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vendredi, 09 octobre 2009

Le NOBEL 2009 à Obama

cata_oba.jpg Le prix Nobel de la paix 2009 a été attribué au président américain Barack Obama "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples", a annoncé le jury du prix à Oslo.

Le nom du président américain avait été mentionné mais beaucoup d’experts considéraient qu’il était trop tôt pour le récompenser. Elu en novembre dernier, Barack Obama a prêté serment en janvier. Depuis le président a effectivement produits de nombreux discours d’intentions. Mais la mise en pratique se fait toujours attendre. Charismatique et médiatique, il semble inspirer à son public un enthousiasme contagieux, mais se trouve confronté à deux conflits ouverts, en Irak et en Afghanistan, où il est à la recherche d’une nouvelle stratégie.

Le comité Nobel a pourtant accordé une importance spéciale à la vision d’Obama d’un monde sans armes nucléaires. Selon le jury le président s’emploie à relancer le processus de paix isralo-palestinien, depuis son investiture en janvier dernier. Il a ’’créé un nouveau climat dans les relations politiques internationales. La diplomatie multilatérale a repris une position centrale, avec l’accent mis sur le rôle que les Nations unies et d’autres institutions internationales peuvent jouer’’, ajoute son communiqué.

Président féru de nouvelles technologies, Barack Obama avait construit un réseau de soutien sur Facebook pendant sa campagne. Son prix suscite forcément de nombreuses réactions sur la toile.

Il n’est pas le premier chef d’Etat ou de gouvernement en exercice à obtenir le Nobel de la paix : ce fut déjà le cas par exemple de Mikhaïl Gorbatchev, alors président soviétique, en 1990. Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin également avait partagé le Nobel de la paix avec le numéro un palestinien Yasser Arafat, en 1994.

Caroline Caldier avec agences

"La mauvaise foi" de Frédéric Mitterrand

Grand moment d’émotion pendant le journal télévisé de Laurence Ferrari, lorsque Frédéric Mitterrand plaide pour son œuvre singulière, « La mauvaise vie » qu’il a menée, puis présentée dans un livre que l’opinion publique lui reproche aujourd’hui. Il n’est pas le seul !

Marine Le Pen l’a précédé sur les ondes d’une station périphérique, et a de nouveau réclamé la tête du ministre de la Culture et de la Communication au cours d’une intervention où elle a été très malmenée par deux avocats malhabiles et sans beaucoup d’arguments pour la cause de Frédéric Mitterrand. Digne fille de son père, oui, cette femme ne goûte pas une certaine littérature qui fait pourtant l’éclat des Lettres françaises.

Peut-on reprocher à quelqu’un le récit de ses turpitudes en lui donnant la valeur d’une déposition faites devant un officier de police judiciaire ? La question est en débat en ce moment chez des spécialistes qui doutent… « La mauvaise vie », apologie de la pédophilie, de la prostitution infantile, du tourisme sexuel ? Frédéric Mitterrand nous assure que non, la famille Le Pen affirme que oui. Il reste à chacun de se procurer ce livre, sans doute destiné à d’excellentes ventes en librairies les prochaines semaines, pour se forger sa propre opinion.

Je n’ai pas lu « La mauvaise vie » de Frédéric Mitterrand, mais j’ai lu d’autres livres aussi complaisants dans le répertoire moderne de la littérature française. Les écrivains qui se sont commis dans ces œuvres, André Gide, Gabriel Matzneff, Roger Vailland, ne sont pas entrés au gouvernement. Saint-John Perse et Paul Valéry ont eu des fonctions officielles, et sont quelquefois très ambigus. André Malraux, qui donna au ministère tout son lustre avec la bénédiction du général de Gaulle, a été accusé de vol et de trafic d’œuvres d’art au Cambodge, mais il n’en a rien écrit.

Alors que la presse se fait le relais d’histoires criminelles et sordides, de meurtres, de viols, d’incestes et de tout une foule de barbaries communes, je viens de relire ce poème de Stéphane Mallarmé, professeur d’anglais dans la vie civile. Non seulement le poète fait-il ses délices d’un viol, mais il conçoit qu’un tel forfait puisse être à l’origine d’une œuvre majeure : un enfant naît de l’excitation sexuelle produite par le récit du crime dans le journal du soir. Il prend l'exact contre-pied du récit de Frédéric Mitterrand, qui confesse le dégoût que ses propres penchants lui inspirent.

Marine Le Pen pourra retirer le volume de sa bibliothèque et le brûler avec d’autres, car ils font peu ou prou l’apologie de quelque chose de répréhensible. Quant à Frédéric Mitterrand, regardons-le comme un digne représentant de cette littérature décadente et dégénérée, le symbole d’une élite infecte aux mœurs forcément douteuses et pervertie par l’argent. Qu’il aille au Diable ou en Thaïlande forniquer selon son goût contre-nature, et que nos ministres se tuent au travail comme dans les entreprises privatisées.

Parce que la viande était à point rôtie,
Parce que le journal détaillait un viol,
Parce que sur sa gorge ignoble et mal bâtie
La servante oublia de boutonner son col,

Parce que d’un lit, grand comme une sacristie,
Il voit, sur la pendule, un couple antique et fol
Et qu’il n’a pas sommeil, et que, sans modestie,
Sa jambe sous les draps frôle une jambe au vol,

Un niais met sous lui sa femme froide et sèche,
Contre son bonnet blanc frotte son casque-à-mèche
Et travaille en soufflant inexorablement :

Et de ce qu’une nuit, sans rage et sans tempête,
Ces deux êtres se sont accouplés en dormant,
Ô Shakspeare et toi, Dante, il peut naître un poète !

