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samedi, 03 juillet 2010

RDC - Uvira: 200 morts après l'incendie d’un camion citerne à Sange

camion_1.jpgLe bilan provisoire de l’incendie d’un camion citerne survenu à Sange en territoire d’Uvira, vendredi vers 18 heures (heures locales), fait était de 199 morts, 212 blessés ainsi que de plusieurs biens et habitations calcinés. C’est ce qu’ont annoncé, samedi matin, les autorités provinciales du Sud-Kivu. 

Le camion accidenté revenait de Tanzanie et transportait du carburant sur l’axe Kamanyola-Uvira. 

Il s’est  renverse  en plein centre de la cité de Sange. 

Selon le chef de la cite et la police de roulage sur place, plusieurs habitants se sont alors précipités sur le camion citerne pour soutirer le carburant. 

Et delà est parti l’incendie, dont l’origine n’est pas connue. 

Le camion a tout de suite pris feu et l’incendie a progressé brûlant tout sur son passage, à l’entrée de la cité et du marche de Sange.

Après l’incident, le chauffeur a été blessé; mais il a pu se sauver selon le gérant de la société GINKI, propriétaire de ce camion.

Plusieurs autres blessés ont pu être acheminés à l’hôpital de Sange et d’autres à Uvira.

Donc, le bilan provisoire fait état de 199 morts, dont:

  • 98 hommes,
  • 33 femmes et
  • 57 enfants 

En plus de cela, 212 blessés ont été conduits dans les formations sanitaires de Sange et de Uvira. 

Le camion citerne continuait à brûler jusqu’à ce samedi matin.

Le feu a embrasé un rayon de plus de 100 mètres, selon les mêmes sources.

 

 

Auteur:
Radio okapi.net   

vendredi, 02 juillet 2010

Belgique:De Wever cherche coalition

pict_242053.jpgPremière journée d’entretiens politiques pour l’informateur. L’Open VLD semble bien se diriger vers l’opposition. Et les verts lient leur « destin ». Le sp.a s’est dit « constructif », tandis que le CD&V évoque un entretien « agréable et intense ». Par David Coppi

À la Chambre, ce jeudi, l’informateur, Bart De Wever a reçu tour à tour Wouter Van Besien (Groen) Jean-Michel Javaux (Ecolo) et Joëlle Milquet (CDH) avant de rencontrer l’après-midi Alexander de Croo (Open VLD) et Caroline Gennez (sp.a). Alors que Bart De Wever pourrait remettre ses conclusions dans les prochains jours (on parle du week-end), rien de très précis n’a filtré de ce premier tour d’entretiens. Sinon que le VLD semble bien voué à l’opposition. Son président, Alexander De Croo, à l’issue de la rencontre avec l’informateur a redit qu’il voulait une réforme de l’Etat et une solution pour BHV avant même accord de gouvernement, qu’il voulait un effort structurel en matière budgétaire et des réformes profonds en matière socio-économique comme la suppression des prépensions. Un « radicalisme » qui est le signe d’un parti qui ne se destine pas à des négociations gouvernementales.

À signaler encore : après que l’on a pu douter dans la journée que les verts francophones et flamands liaient leur sort par rapport à la participation à d’éventuelles négociations gouvernementales, Javaux (Ecolo) et Van Besien (Groen) ont rédigé un communiqué qui semble confirmer ce « destin » commun. D’où, certains commentaires : on imagine mal Groen dans une majorité flamande, en conséquence, les verts dans leur ensemble resteraient dans l’opposition. Mais les jeux ne sont pas faits. Bart De Wever recevra demain Didier Reynders (MR) et Elio Di Rupo (PS). On saura alors s’il est en mesure d’indiquer quelle coalition gouvernementale serait possible, et si les négociations, cette fois-ci vraiment sur le fond et les programmes, pourront débuter.

Israël libérerait 1.000 Palestiniens en échange de Gilad Shalit

Israël remettrait mille prisonniers palestiniens en liberté si le mouvement islamiste Hamas relâchait le soldat Gilad Shalit, capturé il y a quatre ans à la frontière de Gaza, annonce le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le Hamas a immédiatement réclamé des éclaircissements, notamment sur l'identité des Palestiniens susceptibles d'être concernés par cet élargissement. "Netanyahu tente de duper l'opinion publique israélienne et de tromper son peuple. Ce qui importe, ce n'est pas le nombre de détenus (qui seront libérés), c'est leur identité", a réagi Aymane Taha, porte-parole du Mouvement de la résistance islamique (Hamas).

Le Hamas insiste que sur le millier de libérations envisagées, 450 correspondent à des Palestiniens ayant commis des actes de violence contre Israël, a précisé Taha.

Dans un discours à la nation retransmis en direct, Netanyahu a dit que tous les Israéliens souhaitaient voir Shalit revenir sain et sauf mais que le pays ne pouvait pas "payer n'importe quel prix", l'expérience ayant montré que nombre de Palestiniens libérés s'étaient remis ensuite à attaquer des Israéliens.

"L'offre du médiateur allemand que nous avions décidé d'accepter prévoyait la libération de mille terroristes. C'est le prix que je suis prêt à payer pour ramener Gilad. J'ai dit oui à cet arrangement et il est applicable immédiatement", a-t-il déclaré.

Le dirigeant israélien se référait à des discussions au cours desquelles un échange de prisonniers a paru imminent en décembre dernier, mais sans se concrétiser par la suite. Des médias avaient évoqué un échange de mille détenus palestiniens contre Shalit, ce qui n'avait toutefois jamais été confirmé officiellement du côté israélien.

PRESSIONS SUR NETANYAHU

"Mais il y a des prix que je ne suis pas prêt à payer et qui ne sont pas inclus dans ce difficile arrangement", a dit Netanyahu.

