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samedi, 17 mars 2012

Présidentielles 2012 France:Pulvar comptée dans le temps de parole de Hollande?

Geoffroy Didier, conseiller régional UMP d'Ile-de-France, a saisi le Conseil supérieur de l'audiovisuel afin qu'il se prononce sur "l'éventualité de comptabiliser, dans le temps de parole" de François Hollande, "les interviews politiques d'Audrey Pulvar.

Dans un courrier adressé à Michel Boyon, président du CSA, le conseiller régional UMP d'Ile-de-France, Geoffroy Didier explique que "comme élu de la République", il "considère curieux qu'une journaliste qui s'est affichée devant des caméras lors d'un meeting socialiste, une rose à la main, puisse prétendre interviewer de manière équitable les candidats à l'élection présidentielle dans la mesure où son engagement pour l'un d'entre eux est publiquement assumé".

L'élu régional souhaite donc que le CSA se prononce sur "l'éventualité de comptabiliser, dans le temps de parole" de François Hollande, "les interviews politiques d'Audrey Pulvar dans les médias audiovisuels".

Compagne d'Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar est journaliste à France Inter et officie chaque samedi sur France 2 dans l'émission On n'est pas couché de Laurent Ruquier.

"Une militante déguisée en journaliste qui souhaite en faire une télévision d'opinion"

Geoffroy Didier évoque dans son courrier "le cas de l'interview de Jean-François Copé, qui représentait le candidat Nicolas Sarkozy" dans cette émission de France 2, qui "fut l'illustration la plus saisissante du positionnement d'Audrey Pulvar sur l'échiquier politique".

Geoffroy Didier souligne qu'il "ne remet nullement en cause la liberté de chacun, y compris des journalistes, de revendiquer et d'afficher des préférences politiques". "Mais, à la différence de la presse écrite, les médias audiovisuels sont soumis au respect de l'équité, et même dans quelques jours, de l'égalité stricte des temps de parole", ajoute-t-il.

"Si chacun est libre d'acheter le journal de son choix (...) il ne saurait en revanche, subir, a fortiori sur le service public, des interviews (...) Lire la suite sur lexpress.fr

jeudi, 15 mars 2012

Youssou Ndour à Paris pour que Wade dégage

Belgique:Benno Bok Yakaar à Charleroi

logoAPR-BENELUX.PNGBenelux : APR Section Wallonie appelle au Benno Bok Yakaar

ce Samedi 17 Mars 2012  à 15h au C.A.C.E.A.C. Asbl,

Charleroi, 6000,Rue Léon Bernus 7, Belgique.

Tout compatriote et ami du Sénégal est invité.

 

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Belgique:Benno Bok Yakaar en Flandre

Benelux: APR Section Flandre appelle au Benno Bok Yakaar ce Dimanche 18 Mars
 2012 à 14h à Anvers, à la Bibliothèque de Coninckplein
· ·

mercredi, 14 mars 2012

Belgique: Un homme fonce et heurte les motaristes

Le roi Albert II et la reine Paola ont rendu visite, mercredi en début d’après-midi, aux deux motards de la police fédérale encore hospitalisés après l’accident qui s’est produit, mardi matin, devant le château de Laeken, a indiqué le porte-parole du Palais

Laeken : le Roi au chevet des deux motards

©Belga

Peu de temps après avoir présenté leurs condoléances aux familles des victimes de l’accident de car à Sierre qui se sont envolées vers la Suisse depuis l’aéroport militaire de Melsbroek, le couple souverain s’est rendu au chevet des deux policiers encore hospitalisés à l’UZ (hôpital universitaire) de Jette et au CHU Brugmann.

Le Roi et la Reine ont tenu à manifester leur soutien aux deux motards. Ils ont quitté le Centre Hospitalier Universitaire Brugmann vers 15h30.

Mardi vers 11h15, un automobiliste a foncé délibérément sur huit motards de la police fédérale qui se trouvaient en face du Château de Laeken où ils avaient escorté l’ambassadeur du Qatar. Ce dernier, présent à Laeken pour remettre ses lettres de créances au roi, se trouvait déjà à l’intérieur de l’enceinte royale au moment de l’incident.

