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dimanche, 08 novembre 2009

PSG, l'incorrigible

Un coup en haut, un coup en bas. Une semaine après sa large victoire à Sochaux, Paris a subi samedi face à Nice sa première défaite de la saison à domicile (0-1). Le PSG, incapable de marquer, manque d'efficacité et de constance. Et cette fois, la pilule a du mal à passer pour Antoine Kombouaré...paris.jpg

Le temps du "Big Four", où le PSG accompagnait Bordeaux, Lyon et Marseille dans le quatuor de tête, cet été, semble bien loin. Les grandes ambitions de Grégory Coupet, sans doute sincère quand il clamait que Paris se devait de viser le titre, paraissent elles aussi appartenir à une autre époque. Une autre saison, en tout cas. Car aujourd'hui, le club de la capitale végète en milieu de tableau après son premiers revers à domicile, samedi soir, face à Nice. Une rechute particulièrement brutale après l'embellie aperçue le week-end précédent à Sochaux (1-4).

Mais, aussi vrai que l'hirondelle revient au printemps, la galère revient presque tous les ans au mois de novembre du côté du Parc des Princes. Cette défaite là, sur la forme comme sur le fond, la troisième cette saison, passe d'ailleurs beaucoup plus mal que les deux précédentes pour Antoine Kombouaré. "C'est une énorme déception, avoue l'entraîneur parisien. C'est la première défaite à domicile. Je n'accepte pas, ça a du mal à passer. Je suis en colère parce que je m'attendais à un autre match. Une grande équipe doit répondre présent le jour J, et je me mets dedans, admet l'entraîneur parisien. On s'est cru une grande équipe, il va falloir se remettre au boulot."

Coupet: "Le coach avait les boules"

Une grande équipe, sans doute pas, mais au vu de ce qu'elle avait produit dans le Doubs, on pouvait attendre une confirmation, comme un début de constance dans la performance. Kombouaré l'attendait aussi. Il n'a pas été déçu. Ou plutôt si: "Après Sochaux j'étais content mais vigilant. J'attendais une confirmation, ce n'est pas arrivé: ce n'est pas grave, on va reprendre le boulot". Pas grave, peut-être, mais tout de même bien pénalisant car les Parisiens, au strict plan comptable, voient aujourd'hui s'éloigner dangereusement le peloton de tête. Ce dimanche matin, le PSG se trouve à distance à peu près égale des places européennes et de la zone de relégation, soit très en-deça tout de même des temps de passage escomptés il y a encore deux mois.

Est-il temps de s'inquiéter? Oui, à en croire Grégory Coupet. Pour avoir vécu sept années dans un groupe qui gagne à Lyon, le gardien parisien peut mesurer ce qui sépare aujourd'hui le PSG de l'OL qu'il a connu. Il refuse de se réfugier derrière la malchance et les trois poteaux qui ont sauvé Nice samedi. "Bien sûr que c'est inquiétant. Il faut qu'on soit plus durs entre nous", stigmatise-t-il, relevant un certain manque de caractère. Il est temps que Paris se dise les choses en face. Peut-être certains ont-ils voulu se voiler la réalité et, à ce titre, la victoire à Sochaux n'a finalement pas aidé, l'équipe replongeant de plus belle face à Nice. "On joue, on crée, on développe, mais on ne marque pas, reprend Coupet. On peut parler de malchance, mais il faut dire les choses: il y a aussi de la maladresse. Ca fait un moment qu'offensivement, comme défensivement, on n'est pas efficaces."

Faute d'avoir su négocier le virage azuréen, le PSG va s'obliger à gamberger pendant la trêve internationale, avant son prochain rendez-vous, si attendu, à Marseille. Il ira au Vélodrome le couteau sous la gorge. "J'avais dit que la meilleure façon de préparer le match à Marseille, c'était de gagner contre Nice. Tant pis, il faut se remettre à bosser", peste Kombouaré, que l'on n'avait encore pas vu aussi remonté après un match depuis sa prise de fonctions. "Le coach avait les boules, confirme Coupet. Il n'est pas le seul. On a pris une belle chiasse (sic), c'est normal. On connaît le coach, il va être très tendu avant le match à Marseille. On sait à quoi s'attendre pendant les deux prochaines semaines d'entraînement". Difficile, en revanche, de savoir quoi attendre de cette équipe à Marseille. Au moins, cette fois, il n'y aura pas de risque de relâchement…

Eurosport - Laurent VERGNE

                                                                               Auxerre s'envole, Paris rechute

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10:59 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : psg |  del.icio.us |  Facebook | | |

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