"Je suis ferme sur deux principes fondamentaux. Le premier, c'est que des terroristes dangereux ne retourneront pas dans les régions de Judée et Samarie (Cisjordanie), d'où ils pourraient continuer de s'en prendre aux ressortissants d'Israël", a-t-il souligné en notant qu'ils pourraient se rendre en Tunisie, dans la bande de Gaza ou ailleurs.

Le second principe est que les "terroristes les plus importants" ne seront pas libérés, a ajouté Netanyahu.

Shalit, aujourd'hui âgé de 23 ans, a été enlevé en juin 2006 au cours d'un raid du Hamas à la limite du sud d'Israël et de la bande de Gaza. Il passe pour être détenu dans l'enclave côtière.

Dans le cadre d'une campagne visant à faire pression sur le gouvernement, la famille de Shalit et des sympathisants ont entamé dimanche une marche de douze jours vers Jérusalem, avec l'intention de camper devant les bureaux de Netanyahu pour qu'il négocie le retour du captif en Israël.

Noam Shalit, le père du sergent Gilad Shalit, a appelé Netanyahu à obtenir la libération prochaine de son fils. "J'invite le Premier ministre à écouter les voix des foules qui nous accompagnent (...) et prenne cette décision difficile avant qu'il ne soit trop tard".

Environ 7.000 Palestiniens sont emprisonnés en Israël.

Lors des négociations sous médiation allemande, le Hamas a accepté que certains des détenus arabes susceptibles d'être relâchés prennent le chemin de l'exil, mais en insistant pour que ce soit vers un pays de leur choix.

Version française Philippe Bas-Rabérin et Jean-Loup Fiévet

Des racistes sur l'équipe de France

Vendredi 25 juin, le siège de la Fédération française de football (FFF) a été envahi par une trentaine de personnes criant « L'Algérie c'est pas la France » et encore :

« Dites à M. Escalettes que l'on veut une équipe de France blanche et chrétienne, virez les bougnoules, les muslims et les Noirs. Dites-lui que l'on reviendra et qu'on cassera tout. »

Entre-temps, Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, a démissionné. Son geste a été médiatisé. Mais de l'irruption des supporters racistes, on a très peu parlé. Pourtant, la stigmatisation de la couleur, de la religion ou de l'origine supposée des joueurs de la sélection nationale est un vieux serpent de mer.

Bien sûr, vous songez à Jean-Marie Le Pen, outré en 2006 qu'une partie de l'équipe de France n'ait pas entonné à pleins poumons « La Marseillaise » sur les pelouses de l'Euro (« Certains ne la connaissent même pas »). Ou encore, quelques jours plus tard, à Georges Frêche. Le président de la région Midi-Pyrénées, qui appartenait encore aux rangs socialistes, avait fait grand bruit en déclarant que l'équipe de France lui faisait « honte » :

« Bientôt elle comptera onze Blacks. »

On n'a pas non plus oublié Finkelkraut qui arguait qu'une équipe « black, black, black » faisait « ricaner toute l'Europe ». L'intellectuel médiatique faisait évidemment référence au label « black-blanc-beur » cuisiné à toutes les sauces dans le chaudron euphorique de la victoire tricolore en Coupe du monde, en 1998.

Un documentaire diffusé sur Canal+ début juin, à l'occasion du début du Mondial 2010 se consacre exclusivement à la dose de mélanine de la sélection nationale. Il est signé Pascal Blanchard, historien, et Morad Aït-Habbouche, réalisateur.

Histoire du foot, histoire de France

Ce que ce film inédit démontre avec efficacité, interviews de joueurs et images d'archives à l'appui, c'est l'imbrication des histoires : celle du football français avec celle de l'immigration (Platini, Kopa, Fernandez...), celles de colonies (Boli, Tigana, Zidane, Vieria...) et celle de l'Outre-Mer (Lama, Karembeu, Thuram, Henry...). (Voir la vidéo)

Au total, 72 joueurs Afro-Antillais ont porté le maillot tricolore.

mardi, 29 juin 2010

Bientôt un gouvernement au pays belge

pict_242053.jpgL'informateur Bart De Wever se rendra pour la quatrième fois au palais vendredi. Il devrait faire à cette occasion son dernier rapport intermédiaire au Roi. Il espère en effet terminer sa mission ce week-end et remettre son rapport final. Celui-ci devrait comporter les contours d'un accord et esquisser l'éventuelle future coalition, a-t-on appris de sources N-VA. Après sa rencontre avec les représentants des mutualités mardi, M. De Wever verra ceux des syndicats mercredi. Comme prévu, jeudi et vendredi, il rencontrera les présidents des partis politiques. Il se limitera à ceux qui entrent en ligne de compte pour une éventuelle coalition. C'est ainsi qu'il ne verra pas les présidents du Vlaams Belang, de la Lijst Dedecker et du Parti Populaire.

De Wever recevra les partis dans l'ordre croissance, des plus petits vers les plus grands. Il commencera jeudi avec les écologistes d'Ecolo et Groen!. Il verra ensuite le cdH, puis l'Open Vld, le sp.a et CD&V. Vendredi, il rencontrera les présidents du MR et du PS.Dans l'après-midi, il fera un rapport intermédiaire au roi Albert II. Il commencera ensuite la rédaction de son rapport final. L'informateur n'exclut pas qu'il devra voir une deuxième fois les présidents de parti. Il veut en tout cas terminer sa mission d'information le prochain week-end ou au début de la semaine prochaine.

Dans son rapport final, Bart De Wever a l'intention d'esquisser les contours d'un accord et de la coalition du futur gouvernement. Si tout se passe commen prévu, il pourrait alors transmettre le flambeau au formateur.A la N-VA on dit encore espérer un nouveau gouvernement pour la rentrée parlementaire soit à la mi-octobre. Il semble en effet qu'il faudra de deux à trois mois pour arriver à constituer un gouvernement, ajoute-t-on.