Voici donc un exemple de ce que vos enfants apprennent au collège à cause de la perversité d’enseignants de gauche, pour la plupart ! Nous comprenons maintenant qu’une telle éducation se solde par l’insécurité dans les banlieues, le désœuvrement de la jeunesse française et la crise des valeurs comme le travail et la probité.

Nicolas Sarkozy, dont on sait qu’il ne connaît pas grand-chose aux œuvres de l’esprit, est bien mal entouré, mal conseillé, il n’arrivera à rien avec des ministres pervers et complices d’artistes violeurs et pédophiles, puisqu'il y en aurait plusieurs. Brûlons tous les livres et mettons à la tête du gouvernement quelque vieille baderne stupide, tout ira pour le mieux !

Diabolique Ministre français, Frédéric Mitterand, un Homme qui Baise avec un Homme

h-2-1732673-1255026260.jpgPolitiques et commentateurs sont ce matin comme hypnotisés par la lumière Mitterrand. La lumière de la télévision lui va si bien et l'homme de cinéma s'est apparu à la fois sincère et pugnace. Il contre-attaque s'ébahissent-ils... Passant à côté, largement, de la question que l'on se doit de poser.

Peut-on être Ministre de la République tout en aillant pratiqué et avoué le tourisme sexuel ? Les relations tarifées dans des pays  émergents pour paler la nov'langue du moment.

Ainsi, hier soir, sur TF1, Frédéric Mitterrand déclarait :
« Je condamne absolument le tourisme sexuel qui est une honte, je condamne absolument la pédophilie à laquelle je n'ai jamais participé d'aucune manière ».

Peut-on en tant que Ministre de la République « condamner absolument » ce que l'on a pratiqué soit même ?
La réponse est évidemment non !

« Condamner absolument » le tourisme sexuel et confesser à la France les yeux dans les yeux  « une erreur sans doute, un crime non, une faute même pas », c'est tellement contradictoire que cela en devient intenable. Surtout pour un Ministre.

Et Frédéric Mitterrand d'ajouter « Chaque fois c'était avec des gens de mon âge qui étaient consentants ». Est-il possible au 21ème de continuer à affirmer que la prostitution est une relation consentie ? Et ce d'autant plus que cette pratique se déroule à l'Etranger dans des pays du tiers-monde où notre argent nous donne un pouvoir et une responsabilité démesurées.

Rappelons ainsi qu'en Suède depuis 1999, une loi, unique au monde, prohibe l'amour « tarifé » en punissant les consommateurs. En effet, la prostitution y est assimilée à juste titre à un acte de violence, une exploitation des êtres humains et un frein à toute égalité entre les sexes. Une manière de rappeler dans la loi qu'un être humain qui se prostitue n'est jamais consentant. Jamais.

 

PS: Enfin tout est possible au pays du président Sarkozy puisqu'on a pu entendre ce matin sur France Inter un ami du Président, Alain Finkielkraut, expliquer à plusieurs reprises que des relations entre un adulte et une fille de 13 ans c'est licite...
Un délire à l'état pur!

mercredi, 07 octobre 2009

Mobilisation syndicale en France pour le « travail décent »

L'appel à manifester, lancé par la CGT, la CFDT, la CFE-CGC, la FSU, l'Unsa, la CFTC et Solidaires, s'inscrit dans le cadre de la Journée mondiale pour le travail décent organisée par la Confédération syndicale internationale. Force ouvrière n'a pas souhaité s'y associer.

Arrêts de travail dans les entreprises, signatures de pétitions, rassemblements devant les préfectures ou les bâtiments du Medef, les modalités d'action sont multiples.

« Le pire serait qu'il ne se passe rien. Le sens de cette journée décidée par la quasi-unanimité des syndicats de notre pays […], c'est de reprendre l'offensive », a déclaré Bernard Thibault, appelant les salariés à trouver « les formes dans lesquelles ils sont disposés à intervenir ».

Le secrétaire général de la CGT a toutefois regretté la défection de FO. « Je pense que cela contribue à cultiver un attentisme ou un fatalisme », a-t-il dit sur France 2.

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a rétorqué que cette journée d'actions était de « l'agitation ».

« Je ne pense pas qu'il va y avoir une grande mobilisation […] et que ça va empêcher M. Sarkozy ou MmeParisot de dormir », a-t-il déclaré sur i-Télé.

PRÉAVIS DE GRÈVE À LA SNCF LE 20 OCTOBRE

Pour François Chérèque, cette journée internationale est le moyen d'attirer l'attention des gouvernements et du patronat sur la dégradation des conditions de travail.

« Il me semble que ce sujet est très d'actualité en France, donc il est important que l'on fasse cette sensibilisation, même si elle peut être symbolique par endroits », a-t-il dit sur France Inter.

Selon un sondage BVA pour La Tribune et BFM, 70 % des Français trouvent « justifiée » la mobilisation de mercredi. Ils sont en revanche partagés sur son utilité puisque 46 % d'entre eux jugent que les mouvements de ce genre « ne servent à rien », contre 49 % qui estiment qu'il s'agit du « meilleur moyen de se faire entendre ».

Dans un communiqué, le Parti socialiste « apporte tout son soutien à cette journée de mobilisation et appelle le gouvernement à prendre en considération les revendications exprimées par les salariés, en commençant par revoir les choix budgétaires du projet de loi de finances pour 2010 ».

Des rassemblements sont prévus dans des dizaines de villes. À Paris, les manifestants sont appelés à se rassembler devant le siège du patronat en début d'après-midi.

Après les premières journées marquées par d'importantes manifestations le 29 janvier et le 19 mars, avec au moins un million de personnes défilant en France pour réclamer des mesures en faveur du pouvoir d'achat, la mobilisation avait paru s'essouffler ensuite le 1er mai, le 26 mai et le 13 juin.

