engage l'Onuci à assurer sa mission de protection des civils. 
 
Ouattara a réclamé un durcissement du mandat de la force onusienne. Alain Le Roy, sous-secrétaire général de l'Onu chargé des opérations de maintien de la paix, a déclaré que les casques bleus avaient déjà ouvert le feu en situation de légitime défense et qu'ils étaient prêts à recommencer pour défendre leur mandat, en particulier en ce qui concerne la protection des civils. "Nous avons le droit d'ouvrir le feu en cas de légitime défense ou de défense du mandat", a-t-il dit dans une interview accordée par téléphone. "Il y a déjà eu des attaques contre nos casques bleus et nous avons dû riposter." Le gouvernement de Gbagbo a de nouveau réclamé lundi le départ de la force de l'Onu, présente dans le pays depuis 2004. "Si, contre notre volonté, on veut maintenir cette force-là sur notre territoire, nous ne coopérerons plus avec elle. Cela veut dire que les responsables de cette force n'auront pas d'interlocuteur officiel (...) Comment vont-ils travailler ?", a déclaré le ministre de l'Intérieur Emile Guiriéoulou. Quelques heures plus tôt, les pays de l'UE avaient décidé des restrictions aux déplacements de Gbagbo, de son épouse Simone et de 17 de leurs proches alliés. "Nous nous attendons à ce que la mesure soit adoptée mercredi et entre en vigueur jeudi, avec effet immédiat", a dit une porte-parole de la Commission européenne à Bruxelles, précisant qu'un gel des avoirs était en discussion. Les restrictions devraient concerner des responsables de la sécurité, des membres du parti au pouvoir, des responsables de l'armée ainsi que Laurent Gbagbo lui-même et sa femme Simone. "Je ne pense pas que ça fera avancer la situation", a réagi Pascal Affi N'Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Gbagbo. "Cela montre juste que ceux qui sont à l'origine de ces sanctions n'ont pas une grande marge de manoeuvre.
 
" RISQUE D'EXODE 
 
Au sujet des sanctions des Etats européens, Emile Guiriéoulou a déclaré: "Ils nous font sourire." A l'issue du second tour de la présidentielle, il y a trois semaines, le Conseil constitutionnel acquis à Laurent Gbagbo l'a désigné comme vainqueur tandis que la Commission électorale indépendante désignait l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara. 
 
La victoire de ce dernier a été reconnue par la majeure partie de la communauté internationale dont l'Onu, l'UE, les Etats-Unis et l'Union africaine. Gbagbo avait demandé le départ des 10.000 casques bleus présents dans le cadre de l'Onuci et des 950 soldats français du dispositif Licorne, demande rejetée par l'Onu et Paris. 
 
Le chef de la mission de l'Onu en Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, a accusé le camp Gbagbo de mener une campagne médiatique incitant à la violence contre le personnel de l'Onu, faisant état "de jeunes hommes armés" intimidant certains employés à leur domicile. "Toutes ces actions n'empêcheront pas l'Onuci de mener à bien sa mission. Souvenons-nous de l'une des maximes de Winston Churchill: 'Si vous traversez l'enfer, ne vous arrêtez pas'" a-t-il ajouté.
 
 Navi Pillay, Haut Commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, a dénoncé des atteintes massives aux droits de l'homme en Côte d'Ivoire où, selon elle, plus de 50 personnes ont été tuées et plus de 200 autres blessées ces trois derniers jours tandis que des centaines d'autres étaient enlevées à domicile par des hommes armés. Face à la pression de la communauté internationale, les partisans de Gbagbo se disent prêts à livrer un combat à mort pour le maintenir à la tête de l'Etat. "Il n'y a qu'une seule bataille: assurer notre dignité et garantir la souveraineté de notre pays. C'est à nous qu'il appartient de choisir notre président", a dit Charles Blé Goudé, chef des Jeunes Patriotes. Dans une interview au quotidien français Libération, il dément avoir l'intention d'attaquer l'hôtel du Golf où sont retranchés Ouattara et son Premier ministre Guillaume Soro.
 
