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lundi, 21 février 2011

Des sénégalais s'immolent par le feu devant le palais d'Abdoulaye Wade

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APRES LE SOLDAT OUMAR BOCOUM : Le fils de l’Iman de Darou Mousty menace de s’immoler par le feu

L’immolation par le feu est-elle devenue une mode ces temps-ci au Sénégal ? Cette question mérite tout son pesant d’or, à la suite d’une lecture attentive de signaux qui sont en train de se dérouler au pays. 

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En effet, après l’acte posé par le soldat Oumar Bacoum devant les grilles du palais de la république, un autre Sénégalais a encore brandi la menace de s’immoler par le feu pour, dit-il, « défendre les intérêts de l’islam ». Cette personne d’un genre assez particulier, n’est autre que le Mbacké-Mbacké, Serigne Khadim Mbacké, par ailleurs fils de l’Iman de Darou Mousty. Qui nous a joint hier au téléphone, dans le but « de revenir sur les raisons l’ayant poussé à vouloir faire une telle chose ». « Je suis prêt à m’immoler par le feu, pour que les Imans et les chefs religieux parlent enfin des difficultés auxquels ils sont confrontés », a averti Serigne Khadim.

 Et de déplorer, « pour la 3ème fois, un Sénégalais a pris la décision de s’immoler par le feu, et aucun religieux n’a pris le courage de dénoncer les causes qui nous ont poussés à vouloir nous donner la mort. Ces derniers sont à la limite les complices d’un système mal géré par des gens véreux ». Utilisant des métaphores, le Mbacké –Mbacké ajoute : « L’islam est malade au Sénégal, et ses remèdes sont gardés dans les magasins, car, nous avons tous bénéficié des largesses du pouvoir, et cela nous empêche de dénoncer ses erreurs ». 

Interrogé sur les véritables intentions qui guident « le geste qu’il a décidé de faire », notre interlocuteur, après une courte hésitation, balbutie : « Je ne suis pas un ignorant, j’ai appris le coran, je veux tout simplement aller au paradis, car je suis en train de faire la Djihad (guerre sainte). Dénonçant avec la dernière énergie ce qu’il considère comme « un comportement bizarre des Imans , qui s’étaient levés pour protester contre les coupures d’électricité », Khadim Mbacké peste, « je ne peux pas comprendre que des Imans haussent le ton pour revendiquer de l’électricité, tout en fermant les yeux sur l’immolation d’innocents musulmans poussés à bout jusqu’à ce l’irréparable se produise ». Ainsi, après notre entretien téléphonique, Serigne Khadim nous a passé trois autres perso

nnes, qui « promettent toutes de s’immoler par le feu pour suivre leur marabout », lequel dit avoir donné trois dernières recommandations aux jeunes : « La Dignité, la Détermination et la Foi ».

mardi, 15 février 2011

CLIJSTER au toît du monde, chapeau

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Domenech : "J'ai envie de rétablir ma vérité"

domenechL'Express publie mercredi un long entretien avec Raymond Domenech. L'ancien sélectionneur de l'équipe de France assure "ne pas fermer la porte au foot". Extraits.

 

La fin du silence. "Tout le monde parle à ma place. J'ai envie de rétablir ma vérité. Je ne suis pas l'abruti que l'on décrit."

 

Le bilan de la Coupe du monde. "Soyons clairs: je me suis planté, je n'ai pas dû choisir les bons joueurs ni trouver les mots qu'il fallait. Je n'accepte pas la critique des politiques, ni celle des anciens joueurs reconvertis dans le journalisme, mais cela ne m'empêche pas de tirer mon propre bilan."

 

Le communiqué des "mutins" de Knysna. "Ca faisait plus d'une heure qu'on était là. Il fallait bien que quelqu'un prenne ses responsabilités et arrête cette mascarade! Toutes les caméras étaient braquées sur le bus, des centaines de gamins attendaient sur le bord du terrain. On était la risée du monde. J'ai dit: 'On arrête, je n'en peux plus!' Personne ne voulait lire ce machin! J'y suis allé. Si j'avais réfléchi deux secondes, je serais parti..."

 

Les meneurs. "S'il y en a, je ne les ai pas vus. A chaque fois que je remontais [dans le bus], il n'y avait plus personne... A ce moment-là, je me dis qu'ils sont devenus fous et qu'ils ne se rendent pas compte. Aujourd'hui, je sais que j'avais tort: ils savaient très bien ce qu'ils faisaient. Ils ont même fermé les rideaux du bus pour se cacher des caméras [...] Avec le recul, je les vois surtout comme une bande de sales gosses inconscients."

 

Les propositions. "Je n'ai surtout aucune envie de polémiques. On m'a fait des propositions pour le théâtre, pour le cinéma... Rien à la télévision, non. Sincèrement, comment peut-on m'imaginer dans une émission de téléréalité?"

 

L'avenir. "J'ai encore besoin de balayer certains souvenirs avant de pouvoir démarrer une nouvelle aventure. C'est comme en amour: il faut avoir oublié une femme pour pouvoir en aimer une autre."

lundi, 14 février 2011

Sénégal et Belgique, ça ne tourne pas rond

Le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie Karim Wade an assuré, dimanche à Dakar, qu’il n’y a "jamais eu d’accord signé entre la Belgique", dans le domaine du transport aérien.

L’accord de 2008 qui liait les deux pays "n’a été ni signé par le gouvernement du Sénégal ni signé par le gouvernement belge", encore moins ratifié par les deux pays, a-t-il déclaré lors de l’émission "Grand Débat" de la Radiotélévision sénégalaise (RTS).

"Il y avait un mémorandum d’entente provisoire pouvant être résilié à tout moment par l’une des parties", a-t-il fait savoir, pour justifier l’interdiction faite par le gouvernement sénégalais, début janvier, à la compagnie belge de desservir à partir de Dakar, certaines capitales de pays de la sous-région.