Nicolas Sarkozy a refusé jusqu'à présent toute relance par la consommation, préférant agir sur l'investissement, au grand dam de la gauche et des syndicats.

Une nouvelle journée d'actions « sur les enjeux industriels » est d'ores et déjà programmée le 22 octobre. Deux syndicats, la CGT et la CFDT, vont par ailleurs déposer un préavis de grèves à la SNCF pour le 20 octobre.

Quand l'Elysée pratique le piratage

Le DVD de la série 'A visage découvert' consacré à Nicolas Sarkozy, un documentaire diffusé le 13 juillet sur France 5 et présenté par les journalistes Christian Malard et Bernard Vaillot, a été copié sans autorisation par le service audiovisuel de la présidence de la République à 400 exemplaires, sous la houlette de Frank Louvrier. C'est ce que révèle Le Canard enchaîné, mercredi 7 octobre, qui explique que ces exemplaires ont été distribués lors de la 17e conférence des ambassadeurs, à la fin août, à Paris.

Edité à l'origine par Galaxie Presse, avec le logo de la production, la copie fabriquée à l'Elysée est frappée du logo de la présidence de la République et du copyright 'Service audiovisuel de la présidence de la République - Unité photo - Tous droits réservés (photos et vidéos)', explique l'hebdomadaire satirique, ajoutant qu'il n'est fait mention d''aucune mention du nom du producteur'.

Ce dernier, interrogé par Le Canard enchaîné, indique ne pas avoir été prévenu de ces copies. 'C'est un peu cavalier, s'est amusé le directeur de la société, Michel Rager. D'autant que l'Elysée nous avait demandé cinquante de nos DVD et qu'on leur avait envoyés, gratis.'

De son côté, Frank Louvrier, le chef du service audiovisuel de la présidence de la République, déclare avoir demandé l'autorisation de faire des copies. 'On en avait une cinquantaine, il nous en manquait, on leur a demandé si on pouvait compléter et ils nous ont dit : 'Pas de problème !''

 

mardi, 06 octobre 2009

Clearstream:Témoigne contre Villepin a

Ce spécialiste du renseignement qui compte à son palmarès l'arrestation en 1994 d'Ilich Ramirez Sanchez, dit "Carlos", au Soudan, a fait état de plusieurs interventions de l'ex-Premier ministre dans cette affaire qu'il a consignées dans un "carnet de marche".

Détachant bien ses mots, il a dit penser qu'on s'était servi de lui dans les manoeuvres menées en 2004 avec de faux listings de comptes bancaires de la société luxembourgeoise, confirmant ce qu'atteste ce carnet saisi et versé au dossier.

Philippe Rondot a déclaré que, contrairement à ce qu'affirmait le prévenu la semaine dernière, il avait été question de Nicolas Sarkozy lors d'une réunion le 9 janvier 2004 sur ces listings, organisée au ministère des Affaires étrangères par Dominique de Villepin, alors locataire des lieux.

"Le nom de Nicolas Sarkozy a été cité par les uns et par les autres. M. Jean-Louis Gergorin (alors vice-président d'EADS-NDLR) a évoqué un compte couplé sur un certain Bocsa le liant à Nicolas Sarkozy", a-t-il précisé.

Les noms de Bocsa et Nagy, patronymes hongrois de Nicolas Sarkozy, figuraient parmi des centaines d'autres sur les listes produites déjà fin 2003 par Jean-Louis Gergorin et sur lesquelles Rondot avait commencé à enquêter.

Villepin a dit ce 9 janvier agir sur instructions du président Jacques Chirac, selon le général, qui dit avoir cherché à voir ce dernier mais sans succès.

Le militaire s'est senti manipulé. "On me confie une enquête et je vois débarquer Dominique de Villepin, je ne dis pas qu'il s'empare de cette affaire mais au minimum il s'y intéresse et donne des instructions. Donc, on se sert de moi", a-t-il dit.

"JE N'AI PAS UN QI DE PÉTONCLE !"

Philippe Rondot a affirmé que Dominique de Villepin l'avait appelé au téléphone en mars 2004 pour qu'il demande la remise en liberté d'Imad Lahoud, auteur présumé des faux listings, alors en garde à vue pour une autre affaire.

Rondot a par ailleurs confirmé que de Villepin lui avait dit en juillet 2004 à propos de l'affaire: "Si nous apparaissons, le président de la République et moi, nous sautons".

Enfin, le militaire a expliqué que le ministre lui avait "donné son accord" pour détruire des notes synthétiques sur l'affaire, quand la supercherie a été démontrée.

Le général Philippe Rondot a témoigné à charge lundi contre Dominique de Villepin au procès du complot Clearstream, qui aurait visé Nicolas Sarkozy, mais la défense est parvenue à relativiser sa déposition.

Cette déposition est gênante pour Dominique de Villepin, poursuivi pour "complicité de dénonciation calomnieuse" et qui nie la réalité de tous ces épisodes.

Le général Rondot a rapporté de surcroit que Jean-Louis Gergorin lui avait dit en avril 2004 avoir transmis les listings au juge financier Renaud Van Ruymbeke - l'acte constitutif de la "dénonciation calomnieuse" - sur demande de Dominique de Villepin.

Selon lui, c'est en juillet 2004 que Dominique de Villepin a reçu un rapport de sa part catégorique sur la falsification, mais il aurait souhaité néanmoins poursuivre l'enquête.

Philippe Rondot a défendu son rôle dans l'affaire. "Je sais qu'en France, les militaires n'ont pas bonne réputation (...) Tout de même, je n'ai pas un QI de pétoncle !", a-t-il dit.

La défense de Dominique de Villepin, questionnant le général Rondot, a fait apparaître que selon le témoin, rien ne permettait de dire que l'ex-Premier ministre savait que les listings étaient faux, avant juillet 2004, ce qui exclurait toute dénonciation calomnieuse de sa part.

