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mardi, 02 mars 2010

Espagne: Coup de filet anti-pornographie sur Internet

La police espagnole a annoncé, mardi 2 mars, l'arrestation de 43 personnes et la mise en examen de 61 autres dans le cadre d'une nouvelle opération contre la diffusion de la pornographie infantile sur Internet. La police a réalisé 95 perquisitions 'dans toute l'Espagne' et saisi du matériel informatique comprenant notamment 1 150 vidéos contenant des images pornographiques à caractère pédophile. L'enquête avait démarré grâce à une plainte déposée en Catalogne (Nord-Est) signalant l'existence sur un réseau d'échange de fichiers informatiques d'une vidéo montrant deux mineurs victimes d'agressions sexuelles par deux adultes.

L'Espagne a multiplié, ces dernières années, les coups de filet anti-pornographie sur Internet, s'aidant notamment d'un logiciel spécialisé, Hispalis, permettant de détecter et fournir les noms et adresses des internautes se connectant sur des sites illicites. La dernière opération remontait au moins de février avec l'arrestation de vingt-six personnes et la mise en examen de dix autres.

Trois policiers accusés de viol aggravé

Trois policiers ont été mis en examen pour viol aggravé d'une prostituée à Nice et un quatrième pour non assistance à personne en danger, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

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La prostituée a été interpellée par les gardiens de la paix pour racolage et conduite dans leur fourgon de police avant d'être relâchée en échange de faveurs sexuelles, a indiqué cette source.

Consentante?

Selon Metro, il s'agit d'une mère de famille toulonnaise de 26 ans, se prostituant occasionnellement à Nice. Les faits seraient survenus durant la nuit de mardi à mercredi. Les trois fonctionnaires accusés du viol ont reconnu avoir eu des relations sexuelles avec la plaignante, mais affirment qu'il s'agissait de relations consenties.

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie de l'affaire. Les quatre policiers, qui appartiennent au service de sécurité de proximité de la ville de Nice, ont été suspendus de leurs fonctions et laissés en liberté.

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lundi, 01 mars 2010

Coupe du monde 2006 - Zidane ne s'excusera pas

Zinédine Zidane a confié une nouvelle fois qu'il ne dirait "jamais" pardon à Marco Materazzi pour son coup de tête, préférant "mourir", dans une interview accordée au journal El Pais. Expulsé en finale de la Coupe du monde pour un coup de tête sur l'Iitalien, il se défend une nouvelle fois.zizou.jpg

Quatre plus tard, la pilule n'est toujours pas passée. Zinédine Zidane, dont le dernier match s'est conclu par une exclusion contre l'Italie en finale du Mondial 2006, n'est pas près d'accorder son pardon à Marco Materazzi. "Je demande pardon au football, aux supporteurs, à l'équipe... Après le match (perdu face aux Italiens en Allemagne), je suis entré dans le vestiaire et je leur ai dit: 'Pardonnez-moi. Cela ne change rien mais je vous demande pardon'. Mais à lui (Materazzi) je ne peux pas. Jamais, jamais... Ce serait me déshonorer... Je préfère mourir", affirme l'ancien capitaine de l'équipe de France dans les colonnes du quotidien espagnol.

"Je préfère mourir"

"Si ça avait été (le Brésilien) Kaka, un type normal, un type sympa, bien sûr que j'aurais demandé pardon. Mais à ce type là (Materazzi)...", poursuit l'ancien joueur du Real Madrid aujourd'hui conseiller du président Florentino Perez. "Sur un terrain, il se passe beaucoup de choses. Ca m'est arrivé très souvent. Mais là je n'ai pas pu me contenir, explique Zidane. Parce qu'en plus... Ce n'est pas une excuse. Mais ma mère était malade. Elle était à l'hôpital. Les gens ne le savaient pas. Mais c'était un mauvais moment. Plus d'une fois ils ont insulté ma mère et je n'ai rien dit. Mais là...".

Zidane, 37 ans, qui vit toujours à Madrid, ne garde pas que de mauvais souvenirs de ses adversaires: "J'ai aussi croisé des adversaires qui m'ont fait rire. Et des arbitres très drôles. Et des coéquipiers qui me faisaient rire tous les jours, comme Ronaldo (le Brésilien), un crack dans tous les sens du terme". L'ancien meneur de jeu du Real (2001-2006) a également eu quelques mots pour le nouveau Ronaldo du club madrilène, Cristiano, l'international portugais: "Les gens disent que c'est quelqu'un qui se la raconte mais c'est une personne noble. Un bon garçon et travailleur. Il se moque d'avoir la pression. S'ils le sifflent, il s'en fiche. Au contraire, il aime ça !".

