dimanche, 04 décembre 2011
Premier League - Anelka s'en va
Nicolas Anelka, désormais officiellement en marge du groupe de Chelsea, partira au mercato. Mais dans un court communiqué publié samedi soir, il a laissé filtrer un certain agacement et taclé nommément... Philippe Troussier, qu'il pourrait retrouver en Chine.
Nicolas Anelka transféré en janvier au Shanghai Shenhua ? Pas si vite... Le Français "sait" où il mettra les pieds le lundi 2 janvier. Mais il ne veut pas encore officialiser sa destination future, même si le club chinois est une option très sérieuse sur laquelle la presse écrit depuis plusieurs jours. Si l'attaquant de Chelsea a pris l'initiative d'un communiqué samedi soir, c'est pour confirmer ce que qu'André Villas-Boas avait dit plus tôt dans la journée suite à une fuite du Sun : oui, il évolue désormais en marge du groupe pro à Chelsea et il ne lui reste plus que quelques semaines avant de quitter Londres. Exprimé en langage diplomatique, le manager du club a indiqué qu'Anelka avait désormais "des horaires d'entraînement différents".
"Le club qui traverse un moment difficile a décidé de faire avec les joueurs du futur Chelsea et comme je suis un grand professionnel, j’accepte cette décision" commente Anelka dans un court texte paru sur son site officiel. "Les conversations ont été honnêtes et très frontales et directes avec les joueurs, avait expliqué Villas-Boas quelques heures plus tôt, en parlant aussi du défenseur Alex, soumis au même régime. Les joueurs ont émis le souhait de partir et ont déposé des demandes de transfert depuis déjà un certain temps. Elles ont été acceptées mais cela ne veut pas dire que cela va forcément se produire". "Nous avons décidé de leur assigner des horaires d'entraînement différents", a-t-il ajouté.
Anelka : "Vous ne pouvez pas vous passer de moi"
Au-delà de l'info, Anelka a manifesté un agacement évident sur tout ce qui se dit sur lui, par le ton et les termes de son communiqué. Jugez plutôt cette ouverture : "Je ne joue pas, je ne parle pas mais je suis forcé de constater que vous n’arrivez pas à vous passer de moi… Donc je me permets de réagir si cela ne vous dérange pas trop." Le banni de la Coupe du monde 2010 vise explicitement Philippe Troussier dans son commentaire. "Je ne connais pas Troussier mais j’ai toujours fait et assumé mes choix et je n’ai jamais attendu ses conseils. Donc qu’il ne s’inquiète pas pour moi..."
Anelka semble ne pas avoir supporté l'analyse de sa situation faite par celui qui est devenu l'entraîneur d'un autre club chinois, les Shenzen Ruby. Informe de l'intérêt de Shangaï, Troussier lui avait conseillé d'aller voir plutôt du côté des Etats-Unis. "Je me suis renseigné, disait-il récemment, cité par le 10 Sport. Pas par intérêt car mon club n’a pas vraiment envie de mettre autant d’argent sur un joueur ni même l’envie de le recruter, mais par curiosité. On m’a répondu qu’il était à l’écoute des propositions, que l’Asie était une possibilité. Je sais que ce club de Shanghaï connaît des difficultés financières. (...) Aller là-bas serait une erreur. Je pense que la MLS serait un challenge qui lui conviendrait beaucoup mieux." S'il n'y avait rien entre Anelka et Shangaï, Nico, 32 ans, arrivé à Chelsea en janvier 2008, ne se serait certainement pas énervé comme ça.
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mardi, 30 novembre 2010
Anelka : "Le vrai visage de la France"
Nicolas Anelka déclare qu'il aurait arrêté sa carrière en équipe de France quoiqu'il arrive après le Mondial, dans un entretien à paraître mercredi dans les Inrocks. Dans un dialogue avec le rappeur Booba, Nico parle crûment du "vrai visage" du pays et affirme son refus de chanter la Marseillaise.
Nicolas Anelka n'est pas un habitué des longs entretiens. En tout cas, quand il s'agit de parler football, un rayon dans lequel il aura fait une très belle carrière tout en se comportant le plus souvent comme un taiseux. Mais l'ex-attaquant des Bleus a accepté le principe d'une interview croisée avec le rappeur Booba, qui fera la Une des Inrocks, mercredi, et ce n'était pas pour manier la langue de bois des conférences de presse de Clairefontaine. Il y est question de foot, un peu, de la Coupe du monde dont l'enfant de Trappes a été un héros malgré lui, et surtout de la France, dans son ensemble.
