mardi, 08 juin 2010
Elle a 157 ans
Alors qu'on pensait que la seule personne ayant dépassé les 120 était Jeanne Calment, une Indonésienne affirme être âgée de 157 ans.
Jeanne Calment battue haut la main. Le recensement mené ces dernières semaines en Indonésie a permis de "découvrir" une femme affirmant être âgée de 157 ans dans un petit village de l'île de Sumatra, a annoncé lundi 7 juin un responsable du Bureau des statistiques. Des agents recenseurs jugent envisageable que Turinah puisse être née en 1853, comme elle le leur a dit en mai, même si le seul être humain connu ayant vécu plus de 120 ans est la française Jeanne Calment, décédé en 1997 à 122 ans.
"Il n'y a pas de documents authentiques pour prouver son âge mais, sur la base de ses déclarations et en prenant en compte l'âge de sa fille adoptive, qui a 108 ans, il est difficile d'en douter", a déclaré Jhonny Sardjono, un responsable des services du recensement. Turinah continue de s'activer autour de la maison où elle habite et a fumé des cigarettes aux clous de girofle toute sa vie, a-t-il indiqué.
Une excellente mémoire et une bonne vue
"Malgré son âge, elle conserve une excellente mémoire, une bonne vue et n'a pas de problème d'audition. Elle parle néerlandais presque couramment", a ajouté le responsable. L'Indonésie a été une colonie néerlandaise pendant plusieurs siècles avant la guerre de 1939-45 suivie de l'indépendance.
Sardjono a indiqué que Turinah avait brûlé tous ses papiers d'identité en 1965 afin d'éviter d'être liée aux communistes, dont un grand nombre ont été massacrés après avoir été accusés d'avoir fomenté un coup d'Etat.
Une autre Indonésienne a affirmé aux agents recenseurs être âgée de 145 ans.
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lundi, 05 octobre 2009
Séisme en Indonésie: recherches suspendues
Les recherches pour retrouver des survivants ont été stoppées lundi à Padang, où la priorité était désormais de prévenir les risques d'épidémies cinq jours après le séisme qui a frappé l'ouest de l'île indonésienne de Sumatra.
Les opérations de secours étaient rendues encore plus difficiles par le mauvais temps, de fortes pluies étant tombées dimanche et lundi sur la zone touchée. Le mauvais temps freine l'arrivée de l'aide dans ces villages où la plupart des habitations ont été soit rasées soit ensevelies par des glissements de terrain, a constaté un journaliste de l'AFP. Il rend aussi difficile l'établissement, dans un terrain tout boueux, d'un hôpital de campagne par l'équipe de 40 sauveteurs envoyée par la Russie. "Il a beaucoup plu mais nous avons réussi à l'établir, avec huit grandes tentes", se félicité Olga Proshina, son porte-parole. L'objectif est d'y soigner les blessés et de prévenir la propagation d'épidémies.
Le retrait des corps en décomposition sous les décombres est désormais la priorité des autorités indonésiennes, qui ont mis fin lundi aux recherches de survivants à Padang, n'ayant plus guère d'espoirs d'en découvrir, cinq jours après le séisme de magnitude 7,6. "Les opérations d'urgence sont remplacées par l'assistance à la population", a résumé le capitaine Stéphane Nisslé, officier de communication du détachement envoyé par la France. Pour les 72 membres de la Sécurité civile dimanche à Padang, l'un des objectifs est de "fournir de l'eau potable et propre" en attendant que le réseau, fortement endommagé, ne puisse être réparé, explique-t-il.
A pied d'oeuvre depuis vendredi avec des chiens renifleurs, les 115 sauveteurs suisses ont cessé de sonder les gravas d'hôtels et d'écoles en regrettant "de n'avoir pas pu retrouver de personnes vivantes", selon Michel Mercier, leur porte-parole. Le bilan de la catastrophe restait lundi difficile à établir. Prudente, la ministre indonésienne de la Santé, Siti Fadilah Supari, a prévu que le nombre de morts "pourrait atteindre les 3.000", dont seuls 551 avaient été confirmées dimanche. Signalant un timide retour à la normale, quelques écoles ont rouvert leurs portes lundi matin. "Le gouverneur nous a demandé de reprendre les cours, mais seuls 60 élèves sur 800 sont venus", témoigne Karmila Suryani, un professeur de l'école Muhammadiyah à Padang.
Yusnidar, 60 ans, s'active aussi pour relancer son restaurant. "Je dois gagner de l'argent et j'ai douze personnes qui travaillent ici", explique-t-elle. "Le problème est d'acheter des aliments. Les prix ont augmenté de 20% en moyenne". Comme la plupart des habitants de Padang, elle n'envisage pas de s'installer ailleurs, même si le risque de tremblement de terre va demeurer extrêmement présent dans cette région de forte activité sismique.
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