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mercredi, 13 mai 2009

Belgique:Didier Donfut un ministre trop GOURMAND

Le ministre wallon Didier Donfut a pris acte de la polémique soulevée dans la presse concernant son activité d’expert dans le secteur énergétique. Il a annoncé son retrait de la liste PS pour la Région de Mons-Borinage et a remis sa charge entre les mains du ministre-président du gouvernement wallon. Comme nous l’annoncions, Rudy Demotte reprendra ses compétences.ID1667502_12_donfut_belga_092716_00N0QV_0_JPG.jpg

Le ministre wallon de l’Action sociale, Didier Donfut, a annoncé mardi qu’il démissionnait de sa charge et la remettait entre les mains du ministre-président, Rudy Demotte. Il se retire également de la liste PS pour les élections régionales dans l’arrondissement de Mons. Il y occupait la troisième place.

Le quotidien « La Libre Belgique » a fait état, dans son édition de mardi, d’une mission d’expert qu’exerce le ministre, également bourgmestre de Frameries, pour le compte de l’intercommunale gazière du Hainaut (IGH). Il remplit cette mission par l’intermédiaire du bureau de consultance IDEE, société dont il est l’unique actionnaire. Selon des documents produits par le journal, le montant des prestations s’élève à 120.000 euros par an.

Dans un communiqué, M. Donfut a insisté sur la légalité de cette activité et la transparence qui l’a toujours entourée. Il estime aussi qu’il a toujours répondu de manière efficace aux attentes du monde communal wallon face aux enjeux du secteur énergétique depuis 1986.

Le ministre se dit néanmoins lassé des « attaques injustes et répétées dont il est l’objet ». Il souhaite donc sortir « par le haut » de cette affaire, souligne-t-il, en mettant en avant l’intérêt du parti socialiste avant le sien.

Il espère que son acte « sera de nature à ramener un peu de sérénité dans le débat politique ».

M. Donfut explique encore qu’il « regrette le climat détestable de cette campagne électorale, où le débat d’idée a cédé la place à un climat de délation et de poujadisme ». Il ajoute qu’« il a toujours oeuvré pour l’intérêt général et le bien public avec un professionnalisme, une sincérité et une probité reconnues par ses pairs ».

(belga)

mardi, 12 mai 2009

Macky vide son sac sur la vice - présidence, le gouvernement et le ministère de Karim Wade

« Mes adversaires peuvent continuer de prendre mes militants, car… »

« L’idée d’une vice-présidence est inopportune… »


C’est maintenant clair, le patron de l’Alliance pour la République est résolument dans l’opposition. Dans un discours de feu, Macky Sall qualifie l’idée du chef de l’Etat d’instaurer une vice-présidence de nulle et d’inopportune. Ancien Premier ministre, Macky Sall se désole du « doublon » que constitue la « Coopération internationale » face au ministère de l’Économie. Toutefois, l’ex-président de l’Assemblée nationale n’en est pas pour autant surpris, car le Sénégal est le seul pays de la planète, où un remaniement ministériel s’étale sur une semaine.



Macky vide son sac sur la vice - présidence, le gouvernement et le ministère de Karim Wade
Ancien Premier ministre, le leader de l’Apr sait bien de quoi il parle. En effet, Macky Sall défie quiconque de lui indiquer un pays où le remaniement ministériel a duré une semaine, comme c’est le cas au Sénégal. Pire, Macky Sall déplore le pouvoir donné à Karim Wade avec la « coopération internationale ». Pour l’ancien Premier ministre, la Coopération internationale telle que conçue actuellement, empiète sur les prérogatives du ministère de l’Économie. « Du fait de l’unicité des signatures, il y a un imbroglio entre les deux départements gérés ». Avec ces deux ministères en effet, les bailleurs pourraient signer avec l’un ou l’autre des ministres des accords. Ce qui ne s’est jamais fait.

« L’idée d’une vice-présidence est inopportune… »

Le chapitre du remaniement fermé, Macky Sall en ouvre un autre. C’est pour déclarer que l’idée d’un poste de vice-présidence est inopportune et que son parti est foncièrement contre. D’autant que, dans aucun pays sérieux, on a un vice-président cohabité avec un Premier ministre ». Devant une foule acquise à sa cause, le maire de Fatick, qui était en meeting à Thiamène, dans le département de Louga, n’a pas mis de gants, pour dénoncer vigoureusement le tâtonnement et l’amateurisme marron au sommet.

« Mes adversaires peuvent continuer de prendre mes militants, car… »

À ses adversaires politiques qui fantasment de bonheur, dans leurs tentatives de débaucher des militants de l’Apr, Macky Sall déroule le tapis rouge. « Ceux qui cherchent à prendre certains de mes militants peuvent poursuivre leur entreprise ». En effet, déclare-t-il : « je vais continuer mon chemin avec des hommes et des femmes de valeur, qui ne font pas du reniement leur principale tasse de thé ». Macky Sall dit être résolument tourné vers son objectif de présider aux destinées de ce pays.