Entre autres, l'attaquant de Chelsea révèle qu'il avait prévu d'arrêter sa carrière internationale après la Coupe du monde 2010, et reproche à Raymond Domenech de ne pas avoir communiqué à ce sujet. "Mais comment ça se fait qu'on parle encore de moi pour l’équipe de France ? demande celui qui est suspendu jusqu'en mai 2012. La vérité, c’est que j’avais dit à Domenech, avant la Coupe du monde, que j’arrêterai la sélection après la compétition, quoi qu’il arrive là-bas. Je lui ai dit clairement. La fédération le sait aussi. Mais ils ne l’ont jamais dit. Ils veulent sortir grandis de cette histoire, comme s’ils avaient rétabli l’ordre. Moi, si Evra ou Abidal avaient été virés, je serais parti avec eux. Chacun sa façon de fonctionner."
Interrogé sur l'existence de clans en sélection lors de l'aventure sud-africaine, l'attaquant de Chelsea nie. Il explique la circulation de ces informations par les stéréotypes de l'opinion publique. "On a vu le vrai visage de la France. Dans les moments difficiles, on voit ce que les gens pensent vraiment. On disait “Ribéry a frappé Gourcuff. Gourcuff, le bon Français, Ribéry, le musulman”. C’est parti trop loin. Quand on ne gagne pas, en France, on parle tout de suite des religions, des couleurs…"
"La Marseillaise ? J'aurais quitté l'équipe"
Absent des différents débats qui ont secoué le pays sur La Marseillaise au fil des années, Anelka rebondit sur une réflexion de son interlocuteur sur les paroles de l'hymne national. "En équipe de France, je n’ai jamais voulu chanter La Marseillaise, ça ne m’est jamais venu à l’idée. Et si on m’avait demandé de le faire, j’aurais refusé, j’aurais quitté l’équipe."
Dans cet entretien qui sera publié en intégralité mercredi, l'attaquant de Chelsea constate que la France a, à ses yeux, un problème avec la réussite des personnes issues de l'immigration ou des territoires d'Outre-Mer. "C’est surtout le fait d’être le premier joueur à venir de la cité et à avoir une Ferrari qui donne mal à la tête aux gens, se souvient-il quant à son début de carrière. Je n’ai jamais compris pourquoi. Quand j’étais à Madrid, j’avais 20 ans, j’avais l’argent, j’ai acheté une Ferrari. Et les gens me l’ont reproché..." Dans l'entretien, Nicolas Anelka assure aussi qu'il n'a pas prononcé les mots qui lui ont été attribués par L'Equipe et qui ont justifié son exclusion des Bleus.
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mercredi, 18 août 2010
Anelka : "Les responsables du football français sont des clowns"
Nicolas Anelka a qualifié de "mascarade" les sanctions prises mardi par la commission de discipline de la Fédération française de football (FFF) et de "clowns" les responsables du football français, dans un entretien à France-Soir de mercredi. "Pour moi, toute cette histoire de commission de je-ne-sais-quoi est une aberration, une mascarade pour ne pas perdre la face", a déclaré l'avant-centre de Chelsea, qui a écopé d'une suspension ferme de l'équipe de France de dix-huit matches.
"Ils ont sanctionné dans le vide car Anelka Nicolas n'a jamais existé dans cette histoire pitoyable et grotesque", a-t-il ajouté. "Je le répète : la page des Bleus a été tournée le 19 juin lors de mon éviction de Knysna", a-t-il estimé, et "ils ont (...) amusé la galerie". Pour lui, "qu'ils tournent enfin la page, car Laurent Blanc a besoin de bosser sereinement". "Ce sont de vrais clowns, ces gens... Je suis mort de rire !" a affirmé le footballeur aux 69 sélections et 14 buts en équipe de France.
