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mardi, 26 juillet 2011

Nafissatou DIALLO, DIALLO Diéry et DSK

Elle raconte notamment comment elle a été plaquée au sol par DSK...

Un scoop bien orchestré. Si ABC a fait un gros coup en décrochant l'interview exclusive de Nafissatou Diallo, la chaîne a bien réussi sa stratégie de communication. L'interview en intégralité ne doit être diffusée que cette après-midi mais depuis dimanche soir, des extraits circulent sur Internet. ABC distille en effet au compte-gouttes de nouveaux extraits plusieurs fois par jours.

Lundi, la chaîne a diffusé un long passage de l'interview accordée à Robin Roberts, en présence d'un reporter de l'hebdomadaire Newsweek, dans les locaux de l'avocat de Nafissatou Diallo, Kenneth Thompson. Celle qui accuse DSK raconte et mime la scène du viol présumé, parfois au bord des larmes. «J'ai mis mes mains devant mes yeux comme ça et je lui ai dit: "Oh, je suis tellement désolée" et j'ai tourné la tête», affirme-t-elle en se remémorant son entrée dans la suite 2806. «Il est venu vers moi et il a alors agrippé mes seins: "Non, vous n'avez pas à être désolée".»

Dans l'extrait diffusé ce mardi, Nafissatou Diallo raconte cette fois comment DSK l'aurait plaquée au sol. Elle explique également qu'elle ne voulait pas «apparaître en public» mais qu'elle n'a pas «eu le choix».

Voir la vidéo sous-titrée :

 

 

lundi, 25 juillet 2011

Et voilà Nafissatou Diallo

Elle a maintenant un visage et une voix. Nafissatou Diallo, la femme de ménage du Sofitel de Manhattan qui accuse Dominique Strauss-Khan de l'avoir agressée sexuellement, le 14 mai dernier, dans la suite 2806 de l'hôtel, a raconté son histoire au magazine «Newsweek», qui la publie en exclusivité dans ses éditions de lundi et sur son site internet.
 
La jeune femme doit aussi apparaître lundi dans l'émission «Good Morning America» de la chaîne de télévision ABC.
L'hebdo d'information américain décrit tout d'abord, sous la plume de deux journalistes, Christopher Dickey et John Solomon, la rencontre avec le témoin clef de ce qui est devenu «l'affaire DSK». Peau claire légèrement grêlée de cicatrices d'acné, chevelure lissée et teintée au henné, silhouette sculpturale, «Nafi» Diallo affiche souvent une expression de profonde mélancolie, notent-ils. La femme de chambre guinéenne, âgée de 32 ans, ne sait ni lire, ni écrire. Elle a peu d'amis proches et convient que certains des hommes qu'elle connaît ont abusé de sa confiance. L'un d'eux, détenu dans une prison fédérale d'Arizona, a eu accès à ses comptes bancaires en échange de cadeaux de mauvaise qualité.
 
«Newsweek» précise qu'elle a pleuré plusieurs fois durant l'interview, des larmes qui semblaient parfois forcées. Aux questions sur son passé, l'Afrique, son père, son défunt mari, elle a parfois opposé des réponses vagues. Avant de s'animer au moment d'évoquer l'agression. Nafissatou est alors formelle : elle n'entre dans la suite 2806 pour la nettoyer que lorsque l'employé chargé du room-service en ressort avec un plateau, lui assurant qu'elle est vide. Elle s'annonce à voix haute depuis l'entrée, en regardant dans la chambre : «Hello ? housekeeping». Elle se trouve soudain face à un homme aux cheveux blancs, entièrement nu. 
 
«Je suis désolée», «Vous n'avez pas à l'être»
 
«Mon Dieu, je suis désolée», dit-elle. «Vous n'avez pas à l'être», répond-il. Il m'avait l'air fou, dit-elle aujourd'hui, expliquant qu'il lui a empoigné les seins, en claquant la porte. «Vous êtes belle», dit-il, luttant avec elle à travers la pièce. «Monsieur, arrêtez tout de suite, je n'ai pas envie de perdre mon travail», aurait-elle répondu. Elle explique à Newsweek avoir été entrainée sur le lit, s'être détournée au moment où il tentait de la forcer une première fois à une fellation. Elle le repousse, se relève, fait croire que son chef arrive. Elle se réfugie vers la salle de bains, sa jupe d'uniforme déboutonnée. 
 