Me Gabriel Metzner, avocat de Dominique de Villepin, a lu aussi cette autre note personnelle prise par le général Rondot le 3 mai 2004 : "confirmation de la volonté de Nicolas Sarkozy de pulvériser Dominique de Villepin". C'est Imad Lahoud a qui a dit cela, a expliqué le général Rondot.

Imad Lahoud disait alors avoir rencontré Nicolas Sarkozy. Sur ses notes, le général a aussi noté au même moment : "contact Madhi (Lahoud-NDLR)-Sarko. Retournement, effet boomerang".

Edité par Yves Clarisse et Jean-Loup Fiévet

lundi, 05 octobre 2009

Basket - Le Sénégal bat la France (74-59) et se qualifie en finale

Beyrouth, 4 oct (APS) - Le Sénégal a battu en demi-finale la France sur le score de 74 à 59, dimanche, à Beyrouth (Liban), se qualifiant en finale du Tournoi de basket-ball féminin des 6-èmes Jeux de la Francophonie pour laquelle il rencontrera la Roumanie, a consaté l’envoyé spécial de l’APS.basket.jpg

Dans l’autre demi-finale, les Roumaines sont venues à bout de la Tunisie sur le score de 55 à 49.

La Roumanie était dans la même poule que le Sénégal qu’elle avait battu par 79 à 67.



ABK/ASG

Séisme en Indonésie: recherches suspendues

Les recherches pour retrouver des survivants ont été stoppées lundi à Padang, où la priorité était désormais de prévenir les risques d'épidémies cinq jours après le séisme qui a frappé l'ouest de l'île indonésienne de Sumatra. pict_196647.jpg

Les opérations de secours étaient rendues encore plus difficiles par le mauvais temps, de fortes pluies étant tombées dimanche et lundi sur la zone touchée. Le mauvais temps freine l'arrivée de l'aide dans ces villages où la plupart des habitations ont été soit rasées soit ensevelies par des glissements de terrain, a constaté un journaliste de l'AFP. Il rend aussi difficile l'établissement, dans un terrain tout boueux, d'un hôpital de campagne par l'équipe de 40 sauveteurs envoyée par la Russie. "Il a beaucoup plu mais nous avons réussi à l'établir, avec huit grandes tentes", se félicité Olga Proshina, son porte-parole. L'objectif est d'y soigner les blessés et de prévenir la propagation d'épidémies.

Le retrait des corps en décomposition sous les décombres est désormais la priorité des autorités indonésiennes, qui ont mis fin lundi aux recherches de survivants à Padang, n'ayant plus guère d'espoirs d'en découvrir, cinq jours après le séisme de magnitude 7,6. "Les opérations d'urgence sont remplacées par l'assistance à la population", a résumé le capitaine Stéphane Nisslé, officier de communication du détachement envoyé par la France. Pour les 72 membres de la Sécurité civile dimanche à Padang, l'un des objectifs est de "fournir de l'eau potable et propre" en attendant que le réseau, fortement endommagé, ne puisse être réparé, explique-t-il.

A pied d'oeuvre depuis vendredi avec des chiens renifleurs, les 115 sauveteurs suisses ont cessé de sonder les gravas d'hôtels et d'écoles en regrettant "de n'avoir pas pu retrouver de personnes vivantes", selon Michel Mercier, leur porte-parole. Le bilan de la catastrophe restait lundi difficile à établir. Prudente, la ministre indonésienne de la Santé, Siti Fadilah Supari, a prévu que le nombre de morts "pourrait atteindre les 3.000", dont seuls 551 avaient été confirmées dimanche. Signalant un timide retour à la normale, quelques écoles ont rouvert leurs portes lundi matin. "Le gouverneur nous a demandé de reprendre les cours, mais seuls 60 élèves sur 800 sont venus", témoigne Karmila Suryani, un professeur de l'école Muhammadiyah à Padang.

Yusnidar, 60 ans, s'active aussi pour relancer son restaurant. "Je dois gagner de l'argent et j'ai douze personnes qui travaillent ici", explique-t-elle. "Le problème est d'acheter des aliments. Les prix ont augmenté de 20% en moyenne". Comme la plupart des habitants de Padang, elle n'envisage pas de s'installer ailleurs, même si le risque de tremblement de terre va demeurer extrêmement présent dans cette région de forte activité sismique.

Les producteurs de lait entrent dans Bruxelles en tracteur

La commissaire européenne à l'Agriculture Mariann Fischer Boel a déjà prévenu qu'il ne fallait s'attendre à «aucune décision» lors de ce conseil agriculture extraordinaire.

pict_196648.jpgPlusieurs centaines de producteurs de lait sont entrés lundi en tracteur dans le centre de Bruxelles à l'occasion d'une réunion extraordinaire des ministres européens de l'Agriculture consacrée à la crise du lait.

Les producteurs, confrontés à la chute du prix du lait, réclament davantage d'aides de l'Union européenne et une baisse des quotas laitiers afin de faire remonter mécaniquement les cours. La commissaire européenne à l'Agriculture Mariann Fischer Boel a déjà prévenu qu'il ne fallait s'attendre à «aucune décision» lors de ce conseil agriculture extraordinaire

Les premiers pas de David Douillet en politique

«Et après, on va où ?», s'enquiert David Douillet. Son directeur de campagne égrène : rencontre avec les anciens combattants, brocante, match de football... L'apprenti politique se plie de bonne grâce au programme chargé. Mais grimace quand on lui annonce qu'il n'aura pas le temps de prendre un dessert à midi. douil1.jpg

Investi par l'UMP dans la législative partielle de la XIIe circonscription des Yvelines, qui se déroulera les 11 et 18 octobre, l'ancien judoka catégorie poids lourd fait figure de poids plume politique. À 40 ans, il brigue son premier mandat pour succéder au député UMP sortant Jacques Masdeu-Arus, destitué après sa condamnation. En attendant peut-être de se lancer dans la bataille des régionales. Rue La Boétie, on espère mettre un terme à une série noire de partielles. «Personne n'est venu me chercher, c'est moi qui me suis proposé, corrige Douillet. Cela fait plusieurs années que j'y songe et maintenant je suis prêt.»

