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vendredi, 07 janvier 2011

Bruxelles:L’heure des libéraux sonne-t-elle ?

pict_285616.jpgLe conciliateur Johan Vande Lanotte a donné sa démission au Roi. Le PS ouvre la porte aux libéraux. Que CD&V et N-VA jouent cartes sur table, dit-il.

Bon ! Reprenons les faits. Mercredi, le CD&V, puis la N-VA, ont indiqué qu’il ne souhaitaient pas entamer des négocations avec PS, CDH, Ecolo, Groen ! et SP.A sur la base de la note du conciliateur royal telle qu’elle leur fut présentée. Les cinq autres partis avaient, eux, répondu par l’affirmative, moyennant amendements. Johan Vande Lanotte en a tiré des conclusions logiques, hier, en demandant au Roi de le décharger de sa mission. Le Souverain s’est donné jusqu’à lundi pour l’accepter ou la refuser. Pour s’expliquer, le socialiste flamand a utilisé un vieux proverbe anglais lors de sa courte allocution dans les locaux du Sénat. Elle dit : "On peut mener son cheval à l’eau, mais on ne peut pas le forcer à boire." Pour Johan Vande Lanotte, la volonté de négocier n’est tout simplement pas suffisante pour qu’il poursuive sa mission. Inutile de dire que, comme lui, son parti, le SP.A, est furieux. En particulier contre le CD&V, qui fut le premier à dégainer le rejet de sa note et que Johan Vande Lanotte estime également responsable de la fuite du document dès mardi.

Au cours de la conférence de presse donnée dans la foulée, Elio Di Rupo a également chargé lourdement le CD&V. Il estime qu’en se montrant si dur, il a "donné le ton", permettant à la N-VA de faire passer un "non" sans risque de s’isoler. L’on sait par ailleurs depuis le début de la semaine que Bart De Wever n’avait guère confiance dans la note ni dans un nouveau round de négociations à sept. Il l’a encore répété hier soir en indiquant que les francophones avaient, eux aussi, des remarques à faire vis-à-vis de la note du conciliateur. Les remarques des Flamands auraient été inacceptables pour les francophones et les remarques francophones auraient été inacceptables par les Flamands, a-t-il ajouté. Mais, chez les francophones, justement, l’attitude jugée surprenante du CD&V a provoqué une sorte d’électro-choc, dit-on. "Avant, on ne pouvait avoir que des soupçons, mais on se rend désormais vraiment compte que ces deux partis ne veulent pas d’un accord", glisse un francophone. "Il faut qu’ils disent clairement s’ils veulent des élections ou s’ils estiment que ce sera plus facile avec les libéraux à la table. On ne pouvait plus continuer comme cela. Ça fait des semaines qu’on joue au Zwarte Piet, il faut que ça cesse, il faut une rupture." C’est l’explication donnée à la sortie médiatique d’Elio Di Rupo, ouvrant les discussions à d’autres formations politiques (en clair, au MR).

En télévision, Ecolo et CDH, qui avaient été concertés par le PS, n’ont pas dit autre chose en répétant qu’ils n’avaient pas d’exclusives. "Mais le problème ne vient pas des francophones", a lancé Joëlle Milquet pour le CDH. "Je veux avoir en face de moi des gens qui veulent aboutir." "Tout ce qui pourra amener une solution constructive, nous le prendrons", a ajouté Jean-Michel Javaux, co-président d’Ecolo. Précisons que si Elio Di Rupo ouvre la porte aux libéraux, c’est avec la volonté de maintenir Ecolo et le CDH dans la danse. Le président du PS s’est directement pris une critique de Bart De Wever pour qui on ne fait pas ce genre d’invitations dans la presse. "C’est que Di Rupo a surtout fait ça pour ôter à la N-VA son dernier prétexte", glisse un observateur.

Soit, mais il semble que l’heure du retour des libéraux, exclus des négociations depuis plus de six mois, ait bel et bien sonné. La N-VA en rêve depuis le début (même si elle le préfèrerait accompagné d’un départ des verts) et voici que le PS ne s’y oppose plus... On voit mal le Roi refuser de les consulter.

Didier Reynders, président du MR, prenant acte de l’ouverture du PS, dit d’ailleurs attendre une "éventuelle initiative royale". Mais, à l’évidence, le MR ne viendra pas simplement s’asseoir autour d’une table après six mois de palabres auxquels il n’a jamais participé. Et, à plus forte raison, autour d’une note dont beaucoup de représentants ont souligné les dangers pour les francophones. Pour ramener les libéraux, il faudra sans doute accepter d’entendre des positions qui ne seront pas forcément moins fermes.

Que peut-il se passer maintenant ? Soit le Souverain demande à Johan Vande Lanotte de poursuivre sa mission, soit il le décharge. Dans la première hypothèse, qui semble rencontrer le souhait des francophones, il y a peu de chances que l’Ostendais reprenne sa note, la modifie et tente à nouveau de réunir les sept même partis. Il faut tourner une page. Plus probable, il ouvrirait ses consultations au MR et aux libéraux flamands. On voit mal toutefois comment une telle entreprise faciliterait les choses.

Deuxième hypothèse : Johan Vande Lanotte est déchargé de sa mission par le Roi. Le Palais devrait dès lors dénicher une personnalité chargée de permettre à des négociations de débuter.

Il y a également la perspective de nouvelles élections, mais sans doute en sommes-nous assez loin. Un tel scrutin ne ferait que renforcer l’incertitude qui plane sur l’avenir politique du pays.

Jusqu’à lundi, les contacts iront bon train entre le Palais et le monde politique. Bart De Wever, pour sa part, estime que PS et N-VA doivent reprendre langue. "Le moment est venu que les acteurs principaux se rencontrent et examinent comment il faut continuer, a-t-il lancé sur la VRT. Les grosses locomotives doivent remettre la machine en route." Le leader de la N-VA a d’ailleurs fait savoir qu’il n’était pas contre de nouvelles responsabilités. Hier, circulait un clash récent entre lui et Johan Vande Lanotte. Bart De Wever lui aurait dit que si le Premier ministre était flamand, ça ne pourrait pas être lui. Cherchez la confiance !

Une veuve noire du Mexique débarque dans une entreprise du Limbourg

Une araignée venimeuse, une veuve noire, a atterri mercredi dans une entreprise du Maasland, dans le Limbourg. Elle a effectué un voyage depuis le Mexique sur un bateau cargo avec des marchandises.

