Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 25 novembre 2017

ATTENTAT EN EGYPTE:235 morts au Sinaï

En pleine prière du vendredi, la mosquée soufie d'un village du Nord-Sinaï a été prise pour cible par des hommes armés.

Les assaillants avaient visé la grande prière du vendredi. Ils ont fait irruption dans une mosquée fréquentée par plusieurs centaines de fidèles, où ils ont déclenché une explosion avant d'ouvrir le feu sur la foule qui fuyait : le bilan humain de la tuerie de la mosquée de Bir al-Abd, qui n'a cessé d'évoluer au cours de la journée, fait état d'au moins 235 morts et 109 blessés selon la télévision d'Etat égyptienne.

Voici les dernières informations disponibles sur le pire attentat de l'histoire de l'Egypte.

- L'attaque

Ce vendredi 24 novembre au matin, près de 500 personnes sont réunies comme chaque semaine dans la mosquée al-Rawdah, dans la ville de Bir al-Abd (40 kilomètres à l'ouest d'Al-Arich, capitale de la province du Nord-Sinaï), pour la grande prière hebdomadaire.

Cette mosquée est tenue par des soufis, adeptes d'un courant mystique de l'islam (le soufisme) dénoncé comme hérétique par les djihadistes de Daech. Des conscrits de l'armée égyptienne, qui combat Daech dans la région, font également partie des fidèles. 

Un groupe d'hommes armés arrivent à bord de véhicules tout-terrain et entreprennent de bloquer les routes aux alentours. Ils posent une puissante bombe à l'extérieur de la mosquée : son explosion endommage partiellement le bâtiment.

Les fidèles, paniqués, tentent de fuir en masse mais sont fauchés par les tirs des assaillants, qui incendient leurs véhicules pour entraver les voies d'accès.  

 

lundi, 23 novembre 2015

Un jeune musulman clame son ras - le - bol



jeudi, 26 février 2015

Baga entre les mains de l'armée nigériane ou de Boko Haram

Ouaga s’interroge pour sa part sur la reprise de la ville de Baga au Nigeria, annoncée par l’armée nigériane mais démentie par Boko Haram. Est-ce « le tournant de l’espoir ? Les jours de Bobo Haram sont-ils comptés ? Mais cette ville de Baga a-t-elle vraiment été reprise à Boko Haram par l’armée nigériane ?, s’interroge encore Le PaysLes fous d’Allah répondent par la négative. Alors, de Boko Haram qui est une secte sans scrupules et de l’armée nigériane dont la première vertu n’est pas la transparence, qui faut-il croire ? »
Le Pays, toujours, se prend malgré tout à espérer. « A l’allure où vont les choses, Boko Haram finira tôt ou tard par plier l’échine, estime en effet le quotidien burkinabè. Car, il faut le dire, il lui sera difficile de résister pendant longtemps à une coalition qui, de surcroît, est catapultée par les grandes puissances mondiales, entendez la France et les Etats-Unis. Toutefois, tempère le journal, pour l’heure, il faut se garder de tout triomphalisme, car, sentant la cause perdue, Abubakar Shekau et ses ouailles sont capables du pire. Ils peuvent, comme ils sont coutumiers du fait, multiplier les actes de lâcheté, en ravageant et en rasant des villages entiers dans leur cavale. C’est pourquoi les forces de la coalition, tout en combattant l’ennemi, doivent songer à la sécurité des populations civiles qui sont des proies faciles pour Boko Haram. On l’a vu récemment à Fotokol, au Cameroun où des centaines de civils ont été canardés par les islamistes qui fuyaient les combats. En tout cas, conclut Le Pays, le tout n’est pas de retirer des villes à Boko Haram ; il faut surtout travailler à enrayer la vermine. Car, pris entre plusieurs feux, les fous d’Allah développeront des actes kamikazes. »

Le général Fabius sur le champ de bataille

C’est ainsi que L’ObservateurPaalga qualifie le ministre français des Affaires étrangères de retour de sa tournée express sur le continent dans trois pays confrontés à Boko Haram : le Tchad, le Cameroun et le Niger. « Le général Fabius sur le champ de bataille », titre le quotidien burkinabè.