AFP

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Baaba Maal Fanta

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samedi, 27 février 2010

Bridge refuse de serrer la main de Terry

Le défenseur de Manchester City, Wayne Bridge, a refusé de serrer la main du capitaine de Chelsea John Terry avant le coup d'envoi de la rencontre entre les deux équipes, samedi à Stamford Bridge, suite aux allégations d'une relation entre Terry et l'ex-compagne de Bridge.

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La scène a eu lieu juste avant le coup d'envoi quand les joueurs des deux équipes doivent tous se serrer la main en signe de fair-play. Alors que Terry a présenté sa main, Bridge n'a pas tendu la sienne à son ancien coéquipier chez les Blues.

La chaîne anglaise Sky Sports, qui retransmet le match en direct, a volontairement avancé sa pause publicitaire pour ne pas manquer cet incident que toute l'Angleterre attendait.

Il y a deux jours, Bridge a annoncé sa décision de ne plus jouer pour l'Angleterre, renonçant ainsi à sa participation à la Coupe du monde 2010, car il ne voulait plus avoir à côtoyer Terry.

Le latéral gauche de City n'a toujours pas pardonné à son ancien ami la liaison qu'il aurait eue, selon la presse anglaise, avec son ex-compagne et mère de son fils, la Française Vanessa Perroncel.

Terry a été dépossédé du brassard de capitaine de la sélection anglaise à la suite de cette affaire. Vincent Kompany était sur le terrain, contrairement à Dedryck Boyata, non repris sur la feuille de match.

 

Belga

Halilhodzic limogé de la Côte d'Ivoire

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Le Franco-Bosniaque Vahid Halilhodzic a été limogé de son poste de sélectionneur de la Côte d'Ivoire, a annoncé le président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, samedi à la télévision nationale.

"J'ai mis fin ce samedi à 13H00 au contrat de Vahid Halilhodzic parce que l'un des objectifs qui lui ont fixés n'a pas été atteint: celui de remporter la Coupe d'Afrique des nations 2010", a déclaré Jacques Anouma à l'occasion d'une émission télévisée.
Vahid Halilhodzic était en disgrâce après l'échec des "Eléphants" lors de la récente CAN en Angola (10-31 janvier), remportée par l'Egypte face au Ghana (1-0).
Pour l'heure, aucun nom n'a été avancé pour sa succession.

Belga

Arsenal: Ramsey se fracture la jambe

Le milieu de terrain international gallois d'Arsenal, Aaron Ramsey a été grièvement blessé à la jambe droite samedi par un horrible tacle de Ryan Shawcross lors de la victoire des Gunners à Stoke City (3-1).

C'est à la 67e minute que Shawcross a asséné un tacle très violent sur la jambe droite du petit prodige gallois, âgé seulement de 19 ans. Les images étaient tellement violentes que la chaîne Sky Sports, qui retransmettait le match en direct de cette 28e journée, a refusé de les remontrer.
Ramsey, la cheville pendante, est longtemps resté au sol avant de quitter le terrain sous oxygène sur une civière et d'être transféré en urgence dans un hôpital londonien pour des examens approfondis.
Ses coéquipiers, blêmes, sont longtemps restés prostrés autour de lui sur la pelouse. Shawcross, logiquement exclu et totalement traumatisé par l'incident, a quitté le terrain en pleurant.
"Nous savons simplement que c'est une blessure très grave et qu'il sera écarté des terrains pour très longtemps. C'est là troisième blessure de ce genre que nous subissons après d'horribles tacles et je ne crois pas que ce soit une coïncidence. Je crois ce que je vois et quand un joueur est blessé de cette manière là, ce n'est pas acceptable" a confié Arsène Wenger, rappelant bien sur les les graves blessures d'Eduardo sur un tacle de Taylor (Birmingham) en 2008 et Diaby sur un autre de Smith (Sunderland) en 2005.

Liverpool recrute un prodige anglais de 15 ans

Le club anglais de Liverpool a annoncé samedi le recrutement de Raheem Sterling, un jeune milieu de terrain offensif anglais de 15 ans qui jouait aux Queens Park Rangers (2e div. anglaise) et promis à un très grand avenir.

Sterling, né en Jamaïque mais qui a toujours vécu en Angleterre, évolue régulièrement dans les équipe de jeunes de QPR et de l'Angleterre. Par ses performances, le petit prodige a attiré l'intérêt de Manchester United, Manchester City et Arsenal.
Mais c'est finalement Liverpool qui est parvenu à le recruter pour une indémnité non révélée. Sterling va ainsi rejoindre dès cette saison le centre de formation des Reds à Kirkby.
"Raheem est une jeune joueur anglais très prometteur qui était suivi par d'autres clubs et nous sommes très heureux qu'il ait décidé de nous rejoindre" a confié Christian Purslow, le directeur exécutif du club de la Mersey.

Belga

Didier Bergès, l'avocat de Sans Aucun Doute est mort... Julien Courbet effondré !