L'homme qu'elle décrira plus tard comme Dominique Strauss-Kahn lui baisse la jupe, la blesse à l'entrejambe en déchirant ses collants, laissant une marque qui sera encore visible quelques heures plus tard à l'hôpital. Il l'oblige à s'agenouiller, dos au mur, lui empoigne violemment la tête à deux mains et la force à nouveau à une fellation. Elle le décrit gémissant, explique qu'elle a recraché son sperme sur le sol avant de s'enfuir en courant, effrayée, sans se retourner. Elle se cache dans le couloir, tente de retrouver ses esprits et voit l'homme du 2806 sortir vers l'ascenseur. Le tout a duré moins de quinze minutes.
 
Une version corroborée par les cartes d'accès et le dossier médical
 
Elle reconnaît être retournée dans la suite 2806, expliquant qu'elle était désemparée. Croisant ensuite son supérieur dans le couloir, elle lui raconte l'agression. Il se fâche. «Je m'en fiche que ce client soit un VIP», lui aurait-elle dit. Un autre de ses supérieur arrive, puis les responsables de la sécurité, qui décident d'appeler la police. «Newsweek» note que la chronologie de son récit correspond avec les enregistrements laissés par sa carte d'accès, et que les détails physiques sont corroborés par les dossiers médicaux de l'hôpital où elle a été examinée. Excepté lorsqu'elle affirme que DSK lui a parlé durant l'agression.  
 
Après l'hôpital, elle est ramenée à l'hôtel pour détailler aux policiers les circonstances de l'agression. Elle n'est raccompagnée chez elle qu'à 3 heures du matin. Le matin, en voyant les bulletins d'information, elle dit avoir pris peur en réalisant qui est DSK. Sa fille la rassure. L'après-midi, elle est appelée au commissariat pour la séance d'identification et désigne le «numéro 3». Elle passe les semaines suivantes dans un hôtel, avec sa fille, sans communiquer avec l'extérieur.
 
«Son but est d'enflammer l'opinion publique»
 
Entretemps, au lendemain de l'incident, elle a reçu un appel d'Amara Tarawally, un Sierra Leonais, neveu d'un de ses anciens employeurs, qui a eu la mauvaise idée d'acheter pour 40 000 dollars de marijuana à... des policiers infiltrés. Il est en prison en Arizona lorsque lui et Nafissatou se parlent au téléphone. Ils s'expriment dans son dialecte à elle. Une phrase en particulier entamera la crédibilité de la femme de ménage aux yeux du procureur. Un doute existe, selon Newsweek, sur la transcription de leurs propos versée dans un premier temps au dossier. 
 
Nafissatou Diallo déclare avoir accordé cette interview pour corriger le portrait tendancieux fait d'elle dans les médias. Elle assure n'avoir jamais changé de version quant à ce que cet homme lui a fait subir. «A cause de lui on me traite de prostituée, déclare-t-elle aux journalistes de l'hebdomadaire. Je veux qu'il aille en prison. Je veux qu'il sache qu'il y a des endroits où on ne peut pas utiliser son pouvoir, où on ne peut pas utiliser son argent». Elle se dit prête à reprendre le travail à l'hôtel, mais pas au contact des clients, plutôt dans un service tel que la lingerie. 
 
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn ont aussitôt réagi à la publication de cette interview en s'en prenant aux défenseurs de l'accusatrice. «Ce comportement de la part d'avocats est non-professionnel et viole les règles fondamentales du comportement professionnel des avocats, ont-ils affirmé dans un communiqué. Le but évident de ce comportement est d'enflammer l'opinion publique contre un accusé dans une affaire criminelle en cours». Dans une semaine exactement, le 1er août, DSK, inculpé de sept chefs d'accusation, doit de nouveau comparaître devant le tribunal de New York.
LeParisien.fr

 
Nafissatou Diallo à gauche et Robin Roberts à droite 


Tanor DIENG de Benno

Abdoulaye Wade et les transhumants sous haute protection militaire

Aux grands jours, les grands moyens. Sur le plan de la sécurité, on n’a pas lésiné sur les moyens pour sécuriser le meeting du samedi 23 juillet du Pds. Pour assurer le service du maintien d’ordre, un millier d’éléments de la gendarmerie nationale ont été déployés sur le terrain. Des unités de renfort ont été appelées à la rescousse, telles que les escadrons de surveillance et d’intervention (Esi), la Légion de gendarmerie d’intervention (Lgi) de Mbao… La sécurité rapprochée du président Wade était assurée par les éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign), son unité d’élite. Ces tireurs d’élite de la gendarmerie étaient bien visibles sur certains toits des immeubles avoisinants et à l’intérieur de ceux-ci, tout l’attirail nécessaire et fusil d’assaut M16 au poing, prêts à intervenir. Le Gign est l’équivalent de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) de la Police nationale. Pourquoi la Police n’était pas présente comme lors de certains rassemblements politiques ? Est-ce dû à la tension tant annoncée et redoutée ? ‘C’est indifférent. La police aurait pu assurer le service d’ordre comme la gendarmerie l’a fait’, explique le capitaine Pape Ibrahima Diop, chargé de la communication de la gendarmerie. Idem, à l’entrée des grandes artères de la capitale (Ecole normale supérieure sur l’avenue Bourguiba, Mermoz, Vdn…) et même au rond-point de Poste Thiaroye. Même souci du côté des barons du Pds venus assister au meeting. Des malabars recrutés chez les lutteurs et autres, vêtus de t-shirts noirs, ne les quittaient plus, sitôt descendus de l’estrade, bousculant tout sur leur passage. Et pour couronner le tout, un hélicoptère de l’armée de l’air dont l’assourdissant bruit des rotors distrayait souvent la foule, ne se lassait de tournoyer dans le ciel. Attention Big Brother vous surveille !