3 matchs de suspension pour Ribéry
Après la grève de Knysna et le fiasco de l'Afrique du Sud, la commission de discipline de la FFF a également suspendu Evra pour cinq matches et Ribéry pour trois, tandis que Toulalan s'en tire avec un match et qu'Abidal est blanchi. Pour Nicolas Anelka, cela représente plus de deux ans sans Bleus, les saisons 2010-11 et 2011-12 de l'équipe de France ne comportant que 14 matches! Anelka ne s'était pas présenté à l'audition mardi et n'était même pas représenté.
Le Bayern n'avait pas voulu libérer Franck Ribéry pour l'audition, mais le Boulonnais - considéré comme un meneur de la grève en soutien à Anelka exclu après ses insultes - s'était fait représenter. Sa suspension de trois matches - l'amical d'Oslo dont les Mondialistes étaient privés ne peut servir à purger les sanctions prononcées mardi - est peut-être la plus pénalisante pour Blanc : Ribéry manquera les trois premiers matches des qualifications de l'Euro-2012 contre la Biélorussie, la Bosnie et la Roumanie.
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jeudi, 05 août 2010
Coupe du monde 2010 - Anelka se pose en victime
Nicolas Anelka a attribué, dans un entretien à France-Soir, la responsabilité du fiasco des Bleus au Mondial à Raymond Domenech et au journal l'Equipe qui avait rapporté des insultes contre l'entraîneur, qui lui avaient valu d'être exclu de l'équipe de France.Alors que Laurent Blanc doit communiquer ce jeudi (11h30) sa liste de joueurs convoqués pour le match amical France-Norvège, Nicolas Anelka a, pour sa part, remis les pieds dans le plat. L'attaquant de Chelsea est revenu sur ce qui s'est passé en Afrique du Sud. Encore. Dans un entretien à France-Soir, il a attribué la responsabilité de la débâcle tricolore à Raymond Domenech et au quotidien L'Equipe.
"Si le coach voulait prendre un joueur de surface, ce n'est pas moi qu'il fallait choisir. Il s'est trompé sur le casting et je suis le premier à le reconnaître", a-t-il expliqué. Selon lui, Domenech ne l'a jamais utilisé comme il l'aurait dû : "Le coach savait parfaitement où et comment je voulais évoluer. Hélas, ça ne s'est jamais produit. Mon plus gros regret est là: ne pas avoir pu évoluer à mon poste" ajoute-t-il "j'étais condamné à jouer contre nature". Anelka en a profité également pour revenir sur l'incident qui l'a opposé à son sélectionneur le 17 juin, à la mi-temps du match contre le Mexique : "Quand le coach, dans les vestiaires, me dit de rester devant, c'est monté direct au cerveau. Je me suis dit qu'il le faisait exprès, qu'il cherchait un mec pour prendre les coups à sa place".
"Tout est faux !"
"Je marmonne dans mon coin des choses qui resteront dans le secret des vestiaires. Et qui auraient dû y rester. Mais en aucun cas ce ne sont les mots que j'ai pu lire dans L'Equipe", a-t-il rajouté. Aux yeux de l'ancien Parisien, le quotidien sportif a joué un rôle dans son exclusion immédiate de l'équipe de France et porte aussi une responsabilité dans l'élimination prématurée des Bleus. Selon le footballeur, le titre de l'Equipe "est non seulement diffamant mais également "assassin". En faisant ça le journal a détruit les chances de la France et plus accessoirement a cherché à me nuire. Ce titre a créé une guerre entre le coach et les joueurs, puis entre les joueurs et la Fédération. Cet acte est scandaleux". Et de répéter, refusant de s'excuser "pour des mots qui ne sont pas sortis de (sa) bouche" : "Le pire c'est que tout est faux !".
Nicolas Anelka est également revenu sur les supposés différends avec le Bordelais Yohann Gourcuff. "De la pure fiction", selon lui. Dans l'entretien accordé à France-Soir, il en profite également pour rendre hommage à Patrick Evra, "un capitaine exemplaire qui a défendu ses soldats". In fine, Anelka a tenu à réagir aux "propos racistes" d'une "minorité de Français" sur les joueurs de l'équipe de France : "Quand ça se passe mal, on redevient des immigrés noirs (même quand on ne l'est pas!) ou arabe, racaille, caïd banlieusard et musulman".
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jeudi, 15 juillet 2010
Coupe du monde 2010 - Anelka : "Si ça n'avait pas été moi..."