Quant à la proposition de répartir entre 70pc d'économies et 30pc de recettes nouvelles l'effort qui doit permettre de revenir à l'équilibre budgétaire en 2015, il s'agit d'une idée N-VA qui n'a pas encore fait l'objet de discussion avec d'autres partis, précise-t-on chez les nationalistes flamands. "Vu le taux d'imposition déjà élevé dans notre pays, l'accent doit être mis sur les économies mais celles-ci ne suffiront pas pour atteindre le résultat demandé", souligne-t-on à la N-VA.

Nouveau gouvernement : La déception des proches de Idy, Moustapha Guirassy renforcé

idy_seck_rewmi_3.jpgDans le camp de Idrissa Seck, c'est encore la surprise : alors que certains de ses hommes s'attendaient à intégrer le nouveau gouvernement, ils ont été à nouveau zappé par le patron. Pourtant, selon des informations recueillies de bonnes sources, deux noms de proches de l'ancien premier ministre étaient avancés comme devant intégrer la nouvelle équipe. "Idrissa Seck, personnellement ne veut pas de poste, mais ses proches veulent bien intégrer l'équipe gouvernementale pour matérialiser le retour de idy auprès de Wade". D'autres sources avancent qu'en réduisant le nombre de ministres d'Etat à la présidence, Wade voudrait bien faire de la place pour Idy, qui "trouverait pléthorique le nombre de ministres avec cette casquette à la Présidence".

L'homme heureux avec ce remaniement, c'est Moustapha Guirassy. En effet, il vient de bénéficier du portefeuille des télécommunications retiré à Agne qui quitte le gouvernement. Moustapha Guirassy est désormais ministre de l'information, des télécommunications et des postes. Il reste le porte-parole du gouvernement.  

DÉPART D’IDY DE LA MAIRIE DE THIÈS : Conscience citoyenne lui donne 45 jours pour corriger ou démissionner

Conscience citoyenne demande la mise sur pied d’une délégation spéciale à la mairie de Thiès. «Thiès ne mérite pas cela», déclare Malick Mbaye, président du mouvement Conscience citoyenne, s’adressant aux Thiessois. Il donne 45 jours à Idy pour corriger ou démissionner.

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Malick Mbaye signale que depuis l’époque de Senghor, premier maire de la commune de Thiès, en passant par Ousmane Ngom, le Dr Bathily et Mantoulaye Guène, Thiès a connu de grands hommes, d’éminents élus appréciés pour leur sens élevé de la chose publique, mais aussi leur amour pour la cité du rail.  Aujourd’hui, la municipalité est rythmée en ces temps de clivages claniques, de combats d’intérêts bassement matériels, pour M. Mbaye. Et plus grave encore de plaintes et contre plaintes entre conseillers et de procès judiciaires. Pour lui, c’est Idy le seul responsable de cette situation, qui est entre la station balnéaire de Saly et Dakar. Et pourtant il a été élu maire en 2002 et réélu en 2010 avec une écrasante majorité. Mais «Idy a failli à sa mission». Il a fait preuve d’un absentéisme total, doublé d’un mépris à l’égard des Thiessois. Il ne respecte personne et est parfois hautain. Toujours selon M. Mbaye, jamais un homme politique en conflit avec le pouvoir central n’a été aussi soutenu par les populations de sa localité. «Et nous, en tant que mouvement citoyen, sommes engagés à mener ce mouvement afin que la commune de Thiès puisse sortir de l’impasse. Car la gestion d’une collectivité locale est un acte quotidien. Et il y a des Premiers ministres, des ministres d’Etat, des directeurs généraux de sociétés nationales qui gèrent correctement et concomitamment leurs charges gouvernementales et leurs responsabilités municipales a fortiori  un chômeur de luxe».

Pour éviter cette crise au sein de l’institution municipale, Conscience citoyenne propose deux solutions à Idrissa Seck : ou bien reprendre la gestion quotidienne de la municipalité et par conséquent assumer la responsabilité prise devant les Thiessois ou alors démissionner officiellement de ses charges de maire de la ville et laisser au conseil municipal le soin d’élire un nouveau maire qui rendra compte aux Thiessois. Ainsi, les partisans de Malick Mbaye de Conscience citoyenne accordent un délai de 45 jours à Idy pour décider. Ils comptent même mener une campagne de sensibilisation auprès des imams, de l’église et des populations thiessoises.

Depuis quelque temps il y a une recrudescence de défaut d’éclairage public. Certains quartiers sont plongés dans l’obscurité. Plus grave, certaines femmes recrutées par la mairie dans le cadre du nettoiement de la ville courent derrières des mois de salaire.

C.A.D

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lundi, 28 juin 2010

Sarkozy roi de France

Ce matin, le Parisien nous en dit plus. "Pour respecter le cahier des charges de l’Elysée, il a fallu désosser entièrement la cabine. A présent, une soixantaine de fauteuils business remplacent les 324 sièges initiaux et une grande salle de réunion a été dessinée. A bord, le président disposera d’une chambre et d’une vraie douche. Côté technologie (fax, téléphone, ordinateur), on a choisi le dernier cri, et les passagers auront la possibilité de surfer sur le Net à 10000 m d’altitude. Enfin, la carlingue a été renforcée et l’avion équipé d’un système de leurre antimissiles".

Coût total de l'opération: 176 millions d'Euros. Je répète, 176 millions d'euros. Ajoutons également que l'heure de vol reviendra à 20 000 euros (contre 8000 pour un appareil ordinaire).

On comprend pourquoi la Garden party du 14 juillet a été annulée. A ce prix, il devait manquer 700 000 euros pour l'accoudoir gauche du fauteuil présidentiel. Le confort du souverain imposait à l'évidence ce choix douloureux.

PS: je me demande si ce court billet ne risque pas d'être taxé de "populiste"?