 

TRANSHUMANCE POLITIQUE : C’est à ne rien y comprendre !

Au Sénégal, c’est le moins que l’on puisse dire, la tectonique des plaques politiques est extrêmement mouvante ! On dérive comme on peut. Finalement, la notion d’idéologie politique en arrive à perdre tout son sens. S’il est vrai que l’homme est un animal politique, ces animaux politiques-ci (car ils transhument au gré de la verdeur des pâturages) sont bien étranges. Jugez-en plutôt : lors de son meeting, Wade était entouré de politiques qui l’avaient farouchement combattu, durant les années incandescentes de l’opposition. Au premier rang avec lui, on pouvait apercevoir Djibo Ka, celui-là même qui n’avait pas hésité à rallier Diouf à l’entre-deux tours de la présidentielle de 2000 ; Iba Der Thiam qui n’était pas du tout tendre avec le ‘diable qui sort de sa boîte !’ ; Aida Mbodj qui lui donnait du ‘Fantomas’ ; Ousmane Ngom qui avait quitté la maison de ‘celui qui parle comme un démocrate mais agit en autocrate !’ pour le Ps et qui est revenu… On pouvait aussi voir derrière, Abdourahim Agne, Alé Lô, Alassane Dialy Ndiaye, Adama Sarr tous d’anciens barons du Ps, Mamadou Diop Decroix (ex-Aj)…

 

Tandis que quelques heures plus tôt, ses plus proches lieutenants naguère (Jean-Paul Dias, Idrissa Seck, Aminata Tall, Macky Sall), se joignaient aux forces du Mouvement du 23 juin (M23) et de la société civile, pour empêcher leur ex-chef de briguer un troisième mandat présidentiel. Il est vrai que les raisons et autres motivations varient en fonction de ces ci-devant personnages. Il est vrai qu’en certaines circonstances, la notion d’union sacrée à un sens. Mais c’est à ne rien y comprendre en fin de compte. Même en France, tout de même, patrie de ces notions de gauche/droite, on n’y croit plus trop !

samedi, 23 juillet 2011

Oslo : plusieurs morts dans un attentat à la bombe

Une puissante explosion, due à une bombe selon la police, s'est produite ce vendredi près du siège du gouvernement norvégien, à Oslo. La police, alertée à 15h26, a par ailleurs fait état de «morts et blessés» dans la déflagration. «Plusieurs dizaines» de personnes ont été hospitalisées pour des blessures plus ou moins graves, a précisé un porte-parole.

Selon les télévisions norvégiennes, deux personnes ont été tuées.

Cet attentat pourrait être le premier de l'Histoire de la Norvège.

«C'est une situation grave»

La déflagration s'est produite dans le quartier officiel de la capitale norvégienne, où se trouve le siège du Premier ministre, plusieurs ministères, et aussi la rédaction de «Verdens Gang» (VG), le plus grand tabloïd du pays. La police a entièrement bouclé le quartier et des chiens renifleurs passaient l'endroit au peigne fin, à la recherche d'éventuels autres explosifs.

Très central, ce quartier est d'ordinaire très fréquenté, mais l'explosion s'est produite à un moment où de nombreux habitants de la capitale sont en vacances en dehors de la ville. Le Premier ministre Jens Stoltenberg n'était d'ailleurs pas dans son bureau au moment de l'attentat, qu'il a qualifié de «situation grave».