Les huit motards de l’escorte ont été blessés, dont trois plus grièvement. Leurs jours ne sont toutefois plus en danger. L’auteur des faits a été blessé à la tête. Il a avoué avoir tenté de se suicider.

Belga

Un accident de car en Suisse tue 28 Belges, dont 22 enfants

SIERRE, Suisse (Reuters) - Un car transportant des élèves belges de retour de classe de neige a percuté le mur d'un tunnel dans le canton du Valais, en Suisse, provoquant la mort de 28 personnes, dont 22 enfants d'une douzaine d'années.

 

L'accident s'est produit mardi à 21h15 à proximité de la ville de Sierre, sur l'autoroute en direction de Sion. Plus de 200 secouristes ont été engagés ainsi que de très importants moyens.

Le car transportait 52 personnes, en majorité des écoliers originaires des villes flamandes de Lommel et de Heverlee, et leurs accompagnateurs qui rentraient en Belgique après un séjour de sports d'hiver dans le Val d'Anniviers.

Les deux chauffeurs ont péri dans l'accident dont les causes restent pour l'heure inconnues.

Le Premier ministre belge, Elio di Rupo, arrivé dans l'après-midi dans le Valais, a évoqué un "jour tragique" pour toute la Belgique.

"Le Premier ministre a pris connaissance avec consternation de l'accident horrible qui s'est produit en Suisse. C'est un jour tragique pour toute la Belgique", dit un communiqué diffusé par ses services.

"Le gouvernement met actuellement tout en oeuvre pour que les membres des familles des victimes soient correctement informées, dans la plus grande dignité, (...) et pour qu'elles soient transportées et accompagnées sur place ", ajoute-t-il.

"EXTRÊME VIOLENCE"

Selon les premières indications, le car a heurté la bordure droite de la chaussée avant de percuter de plein fouet un mur de béton situé à l'extrémité d'une place de secours.

Les enfants blessés, au nombre de 24, dont certains grièvement, ont été transportés dans différents centres hospitaliers. Plusieurs personnes ont dû être désincarcérées, l'avant du car ayant été fortement déformé par le choc frontal "d'une extrême violence", précise la police valaisanne.

"Le dernier corps, celui de l'aide chauffeur, a été sorti à 04h15 ce matin", a expliqué Alain Rittinier, ambulancier chef des secours du canton du Valais.

Un automobiliste entré dans le tunnel quelque minutes après l'accident a raconté à Reuters que des enfants lui avaient fait signe de s'arrêter.

"Mon épouse et moi-même avons vu des enfants et une femme qui étaient sortis du bus", a expliqué Eric Van Maldarin, un citoyen belge. "Dans le bus, nous avons vu les enfants qui avaient été projetés vers l'avant".

"Les secours sont arrivés assez rapidement. Nous sommes restés pendant une heure pour distribuer des couvertures. Les premiers enfants qui sont sortis n'étaient pas très touchés, par contre les autres l'étaient beaucoup plus", a-t-il précisé.

"IMMENSE PEINE"

Interrogé sur Europe 1, Didier Reynders, ministre belge des Affaires étrangères, a parlé d'"un événement qui va vraiment bouleverser l'ensemble de la population en Belgique".

Deux autres cars faisant partie du convoi rentrant en Belgique n'ont pas été impliqués dans l'accident et ont pu continuer leur route, a ajouté le ministre.

Le ministère belge de la Défense a annoncé que l'armée avait mis à disposition deux avions pour transporter les familles sur place. Une cellule psychologique a été mise sur pied pour les soutenir.

Les enfants de l'école de Saint-Lambert à Heverlee, située à une dizaine de kilomètres à l'est de Bruxelles, ont été informés de la tragédie avant le début des cours.

"Nous n'avons pas de mots, seulement une immense peine. Ils devraient être tous là", a dit Dirk de Gendt, un prêtre de l'établissement scolaire.

"Certains parents savent que leur enfant a survécu. D'autres n'ont aucune nouvelle", a dit le porte-parole de la police belge, Marc Vranckx.

Il s'agit de l'accident le plus grave en Suisse depuis 1982 lorsqu'un car transportant des touristes allemands s'était fait percuter par un train, causant la mort de 39 d'entre eux.