Nicolas Anelka dit sa conviction que les Bleus auraient explosé, quoiqu'il arrive en Afrique du Sud. "Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre". Il se confie ce jeudi à France Soir.Pour toujours, il sera l'homme du scandale. Celui dont les mots, placardés à la une de L'Equipe, ont définitivement sapé l'autorité du sélectionneur de l'équipe de France en Afrique du Sud. Celui dont l'exclusion a entraîné la rébellion du groupe, l'improbable grève du bus de Knysna, une crise dont on ne voit pas encore le bout à la tête de la FFF. Nicolas Anelka, trois semaines après cette comédie, prend pour la première fois la parole ce jeudi dans France Soir. Il y délivre un message simple : les Bleus auraient fini par se dissoudre quoi qu'il arrive, même s'il n'avait pas insulté Domenech à la mi-temps de France - Mexique (0-2).
"Si ce n'était pas par moi que tout s'était précipité, cela serait arrivé par quelqu'un d'autre. Cela devait exploser". Concernant la grève du 20 juin, l'attaquant de Chelsea est formel : "Tout le monde, je dis bien tout le monde, était solidaire". Anelka confirme le point de vue, longtemps contesté, d'un groupe uni dans sa médiocre rébellion. "S'il y avait des joueurs qui voulaient s'entraîner, qu'ils parlent maintenant. Mais je suis certain à 100% que personne ne le fera". Evra, Henry, Abidal, Gallas et Toulalan ont tenu des propos d'une teneur comparable. Malouda a été un rien plus ambigu. Seul Ruffier, le... quatrième gardien, a contesté cette vision. C'est d'ailleurs l'entretien avec Toulalan paru dimanche dans le JDD qui a incité Anelka à sortir de son silence. "Il faut une forme de courage et de gros mental à Jérémy pour assumer cela. Je suis fier d'avoir joué avec lui et avec toute l'équipe de France." Anelka, actuellement en vacances à Bali.
Dans les propos qu'il accorde à France Soir, Nicolas Anelka égratigne l'ancien international Bixente Lizarazu. C'est même la plus longue partie de l'article. Reconverti comme consultant et très critique à l'égard des Bleus, le Basque défend depuis plusieurs semaines la thèse des leaders et des suiveurs. "Lorsqu'on a été joueur, il faut une forme de respect. Lizarazu, c'est qui ? (...) C'est juste un ancien joueur en manque de reconnaissance". Sur son partenaire dans la conquête de l'Euro 2000, Anelka dit ceci : "Tout ce qu'il a trouvé comme reconversion, c'est le torpillage. A-t-il oublié qu'il était à la Coupe du monde 2002? (...) Je n'avais pas été dans la liste mais je m'étais abstenu de commenter". Les consignes de Raymond Domenech en revanche...
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dimanche, 20 juin 2010
Coupe du monde 2010 - Effet Anelka
Les insultes proférées par Nicolas Anelka à l'encontre du sélectionneur Raymond Domenech, qui ont entraîné le renvoi de l'équipe de France de l'attaquant de Chelsea, s'inscrivent dans une longue liste où il côtoie Eric Cantona, Diego Maradona ou Edgar Davids.. Stein - Beckenbauer (Allemagne)
Lors du Mondial-1986 au Mexique, le gardien de but allemand Uli Stein qualifie le sélectionneur Franz Beckenbauer de "clown baignant dans sa soupe", en référence à un spot de publicité pour une soupe où apparaissait le "Kaiser". Beckenbauer lui avait préféré Toni Schumacher pour le poste de N.1. Stein avait été renvoyé en Allemagne.
. Cantona - Michel (France)
En septembre 1988, Henri Michel, sélectionneur, n'appelle pas Eric Cantona pour un France-Tchécoslovaquie en amical. "Je lisais un truc de Mickey Rourke, parce que c'est un gars que j'adore, qui disait que le mec qui s'occupe des Oscars est un sac à merde. Je pense qu'Henri Michel n'en est pas loin", commente Cantona. Le président de la FFF Jean Fournet-Fayard le suspend 10 mois.