Il était l'un des plus fidèles acolytes de Julien Courbet. Avocat de profession, Didier Bergès intervenait régulièrement aux côtés de l'animateur, depuis la première émission de Sans Aucun Doute mais aussi à la radio, dans l'émission Ça peut vous arriver. Il était également l'auteur de plusieurs ouvrages, tels que Qui a raison, qui a tort ou De quel droit.

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Hier, vendredi 26 février, Didier Bergès, 66 ans, a été victime d'un malaise cardiaque, auquel il a succombé.

Julien Courbet, effondré, a confié sa douleur à RTL, radio sur laquelle ils officiaient tous les deux :

"C'est comme si on m'avait amputé d'une jambe, là au moment où je vous parle. On a démarré il y a 17 ans le premier Sans Aucun Doute il était assis à côté de moi, et il y a 10 ans quand 'Ca peut vous arriver" à démarré sur RTL il était à côté de moi. Donc c'est une amitié qui aurait eu 20 ans dans peu de temps, mardi il devait être à côté de moi. Tout ce que j'ai pu faire en terme de consommation et d'aide aux auditeurs et aux téléspectateurs, il a toujours été là, toujours. Et, voilà, c'est comme ça, c'était indissociable, à la fois je ne sais pas quoi vous dire, je suis juste abattu...

Il était jovial, vous savez, moi je l'appelais mon emmerdeur préféré, c'est à dire que c'était vraiment un contestataire. C'est un homme qui a eu d'ailleurs un parcours politique, c'était un homme qui était très à gauche à une époque, écologiste par la suite, mais qui avait surtout l'envie de contester...

Il aimait rire, il aimait taquiner, il aimait contester, contester, contester. Par principe quand vous lui disiez bleu, il faisait rouge et vice versa, mais à côté de ça, beaucoup de professionnalisme, il passait la nuit entière sur les dossiers il allait chercher sur internet des renseignements sur tous ceux qu'on essayait d'appeler

vendredi, 26 février 2010

Le groupe Belgacom a augmenté son bénéfice net de 13% à 904 millions d’euros en 2009, année durant laquelle il estime avoir bien résisté à la crise, sensible surtout chez ses clients professionnels, selon des résultats publiés ce vendredi.

Le groupe Belgacom a augmenté son bénéfice net de 13% à 904 millions d’euros en 2009, année durant laquelle il estime avoir bien résisté à la crise, sensible surtout chez ses clients professionnels, selon des résultats publiés ce vendredi.

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Belga

Le groupe Belgacom a réalisé en 2009 un bénéfice net de 904 millions d’euros, contre 800 millions d’euros l’année précédente. Il proposera à l’Assemblée générale des actionnaires du 14 avril prochain le paiement d’un dividende ordinaire de 1,68 euro brut par action, peut-on lire vendredi dans un communiqué.

Le groupe affiche un chiffre d’affaires, hors éléments non récurrents, en hausse de 0,2 % à 5,990 milliards d’euros. L’EBITDA s’élève à 1,955 milliard d’euros, en baisse de 1,7 % par rapport à 2008.

Les coûts ont été comprimés l’année dernière, de 1,4 % pour les frais de personnel et de 5,6 % pour les autres charges d’exploitation.

Belgacom proposera aux actionnaires le paiement d’un dividende de 1,68 euro brut par action, pour un total de 667 millions d’euros, en ce compris le dividende intérimaire de 0,4 euro par action payée en décembre 2009. Pour l’année 2010, il s’attend à attribuer un dividende annuel total de 2,18 euros.

Belgacom prévoit par ailleurs, pour 2010, une hausse de 8 à 9 % de ses revenus, avec une consolidation des Belgacom International Carrier Services (BICS) à 100 %, et une marge d’EBITDA comprise entre 30 et 31 %.

« Grâce à une gestion efficace des coûts et à l’offre de nouveaux produits et de meilleurs services, Belgacom a bien résisté à la crise et a réussi en 2009 à battre ses propres records », se réjouit Didier Bellens, administrateur-délégué du Groupe Belgacom.

(D’après Belga)

Un train brûle un feu rouge à la gare de Vilvorde

Un train a brûlé un feu rouge jeudi aux alentours de 11h20 à la gare de Vilvorde. L'information a été confirmée par Infrabel. "Mais il n'y avait aucun danger", a précisé le porte-parole du gestionnaire de l'infrastructure ferroviaire belge, Christiaan Clapuyt.