En 2005, un car était tombé dans un ravin, toujours dans le Valais, provoquant la mort de 13 personnes et en blessant une quinzaine d'autres.

En octobre 2001, une collision entre deux camions circulant dans le tunnel routier du Gothard avait provoqué un incendie qui avait coûté la vie à 11 personnes. En mars 1999, un autre incendie dans le tunnel du Mont-Blanc, qui relie la France à la Suisse, avait fait 39 morts.

Avec Pascal Schmuck à Zurich et Philip Blenkisop à Heverlee, Belgique, édité par Henri-Pierre André, Benjamin Massot et Guy Kerivel

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mardi, 13 mars 2012

Youssou Ndour à Paris : ‘ Wade va dégager démocratiquement, sinon on va le déloger’

DSCN0402.JPGHier, Youssou Ndour s'est montré déterminé à travailler pour la défaite du président Wade au soir du 25 mars prochain. Pour le lead vocal du Super Etoile, le président Wade n’a aucune chance de remporter ces élections. «Mathématiquement, c'est impossible», a-t-il martelé à plusieurs reprises. Avant de soutenir que «Wade va dégager démocratiquement sinon, on va le déloger». Si les autres intervenants ont appelé à voter pour Macky Sall, ils ne veulent pas lui donner un blanc-seing, considérant qu'il ne faut plus tomber dans le piège de 2000.

 

(Correspondant permanent à Paris) - Malgré l'invalidation de sa candidature, Youssou Ndour est véritablement engagé pour contribuer à une éventuelle défaite du président Wade le 25 mars prochain. Il l'a fait savoir, hier, devant de nombreux Sénégalais qui ont envahi une des salles de l'hôtel Méridien de la Porte Maillot, contigu au célèbre palais des congrès. La salle était devenue exiguë. Elle devrait accueillir 200 personnes, mais elle est remplie à bord. Plus de 350 personnes ! Au point que les vigiles de l'hôtel ont fermé la porte de la salle empêchant des gens d'assister au meeting. Aucune explication n'est acceptée, les chargés de sécurité faisant savoir qu'ils redoutent un contrôle des services de sécurité qui pourraient prendre des sanctions parce que la capacité de la salle est dépassée.

Cela n'a pas pour autant adouci l'ardeur de Youssou Ndour. Qui s'est montré offensif. A la foule, il a tenu à préciser : ‘Aujourd'hui, il faut s'oublier. Il n'y a qu'un homme, il n'y a qu'un leader qui incarne l'espoir de tout un peuple : c'est Macky Sall’. Avant de poursuivre : ‘Je voudrais qu'on s'oublie pour se concentrer sur l'objectif de la majorité des Sénégalais. J'ai commencé à chanter à l'âge de cinq ans. Si je suis devenu ce que je suis devenu, c'est grâce aux Sénégalais qui m'ont soutenu, qui m'ont supporté, qui m'ont encouragé, qui m'ont aimé’, martèle le président de Fékké ma ci bollé sous les vivats de l'assistance.

 

Le lead vocal du Super Etoile a tenu à expliquer son implication dans la politique. Il a indiqué que c'est à cause de l'échec de la candidature unique de Bennoo Siggil Senegaal. Un échec qui a entraîné une déception pour ceux qui veulent le changement à la tête du pays. ‘A un moment, il y a eu tellement de déception, la majorité des Sénégalais ont perdu l'espoir. Parce qu'en 2009, il y a eu l'avènement de Bennoo Siggil Senegaal qui avait donné beaucoup d'espoir aux Sénégalais qui aspirent aux changements. A la veille des élections, nous avons tous senti qu'il y avait division.

 

Pas dans la direction du changement, mais à cause des ambitions personnelles’, souligne l'un des artistes sénégalais les plus célèbres. Qui ajoute : ‘Nous avons senti que le Sénégal (re)perdait espoir. Nous avons analysé la situation, nous avons observé et discuté avec des gens. Nous nous sommes appuyés sur notre réseau. C'est l'occasion de remercier les membres du Fekké ma ci boolé. C'est en ce moment que nous avons dit que nous n'avons plus le droit, vu ce que les Sénégalais ont investi sur moi, de regarder cette situation et croiser les bras. Nous avons dit (plus) jamais !’, lance-t-il à la salle composée des militants de toute l'opposition et des membres de Fékké ma ci bollé dont certains sont venus de presque toutes les provinces de France.