 Devant le quartier général de l'Onu, des partisans d'Alassane Ouattara ont dit avoir été attaqués durant la nuit et ont réclamé une aide médicale. Environ 5.000 Ivoiriens ont déjà quitté leurs foyers pour des pays voisins comme le Liberia et la Guinée. Le Haut Commissariat de l'Onu pour les réfugiés (HCR) a dit prendre des dispositions pour faire face à un éventuel exode plus important.

Senegal - cote d'ivoire - Soutien à Laurent Gbagbo : la société civile traite Tanor Dieng, Malick Ndiaye et Amath Dansokho de mercenaires à col blanc

bagbo.jpgLors d’une conférence de presse organisée hier lundi, par le Cadre de concertation et d’action de la société civile (Casc), au siège de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme, Me Assane Dioma Ndiaye a soutenu que tous ceux qui soutiennent Laurent Gbagbo ou ne le condamnent pas fermement sont des «mercenaires à col blanc». 
 
Il cite Ousmane Tanor Dieng qui avait félicité Laurent Gbagbo au moment où la communauté internationale a soutenu qu’Alassane Ouattara est le gagnant de la présidentielle ivoirienne. Il a également évoqué le cas du professeur Malick Ndiaye qui anime en Côte d’ivoire des conférences pour expliquer que le combat que mène Laurent Gbagbo pour se maintenir au pouvoir est légitime. 
 
Le cas d’Amath Dansokho est également évoqué, lui qui a accordé une interview à un journal français pour dire que la guerre civile en Côte d’Ivoire est occasionnée par la France.«Tous ceux qui soutiennent un criminel comme Laurent Gbagbo sont des criminels qui méritent le même traitement que lui », renchérit Youssou Touré, représentant de la Coordination des forces sociales, lors de cette rencontre du Casc.

Guinée : Moussa Dadis Camara se dit trahi par le Capitaine Sékouba Konaté

dadis.jpgDepuis le 3 décembre 2009, date à laquelle le lieutenant Toumba Diakité a tiré à bout portant sur lui, le capitaine Moussa Dadis Camara n'a plus pris la parole et ses apparitions publiques ont été plus que limitées. Mais ce dimanche, l'ancien homme fort de la Guinée a accordé un entretien à la chaîne de télévision panafricaine Africable. Et le capitaine Dadis y reconnaît avoir été mal compris par ceux qui ont donné « une autre image » de sa personne. C'est le 3 décembre 2009 que le lieutenant Toumba Diakité a tiré à bout portant sur le capitaine Moussa Dadis Camara, alors puissant chef de la junte guinéenne.Entre temps, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts. Après plusieurs semaines passées sur un lit d'hôpital au Maroc, le capitaine a été « forcé » de s'exiler à Ouagadougou au Burkina Faso dont le président est facilitateur dans la crise guinéenne. Depuis, Moussa Dadis Camara n'a plus pris la parole en public.

D'ailleurs, sa dernière apparition publique remonte à la signature, en janvier 2010, des accords de Ouagadougou qui ont ouvert la voie à la transition démocratique en Guinée. C'est finalement ce dimanche que Moussa Dadis Camara est sorti de son silence. Il était l'invité de la « Grande interview » de la chaîne de télévision panafricaine Africable. Un entretien qui intervient quelques semaines après la présidentielle guinéenne qui a fait du professeur Alpha Condé le premier président démocratiquement élu de la Guinée. 


Et Moussa Dadis Camara a tenu à féliciter le peuple guinéen et son nouveau président Alpha Condé. Interpellé sur ses regrets après plusieurs mois passés loin du pouvoir, Moussa Dadis Camara, le débit encore lent, mais très serein, indique : « J'ai été incompris ». Avant de souligner : « J'ai préféré aider mon pays avec les investisseurs. » Et d'avouer : « Je reconnais que j'ai touché à beaucoup de choses à la fois. Et j'ai été mal compris. La Guinée est en retard, j'ai essayé de redynamiser les accords. J'ai engagé des réformes, mais des intérêts ont été touchés », dit-il.

 Dadis pense même c'est ceux dont les intérêts étaient menacés par son pouvoir qui ont donné « une autre image » de lui. A propos de son « exil forcé », l'ancien chef de la junte en Guinée répond : « Forcé ou pas, l'objectif est atteint. » Parce que, d'après lui, tout ce qu'il voulait, c'est préserver les intérêts de son pays. « Je n'ai jamais été informé d'un quelconque accord. 