Afrique du Sud 2010:Allemagne 4 Angleterre 1

pict_241773.jpgL’Allemagne a signé sa prestation la plus convaincante depuis le début de ce Mondial, alors que beaucoup fustigeaient sa baisse progressive de régime. Comme face à l’Australie, la “Mannschaft” a trouvé rapidement l’ouverture avant d’enfoncer le clou dans la foulée. Mais cette fois, c’était l’Angleterre de Capello qui se dressait sur sa route, ce qui rend la performance de Klöse (désormais à 12 buts en Coupe du monde, soit le même total que Pelé et trois de moins que Ronaldo) et des siens nettement plus appréciable. Même si le “Onze à la Rose” n’a pas vraiment brillé en Afrique du Sud. Il n’empêche que la frappe de Lampard, qui heurtait la transversale puis franchissait la ligne avant de ressortir, constituait bien le tournant du match. On aura beau blâmer l’arbitre ou ses assistants, la responsabilité vient de tout en haut (voir ci-contre), du refus de la Fifa de toute assistance technologique.

Cependant, la suite de la partie verrait l’Allemagne poursuivre sa démonstration et s’ériger à nouveau en grand favori de la compétition.

La Corée du Nord va renforcer son arsenal nucléaire

Les relations entre Pyongyang et Washington ne cessent de se dégrader. Obama en appelle à l'ONU. La Corée du Sud soutient évidemment les Etats-Unis dans leur démarche.

La Corée du Nord a annoncé lundi qu'elle allait renforcer son arsenal nucléaire, sans en préciser les moyens, afin de répondre à ce qu'elle qualifie d'hostilité américaine, a rapporté l'agence officielle nord-coréenne KCNA.

"Les récents événements dans la péninsule coréenne montrent que la DPRK (Corée du Nord) a besoin de renforcer son dispositif de dissuasion nucléaire d'une façon nouvelle afin de répondre à la politique d'hostilité persistente des Etats-Unis et à la menace militaire", a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires étrangères, cité par KCNA.

L'annonce de lundi intervient alors que la Corée du Sud et les Etats-Unis veulent obtenir du Conseil de sécurité de l'ONu de nouvelles sanctions contre Pyongyang après le naufrage en mars d'une corvette sud-coréenne attribué au Nord. Les Nations unies doivent signifier à la Corée du Nord que son comportement est "inacceptable", a déclaré dimanche à Toronto (Canada) le président américain Barack Obama, mettant en garde la Chine, principal allié de Pyongyang, contre tout "aveuglement délibéré".

Les Etats-Unis ont mis vendredi la Corée du Nord en garde contre "des actes aggravant les tensions" dans la péninsule, après des spéculations sur de nouveaux tirs de missiles de courte portée. La Corée du Nord avait revendiqué le 12 mai un succès en matière de fusion nucléaire, célébré par la propagande comme une "percée décisive" vers de nouvelles sources d'énergie, mais des scientifiques ont douté de cette affirmation dans un pays parmi les plus pauvres du monde.

Abus sexuels: L’archevêché est à l’arrêt

pict_241697.jpgSi dans l’Eglise catholique belge, les évêques ont tenté d’oublier la perquisition de jeudi dernier en remobilisant les fidèles au cours du week-end lors de belles cérémonies d’ordinations sacerdotales à Tournai, à Liège et à Namur, c’est surtout le Vatican qui s’est encore fait entendre à propos de l’enfermement forcé des évêques et des dégâts causés aux tombes des archevêques dans la cathédrale Saint-Rombaut.

Comme on le lira ci-contre, le Pape en personne est monté au créneau en adressant un télégramme à Mgr Léonard après que le cardinal Bertone eut pour le moins dérapé en parlant à l’agence de presse italienne Ansa d’"une séquestration grave et invraisemblable" car "les évêques sont restés neuf heures sans boire ni manger" . Ce qui n’était point vrai ! Et comme si ça ne suffisait pas, le Premier ministre de Benoît XVI avait ajouté qu’"il n’y a pas de précédent, même dans les vieux régimes communistes" !

Sur un ton moins polémique, Mgr Léonard a rappelé sur les ondes de Radio Vatican que "tous les évêques avaient été interrogés individuellement (brièvement, NdlR) par les enquêteurs, ce qui a donné l’impression au pays que tout le monde était suspect. Mais la plupart d’entre eux n’étaient pas concernés par les dossiers de Malines-Bruxelles. En quelques heures, on a, auprès du public et des médias, terni l’image globale de l’Eglise de Belgique" .

L’archevêque a aussi évoqué "certains excès un peu ridicules" à propos de la descente dans la crypte de la cathédrale de Malines, regrettant que des tombes aient été ouvertes. "Cela va un peu loin. Si c’était un roman, on compren drait. Mais en principe, la Justice n’a pas pour mission de réécrire le Da Vinci Code" , a-t-il déclaré. Mais Mgr Léonard n’en a pas moins rappelé, in fine, que "l’Eglise de Belgique n’est pas au-dessus des lois" . Donc "la Justice a aussi le droit de faire une perquisition à l’archevêché de Malines-Bruxelles "

L’avocat de l’archidiocèse, Me Fernand Keuleneer, a pour sa part indiqué que "l’Eglise pourrait intenter une action en justice à la suite de l’opération" et a exprimé "des doutes" sur sa légalité . "J’espère qu’ils n’ont pas lancé cette expédition au hasard sans véritables preuves parce que dans le cas contraire il n’y aurait pas de justification légitime à une telle perquisition" , a-t-il dit.

 

L’avocat a souligné que des équipes de télévision étaient arrivées une demi-heure avant les policiers et que l’on pouvait vraiment s’interroger sur la discrétion et la confidentialité requises. "Si nous arrivons à la conclusion que cela n’était ni légitime ni proportionnel, nous irons en justice; pour le moins je conseillerai à mon client d’aller en justice contre l’Etat belge" , a-t-il souligné.