Deux employés de l'entreprise ont directement pensé avoir affaire à une veuve noire. Des membres du Centre d'Aide à la Nature d'Opglabbeek se sont emparés de l'araignée et ont confirmé qu'il s'agissait bien d'une veuve noire. "Une morsure d'une veuve noire n'est pas nécessairement fatale, comme les gens le pensent souvent", explique Sil Janssen, du Centre d'Aide à la Nature Un expert en araignées va poursuivre jeudi les investigations. Les veuves noires vivent aux États-Unis et au Mexique. En août 2009, la Société Arachnologique de Belgique a lancé une alerté face à une augmentation du nombre de veuves noires en Belgique. Ces araignées voyagent depuis l'Amérique jusqu'au port d'Anvers. Elles pourraient survivre à nos hivers. Le poison d'une veuve noire peut être particulièrement dangereux pour les personnes âgées, les enfants et les personnes ayant des problèmes cardiaques ou en mauvaise santé. Pour les personnes en bonne santé, la piqûre est très douloureuse. Un antidote, qui est disponible au centre anti-poison, peut être administré même plusieurs jours après une piqûre. Les araignées ne sont heureusement pas agressives et il n'y a pas de raison de paniquer, a conclu Sil Janssen.

Belgique:Vande Lanotte constate qu'il n'y a pas de volonté suffisante pour négocier

"Il n'y a pas une volonté suffisante d'entamer les négociations. J'ai dès lors demandé au Roi de mettre fin à ma mission de conciliation. Le Roi tient sa réponse en suspens. J'aurai un nouvel entretien avec le souverain lundi. Jusque-là je m'abstiendrai de tout commentaire", a déclaré jeudi en début de soirée, le conciliateur Johan Vande Lanotte.

Vande Lanotte constate qu'il n'y a pas de volonté suffisante pour négocier

Et de citer un vieux proverbe anglais qui dit qu'on peut mener un cheval à l'eau mais qu'on ne peut pas le forcer à boire. "Voilà qui résume les limites d'une mission de conciliation. Un jour, il faudra bien que les responsables politiques franchissent ce pas, dans l'intérêt de la prospérité du pays. C'est la mission démocratique la plus difficile, mais aussi la plus essentielle que les responsables politiques ont à remplir", a-t-il conclu. M. Vande Lanotte avait d'abord rappelé que cinq partis sur sept seulement ont accepté, certes avec des nuances, d'entamer des négociations sur la base de sa note. "Je ne peux donc pas en conclure qu'il y a aujourd'hui une volonté suffisante de se mettre autour de la table. C'est un constat objectif et un fait indéniable", a-t-il ajouté.

jeudi, 06 janvier 2011

CHERTÉ DE LA VIE, ENTREPRENEURS DÉMOLIS, CANDIDATURE DE WADE, GUERRE EN CASAMANCE : «Initiative dafa doy»

La candidature «anticonstitutionnelle» de Me Wade à la présidentielle, la cherté de la vie, le tissu industriel laminé, la guerre en Casamance. Voilà autant de maux qui ont poussé, hier, «Initiative dafa doy», avec à sa tête la présidente du Mouvement citoyen, le Pr Penda Mbow, à inviter le peuple sénégalais à bouger.

«Le peuple se meurt à petit feu et nous n'avons pas le droit de continuer à regarder ce spectacle sans rien tenter. Nous devons bouger, car ça suffit». Tel a été l'appel lancé, hier, lors d'une conférence de presse, par «Initiative dafa doy», une nouvelle structure dirigée par la présidente du Mouvement citoyen, le Pr Penda Mbow. «On a remarqué qu'en dépit des nombreuses réflexions, les prises de position dans les médias, le peuple affiche une attitude qui frise parfois le danger : c'est le détachement, voire l'indifférence», explique le Pr Penda Mbow. Avant de poursuivre : «Nous devons nous mobiliser autour des trois objectifs suivants : le coût de la vie, la crise casamançaise et la candidature de Wade, pour enfin renouer avec l'action militante, réconcilier le peuple et ses élites». «Initiative dafa doy» déplore que l'entrepreneur et le travailleur du secteur informel ne font plus rien depuis que l'électricité est devenue une denrée rarissime, hors de portée et que leurs affaires ont totalement périclité». Le Pr Penda Mbow et ses camarades dénoncent aussi le fait que «le tissu industriel (soit) laminé» et que «les entrepreneurs comme le grand patriote Bara Tall (soient) démolis par l'État du Sénégal».

«Jamais le Sénégal n'a connu un avenir aussi incertain» La présidente du Mouvement citoyen déclare qu'on ne peut pas continuer à «accuser les partis de l'opposition devant les souffrances et les manquements». «Une opposition ne fait bouger les lignes que lorsqu'elle s'appuie sur un mouvement social fort. Or, les syndicats sont devenus des organisations de séminaristes, s'ils ne se battent pas pour des élections de représentativité. Si on supprimait aujourd'hui les syndicats, cela ne changerait absolument rien à la situation des Sénégalais», soutient-elle. À son avis, «il est temps de faire la jonction entre les différentes forces sociales pour sauver l'homo senegalensis, avant qu'il ne disparaisse à jamais». Pour ce qui est de la candidature de Me Wade à la présidentielle, le Pr Penda Mbow martèle : «Ça suffit ! Il n'a plus la force de mobiliser les énergies. Il doit aller se reposer au Point E. Ce n'est pas en proposant un palliatif que les choses vont s'arranger. La famille n'est pas préparée à assumer ce rôle, et en plus, nous ne sommes pas dans une monarchie de droit divin». À l'endroit du chef de l'État, le Pr Mbow affirme : «L'histoire retiendra que vous êtes le premier président à être élu démocratiquement en Afrique. Mais, vous avez plutôt préféré la politique politicienne. Vous nous avez maintenus dans la médiocrité, vous n'avez pas su vous élever pour bâtir les consensus absolument nécessaires, pour faire face aux énormes défis qui nous interpellent. Jamais le Sénégal n'a connu un avenir aussi incertain. Le Sénégal utile échappe aux Sénégalais». Quant au conflit casamançais, «Initiative dafa doy» déclare qu'«il est temps d'organiser une Conférence nationale pour en faire la priorité des priorités des Sénégalais. Ce conflit n'a que trop duré, et malheureusement, on a tendance à le banaliser».

Le SDF qui retrouve du travail grâce à sa "voix en or"

0000.jpgUne vidéo postée sur Internet a transformé cet homme de 53 ans en phénomène que les médias américains s'arrachent.

