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lundi, 07 septembre 2009

US Open - Tsonga et Monfils, valeurs sûres

tsonga.jpgLes tours passent et se ressemblent pour Jo-Wilfried Tsonga. Arrivé à New-York avec dans le rétroviseur une défaite peu glorieuse au premier tour du Masters 1000 de Cincinnati face à l'Américain Guccione, le numéro un tricolore démontre au fil des tours à l'US Open que ce revers, indigne de son talent en terme de comportement, n'est déjà plus qu'un lointain souvenir. "Je suis prêt à relever le défi de Jo, à l'agresser, à faire un match plein ", avait prévenu Julien Benneteau, mais le Bressan n'a pas vraiment eu l'opportunité de mettre en pratique ses ambitions tant le protégé d'Eric Winogradsky s'est montré supérieur au 3e tour de l'US Open. Cette victoire lui permet de devenir l'un des rares Tricolores à atteindre le stade des huitièmes de finale dans chacun des trounois du Grand Chelem.

Nullement affecté par le fait d'affronter un compatriote, le Manceau a imprimé un rythme d'enfer du premier au dernier échange, ne laissant pas une seule seconde de répit à son adversaire. Porté par un service toujours aussi dévastateur (10 aces, 81% des points remportés derrière sa première balle), Jo a su imposer son jeu ultra offensif, démontrant également au fil des jeux qu'il n'était pas qu'un simple bombardier. "Cela fait longtemps que je n'ai pas été aussi bien. Je dirais même que je n'ai jamais été aussi bien depuis que je suis sur le circuit"... Au vu de son match, on veut bien croire Tsonga. Certes, son coup droit et sa première balle ont une nouvelle fois fait des ravages, mais il a également fait la preuve que son arsenal ne se réduisait pas à une puissance de feu hors-norme.

Très solide au filet, avec 26 montées victorieuses sur 34, très à l'aise dans ses déplacements malgré son gabarit, Jo a impressionné. "En face, c'était très dur, il était très solide dans tous les compartiments du jeu. Son service/coup droit était très fort et comme d'habitude il couvrait très bien le terrain, il était très bien en jambe. Et un moment donné, ça devient compliqué, sa puissance fait du dégât... Il n'avait jamais joué comme ça contre moi dans les matchs précédents ", ne pouvait que saluer Benneteau. De bon augure avant de s'attaquer au Chilien Gonzalez en huitièmes de finale. "Contre Fernando, il ne faudra pas que je donne la balle sinon je risque d'aller chercher des pâquerettes à chaque coin du court. Il a les mêmes qualités que moi, il est athlétique, il frappe fort, ça va être un combat de frappeur. il a un coup droit terrible mais c'est à moi de lui montrer que je sais aussi taper dans la balle. Il aime bien être le patron sur le court et moi aussi, il y aura du défi dans l'air !". Ça promet !

. Gaël Monfils (FRA, 13) bat Jose Acasuso (ARG) 6-3, 6-4, 1-0 ab.

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