En attendant, divers services de l’archevêché sont paralysés à la suite des perquisitions. L’ensemble des informations destinées à alimenter le site Internet de l’archevêché et les périodiques sont, en effet, aux mains des enquêteurs. En outre, les services administratifs de l’archevêché ne peuvent actuellement pas assurer davantage leur fonctionnement habituel. Avec la conséquence que cent personnes employées à des titres divers à Malines, à Bruxelles et à Wavre, des hauts responsables administratifs aux femmes d’ouvrage, ne pourront recevoir leur salaire à la fin juin.

Enfin, on notera que le ministre régional flamand chargé notamment du Bien-Etre, Jo Vandeurzen (CD&V), a pour sa part mis en garde contre le risque d’une rupture de confiance dans l’aide aux victimes. "Dans une situation de demande d’assistance, une victime a le choix de se tourner vers la Justice ou non. Et dans les dossiers traités par la commission Adriaenssens, qui a aussi un rôle d’assistance, les personnes impliquées stipulent explicitement qu’elles veulent la confidentialité. Nous devons montrer pour cela le plus grand respect" , a commenté M. Vandeurzen.

Coupe du monde:Les arbitres hors du coup.

Coupe du Monde 2010, jour 17. J'aimerais bien, là maintenant, tout de suite, voir la tronche de Platoche, de Blatter, des barons de la FIFA, des membres du Board et de tous les ardents défenseurs du "foot-qui-doit-rester-universel". Car voilà une journée qui va faire date avec deux huitièmes de finale faussés par des décisions d'arbitrage erronées, le tout à quelques heures d'intervalle. Enfin, qui va faire date... Je n'en suis même pas sûr tellement le conservatisme et l'obscurantisme sont ancrés dans les gênes des susnommés.

Alors c'est vrai que monsieur Larrionda, arbitre pourtant chevronné d'Angleterre-Allemagne, a été d'une nullité crasse. Mais il n'est même pas à blâmer, le pauvre. A la limite son juge de touche, et encore. Non, le problème, c'est que tout le monde a vu, devant son poste ou dans le stade, que le ballon avait franchi la ligne. Cette action m'a d'ailleurs rappelé un but parfaitement valable inscrit par la Roumanie face à la Bulgarie lors de l'Euro 1996. Le nom du "buteur" m'échappe, mais je suis sûr que les historiens du blog vont me retrouver ça.

Quand l'arbitre est aveugle, la vidéo devient vitale. Et qu'on ne vienne pas me dire que ça hacherait le jeu. Sur un cas d'école comme celui-là, le ralenti peut être lancé quasi-instantanément. Mais comme pour le reste (racisme, violence), on va attendre qu'il y ait des scandales du genre de ceux d'aujourd'hui pour agir. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. On pourra toujours dire que l'Allemagne en a collé 4 et que les Anglais ne méritaient pas de passer. Ce n'est pas totalement faux, mais nul ne peut dire comment aurait tourné le match à 2-2.

"Et tout ça pour pas cher !"

Là où ça m'énerve le plus, c'est que ça nous a sans doute privé d'un truc qui allait virer à l'exceptionnel. Un match de légende ? Avouez qu'à deux partout à dix minutes de la mi-temps, ça pouvait en prendre le chemin. La première demi-heure était déjà sympa, avec deux buts allemands presque offerts par une défense anglaise aux abonnés absents. Bon c'est vrai que Ferdinand et King ne sont pas là, que Terry et Carragher sont aux fraises et qu'Upson n'est qu'un 5e choix. Mais quand même.

Au moment où je commençais à me dire que la Perfide Albion allait se prendre une bonne fessée cul-nu, il y a ces deux minutes de folie avec la réduction du score du "5e choix" grâce à une sortie Avé Maria de Neuer, puis ce but refusé à Lampard qui a changé le cours de l'histoire. Après la pause, la réussite a définitivement choisi son camp avec ce coup-franc tendu du même Lampard à nouveau sur la barre. Impavides, les Teutons se sont ensuite chargés de porter l'estocade.

Avec cette élimination entachée d'une énorme erreur d'arbitrage, Capello pourra toujours se dédouaner. Il n'empêche que l'apport du "Mister" à la sélection anglaise se solde par un échec. Les qualifications avaient fait naître l'espoir, mais tomber en 8e de finale ne peut pas être satisfaisant pour une nation qui faisait partie des favoris. Comme dirait feue ma grand-mère, "Et tout ça pour pas cher". C'est vrai que quand tu vois la fiche de paie du coach italien, t'as juste envie de dire : "Eh, rends l'argent mec !"

Müller et la petite merveille

En terme de qualité de jeu, les partenaires de Gerrard ont fait une Coupe du Monde toute moisie. Tiens parlons-en, de Gerrard et des autres cadres de l'équipe, qui ont tous failli à leur réputation. Terry, Lampard, Rooney... Aucun des quatre, pour des raisons diverses, n'a évolué à son niveau. Constat inverse pour les Allemands, qui parviennent comme d'habitude à se sublimer dès qu'ils entendent les mots "Coupe" "du" "Monde" (Weltmeisterschaft en V.O).

Au niveau individuel, ce match restera marqué par la performance statistique de Müller (un but, deux passes décisives). Certes, il n'est pas très beau à voir jouer, mais en voilà un qui a tout compris à ce poste de 9 1/2 (contrairement à d'autres...). Il participe à la construction du jeu tout en restant très présent à la finition. Mais celui qui m'a le plus impressionné, c'est Özil.