"J'ai une voix en or, c'est un don de Dieu!" Ted Williams, un SDF de 53 ans, avait beau le clamer sur sa pancarte, au bord d'une bretelle d'autoroute dans l'Ohio, les automobilistes n'y prêtaient pas attention. La police le surnommaient bien "Radio man" en le chassant des endroits où il faisait la manche. Mais, depuis plus d'un an, poussé dans la rue par l'abus d'alcool et de médicaments, Ted Williams n'y croyait sans doute plus... jusqu'à ce que le site d'un journal local s'intéresse à lui.

Ce lundi, The Columbus Dispatch a mis en ligne une vidéo le montrant en train de faire une annonce "comme à la radio". Ce à quoi il s'était formé avant de devenir SDF. L'évidence s'est imposée, il suffisait de lui tendre un micro pour que son talent vocal explose. Quelque 9,8 millions d'internautes cliquent, selon le décompte affiché par Youtube ce jeudi matin.

Ted Williams est alors invité dans une émission de radio locale et les offres pleuvent, en direct. Parmi elle, la possibilité de commenter les matches des Cavaliers, l'équipe de basket-ball de Cleveland, et une maison dans cette ville. Les internautes et auditeurs, eux, le voient déjà donner sa voix à un personnage des Simpsons, raconte le New York Post.

Le rêve américain est lancé pour Ted Williams, dont la voix en or tremble sous le coup de l'émotion, par exemple lors d'une interview accordée à CBS. Ce à quoi il aspire, lui, est très simple: "Retrouver une vie normale, avec des responsabilités, et payer des impôts comme un citoyen lambda. Si je peux trouver un travail, même s'il est payé 25 000 ou 18 000 dollars à l'année, je serai content."

Pour l'heure, la couverture médiatique lui a déjà permis de prendre un avion pour New York et retrouver sa mère âgée de 92 ans à Brooklyn. Il ne l'avait pas vue depuis 20 ans.

mercredi, 05 janvier 2011

Audit : le sort du ministre Awa Ndiaye entre les mains du Procureur

awa.jpgLe ministre du Genre, Awa Ndiaye, a du souci à se faire. Selon les informations publiées par le journal «L’As», l’audit commandité par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), qui avait révélé des manquements dans sa gestion en 2008, quand elle était ministre de la Femme et de la Famille, a atterri dans le bureau du procureur de la République.
 
Le ministre de la Justice, qui a transmis le dossier, serait favorable à une enquête exhaustive sur les surfacturations et autre manquements relevés dans le rapport d’audit.Les auditeurs de l’Armp avaient relevé des cas manifestes de surfacturation, avec des clés Usb achetées à 97.500 francs l’unité, un tapis de prière à 15.850 francs, une cuisinière grand-modèle à 2.115.000 francs, un ordinateur à 1.695.000 francs, une imprimante à 845.000 francs, des sacs de luxe en cuir à 245.000 francs, des cuillères grand modèle à 37.500 francs, des couteaux grand modèle à 42.000 francs et des carafes d’eau à 47.100 francs. 
 
Le rapport fait aussi état de l’attribution de marchés de gré à gré de plusieurs milliards à des entreprises, en violation des textes qui régissent la passation des marchés publics.

Karim Wade sème le doute sur son avion : Madiambal Diagne persiste et signe

diagne.jpgDes nouvelles de la sommation interpellative de Karim Wade envers Madiambal Diagne le patron du groupe Avenir Communications. Le patron du Quotidien dont l'hebdomadaire Week-end a publié des informations sur l'avion du "prince" a confirmé tous ses écrits. «Tout le monde peut attester de la fiabilité de nos informations. Pour vous dire qu’on a même jusqu’aux photos des pilotes. On attend la suite», a attesté le patron de Avenir communication. 

En réalité, Karim Wade ne semble pas vouloir aller en procès. "Il vise à faire peur à la presse car pour la première fois des informations sérieuses ont été publiées sur cet avion. Il veut que personne ne parle plus de l'avion", dit ce journaliste à politicosn.com.

Les jeunes de Macky Sall descendent le Chef de Cabinet de Karim Wade

Sans commentaires, nous vous proposons la déclaration des Jeunes de l’Apr qui ont tenu un point de presse cet après midi.

L’année 2010 aura été, pour l’écrasante  majorité des populations sénégalaises, une des années les plus sombres de leur existence. Un pouvoir cruel, miné par de graves crises, leur a fait subir d’indicibles souffrances à tous les niveaux et Secteurs d’Activités. Comme pour témoigner de ce choix d’oppression de nos vaillantes populations, le pouvoir, par la voix de son monarque centenaire en chef, ne s’en émeut guère ! Le discours que le Président de la République a tenu le 31 décembre 2010, l’avant – dernier de son règne, est une offense aux Sénégalais, un mépris ostensible de notre peuple et un bréviaire de « Promessiologie », dont le Président Wade est l’exclusif titulaire de Chaire. Aveugle sur les difficultés extrêmes de nos Compatriotes, sourd – muet sur la grave situation qui prévaut en Casamance, irrespectueux à l’égard de nos Soldats morts récemment dans ce conflit, dont il n’a daigné s’incliner devant leur mémoire ou encore, présenté ses condoléances à la nation et aux familles éplorées, Wade a touché le fond.

Pourtant, c’est au moment où ses sbires n’ont droit qu’à l’hibernation politique et au mutisme, discrédités qu’ils sont, qu’un cri lugubre est monté vers le ciel subitement assombri, provenant d’un sinistre individu : Bachir DIAWARA de son nom, « BEUKK NEKK », « AL TOPPE » et « SURGA » de Karim Meïssa Wade, de par ses fonctions.

Décidément, l’Histoire est scandée de surprises cocasses. Car, il est surprenant de voir des matamores de second ordre que les hasards de la vie ont fait découvrir des mondes au –delà de leurs rêves même les plus fous, s’autoriser à investir une sphère aussi compliquée que le monde politique. Bachir – la – Gaffe, porteur d’eau et militant repenti du Parti Socialiste, a osé réclamer, des populations de Louga, des questions à poser au Président Macky SALL en tournée politique dans cette Région, notamment sur son « Bilan », lors de son passage aux Affaires. Les populations du Sénégal n’ont pas attendu ce cri d’orfraie d’un guignol baveux pour savoir qui est Macky SALL. Le Leader National de l’APR, très tôt, dès la fin des années 80, a pris faits et causes pour le « SOPI ». Sa compétence et son sérieux, lui ont valu la Présidence de la CIS avant que ne survint l’Alternance politique dans notre pays. Ses valeurs intrinsèques, ses talents, sa rigueur et ses qualités d’Homme d’Etat majeur, lui ont permis une fulgurante ascension politique et institutionnelle, sans précédent dans l’Histoire politique du Sénégal.