«Prêt» à un combat où sa notoriété ne suffit cependant pas. Dans les allées de la brocante de Poissy, samedi, si les commentaires aimables vont au judoka, les moins amènes visent le candidat.

«Un grand courant d'air»

«Je ne vois pas trop ce qu'il vient faire là», glisse Jacqueline. «Le mélange sport et politique, on a vu où ça menait avec Bernard Laporte», renchérit Pierre. Plus loin, un jeune couple reconnaît avoir été «conquis par le champion et son engagement dans l'opération Pièces jaunes aux côtés de Bernadette Chirac. «Mais de là à voter pour lui, faut pas nous prendre pour des gogos», peste le jeune homme. Quant à Lionel, «gaulliste confirmé et sarkozyste repenti», il espérait «autre chose qu'une vedette» pour «faire le ménage dans les affaires locales».

Pour Pierre Cardo, député UMP voisin, c'est pourtant l'un des mérites de Douillet : «Il fallait un grand courant d'air, un grand coup de pied dans la fourmilière», dit l'élu qui coache le candidat. La «fourmilière»,

Clearstream:Rondot à la barre, une journée décisive pour Villepin

Le général Rondot doit s'expliquer sur les carnets où il livre une chronologie de l'affaire. Une journée décisive pour Dominique de Villepin.

Le procès Clearstream arrive à un tournant avec l'audition comme témoin, lundi après-midi, du général Philippe Rondot. Pour résumer six demi-journées éprouvantes au tribunal correctionnel de Paris : cette affaire de listings trafiqués est incompréhensible, chaque prévenu campant sur ses positions dont aucune, isolément, n'est satisfaisante.

Imad Lahoud, opportuniste doucereux, se défausse allègrement sur Jean-Louis Gergorin. Celui-ci, comme possédé, jure de sa bonne foi et s'échine à blanchir Dominique de Villepin. Lequel répète qu'il ignorait tout du complot et se passerait bien, pour faire du procès une tribune, de cet avocat improvisé atteint de logorrhée. Quant à Florian Bourges et Denis Robert, tout le monde a oublié ce qu'ils font là.

Le jour du général, donc, et de ses carnets dans lesquels il a consigné une chronologie de l'affaire Clearstream. Qui a le plus à craindre de sa déposition ? Dominique de Villepin, qui s'est attaché, mercredi dernier, à déminer le terrain en tentant de minimiser la portée de ces écrits sans lesquels la procédure n'aurait aucune consistance. Deux notes, en particulier, l'embarrassent.

 

Entorse à la confidentialité

 

Le 25 mars 2004, Imad Lahoud est placé en garde à vue dans un autre dossier d'escroquerie. Les policiers trouvent dans son portefeuille une lettre laissant entendre qu'il travaille pour la DGSE, mentionnant le numéro du général Rondot, que le commissaire appelle. Furieux de cette entorse gravissime à la confidentialité, le général s'en plaint séance tenante à Jean-Louis Gergorin, qui, selon l'accusation, avise Dominique de Villepin du désastre : la «source» qui s'est introduite dans les fichiers informatiques de la chambre de compensation luxembourgeoise est menacée. Le ministre des Affaires étrangères - qui dément formellement - donnerait alors à Philippe Rondot l'ordre de se débrouiller pour faire lever la garde à vue.

Les juges d'Huy et Pons résument, dans leur ordonnance de renvoi : «Contre toute évidence, M. de Villepin a nié être intervenu auprès du général Rondot pour faire libérer Imad Lahoud, alors même que ces faits, confirmés par les déclarations concordantes du général Rondot et de Jean-Louis Gergorin, ont été relatés, quatre jours plus tard, par le général Rondot, dans une note officielle adressée à M. Marland, directeur de cabinet du ministre de la Défense.» Les avocats de l'ex-premier ministre auront beau jeu de souligner que la note est du 29 mars seulement ce qui, de leur point de vue, est louche, que la Défense aura voulu par couardise se défausser d'un «bâton merdeux» (expression de Dominique de Villepin) sur les Affaires étrangères, il n'en reste pas moins qu'un tel intérêt supposé de M. de Villepin pour M. Lahoud, dont il prétend ignorer l'existence, est troublant.

L'explosif en suppositoire, nouvelle arme des islamistes

Selon une note secrète de la DCRI, al-Qaida commet désormais des actions suicides à l'aide de bombes introduites dans le corps. Un procédé qui pose la question des techniques de contrôle des passagers.

La scène se déroule à 5 000 km de Paris. Le 28 août dernier, Abul Khair, un islamiste recherché, se présente au palais du prince Mohammed bin Nayef, responsable de la lutte antiterroriste en Arabie saoudite et, par ailleurs, fils du ministre de l'Intérieur du royaume. C'est l'heure de la traditionnelle réception organisée pour la rupture du jeûne. L'homme vient se rendre et implorer la clémence du prince, dit-il. Mais à peine le maître des lieux s'approche-t-il que le terroriste manipule un téléphone mobile. Une explosion retentit. Par miracle, Mohammed bin Nayef s'en sort avec quelques égratignures. Son visiteur, quant à lui, est éparpillé dans la pièce en soixante-dix morceaux. Il s'est fait sauter avec sa bombe.

