jeudi, 10 septembre 2009
Le match des bleus
HUGO LLORIS
Désormais installé dans le fauteuil de gardien numéro 1, le Lyonnais a eu le temps de faire une belle parade sur une frappe de Gojko Kacar (5e). Un arrêt et au revoir. Ainsi en a décidé M. Rosetti en l'expulsant suite à une faute sur Zigic (9e). Très sévère... Va-t-on relancer le débat sur le gardien des Bleus ?
BAKARY SAGNA
Un abattage énorme. Esseulé dans son couloir droit après le replacement de Henry en pointe, le défenseur d'Arsenal s'est multiplié sur le terrain. Défensivement, il a parfaitement maîtrisé Jovanovic. D'ailleurs, on n'a presque pas vu le joueur du Standard de Liège. Offensivement, il a même tenté d'apporter le surnombre devant quand il en a eu la possibilité.
ERIC ABIDAL
Raymond Domenech l'a préféré à Julien Escudé, buteur contre son camp face à la Roumanie (1-1) et blessé. Le seul changement dans le onze de départ. Et le Barcelonais s'en est un peu mieux sorti. Quelques flottements en début de match qui ont notamment entraîné le penalty serbe. Mais il s'est ensuite repris. Solide dans ses duels avec les attaquants serbes, notamment Zigic. Son jeu aérien a également été un atout. Prometteur.
WILLIAM GALLAS
Comme Abidal, il a eu du mal à entrer dans le match. Le temps sans doute de s'habituer à un nouveau changement de partenaire en défense centrale. Mais lui aussi a su reprendre ensuite le dessus. Il a dû livrer un vrai combat face à Stankovic et Zigic.
PATRICE EVRA
On l'a senti moins serein que ces partenaires de la défense. Milos Krasic lui a fait passer une soirée difficile. Mais, globalement, le défenseur de Manchester United s'en est plutôt bien tiré. C'est même lui qui est à l'origine de l'action qui amène l'égalisation française en trouvant Anelka dont la frappe sera reprise par Henry.
JEREMY TOULALAN
Critiqué cette semaine pour son faible apport, Jérémy Toulalan s'est beaucoup dépensé. En infériorité numérique, il a soulagé les Bleus en réalisant un gros travail de récupération au milieu de terrain. Mais cela l'a contraint à se concentrer sur ses tâches défensives. Une perte de balle a pourtant failli coûter cher sans une déviation de Mandana sur la transversale (55e).
LASSANA DIARRA
Enorme. Le joueur du Real Madrid était partout. Infranchissable, il n'a jamais lâché les milieux de terrain serbes et a parcouru un nombre de kilomètres incalculable. Alors que Raymond Domenech a dû rapidement se passer d'un attaquant, Diarra a également su se projeter vers l'avant comme il le fait en club. Au fil des matches, il s'impose comme un élément indispensable de l'entrejeu tricolore.
YOANN GOURCUFF
Après l'expulsion de Lloris, le Bordelais n'a pas rechigné à s'atteler à des tâches défensives. Et il s'en est parfaitement acquitté, n'hésitant pas à combler les trous laissés au milieu de terrain. A contrario, il a été contraint de délaisser la construction du jeu tricolore. Remplacé par ALOU DIARRA (85e).
NICOLAS ANELKA
Un bon match de l'attaquant de Chelsea. Après l'expulsion de Lloris et la sortie de Gignac, il a été replacé dans l'axe. Il s'est alors attaché à offrir des solutions à ses partenaires. Il est ainsi à l'origine du but égalisateur d'Henry, sa frappe étant relâché par le gardien. Anelka s'est ensuite offert plusieurs belles frappes, malheureusement non cadrées (41e, 53e). Sa capacité à garder le ballon a également été précieuse.
THIERRY HENRY
Il est bien le buteur providentiel des Bleus. Au coeur d'une tempête médiatique depuis lundi, le capitaine a encore répondu présent. Comme en Irlande lors des éliminatoires du Mondial 2006, c'est lui qui sauve les siens. Suite une frappe d'Anelka mal repoussée par Stojkovic, il marque un but plein d'opportunisme, son 50e en équipe de France. Il a constamment cherché à offrir des solutions. Remplacé par FRANCK RIBERY (77e).
ANDRE-PIERRE GIGNAC
Décevant face à la Roumanie (1-1), le Toulousain n'a pas eu le temps de se racheter. Après l'expulsion de Lloris, il a fait les frais du remaniement tactique de Domenech. Dès la 12e minute, il a dû céder sa place à STEVE MANDANDA. A peine entré, le gardien de l'OM n'a rien pu faire sur le penalty transformé par Milijas. Mais il a ensuite été irréprochable, notamment sur un missile d'Ivanovic qu'il dévie sur la transversale (55e).
01:34 Publié dans Sport | Lien permanent | Commentaires (1) | del.icio.us | Facebook | | |
Commentaires
Pourquoi les bleus ne marquent plus de buts deduis belle lurette?
Écrit par : Batiste | jeudi, 10 septembre 2009
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