Au Maroc, c'est moi qui ai fait les propositions sur les accords de Ouaga », a-t-il répondu à la question de savoir s'il n'était pas au courant d'un accord entre la France, les Etats-Unis et le Général Sékouba Konaté visant à l'éloigner du pouvoir. Mais il déplore que « tout le contenu des accords de Ouaga n'a pas été respecté ». 

Et pour cause, Dadis rappelle qu'il était convenu qu'il soit informé et consulté avant toute prise de décision par le Général Konté. Malgré tout, Moussa Dadis Camara dit être un homme satisfait de ce qui se passe actuellement dans son pays. Interrogé sur ses relations avec le Général Sékouba Konaté, son successeur et ancien homme de confiance, Moussa Dadis Camara élève la voix et cache mal son sentiment d'avoir été trahi. Il soutient même que le Général Konaté a tenu des « propos vexants » à son égard, mais il ne souhaite pas répondre à « celui qui lui obéissait et qui avait toute sa confiance ».

vendredi, 17 décembre 2010

Geneviève de Fontenay évoque les photos "coquines" de sa Miss Nationale !

Entre Miss France et Miss Nationale, le combat vient seulement de commencer. Mais si Sylvie Tellier, représentante de Miss France en sa qualité de directrice générale du comité Miss France, et Elodie Gossuin, soutien affiché de Geneviève de Fontenay et sa Miss Nationale, n'ont pas été vraiment cordiales lors de leur rencontre sur le plateau de Touche pas à mon poste de Cyril Hanouna sur France 4, pour GdF, il n'y a pas de guerre !

Interviewée par notre ami Laurent Argelier pour MFM Radio, la Dame au chapeau a donné ses premières impressions, étant restée plutôt silencieuse jusqu'ici. Elle s'explique : "J'en fais pas une guerre ! C'est un autre parcours". Pas de guerre, mais pas de réconciliation pour autant : "J'ai pas du tout l'intention de retourner là où j'étais avant". Mais fera-t-elle un jour le premier pas vers son ancienne Miss et amie Sylvie Tellier ? Elle est catégorique : "Non, non et non. C'est trois fois non et dix fois non. Non" ! Ça a le mérite d'être clair...

Si Miss France est partout, Miss Nationale est légèrement plus discrète. Mais lors de son élection sur BFM, l'audience était plus qu'au rendez-vous. Qu'en pense la Dame au chapeau ? Elle répond non sans fierté : "C'est exceptionnel et spectaculaire l'enthousiasme des gens. C'est parce que j'ai des valeurs et que les gens ont les mêmes valeurs" !

Mais à l'heure où certaines photos de concurrentes au titre de Miss France 2011 ont rapidement fait scandale, que pense donc Geneviève des photos de sa Miss Nationale, Barbara Morel, publiées dans le magazine Closer (des photos personnelles de Barbara Morel que la jeune femme a postées sur son Facebook la montrant embrasser goulument un petit ami, ndlr) ? Elle répond : "Ces photos ne sont ni pornographiques no blasphématoires. C'est des photos prises entre deux étudiants. Ça ne rime à rien" ! Elle n'a pas tort.

Dix mystères jamais élucidés

Qu'elle n'est pas notre frustration lorsque la science ne parvient pas à élucider certains des plus vieux mystères connus de l'homme…rara.jpg


Nous savons maintenant que Stonehenge, les pyramides et les statues de l'île de Pâques n'ont pas été construits par une race de surhommes aujourd'hui disparue. Nous acceptons également que les observations d'OVNIS soient expliquées de manière rationnelle, et que si jamais nous devions entrer en contact avec une espèce extraterrestre, il s'agirait probablement d'une forme de bactérie microscopique plutôt que d'une soucoupe volante remplie de petits hommes verts souhaitant rencontrer nos dirigeants.

Bien sûr, il est regrettable que l'avancement scientifique et notre bon sens (ou notre cynisme) nous aient enlevé la portée romantique de ce genre de mythes et de légendes. Mais l'homme n'est-il pas par nature toujours en quête de réponses ? Peu importe si vous croyez ou non aux fantômes ou aux esprits. Il est parfois rassurant de connaître la vérité sur le monde dans lequel nous vivons.