Dans toutes les missions à lui confiées, dans tous les Ministères dont il eut la Charge, Macky SALL y a laissé le souvenir d’un Homme intègre pétri de valeurs. A la tête du Gouvernement, il s’est appliqué à conforter les fondamentaux de l’Etat de Droit, à impulser un vigoureux Programme de Développement du Sénégal impliquant et touchant tous les Secteurs d’Activités. Son dévouement à la cause et aux intérêts de notre pays, l’a écarté de toutes formes d’actions mafieuses occultes, de « dépassements budgétaires », de « détournements d’objectifs » ou de gaspillage des Ressources de l’Etat. C’est sous son magistère, que l’Etat du Sénégal connut l’une de ses croissances les plus fortes. Certainement, Bachir DIAWARA ne saurait tenir pareil discours sur celui dont il est le « DUNGURU » attitré. Les Sénégalais attendent toujours le Bilan du plus gros scandale financier de l’Histoire de notre pays. Ils attendent toujours des éclaircissements sur le « SEGURAGATE », sur les détournements des deniers publics opérés dans des Agences frauduleuses dans leur nature et leurs fonctions. Au COSEC, à la LONASE, à l’ASER, à la « Statue de la Honte », au « Terrain de New –York » et plus récemment encore, au FESMAN, Sénégalais attendent des explications sur le pillage organisé des Ressources de notre pays appauvri.

Aujourd’hui, plus que jamais, nos Compatriotes ont le droit de savoir les raisons pour lesquelles, ils n’ont pas l’Electricité en permanence, ils subissent les hausses continues des denrées de base, dont les dernières en date, concernent l’huile et le gaz. Ils veulent savoir pourquoi notre Jeunesse, voyant leurs horizons bouchés, valsent entre « Barça et Barsakh » !

Au bout du compte, Bachir DIAWARA et son mentor doivent plus que des explications, des comptes à notre peuple.

Les rodomontades, la violence, qu’elle soit verbale ou physique, ne sauraient nous ébranler ! Nous avons pris sur nous la responsabilité historique de déchirer la page des Wade ! Ce choix politique majeur, nous le construisons, au quotidien et entendons le valider au soir du 26 février 2012. Sous ce rapport, la COJER se mobilise pour traduire en actes, la grande mission que le Président Macky SALL lui a confiée sur l’ensemble du territoire : la mise en place des Unités de Vigilance Opérationnelles (UVO) et des Bataillons de Volontaires Républicains (BVR), à travers la mobilisation de 200 Jeunes dans toutes les aires administratives de notre pays.

Pour la Convergence des Jeunesses Républicaines

Le Coordonnateur

 

Abdou MBOW

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lundi, 03 janvier 2011

Karim Wade le Faux cadre de Londres

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Karime Wade: Le cadre de la City



Je suis toujours sidere d'entendre Abdoulaye Wade chantant les louanges de son fils adore, nous lance a la figure qu'il travaillait a la city de Londres.



Comme si c'etait pas suffisant, c'est maintenant le griot de la famille en la personne d'Iba Der thiam qui se mele a la danse. Invite a la radio futurs media par Mamadou Ibra Kane, en grand ignorant, il reprend avec beaucoup de fierte les propos de wade pere pour nous dire que Karime travaillait pour une grande compagnie "la City" et gagnait des millions avant de venir repondre a l'appel de son pere.



Dans ce jeu, je comprend que karime n'a jamais prit la peine d'expliquer a son pere ce qu'est la city et malheureusement pour les autres qui n'ont rien compris et n'ont jamais pris la peine de verifier, ils reprennent les meme idioties.



Nos journalistes aussi sont a blamer. Si au moins ils s'etaient donner la peine d'enqueter sur le parcours de wade fils, wade pere et ses griots ne seraient pas entrain de nous fatiguer avec ces idioties.



Il est donc temps que les senegalais comprennent le veritable contenu de l'expression "Karime travaillait a la city de Londres et gagnait de millions"



1- La city n'est rien autre qu'une partie de la ville de londres qui regroupe plusieurs compagnies. Beaucoup de compagnies et d'entreprises y ont des bureaux ou leur quartier general et pour mieux l'expliquer, c'est comme le plateau a Dakar. Donc si on dit que Massamba travaille au plateau, ca n'a rien de special c'est juste un quartier d'affaires.



2- Quant a gagner des millions a Londres, c'est la chose la plus normal, meme le plus petit agent de nettoyage y gagne des millions. Le coup de vie a Londres est tres eleve par concequence, les salaires sont tres eleves en plus le taux de change entre Livres Sterling et Francs CFA est tres eleve aussi. A l'epoque ou Karim travaillait a londres, £1 etait a 1200FRS donc celui qui fait £6 par heures gagne £840 par mois ce qui a l'epoque faisait 1.008.000FRS. A la fin de l'annee, il a plus de 12.000.000 ce qui est le salaire minimum a Londres en fait l'agent de nettoyage doit gagner au moins ce montant pour survivre.



3- d'apres mes investigations, Karime travaillait pour une banque du nom de Barclays comme caissier et un caissier de Barclays ne gagnait pas plus de £7 par heure (faite le calcul). Et pour vous dire la verite, avec 1.500.000 FRS par mois, on ne peut pas vivre correctement a Londres. La plus petite chambre se loue a 100.000 Frs par semaine. donc 400.000Frs par mois sans compter le transport, la nourriture, .....



Si je me trompe, il y'a des senegalais a Londres qu'ils me dementissent ou que Karime lui meme le fasse. Sinon, qu'il demande a son pere et ses griots qu'ils arretent de nous tympaniser.


legardien
Mar Sall il y a 16 heures (18:21 PM)0 FansN°: 172230
Non seulement , je suis d'accord avec toi mais ce qui me rend triste , c'est quand tu as un intelletue de la hauteur de Iba Der Thiam se plaire dans ce jeu , on se dit que le Senegal à encore des longues années devant lui pour se débarasser des arrivistes . Je vis à Lonrdres et je suis dans les assurances , je souhaite vraiment une enquete sur le passage de Karim à Londres même si cela ne represente pas grand chose pour les sénégalais mais la vérité doit être connue .l
Afriq mon Afriq il y a 15 heures (19:34 PM)0 FansN°: 172327
ton analyse est pertinente...
Buju Banton il y a 14 heures (19:53 PM)0 FansN°: 172371
Je confirme que tout ce que tu viens de dire est la realite a London
Je travaille moi meme dans une grande banque de la city de Londres mais je gagne plus de 10000£ soit pret de 10millions cfa par mois. Et ici c'est chose courante arrive a un certain niveau que Wade fils n'atteindra jamais ici.

