mardi, 13 juillet 2010
L'image d'une coup sacrée. On ne touche pas à tout au mondial
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jeudi, 24 juin 2010
Algérie 0 USA 1 YES WE CAN
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mercredi, 09 juin 2010
MONDIAL A J-2 : Mandela pour l’ouverture
Le premier président noir d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, honorera de sa présence la cérémonie d’ouverture du Mondial-2010 de football, vendredi, en dépit d’une santé déclinante qui le contraint à raréfier ses apparitions publiques.
« Il sera au stade. Nous ne savons pas encore combien de temps il restera, mais au moins 10 à 15 minutes », a indiqué mardi son petit-fils, Nkosi Zwelivelile Mandela. « Il viendra pour saluer les fans et (...) se retirera pour suivre le match chez lui », a-t-il ajouté.
Pour le héros de la lutte anti-apartheid, ce jour marquera la consécration de l’Afrique du Sud démocratique. Avec le Mondial, le pays peut se targuer de l’organisation du plus gros événement sportif planétaire, suivi par une audience cumulée de 26 milliards de téléspectateurs.
L’engagement de cette icône mondiale, il y a six ans pour la candidature sud-africaine auprès de la Fifa, avait joué un rôle déterminant dans l’attribution de la Coupe du monde à son pays.
Mais M. Mandela, qui aura 92 ans le 18 juillet, est de plus en plus frêle et a du mal à se déplacer. Sa dernière apparition en public remonte au 11 février, lorsqu’il avait assisté à une cérémonie au Parlement sud-africain marquant le 20e anniversaire de sa libération.
Aussi, sa famille avait-elle assuré qu’il ne viendrait pas assister au match d’ouverture à Soccer City, l’immense stade de plus de 90.000 places érigé pour la Coupe du monde au sud de Johannesburg.
Fan de football, il a toutefois « exprimé son intérêt pour assister à des matches », a indiqué mardi la Fondation Mandela qui gère le nom et l’image de celui qui incarne l’idéal de réconciliation raciale de la Nation Arc-en-ciel.
Et les pressions amicales se sont succédé ces dernières semaines. Le président de la Fifa, Sepp Blatter, avait indiqué « espérer » la présence de Nelson Mandela à l’ouverture de la compétition. Dimanche, le chef de l’Etat sud-africain, Jacob Zuma, avait « souhaité qu’il puisse être là ».
Sa présence transfigure l’événement, rappelant la Coupe du monde de rugby en 1995 lorsque, un an à peine après les premières élections multiraciales, le président Mandela avait rallié la nation derrière le Quinze sud-africain, équipe fétiche des anciens maîtres de l’apartheid.
Il lui donne aussi des allures de revanche, après des années de doutes sur la capacité de l’Afrique du Sud à relever le défi.
Mardi, certaines critiques ont dû se taire avec l’ouverture du premier train express régional d’Afrique, le Gautrain, entre l’aéroport international de Johannesburg et le quartier des affaires de Sandton.
Le Gautrain, construit par le consortium international Bombela (le Français Bouygues, le Canadien Bombardier et deux partenaires sud-africains), table sur 160.000 passagers par jour.
Pendant le Mondial, il devrait transporter une majorité des 300.000 étrangers attendus, qui arriveront quasiment tous par Johannesburg.
Certains projets n’ont pas été complètement achevés. Les derniers travaux sur l’autoroute Johannesburg-Pretoria ne seront ainsi terminés qu’après la compétition. Mais l’axe a d’ores et déjà été élargi pour faire face à l’accroissement de la circulation.
Au total, l’Afrique du Sud a dépensé près de 4 milliards d’euros pour le Mondial, notamment pour édifier cinq nouveaux stades et un nouvel aéroport à Durban. Celui de Johannesburg a été entièrement rénové.
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jeudi, 16 octobre 2008
La Belgique perd par arbitrage et par coaching
Les grincheux diront qu'il s'agit d'une défaite de plus, que les Diables rouges ont encore commis des erreurs individuelles qui leur coûtent cher et qu'ils ont à nouveau mesuré la différence fondamentale qui existe entre eux et le gratin du football mondial : l'efficacité.
Au niveau purement factuel, ces grincheux auront raison. Fellaini a vraiment offert le but de l'égalisation espagnole à Iniesta, via Xavi, alors que les Diables géraient bien le match. Et Stijnen a dû se retourner une deuxième fois en toute fin de rencontre devant ce… Diable de Villa, sorti d'une boîte où Kompany l'avait enfermé à double tour pour crucifier sans pitié de jeunes Belges qui méritaient bien mieux et qui ont dominé la deuxième mi-temps où, franchement, les champions d'Europe n'en ont pas mené large.
C'est vrai, les grincheux auront raison, mais ce seront quand même des grincheux. Car les Diables rouges ont bien joué, mercredi soir, dans un stade Roi Baudouin qui a retrouvé de la voix et de la chaleur pour la première fois depuis des années. Comme quoi, ceux qui se plaignaient d'un stade sans âme doivent se rendre compte que c'est la qualité du spectacle qui fait la qualité de l'ambiance…
Les Diables rouges ont bien joué, il faut le dire et le retenir. Généreux, intelligents, bien organisés avec un Simons devant la défense, plus que derrière elle, en marquage quasi individuel sur Xavi, avec un Kompany impérial – c'est souvent le cas dans les gros matchs, c'est dans les « petits » que Vincent se laisse parfois encore aller – et un Fellaini impressionnant, mais coupable sur le but égalisateur. En outre, l'incroyable Wesley Sonck a encore marqué un but – le cinquième en quatre rencontres internationales. Quel destin pour ce garçon dont on ne savait plus qu'il était footballeur il y a an, quand il croupissait dans l'infirmerie ou le noyau B de Moënchengladbach et qui se retrouve aujourd'hui buteur affamé et régulier, élément déterminant pour apporter de l'efficacité à un groupe jeune et talentueux.
Bref, il ne faut pas seulement pleurer après la défaite in extremis de mercredi soir. L'avenir de ce noyau est réel et on n'a jamais été si proche d'un vrai exploit de l'équipe nationale depuis des années. Un partage n'aurait choqué personne, bien au contraire et Vicente Del Bosque lui-même reconnaissait sans qu'on le pousse que la chance était du côté de son équipe.
Au niveau du groupe, nous voilà donc relayés à cinq longueurs de l'Espagne, dépassés par la Turquie (qui s'est contentée d'un partage en Estonie) et talonnée par la Bosnie, qui revient dans le parcours après son carton (4-1) contre l'Arménie.
Bref, les Belges n'ont pas fait la bonne opération dont ils pouvaient légitimement rêver, mais sur le fond, la donne n'a pas vraiment changé : il reste trois équipes pour la deuxième place, synonyme de barrages. Et le printemps s'annonce décisif : en quatre jours, fin mars et début avril, les Diables affronteront deux fois la Bosnie. Ils devront, là, éliminer un concurrent direct, en espérant que l'Espagne, au même moment, soit aussi efficace et cynique contre la Turquie qu'elle ne le fût hier, au Heysel.
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