Pas de poids-lourds sur les routes de Liège, Luxembourg et Namur

L'interdiction de circulation des poids-lourds de plus de 7,5 tonnes sur les autoroutes et routes nationales sur le territoire des provinces de Liège, Luxembourg et Namur est maintenue vendredi matin. Les frontières luxembourgeoise et française restent quant à elles fermées jusqu'à 08h00, a indiqué le Centre Perex.

Les services d'épandage sont en action notamment sur le tronçon A4/E411 de Neufchâteau à Arlon où la chaussée est complètement verglacée ainsi que sur la A27/E42 Battice-Prüm où la chaussée est enneigée. De nouvelles chutes de neige sont enregistrées dans la province de Liège et la situation est particulièrement délicate sur la E411 en direction du Luxembourg. Malgré l'interdiction de circulation, de nombreux poids-lourds reprennent tout de même la route, ce qui risque d'entraîner une "situation chaotique dans la matinée", d'après le Centre Perex. Les automobilistes sont invités à la prudence, le verglas étant généralisé sur l'ensemble des routes.

Circulation des métros perturbée à Bruxelles en raison d'un incendie dans un tunnel

La circulation des métros était perturbée vendredi matin à Bruxelles en raison d'un incendie dans le tunnel reliant les stations Schuman et Mérode, a indiqué la porte-parole de la STIB à l'agence Belga.

L'isolateur du troisième rail a pris feu vendredi vers 6h20 dans le tunnel entre Schuman et Mérode, interrompant la circulation des métros sur les lignes 1 et 5. Les pompiers sont actuellement sur place, de même que les équipes techniques de la STIB pour procéder aux réparations nécessaires. Les métros ne pouvant plus circuler sur le tronçon concerné, des terminus provisoires ont été mis en place: d'une part, à la station Maalbeek et, d'autre part, aux stations Montgomery et Thieffry. Des navettes ont été mises en place pour relier ces différentes stations. On ignore pour l'instant quand la situation pourra revenir à la normale.

mercredi, 15 décembre 2010

FOOTBALL: Le Tout Puissant Mazembe en finale du Mondial des clubs !

Le club congolais du Tout Puissant Mazembe, équipe de Lubumbashi, s'est qualifié pour la finale du Mondial des clubs en battant les Brésiliens de l'Inter Porto Alegre 2- 0 (Kabangu 53e, Kaluyituka 85e) en demi-finale, à Abou Dhabi. Le TP Mazembe, vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique, affrontera samedi en finale le gagnant de l'autre demi-finale qui se jouera demain entre les favoris de l'Inter Milan, champions d'Europe, et les Sud-Coréens de Seongnam Ilhwa.

 

 

ABOU DHABI — Les Congolais du TP Mazembe, surprenants vainqueurs des favoris brésiliens de Porto Alegre 2-0 en demi-finale mardi à Abou Dhabi grâce à Mulota Kabangu et Dioko Kaluyituka, se sont découvert de nouvelles ambitions avant leur première finale du Mondial des clubs.

"On venait avec l'objectif de faire mieux que l'année dernière (0 victoire). Nous avons de l'ambition. Tous les défis, on les a réussis, on ne va pas s'arrêter maintenant", a affirmé leur entraîneur sénégalais Lamine Ndiaye après la démonstration d'efficacité de ses joueurs.

Très nettement dominés en première période, où les Brésiliens avaient plusieurs occasions d'ouvrir la marque par Rafael Sobis (1re, 8e, 10e), Indio (22e) ou Wilson Mathias (36e), les Congolais ont pu compter sur la grande forme de leur gardien Muteba Kidiaba, intraitable.

"On a été moyen au début mais l'équipe a largement mérité cette victoire", a estimé Lamine Ndiaye.

Au retour des vestiaires, les champions d'Afrique ont décidé d'aller porter le danger devant les buts de Renan. Kabangu, l'auteur de l'un des deux seuls tirs de Mazembe en première période, met à l'épreuve le gardien brésilien (46e). Sept minutes plus tard, le même Kabangu, bien servi alors qu'il se trouvait face au but, a d'abord contrôlé le ballon avant d'effectuer un tir imparable (53e).