Bruxelles a décidé il y a quelques semaines de rappeler pour consultation son ambassadeur à Dakar, après avoir demandé en vain aux autorités sénégalaises en charge du Transport aérien de revenir sur leur décision de ne plus autoriser les vols en continuation de Brussels Airlines sur Banjul, Conakry et Freetown.

"Toutes les compagnies (américaines et européennes, NDLR) qui sont soumises à une rude concurrence dans leurs pays (avec le développement des compagnies low cost et avec la déréglementation des ciels aériens) viennent s’ajuster au marché africain", a indiqué le ministre d’Etat Karim Wade.

Il a relevé que l’Afrique affiche les plus belles perspectives en matière de croissance du trafic aérien mondial, entre 8 et 10% par an, contrairement au reste du monde.

"Qu’est ce que Brussel Airlines, qui est une compagnie belge, a à voler entre Dakar-Banjul, Dakar- Freetown et Dakar-Conakry ?" , s’est-il interrogé, avant d’exprimer sa satisfaction d’être "soutenu par tout le secteur du transport aérien sénégalais" dans ce différend entre les deux parties.

Parlant toujours de Sénégal Airlines dont le premier vol commercial a eu lieu le 25 janvier dernier, M. Wade s’est dit "fier qu’après 50 ans d’indépendance le Sénégal ait pour la première fois sa propre compagnie aérienne".

"C’est la première fois que le Sénégal gère son propre pavillon national entre nous’’, a-t-il dit, rappelant qu’Air Afrique était une communauté d’intérêts alors que la défunte Air Sénégal International était gérée par la Royal Air Maroc (RAM).

"Notre ambition, c’est de positionner notre pays comme un hub sous-régional et pour y arriver, il nous faut un nouvel aéroport international de classe mondiale (avec l’aéroport international Blaise Diagne de Diass) et une compagnie aérienne qui pourra agir en tant que leader. Nous avons les deux", a-t-il dit.

"Nous défendrons notre pavillon national" comme les Américains et les Européens le font pour les leurs, a insisté le ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie. Il a par ailleurs salué le rôle et l’engagement des actionnaires Sénégalais qui ont cru à ce projet.

jeudi, 10 février 2011

Match nul entre la Belgique et la Finlande

WIT.jpgLes Diables Rouges ont été contraints au partage face à la Finlande en match amical mercredi soir, au terme d'une rencontre dominée par la Belgique. Il ne manquait que les buts pour être totalement satisfait.

Axel Witsel a ouvert le score pour les Diables Rouges (photo belga)

L'esprit d'équipe exemplaire dont les Diables ont fait preuve dans un contexte encore plus difficile que prévu, leur vaudra peut-être de se relancer dans la course à la qualification pour l'Euro-2012, lors du déplacement crucial à Vienne le 25 mars. A condition de ne plus se laisser rejoindre dans le temps additionnel comme au Stade Roi Baudouin (4-4), et comme... mercredi contre la Finlande!

Lukaku expédia le premier tir belge sur le gardien à la 3-ème. Et un deuxième, qui obligea cette fois Hradecky à se coucher, à la 5-ème. Un coup franc pour une faute sur Hazard, malmené, permit à Vertonghen de le solliciter à son tour (8-ème). Tout cela n'était pas spécialement dangereux, mais traduisait l'emprise belge, d'ailleurs pas vraiment contestée. Bref l'adversaire acceptait que son camp soit investi jusqu'à une certaine limite, et misait sur la contre-attaque..

WIT.jpg



D'autant que Lukaku, isolé par un Chadli très remuant, manqua une occasion en or à la 16-ème, puis une deuxième sur un centre quasi-parfait de Vertonghen à la 31-ème, et du même coup l'opportunité de changer la physionomie de cette partie fermée. Le public n'attendait d'ailleurs que cela. Gillet tenta sa chance à la 34-ème, mais Hradecky était à la bonne place.

Aucun changement dans le camp belge à la reprise, ni d'ailleurs côté finlandais. On accordait donc de l'importance au résultat de part et d'autre. Hazard et Witsel, puis Hazard et Lukaku, (deux fois) semèrent la panique dans le rectangle finlandais dès l'engagement. Mais Alex Eremenko Jr, idéalement servi par Hämäläinen, manqua une balle de match dans l'autre rectangle à la 54-ème, peu avant les entrées au jeu de Van Damme (pour Gillet) et Mertens (pour Chadli).

Witsel marqua ensuite le but de la délivrance, du moins le croyait-on, en négociant parfaitement un centre de Lukaku (et non l'inverse, l'attaquant ayant signé l'assist pour le milieu de terrain), à l'heure de jeu.
   
Le score serait même passé à 2-0 à la 89-ème, lorsque le poteau renvoya un envoi de Mertens. Au lieu de cela ce fut 1-1 dans les arrêts de jeu, le milieu de terrain du ... Germinal Beerschot Porokara égalisant dans un silence de cathédrale. "Cela aurait dû être 4-2", pestait Georges Leekens, "mais quand on manque des occasions pareilles! Enfin seul le résultat me déçoit ce soir..."

Witsel marqua ensuite le but de la délivrance, du moins le croyait-on, en négociant parfaitement un centre de Lukaku (et non l'inverse, l'attaquant ayant signé l'assist pour le milieu de terrain), à l'heure de jeu.
   
Le score serait même passé à 2-0 à la 89-ème, lorsque le poteau renvoya un envoi de Mertens. Au lieu de cela ce fut 1-1 dans les arrêts de jeu, le milieu de terrain du ... Germinal Beerschot Porokara égalisant dans un silence de cathédrale. "Cela aurait dû être 4-2", pestait Georges Leekens, "mais quand on manque des occasions pareilles! Enfin seul le résultat me déçoit ce soir..."



mercredi, 09 février 2011

' Ethique de pouvoir ' : Senghor et Diouf effacent Wade

wwww.jpgL’atelier organisé par la Raddho et la Fondation Fredriech Ebert en marge du forum social mondial a servi de tribune à Landing Savané. Pour reprendre les termes d’Amadou Ly, le modérateur de la rencontre, il a jeté des pans de rocher dans le jardin de Wade.