Le train venait d'Anvers en direction de Bruxelles-Midi. Il y avait moins de 100 passagers à bord. Selon le porte-parole, ils n'ont jamais été en danger. "Le conducteur a remarqué son erreur et s'est immédiatement arrêté. Il n'a pu empêcher le franchissement du feu de signalisation, mais il n'y avait aucun danger". L'incident s'est produit au moment de l'entrée en gare. "Dans un cas pareil, la procédure habituelle est suivie et le conducteur ne peut plus avancer. Des retards allant d'une demi heure à trois quarts d'heure ont été enregistrés à la suite de l'incident. En une heure, la situation a été normalisée". Le porte-parole a indiqué que les raisons du franchissement du feu n'étaient pas encore établies. Pour cela, il renvoie vers la SNCB, qui est responsable des conducteurs de train. Selon lui, le train s'est rapidement arrêté après le feu, ce qui a permis d'éviter que le train se trouve dans une situation dangereuse. (LEE)

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Le chef de la Cellule Brabant wallon soupçonné d'escroquerie

Lionel Ruth, le chef suspendu de la cellule chargée d'enquêter sur le dossier des tueurs du Brabant, est également soupçonné d'escroquerie et de faux en écriture, écrit la presse flamande jeudi.

Lionel Ruth a été suspendu début du mois parce qu'on avait retrouvé dans son bureau une arme enregistrée dans le dossier des tueurs du Brabant. Selon le procureur de Charleroi, Christian de Valkeneer, un PV avait pourtant été dressé en 1991 pour indiquer que l'arme avait été restituée à son propriétaire. "M. Ruth affirme que la femme ne voulait plus de son arme et qu'il s'est montré négligent en ne faisant pas de PV et en conservant l'arme dans son casier", peut-on lire dans les journaux. Les enquêteurs ont encore trouvé dans le bureau de Lionel Ruth deux autres armes saisies dans les années nonante et pour lesquelles il n'a pas dressé de PV. "Ces armes n'ont aucun rapport avec les crimes attribués aux tueurs du Brabant", affirme Christian De Valkeneer. Selon le parquet de Charleroi, les soupçons les plus graves contre Lionel Ruth sont d'ordre privé. Sa femme travaillait ainsi comme infirmière dans un hôpital de Charleroi et aurait, ces deux ou trois dernières années, escroqué l'Inami avec l'aide de son mari, en vendant de fausses prescriptions pour un montant total d'environ 50.000 euros. "Pour ces faits, Lionel Ruth a été inculpé de faux en écriture et escroquerie", selon M. De Valkeneer. (SLE)

jeudi, 25 février 2010

Troisième jour de grève des aiguilleurs du ciel

Le trafic aérien sera perturbé jeudi pour la troisième journée consécutive, en raison de la grève des aiguilleurs du ciel que le gouvernement n'est pas parvenu à stopper mercredi.

En région parisienne, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) prévoit l'annulation de la moitié des vols au départ d'Orly et de 15% des vols au départ de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Des perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire, précise un communiqué.

Le mouvement, organisé par une intersyndicale CGC, CGT, FO SNNA, FO et Unsa de la DGAC contre une réforme européenne du contrôle aérien, doit en principe se prolonger jusqu'à samedi matin.

L'intersyndicale des contrôleurs aériens a décidé de poursuivre le mouvement après avoir été reçue mercredi au ministère de l'Ecologie, dont dépendent les transports.

Les discussions n'ont pas permis de déboucher sur une sortie de grève rapide comme l'espérait pourtant le ministre Jean-Louis Borloo.

Le ministère a diffusé un communiqué pour préciser que la plupart des syndicats de l'intersyndicale avaient été reçus mercredi et que les autres seraient reçus "très prochainement".

Pour Jean-Louis Borloo, "il s'agit de rassurer les personnels sur le maintien de leurs statuts, sur le futur statut de l'organisme (européen) qui doit être mis à l'étude et d'écouter tous les acteurs du système aérien français dans ce qu'ils ont à proposer".

Le ministre a chargé l'ancien député européen socialiste Gilles Savary d'une mission sur le sujet. Il devra rendre son rapport d'ici fin juin.

Jean-Louis Borloo souligne que le gouvernement a proposé aux aiguilleurs de les associer à la rédaction du mandat de négociation du traité européen de gestion du trafic aérien.

Le Functional airspace block europe central (FABEC), signé en novembre 2008, associe six pays européens (Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas et Suisse) qui souhaitent moderniser la gestion du trafic aérien en termes de sécurité, de capacité, d'efficacité et de défis économiques.

L'intersyndicale craint qu'il conduise au démantèlement de la DGAC et menace l'emploi et le statut de ses 12.000 agents.

Elle dénonce parallèlement la forte réduction des effectifs prévue pour 2010 et 2011 par le gouvernement dans le cadre de la révision générale des politiques publiques (RGPP).

