vendredi, 23 octobre 2009
Croissance verte
Au cours des deux dernières années, le monde a été confronté à une combinaison de crises sans précédent (changement climatique, récession mondiale, crise alimentaire et pénurie énergétique) qui mettent en doute nos modèles de croissance économique et remettent en question les engagements pris par la communauté internationale pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. Lors du dernier sommet du G8, qui s'est tenu à L'Aquila (Italie), 40 États et organisations internationales ont soutenu une nouvelle initiative de développement agricole et rural durable, impliquant également le secteur privé. À l'heure actuelle, plus d'un milliard de personnes souffre de la faim et de la pauvreté. Dans les pays partenaires les plus pauvres, une croissance économique est nécessaire pour qu'ils puissent mieux couvrir les besoins de base de leurs populations. Il est toutefois désormais évident que les modèles de croissance existants ne sont pas durables et qu'il nous faut identifier des règles et des schémas comportementaux plus responsables. Qu'il s'agisse du fonctionnement des systèmes financiers ou de notre façon de gérer et de partager les ressources naturelles, nous devons tenir compte de la valeur et des limites des ressources de notre planète. Si la majeure partie de la responsabilité pour la situation actuelle incombe aux nations industrialisées, les niveaux de croissance élevés de certains pays émergents les placent néanmoins déjà parmi les principaux émetteurs de CO2 au monde. La façon dont les pays partenaires parviendront à mener à bien leur développement économique et social constitue un défi qui préoccupe l'ensemble de la communauté internationale. Une nouvelle convention internationale sur les changements climatiques sera adoptée lors du sommet sur le climat de Copenhague, en décembre 2009. De nouvelles technologies, ainsi que des concepts, des programmes et des instruments de financement novateurs, seront nécessaires pour promouvoir un modèle de développement durable et parvenir à une "croissance verte". De nouveaux mécanismes de partenariat devraient rassembler tous les acteurs, particulièrement publics, privés, bilatéraux et multilatéraux. Le transfert de l'innovation vers les pays en développement viendra du secteur privé et nécessitera le soutien des autorités locales, des institutions de développement, des ONG et des fondations privées. Cet événement parallèle illustrera certains des mécanismes actuellement explorés par ces acteurs. La première table ronde abordera la question globale des émissions de gaz à effet de serre et de l'atténuation du changement climatique. La deuxième table ronde soulèvera les défis liés à l'application et au transfert de technologies innovantes, telles que les systèmes d'information géographique, qui peuvent aider les agriculteurs à améliorer la gestion de leurs terres de façon durable.
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