Bruxelles:Un sans-abri retrouvé mort dans une agence bancaire à Anderlecht

Les pompiers de Bruxelles ont retrouvé mort dimanche matin une personne sans-abri dans une agence ING à Anderlecht, avenue Marius Renard. Selon le parquet de Bruxelles, l'homme est vraisemblablement décédé dans son sommeil et le décès n'est donc pas qualifié au stade actuel de suspect. L'homme avait déjà été aperçu précédemment dans cette agence bancaire.

Les pompiers ont été prévenus dimanche matin par un riverain. Celui-ci avait aperçu l'homme couché dans l'agence et était revenu vingt minutes plus tard. Le sans-abri était immobile. Ce riverain a alors alerté les pompiers qui ont constaté que le sans-domicile fixe était décédé. La victime serait un homme âgé d'une soixantaine d'années. Elle avait été vue à plusieurs reprises dans cette agence bancaire. Selon les premières constatations, l'homme est décédé de mort naturelle.

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Décès d'une Rwandaise à Borgerhout: l'époux inculpé d'assassinat

L'homme d'origine rwandaise, dont la femme est morte dimanche matin dans des circonstances suspectes dans leur appartement à Borgerhout, a été placé sous mandat d'arrêt et inculpé par un juge d'instruction du chef d'assassinat. "Le juge d'instruction disposait de suffisamment de preuves que l'homme a tué son épouse", a déclaré Paul Van Tigchelt, porte-parole du parquet d'Anvers.

L'homme âgé de 43 ans comparaîtra au plus tard vendredi devant la chambre du conseil, qui décidera de son maintien ou non en détention.

jeudi, 30 décembre 2010

Bongo aurait financé Sarkozy et Chirac selon une fuite Wikileaks

Selon le quotidien espagnol El Pais qui publie ce mercredi soir plusieurs notes diplomatiques américaines, près de 28 millions d'euros auraient été détournés de la Banque centrale des Etats d'Afrique centrale (BCEAC) par le président gabonais Omar Bongo. Cet argent aurait profité à des partis politiques français, et plus précisément à Nicolas Sarkozy.

Au début du mois de juin 2009, alors qu'un juge parisien venait d'admettre la plainte déposée contre Bongo par Transparence internationale, l'autocrate gabonais s'éteignait dans une clinique de Barcelone. Quatre jours après la mort du dictateur, soit le 12 juin 2009, un haut fonctionnaire de la BCEAC se confiait à un diplomate de l'ambassade américaine de Yaoudé, au Cameroun (siège de la BCEAC). Selon lui :

 « Les dirigeants gabonais ont utilisé les fonds détournés pour leur enrichissement personnel et, suivant les instructions de Bongo, ont remis une partie de l'argent à des partis politiques français, y compris en soutien au président Nicolas Sarkozy. »

 « La meilleure manière de voler de l'argent à une banque africaine »

L'argent aurait profité « aux deux camps, mais surtout à droite, en particulier à (l'ancien président français Jacques) Chirac mais aussi Sarkozy. Bongo était le président africain préféré de la France » indiquent les cables.

Des informations en ce sens circulent depuis des années. Dans « Affaires africaines », le journaliste Pierre Péan racontait déjà comment Omar Bongo avait financé, en 1981, les campagnes de Valéry Giscard d'estaing et de François Mitterrand.

 Le document confidentiel remis par l'ambassadrice Janet Garvey à la Secrétaire d'Etat Hillary Clinton décrit en détail « la meilleure manière de voler une banque » africaine, contrôlée par le clan du président gabonais.

La BCEAC regroupe les réserves des Etats membres de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale : le Gabon (qui en désigne le gouverneur), le Cameroun (où est situé le siège), la République du Congo, la République centrafricaine, le Tchad et la Guinée Equatoriale.

 L'ambassade pas en mesure de vérifier les accusations de financement politique

Selon le câble datant de juillet 2009, le gouverneur de la BCEAC, le gabonais Philip Andzembe, avait placé en secret 500 millions d'euros dans un investissement à haut risque de la banque française Société Générale.

 Un audit de la BCEAC a été mené et aurait révélé des malversations encore plus larges et plus audacieuses, liées à la hiérarchie des officiels gabonais.

 « L'enquête interne a montré que 36 millions de dollars (environ 28 millions d'euros) ont été détournés via des chèques à des hauts responsables du Gabon ».

 « Cette ambassade n'est pas en mesure de vérifier la véracité de l'accusation selon laquelle des hommes politiques français ont bénéficié du détournement de fonds » conclue le télégramme signé de l'ambassadrice américaine au Cameroun, Janet Garvey.

 Le président Omar Bongo est mort à la clinique Quiron de Barcelonne, le 8 juin 2009, après 42 ans de règne sans partage sur un petit pays riche en pétrole. Son fils Ali l'a remplacé à la tête du pays en août de la même année.

Uemoa : Blé Goudé, prévient : " La Côte d`Ivoire aura bientôt sa propre monnaie"

bagba.jpgLe "général de la rue", Blé Goudé, est allé encore communier avec la jeunesse patriotique de Yopougon. À la place Cp1 de Sicogi. Le leader de la galaxie patriotique a mis en garde l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). 
 
L`icône de la résistance patriotique s`explique mal le fait que cette Institution reconnaisse la signature d`Alassane Ouattara. Devant un monde en délire, il a rappelé pour la gouverne des Etats membres de l`Uemoa que la Côte d`Ivoire pèse 46% dans l`économie sous-régionale. Par conséquent, elle est suffisamment aguerrie pour sortir de cette Institution financière qui veut faire maintenant de la politique. " Avec 46% de Pib dans l`Uemoa, la Côte d`Ivoire tient la Bceao. 
 