Vexés et surpris, les Brésiliens sont repartis de l'avant et auraient pu obtenir l'égalisation à deux reprises, une nouvelle fois par Sobis, mais Kidiaba veillait (60e, 65e).

Giuliano, entré à la place de Tinga, était tout près de marquer pour l'Inter, mais le gardien de Mazembe effectuait un sauvetage de grande classe (70e). Et sur un contre, Kaluyituka mettait fin au suspense et aux espoirs brésiliens en doublant la mise pour les doubles champions d'Afrique (85e).

Samedi, en finale (17h00 GMT), Mazembe affrontera le gagnant de l'autre demif-finale mercredi entre l'Inter Milan, champion d'Europe, et Sud-Coréens de Seongnam Ilhwa, représentants de l'Asie.

Mais quel que soit son adversaire, l'entraîneur africain a d'ores et déjà gagné son pari: "On a une tête, un cerveau, deux bras. On est comme tout le monde. On a démontré au monde entier qu'il faut prendre au sérieux l'Afrique!".

Pour sa part, son vis-à-vis brésilien Celso Roth a reconnu que son adversaire avait bien défendu et s'était montré très réaliste: "Nous nous sommes créé plusieurs occasions de but. Nous semblions meilleurs mais ne pouvions rien faire. Mazebe défendait très bien et a su concrétiser ses deux occasions".

Rama Yade rallie Jean-Louis Borloo, un mois après le remaniement

pict_279867.jpg"Je rejoins le Parti radical de Jean-Louis Borloo", a déclaré à l'AFP l'ex-benjamine du gouvernement, qui reste adhérente du parti présidentiel, le Parti radical (PR) étant lié à l'UMP par un contrat d'association en tant que parti co-fondateur.

Rama Yade a annoncé mercredi, un mois après son départ du gouvernement, son ralliement à Jean-Louis Borloo, après avoir proposé sans succès une mission au nouveau patron de l'UMP, Jean-François Copé, un geste qui illustre les turbulences provoquées par le remaniement dans la majorité.

"Je rejoins le Parti radical de Jean-Louis Borloo", a déclaré à l'AFP l'ex-benjamine du gouvernement, qui reste adhérente du parti présidentiel, le Parti radical (PR) étant lié à l'UMP par un contrat d'association en tant que parti co-fondateur.

"Les Radicaux sont très heureux de l'accueillir, c'est une femme de très grande qualité", a déclaré à l'AFP Jean-Louis Borloo, qui avait choisi de quitter le gouvernement après son échec face à François Fillon pour remporter Matignon.

"Rama, c'est une enfant du dîner de la République", a ajouté M. Borloo qui avait eu l'initiative de cet événement pour célébrer les valeurs républicaines, à l'occasion de l'anniversaire de la loi de 1905 sur la laïcité, le 9 décembre.

"Elle m'a appelé le lendemain (de ce dîner) pour me dire qu'elle se retrouvait dans ces valeurs", a précisé le président du Parti radical.

Rama Yade a de nouveau appelé l'ex numéro deux du gouvernement pendant "dix secondes" mercredi pour lui annoncer sa décision de le rejoindre, a-t-il dit. "Elle m'a dit qu'elle avait beaucoup réfléchi avant de prendre sa décision".

Le vice-président du PR, Yves Jégo, lui-même victime d'un précédent remaniement, a qualifié le ralliement de l'ex secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme puis aux Sports de "très bonne nouvelle".

La décision de "celle qui figure sans discontinuer dans les classements parmi les femmes politiques préférées des Français témoigne de la nouvelle attractivité du Parti radical, plus vieux parti de France", a commenté le député de Seine-et-Marne dans un communiqué.

L'élue francilienne avait affirmé vouloir travailler sur le thème de "la cohésion sociale" au sein de la nouvelle direction de l'UMP, souhaitant incarner "ce sujet important", "en bonne place dans l'organigramme".

Dans la foulée du remaniement, elle avait affirmé avoir eu "une discussion politique" avec Nicolas Sarkozy qui avait souhaité qu'elle s'"investisse à l'UMP".