Daouda Thiam

Source: L'as

Avalanche de grèves au Burkina Faso

   
 

Frappés de plein fouet par la cherté de la vie, les Burkinabès crient leur ras le bol
Alors que la crise sociale perdure à Total Burkina, les fonctionnaires, eux, fulminent. Las d’attendre des réponses satisfaisantes à leurs doléances et déçus par les promesses non tenues du gouvernement, leurs différents syndicats, organisés en coalition contre la vie chère, mènent, les 12 et 13 mai, un vaste mouvement de grève généralearton16753.jpg

Les services publics seront paralysés mardi et mercredi au Burkina Faso. Une coordination de 17 syndicats de la fonction publique a appellé à un arrêt de travail. Ce mouvement d’humeur vise à rappeler au gouvernement burkinabè ses engagements non encore tenus vis-à-vis de ses fonctionnaires. Depuis 2005, ceux-ci décryptent à la loupe, sans succès, les incidences financières de leurs avancements annuels sur leur bulletin de salaire. En décembre 2008, le gouvernement décidait d’examiner, avec ses partenaires sociaux, la question de la régularisation des avancements de 2007 et 2008 avec leurs effets financiers. A cet effet, une rencontre censée se tenir, courant janvier 2009, entre le ministère de la fonction publique et les organisations syndicales, n’a toujours pas eu lieu.

Dénonçant « le silence radio » du gouvernement, la coordination syndicale, dans sa plate-forme revendicative « minimale », exige l’effectivité sans condition des avancements de 2007 et 2008 avec leurs effets financiers pour l’ensemble des travailleurs de la Fonction publique. Ils réclament également l’arrêt de la mise en œuvre du nouveau système d’évaluation des agents de la Fonction publique et le retour à l’ancien système en attendant sa relecture consensuelle. Enfin, ils demandent l’annulation sans condition des sanctions prises à l’encontre des travailleurs et la restitution des sommes illégalement coupées pour fait de grève.

Un ras le bol généralisé

Depuis le début de l’année, les préavis de grève s’empilent sur le bureau de Jérôme Bougouma, le ministre Burkinabè du travail et de la sécurité sociale. La grogne sociale se généralise et gagne tous les corps de métier qui crient leur ras le bol. Tous crient à la cherté de la vie. Malgré une campagne agricole excédentaire de 717 000 tonnes, les prix des céréales continuent de flamber et restent inaccessibles à la masse. Le sac de riz se négocie entre 17500 et 23 000 F CFA (environ 26 à35 euros) alors que le maïs et le mil, varient entre 16 000 et 18 000 CFA (environ 24 et 27 euros).

Les mesures prises au lendemain des violentes manifestations populaires contre la vie chère, n’ont pas produit les effets escomptés. A l’époque, le gouvernement procédait à une baisse des taxes à l’importation des produits de grande consommation. En décembre 2008, il augmentait les salaires de 4% et baissait les prix des hydrocarbures de 30 F CFA à 10F CFA sur le litre. Les syndicalistes avaient jugé ces mesures insignifiantes et promettaient de revenir à la charge. Ils ont décrété le 26 mai prochain, journée nationale de protestation contre la vie chère.

Les négociations piétinent à Total

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Sur le front de la contestation depuis deux semaines, les travailleurs de Total et leur employeur peinent à s’accorder. La direction maintient le licenciement du délégué du personnel. En compensation, elle a proposé de lui verser, sans autres droits, 36 mois de salaire. Cette offre a été qualifiée « d’immonde et d’inappropriée » par les grévistes qui l’ont rejetée. Samedi dernier, ils ont protesté dans les rues de Ouagadougou. A coups de slogans anti coloniaux et anti impérialistes, ils ont exigé, à travers une lettre remise au directeur général de Total, « la réintégration sans délais et sans condition de leur porte-parole ».

Total Burkina qui considère les grévistes en situation d’abandon de postes, a procédé à l’installation de nouveaux agents venus de la France, du Cameroun et d’une société locale (intérim Burkina) gérée par un français, Jean-Louis Serre Combe. Tentatives d’intimidation ou début d’un licenciement massif ? Ce coup de plus porté aux grévistes pourrait être décisif quant à la suite du mouvement. Le pressentant peut-être, ceux-ci ont depuis, le 8 mai, confié leur cause à la redoutable Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (CGTB).