Le pire qui puisse arriver est que l`occasion est donnée à notre pays de créer sa propre monnaie. Ne vous en faites pas, bientôt, la Côte d`Ivoire aura sa propre monnaie. Car depuis quatre jours, les experts économistes et monétaristes sont au laboratoire pour faire cela", a révélé Blé Goudé. Poursuivant, "Gbapè" a soutenu que des pays tels que le Ghana, le Liberia, l`Afrique du Sud, l`Angola, la Namibie, le Nigeria, la Mauritanie, ont créé leurs monnaies sans qu`ils ne disparaissent du continent noir. Il a demandé aux Ivoiriens de quitter les banques que sont la Sgbci, la Bicici et la Sib, filiales des banques françaises. "Tournez le dos à ces banques coloniales.
 
 Consommez ivoirien car c`est malin", a conseillé Blé Goudé. Aux voisins encombrants du Golf Hôtel, l`orateur a donné le dernier ultimatum. " Soro et Alassane doivent leur salut à Laurent Gbagbo. Les Ivoiriens sont exaspérés de ces gangrènes que sont Soro et Ouattara. Le peuple ivoirien n`attend qu`un seul mot d`ordre pour aller détruire ce kyste gênant pour Abidjan. 
 
Après les fêtes, on ne va plus accepter que le Golf Hôtel soit encore occupé par des locataires dangereux pour notre pays. Soro et Alassane ont jusqu’au 1er janvier 2011 pour plier bagage et quitter le Golf Hôtel. Quand cette date passera, je ne serai plus responsable de la sécurité de ces deux énergumènes", a menacé le président de l`alliance des jeunes patriotes. Blé Goudé a demandé aux patriotes de se préparer avant l`assaut final de 2011.
 
 Avant lui, le président du Flgo, Maho Glofiéhi, arrivé de Guiglo, a mis en garde la France, le Nigeria, le Burkina, le Sénégal et la communauté internationale. "Nous sommes mobilisés à défendre la patrie au prix de nos vies. Celui qui va attaquer Laurent Gbagbo va le regretter amèrement. Personne ne pourra enlever notre Président du pouvoir", a averti Maho. Fabrice Tété

La femme du président Gbagbo privée de bains en Suisse

bagfa.jpgSimone Gbagbo, qui venait chaque été dans la ville thermale d'Yverdon, fait partie des dix-huit personnalités ivoiriennes interdites de séjour en Europe.

Simone Gbagbo, la femme du «Boulanger» (surnom que les Ivoiriens ont donné à leur président sortant Laurent Gbagbo pour sa propension à rouler ses adversaires dans la farine) ne reverra pas de si tôt Yverdon-les-Bains, ville où elle séjourne régulièrement depuis au moins deux étés.

 «J’ai vu Simone Gbabgo l’été passé, devant la Banque Cantonale Vaudoise de la rue des Remparts à Yverdon-les-Bains, en compagnie de deux armoires à glace qui devaient être ses gardes du corps», indique Ibrahim, un Sénégalais d’une quarantaine d’années qui est né et a grandi en Côte d’Ivoire.

 Un autre africain résidant dans la ville thermale l’a vu entrer chez Manor. Selon une source policière le dernier séjour a duré plusieurs semaines.

 Pour rappel, Bruxelles a privé la famille Gbagbo et 17 autres personnalités ivoiriennes de visas d'entrée sur le territoire européen, suite à la non reconnaissance des résultats de l'élection présidentielle par le sortant Laurent Gbagbo.

Les partisans de Gbagbo organisent la riposte sur le Web

Internet, refuge des partisans de Laurent Gbagbo ? Alors que le président ivoirien sortant s'accroche au pouvoir malgré sa défaite constatée dans les urnes, le Web fournit à ses supporters un espace privilégié pour tenter d'influencer l'opinion. Comme le notait Rue89, c'est via le site de microblogging Twitter que Laurent Ggbagbo a répondu, en premier, à l'annonce de la victoire de son adversaire. A peine celle-ci connue, le 1er décembre, le chef d'Etat sortant répliquait en annonçant la prolongation du couvre-feu sur son compte.

Depuis, le Web sert d'outil de communication aux pro-Gbagbo. Sur leurs sites de campagne ou leurs blogs, sur les réseaux sociaux Twitter, MySpace, Viadeo ou Facebook, mais aussi sur les plates-formes de vidéos Dailymotion ou YouTube, ils martèlent un seul message : leur candidat a gagné l'élection qui l'opposait à Alassane Ouattara. Et les pays étrangers, France en tête, tentent de faire croire l'inverse car cela sert leurs intérêts.

GBAGBO AVAIT FAIT DU WEB UNE PRIORITÉ POUR SON ÉLECTION

La position de force des partisans du président sortant sur le Web est tout sauf un hasard : Laurent Gbagbo avait fait du Web une priorité de sa campagne. Le magazine Jeune Afrique le notait en octobre, "conscient de l'importance croissante du Web et de la blogosphère", Laurent Gbagbo "n'a pas lésiné sur les moyens" : site de campagne multimédia avec WebTV dédiée, nombreux sites de soutien, comptes sur la plupart des grands réseaux sociaux, réseau de blogs partisans… "Au quartier général de campagne, situé dans la commune de Cocody, une équipe d'une dizaine de personnes s'active quotidiennement sur Internet", notait le magazine.

Le million d'internautes ivoiriens, essentiellement des jeunes, mais aussi la diaspora à l'étranger, étaient les premières cibles de cette cybercampagne d'une importance rarement atteinte sur le continent africain. Il faut aussi préciser que Laurent Gbagbo avait fait appel au groupe français Euro-RSCG, dont le patron, Stéphane Fouks, était l'un de ses conseillers politiques.

Le camp Gbagbo avait investi très tôt et très fortement le Web, avec une dizaine de sites en sa faveur. Au cœur de ce dispositif, les "communicateurs citoyens bénévoles pour le plébiscite de Laurent Gbagbo", militants issus des milieux des médias et de la communication, recrutés dès 2009 pour vanter les mérites du président sortant. Leur site, "Au cœur des électeurs", ne cesse, depuis la proclamation de la victoire d'Alassane Ouattara, de crier à la supercherie internationale. "La communauté internationale est en perte de vitesse en Côte d'Ivoire. Sa volonté diabolique de tordre le cou aux institutions ivoiriennes pour imposer un homme de paille au peuple de Côte d'Ivoire se bute à la farouche résistance de fiers Ivoiriens prêts à tout pour défendre leur souveraineté", peut-on y lire.