"J'ai donc proposé une mission à l'UMP sur la cohésion sociale", a-t-elle précisé mercredi, et "le président était d'accord". Mais n'ayant pu trouver un accord avec la nouvelle direction du parti sur les conditions de cette mission, elle a décidé de rejoindre les radicaux, a-t-on souligné dans son entourage.

Interrogé récemment sur cette offre de services, M. Copé, qui présentera la nouvelle équipe dirigeante de l'UMP au complet mi-janvier, était resté évasif: "Je vois beaucoup de monde en ce moment et je parle à beaucoup de gens".

Contacté par l'AFP, il n'a pas réagi mercredi soir à la décision de Rama Yade.Mme Yade a par ailleurs fait savoir qu'elle travaillait à la constitution d'un club pour défendre ses idées, avec l'objectif d'en faire un "mouvement avec des hommes et des femmes, des Français, qui se reconnaissent" dans les valeurs qu'elle défend.

Mme Yade a expliqué récemment "les vraies raisons" de son éviction du gouvernement, évoquant un "nouveau dispositif, avec une ligne politique spécifique" à laquelle, avait-elle dit, "je ne correspond pas forcément".

La jeune élue d'origine sénégalaise a publié à la rentrée un ouvrage "Lettre à la Jeunesse", un sujet sur lequel M. Borloo souhaiterait la voir s'investir au Parti radical , a-t-il dit à l'AFP.

Russie: Des affrontements entre jeunes Tchétchènes et extrémistes redoutés mecredi

Le dirigeant de la province russe de Tchétchénie a exhorté les jeunes tchétchènes à éviter les affrontements avec des extrémistes dans les rues de Moscou et, selon une source policière, des renforts de police seront mobilisés en cas de nouvelles violences.

Le bruit a couru que des affrontements étaient prévus mercredi dans la capitale russe entre groupes extrémistes et minorités originaires du Caucase.

Les tensions ethniques ont été déclenchées par la mort la semaine dernière d'un supporteur de football tué lors d'affrontements de rue avec des personnes originaires du Nord-Caucase.

Des entreprises étrangères ont ordonné à leurs employés de se tenir à l'écart d'une place dans le centre de Moscou.

«Pas un seul Tchétchène n'a l'intention de manifester le 15 décembre sur la place», a déclaré le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov cité par l'agence russe Interfax.

«Si un seul de nos jeunes Tchétchènes se permet de participer à des manifestations à Moscou (...) il sera rappelé à l'ordre par sa famille et ses amis conformément à nos traditions et nos coutumes qui ne tolèrent pas la désobéissance».

Selon une source policière qui a requis l'anonymat, la police est prête à renforcer ses effectifs sur la place pour prévenir toute violence entre les deux camps.

lundi, 13 décembre 2010

Fillon rappelle Hortefeux à l'ordre sur les policiers

François Fillon a rappelé lundi à l'ordre lundi le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux après les critiques de ce dernier contre un jugement condamnant des policiers reconnus coupables de fausses accusations.Sept policiers ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) à des peines de six mois à un an de prison ferme pour des faits de violences et de fausses accusations de tentative d'homicide

Ce jugement a suscité la colère des syndicats de policiers qui ont organisé, fait exceptionnel, une manifestation devant le tribunal. Brice Hortefeux avait aussitôt qualifié le jugement de "disproportionné" et a répété cette appréciation ce week-end.

S'exprimant devant des préfets lundi, au ministère de l'Intérieur, le Premier ministre François Fillon, qualifiant les faits imputés aux policiers d'"injustifiables", a implicitement rappelé le ministre à ses obligations.

"L'honneur de la police exige un comportement exemplaire (...) Le respect dû à la justice est un des fondements de l'Etat", a-t-il dit, emboîtant le pas au ministre de la Justice, qui avait défendu les magistrats dans Le Parisien de dimanche.

Il a pondéré ses critiques en reprenant certains des griefs adressés par les policiers aux magistrats : "Le travail des policiers et des gendarmes doit être suivi de jugements, et les peines prononcées doivent être exécutées".

Mais le chef du gouvernement a conclu en appelant "chacun à la raison, à la modération et au sens des responsabilités".

LE PRÉSIDENT DE LA COUR D'APPEL INTERVIENT

Plus tôt dans la journée, Brice Hortefeux avait déjà été visé par un communiqué de Jacques Degrandi, président de la cour d'appel de Paris, qui jugera les policiers en appel.

