lundi, 16 août 2010
Deschamps : "Récupérer Ben Arfa ? Difficile..."
Didier Deschamps ouvre clairement la porte à son milieu offensif, lundi matin, dans L’Equipe. Mais l’entraîneur phocéen répond sur le fond aux position de son attaquant : "Je n'ai jamais dit que je ne voulais plus de lui."L'histoire entre Ben Arfa et l'OM semble cette fois-ci bel et bien terminée. Le milieu offensif semble en position de gagner son bras de fer. Après les déclarations de Jean-Claude Dassier ce dimanche, selon lesquelles il faudrait renouer le fil cette semaine, Didier Deschamps semble lui dire que la partie est perdue, ce lundi, dans une interview accordée à l'Equipe : "Le récupérer me semble très difficile vu sa position très radicale, son attitude." La question du retour de Ben Arfa pliée, le coach de l'OM a travaillé sa défense pour répondre aux accusations émises par l'ancien Lyonnais la veille. "Je n'ai plus envie de travailler avec ce coach. C'est un problème de confiance. Je ne sens pas de sincérité avec lui. Quand il me parle, j'ai toujours l'impression qu'il a une idée derrière la tête", assénait Ben Arfa dimanche.
La riposte de DD : "J'estime que j'ai fait beaucoup pour lui. Il a du talent mais des insuffisances aussi. J'ai passé beaucoup, beaucoup de temps à parler avec Hatem. Je lui ai dit beaucoup de choses. Il en a retenu certaines, pas d'autres. Jeudi dernier, il a refusé de parler avec moi. C'est peut-être mieux vu son état de nervosité." Deschamps ne nie pas le coeur du problème ("Mon idée, à l'origine, c'était qu'Hatem, pour des raisons sportives, trouve une solution ailleurs. Mais Niang devait rester. Et les perspectives pour Hatem n'étaient plus les mêmes, car ils jouent dans la même position."), mais réfute l'idée selon laquelle il a cherché à se débarrasser de l'international français : "Je n'ai jamais dit que je ne voulais plus de lui."
"Les divergences de vue créent des tensions"
Finalement, ce que regrette principalement Deschamps, le noeud du conflit, reste le départ de son capitaine Mamadou Niang et le caractère soudain de son transfert : "Je peux comprendre la volonté de le vendre pour des raisons économiques. Mais il aurait fallu anticiper son départ. Le laisser partir à quelques jours de la reprise, c'est désastreux." Des déclarations qui soulignent un peu plus les lignes de fracture qui éloignent depuis quelques jours déjà la direction sportive et les décideurs financiers qui président aux destinées du champion de France : "C'est difficile. L'OM est un club à part dans son fonctionnement. On est pas obligés d'être amis pour penser ensemble à l'intérêt commun, l'OM. Les divergences de vue créent des tensions que les joueurs ressentent." Sur ce point là, le début de championnat ne peut que donner raison à Deschamps.
Les deux défaites consécutives de l’OM rendent plus urgent encore l’arrivée de renforts. Deschamps n’a pas changé son fusil d’épaule, il s’adapte simplement à la situation nouvelle qui s’offre à lui : "Si Hatem partait, il faudrait une solution de plus devant, soit deux attaquants, sans négliger pour autant l’apport d’un milieu défensif." L’Equipe précise qu’il se serait entretenu avec Benoît Cheyrou qui souhaiterait désormais rester. De quoi s’économiser le transfert d’un milieu défensif pour mieux investir sur le secteur désormais pauvre de l’OM, l’attaque ?
13:58 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : om, ben arfa, deschamps | del.icio.us | Facebook | | |
vendredi, 07 mai 2010
l'OM à ne pas fausser la fin du championnat
Terminer la saison en roue libre, c'est tentant. Certains - Monaco, Toulouse, Sochaux, Paris, - se sont laissés piéger par la lassitude d'une fin de championnat sans enjeu. Marseille, en tant que champion assuré, a désormais rejoint ce groupe de mort-vivant. Pourtant le capitaine Mamadou Niang l'assure, «on ne va pas fausser la fin de championnat». En clair, l'OM jouera tous les matchs à fond, et notamment celui contre Lille samedi décisif pour les places en Ligue des champions. 20minutes.fr tente de trouver les raisons d'y croire...