 

Reprenant un des termes les plus célèbres de l'éditorial signé par les journaux sénégalais à l'occasion de l'emprisonnement de Madiambal Diagne en 2004, Youssou Ndour soutient que ‘le monstre commençait à se relever encore’. Alors, il a ‘évalué’ la situation avant de prendre sa ‘décision de participer à redonner espoir à notre peuple’. ‘C'est dans ce cadre que notre mouvement s'est investi. Mais ils ont eu tellement peur qu'ils ont soulevé la question du niveau d'étude, des diplômes. A partir de ce moment, ils ont essayé de nous dérouter. J'étais confiant malgré tout d'atteindre notre objectif. Quand j'ai constaté que la plupart des Sénégalais ont commencé à perdre espoir, j'ai dit : ‘Lui (Abdoulaye Wade, Ndlr) il faut qu'il dégage d'abord’’, explique l'auteur de Birima.

 

Une réponse politique à l’invalidation de sa candidature

Au Sénégal ce soir

dimanche, 11 mars 2012

Béthio thioune le marabout d' Abdoulaye Wade en festin

Conférence de presse de Macky Sall : le lapsus de Diouma Dieng Diakhaté provoque une grande hilarité

 
Seneweb NewsLetter
source: Ferloo.com

 

La candidate malheureuse au premier tour de l’élection présidentielle, Diouma Dieng Diakhaté, n’arrive toujours pas à digérer son faible score de 0,12% et son statut de "dernière de la classe". Elle semble même perdre son verbe et oublier le jargon de la politique pour retrouver celui du stylisme et de la couture qu’elle maîtrise le mieux.

Devant les alliés de Macky Sall pour le second tour de la Présidentielle, Diouma Diakhaté - qui a enregistré le plus faible score - a montré sa déception sur le ton que voici : "Je ne comprends pas, lors de nos défilés, il y avait beaucoup de monde". La candidate malheureuse du premier tour du scrutin voulait parler des meetings. Ce lapsus, qui l’a sans doute sortie de la bulle de la Présidentielle, a provoqué l’hilarité dans la salle où se tenait la conférence de presse.

Pour se ressaisir, la célèbre styliste a, comme les autres candidats malheureux, la cohorte d’organisations et de mouvements citoyens qui soutiennent Macky Sall, promis de battre campagne à côté du leader de l’APR. Beaucoup de défilés en perspectives. C’est sûr.

vendredi, 09 mars 2012

Des vacances de luix à petits prix

Mort de Ben Laden: Il aurait été trahi par une de ses femmes jalouse

Une simple histoire de jalousie? Oussama Ben Laden, sénile et lâché par Al-Qaida, aurait été donné aux Américains par l'une de ses premières femmes, jalouse de la plus jeune dans le huis clos d'Abbottabad. Telle est la thèse avancée par un ancien général pakistanais au terme d'une longue enquête.

Dix mois après, les dessous du raid américain qui a tué le chef d'Al-Qaida dans son paisible refuge d'Abbottabad, dans le nord du Pakistan, restent mystérieux, nourrissant de multiples théories, dont celle de la trahison. Shaukat Qadir, un général de brigade à la retraite, a enquêté pendant huit mois. Fort de ses relations au plus haut niveau de l'armée, il a pu visiter la maison, avant qu'elle soit détruite en février, et parler aux agents qui ont interrogé les femmes de Ben Laden, arrêtées après l'opération américaine.

Ben Laden voulait «s'emparer d'une centrale nucléaire» au Pakistan

Il en a tiré une théorie iconoclaste: Ben Laden, marginalisé et amoindri, aurait été victime d'un complot d'Al-Qaida, qui a utilisé une de ses femmes pour mettre les Américains sur sa trace. Comme tout ce qui concerne la fin du chef d'Al-Qaida, elle souffre de l'absence de preuves. Et d'un doute sur son impartialité, l'ancien général disculpant quasiment l'armée pakistanaise, accusée d'avoir fermé les yeux pendant des années sur sa présence à Abbottabad.