Ce que l'enquête va déterminer par la suite a justifié une note secrète de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), nouveau service antiterroriste français confié au préfet Bernard Squarcini, mais aussi une réunion d'urgence de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), placée auprès du directeur général de la police nationale : Abul Khair n'a pas utilisé un explosif attaché à sa ceinture pour atteindre sa cible, technique classique chez les kamikazes. Il portait sa bombe - et c'est une première, soulignent les analystes du renseignement - à l'intérieur du corps. «Un explosif ingéré en somme, ou plutôt introduit comme un suppositoire. Autant dire indétectable. Le kamikaze n'avait plus qu'à le déclencher grâce à son téléphone mobile que les cerbères du palais n'ont pas eu la présence d'esprit de lui retirer», commente un haut fonctionnaire Place Beauvau.

Dans la note des services antiterroristes transmise il y a quelques jours au ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, les experts de la Place Beauvau alertent sur ce nouveau «mode opératoire» d'al-Qaida. Car cet attentat a été officiellement revendiqué par la branche de l'organisation terroriste dans la péninsule arabe.

Pour la DCRI et l'Uclat, cette affaire a des implications considérables. Elle met au défi l'ensemble des structures de sûreté mises en place pour se protéger des attentats, à commencer par les dispositifs de contrôle d'accès aux avions dans les aéroports.

«Nos plates-formes aériennes sont équipées de détecteurs de métaux, explique un commissaire de police spécialisé, mais dans le cas du kamikaze saoudien, seul un contrôle aux rayons X aurait permis de détecter l'explosif, comme on repère les capsules de drogue dans le ventre des passeurs.» «Or, ajoute-t-il, on imagine mal devoir faire passer des millions de passagers à la radio avant de monter à bord.» Un commandant de la police aux frontières (PAF) renchérit : «Les dispositifs à mettre en place pour sécuriser les vols seraient extrêmement coûteux, à supposer que des appareils soient en mesure de gérer un tel flux.»

Dans l'entourage du ministre de l'Intérieur, on fait valoir un autre argument : «Il est tout simplement impensable de généraliser le rayon X aux contrôles d'accès, lorsque l'on sait la fréquence des vols effectués par certains passagers. Les risques sanitaires que ferait peser un excès d'exposition aux radiations seraient trop grands.»

La solution ? Elle est évoquée par un expert de la police technique et scientifique : «Agir non pas sur le récepteur, dit-il, c'est-à-dire l'explosif et son système de détonateur, mais sur l'émetteur, autrement dit : le téléphone qui a envoyé par radiofréquence le signal de l'explosion.» Faudra-t-il interdire le mobile aux hommes d'affaires qui voyagent ou les mettre dans un sac remis à l'hôtesse avant chaque vol ? En ratant sa cible, Abul Khair a tout de même atteint son but : semer le trouble jusque derrière les grilles de la Place Beauvau.

Suicides à France Télécom : une vidéo épingle Lombard

Une vidéo mise en ligne par Mediapart montre le PDG en train de mettre la pression sur ses équipes, notamment sur celles de province, pour qui «la pêche aux moules», «c'est fini».

Alors que France Télécom est secoué par une vague de suicides , une vidéo, révélée par Médiapart, tombe bien mal pour Didier Lombard, le PDG d'Orange. Les images, tournées le 20 janvier dernier, montrent ce dernier mettre la pression sur ses employés. «On ne sait pas bien ce qui va se passer. Il va falloir qu'on s'adapte à la réalité qui va se présenter vers nous avec une rapidité encore plus grande», explique-t-il, avant de s'en prendre à directement au rendement des salariés.

«Ceux qui pensent qu'ils vont pouvoir continuer à être sur leur sillon et pas s'en faire tranquille, se trompent», martèle ainsi le PDG. Il prévient également les salariés de province qu'ils devront mettre les bouchés doubles à l'avenir : les salariés qui «ne sont pas à Paris, qui pensent que la pêche aux moules c'est merveilleux... Eh bien c'est fini». Une petite phrase qu'il explicite : «Même s'ils resteront aussi nombreux, il y aura autant de crédits, autant d'activités, il va falloir qu'on s'adapte aux sujets tels qu'ils sont sur la table aujourd'hui et pas ceux qu'on a rêvés il y a vingt ans.»

Un porte-parole de la direction d'Orange, contacté par Mediapart vendredi, a cherché à nuancer ces déclarations, tenues lors d'une réunion privée selon lui et dont les images n'étaient pas destinées à une diffusion publique : «C'est un homme qui s'adresse à des chercheurs du centre de recherche de Lannion, dont lui-même est issu», a-t-il expliqué. Il s'agissait «d'une blague entre camarades de Polytechnique. La pêche aux moules est une allusion à la Bretagne, il ne s'agissait pas de stigmatiser les fonctionnaires».
Didier Lombard, pdg d'Orange, et la pêche aux moules
par Mediapart

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dimanche, 04 octobre 2009

La Dahira Mouschtachidine Wal Mouschtachidate de Belgique

Fanagina par la DMWM de Belgique

samedi, 03 octobre 2009

Ligue 1 - Les Verts font tomber le champion !

