Avec 27 sièges, laN-VA comptabilise à elle seule la presque totalité des sièges de l'ancien cartel qu'elle formait avec le CD&V, et qui comptait 30 sièges. Les chrétiens-démocrates flamands (17 sièges) ne réunissent plus qu'un peu plus de la moitié du capital qu'ils possédaient à l'époque du cartel. En ballotage défavorable en Brabant wallon, le cdH semblait devoir se contenter de 9 sièges (-1), ce qui n'accorderait plus à la "famille" CD&V-cdH que 26 sièges (-14). Les autres grands perdants sont la famille libérale, qui était la première de l'hémicycle en 2007 avec 41 sièges. Avec chacun cinq sièges de moins, le MR (18 sièges) et l'Open Vld (13) ne comptabilisent plus à eux deux que 31 sièges. La famille socialiste devient la première du pays, avec 39 sièges. Le PS (26 sièges), vainqueur au sud du pays, a conquis 6 sièges de plus qu'en 2007. Quant au sp.a (13 sièges), il fait presque aussi bien qu'au précédent scrutin où il s'était présenté en cartel avec Spirit (14 sièges). Les Verts enregistrent un léger mieux grâce à Groen! (5 sièges, +1) alors qu'Ecolo a stabilisé son résultat de 2007 (8 sièges). A eux deux, ils comptabilisent donc 13 sièges, un de plus que le Vlaams Belang (-5). Le FN disparaît de l'hémicycle. La Lijst Dedecker est réduite à peau de chagrin, seul son président Jean-Marie Dedecker parvenant à préserver son siège, sur les cinq que détenait son parti. Enfin, le Parti populaire semblait pouvoir fêter son entrée dans l'hémicycle grâce à la performance de sa tête de liste en Brabant wallon Laurent Louis.