Laure Bretton

10:29 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : greve |  del.icio.us |  Facebook | | |

L«épouvantable» détention de l'ex-otage français au Mali

Détour au Mali pour Nicolas Sarkozy pour rencontrer l'ex-otage français Pierre Camatte . Agé de 61 ans, ce dernier a évoqué en présence du chef de l'Etat - venu spécialement le voir - ses conditions de captivité dans le désert, où il a été maltraité : «On est isolé, on ne doit pas bouger, il y a la chaleur du Sahara, les conditions d'hygiène épouvantables, une alimentation et une eau absolument dégoûtantes. (...) Le plus difficile, c'est la solitude.» Jeudi matin sur RTL , il a expliqué que ses geoliers lui donnait «des coups comme ça, des baffes, des menaces directes avec le canon de la kalochnikov : tous les jours». «Pendant mon enlèvement, je ne me suis pas laissé faire, on s'est battus» mais «ils m'ont menotté, bâillonné (...) et jeté comme un paquet de linge sale sur la plate-forme. Tous les jours, j'ai cru que ma dernière heure était arrivée». sarko178.jpg

Avant d'être rapatrié en France, Pierre Camatte a également décrit ses ravisseurs comme des «fanatiques» recrutant «surtout chez les jeunes». «Ils détiennent une vérité qui est à la vérité suprême. Ils ont le Coran qu'ils lisent tout le temps. Ils disent que les musulmans de France ne sont pas de vrais musulmans, que ce sont eux qui détiennent la vérité et que leur objectif est d'islamiser le monde entier, a-t-il expliqué. Il y a parmi eux, 70 à 80% des jeunes, et ça, ça pose problème». Et de conclure : «Aujourdhui, je dois me reconstruire.»

La «lutte déterminée» de Sarkozy contre les terroristes

De son côté, le chef de l'Etat a assuré dans la nuit de mercredi à jeudi son soutien au Mali pour une «lutte déterminée» contre les terroristes. Accueilli à sa descente d'avion par son homologue Amadou Toumani Touré, le chef de l'Etat français avait insisté sur l'idée que le président malien avait pris la «bonne» décision dans cette affaire. «Nous tenons à remercier - je veux le faire du fond du coeur - le président du Mali, qui a été un homme courageux, humain

mercredi, 24 février 2010

EN CONCERT A ZIGUINCHOR, YOUSSOU NDOUR PARLE DE LA SITUATION EN CASAMANCE «Depuis fort longtemps, on n’a pas entendu une seule voix de l’Etat…»

En lançant un «message fort» pour la reprise des négociations entre l’Etat et le Mfdc, lors de son concert à Ziguinchor, Youssou Ndour, leader du Super Étoile, s’est désolé de la recrudescence de la violence en Casamance et regretté que «depuis fort longtemps, on n’a pas entendu une seule voix de l’Etat s’élever pour préconiser des solutions et appeler les responsables du Mfdc à la table de négociations».

ZIGUINCHOR - Après plusieurs responsables politiques et leaders de l’opposition qui ont dénoncé la recrudescence de la violence en Casamance et interpellé l’Etat du Sénégal, c’était ce week-end au tour au leader du Super Étoile, Youssou Ndour, de se désoler de la situation que traverse la partie méridionale du pays, secouée depuis quelques semaines par la reprise des hostilités entre des combattants du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (Mfdc) et l’armée sénégalaise.

En concert au stade Aline Sitoë Diatta, en présence du parrain de la manifestation culturelle, Abdoulaye Baldé, ministre d’Etat, ministre des Forces armées et maire de Ziguinchor, ainsi que Mamadou Lamine Keïta, ministre de la Jeunesse, des Sports et des loisirs, Youssou Ndour, qui a joué sur scène deux morceaux, a tenu à condamner cette reprise des hostilités. Non sans interpeller, par le canal du ministre des Forces armées, l’Etat au plus haut sommet afin que les discussions reprennent.



Les Khalifes des Mourides et des Tidianes appelés à faire pression sur l’Etat et le Mfdc



«Monsieur le ministre d’Etat Abdoulaye Baldé, il faut que l’État se prononce par rapport à ce qui se passe en Casamance parce que, depuis fort longtemps, on n’a pas entendu une seule voix de l’Etat s’élever pour préconiser des solutions et appeler les responsables du Mfdc à la table de négociations. Il faut que l’Etat s’active», a dit M. Ndour. Un «message fort» qu’il a tenu à lancer «ici parce que ce soir, là où nous sommes au stade Aline Sitoë Diatta, il y a des ministres comme Baldé et Keïta, mais aussi il y a des gens du Mfdc qui sont là. Donc, de grâce, que l’Etat et le Mfdc s’asseyent autour d’une même table pour mettre fin à cette crise». Le chanteur ne manque pas d’appeler les chefs religieux à plus d’implication : «Je demande au Khalife général des Mourides et aussi celui des Tidianes de s’investir davantage pour que très rapidement l’Etat aille à la table de négociations avec le Mfdc afin que la paix revienne sur cette terre très riche».

