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lundi, 05 octobre 2009

Les premiers pas de David Douillet en politique

«Et après, on va où ?», s'enquiert David Douillet. Son directeur de campagne égrène : rencontre avec les anciens combattants, brocante, match de football... L'apprenti politique se plie de bonne grâce au programme chargé. Mais grimace quand on lui annonce qu'il n'aura pas le temps de prendre un dessert à midi. douil1.jpg

Investi par l'UMP dans la législative partielle de la XIIe circonscription des Yvelines, qui se déroulera les 11 et 18 octobre, l'ancien judoka catégorie poids lourd fait figure de poids plume politique. À 40 ans, il brigue son premier mandat pour succéder au député UMP sortant Jacques Masdeu-Arus, destitué après sa condamnation. En attendant peut-être de se lancer dans la bataille des régionales. Rue La Boétie, on espère mettre un terme à une série noire de partielles. «Personne n'est venu me chercher, c'est moi qui me suis proposé, corrige Douillet. Cela fait plusieurs années que j'y songe et maintenant je suis prêt.»

«Prêt» à un combat où sa notoriété ne suffit cependant pas. Dans les allées de la brocante de Poissy, samedi, si les commentaires aimables vont au judoka, les moins amènes visent le candidat.

«Un grand courant d'air»

«Je ne vois pas trop ce qu'il vient faire là», glisse Jacqueline. «Le mélange sport et politique, on a vu où ça menait avec Bernard Laporte», renchérit Pierre. Plus loin, un jeune couple reconnaît avoir été «conquis par le champion et son engagement dans l'opération Pièces jaunes aux côtés de Bernadette Chirac. «Mais de là à voter pour lui, faut pas nous prendre pour des gogos», peste le jeune homme. Quant à Lionel, «gaulliste confirmé et sarkozyste repenti», il espérait «autre chose qu'une vedette» pour «faire le ménage dans les affaires locales».

Pour Pierre Cardo, député UMP voisin, c'est pourtant l'un des mérites de Douillet : «Il fallait un grand courant d'air, un grand coup de pied dans la fourmilière», dit l'élu qui coache le candidat. La «fourmilière»,

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