Toutes les belles séries ont une fin. Après 22 matches sans défaites toutes compétitions confondues, les Girondins, invaincus depuis sept mois, ont mordu logiquement la poussière à Geoffroy-Guichard (3-1). La faute à plusieurs absences, à une fatigue perceptible, à une motivation vacillante et à une équipe de Saint-Etienne totalement revigorée par un tandem (Bergessio et Augusto) plein de promesses pour l'avenir.9f6c618aa64e92d340f399a2db2d3c85.jpg

Avec un seul tir cadré en première période, Bordeaux, meilleure attaque du championnat, faisait peur à voir. Emoussés par leur parcours en Ligue des Champions et en championnat, les Girondins alignaient une équipe B (Sertic, Traoré, Bellion, Placente, Jurietti) et ne pouvaient pas avoir de grosses ambitions. Au contraire, Saint-Etienne devait se racheter devant son public qui n'avait vu jusque-là qu'une victoire en Ligue 1 depuis le début de saison. Fringants à l'image d'Augusto Fernandez et de Gonzalo Bergessio, les Verts développaient un jeu séduisant et tout en mouvements. Et c'est fort logiquement qu'Augusto, esseulé au second poteau, ouvrait de la tête son compteur but (9e). La défense girondine était aux abonnés absents, Ciani et Henrique donnaient de grandes largesses aux attaquants stéphanois. Bergessio (19e) et Ilan (36e) auraient pu donner un plus large avantage aux Verts, mais ce n'était que partie remise. Et sur une percée d'Ilan à la demi-heure de jeu, Saint-Etienne portait l'estocade par Ilan qui s'en allait battre Carrasso (30e).

Le missile de Payet !

Totalement amorphe et incapable de réagir, Bordeaux venait de réaliser sans doute sa plus mauvaise première période de la saison. C'est sans doute pour cela que Laurent Blanc lançait peu après la reprise Fernando Cavenaghi et Marouane Chamakh. Les Girondins avaient désormais le monopole du ballon. Après une tentative de reprise de volée avortée d'Ilan (51e), les Verts cédaient logiquement et relançaient les champions de France. A la suite d'une faute d'Andreu sur Sertic dans la surface, l'arbitre sifflait un penalty que Jussiê transformait sans trembler. Dès lors, la rencontre changeait de physionomie et Bordeaux dominait les débats sans pour autant être très dangereux. Pourtant, à force de reculer, la défense stéphanoise était désorganisée dans le dernier quart d'heure. Sur un coup-franc dangereux, Wendel, entré en jeu un peu plus tôt, aurait pu égaliser (86e). A force d'encourager son équipe pour ne pas qu'elle cède, le peuple stéphanois allait être récompensé de ses efforts. Sur un contre, Dimitri Payet, légèrement excentré sur son côté droit, ne se posait pas de question en voyant Carrasso légèrement avancé. Il envoyait sans contrôle un tir puissant dans la lucarne du portier girondin (90e+4) et délivrait un Chaudron tout acquis à la cause des Verts.

Grâce à ce succès, le deuxième à domicile de la saison en championnat, Saint-Etienne se donne de l'air au classement (12e). De son côté, Bordeaux essuie sa première défaite de la saison et devra oublier une première période insipide. Heureusement pour les champions de France, la trêve internationale arrive à point nommé pour recharger les piles.

Versailles - L'ancien hôpital royal ravagé par les flammes

Une soixantaine de pompiers luttaient, samedi en tout début d'après-midi, pour circonscrire un incendie qui a pris dans les  combles de l'hôpital Richaud de Versailles, l'ancien hôpital royal de la ville.pompiers-pompier-camion-incendie-sinistre-faits-divers-2540239_1378.jpg

Le feu, qui s'est déclaré dans la matinée pour une raison inconnue, ravageait à la mi-journée les combles du bâtiment d'une surface de 11.000 mètres carrés, édifié au XVIIIe siècle. Un périmètre de sécurité a été établi autour de l'établissement situé dans le centre-ville et désaffecté depuis 1997. Aucune personne n'a été blessée, selon les secouristes.

D'après agence

'La diversité, avantage concurrentiel de l'entreprise'

Lui est polytechnicien et énarque, patron de GDF Suez, président de la Fondation Agir contre l'exclusion (FACE). Elle, a fait 'l'ENA de la rue' et est devenue secrétaire d'Etat chargée de la politique de la ville à la faveur de l'ouverture prônée par Nicolas Sarkozy. Les parcours de Gérard Mestrallet, 60 ans, et Fadela Amara, 45 ans, sont aux antipodes. Mais ils se retrouvent sur le constat d'une société française en profonde transformation sur la question de la diversité, sociale et ethnique. Où l'on s'aperçoit que les grandes entreprises sont probablement en avance sur la société, la fonction publique et les partis politiques.

Les grandes entreprises ont fait beaucoup d'annonces sur la diversité. Politique de communication ou vrai tournant ?

Fadela Amara : Je n'ai pas envie de culpabiliser les entreprises en les mettant au pilori à cause des pratiques discriminatoires. Cela existe évidemment. Mais je constate une évolution importante. Sans attendre de directive politique, les chefs d'entreprise ont compris que la diversité est un atout.

Ce n'est pas de la compassion. Je ne crois pas à la philanthropie des entreprises. Il s'agit d'une démarche de compétitivité et c'est ce que je trouve très positif. Car les habitants des quartiers ne veulent pas être perçus de façon misérabiliste et bénéficier de politique d'assistanat. Ils veulent être traités comme les autres. Ni plus ni moins.

Gérard Mestrallet : Il s'agit d'un mouvement structurel. Aujourd'hui, il est évident pour toutes les grandes entreprises que la diversité est un avantage concurrentiel. Ne pas prendre en compte ce vivier de recrutement, se priver d'éventuels talents serait une erreur et une faute. C'est l'intérêt bien compris des entreprises que d'avancer sur ce sujet.

Pour certains secteurs comme le nôtre, où la problématique du recrutement est centrale, c'est encore plus évident : GDF Suez doit embaucher 100 000 personnes d'ici à 2013. Nos métiers dans l'énergie et l'environnement nous amènent à intervenir au coeur des villes, des villages et des quartiers. Nous devons ressembler aux territoires pour lesquels nous travaillons. Donc, on expérimente, on tâtonne. GDF Suez a créé des bourses pour des étudiants issus de zones d'éducation prioritaire (ZEP). Nous travaillons avec des associations locales qui nous proposent des candidats, suivis par des coachs en interne. Nous soutenons les écoles de la seconde chance. Nous avons mis en place des classes passerelles pour les jeunes en échec

vendredi, 02 octobre 2009

Un petit village des sans-papiers dans le 18ème arrondissement de Paris !