Faisant une communication sur le thème : ‘Ethique de pouvoir, Ethique et responsabilité citoyennes’, le secrétaire général d’Aj affirme d’emblée que l’éthique a disparu au Sénégal avec Wade. ‘Aujourd’hui, j’allais dire un désert, mais nous avons un Sahel éthique. Les principes éthiques sont devenus extrêmement rares de nos jours’, assène l’ancien ministre d’Etat de Wade, affirmant que le président de la République n’est mû que par ses intérêts, la préservation du pouvoir et la marginalisation des autres. Landing Savané, qui n’a pas certainement pardonné à Wade d’avoir divisé Aj, affirme que Wade parle des principes démocratiques devant la communauté internationale, mais dans les faits il agit d’une autre manière. ‘Ses déclarations officielles des principes d’éthique et de bonne gouvernance sont aux antipodes de sa pratique’, poursuit Landing Savané. Qui regrette d’avoir servi un homme dont le seul dessein qu’il a ignoré est de vouloir installer son fils à la tête du pays, selon lui. Aussi, pour lui, l’opposition ne doit pas espérer des élections libres et démocratiques de la part de Wade qui, d’après lui, n’organise des joutes électorales que pour les remporter.

Par ailleurs, comparant les trois présidents, l’ex-compagnon de Mamadou Diop Decroix a rendu hommage aux deux anciens présidents de la République et a fait son mea culpa pour s’être battu contres eux. Avouant devant Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng s’être trompé envers les prédécesseurs de Wade, parce que dit-il, il était pressé, Savané ajoute que ces deux avaient, au moins, une éthique de pouvoir. Tout le contraire de Wade.

De son côté, le secrétaire général des socialistes souligne que Diouf était guidé par l’éthique. Et c’est la raison pour laquelle, d’après lui, celui qui lui a légué le Ps faisait une gestion participative. A titre d’exemple, le premier des socialistes cite l’implication de tous les partis politiques dans les réformes politiques entreprises s’agissant de la création de l’Onel, des réformes des collectivités locales. Aussi, selon la conception d’Ousmane Tanor Dieng, l’éthique veut que le pouvoir démocratique, qui est au service de la démocratie et du peuple, soit précaire et révocable. Et révélant une anecdote, il informe que Diouf avait un mépris pour l’argent. ’Une chose qu’il a héritée de Senghor, qui distinguait à peine les billets de 5000 et de 10000 francs’, dit-il. 

Répondant aux leaders de l’opposition, Youssou Diallo, conseiller spécial du Premier ministre, pense que Diouf n’a pas opéré des réformes politiques de son propre gré. Il a été contraint par la volonté populaire. ‘Abdou Diouf n’a pas instauré la démocratie, l’Onel, l’isoloir, etc, par hasard. C’est la pression politique qui l’a conduit à lâcher du lest. Et c’est Wade qui a conduit cette lutte de manière pacifique’, dit-il, se réjouissant du fait que Wade, qui disait toujours qu’aucune cause ne vaut une vie humaine, a été fidèle à sa parole, en accédant au pouvoir sans verser une goutte de sang. Pour le responsable libéral de Saint-Louis, la preuve de l’éthique de Wade, c’est d’avoir ‘désacralisé et rendu le palais présidentiel comparable à Sandaga, accessible à tout le monde’. 

Les organisateurs de l’atelier justifient la rencontre par le fait que l’année 2011 est une année politique particulière en Afrique. ‘En effet, pas moins de dix pays font face à des échéances électorales majeures. Au-delà des controverses et des débats contradictoires qui opposent les forces politiques en compétition, des signes inquiétants de tensions sont perceptibles ici et là. Il s’agit, dans le cadre du Forum social mondial, de se placer dans une démarche préventive de conflits aux conséquences désastreuses pour les Etats, pour les citoyens et leurs biens’, affirment les organisateurs.

mardi, 08 février 2011

L'incroyable contrôle de Ronaldo

Cristiano Ronaldo traversait une sorte de "crise de confiance", il n'avait plus marqué depuis près de 5 matches (449 minutes exactement). Il a profité de la réception de la Real Sociedad (4-1) pour se rassurer et rassurer ses fans.

Auteur d'un doublé, avec notamment un magnifique but de la tête, CR7 a une nouvelle fois fait étalage de toute sa technique balle au pied, mais pas seulement. Sur un appel coté gauche, le Portugais est servi et effectue un contrôle du dos qui fera également office de coup du sombrero sur le défenseur venu à sa rencontre. Une réalisation extraordinaire qui aurait été encore plus belle si l'attaquant du Real n'avait pas été signalé hors-jeu.

11:47 Publié dans Politique, Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ronaldo |  del.icio.us |  Facebook | | |

6 mois de prison pour Dieudonné

dieudonnéC'est ce que risque l'humoriste pour ses propos jugés racistes et négationnistes. C’est ce jeudi qu’a eu lieu l’audience de Dieudonné, poursuivi par la Licra et SOS Racisme suite aux propos à caractère raciste et négationniste qu’il avait tenus lors de son spectacle au Zénith de Paris en décembre 2008.

Ayant fait appel suite à sa condamnation à verser une amende de 10 000€, l’humoriste a donc tenté de convaincre la cour mais sans succès puisque le parquet général a requis une peine de 6 mois de prison avec sursis tout en maintenant la fameuse amende.

« C’était une excellente soirée. C’était très drôle. Les gens ont ri. C’est la première fois qu’un artiste se retrouve devant une cour d’appel pour demander : ‘Est-ce que j’ai le droit de faire rire mon public ?’. Que je ne fasse pas rire tout le monde, ce n’est pas mon problème. Que ça en énerve certains, ça m’amuse », a-t-il déclaré en guise de défense devant la cour d’appel.

