vendredi, 18 septembre 2009
Un Australien soupçonné d'avoir violé sa fille durant 30 ans
Le Premier ministre de l'Etat de Victoria, John Brumby, a promis une enquête pour déterminer comment une affaire de cette ampleur a pu passer inaperçue.
Un Australien est soupçonné d’avoir violé pendant 30 ans sa fille, dont il a eu quatre enfants, un inceste qui se serait perpétué malgré des signalements adressés aux autorités, a affirmé jeudi la presse australienne.
Selon le journal, l’épouse du suspect a démenti avoir eu connaissance des viols présumés, affirmant que les enquêteurs avaient engagé des poursuites après avoir reçu les preuves par l’ADN que le sexagénaire était bien le père des enfants de sa fille.
La police de l’Etat du Victoria a refusé de s’exprimer sur le dossier en vertu d’une décision de justice couvrant du secret les investigations et l’identité du suspect.
La responsable des services sociaux de l’Etat, Lisa Neville, a qualifié d’«atterants» les crimes présumés qui seraient survenus à environ 100 kilomètres à l’est de Melboune.
«J’ignore le degré d’intervention, s’il y en a eu, de la police, du département ou d’autres services depuis 30 ans», a-t-elle déclaré au groupe audiovisuel ABC.
Enquête
Le Premier ministre du Victoria, John Brumby, a promis une enquête pour déterminer comment une affaire de cette ampleur a pu passer inaperçue.
«Je n’ai pas encore été avisé des détails du dossier, mais tout ce que je peux dire, c’est que la loi sera évidemment appliquée dans toute sa force», a-t-il dit.
Selon le Herald Sun, les quatre enfants nés de l’inceste ont tous été affligés de malformations à leurs naissances dans des hôpitaux de Melbourne, la capitale du Victoria. L’un d’eux est décédé à la suite de problèmes de santé.
Toujours selon le Herald Sun, la victime avait signalé les viols présumés en 2005, sur les conseils d’un voisin, mais elle avait ensuite refusé de collaborer avec les enquêteurs par peur de représailles.
Elle avait cependant changé d’avis et déposé plainte en juin 2008 auprès des policiers qui ont procédé à un test ADN et engagé des poursuites contre le suspect.
Selon le journal The Age, les chefs d’accusation initialement de 83, ont été ramenés à 13 et le suspect comparaîtra en novembre.
(Source AFP)
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