Un petit village des sans-papiers est né  au cœur de la capitale française. Les locaux de l'ancienne Caisse primaire d'assurance maladie(Cpam) situé au 14, rue Baudelique dans le 18ème arrondissement de Paris,  sont devenus aujourd’hui « le ministère de la régularisation des sans-papiers » à l'image du ministère de l'immigration et de l'identité nationale.sanspapiers_rue_1.jpg

Le 9e collectif des sans-papiers de Paris avait occupé les locaux de la bourse du travail au 3, rue du château d'eau dans le 9e arrondissement de Paris  depuis  un an et demi .Plus de 2000 travailleurs sans-papiers de 19 nationalités différentes, voulaient alerter l'opinion publique  au sujet des rafles que subissent quotidiennement les travailleurs sans-papiers. Le collectif délocalisait  à la bourse de travail après un an d'occupation, ils ont érigé les anciens locaux de la caisse primaire d'assurance maladie(Cpam) dans le 18ème arrondissement de paris comme: leur ministère de la régularisation pour tous. Depuis cet été  les locaux  de la  Cpam,  vastes de 4000 à 4500  m2, hébergent de façon symbolique ce fameux ministère dirigé par le malien Anssoumane Cissokho (Eric Besson local) dont le but est : d’unifier tous les collectifs des sans-papiers, et d'en faire un lieu emblématique de la lutte de régularisation globale des sans-papiers.

Le ministère de l'immigration et de l'identité nationale maintient toujours la politique de régularisation cas par cas avec  des quotas au mépris de la libre circulation des personnes garantie par la constitution française .Depuis l’occupation des lieux ,  sauf 200 personnes ont pu obtenir leurs papiers malgré la détermination des occupants .Chaque mercredi, les sans-papiers manifestent  dans les rues du 18ème arrondissement pour faire des quêtes, vendre des cartes postales et des chemises avec effigies des sans- papiers pour avoir de quoi manger car ils n'ont aucune subvention autre que le soutien des associations caritatives.djiby_diaby.jpg

Photo : Djiby Diaby, le chargé de la communication du collectif

Le samedi 10 octobre 2009, une grande manifestation est prévue avec la coordination 75 qui regroupe les sans-papiers turcs et kurdes et le collectif 92 des sans- papiers de Nanterre,  à la place bastille à Paris. Djiby Diaby, le chargé de la communication du collectif est un sénégalais sans- papiers,  arrivé en France depuis 1999, il fustige les critères définies par les lois françaises  pour obtenir les papiers: il faut  d’abord avoir une durée de dix ans dans le territoire français, vie privée et famille, étrangers malades ou article 40 régularisation par l'emploi. Parmi les sans-papiers  beaucoup ne remplissent pas ces conditions.

 

  Auteur: Mamadou LY Seneweb Paris    

Gadio défénestré

 

 

Dakar, Senegal.com - Avec plus de neuf remaniements dans le gouvernement depuis l'avènement de l'alternance, les sénégalais sont maintenant habitués à des remaniements, des retouches ou autres noms dans le fonctionnement étatique. Néanmoins, le départ de Cheikh Tidiane Gadio, ministre des affaires étrangères, depuis plus de 9 ans, semble surprendre une frange de la population. En effet, Seneweb.com, est allé recueillir l'avis de la population sur le limogeage ou démission de Gadio ce jeudi Soir.wade_gadio_1.jpg

Les yeux rivés sur les journaux étalés un par un,  les passants s'arrêtent le plus souvent pour acheter ou tout simplement feuilleter et repartir, au niveau du kiosque à journal installé à coté du terminus liberté 5.

Abdou Ndiaye, un jeune d'une vingtaine d'années, vêtu d'une chemise bleu clair et d'un pantalon jeans, commente ce qu'il vient de lire dans un des journaux: «Wade vient de perdre l'un de ses meilleurs ministres. Peut être qu'il est gêné qu'on l'ait écarté du gouvernement», lance-t-il.

Cet étudiant se dit frappé par l'éloquence de ce ministre, « il se différencie des autres par son esprit panafricain, aussi, il a prouvé ses compétences a travers les médiations qu'il a eu à conduire, notamment avec la crise mauritanienne», estime-t-il.

Selon ce militant du PDS «Il a duré dans le gouvernement parce qu'il faisait bien son travail, et j'avoue que je suis très surpris qu'il ait quitté le gouvernement», soutient un homme la quarantaine dépassée et qui se réclame un militant «sopiste». Ainsi, poursuit le monsieur: « je pense que Wade a des raisons d'avoir limoge Cheikh Tidiane Gadio si cela s'avère vrai, car certains cas on parle de démission», souligne-t-il.

«Je pensais que Wade avait arrêté ces problèmes de ré aménagement et autres, mais non! », martèle Madame Diop, trouvée à l'arrêt bus. Je ne connais pas personnellement la personne mais je crois que il est compétent parce que rester avec le président de la république plusieurs années durant sans être critiqué, Diambarr Nga!», avoue-t-elle.  

Compétent ou non, l'ancien professeur au Cesti et patron de la Radio Convergence Fm, comme ses prédécesseurs vient de sauter de son fauteuil de ministre des affaires étrangères, il a été remplacé par Madické Niang , qui cède son poste de ministre de la justice, garde des sceaux, au professeur Moustapha Sourang. Amadou Tidiane Ba quant à lui se charge du département de la formation professionnelle et des centres universitaires Régionales (Cur).

 

  Auteur: Maty DIAGNE