Le verdict tombera le 17 mars mais on ne peut s’empêcher de constater que, niveau excuses, il aurait pu mieux faire…
 

 

AP - Starlounge

lundi, 07 février 2011

Maingain aux Flamands : "vous n’aurez pas Bruxelles"

Une plus grande autonomie de la Flandre ira de pair avec une perte d’influence de la Flandre à Bruxelles. Les francophones doivent préparer leurs ripostes.
Entretien

MANGAIN.jpgOlivier Maingain, le président du FDF, n’a nullement l’intention de mettre ses convictions au placard, même après la désignation de Didier Reynders en tant qu’informateur. Démonstration.

La présidente du SP.A, Caroline Gennez affirme que “si le MR vient avec l’élargissement de Bruxelles, Didier Reynders pourra faire ses valises…” Serez-vous celui qui lui offrira des vacances… ?

J’ai croisé samedi soir Mme Gennez au match Anderlecht/Saint-Trond, elle me semblait plus sereine et moins vindicative Mais il faut que, du côté des partis flamands, on comprenne bien que si l’on rouvre un temps de négociation, chaque partenaire a le droit de venir avec ses priorités. De surcroît : s’ils ne veulent pas entendre parler d’élargissement, qu’ils ne parlent pas de scinder BHV. Pour répondre à l’arrêt de la Cour constitutionnelle, il y a bien d’autres solutions que la scission de BHV. Une fois pour toutes, qu’ils sachent que, pour nous, il y a scission quand des communes, a fortiori des communes où il y a une forte présence francophone, quittent l’arrondissement de BHV. C’est cela une scission pure et simple. Si tel est leur schéma, nous sommes en droit de mettre l’élargissement sur la table.

Pourquoi ?

Mais c’est un enjeu essentiel. Tout ce qui renforce la frontière linguistique comme future frontière d’Etat favorise l’évolution vers le séparatisme. L’existence de l’arrondissement BHV est le meilleur frein contre le séparatisme. J’ose croire que Mme Gennez qui n’est pas séparatiste, comprendra cette argumentation.

La note de Johan Vande Lanotte ne prévoit pas de scission pure et simple…

Mais si ! C’est une scission pure et simple, puisque des communes quittent l’arrondissement. Dans cette note, l’arrondissement de Bruxelles est ramené aux dix-neuf communes. Le droit d’inscription, ce n’est pas une compensation. J’entends d’ailleurs que les partis qui négociaient à sept depuis huit mois n’ont jamais marqué leur accord sur le volet BHV de cette note. Quand vous privez les francophones des communes sans facilités du droit de vote avec Bruxelles, vous faites bien une scission de l’arrondissement. Si les mots ont un sens, c’est bien une scission.

N’était-ce pas le cas en 2005 lors du compromis négocié par Guy Verhofstadt sur lequel vous étiez prêt à donner votre accord ?

En 2005, nous avions travaillé de manière beaucoup plus équilibrée. Ne sortaient de l’arrondissement que les communes où la présence francophone était totalement insignifiante. Toutes les autres communes restaient dans le même arrondissement de Bruxelles : non seulement les 6 communes à facilités, mais aussi 16 autres communes sans facilités. Tous les électeurs établis dans ces communes au moment de la loi, pouvaient continuer à voter pour Bruxelles. Et il y avait des compensations autrement plus significatives : la pleine compétence de la Communauté française en périphérie, ce que j’appelais l’élargissement par la Communauté française, il y avait aussi une révision des lois linguistiques à Bruxelles. Tout cela ne se retrouve pas dans la note Vande Lanotte. De plus, le contexte politique a changé. En 2005, nous négocions encore avec des partis qui n’avaient pas comme priorité le séparatisme, l’indépendance, le confédéralisme. Raison de plus aujourd’hui pour être très vigilant.

Est-ce la position de tous les francophones ?

Je vous rappelle que la position de tous les francophones est plus ferme encore. En mars 2007, nous avons signé, Joëlle Milquet, Philippe Moureaux, Jacques Simonet, Christos Doulkeridis et moi-même, une déclaration plus significative encore. Elle disait que toute modification au statut de BHV justifiait qu’on reparle des limites de la Région bruxelloise.

Votre position n’est-elle pas de nature à compliquer la mission de Didier Reynders ?

La tâche de Didier Reynders n’a pas été facilitée par les partis qui ont négocié pendant sept mois - pour autant que l’on puisse appeler cela une négocaition - sans résultat et sans volonté de donner une priorité à d’autres thèmes que l’institutionnel, les problèmes socio-économiques, notamment. La tâche de Didier Reynders sera de voir comment on peut relancer le débat institutionnel. Personne ne croit qu’en 15 jours, il va apporter une solution toute faite. Moi, je ne vais pas culpabiliser parce que certains au Nord du pays considèrent que la scission est acquise et que les compensations doivent être ridiculement insignifiantes.

Sur BHV, faut-il repartir de zéro ?

Que les partis qui ont été associés aux négociations nous disent s’ils se retrouvent dans la note de Johan Vande Lanotte. Foin d’hypocrisie ! Beaucoup me disent qu’ils ne se sentent en rien liés à cette note. Qu’ils le disent ouvertement.

Vous estimez toujours qu’il serait préférable de négocier sans la N-VA ?

Je continue à penser que trouver un accord avec la N-VA est un exercice très improbable. Voilà. Ce parti, malheureusement suivi par d’autres au Nord du pays, a une conception évolutive de la réforme de l’Etat. Pour eux, il n’y a d’accord possible que s’il prépare déjà l’étape suivante vers le séparatisme. Les nationalistes sont logiques et cohérents avec leur position. Mais l’échec de la négociation à sept résulte du fait que les conceptions de l’avenir de l’Etat belge sont à ce point opposées que du côté francophone on ne s’est pas posé la question de savoir ce que l’on opposait à la logique séparatiste ou préséparatiste. Ils sont très peu préparés à cela.

Quelle est votre réponse ? La Fédération Wallonie-Bruxelles ?