«C'est le chaos total»

«Il y a du verre partout. C'est le chaos total. Les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées.» Lors de l'explosion, Ingunn Andersen, journaliste de la radio NRK, a cru tout d'abord à «un tremblement de terre». Selon elle, des personnes «gisaient en sang dans la rue». Les premières photos postées sur le site de NRK, mais aussi sur Youtube, montraient des immeubles totalement défigurés, des trottoirs jonchés de bris de verre, de la fumée s'élevant du quartier, des ambulances et des pompiers luttant contre les flammes dans un paysage de désolation urbaine.



lundi, 18 juillet 2011

Alioune DIOP: Merci aux jeunes de Bruxelles

 

DSCN0249.JPGJ’ai été particulièrement sensible par la distinction qui m’a été offerte par les jeunes de Bruxelles pour ‘’service rendu à la communauté sénégalaise de Belgique’’ lors de la finale des Nawétanes des sénégalais de Bruxelles  édition 2011 devant une forte présence de concitoyens renforcée par la participation active de Son Excellence Monsieur Paul Badji Ambassadeur du Sénégal dans le Benelux et au près de la Commission Européenne accompagné d’une importante délégation de diplomates sénégalais et du personnel administratif et technique de notre ambassade.

 

J’en profite pour saluer  et remercier pour le travail dans l’ombre pour la cohésion et le rayonnement de notre communauté par des acteurs comme Ken Ndiaye, Grand Laye Diop, Mamadou Faye, Sidy Fall, Samba Dia, Keyssi et Moussa Badji, Malal, Awa Sène Sarr, Ndongo DIOP sans pouvoir citer tout le monde.

 

A ces jeunes et à tout compatriote ou sympathisant  qui pense comme eux, je leur témoigne  ma profonde gratitude.

 

Merci au comité d’organisation des Nawetanes, Abouna Mbaye, Emile Turpin, El Hadji Sène Prési sans oublier Ibou Niang Vice Président de SENEBEL.

 

Je vous promets dans peu de jours de revivre en images et en vidéos   les rencontres des jeunes de Bruxelles contre jeunes de Paris et  celles des Nawetanes édition 2011.

 

Solidairement

 

jeudi, 14 juillet 2011

Pour ses propos contre le pouvoir : Wade envoie le Fisc chez Youssou Ndour

YU.jpgLe pouvoir d'Abdoulaye Wade n’a pas toléré les dernières sorties publiques de Youssou Ndour. Et pour l’exprimer c’est le fisc qui est mise en branle. Les entreprises du chanteur ont fait l’objet, la semaine dernière, d’un redressement fiscal. Il s'agit de Youssou Ndour Head Office qui chapeaute le groupe Futurs Medias, et le studio Xippi. « Il s’agit d’un redressement de plusieurs centaines de millions de francs CFA que le fisc réclame à Youssou Ndour.

Cette somme n’est que la première salve d’une liste que les inspecteurs des impôts sont sur le point de rallonger », informe le quotidien L'enquête, qui souligne par ailleurs que l’information a été confirmée par les proches du chanteur même si ces derniers n’ont pas voulu se prononcer sur le montant financier exact que réclame la Direction générale des Impôts et domaines.



Une source de la Dgid jointe par L’enquête confirme qu’il y a effectivement redressement. Youssou Ndour avait déclaré dans un communiqué, qu’il s’opposait au « nom de l’éthique » au projet de la loi instaurant le ticket président et vice-président. Après le retrait de cette loi le chanteur avait enfoncé le clou en demandant au président Wade de ne pas pas briguer un troisième mandat

jeudi, 30 juin 2011

Le président d’honneur du PIT a déclaré que de l’argent aurait été distribué hier à l’Assemblée nationale à certains membres du PDS (pouvoir) pour aller s’attaquer aux leaders de l’opposition et de la Société civile. Il s’est ensuite attaqué au président

amath.jpgLe président d’honneur du PIT a déclaré que de l’argent aurait été distribué hier à l’Assemblée nationale à certains membres du PDS (pouvoir) pour aller s’attaquer aux leaders de l’opposition et de la Société civile. Il s’est ensuite attaqué au président de la République qu’il met, par ailleurs en garde. «On vient de m’appeler pour me dire que dans une salle de commission de l’Assemblée nationale, il y a un défilé de gens venus pour recevoir de l’argent en vue de la constitution de milices ou de commandos chargés d’attaquer des maisons des leaders de l’opposition», a révélé Amath Dansokho au micro de sud fm (privée). Selon lui, ces pratiques sont une tradition au PDS qui veut mettre le pays en sang. «A l’heure actuelle, ils veulent ensanglanter le pays parce qu’Abdoulaye Wade ne peut pas démontrer que les violences qui sont en cours sont commanditées par la coalition de l’opposition Bennoo», a développé Amath Dansokh qui met en garde Me Wade. «Je le mets en garde. Le Bennoo le tient pour responsable de ce qui lui arrivera parce que c’est lui-même qui, en conclave au Palais, a déclaré «du dent pour dent et œil pour œil contre l’opposition». Ces déclarations d’Amath Dansokho ont été vite balayées du revers de la main par le Président du groupe parlementaire et démocratique. Selon Doudou Wade, «par cette déclaration, le président d’honneur du PIT reconnaît sa responsabilité dans les attaques contre certains membres du Pouvoir». En plus il accuse l’opposition de vouloir faire basculer le pays dans la violence.