 Fabius qui « n’y est pas allé les bras ballants », note le journal. « Primo, des avions militaires français de la base de Kossaï à NDjamena vont survoler notamment les frontières du Nigeria, apportant aux troupes africaines au sol de précieuses informations sur l’ennemi. Secundo, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, La France pourrait faire voter une résolution créant un fonds spécial pour financer la lutte contre Boko Haram. On le sait, rappelle L’Observateur Paalga, les 8 700 hommes déployés par le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Bénin et le Tchad seront financés par les 75 millions d’euros promis par les chefs d’Etat d’Afrique centrale réunis le 16 février à Yaoundé ; or cette somme ne suffira pas, selon les analystes. Avec cette tournée, conclut L’Observateur, Laurent Fabius a dû faire les derniers réglages avant que l’Hexagone plaide auprès de la Maison de verre en faveur d’un effort financier exceptionnel contre Boko Haram. »

Pour le quotidienAujourd’hui, toujours au Burkina, « cette coopération de la France a drôlement mis du temps avant de se proposer, mais mieux vaut tard que jamais. » Car, note le journal, « l’appui du pays de François Hollande à la future force multinationale aura son pesant d’apport, car cette armée "africaine" en aura besoin. D’abord, pour trouver de l’argent indispensable à la lutte contre Boko Haram, mais aussi, pour avoir l’aval de l’ONU.

 Une résolution du Conseil de sécurité est en effet attendue, pointe également Aujourd’huiaux fins de créer un fonds spécial pour nourrir les ailes de la force anti-Boko Haram. Cette résolution demeure donc le principal défi que les pays alliés du continent, et leur nouvel allié, la France, devront lever dans les plus brefs délais. L’ONU gagnerait à ne pas trop tergiverser sur ce point précis, afin d’éviter de donner du temps à Boko Haram de se préparer en conséquence. »

 

samedi, 23 juillet 2011

Oslo : plusieurs morts dans un attentat à la bombe

Une puissante explosion, due à une bombe selon la police, s'est produite ce vendredi près du siège du gouvernement norvégien, à Oslo. La police, alertée à 15h26, a par ailleurs fait état de «morts et blessés» dans la déflagration. «Plusieurs dizaines» de personnes ont été hospitalisées pour des blessures plus ou moins graves, a précisé un porte-parole.

Selon les télévisions norvégiennes, deux personnes ont été tuées.

Cet attentat pourrait être le premier de l'Histoire de la Norvège.

«C'est une situation grave»

La déflagration s'est produite dans le quartier officiel de la capitale norvégienne, où se trouve le siège du Premier ministre, plusieurs ministères, et aussi la rédaction de «Verdens Gang» (VG), le plus grand tabloïd du pays. La police a entièrement bouclé le quartier et des chiens renifleurs passaient l'endroit au peigne fin, à la recherche d'éventuels autres explosifs.

Très central, ce quartier est d'ordinaire très fréquenté, mais l'explosion s'est produite à un moment où de nombreux habitants de la capitale sont en vacances en dehors de la ville. Le Premier ministre Jens Stoltenberg n'était d'ailleurs pas dans son bureau au moment de l'attentat, qu'il a qualifié de «situation grave».

«C'est le chaos total»

«Il y a du verre partout. C'est le chaos total. Les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées.» Lors de l'explosion, Ingunn Andersen, journaliste de la radio NRK, a cru tout d'abord à «un tremblement de terre». Selon elle, des personnes «gisaient en sang dans la rue». Les premières photos postées sur le site de NRK, mais aussi sur Youtube, montraient des immeubles totalement défigurés, des trottoirs jonchés de bris de verre, de la fumée s'élevant du quartier, des ambulances et des pompiers luttant contre les flammes dans un paysage de désolation urbaine.