A travers une lettre adressée au ministre burkinabè du travail, l’union générale de la CGT du Gréisivaudan en France, a, le 8 mai, demandé une implication franche de l’Etat burkinabè pour la résolution du conflit. « Au Mali, au Bénin et au Togo, Total a connu les mêmes problèmes avec ses employés locaux. Mais leurs gouvernants les ont soutenus. Pourquoi notre gouvernement se tait-il quand nos droits et notre dignité sont bafoués ? » s’insurge un gréviste. Venu en négociateur, Jérôme Bougouma, semble impuissant face l’intransigeance de la multinationale française. Convié à une réunion de conciliation, Thibault Flichy, le directeur général intérimaire de Total Burkina, ne se serait pas rendu au rendez-vous. Ce serait plutôt le ministre burkinabè qui l’aurait rejoint dans les locaux de son entreprise, a confié à Afrik.com, une source proche des négociations.

Deux Français, connus en Belgique, accusés de terrorisme

Deux Français emprisonnés depuis six mois à Bari ont été accusés mardi par le Parquet d’appartenir à une cellule terroriste liée à Al-Qaïda qui préparait des attentats en France et en Angleterre, selon l’agence de presse italienne Ansa. Les deux hommes étaient connus en Belgique où leurs activités au Centre islamique belge (Molenbeek) leur avaient valu des démêlés avec la justice belge.

Les deux hommes sont Bassam Ayachi, un Syrien de 63 ans ayant obtenu la citoyenneté française, et un Français de 34 ans, Raphaël Gendron, selon l’agence italienne. La préfecture de Bari jointe par l’AFP n’était pas en mesure de confirmer l’information dans l’immédiat.

Ils auraient “projeté et organisé des attentats terroristes et des actions de guérilla”, selon les accusations formulées par les deux magistrats en charge du dossier, Roberto Rossi et Francesca Romana, rapporte l’Ansa.

La cellule que les deux hommes sont accusés d’avoir dirigée aurait notamment prévu de prendre pour cible l’aéroport parisien de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Disposant “d’armes et notamment d’explosifs”, ils auraient également mis en place un réseau pour enrôler et entraîner des personnes “prêtes à commettre des actions suicide ou à combattre en Irak et en Afghanistan”.

Les deux hommes sont connus en Belgique

Bassam Ayachi, s’est établi au début des années 1990 à Molenbeek-Saint-Jean. Il tenait un discours radical. Il a fréquenté le Tunisien Abdessatar Dahmane, parti de Belgique en Afghanistan pour commettre, le 9 septembre 2001, avec une autre personne venue de Belgique, un attentat suicide contre le commandant afghan Massoud.

Bassam Ayachi avait notamment présenté à Dahmane la femme qui deviendra son épouse, Malika El Aroud, qui fait à nouveau l’objet d’une instruction en Belgique pour terrorisme. Bassam Ayachi aurait également “béni” d’autres mariages dans la mouvance islamique radicale.

Les mariages arrangés sont un pan essentiel de la stratégie des recruteurs salafistes. Ils permettent de tisser un réseau solide et flexible, parce que fondé sur des liens interpersonnels.

En 2006, les activités de Bassam Ayachi, actif au Centre islamique de Belgique établi à Molenbeek-Saint-Jean, ont fait l’objet de perquisitions.

Elles s’inscrivaient dans la lutte contre le radicalisme et non contre le terrorisme. Des pratiques d’endoctrinement contraires aux valeurs occidentales, des mariages religieux contraires aux lois belges, des pratiques médicales parallèles comme l’exorcisme, des discours de haine repris sur des sites internet avaient été mis au jour. Bassam Ayachi n’avait pas été retrouvé: il avait fui le pays, peut-être pour la Syrie, estimaient alors les enquêteurs.

Raphaël Gendron est également très connu en Belgique. Il a été condamné en janvier - avec Abdel Rahman Ayachi, fils de Bassam Ayachi - par la Cour d’appel pour incitation à la haine raciale à 2.000 euros d’amende. Les faits avaient été commis alors qu’ils étaient responsables du site internet du Centre islamique belge, assabyle.com. Ils avaient été acquittés de négationnisme.

Les faits pour lesquels les deux hommes avaient été condamnés avaient trait à un texte intitulé “La fin du peuple d’Israël”, diffusé sur assabyle.com. Les Juifs y étaient qualifiés de “mécréants, ennemis, corrompus, maudits, rebelles, ambitieux, sournois, indignes, lâches (...) des singes et des porcs”.

En novembre dernier, Bassam Ayachi et Raphaël Gendron avaient déjà été arrêtés dans le port de Bari pour immigration clandestine après la découverte dans leur véhicule, alors qu’ils arrivaient de Grèce, de trois Palestiniens et de deux Syriens.