Karim Wade accuse gravement l'opposition sénégalaise.

Comme Macky Sall, Gadio contre la monarchisation du Sénégal

gadio.jpgLimogé après neuf ans à la tête du ministère des Affaires étrangères pour avoir contesté le scénario d'une succession orchestrée par Abdoulaye Wade au profit de son fils Karim, Cheikh Tidiane Gadio, 54 ans, va défier son ancien mentor lors de l'élection présidentielle de 2012.

Que vous inspire la virulence de la réaction de Karim Wade à l'annonce de votre candidature ?

J'ai accepté d'être le candidat du mouvement politique citoyen Luy Jot Jotna (1), car je m'oppose farouchement au projet dedévolution dynastique du pouvoir. En se représentant - illégalement - pour un troisième mandat en 2012, à près de 86 ans, Abdoulaye Wade réclame un plébiscite afin de placer ensuite son fils à la tête de l'Etat. Evidemment, ma candidature dérange ce projet.

Karim vous accuse d'avoir reçu de l'argent du leader libyen Mouammar Kadhafi. Que lui répondez-vous ?

A lui, rien. Il ne sait pas dire autre chose que: "Je vais te casser." Pour moi, Karim Wade n'existe pas car notre Constitution ne reconnaît pas le statut de "fils du président de la République". Le chef de l'Etat s'est d'ailleurs bien gardé d'entériner les affirmations mensongères de son rejeton. Pour autant, je suis préoccupé par le projet de coup d'Etat constitutionnel qu'Abdoulaye Wade prépare, comme l'atteste sa décision unilatérale d'instaurer un ticket président/vice-président et la possible suppression du second tour dès le scrutin de 2012. Pour ma part, j'ai lancé un appel à d'anciens responsables du Parti démocratique sénégalais, mouvance présidentielle (PDS), comme Macky Sall ou Idrissa Seck, mais aussi à d'autres leaders de l'opposition, tel Moustapha Niasse, afin que le premier tour soit une sorte de "primaires" à l'américaine.

Quelles sont vos chances réelles de remporter un éventuel ballottage ?

Il y a une désaffection envers les partis traditionnels au Sénégal comme dans toute l'Afrique. Je constate que Macky Sall ratisse sur le terrain tandis que je rallie chaque jour les suffrages des cadres et des bataillons de jeunes et de femmes, qui en ont assez que l'on manipule les institutions du pays à des fins personnelles. En cela, l'élection de 2012 marquera une vraie rupture générationnelle.

Vous promettez une paix définitive en Casamance. Comment y parvenir ?

Le président Wade avait promis, après son élection de 2000, de faire la paix "en cent jours" en Casamance; il a lamentablement échoué. Moi, j'ai l'intention de travailler avec tous les Sénégalais. Au lieu d'un "M. Casamance" que l'on dépêche avec des valises de billets, je propose la réconciliation de toutes les parties au conflit, l'amnistie et la réinsertion des combattants ainsi qu'un programme prioritaire de reconstruction économique de cette région, si prometteuse malgré le conflit qui la mine depuis près de trente ans.

Pourquoi réussiriez-vous là où vos prédécesseurs ont échoué ?

C'est là où mon expérience aux Affaires étrangères peut faire la différence. Jamais, dans aucune des médiations où j'ai été impliqué - Côte d'Ivoire, Madagascar, Mauritanie, Tchad-Soudan -, je n'ai lâché avant d'avoir obtenu gain de cause. Je veux mettre cette ténacité au service de mon pays.

mercredi, 29 juin 2011

Abdoulaye wade Je ne serai pas candidat à l'élection en 2012 la constitution ne me le permet pas

lundi, 27 juin 2011

Wade: « Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais »

wa.jpg(AfriSCOOP Dakar) — Le président Wade a évoqué pour la première fois sa sortie. Il la souhaite pacifique. Il est dans l’inconfort après la dure journée qu’il a vécu jeudi passé marquée par une révolte des populations qui l’a contraint à retirer son projet de loi qui devait instaurer une vice présidence et supprimer le minimum bloquant à l’élection présidentielle.