Rapide, technique, intelligent, altruiste : le tout jeune milieu offensif du Werder est une vraie petite merveille. Avec des joueurs comme ça, l'Allemagne peut voir loin mais ce n'est pas étonnant. Cette équipe joue avec deux attaquants, deux milieux offensifs et Schweinsteiger juste derrière. Quand tu prends des risques, tu t'exposes. Mais tu as aussi de grandes chances de gagner le match. Et les Allemands ne perdent jamais ça de vue.

Di Maria à la cave, Tevez terrifiant

Avant de passer à Argentine-Mexique, je pensais naïvement qu'on avait eu notre dose de boulettes pour la journée. C'était sans compter sur un cas d'école encore plus édifiant que ce ballon 50 bons centimètres derrière la ligne de but allemande. Alors que les Mexicains font un début de match tonitruant (dont une frappe énorme de Salcido sur la barre) face à des Argentins pas bien réveillés, ils vont être à leur tour victime d'une injustice flagrante, Tevez étant hors-jeu de deux bons mètres lors de sa tête victorieuse pour l'ouverture du score.

Là où ça devient ubuesque, c'est que le ralenti, coupé d'ordinaire sur les actions litigieuses, est balancé sur les écrans géants par la réal' du stade. Le public voit, les Mexicains voient et je ne vois pas comment monsieur Rosetti pourrait ne pas voir. Et pourtant, sachant pertinemment que le but devrait être refusé, il l'accorde. Dommage que l'arbitre italien n'ait pas osé être un pionnier dans cette histoire. En d'autres temps pas si lointains, des arbitres ont pris des décisions grâce à la vidéo, bien qu'ils s'en soient toujours défendus...

Le Mexique sort de Mondial en ayant bien bougé la "Bande à Diego" et en ayant pratiqué un foot vif et créatif. Assommés par l'erreur d'arbitrage puis celle d'Osorio, ils ne s'en sont jamais remis. Les Argentins quant à eux, n'arrivent toujours pas à me convaincre. On me dit que Messi est bidon, mais il faut aussi voir qu'il joue vraiment milieu de terrain dans cette équipe et qu'il doit compenser les faiblesses dans ce secteur, dont celle de Di Maria qui a été acheté 25 millions par le Real mais qui est à la cave. Et puis en y regardant de plus près, sur les trois buts inscrits par l'Albiceleste, il y en a un qui n'est pas valable et deux sur des passes décisives mexicaines. Même si la frappe de Tevez est terrifiante.

Ce qui est sûr, c'est que le quart Allemagne-Argentine va opposer deux équipes dont les qualités se situent plus devant que derrière, ce qui devrait nous valoir un match spectaculaire et une belle empoignade. Peut-être même un match de légende si les arbitres ne s'en mêlent pas... Miam, miam !

Pierrot

vendredi, 25 juin 2010

La tristezza di Cannavaro

Il capitano azzurro sul fallimento in Sudafrica: ''Nessuno si aspettava una figura simile, contro la Slovacchia eravamo bloccati dalla paura. Questo disastro è figlio del momento del nostro calcio, bisogna investire sui giovani. Se non si volta pagina ci vorranno altri 26 anni per rivincere un mondiale''

dal'inviato EMANUELE GAMBA

IRENE  -  Il capitano ha pianto, "e me ne vergogno". E hanno pianto in molti accanto a lui, perché Fabio Cannavaro saluta dopo 136 partite con la maglia azzurra ma anche dopo la peggiore di quelle. "E' stata una delle serate più brutte, nessuno si sarebbe aspettato un Mondiale così, con l'ultimo posto nel girone, con questa mancanza di gioco anche se l'Italia non ha mai giocato bene, nemmeno quando otteneva risultati. Sapevamo che vincere di nuovo sarebbe stato molto ma molto difficile, ma non immaginavo finisse così". Dice che "avremmo avuto bisogno di vincere una partita, ci avrebbe sbloccati", ma nemmeno lui riesce a spiegare perché l'Italia non abbia saputo farlo, dato che le vittorie non arrivano per concessione divina. "E' presto per fare analisi, ci vuole mente fredda. Siamo consapevoli di avere fatto una brutta figura. Abbiamo sbagliato tanto, ma ancora non so dove".
Cannavaro lascerà questa valle di lacrime, si rifugerà a Dubai. È una fuga da un calcio moribondo. "Ci sono tanti episodi che mi hanno fatto prendere questa decisione: i petardi di Juve-Parma, gli insulti ricevuti contro il Catania, quando me ne dissero di tutti i colori. È da un po' che lo dico: il nostro meccanismo deve cambiare, basta vedere gli stadi in cui giochiamo, la cultura sportiva che si respira alla partita. E se non investi in risorse umane, fai fatica. Bisogna puntare sui giovani". Però lo dice il trentasettenne Cannavaro, arrivato qui al limite della spremitura. "Ma non sono pentito di averlo fatto. Sarebbe stato comodo mollare dopo il 2006. C'è una cosa che bisogna dire: quattro anni fa eravamo una squadra già in età avanzata, è questo il problema. Non si può dire che Lippi non abbia cercato di rinnovare, praticamente gli unici che sono stati titolari sia nel 2006 sia nel 2010 siamo stati io e Zambrotta. I ricambi sono pochi, bisogna abituarsi all'idea che l'Italia non fornisce più materia prima come era invece successo con la mia generazione. È una questione di cicli, in questo momento abbiamo giocatori buoni ma non di prima fascia". Buoni è un eufemismo, è evidente. Spaventati lo sono stati di sicuro: "Giocare il primo Mondiale è dura per tutti, ricordo che nel 98 io e Nesta debuttammo con un 2-2 contro il Cile e venimmo massacrati. Quando indossi una maglia che ha quattro stelle come la nostra, la paura è automatica. Contro la Slovacchia, a un certo punto mi sono reso conto che c'era troppo timore, l'ho visto nelle facce dei miei compagni, non c'era nulla da fare, eravamo insicuri. In condizioni normali, sono sicuro che queste partite le avremmo vinte tutte e tre". Il testimone dice di lasciarlo "a Buffon e Chiellini, che è il più vecchio dei giovani e ha la forza per diventare un leader". Però "di fenomeni in giro non ce ne sono, è inutile guardarci attorno. Se qualcuno ne vede, che me li portasse". E Cassano? "Ha fatto due Europei con noi e non mi risulta che li abbiamo vinti". E Balotelli? "Deve ancora dimostrare tutto". E quindi? "Il lavoro di Prandelli sarà difficile, ha anche un girone complicato. Ma bisogna guardare al futuro, puntare sui giovani, fare qualcosa di diverso da quello che si è fatto sinora. Qualcuno si dovrà prendere delle responsabilità, altrimenti il prossimo Mondiale lo vinceremo tra 26 anni. E i club devono capire che il fallimento della Nazionale è anche il loro". Finisce così, nell'illusione che la delusione si sedimenti lasciando affiorare soltanto i ricordi più dolci: "Quello che abbiamo fatto nel 2006 non potrà portarcelo via nessuno". Altri tempi.