. Effenberg (Allemagne)
Lors du Mondial-1994 aux Etats-Unis, Stefen Effenberg adresse un doigt d'honneur aux supporteurs allemands qui ont sifflé la décevante prestation de la Mannschaft face à la Corée du Sud (3-2). Le sélectionneur Berti Vogts, en accord avec sa Fédération, le renvoie.
Effenberg (35 sélections, 5 buts) fera un bref retour en sélection en 1998.
. Davids - Hiddink (Pays-Bas)
Lors de l'Euro-1996, le Néerlandais Edgard Davids, estimant que le sélectionneur Gus Hiddink "était manipulé par les frères De Boer et Bergkamp", le traîte "d'incapable" dans la presse. "Hiddink doit cesser de suivre les conseils de certains trous du c... (de joueurs)", ajoute-t-il. Il est exclu.
Davids et Hiddink se sont ensuite réconciliés et le joueur avait disputé le Mondial-1998.
. Keane - McCarthy (Irlande)
Roy Keane quitte le camp irlandais juste avant le Mondial-2002 après avoir critiqué les conditions de préparation. Le sélectionneur Mick McCarthy le convainc de revenir mais lui demande de s'expliquer devant ses équipiers. Selon l'autobiographie d'un joueur de l'époque, Niall Quinn, Roy Keane a alors déversé un chapelet d'injures conclues par: "Ta Coupe du monde tu peux te la foutre au c...".
Keane reviendra en 2004 avec Brian Kerr comme sélectionneur.
. Anelka - Santini (France)
En août 2003, Anelka s'emporte dans l'hebdomadaire Paris Match contre le sélectionneur français Jacques Santini, coupable de ne pas le convoquer: "Je n'ai pas besoin de l’équipe de France. Qu’il s'agenouille devant moi, s’excuse d’abord, et après je réfléchirai".
Il sera rappelé par Domenech en novembre 2005, mais non retenu pour le Mondial-2006.
. Maradona (Argentine)
.L'Argentine bat l'Uruguay le 15 octobre 2009 (1-0) et se qualifie pour le Mondial. Diego Maradona s'en prend aux journalistes: "Ceci est pour ceux qui n'ont pas cru en cette équipe et qui m'ont traité comme un moins que rien. Aujourd'hui, nous sommes au Mondial, sans l'aide de personne et avec tous les honneurs. A ceux qui n'ont pas cru en nous, je demande pardon aux dames, qu'ils me la sucent et continuent à me sucer!".
Maradona sera suspendu deux mois de toute activité liée au football et ne pourra pas assister au tirage au sort du Mondial-2010.
. Anelka - Domenech (France)
.L'Equipe révèle que Nicolas Anelka a insulté Raymond Domenech lors de France-Mexique jeudi soir. A la mi-temps, le sélectionneur lui reproche son positionnement tactique. Le joueur conteste. Domenech menace de le remplacer. Anelka l'invective. "Ok, tu sors", réplique alors Domenech. Réponse d'Anelka: "Vas te faire enc..., fils de p...". Il est renvoyé de l'équipe de France samedi en fin d'après-midi.
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samedi, 14 novembre 2009
L'ultime chance d'Anelka
A 30 ans, Nicolas Anelka n'a toujours pas disputé la moindre Coupe du monde. Si le barrage face à l'Eire est capital pour l'équipe de France, il l'est peut-être encore plus pour son attaquant. Car cette double confrontation est certainement sa dernière opportunité de découvrir l'épreuve reine.
Pour Nicolas Anelka, c'est l'occasion ou jamais. Présenté dès son plus jeune âge comme l'attaquant français le plus talentueux de sa génération, le natif de Versailles cultive le paradoxe de n'avoir jamais participé à la moindre Coupe du monde avec les Bleus. Le contexte n'a jamais été favorable jusqu'ici pour un joueur à la carrière controversée, mais qui semble avoir enfin trouvé sa plénitude depuis qu'il évolue à Chelsea. A 30 ans, l'ancien Parisien n'a jamais semblé aussi proche de goûter enfin à la grand messe du football mondial. Il est à deux matches de réaliser ce rêve, deux rencontres capitales face à l'Eire. La dernière opportunité pour la France de décrocher un billet pour l'Afrique du Sud. Et pour lui, certainement l'ultime chance de découvrir à quoi ressemble une Coupe du monde.