Cette activité paye : La page Facebook de Laurent Gbagbo, qui reprend articles et vidéos issues de médias favorables au président sortant, est forte de plus de 20 000 "fans", alors que celle d'Alassane Ouattara, qui n'a pas été mise à jour depuis le 2 décembre, n'en compte que 6 000.

LA THÉORIE D'UN COMPLOT DE L'ÉTRANGER

bad.jpgBien organisés, les partisans du président sortant usent de toutes les ficelles du webactivisme pour faire entendre leur voix, à l'aide par exemple de vidéos de "décryptage", comme celle-ci, qui accuse la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire (Onuci) de "mettre le feu aux poudres". On cherche également à dénigrer l'adversaire, qualifié par exemple sur ce blog de "fou dangereux et totalement illuminé". Les prises de position en faveur du président sortant, comme celle du député UMP Didier Julia sur une radio locale, Kernews, passée totalement inapercue en France, sont également abondamment relayées sur les sites de soutien.

Autre axe de campagne : le complot de l'étranger. Le site officiel de Laurent Gbagbo met ainsi à la "une", mercredi 29 décembre, un article issu d'un journal en sa faveur, qui présente un "document secret des militaires français" destiné à "tuer Gbagbo", et accuse l'Onuci d'avoir volontairement chercher à "embraser Abidjian".

Autre site quasi officiel du président sortant, Lgconnect.net met en cause, dans un article, la gouvernance de nombre de leaders mondiaux ayant appelé Gbagbo à reconnaître sa défaite, dont Nicolas Sarkozy au premier rang. La France est également accusée, sur le site Gbagbolaurent.net, de mettre en place une "stratégie du chaos" dans le pays. Des accusations reprises et répétées sur l'ensemble des sites partisans du président sortant.

Certains supporters de Gbagbo vont plus loin. Le blog Ivoire Vox évoque ainsi des "menaces de mort" émises par des supporters de Ouattara contre ceux qui iraient travailler malgré l'appel à la grève, et accuse les pro-Ouattara de "se livrer à des actes de terrorisme".

vendredi, 24 décembre 2010

Un chèque de 100.000 dollars pour abandonner ses études

Peter Thiel, fondateur de PayPal, veut encourager les jeunes «qui sont prêts à lancer leur entreprise» à ne pas partir faire des études supérieures.

Peter Thiel, devenu milliardaire après avoir fondé la société PayPal, ne veut pas dénigrer l'importance d'une bonne formation universitaire. Mais, fort de sa propre expérience d'entrepreneur sans diplôme, il veut encourager les jeunes «qui sont prêts à lancer leur entreprise» à ne pas partir faire des études supérieures. Avec un argument de poids : il offre 100.000 dollars à vingt candidats de moins de 20 ans qui pourront le convaincre que leur projet de nouvelle société tient la route.

Le procédé peut surprendre mais Peter Thiel a du nez. En 2004, il a donné un demi-million de dollars à Mark Zuckerberg, un jeune homme de 19 ans prêt à abandonner ses études à Harvard pour lancer une société du nom de Facebook. Le génial programmeur, devenu à son tour milliardaire, a été sacré cette année «personnalité de l'année» par le magazine Time .

Thiel ne se contente pas de distribuer son argent à de jeunes poulains prometteurs. Il s'engage pendant deux ans à les conseiller et à les présenter à son réseau d'entrepreneurs, de philanthropes et d'investisseurs expérimentés dans le financement de «jeunes pousses».

Ils pourraient donc rencontrer Bill Gates, Michael Dell ou Larry Ellison (Oracle), de fameux entrepreneurs qui n'ont pas traîné sur les bancs de l'univer­sité.

Intempéries: aucun bus ne sort des dépôts des TEC pour le moment

Aucun bus ne sort des dépôts des TEC pour le moment, a indiqué vendredi le porte-parole de la société des transports en commun wallons, Stéphan Thiéry. La sécurité des passagers, des conducteurs et des autres usagers de la route ne peut être assurée en raison des conditions climatiques.

"La situation est à ce point catastrophique qu'à 5h30, les TEC ne peuvent assurer aucun service", a-t-il commenté. Certains TEC ont d'ailleurs donné comme consigne à leurs chauffeurs de ne pas prendre la route pour le moment et de rester en stand by pour prendre leur service une fois que la situation se sera améliorée. Les voyageurs sont invités à consulter le site infotec.be qui les tiendra informé, dans la mesure du possible, de la situation sur le réseau. Le système TECxto d'information par sms est également opérationnel.

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Rafael Benitez Viré de l'Inter Milan !

beni.jpgRafael Benitez n'est plus entraîneur de l'Inter Milan. L'Espagnol, qui ne réussit pas à réitérer les résultats de José Mourinho l'an dernier, a été remercié.Rafael Benitez a été licencié jeudi au terme d'une séparation par "consentement mutuel", a annoncé le club officialisant une rumeur qui courait depuis plusieurs jours.

Le Brésilien Leonardo devrait lui succéder "dans les prochaines heures", selon l'agence italienne Ansa.
 
"L'Internazionale et Rafael Benitez annoncent que par consentement mutuel et satisfaction réciproque, ils ont trouvé un accord pour mettre fin de manière anticipée à leur rapport de travail", est-il écrit sur le site du club (www.inter.it).

"L'Inter remercie Rafael Benitez pour son travail à la tête de l'équipe qui a rapporté les succès en SuperCoupe d'Italie et au Mondial des clubs", et "Rafael Benitez remercie l'Inter pour l'expérience professionnelle importante et les victoires obtenues ensemble", ajoute le communiqué officiel.

Dans les faits, Benitez a payé pour ses critiques sévères juste après la victoire au Mondial des clubs, à Abou Dhabi, samedi. Il avait déclaré devant la presse que le club ne l'avait pas assez soutenu et que si son équipe n'était pas renforcée au mercato, l'Inter "pouvait contacter (s)on avocat".
 
Les conditions de la rupture de contrat ne sont pas précisées, mais le langage policé du communiqué laisse entendre que les deux parties sont parvenues à un accord. L'Inter redoutait d'avoir à verser jusqu'à 8 millions d'euros d'indemnités de licenciement.

jeudi, 23 décembre 2010

Mgr Léonard cale sur les indemnisations

leo.jpgLe grand oral de Mgr Léonard a buté sur la question des réparations. Pire : l’archevêque a fini par voir les commissaires se retourner contre lui !