Incontestablement. Il faut avoir la volonté de dire clairement aux partis séparatistes et confédéralistes que plus ils veulent de l’autonomie pour la Flandre - mouvement que nous n’arrêterons pas sur le long terme - moins ils peuvent prétendre avoir leur mot à dire sur Bruxelles. Ça, c’est la contrepartie. On ne peut pas avoir la logique d’une Flandre qui marche vers son indépendance et qui emporte dans ses bagages Bruxelles. La distanciation que la Flandre est en train de prendre vis-à-vis de l’Etat belge, c’est aussi par rapport à Bruxelles. Or, il n’y aura pas de cogestion sur Bruxelles, pas de tutelle sur Bruxelles. Bruxelles a le droit d’affirmer sa relation privilégiée avec la Wallonie. De deux choses l’une : ou ils réfléchiront aux conséquences de leurs choix ou ils considéreront qu’une plus grande autonomie pour la Flandre vaut bien une perte d’influence à Bruxelles. C’est un débat qu’ils ont chez eux. Il faut mettre fin à l’hypocrisie des nationalistes flamands qui veulent gagner sur tous les tableaux. Ce n’est pas possible.

Le CD&V estime que s’il y a transfert de matières personnalisables aux Régions, à Bruxelles, elles doivent rester fédérales…

C’est insupportable. C’est une manière de venir faire de la concurrence sociale entre Communautés à Bruxelles. Les Flamands se disent qu’ils auront les moyens d’acheter - je suis un peu cru, mais c’est bien de cela dont il s’agit - une population à revenus plus faibles à qui ils offriront plus d’avantages sociaux, des allocations familiales majorées, par exemple Ainsi, ils pourront faire basculer une population vers une appartenance linguistique qui n’est peut-être pas celle de leur choix. Ce serait le début d’une concurrence sociale intenable. Ce sera le début de la perte de Bruxelles en tant que troisième Région.

Comment éviter cela ?

Je dis aux Flamands : vous n’aurez pas Bruxelles, vous n’aurez pas la périphérie. Moi, je suis très respectueux des droits de la minorité de la population flamande à Bruxelles. Et nous le serons toujours. Je suis partisan de l’application de la Convention cadre sur la protection des minorités nationales au bénéfice des Flamands de Bruxelles. Mais les Flamands doivent savoir qu’ils risquent de perdre l’influence extérieure que la Communauté flamande veut jouer à Bruxelles. Il n’y a plus aucune raison qu’elle vienne encore assumer des compétences sur le territoire de Bruxelles dès lors que la Communauté flamande choisit d’aller vers son autonomie. Les Flamands ne peuvent pas revendiquer une autonomie pour la Flandre et la nier pour Bruxelles.

Si Didier Reynders estime qu’il n’est pas possible de relancer la négociation, pourra-t-on encore éviter des élections ?

Je ne suis pas aussi pessimiste, je pense qu’il est possible de relancer le dialogue. Mais cela prendra du temps. Il faudra se poser les questions les plus franches. Les francophones doivent formuler des réponses claires aux différentes hypothèses qui peuvent se présenter. C’est un travail que l’on doit faire, vite et en toute transparence.

Cette mission confiée à Didier Reynders n’est-elle pas un piège pour le MR ? Désormais, tous les partis auront été “mouillés” dans la négociation…

Aussi longtemps que Didier Reynders pourra faire en sorte que chacun clarifie les objectifs qu’il poursuit, il aura rendu un service au pays.

Egypte: 14e jour de manifestation, des manifestants bloquent l'administration

egypt1.jpgDimanche, les groupes de jeunes à l'origine du mouvement ont annoncé la formation d'une coalition et assuré qu'ils ne quitteraient pas la place Tahrir tant que le président n'aurait pas démissionné.
Des manifestants ont bloqué lundi l'accès des fonctionnaires à un édifice gouvernemental situé sur la place Tahrir au Caire devenue un symbole de la contestation en près de deux semaines de révolte pour exiger le départ du président Hosni Moubarak.

Des milliers de manifestants continuaient à défier le pouvoir lundi sur la place Tahrir au Caire, malgré les tentatives du gouvernement Moubarak pour mettre un terme à deux semaines de crise politique qui paralyse le pays.

Dimanche, les groupes de jeunes à l'origine du mouvement ont annoncé la formation d'une coalition et assuré qu'ils ne quitteraient pas la place Tahrir tant que le président n'aurait pas démissionné.

Dans la mégalopole de 20 millions d'habitants, la vie reprenait doucement son cours, de nombreux commerces et banques ouvrant à nouveau leurs portes, et la circulation sur les routes et ponts étant rétablie.Des manifestants ont toutefois empêché lundi matin des fonctionnaires d'accéder à la "Mugama", un imposant édifice gouvernemental à l'architecture d'inspiration soviétique donnant sur la place Tahrir, en se postant aux entrées du bâtiment, a constaté un journaliste de l'AFP.

Des protestataires ont affirmé avoir arrêté un homme voulant mettre le feu à ce symbole de l'Etat, pour ensuite imputer l'acte aux manifestants et discréditer le soulèvement populaire. L'homme a été remis à l'armée.Certains des manifestants ont passé une nouvelle nuit sous des bâches autour de chars de l'armée qui bloquent des accès de la place Tahrir, de crainte de voir les militaires manoeuvrer et laisser l'accès aux partisans du président Moubarak ou faire partir les manifestants.

Par ailleurs, des hommes inconnus ont tiré lundi matin quatre roquettes sur une caserne de police dans la ville égyptienne de Rafah, située à la frontière de Gaza, faisant un blessé, a indiqué une source sécuritaire.Il n'était pas possible de savoir dans l'immédiat qui avait commis cette attaque ou si elle était liée au mouvement de contestation sans précédent contre le président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis près de 30 ans.Les Frères musulmans, première force d'opposition mais bête noire du régime, se sont joints dimanche à un dialogue politique national, avec d'autres groupes d'opposition, pour chercher une issue à la crise provoquée par les manifestations incessantes depuis le 25 janvier.