 

Par Macoumba BEYE, La Rédaction AfriSCOOP à Dakar ©


« Je ne marcherai pas sur des cadavres pour sortir du palais. » C’est la principale réaction du président sénégalais selon le journal l’Observateur sur les manifestations de jeudi dernier dans presque toutes les grandes villes du pays. Avant son élection il disait qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour entrer au palais. Au-delà de sa disposition à privilégier le dialogue et les solutions pacifiques, la phrase trahit une certaine confiance affichée par le président Wade. Il a récemment dit qu’il ne parlait plus de 2012 mais de 2019, considérant que la prochaine présidentielle était pliée. Pour la première fois le président Wade évoque son départ.

Les manifestations de jeudi, qui ont dicté le retrait du projet de loi, ont plongé le président et son camp dans un grand embarras. Il a demandé à son Premier ministre ce qu’il pensait de la démission du gouvernement réclamée par certains dont des membres de la majorité. Le Premier ministre lui aurait dit qu’ « une démission nous affaiblirait » selon la presse. Cet après midi, il a consulté plusieurs membres de son parti et va poursuivre les réunions avec ses alliés ce dimanche. Il avait déjà dit qu’il ne subirait pas seul une telle déconvenue.

Plusieurs personnalités de son camp ont dénoncé son attitude sur le projet de loi qu’il leur a caché jusqu’à la dernière minute pour le leur envoyer en procédure d’urgence. Le président de la commission des lois de l’assemblée nationale dont le domicile et le véhicule ont été incendiés a dit que désormais « les députés ne vont plus voter les yeux fermés. » Il a déploré le manque de respect du président qui ne les consulte pas assez. Il a indiqué que Wade a depuis jeudi une « majorité éclatée et frustrée. »

L’opposition a exploité le contexte pour faire de la lutte du peuple un « mouvement du 23 juin 2011 » dès le lendemain du retrait du projet de loi controversé. L’opposition et la société civile qui se retrouvent dans le mouvement met la pression sur Wade pour qu’il retire sa candidature.

Les responsables du mouvement exigent aussi le départ des ministres de la Justice, de l’Intérieur et des infrastructures, de la coopération internationale, des transports aériens et de l’énergie, qui est le fils du chef de l’état Karim Wade. Un membre de l’opposition et ancien collaborateur de Wade lui a demandé de ne plus engager la nation dans une décision importante et se borner à gérer les affaires courantes du pays pour les huit mois avant la présidentielle. Il demande que cela soit notifié par l’opposition aux bailleurs et partenaires du Sénégal.

Depuis son élection, Abdoulaye Wade n’a jamais été dans une aussi inconfortable position. Beaucoup dans son parti réfléchissent déjà sur ce qui va se passer après lui. Dans leurs interventions on sent des libertés et critiques qui n’ont jamais été exprimées pendant qu’il avait le choix sur toutes les décisions. Beaucoup de sénégalais qui souhaitent qu’il s’exprime devant la nation ne se doutent plus que son crépuscule est arrivé mais se demandent seulement comment le vieux lion va poser genou sur terre.

 

vendredi, 24 juin 2011

Sénégal: le Président Wade et le PDS échouent et reculent

Dans la capitale sénégalaise, les manifestants ont obtenu le retrait d'un projet de loi qui modifiait le mode de scrutin. Reportage.

(De Dakar) Plusieurs blessés, des jets de pierre, des tirs de grenades lacrymogènes, des canons à eau, bastonnades et voitures brûlées… La situation a tourné à l'émeute, jeudi dans le centre-ville de Dakar, lors de manifestations contre un projet de loi perçu par l'opposition comme préparant une succession « monarchique » au pouvoir du président Abdoulaye Wade. Ce dernier a entendu le message, et a annoncé jeudi soir le retrait pur et simple de son projet.

Crainte d'une « dévolution monarchique du pouvoir »

Jeudi, l'Assemblée nationale, dont les membres sont à 88% membres du PDS, le parti au pouvoir, examinait le projet de loi du président Wade, qui institue en particulier l'élection au suffrage universel d'un président et d'un vice-président, un « ticket » qui remplace la désignation du seul président.

Le projet de loi prévoyait :

« En cas de démission, d'empêchement définitif ou de décès en cours de mandat, le président de la République est remplacé par le vice-président. »

Une décision qui a suscité la polémique alors qu'opposition et société civile craignent depuis des mois une « dévolution monarchique du pouvoir » d'Abdoulaye Wade, 85 ans, au profit de son fils Karim, 42 ans, actuellement à la tête de pas moins de quatre ministères.

Une autre disposition prévoyait l'instauration d'un « quart bloquant » : un ticket était déclaré élu s'il réunissait au moins 25% des suffrages exprimés. Opposition et société civile considèrent qu'il s'agit ni plus ni moins d'une suppression du second tour.