1 - De grands professionnels
C'est le discours convenu, auquel on a droit de ne pas croire. «On doit se comporter en professionnel. Il y a toujours des exigences», assure Didier Deschamps quand on lui parle des craintes de Lyon de voir l'OM s'effondre face à Lille. «On est des compétiteurs. A partir du moment où l'on entre sur le terrain, on joue le match pour le gagner», jure pour sa part Mamadou Niang. Jean-Michel Aulas prie pour que ce soit vrai.
2- Le retour d'ascenseur vers Lyon
En battant Auxerre, Lyon a gentiment favorisé le titre marseillais. Alors, même si ne plaît pas à tout le monde, autant être fair-play et donner une chance aux Lyonnais de sauver leur saison. Après, si malgré tout ils ne se qualifient pas en Ligue des champions, ils ne pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes.
3- Un match sans pression, ça peut être bon
La pression, certains disent que ça vous fait jouer mieux, d'autres que ça vous inhibe. Quand on regarde la fin de saison honorable de Grenoble, promis à la relégation depuis longtemps, on se rend compte que jouer sans autre but que de donner le maximum sans peur du lendemain n'est pas forcément mauvais.
4- Série en cours
La défaite en championnat, Marseille ne l'a connu que cinq fois cette saison. Mieux, l'OM reste sur une série de 16 matchs de Ligue 1 sans défaite. On le sait, l'effet de dynamique compte dans les têtes. Alors jamais seize sans dix-sept?
18:39 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : om | del.icio.us | Facebook | | |
lundi, 09 novembre 2009
Deschamps : "L'OM a perdu deux points"
Après l'hallucinant Lyon-Marseille (5-5), Didier Deschamps ne pouvait pas s'estimer comblé, même si son équipe a arraché l'égalisation. Pour l'entraîneur phocéen, l'OM aurait dû s'imposer sans une trop grande passivité défensive. Et il annonce qu'il pourrait y avoir du changement.
DESCHAMPS, quel match incroyable...
D.D. : Oui, il y a eu beaucoup de rebondissements. C'est un scénario improbable, invraisemblable. Je pense que les spectateurs et les téléspectateurs se sont régalés. En tant qu'entraîneur, je n'ai apprécié qu'une partie : le fait que mon équipe ait marqué cinq buts (sourires). Pour le reste, et au-delà de la qualité de l'adversaire, je trouve que nous avons fait preuve de passivité sur quelques buts. Lyon a du talent, d'accord, mais j'ai l'impression qu'une belle autoroute sans péage s'est ouverte. Je doute également que Claude Puel ait complètement apprécié le spectacle.
C'est bien sûr rageant de marquer cinq buts à l'extérieur sans gagner le match...
D.D. : S'il faut marquer six buts pour gagner, surtout à l'extérieur, ça va être compliqué, on ne va pas gagner beaucoup de matchs. À 4-2 en notre faveur à dix minutes de la fin, nous avons peut-être pensé que la rencontre était finie et nous avons été menés 5-4. Heureusement, l'énergie du désespoir nous a permis d'arracher ce match nul. Mais je suis convaincu que l'OM a perdu deux points. On reprend un point sur Bordeaux mais cela aurait pu être mieux
Quels enseignements tirez-vous de cette rencontre ?
D.D. : Il y a pas mal de choses à revoir, tant individuellement que collectivement. Je ne vais pas m'entêter, il est peut-être temps de changer. On a été déficitaire dans les duels, les courses. Il y a eu beaucoup d'erreurs de commises. On a été défaillant dans le combat physique. En deuxième période, on est placé idéalement mais on prend trois buts en dix minutes. C'est un scénario invraisemblable et ni l'une ni l'autre des équipes n'a pu maîtriser le match. A la fin, l'énergie du désespoir récompense les bonnes choses de notre part.
Aviez-vous déjà connu un tel scénario?
D.D. : J'ai vécu un 8-3 avec Monaco contre la Corogne. Un 5-5? Non, je ne crois pas mais, après un tel match, j'ai la mémoire qui est un peu défaillante...
12:05 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : om, lyon, football | del.icio.us | Facebook | | |