(25 giugno 2010)

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Elle décede apres une longue maladie

La Fédération Française de Football a le regret de vous faire part du décès de l'équipe de France, jeudi 17 juin 2010 à 22h32 au stade de Polokwane, des suites d'une longue maladie.

Après 2 ans de souffrance, le patient a succombé à une Raymondite aiguë qui a provoqué malaises, vomissements, douleurs.
De nombreux spécialistes irlandais, espagnols et même chinois ont bien essayé de mettre en évidence les causes d'une telle infection mais le seul traitement efficace contre l' Eschérichia Domenecholi a été refusé par la famille, trop douloureux, trop cher.
Un collège de sommités mexicaines experts dans la Ridiculite , variante extrême de la Raymondite , a mis un terme à ses souffrances en administrant 2 comprimés d'un puissant sédatif.
D'un commun accord, ils ont débranché le patient en état de mort cérébrale 90 mins plus tard, électro encéphalogramme. Les obsèques seront célébrées le mardi 22 juin au Free State Stadium de Bloemfontein par l'archevêque des Bafanas Bafanas.
Une minute sans vuvuzelas sera respectée au début de la cérémonie. Le corps de l'équipe de France sera ensuite rapatrié dans la foulée à Paris par avion spécial et inhumé dans la plus stricte intimité au siège de la fédération.
Pour ceux qui le souhaitent un soutient psychologique est proposé au café Zaman par Mlle Zahia, psychologue sportive, diplômée de la faculté de suçologie.

Sincères condoléances.

Il vient d’une amie des Antilles au départ (ils ont beaucoup d’humour à Fort de France).

jeudi, 24 juin 2010

Mondial2010:Italie OUT Humulié. Les italiens sont footballistiquement non intelligents

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Algérie 0 USA 1 YES WE CAN

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Henry s'invite à l'Elysée

Alors que les premières informations faisaient état d'une rencontre Nicolas Sarkozy-Thierry Henry à la demande du président, l'Elysée a tenu à préciser que c'est l'appel de l'ancien capitaine des Bleus qui a provoqué la rencontre entre les deux hommes prévue jeudi. 2087674909-henry-s-invite-a-l-elysee.jpg 

La débâcle des Bleus prend des allures d'affaire d'Etat. Après les interventions de Roselyne Bachelot et de Rama Yade, c'est au tour du président de la République d'obtenir des éclaircissements sur les raisons du fiasco français. Si un temps, les informations révélaient un rendez-vous fixé par Nicolas Sarkozy en personne, on a appris par l'Elysée que cet entretien se ferait finalement «à la demande» du meilleur buteur de l'histoire des Bleus (51 buts). «Thierry Henry a appelé le président depuis l'Afrique du Sud pour lui dire qu'il souhaitait le voir dès son retour», indique l'entourage de la présidence de la République. Thierry Henry doit quitter l'Afrique du Sud à la mi-journée ce mercredi par un vol privé. Il passera ensuite la nuit à Paris avant de se rendre jeudi matin, dans la foulée, au rendez-vous. Les deux hommes ont prévu de se parler en tête-à-tête pendant une heure environ. L'attaquant du FC Barcelone repartira aussitôt en Catalogne avant de se rendre sur son lieu de vacances. Henry a ensuite prévu de finaliser son transfert avec la franchise américaine de MLS (Major League Soccer), les New-York Red Bulls selon RMC.

Une réunion de travail Par ailleurs, une réunion de travail sur le fiasco des Bleus au Mondial se tiendra ce mercredi après-midi autour du président. Le Premier ministre François Fillon, la ministre des Sports Roselyne Bachelot et la secrétaire d'Etat aux Sports Rama Yade seront aussi présents. Au cours du Conseil des ministres, le président «a indiqué qu'il souhaitait que des décisions soient prises calmement, avec recul», après le parcours désastreux des Bleus dans cette phase finale de Coupe du monde, a indiqué Luc Chatel. «Vous connaissez trop le goût du président pour le football pour imaginer qu'il soit indifférent à la situation, à ce qui s'est passé», a-t-il ajouté. Le ministre de l'Education nationale n'a pas manqué de porter un jugement sur l'attitude du sélectionneur français, qui a refusé de serrer la main à Carlos Alberto

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mercredi, 23 juin 2010

Abidal : «Pas un hasard»

Remplaçant à sa demande contre l'Afsud, Eric Abidal a assuré qu'il y avait «une explication» à l'élimination des Bleus. Il en réserve les raisons pour plus tard. «Mais les quatre vérités vont être dites», a-t-il affirmé mardi soir.
Eric Abidal ne se sentait pas à 100% pour jouer contre l'Afrique du Sud et l'a dit à Raymond Domenech.(EQ)

 

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«Eric Abidal, comment vivez-vous cette élimination ?
C'était le match de l'espoir. Le groupe est déçu, ça a été une Coupe du monde compliquée... Par rapport à tout ce qui s'est passé, on peut avoir honte. On s'excuse auprès des Français, des supporters de l'équipe de France qui croyaient en nous. On n'a pas réalisé le parcours que tout le monde attendait, mais il y a une explication à tout cela. Ce n'est pas un hasard. Il y a des choses qui nous ont fait faire des mauvais choix. C'est une page qui sera très difficile à tourner. On va en parler pendant pas mal de temps.

