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jeudi, 26 février 2015

Le général Fabius sur le champ de bataille

C’est ainsi que L’ObservateurPaalga qualifie le ministre français des Affaires étrangères de retour de sa tournée express sur le continent dans trois pays confrontés à Boko Haram : le Tchad, le Cameroun et le Niger. « Le général Fabius sur le champ de bataille », titre le quotidien burkinabè.

 Fabius qui « n’y est pas allé les bras ballants », note le journal. « Primo, des avions militaires français de la base de Kossaï à NDjamena vont survoler notamment les frontières du Nigeria, apportant aux troupes africaines au sol de précieuses informations sur l’ennemi. Secundo, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, La France pourrait faire voter une résolution créant un fonds spécial pour financer la lutte contre Boko Haram. On le sait, rappelle L’Observateur Paalga, les 8 700 hommes déployés par le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Bénin et le Tchad seront financés par les 75 millions d’euros promis par les chefs d’Etat d’Afrique centrale réunis le 16 février à Yaoundé ; or cette somme ne suffira pas, selon les analystes. Avec cette tournée, conclut L’Observateur, Laurent Fabius a dû faire les derniers réglages avant que l’Hexagone plaide auprès de la Maison de verre en faveur d’un effort financier exceptionnel contre Boko Haram. »

Pour le quotidienAujourd’hui, toujours au Burkina, « cette coopération de la France a drôlement mis du temps avant de se proposer, mais mieux vaut tard que jamais. » Car, note le journal, « l’appui du pays de François Hollande à la future force multinationale aura son pesant d’apport, car cette armée "africaine" en aura besoin. D’abord, pour trouver de l’argent indispensable à la lutte contre Boko Haram, mais aussi, pour avoir l’aval de l’ONU.

 Une résolution du Conseil de sécurité est en effet attendue, pointe également Aujourd’huiaux fins de créer un fonds spécial pour nourrir les ailes de la force anti-Boko Haram. Cette résolution demeure donc le principal défi que les pays alliés du continent, et leur nouvel allié, la France, devront lever dans les plus brefs délais. L’ONU gagnerait à ne pas trop tergiverser sur ce point précis, afin d’éviter de donner du temps à Boko Haram de se préparer en conséquence. »

 

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