C'était la première fois en un demi-siècle que le pouvoir et les Frères musulmans discutaient publiquement.Les participants à ce "dialogue national" se sont mis d'accord sur "une transition pacifique du pouvoir basée sur la Constitution", a annoncé le porte-parole du gouvernement, Magdi Radi.Mais les Frères musulmans ont aussitôt dénoncé l'insuffisance des réformes proposées. "Ce communiqué est insuffisant", a déclaré Mohamed Mursi, haut responsable des Frères musulmans.

Il y a eu "consensus" sur "la formation d'un comité qui comptera le pouvoir judiciaire et un certain nombre de personnalités politiques, pour étudier et proposer des amendements constitutionnels (...) avant la première semaine de mars", a expliqué M. Radi, ajoutant que le texte appelait aussi à la levée de l'état d'urgence en vigueur en Egypte depuis 1981.

Ces décisions ont été prises au cours de discussions réunissant le régime, les Frères musulmans, le parti Wafd (libéral), le Tagammou (gauche), des groupes de jeunes pro-démocratie ayant lancé le mouvement de contestation ainsi que des figures politiques indépendantes et des hommes d'affaires, selon l'agence officielle Mena.

L'un des opposants égyptiens les plus en vue, le prix Nobel de la paix Mohamed ElBaradei, a assuré ne pas avoir été invité, et qualifié ces discussions d'"opaques", sur la chaîne américaine NBC.Le président américain, Barack Obama, a réitéré dimanche son souhait de voir engager "immédiatement" une transition "ordonnée" et "significative" qui mène à l'avènement d'un "gouvernement représentatif" en Egypte, une pression relayée par de nombreuses capitales.

Dimanche, le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Aboul Gheit, a répondu que son pays refusait les "diktats" de l'étranger. Dans un communiqué, son ministère a de plus accusé, sans les nommer, des diplomates étrangers d'avoir "tenté de faire entrer des armes et des appareils de télécommunications dans des valises diplomatiques".

Depuis le 3 février, les manifestations se déroulent le plus souvent dans le calme. Des heurts entre policiers et manifestants durant les premiers jours de la contestation, puis entre militants pro et anti-Moubarak le 2 février, ont fait au moins 300 morts, selon un bilan non confirmé de l'ONU, et des milliers de blessés, selon des sources officielles et médicales.

La fortune des Moubarak dépasserait les 40 milliards

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Selon des experts cités par le journal britannique The Guardian , la fortune de la famille Moubarak pourrait même atteindre 70 milliards de dollars à la suite de partenariats d'affaires avec des entreprises étrangères.

Le peuple égyptien réclame ostensiblement son départ, mais Hosni Moubarak s'accroche. Alors qu'environ 40% de la population (l'Egypte compte 80 millions d'habitants) vivrait avec moins de trois dollars par jour, le journal britannique The Guardian rapporte ce dimanche que selon des experts du Moyen-Orient la fortune de la famille du président égyptien serait comprise entre 40 et 70 milliards de dollars. Elle serait répartie comme tel : 15 milliards de dollars pour Hosni Moubarak, un milliard pour son épouse Suzanne, huit milliards pour son fils aîné, Alaa et 17 milliards pour son second fils Gamal. Par comparaison, celle du couple Ben Ali est estimée à cinq milliards de dollars, selon le classement du magazine américain Forbes. Et celle de l'homme le plus riche des Etats-Unis, Bill Gates, à 54 milliards .

Selon le journal algérien Al Khabar , une bonne partie de la fortune des Moubarak serait déposée dans des banques ou investie dans de l'immobilier. La famille Moubarak possèderait ainsi, en dehors de l'Égypte, des propriétés aux États-Unis, en Grande-Bretagne (dont les fils et la mère détiennent la nationalité), en France, en Suisse, en Allemagne, en Espagne et à Dubaï. Enfin, ses deux fils, Gamal et Alaa ont créé et pris des participations dans de nombreuses sociétés en Europe et aux États-Unis. A en croire la chaîne de télévision australienne ABC News , le premier aurait commencé son business dans les années 80 en spéculant sur la dette de son pays sur le marché financier international. Avec les bénéfices réalisés, il acquérait des terrains militaires à des prix défiant toute concurrence qu'il revendait à des investisseurs. Le produit était directement versé dans des comptes en banques en Europe

vendredi, 04 février 2011

Les religieuses perverses n’iront pas en prison

croix_jpg_c369_207.jpgLa décision est tombée. Le parquet de Courtrai vient de faire savoir qu’il n’y aurait pas d’instruction judiciaire à l’égard des nonnes du Stella Maris. Dans cette institution de la jeunesse coutraisienne, elles avaient commis plusieurs abus sexuels.

Pas de poursuites donc pour ces religieuses qui ont abusé sexuellement de leurs pensionnaires entre 1959 et 1963. Les faits sont prescrits.

Par contre, les abus présumés commis par un père dans les années 90, eux, font faire l’objet d’une enquête.

Des religieuses entêtées

Deux sœurs vont de l’institution doivent, par ailleurs quitter l’institution. A l’époque des faits commis par le père libidineux, elles ne sont par intervenues alors qu’elles étaient au courant de ses agissements.

La destitution a dû passer par une nouvelle procédure au sein du Stella Maris. Sans vouloir faire de jeux de mots, le porte parole de l’institution a déclaré : « Nous souhaitons faire une croix définitive sur ce passé ».

Le voleur de GPS pris

vol_gps_heymans_jpg_h170_jpg_280.jpgWAREMME - Jeudi soir, la police de Hesbaye a interpellé un Waremmien soupçonné de vols dans les voitures. Il reconnaît une quinzaine de faits.

Les policiers waremmiens ont probablement mis fin à la série de vols survenus dans des voitures du centre-ville. Jeudi, à 22h40, ils ont interpellé un toxicomane d'une trentaine d'années. Il a reconnu le vol d'une quinzaine de GPS. Mais le nombre pourrait être revu à la hausse. La police comptabilise en effet une cinquantaine de vols dans des voitures.

L'homme était dans le colimateur depuis un certaine temps. Un de ses vols avait d'ailleurs été filmé.

Les GPS volés étaient revendus à un taximan liégeois.