"Certains commentaires sur le jugement des faits reprochés à des agents de police devant le tribunal de grande instance de Bobigny sont de nature à troubler la sérénité des débats qui auront lieu en cause d'appel", écrit le magistrat.

"Les décisions de justice ne peuvent être remises en cause que par l'exercice des voies de recours. L'indépendance juridictionnelle des juges est une condition essentielle de la démocratie", souligne-t-il.

Cette affaire intervient après plusieurs passes d'armes ces derniers mois entre certains syndicats de police et les organisations de magistrats.

Les premiers critiquent des décisions de remise en liberté jugées laxistes alors que les seconds répondent que leur travail consiste à apprécier les charges et non à emprisonner systématiquement toute personne arrêtée par la police.

Le tout se déroule dans un climat tendu de montée des violences dans les banlieues pauvres, que les juridictions et les policiers peinent à traiter faute de moyens.

Le principal syndicat de magistrats français a demandé lundi au ministre de la Justice d'intervenir.

"La stigmatisation des magistrats, la recherche d'un bouc émissaire, peut-être pour faire oublier les résultats en demi-teinte de la politique de sécurité des gouvernements successifs, conduisent inexorablement à une décrédibilisation de la justice dans l'opinion publique", écrit au ministre le président de l'USM, Christophe Régnard.

Il suggère donc, soit une table ronde policiers-magistrats sous l'égide du Premier ministre, soit des poursuites contre Brice Hortefeux car le code pénal, rappelle-t-il, sanctionne le fait de jeter le discrédit sur une décision de justice.

En réponse, le cabinet de Michel Mercier a annoncé qu'il recevrait les syndicats de magistrats mercredi.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

Interview De Wever: attaque frontale contre le pays, l'économie, les Wallons, le roi

Le cdH s'est dit "affligé" par les propos tenus lundi dans la presse allemande par le président de la N-VA, Bart De Wever. Selon le cdH, M. De Wever "attaque frontalement, dans un moment politique plus que délicat, et sans aucune nuances (...) à la fois son propre pays, l'économie belge (flamande comme francophone), le roi et les Wallons". Il appelle la N-VA à "clarifier" ses intentions.

Interview De Wever: attaque frontale contre le pays, l'économie, les Wallons, le roi

Le cdH a fustigé lundi "l'irresponsabilité des propos excessifs" tenus par Bart De Wever selon lesquels la "Belgique est devenue le malade de l'Europe", alors que, selon les centristes, "tous nos fondamentaux économiques démentent" cette prise de position. En faisant ce genre de déclarations dans le contexte actuel, le président de la N-VA "joue avec le feu et prend le risque de mettre clairement l'économie belge, et donc aussi l'économie flamande et la situation de ses entreprises, en danger alors qu'elles ont besoin de stabilité et de confiance", estime le cdH. Le parti dirigé par Joëlle Milquet reproche à la N-VA de paralyser la mise sur pied d'un nouveau gouvernement, une attitude qu'il juge paradoxale eu égard au discours des nationalistes qui insiste sur la nécessité de changement. "Dire d'un côté qu'un pays est malade et ne pas vouloir former un gouvernement" ne correspond pas à "la logique de 'bonne gouvernance' la plus élémentaire", fait observer le cdH. Pour le reste, les propos "insultants à l'égard des Wallons" et "le manque de respect à l'égard du Roi" ne sont hélas pas les premiers tenus, constatent les démocrates-humanistes. M. De Wever a comparé les transferts financiers vers la Wallonie à une injection pour "junkies" et reproché au roi d'être pro-francophones. Ces propos "démontrent une fois encore la pensée de la N-VA, qui n'est plus un mystère pour nous, notamment dans sa visée séparatiste confirmée dans l'interview", analysent les centristes. Le cdH ajoute que cette sortie médiatique de Bart De Wever ne l'écartera pas de son ambition d'aboutir à une solution institutionnelle. "Ce n'est pas une interview de plus, aussi affligeante soit elle, qui va détourner le cdH de son volontarisme lucide d'arriver à un accord équilibré sur la réforme de l'Etat", dit-on rue des deux Eglises.