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mardi, 08 septembre 2009

Equipe de France:Henry : "Il n'y a pas eu de clash"

Qu'il soit vérité, mensonge ou exagération, cet incident est en tout cas venu relancer le débat sur le sélectionneur. Car les soutiens à ce dernier s'amenuisent à vue d'oeil. Après le public, qui accompagne désormais chacune de ses apparitions d'une bordée de sifflets, ce sont les joueurs qui semblent lâcher le patron des Bleus. Même si elle a été déformée, il y a bien eu explication vendredi à Clairefontaine. Outre Thierry Henry, Nicolas Anelka et William Gallas auraient également pris la parole. Domenech se serait même réjoui de cette réaction. A l'extérieur, la génération de 98 se déchaîne, à l'instar d'Emmanuel Petit ou Robert Pires. Lundi, Christophe Dugarry a ainsi estimé que "Domenech fait tout pour se protéger lui-même à travers des déclarations incompréhensibles".

Finalement, Raymond Domenech semble bénéficier d'un seul soutien indéfectible : celui de Jean-Pierre Escalettes. Le président de la FFF, lui aussi entraîné dans la tourmente, ne cesse de répéter que le sélectionneur "n'est pas menacé". "Le conseil fédéral a pris une décision qui n'a pas été admise par tout le monde mais il l'assume et l'assumera jusqu'au bout, a-t-il encore affirmé lundi soir sur Direct 8 en référence au maintien en poste de Domenech après l'échec de l'Euro 2008. On n'a pas dit à Domenech par quelle porte il devait passer. S'il faut passer par la petite porte, on passera par la petite porte. Mais on passera" . Sous-entendu : l'objectif reste la qualification. Et seulement la qualification. "Quel que soit le scénario en Serbie", précise-t-il.

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