Coup de théâtre jeudi soir, puisque la réforme du mode de scrutin a été retirée. La prochaine élection présidentielle sénégalaise, en 2012, se fera donc sous l'ancien système, comparable au modèle français.

Il reste désormais à voir si ce recul du président Wade suffira à apaiser le climat particulièrement tendu.

jeudi, 23 juin 2011

Contre le ticket présidentiel : Les Sénégalais décrètent le mercredi rouge avant le jeudi noir

wa.jpgLes Sénégalais semblent décidés à barrer la route au projet de loi sur le ticket Président-Vice-Président de la République qui devra être voté demain, jeudi. A la veille de cette date historique du Sénégal, des manifestations contre ce projet de loi commencent sur l’ensemble du pays et même hors de nos frontières, en Amérique et en France notamment. C’est dire que c’est le mercredi rouge avant le jeudi noir.
 
C’est apparemment la capitale du Bassin arachidier ouvre le bal à 15 heures 30 minutes. Les leaders de Bennoo Siggil Senegaal (Bss), soutenus par des femmes et des jeunes manifestent dans la rue et brandissent le rouge à Wade. Le face-à-face entre forces de l’ordre et manifestants fait trois blessés dont un professeur et trésorier du conseil municipal de Kaolack, évacué à l’hôpital régional, et trois arrestations.
 
Du coup, la mairie de Kaolack s’est transformée en un QG : des manifestants venus des autres localités de la région s’y sont retrouvés. Ils promettent une veillée d’arme dans la capitale du bassin arachidier.
 
Mais des jeunes manifestants kaolackois continuent d’occuper la rue et exigent le départ de Me Wade. La route est barrée. La circulation est bloquée.
 
Au même moment, les membres de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds) se signalent à Ouakam à la rencontre de l’Armée de Terre pour lui demander de prendre sa responsabilité.
 
Dans la banlieue dakaroise, plus précisément à Pikine, des jeunes de l’opposition manifestent depuis ce matin. Plusieurs jeunes ont été arrêtés par la police. A l’Ucad, les étudiants se frottent aux forces de l’ordre pour la même cause.

mercredi, 22 juin 2011

Recherche : les cheveux blancs livrent leurs secrets

Une récente étude américaine décrypte les messages échangés entre les cellules pour parvenir à la fabrication d'un cheveu pigmenté.

La vie du cheveu passionne les chercheurs : le follicule pileux subit un cycle de croissance, puis d'involution, enfin, il dégénère et un autre va être rapidement formé à partir de cellules souches présentes dans le cuir chevelu pour le remplacer. La durée moyenne de croissance d'un cheveu est de trois ans, à raison d'environ 1 centimètre par mois, mais c'est très variable d'un cheveu à l'autre et d'un individu à l'autre. "Elle peut aller de trois mois à plus de dix ans, ce qui explique pourquoi certaines personnes ont des cheveux très longs, alors que d'autres ne pourront jamais en avoir", explique Bruno Bertrand, directeur de la recherche sur la biologie du cheveu chez L'Oréal, dont l'équipe a publié sur ce sujet il y a quelques années.

En pratique, lorsque le cheveu arrive au bout de son cycle de croissance, le follicule pileux ainsi que l'unité de pigmentation qui lui donne sa couleur (et qui est formée de mélanocytes) vont dégénérer. Mais, normalement, la relève est proche. "Il va alors y avoir un recrutement de cellules épithéliales pour reformer un follicule, mais aussi de mélanocytes souches pour redonner une unité de pigmentation", explique le spécialiste du cheveu internationalement reconnu. "Nous avons découvert que ces deux types de cellules souches se trouvaient dans une niche, une sorte de petit réservoir très particulier, situé sous la glande sébacée."

Présidentielle sur ticket : "Bennoo" boude le comité de veille du fichier électoral

La principale coalition de l’opposition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) a décidé mardi de suspendre ses activités dans le comité de veille du fichier électoral, pour protester contre un projet de réforme du scrutin présidentiel, a constaté un reporter de l’APS.

Jeudi dernier, le gouvernement sénégalais a adopté un projet de loi instituant une élection sur ticket du président et d’un vice-président de la République. Le texte est à l’examen à l’Assemblée nationale et son vote devait intervenir incessamment.

‘’Ce projet de loi peut avoir des incidences sur le système électoral’’, a déclaré le socialiste Serigne Mbaye Thiam qui, avec Ousmane Badiane, sont les plénipotentiaires de "Bennoo" dans le Comité de veille et de suivi des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral.