Un appel qui n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd puisque le ministre d’Etat, ministre des Forces armées, Abdoulaye Baldé, a salué la déclaration de Youssou Ndour. «Comme il l’a dit, il y avait des membres du gouvernement à son concert, mais aussi il y avait certainement des gens du Mfdc, tous étaient là autour de la culture. Donc ce que j’ai compris en promettant aux Ziguinchorois le festival international qui constitue des moments de communion, par la culture, par le sport. Il y a aussi des actions de développement. Je pense que c’est à travers des actions de cette nature que nous gagnerons à d’abord faire revivre la région, à ramener la confiance au niveau des investisseurs», a souligné M. Baldé qui a annoncé, pour le mois d’avril 2010, la pose de la première pierre au Cap-Skiring de la maison qu’il a offerte à Youssou Ndour dans cette zone balnéaire de la Casamance.

 

  Auteur: Idrissa Benjamin SANE    

lundi, 22 février 2010

La mortalité maternelle, plaie du Burkina Faso

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Amnesty International publie un rapport édifiant

 

Au Burkina Faso, les grossesses se terminent encore trop souvent par une tragédie. Amnesty International lance un cri d’alarme sur les conditions des femmes enceintes en Afrique de l’Ouest. L’organisation publie le rapport Donner la vie, risquer la mort : la mortalité au Burkina Faso ce 27 janvier à Ouagadougou. Les discriminations, le manque d’informations ou encore les mentalités sont pointés du doigt. Dans cette même volonté d‘informer, une caravane de sensibilisation parcourra le pays du 28 janvier au 9 février.

« Tu es enceinte ? Non, je ne veux pas vivre ce malheur ! » Un discours que Salvator Sagues, chercheur en Afrique de l’Ouest pour Amnesty International, a plusieurs fois entendu au Burkina Faso [1]. Chaque année, plus de 2000 femmes meurent de complications liées à la grossesse et à l’accouchement, d’après les chiffres du gouvernement. Pourtant, selon Amnesty International, la plupart des décès auraient pu être évités.

Certaines femmes décèdent parce qu’elles n’ont pas eu le temps de parvenir aux centres de santé en raison d’obstacles géographiques, financiers ou culturels. D’autres ne peuvent pas bénéficier de transfusion sanguine à cause d’une forte pénurie de sang dans le pays.

Mais, ce sont les discriminations que subissent ces personnes dans la vie quotidienne qui préoccupent le plus Amnesty International. « Si les hommes accouchaient, il n’y aurait peut-être pas autant de décès », a estimé le chercheur Gaëtan Mootoo lors d‘une conférence de presse donnée le 21 janvier à Paris. Le statut inférieur de la femme porte atteinte à son droit de décider si elle désire des enfants. « Les femmes n’ont pas de prises de décision dans leur vie privée ».

Depuis juillet 2008, l’association a parcouru le Burkina Faso dans le cadre de quatre missions de recherches autour de la mortalité maternelle. Plus de 50 cas de femmes décédées pendant la grossesse ou l’accouchement ont été examinées. Le rapport publié mercredi a pour but de sensibiliser les autorités burkinabè.

« Les femmes ont des droits »

De nombreux obstacles empêchent les femmes d’avoir accès aux services dont elles ont besoin. Outre le problème d’accessibilité géographique, le manque d’information sur les droits sexuels et reproductifs est critique dans le pays. « Il faut convaincre les populations qu’elles ont un rôle à jouer. Les femmes ont des droits », déplore Paule Rigaud, responsable de campagne au Burkina Faso. « Des corrupteurs profitent de l’ignorance pour faire payer des soins », dénonce-t-elle.

Néanmoins, la mortalité maternelle est aussi due à la réticence des femmes à se rendre dans des centres de santé. Cela concerne particulièrement celles qui, pauvres et issues des milieux ruraux, reçoivent des soins dans des dispensaires offrant des conditions d’hygiène déplorables. « Des femmes préfèrent accoucher à même le sol », précise Gaëtan Mootoo. Pour que la situation soit convenable pour les patientes, le problème de la confidentialité est le premier à résoudre étant donné que des femmes sont « rejetées » par les médecins eux-mêmes.

Un travail de longue haleine

Les autorités burkinabè n’ont pas ignoré cette tragédie, le gouvernement adoptant en 2006 une stratégie nationale de subvention des soins obstétricaux et néonataux d’urgence. Celle-ci prévoie de prendre en charge 80% du coût des soins. Depuis, le taux de mortalité maternelle a décru, passant de 566 pour 100 000 naissances en 1993 à 307 en 2008. Mais la politique de mise en œuvre souffre de grosses lacunes. « L’objectif est que 100% des accouchements soient médicalement assistés. On demande aussi une exemption totale des coûts des soins d‘urgence », explique Amnesty International.