Un archevêque n’est pas l’autre : alors que les députés de la commission Lalieux, parfois très peu au courant du fonctionnement de l’institution ecclésiale disaient rester sur leur faim après l’audition du cardinal Danneels, mardi, ils paraissaient globalement satisfaits des réponses claires et nettes, mercredi, de son successeur.

Mais voilà, Mgr Léonard c’est Mgr Léonard et en toute fin d’audition, l’archevêque s’est attiré l’ire des membres de la commission à la fois pour ses comparaisons sociétales surprenantes - lire-ci-dessous - mais aussi parce qu’il a fermé la porte à la suggestion quasi unanime des députés de voir l’Eglise prendre davantage ses responsabilités pour l’indemnisation des victimes.

A vrai dire, on avait senti l’incident arriver lorsqu’au moment de répondre aux nombreuses questions des commissaires, l’archevêque, mi-sérieux, mi-ironique avait dit qu’il "laissait cette question pour la fin" disant "craindre que l’attention ne retombe avant ou, qu’au contraire, elle se dilue"

En guise d’introduction à son "grand oral", André-Joseph Léonard avait rappelé qu’il se présentait comme ancien évêque de Namur mais surtout depuis le 27 février comme archevêque de Malines-Bruxelles et comme président de la Conférence épiscopale. Toutefois lorsque dans son homélie de Pâques face aux scandales qui éclaboussaient l’Eglise dans d’autres pays, il avait "dénoncé fermement le manque de rigueur avec lequel on avait parfois traité jadis certains cas d’abus sexuels sur les mineurs", c’était uniquement en sa qualité d’archevêque. Une précision faite non pas pour ouvrir son parapluie face aux responsabilités de l’Eglise belge mais pour bien mettre en exergue, au contraire, que comme le cardinal Danneels avant lui, il avait en sa qualité de premier parmi ses pairs "surtout un rôle d’écoute et de coordination, parfois d’inspiration dans les divers domaines qui touchent la mission de l’Eglise". C’est à ce titre que lors de la conférence de presse du 23 avril annonçant la démission de Roger Vangheluwe, il avait lancé un appel aux victimes pour qu’elles osent se manifester, en recourant ou non à la commission Adriaenssens mais en s’adressant aussi en tout état de cause et prioritairement à la justice civile. C’est encore comme "primus inter pares" qu’il avait, après la visite quinquennale des évêques à Rome signé une lettre pastorale dans laquelle ces derniers demandaient pardon aux victimes pour les maux commis mais aussi pour les traitements inadéquats.

Comme les autres évêques avant lui, Mgr Léonard a aussi fait le point sur les plaintes qui lui étaient parvenues depuis son transfert à Malines. L’occasion de revenir sur l’interview de "Question à la Une" (RTBF) qui a pu laisser l’impression qu’il ne voulait pas que l’on juge les prêtres pédophiles très âgés ou malades.

Il s’est aussi octroyé un bon bulletin pour son approche de la question comme évêque de Namur mais là, il allait être contré pendant le débat par Marie-Christine Marghem (MR) qui mit le doigt sur certains dysfonctionnements dans le dossier Devillet - le nom fut cité parce que la victime a écrit un livre sur l’affaire

Mais l’on attendait surtout l’archevêque sur la manière dont il compte (ré)agir désormais efficacement. Rien à redire sur "sa ferme volonté de ne jamais recourir à une forme quelconque de camouflage d’une vérité établie ainsi que cela fut le cas parfois jadis dans tous les milieux de la société mais aussi hélas dans l’Eglise, en Belgique comme ailleurs"

Les députés apprécièrent aussi d’apprendre que l’Eglise sera "plus attentive que jamais à l’équilibre affectif des personnes qui se destinent à devenir prêtres" et veillera plus "à leur accompagnement personnel dans la vie sacerdotale".

Mieux : "un code déontologique et un vade-mecum concernant l’attitude à adopter en cas d’abus seront également publiés pour tous les acteurs pastoraux qui ont des contacts avec des jeunes". Et dans la foulée, à l’étonnement de plus d’un député, l’archevêque annonce une vigilance accrue "dans la préparation des jeunes au mariage religieux et un accompagnement pastoral des couples chrétiens après le mariage, puisque nous savons que la majorité des abus ont lieu dans le cadre de la famille"

 

Dans l’échange avec les commissaires, André-Joseph Léonard a tenu à les rassurer : s’il est bien "le champion toutes catégories des ordinations" depuis qu’il est évêque, aucun des plus de 100 nouveaux prêtres qu’il a nommés n’ont fait l’objet de plaintes. Par contre, il les a remplis de perplexité en ne rejoignant pas leur suggestion d’écarter définitivement les prêtres pédophiles de l’Eglise, estimant pour sa part qu’ils seraient bien plus dangereux hors d’elle.

Plusieurs députés revinrent aussi sur la nécessité d’instaurer une sorte de seconde instance, d’appel en quelque sorte face à des évêques qui tenteraient d’étouffer certains scandales. Mgr Léonard sur ce point a rejoint son prédécesseur : pas question d’imposer un point de vue aux collègues puisqu’il n’est qu’un (arch)evêque parmi d’autres mais rien n’empêche de s’adresser alors à Rome ce qui stupéfia tant Siegfried Bracke (N-VA) que Karine Lalieux (PS) y voyant "un transfert vers nulle part". Quant à la possibilité de faire alors appel à un tribunal diocésain, l’idée n’a pas convaincu davantage car qui au fond même parmi les catholiques connaît toutes ces arcanes ecclésiaux ?

Le ton monta aussi un brin entre Valérie Déom (PS) et l’archevêque qui réfuta sèchement que l’Eglise se confinait dans une "culture du silence" et l’accusa "d’être à côté de la plaque". "D’ailleurs" a dit Mgr Léonard "Peter Adriaenssens m’a dit que si on faisait dans sa profession de thérapeute, le même ménage qu’au sein de l’Eglise, il y aurait bien du pain sur la planche". L’ambiance ne fut pas moins électrique lorsqu’on aborda les perquisitions du 24 juin. Si Mgr Léonard a rappelé que l’Eglise n’avait pas à s’y opposer, il avait quand même de sérieux états d’âme "sur les moyens employés et déployés". Ce qui amena Karine Lalieux à répliquer que "l’action entreprise ensuite par l’Eglise mettait en péril certains dossiers car la prescription court toujours", oubliant peut-être un moment que tout justiciable a le droit de réagir à une perquisition. Mais ce vif échange ne fut qu’un amuse-gueule avant l’affrontement final sur les indemnisations