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vendredi, 11 septembre 2009

Clearstream : Villepin dénonce "l'esprit tordu" de Sarkozy

A quelques jours du procès Clearstream, l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a le sentiment d'être victime d'une chasse à l'homme politique, visant à le « condamner avant le procès ». Avec, dans le rôle du chasseur, Nicolas Sarkozy.

Villepin était vendredi matin l'invité de Jean-Pierre Elkabbach, sur Europe 1. Là, il a dénoncé tout de go les « obsessions » du président de la République, qui semble avoir fait de l'affaire (l'apparition de son nom sur un faux fichier de Clearstream, censé présenter une liste de personnalités corrompues) une question d'honneur.

Dominique de Villepin, qui est soupçonné d'avoir provoqué la « fuite » de cette liste, nie toute implication. Mais plusieurs témoignages attestent qu'il aurait reçu l'un des personnages centraux du scandale, Jean-Louis Gergorin, et à plusieurs reprises.

« Le Brésil, je connais bien, il y a des jolies filles, des cocotiers »

Pour ce défendre, Dominique de Villepin dénonce « l'esprit tordu » de son ex-rival politique :

« J'ai été sidéré d'entendre que le président de la République, qui se rend en voyage au Brésil, vous savez le Brésil, je connais bien, c'est un beau pays, vous connaissez aussi, il y a des jolies filles, il y a des cocotiers, on arrive, on vous sert des caipirinhas

Eh bien, le président de la République, lui, qu'est-ce qu'il fait, il parle de Villepin et de Clearstream , écoutez, avouez, il faut peut-être voir l'esprit un peu tordu pour être obsédé à ce point par ce dossier ! Qu'il fasse confiance à la justice et toute la lumlière apparaîtra. »

« Que les prévenus s'expliquent et que les juges décident »

En marge de sa visite au Brésil, au début du mois, Sarkozy avait déclaré :

« Il est grand temps que toutes ces combines sous la Ve République, une bonne fois pour toutes, on en soit débarrassé. Qui que ce soit qui les fasse.

Les officines, les combines, il y en a eu beaucoup trop, et j'ai eu l'occasion de le montrer. Et plus personne ne sera victime de ça. Maintenant, que les prévenus s'expliquent et que les juges décident. »

Dominique de Villepin, qui dénonce une « instrumentalisation politique du dossier », a assuré que personne n'avait jamais mis en cause Sarkozy :

« Il faut éviter en politique la victimisation : jamais personne n'a mis en cause publiquement Nicolas Sarkozy dans cette affaire. »

Ce qui a donné ...

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