Alarmé par les conditions de vie des femmes au Burkina Faso, l’organisation non gouvernementale a décidé de parcourir le pays du 28 janvier au 9 février prochain avec une caravane de sensibilisation, le but étant d’informer les populations sur les enjeux de la santé maternelle et de donner suite à la publication du rapport  Donner la vie, risquer la mort : la mortalité maternelle au Burkina Faso .

Amnesty International devrait s’entretenir la semaine prochaine avec des ministres et agents de la Santé, de la Promotion des droits humains, de la Promotion de la femme et des bailleurs de fonds. Un travail de longue haleine qui devrait inspirer les autres pays environnants où les femmes connaissent les mêmes maux.

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L’école africaine à l’heure du tableau numérique

Le REPTA équipe et forme les professeurs à l’usage des nouvelles technologies

L’association REPTA ("Réseau éducation pour tous en Afrique") met en place et anime un réseau d’enseignants et d’éducateurs utilisant des Tableaux Numériques Interactifs, pour des jeunes qui ne sont plus pris en charge par les systèmes éducatifs formels en Afrique. Gabriel Cohn-Bendit, son fondateur, défend les méthodes alternatives pour dynamiser la formation et stimuler les étudiants.

Les nouvelles technologies au service de l’éducation des plus démunis. Accéder directement au numérique sans passer par les phases intermédiaires, c’est le défi que lance Gabriel Cohn-Bendit à 26 écoles situées dans 5 pays d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina-Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal. Ayant noué une alliance avec Smart Technologies, leader des TNI (« tableaux numériques interactifs »), le fondateur du REPTA entend apporter un maximum de Smartboards dans les salles de classe de la brousse et des villes africaines. « Il m’est insupportable de penser que cet outil que je trouve fantastique ne soit pas disponible en Afrique », lance Gabriel Cohn-Bendit, fondateur du REPTA en 2003. Le Smartboard est un tableau tactile généralement équipé d’un stylet quatre-couleurs et d’un vidéo-projecteur voire même d’un appareil photo numérique. « L’affichage se fait d’abord sur son ordinateur puis en plus grand sur son tableau », explique Julien Mandelsohn, employé à l’avant-vente de Smart Technologies. « L’interface avec le PC permet de naviguer sur diverses applications et, grâce à un logiciel baptisé ‘notebook’, de faire des éditions dans ses leçons. Les modèles que nous avons envoyés en Afrique sont de petites tailles, environ 40 pouces, soit environ 1 mètre ».

Toujours en « phase expérimentale », les TNI ont été introduits dans 2 sites au Bénin, 10 au Burkina Faso, 4 au Mali, 6 au Niger et 5 au Sénégal. « Suite à nos expériences avec les premières formations, nous sommes en mesure de dresser un premier bilan » affirme Gabriel Cohn-Bendit après être allé évaluer la situation sur le terrain. « C’est plus difficile qu’on ne le croyait. Les gens ne savent pas tous manier l’ordinateur comme en France. Le problème des connexions Internet pas toujours assurées n’est en revanche pas très important. On peut vraiment mettre beaucoup de choses sur un disque dur ».

Former les formateurs

Selon M. Cohn-Bendit, certains précepteurs africains rechignent un peu à opérer la transition du tableau noir classique vers le tableau blanc interactif. « Pourquoi changer quelque chose qui marche bien ? » interrogent-ils. Le problème est ailleurs font-ils valoir : « Si les jeunes ne regardaient pas autant la télé, et si les familles s’occupaient plus de leurs enfants… »

Evidemment, un changement ne se fait pas sans petits accrocs. L’association REPTA tente de vanter les nombreux attraits de ces tableaux qui permettent, en interface avec l’ordinateur personnel, de faire des choses étonnantes et surtout plus stimulantes pour des élèves parfois peu captivés. L’équipement en matériel est accompagné d’une formation initiale à l’usage des Tableaux Numériques Interactifs de cinq jours. Une période de formation jugée trop courte par l’ancien professeur et qui sera certainement révisée à la hausse. « Au Niger, les formatteurs restent trois semaines sur place. Nous allons essayer de faire la même chose ailleurs ».

En 2010, 4 autres sites à Madagascar et 4 au Maroc seront équipés de ces fameux smartboards. « Avec ce programme, nous nous adressons en premier lieu aux enfants et jeunes exclus des systèmes formels d’éducation (enfants des rues, enfants et jeunes des zones rurales n’ayant pas accès à l’école, jeunes enfants, jeunes non alphabétisés). Nous sommes convaincus que l’accès aux TICE (Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement, ndlr) est un élément clé pour favoriser l’éducation de ces populations défavorisées et le développement de leur communauté. A ce titre, nous sommes ravis d’avoir trouvé en SMART Technologies un partenaire de confiance pour nous accompagner dans ce projet de manière durable et œuvrer à nos côtés pour l’éducation pour tous en Afrique », explique Gabriel Cohn-Bendit.