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L'auteur d'un car-jacking accidente la voiture volée et se fait arrêter

CARJ.jpgUn accident est survenu cette nuit au rond-point de la chaussée de Tournai à Bruyelle. Une puissante voiture a percuté un poteau électrique.

Le conducteur n'a pas été blessé dans l'accident. Il a pris la poudre d'escampette ! Il faut dire qu'il venait de voler la BMW peu de temps avant à Tournai. 

Un homme avait été victime d'un car-jacking alors qu'il était assoupi dans sont véhicule sur les quais.

Après avoir fouillé les alentours du lieu de l'accident, la police a finalement mis la main sur le car-jackeur. Il a été arrêté et le dossier a été mis à l'instruction.

Egypte: des milliers de manifestants dans le centre du Caire

égypte; démocratieDes milliers de personnes affluaient vendredi vers la place Tahrir au Caire, où le ministre de la Défense Mohamed Hussein Tantaoui s'est pour la première fois adressé à la foule qui réclame le départ immédiat du président Hosni Moubarak.

"L'homme vous a dit qu'il n'allait pas se représenter", a lancé le ministre à propos de M. Moubarak, qui s'est engagé à s'effacer à la fin de son mandat en septembre, selon un photographe de l'AFP.

"Allez dire au Guide de s'asseoir avec eux", a ajouté M. Tantaoui, dans une apparente allusion au Guide suprême des Frères musulmans, Mohammed Badie, et au dialogue lancé par le pouvoir mais rejeté par la majeure partie de l'opposition dont la confrérie islamiste tant que M. Moubarak reste en place.

C'est la première fois depuis le début de la contestation le 25 janvier qu'un haut responsable du gouvernement se rend place Tahrir pour s'adresser aux manifestants.

"Les deux exigences principales n'ont pas encore été obtenues. Ces exigences sont l'abolition de la loi sur l'état d'urgence et le départ de Hosni Moubarak", dit Khaled Abdallah, acteur et producteur, en ramassant les détritus place Tahrir, épicentre de la contestation depuis le 25 janvier.

"Si nous arrêtons (le mouvement), la vengeance sera terrifiante", ajoute-t-il.

Sur deux files de plus de 500 mètres de long, des milliers de personnes faisaient la queue en fin de matinée à un barrage militaire pour accéder à la place.

Les partisans du président, présents en force ces derniers jours près de la place Tahrir, n'étaient pas visibles.

Belga

mardi, 01 février 2011

Keyssi Bousso, professeur de danse classique en Belgique : « La danse m’a tout donné… »

arton2309-469c1.jpgCe Sénégalais, professeur de danse classique, vit en Belgique depuis 31 ans. En effet, Keyssi Bousso est très connu dans le milieu artistique belge, du fait de son talent, qui lui a ouvert énormément d’opportunités. Ses écoles de danse pullulent dans le Benelux.

Dans cet entretien qu’il nous a accordé, l’enfant de Doumnga Lao revient sur ses premiers pas de danse. Un métier qui lui a tout donné, soutient il. Au delà de sa casquette d’artiste, il est un ardent militant de l’Apr de Macky Sall. Un parti sur lequel, il compte s ‘appuyer pour changer le système au pouvoir, qui gangrène le pays, l’empêchant de venir y investir, ce qu’il a gagné en Europe… Entretien.

L’Office : Pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ? Je m’appelle Keyssi Bousso. Je suis né dans le département de Podor, plus précisément dans un village du nom de Doumnga Lao. J’ai fait mes études primaires dans ce patelin avant de venir à Dakar pour mon cursus secondaire. C’est après que j’ai réussi le concours d’entrée à l’Ecole des Arts. Je fais partie des premiers Sénégalais à faire la danse classique. J’ai fait également l’Ecole de danse Moudra Afrique avec Germaine Acogny. Après trois ans de formation, j’atterris dans le « Ballet du XXe siècle ».

Maintenant, vous êtes professeur de danse. Est-ce que, ce métier nourrit son homme en Europe ? Je ne peux pas parler pour les autres. Mais, moi, la danse m’a tout donné. On peut être un bon danseur, sans être un bon professeur. Comme également, il y a de grands marabouts, qui n’ont pas de nombreux disciples. Il y a des marabouts qui doivent voyager pour trouver quelque chose, tandis que d’autres restent au village et obtiennent tout. Moi, la danse m’a tout donné. Peut-être que, si j’étais un instituteur, les réalisations que j’ai faites, je ne pourrais jamais les atteindre. Tout ce qu’un homme doit gagner honnêtement, je l’ai obtenu par le biais de la danse.

Au-delà des cours que vous dispensez en Europe, avez-vous des écoles de danse au Sénégal ? J’ai quelques terrains que j’ai déjà viabilisés pour ça. J’envisage d’ouvrir des écoles de danse au pays, mais ce n’est pas pour aujourd’hui. Peut-être dans le long terme. Investir au Sénégal par les temps qui courent, ce n’est pas évident.

Vous êtes Sénégalais, et vous ne voulez pas investir dans votre pays, pourquoi ? Je le veux bien. Mais il faudra que le pays change…

Donc la situation politico sociale du Sénégal ne vous rassure pas ? Pour le moment, elle ne me rassure pas du tout. Cependant, il faut préciser que j’investis dans le développement communautaire dans le Fouta.

Revenons un peu dans le monde culturel, vos écoles, vous les avez installées où en Europe ? J’ai une école à Randon, un patelin qui se trouve à la frontière, une autre en France, également dans la banlieue d’Anvers. Il m’arrive également de faire des animations dans les écoles flamandes.

Est-ce qu’on peut avoir l’identité de vos élèves ? Ils sont tous Européens ? Ou bien parmi eux, il y a des Africains ? Non, il n’y pas d’Africains parmi mes élèves. Cependant, il arrive que des jeunes Africains participent à des séances de danse sans bourse délier.

