mercredi, 13 janvier 2010
Les Belges rapatrient leur argent en masse
Les filiales des banques belges au Luxembourg le pressentaient, les chiffres le confirment : les Belges rapatrient en masse l’argent qu’ils avaient placé à l’étranger pour échapper au fisc. En 2009, 224,3 millions d’euros sont rentrés au pays. En 2008, les compteurs affichaient seulement 81 millions. La hausse est donc de… 176 % ! Il faut remonter à 2006, année de lancement de la procédure, pour trouver un chiffre plus élevé. Ce furent alors 335 millions d’euros qui avaient repris le chemin des banques du pays.
Le nombre de dossiers est également en augmentation (786 en 2009, contre 484 en 2008). Les fonctionnaires ont commencé à traiter ces dossiers. Ils doivent appliquer le taux d’imposition légal sur les fonds rapatriés, majoré d’une amende de 10 %. Et les 333 premiers dossiers traités en 2009 sont encourageants pour le Trésor : le taux de taxation moyen dépasse les 30 %. Ce qui laisse présager que le montant total encaissé par l’Etat pourrait atteindre 80 millions d’euros, soit un record depuis l’entrée en vigueur de la procédure.
Le cabinet de Didier Reynders, qui se félicite évidemment de cette bonne nouvelle en ces temps de disette, explique que l’échange d’informations avec les autorités fiscales étrangères a provoqué un retour des capitaux.
Les filiales des banques belges au Luxembourg le pressentaient, les chiffres le confirment : les Belges rapatrient en masse l’argent qu’ils avaient placé à l’étranger pour échapper au fisc. En 2009, 224,3 millions d’euros sont rentrés au pays. En 2008, les compteurs affichaient seulement 81 millions. La hausse est donc de… 176 % ! Il faut remonter à 2006, année de lancement de la procédure, pour trouver un chiffre plus élevé. Ce furent alors 335 millions d’euros qui avaient repris le chemin des banques du pays.
Le nombre de dossiers est également en augmentation (786 en 2009, contre 484 en 2008). Les fonctionnaires ont commencé à traiter ces dossiers. Ils doivent appliquer le taux d’imposition légal sur les fonds rapatriés, majoré d’une amende de 10 %. Et les 333 premiers dossiers traités en 2009 sont encourageants pour le Trésor : le taux de taxation moyen dépasse les 30 %. Ce qui laisse présager que le montant total encaissé par l’Etat pourrait atteindre 80 millions d’euros, soit un record depuis l’entrée en vigueur de la procédure.
Le cabinet de Didier Reynders, qui se félicite évidemment de cette bonne nouvelle en ces temps de disette, explique que l’échange d’informations avec les autorités fiscales étrangères a provoqué un retour des capitaux.
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