Une épreuve qui se résume pour Anelka à une succession de désillusions jusqu'ici. En 1998, alors qu'il fait le bonheur d'Arsenal, le buteur des Gunners a vu la porte se refermer juste devant son nez. En compagnie de Pierre Laigle, Sabri Lamouchi, Ibrahim Ba, Lionel Letizi et Martin Djetou, il est prié de quitter le rassemblement des Bleus à Clairefontaine, à seulement quelques jours du coup d'envoi de la Coupe du monde en France. En 2002, après un passage compliqué au PSG, il se relance à Liverpool et espère intégrer la sélection de Roger Lemerre. Mais l'ancien adjoint d'Aimé Jacquet lui préfère Djibril Cissé, alors meilleur buteur de Ligue 1 avec Auxerre. Encore raté. En 2006, le destin semble lui tendre les bras après la blessure de ce même Cissé en match de préparation face à la Chine. Mais c'est vers Sidney Govou que Raymond Domenech se tourne alors pour combler la place laissée vacante dans son effectif. Au cours de ces années, Anelka ne faisait pas l'unanimité. Son talent n'était pas remis en cause. Mais ses différents déboires laissaient forcément les sélectionneurs dubitatifs au moment de l'intégrer à leur groupe. Après tout, n'est-il pas le seul joueur de l'histoire à avoir annoncé qu'il ne porterait plus jamais le maillot des Bleus, en 2001, avant de se rétracter ? Les temps ont changé.
Ancelotti: "Il est bien plus consistant"
Depuis son arrivée à Chelsea en janvier 2008, "Nico" n'est plus le même homme. Plus stable, il semble avoir enfin acquis la maturité qui lui a tant fait défaut depuis le début de sa carrière. Si sa première moitié de saison chez les Blues a été quelconque, la suite n'a fait que confirmer cette évolution de sa personnalité. Meilleur buteur de Premier League l'an passé avec 19 réalisations, il forme le duo d'attaque le plus redouté d'Angleterre avec Didier Drogba cette année. Pour le plus grand bonheur de son entraineur, Carlo Ancelotti, admirateur de longue date d'Anelka. "Je voulais engager Anelka en 1999 quand j’entraînais la Juventus. À l’époque, j’avais parlé avec ses frères, mais nous n’avions pu trouver un accord. Il était très jeune, à peine 20 ans je crois. Maintenant, il joue avec beaucoup plus de personnalité et d’intensité. Il est bien plus consistant. C’est un buteur fantastique pétri de qualités. Il a tout pour lui : il a une bonne détente, est technique, frappe bien dans la balle, se déplace à merveille sur le terrain et marque énormément. Je pense qu’il est sous-coté. Drogba et Anelka sont les meilleurs attaquants de la Premier League et je ne les échangerai pour rien au monde", affirme le technicien italien.
Les éloges ne s'arrêtent pas à ses performances en club. Depuis qu'il évolue chez les Blues, Anelka a pris une nouvelle dimension avec les Bleus. Sur le terrain, mais aussi en dehors. Le gamin ingérable a laissé place à un homme plus posé, qui fait l'unanimité au sein du groupe tricolore par ses performances et par son attitude."Il fait une excellente saison avec Chelsea, en Serbie il a fait un match monstrueux. C'est quelqu'un d'assez discret, mais qui est au positif dans le groupe", témoigne ainsi Yoann Gourcuff, manifestement ravi de pouvoir évoluer avec un joueur aussi talentueux. " Nico, j'aime bien jouer avec lui. Je le trouve facilement. Il a un registre de jeu très étendu. Il arrive à la fois à prendre de la profondeur, à demander des ballons dans les pieds. Il est habile techniquement. Le défenseur ne sait jamais ce qu'il va faire. Il peut varier ses enchaînements", souligne le meneur de jeu tricolore. Anelka n'a jamais semblé autant en phase avec son équipe. Les conditions sont enfin réunies pour qu'il découvre la Coupe du monde. Reste ces diables d'Irlandais à écarter. "Peut-être qu’il est écrit quelque part que je ne jouerais jamais de Coupe du monde", avance l'attaquant des Bleus. Ce sera très difficile contre l’Irlande, et l’atmosphère sera un peu folle lors du match aller." Il devra la calmer pour ne pas laisser passer son ultime chance de goûter au Mondial.
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