« Internet va arriver très vite en Afrique », s’enthousiasme ce militant français de l’éducation alternative. Une plateforme de ressources permet même aux professeurs d’échanger sur leurs méthodes de travail avec leurs homologues de par le monde. L’Afrique pourrait-elle bénéficier en même temps que les autres du tournant numérique que prend l’éducation ? Sans doute un rêve, mais si la transition vers une offre éducative innovante se réalise, même en léger différé, il y aura de quoi se réjouir.

Le président Blaise Compaoré est le médiateur de la crise ivoirienne

Les différentes parties ivoiriennes se retrouvent ce dimanche à Ouagadougou, au Burkina Faso, sous l’égide du médiateur de la crise ivoirienne, le président Blaise Compaoré. Depuis l’annonce de la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale, la Côte d’Ivoire est le théâtre de plusieurs affrontements meurtriers.
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Les responsables politiques ivoiriens tentent de renouer le fil du dialogue ce dimanche au Burkina Faso alors que les manifestations et les violences se sont multipliés, faisant des morts, après la dissolution par le président Laurent Gbagbo du gouvernement et de la Commission nationale indépendante vendredi dernier. « Je suis préoccupé, comme beaucoup d’Ivoiriens et d’Africains, par la situation que nous vous vivons en Côte d’Ivoire au regard des divergences très profondes entre les parties (...) », a déclaré samedi le président Blaise Compaoré, médiateur de la crise ivoirienne, qui assistait au sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) à Bamako. Il a indiqué que « les contacts directs » se poursuivraient ce dimanche sur la base des dispositions de l’accord de Ouagadougou qui a relancé le processus de paix en Côte d’Ivoire. Blaise Compaoré rencontre Henri Konan Bédié, le chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, et Alassane Dramane Ouattara, le leader du Rassemblement des républicains. Tous deux sont candidats au scrutin présidentiel qui ne cesse d’être reporté en Côte d’Ivoire.

Interrogé sur la situation dans son pays, Paul-Antoine Bouhoun Bouabré, représentant spécial de Laurent Gbagbo à la conférence des chefs d’Etat de l’Uemoa, a affirmé que la Côte d’Ivoire vivait « l’un des derniers soubresauts » de la crise dans laquelle elle est plongée depuis 2002. « On a connu des situations difficiles depuis 2002, a déclaré le responsable politique ivoirien. En 2004, il y a eu des pics (…). Cette crise que nous connaissons maintenant, à mon avis, est l’un des derniers soubresauts de la longue crise que nous avons connue jusqu’à maintenant. (…) Quand on aura franchi cette étape, la voie pour les élections sera grandement ouverte ». Des élections que souhaitent les Nations unies au plus tard en juin. « Tout le monde le souhaite », a poursuivi Paul-Antoine Bohoun Bouabré.

Derniers soubresauts ?

Il a également réitéré toute sa confiance en la médiation de Blaise Compaoré. « Le président Compaoré qui est le médiateur dans la crise ivoirienne déploie beaucoup d’énergie. (…) Cette crise dure depuis 2002 et c’est avec l’accord politique de Ouagadougou que nous avons pu retrouver la voie paix, grâce notamment à l’intervention du président Compaoré. Nous lui faisons confiance. Je ne vois pas pas pourquoi ce qu’il a réussi hier, il ne le ferait pas encore aujourd’hui. »

Déjà reporté, l’annonce de la composition du nouveau gouvernement ivoirien est attendu ce lundi. Avant d’y participer, l’opposition réclame le « rétablissement immédiat » de la Commission électorale indépendante (CEI) et elle a même demandé la « démission » du chef de l’Etat.

« Le Premier ministre Guillaume Soro (a entrepris) des négociations avec l’ensemble de la classe politique ivoirienne et tout porte à croire que dans les tous prochains jours, on aura un dénouement de cette autre crise dans la crise. », a indiqué, confiant, Paul-Antoine Bohoun Bouabré. « Tous les Ivoiriens, a-t-il ajouté, je pense tous les Africains de notre sous-région souhaitent que les choses se normalisent rapidement ».

Belgique:Un accident de trains évité de justesse vendredi

Un accident frontal entre deux trains a été évité de justesse vendredi matin à Piéton (Chapelle-lez-Herlaimont), selon la presse de lundi.

En raison de travaux sur la ligne 112, les trains doivent passer, à Piéton, sur une seule voie, alternativement dans un sens puis dans l'autre. Or, vendredi, un train a été autorisé à s'engager en vertu d'une autorisation fautive. C'est en coupant l'alimentation en électricité du train Jambes-Tournai mal orienté qu'un possible accident a été évité. Une enquête interne a été ouverte chez Infrabel pour déterminer les circonstances de l'incident. Un accident entre deux trains a causé la mort de dix-huit personnes lundi dernier à Hal, suscitant un débat sur la sécurité du réseau ferroviaire en Belgique. (OCH)