Selon lui, Ben Laden «a commencé dès 2001 à souffrir de déficience mentale», qui a progressivement conduit son bras droit, l'Egyptien Ayman Al-Zawahiri, à vouloir l'éliminer. «Il en avait marre des lubies fantasmatiques de Ben Laden», qui voulait par exemple «s'emparer d'une centrale nucléaire» au Pakistan, explique-t-il à l'AFP.

27 personnes dans la résidence d'Abbottabad

Après plusieurs années de cavale dans le nord-ouest (...) Lire la suite sur 20minutes.fr

mercredi, 07 mars 2012

Immigration: Sarkozy jugé incohérent et humiliant à gauche

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a "humilié" des "millions de personnes" en marquant sa volonté de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France et d'imposer des conditions à l'attribution de prestations sociales aux étrangers, a estimé mercredi Daniel Cohn-Bendit, qui juge ce discours "dangereux".

Le candidat socialiste à l'élection présidentielle, François Hollande, a pour sa part estimé sur Europe 1 que le président sortant faisait montre d'"incohérence" lui qui, "hier souhaitait l'immigration économique" et "aujourd'hui veut la réduire".

Lors de l'émission "Des paroles et des actes", mardi soir sur France 2, Nicolas Sarkozy a marqué sa volonté de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France, "c'est-à-dire de passer de 180.000 (par an) aux alentours de 100.000".

Il propose de subordonner l'attribution du Revenu de solidarité active (RSA) et du minimum vieillesse à des étrangers à des conditions de présence sur le territoire et d'activité.

"J'ai mal dormi. Ce matin, je suis encore mal, parce qu'il m'a dit quelque chose en pleine figure : il m'a dit 'tu es un homme en trop', parce qu'il a dit qu'il y a trop d'étrangers sur le sol français", a commenté Daniel Cohn-Bendit sur Canal+.

"Quand en période de crise un homme dit une phrase comme ça, eh ben je souhaite que le plus rapidement possible il ne soit plus président de la République", a poursuivi l'eurodéputé de nationalité allemande.

"C'est dangereux. Dans une période de crise, les êtres humains sont anxieux, ils ont peur. Et ceux qui vont mal, ils cherchent des boucs-émissaires. Un président de la République responsable, un homme politique responsable, n'a pas le droit de dire 'il y a des personnes en trop'", a souligné l'élu d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV).

"CONTRE-VÉRITÉS"

"Ce qu'il a fait hier soir, c'était humiliant pour des millions de personnes", a ajouté Daniel Cohn-Bendit. "Il me fait froid dans le dos s'il gagne".

La première secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a parlé sur France 2 des "vieilles rengaines habituelles de la droite" : "les étrangers, les assistés qui ne travaillent pas".

Le souhait de Nicolas Sarkozy de diviser par deux le nombre d'immigrés accueillis en France est "une promesse qui sera sans lendemain", a-t-elle jugé, invoquant les conventions internationales auxquelles la France est liée.

Le président-candidat a dit également vouloir étendre aux candidats au mariage avec une Française ou un Français les conditions de revenus et de logement pour l'attribution d'un titre de séjour - conditions déjà appliquées au regroupement familial, ce qui a permis de réduire de 25.000 à 15.000 personnes par an le nombre d'immigrés pouvant venir résider en France par cette procédure.

"Pour ceux qui se sont mariés avec un conjoint étranger, femme ou homme, et qui ne peuvent plus obtenir que leur conjoint vienne vivre en France, mais quelle est la situation, qu'est-ce qu'on va créer comme famille?", s'est inquiété François Hollande sur Europe 1, craignant une inflation de "recours".

Le candidat socialiste a souligné son intention, s'il est élu, de lutter "contre la fraude" et "les mariages de complaisance", qualifiant de "contre-vérités" les affirmations de l'UMP selon lesquelles il pratiquerait des régularisations massives.

"Aujourd'hui, il y a 30.000 régularisations par an (...). Nous serons sans doute dans le même ordre de grandeur", a-t-il précisait, ajoutant qu'il serait "stupide" de donner des objectifs chiffrés.