Votre danse, elle est spirituelle ou artistique ? Elle est artistique. C’est une danse codifiée, qui n’a rien à voir avec le Mbalax. C’est comme une danse contemporaine. J’ai fait la danse classique, la danse moderne, en même temps, le jazz. Pour moi, il suffit de regarder un danseur sénégalais à la télévision, je peux l’imiter sans problème. Un danseur traditionnel qui vient en Europe, il aura du mal à s’adapter, car les blancs aiment ce qui est codifié. Un danseur africain improvise. Il l’a dans le sang, c’est-à-dire, depuis la naissance. Ce n’est pas le cas chez les blancs.

Pourquoi, avez-vous choisi la danse au lieu d’un autre métier ? Je vais vous dire ce qui m’a poussé à faire de la danse un métier. J’étais avec un ami du nom de Baïla Diop. Nous étions du côté de l’ambassade de France à Dakar. Et nous avons vu des gens danser. Ils portaient dans pantalons moulants. Et mon ami m’a lancé un défi, soutenant que si j’osais faire cela… Tout est parti de là. Je me suis rapproché de la dame pour lui signifier mon vœu. Elle a d’abord rigolé, en me demandant si j’étais chrétien. Je lui ai répondu que je suis peulh. Et elle a répondu que ce n’est pas possible. J’ai insisté, elle m’a remis des chaussons et un pantalon moulant. Ce coup d’essai dans la danse classique a été un coup de maître. Et je me suis dit que je ne pourrais pas continuer à venir, car n’ayant pas les moyens financiers de payer 20.000 F Cfa par mois pour des cours de danse, où il n’y avait que des fils à papa. Et la dame m’accorda de venir danser gratuitement. J’étais venu pour m’amuser, et voilà qu’après trois ans, je me retrouve en Belgique, après un passage à Moudra Afrique. Et voilà 31 ans que je suis là…

Comme vous l’avez dit tantôt, vous êtes Hal Pulaar, un milieu assez conservateur. Quelle a été la réaction de vos parents quand vous avez décidé de faire de la danse un métier ? Mon père est décédé quand j’avais juste six ans. Ma mère n’était pas réfractaire à ce métier. Elle me disait de ne jamais voler et de ne jamais boire de l’alcool, avant de me bénir. Comme je l’ai dit tantôt, ses vœux ont été exaucés. La danse m’a tout donné. Quand j’avais fait mes rasta en 1975, certains n’ont pas hésité à me taxer de fou. J’étais marginalisé. Même mon beau-frère m’avait renvoyé de la maison parce que j’étais danseur. Quatre ans après mon arrivée en Belgique, c’est le premier à qui j’ai acheté une maison. Le lendemain, je lui ai rappelé que si je n’avais pas fait de la danse, je n’aurais peut-être pas pu lui acheter une maison. Et il m’a rétorqué, « jeune homme, sautille même jusqu’au plafond » (rires). Il était tellement content !

Au-delà de l’art, êtes-vous dans le monde politique ? Ah oui. Je suis trésorier de l’Apr de Macky Sall dans le Benelux.

Pourquoi, militez-vous à l’Apr ? Parce que Macky Sall m’a convaincu qu’il est l’homme de la situation. De par les actes nobles qu’il pose vis à vis de ses concitoyens, je me suis résolument engagé à le soutenir pour changer le système qui a accaparé le pouvoir. Je n’ai jamais fait de la politique.

Que comptez-vous faire pour changer la situation au pays, alors que vous êtes là en Belgique ? Avant la présidentielle 2012, je viendrai au pays, plus précisément au mois de décembre prochain. Je battrai campagne dans tout le Fouta pour que notre candidat gagne.

Propos recueillis par Lamine Ndour

LOFFICE

Benoît Poelvoorde : une pause pipi qui crée la polémique

kon.jpgC'est une envie pressante qui aurait pu coûter cher à l'acteur. Alors qu'il participait à l'émission Hep, Taxi ! diffusée sur la chaîne belge RTBF, Benoît Poelvoorde a soudain eu besoin d'aller uriner. Très vite. Hélas, comme son nom l'indique, le tournage prend place dans un taxi qui chemine dans les rues de la capitale au gré des confidences de l'invité. Pas de toilettes à proximité. Tant pis, un arbre près de l'Atomium fera l'affaire.

« Je dois pisser comme un diable. Je te jure, je vais faire éclater ma vessie », lance-t-il alors à l'intervieweur-chauffeur qui stoppe immédiatement la voiture. Un pet tonitruant et quelques secondes plus tard, Benoît Poelvoorde remonte dans le taxi, ravi et visiblement soulagé de ne pas s'être fait arrêter par la police (uriner sur la voie publique étant un délit). Anecdotique ?

C'était sans compter la diffusion de l'émission. Si les téléspectateurs ont bien ri, Karine Lalieux, préposée de la propreté à la mairie, elle, a fait savoir qu'elle n'avait pas apprécié. « J'écrirai à Benoît Poelvoorde pour lui expliquer que l'on s'expose à une taxe de 50 euros lorsque l'on urine en rue à Bruxelles », a déclaré la fonctionnaire à la presse belge. Cinquante euros... ça a l'air cher comme ça, mais s'il a pu se soulager avec vue sur l'Atomium, finalement, ça valait le coup.

Tunisie: 219 morts, 510 blessés durant les violences

Deux cents dix-neuf personnes sont mortes et 510 ont été blessées durant les violences ayant conduit à la chute du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali le 14 janvier, a annoncé mardi à Tunis le chef de la mission du Haut Commissariat aux droits de l'homme de l'ONU.

Lors d'une conférence de presse, M. Bacre Ndiaye, a précisé que 147 personnes avaient trouvé la mort depuis le début des troubles en Tunisie à la mi-décembre, ainsi que 72 personnes dans des prisons. "Selon les derniers chiffres retenus, il y a eu 147 personnes tuées et 510 blessées. Ces chiffres n'englobent pas les victimes des prisons", a-t-il déclaré. M. Ndiaye a précisé que ces chiffres étaient encore "provisoires" et que l'ONU poursuivait ses enquêtes. Le précédent bilan de l'ONU faisait état le 19 janvier d'"au moins 100 morts".