Quelles sont ces "choses" dont vous parlez ?
Les quatre vérités vont être dites, mais ce n'est pas le moment. Je ne veux pas argumenter. Le problème a explosé après l'exclusion de Nico (Anelka). On ne va pas le cacher.

 

«Il y a des choses qui nous ont fait faire des mauvais choix. C'est une page qui sera très difficile à tourner. On va en parler pendant pas mal de temps.»

 

Y avait-il eu des signes avant-coureurs ?
Non, au départ, tout le monde était dans le bon état d'esprit. A Tignes, il y a eu du changement, de l'envie, de la détermination. C'était un groupe soudé. Après, tu joues le Costa Rica, tu prends espoir, puis tu ne gagnes pas contre la Tunisie et tu perds contre la Chine... Derrière, c'est un match de Coupe du monde et tu sais qu'il va falloir se serrer les coudes tout de suite. Ça n'a pas été facile... Pour moi ce n'est pas un hasard : quand une bande doit péter, tu ne peux pas contrôler la mèche. J'aurais préféré qu'elle pète plus tard ou avant.

Avec du recul, sécher l'entraînement était-il une erreur ? Aviez-vous conscience de la portée d'un tel acte ?
Oui et non. Suite à la décision du staff et de la Fédération, le groupe était mécontent et il l'a fait savoir... Peut-être que les Français l'ont mal pris, mais quand on est à l'intérieur, on sait comment ça se passe, ce qui s'est dit. A ce moment-là, on a essayé de faire de la meilleure manière qui soit. Avec le recul, on aurait pu réagir différemment. On n'a pas fait les bons choix.

Tous les joueurs étaient-ils vraiment d'accord avec cette décision de boycotter l'entraînement ?
Dans le bus, le capitaine a dit que s'il y en avait qui voulaient descendre, il n'était pas trop tard. Tout le monde pouvait le faire, mais personne n'est descendu. Je considère donc que tout le monde y était favorable. C'est juste malheureux que ça soit arrivé deux jours avant un match important.

 

«J'ai discuté avec l'entraîneur, j'ai vidé mon sac, j'ai dit ce que j'avais à lui dire. Je ne sais pas s'il a apprécié, mais il fallait que je le fasse à ce moment-là.»

 

Raymond Domenech a indiqué que vous ne souhaitiez pas disputer ce dernier match. Pourquoi ?
J'ai discuté avec l'entraîneur, j'ai vidé mon sac, j'ai dit ce que j'avais à lui dire. Je ne sais pas s'il a apprécié, mais il fallait que je le fasse à ce moment-là, parce qu'après, ça aurait été trop tard. Je me suis donné l'option d'être sur le banc parce que lorsque je ne suis pas à 100%, que je ne suis pas là, ça ne sert à rien que je joue. Des fois, il ne faut pas avoir peur de s'exclure. Quand tu es moins bien, il faut savoir le dire.

Souhaitez-vous poursuivre votre carrière internationale ?
Je vais en discuter avec un ami et je verrai. Tout est possible».

Propos recueillis par Emery TAISNE, à Bloemfontein (Afrique du Sud)

 

Les yeux humides, Raymond Domenech a dit adieu à l'équipe de France mardi soir sur un nouvel échec : une élimination au 1er tour de la Coupe du monde. Il souhaite «bonne chance» à Laurent Blanc.

Les yeux humides, Raymond Domenech a dit adieu à l'équipe de France mardi soir sur un nouvel échec : une élimination au 1er tour de la Coupe du monde. Il souhaite «bonne chance» à Laurent Blanc.
 
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Raymond Domenech fait tête basse. L'équipe de France termine dernière du Groupe A et quitte la compétition par la plus petite des portes.(REUT)

L'élimination des Bleus : «J'ai de la tristesse pour tous les supporters qui ont soutenu l'équipe et qui auraient aimé que ce rêve se réalise. C'est ce sentiment qui prédomine chez les joueurs, l'encadrement et le public. C'est la dure réalité de la situation. On est passé à côté. On est même surpris. On est dans la déception, pas dans l'explication».

Son refus de serrer la main à Parreira : «Est-ce qu'il y a une autre question?»

Dans les vestiaires : «Pour moi, l'important était de leur serrer la main, de les regarder dans les yeux, et de leur dire : "J'ai compris''. C'était la fin d'une aventure avec eux. Maintenant, ça va être dur, il va falloir assumer. A nous de montrer qu'on a cette dignité d'assumer ce qui s'est passé, avec la déception de tout le monde sur nos épaules».

Son bilan personnel : «Je n'en suis pas au stade des bilans. Je suis dans l'impression et l'émotion. Les bilans, je les ferai avec les dirigeants, le staff et les joueurs. A chaud, ce n'est jamais bon d'expliquer six années d'équipe de France. C'est une belle aventure qui se termine, avec des bons moments et des moments difficiles. L'équipe de France va continuer».

Laurent Blanc : «Je souhaite bonne chance à mon successeur. J'ai vécu six années exceptionnelles, dans les deux sens. Je deviens le premier supporter de l'équipe de France et ce serait un réel bonheur de la voir se remettre en place. Je souhaite tout le bonheur possible à Laurent. Je souhaite que l'équipe de France réussisse».

Son avenir :
(il se lève et ne répond pas) - E. T., à Bloemfontein (Afrique du Sud)