Sophie Louet

dimanche, 04 mars 2012

Béthio Tioune désavoué

Le peuple sénégalais soutient Macky Sall

samedi, 03 mars 2012

Macky Sall : " J’ai eu un soutien total du peuple des Assises"

mack-you.jpgLe candidat de l’opposition Macky Sall, qui affronte le président sortant Abdoulaye Wade au second tour de la présidentielle sénégalaise, a déclaré samedi avoir obtenu "un soutien total" du "peuple des Assises nationales".

‘’On a eu un soutien total de la part du peuple des assises et du Comité de pilotage des Assises nationales. Il considère qu’il n’y a qu’un candidat et que l’autre ne devait pas être candidat. Il est là parce qu’on a légalisé sa candidature. Le soutien de toutes les organisations membres des assises portera sur moi au second tour’’, a-t-il dit.

S’exprimant à la sortie d’une rencontre avec les membres du comité de pilotage des Assises nationales, le challenger de Me Wade au second tour a indiqué n’avoir pas signé d’accord parce qu’étant partie prenante des Assises.

Le candidat de la coalition "Macky 2012" est arrivé deuxième avec 26,57% au premier tour et devra affronter prochainement au second tour le président sortant, Abdoulaye Wade, qui a obtenu 34,82%.

‘’Il ne peut pas y avoir d’accord signé, puisque je suis partie prenante des assises. J’ai signé déjà, il y a plusieurs mois, un an et demi la Charte de la gouvernance démocratique des assises. Il est normal que je vienne dire aux assises qu’un de vos candidats —parmi les six, sera au second tour’’, a soutenu Macky Sall.

Il a ajouté que les Assises ont décidé ‘’non seulement de le soutenir, mais de s’impliquer dans la campagne du second tour’’. ‘’Ils (les autres candidats membres des Assises) seront tous en campagne avec moi. Tantôt ensemble, tantôt ils seront dans leurs localités respectives pour remobiliser leur électorat’’, a souligné M. Sall.

‘’Désormais, a-t-il estimé, nous sommes tous ensemble en face d’un non candidat qu’il faut battre de façon très grande. Afin nulle fraude, nulle tentative de confiscation ne puisse endiguer cet élan populaire en marche.’’

Quatre candidats malheureux, Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Cheikh Bamba Dièye et Amsatou Sidibé ont participé à la rencontre. ‘’ Nous travaillons dans la mise en œuvre des conclusions des assises (…). Nous sommes dans l’esprit des assises’’, a conclu le candidat de l’opposition pour le second tour.

Macky Sall poursuit une série d’audiences avec des mouvements et candidats au premier de l’élection présidentielle. Il s’est entretenu mardi dernier avec le président du comité de pilotage des Assises nationales, Amadou Mahtar Mbow.

Le candidat Sall est allé à la rencontre de ses ex-concurrents Moustapha Niasse et Ousmane Tanor Dieng, Idrissa Seck ainsi que du leader du mouvement "Fekke Maci Boole", Youssou Ndour, et des animateurs du mouvement "Y’en a marre".

Les Assises nationales ont été lancées en juin 2008 par des partis de l’opposition. Divers acteurs de la vie économique et sociale y ont par la suite adhéré, dans le but de faire l’état des lieux des problèmes du pays et, au bout d’une année, proposer ‘’des solutions de sortie de crise’’.

Macky Sall qui était à l’époque dans le camp du pouvoir a, suite à sa disgrâce, rejoint "le peuple des Assises". Les parties prenantes aux Assises nationales avaient rendu publique une "Charte de gouvernance démocratique" qui doit ‘’guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République’’.

Les recommandations du rapport général, long de 394 pages, sont aussi relatives à l’agriculture, à l’environnement, à l’aménagement du territoire et aux droits et libertés. Il met un accent particulier sur la pacification de la Casamance et la citoyenneté nationale.

 

Presidentielle 2012: Idrissa apporte son soutien à Macky Sall au second tour


vendredi, 02 mars 2012

Youssou Ndour pour un Sénégal qui progresse.

Macky Sall CLARIFIE SES PROPOS PAR RAPPORT AUX CHEFS RELIGIEUX