De son côté, le président dudit comité, Abdou El Mazide Ndiaye, a estimé que ce projet de réforme du scrutin présidentiel est porteur de ‘’conséquences graves sur le comité de veille dès lors que la suspension par Bennoo de ses activités peut saper le consensus au sein du comité de veille’’.

Les membres du Comité de veille et de suivi des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral organisaient une conférence de presse mardi.

En dehors de l’opposition, plusieurs segments de la société civile sénégalaise s’opposent au projet de loi instituant une élection sur ticket du président et d’un vice-président de la République. La prochaine présidentielle est prévue dans huit mois, le 26 février 2012.

Mardi, le député Cheikh Bamba Dièye a boudé une séance parlementaire d’examen du projet du gouvernement soumis aux députés, pour aller s’enchaîner aux grilles du siège du Parlement du Sénégal, en signe de protestation.

 

Lundi après-midi, la police a procédé à des interpellations de manifestants à Dakar, dont M. Dias, suite à la marche de protestation improvisée au centre-ville de Dakar par des jeunes opposés au projet gouvernemental de réforme institutionnelle.

 

Adopté en conseil des ministres, jeudi dernier, le texte est à l’examen à l’Assemblée nationale pour son vote qui doit intervenir incessamment, ont indiqué divers partisans du régime du président Abdoulaye Wade

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Sénégal: le tripatouillage de la constitution continue

assemble.jpgLa commission des lois de l’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi du gouvernement sénégalais instituant l’élection simultanée du président et d’un vice-président de la République.
 
Sur un cinquantaine d’interventions, a indiqué le président de ladite commission parlementaire, le député Abdoulaye Babou, il y a 35 amendements au texte initial qui introduit une présidentielle sur ticket.
 
‘’Nous avons respecté tous les articles du Règlement intérieur (de l’Assemblée nationale). Chaque député a eu tout le droit de parler sans limitation. Le quart bloquant n’existe pas ? Non, il ya un minimum comme plancher et la partie supérieure’’, a-t-il dit sur la radio privée RFM.
 
‘’Nous avons dit que les 25%, c’est le minimum mais, il faut ajouter à ces 25% d’autres voix. Il y a deux conditions pour passer au premier tour. Premièrement, disposer d’un minimum de 25% et deuxièmement, être en tête’’.
 
‘’Donc, les conditions de recevabilité de chaque ticket sont fixées par les articles des Lois organiques du Code électoral. C’est là où on règle les problèmes de parenté, d’incompatibilité, etc.’’, a-t-il ajouté.
 
Le texte sera examiné jeudi en séance plénière par les députés, une semaine après son adoption en Conseil des ministres. Le vote global par le Parlement sénégalais (Assemblée nationale et Sénat) devait intervenir en procédure d’urgence.

dimanche, 12 juin 2011

Macky Sall en Belgique et au Luxembourg les 25,26 et 27 juin 2011

Macky En Belgique.jpg

samedi, 11 juin 2011

FOOTBALL : Fadiga rechausse ses crampons

Le gaucher magique de retour sur les pelouses. Khalilou Fadiga a décidé d'évoluer cette saison avec un club belge de 3e division.

Khalilou Fadiga, le Titi de la Goutte d'Or, va rehausser les crampons a 36 ans après avoir quitté le monde du football professionnel en 2008. Depuis, Fadiga s'était reconverti en tant que manager, s'occupant notamment des intérêts d'Ablaye Seck (Anderlecht). L'ancien international sénégalais vient de se lier au club de D3 de Temse. Il pourra ainsi combiner ses deux fonctions. L'information donnée par le site Walfoot a été confirmée par Khalilou Fadiga qui se trouve actuellement au Nigeria: «Je vais jouer avec des amis, comme quand je suis à Dakar, en 3e division et seulement quand mon emploi du temps de manager et mon autre métier de consultant me le permet. Je jouerai avec mes copains en Belgique à peu près 10 matchs dans la saison; car je n'aurai pas beaucoup de temps » Repéré par le FC Liège en 1994 alors qu'il portait les couleurs du Red Star, Khalilou Fadiga a ensuite rejoint successivement Lommel et FC Bruges avant de tenter sa chance à l'étranger en 2001. Après Auxerre, où il a fait fureur durant deux saisons, le médian sénégalais s'est lié à l’Inter de Milan. Malheureusement, des problèmes cardiaques ont mis un frein à sa carrière, même si Fadiga a ensuite joué en premier League pour le compte de clubs tels que Bolton ou Coventry. En 2007, il était de retour en Belgique, successivement à La Gantoise et au Beerschot.

 SOURCE : l’OBS SALIOU GACKOU AVEC WALFOOT