(d’après Belga et AFP)

lundi, 11 mai 2009

Sous le vent

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Incendie à Brugelette: un père et un enfant de 4 ans décédés

Un père de famille et son garçon de 4 ans sont décédés dans la nuit de dimanche à lundi dans l’incendie de leur habitation à Brugelette. La maman a réussi à se sauver. On ignore pour l’instant l’origine de ce drame.

Vers 23h30, les services de secours d’Ath ont été avisés qu’une habitation située le long de la chaussée de Mons était en feu. Six véhicules d’intervention et une quinzaine de pompiers ont été dépêchés sur les lieux. Les pompiers de Chièvres sont également intervenus.

« La maison se trouve face à la base militaire. C’est une ancienne fermette avec un étage, un bâtiment isolé retiré de la route. Vu la configuration des lieux, les engins aériens étaient inutiles », expliquait lundi matin le commandant Di Silvestro.

L’habitation en feu était occupée par un couple et leur enfant. « La dame a réussi à s’échapper. Elle a néanmoins été hospitalisée. Nous avons malheureusement retrouvé dans une chambre à l’étage les corps sans vie du papa et de son fils âgé de 4 ans. Le père est âgé d’une cinquantaine d’années.

Une enquête est en cours afin de déterminer les causes de cette catastrophe », indique encore le commandant des pompiers d’Ath.

Les services de secours sont restés sur place jusqu’à 5 heures du matin.

Vers 7 heures, les hommes du feu sont retournés sur les lieux afin de circonscrire de nouveaux foyers d’incendie.

Durant la nuit, un pompier d’Ath s’est cassé un pied et a dû être hospitalisé. Le parquet de Tournai a été avisé des faits.

(Belga)

08:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tragédie |  del.icio.us |  Facebook | | |

Boonen positif : bis repetita

Trois mois à cinq ans de prison et une amende de 1 000 à 100 000€, voilà ce que risque Tom Boonen s’il a été pris en possession d’un produit comme la cocaïne. Ce qui n’est absolument pas démontré.

Trois mois à cinq ans de prison et une amende de 1 000 à 100 000€, voilà ce que risque Tom Boonen s’il a été pris en possession d’un produit comme la cocaïne. Ce qui n’est absolument pas démontré.

Après son contrôle positif à ce produit le 24 ou le 25 avril dernier (même son avocat n’est pas sûr de la date), le parquet de Turnhout a procédé vendredi à une perquisition au domicile de Boonen qui a également déjà été entendu une première fois. Les résultats de cette perquisition n’ont pas été communiqués.

 

En attendant, comme le souligne Me Deleu, les conséquences peuvent être problématiques pour l’Anversois. "Il s’agit d’une récidive et, si la chambre du conseil de Turnhout n’avait pas renvoyé, l’an dernier, Boonen devant le tribunal correctionnel, estimant que son interdiction de départ au Tour de France était suffisante, la récidive pourrait cette fois coûter cher à Tom Boonen dans la mesure où une période de sursis de 3 ans lui avait été malgré tout signifiée. Le risque est grand en effet de voir la procédure aller jusqu’au bout et de voir le sursis tomber."

D’un point de vue sportif, comme il s’agit d’un contrôle hors compétition, Boonen ne devrait pas être suspendu. "La cocaïne, hors compétition, n’est pas interdite", dit-on à l’UCI. "D’ailleurs, quand l’UCI pratique un contrôle hors course, elle ne signale pas la présence éventuelle de cocaïne." Cela peut sembler étonnant, mais c’est pourtant comme ça : la Justice sanctionne, pas les plus hautes instances cyclistes.

 

Si son sursis tombe, ce qui semble inévitable à cause de la récidive, le coureur évitera sans aucun doute la prison mais pourrait être sanctionné d’un nombre d’heures de travail d’intérêt général, chose qu’il fait déjà depuis des années, en participant à des œuvres caritatives, en visitant régulièrement des hôpitaux (Pellenberg notamment, près de Louvain) où des enfants souffrent tous les jours.

C’est surtout sportivement que Boonen doit s’attendre à des conséquences. À commencer par une (nouvelle) non-participation au Tour de France. La récidive, on n’aime pas chez ASO. Il faut voir aussi si Quick Step lui conservera sa confiance, ce que toute la Flandre espère déjà. Ce n’est pas le moment de le laisser tomber, mais il a quand même pas mal fait pâlir son image et celle de son sponsor

Tapis vs Lepen

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 <div>Mots-clés : <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=débat">débat</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=paul">paul</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=amar">amar</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=gants">gants</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=boxe">boxe</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=bernatd">bernatd<...> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=tapie">tapie</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=jean-marie">jean-ma...> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=le pen">le pen</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=france 2">france 2</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=télé">télé</a> <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=politique">politiqu...>  </div> <div style="text-align: right;">  <a href="http://videos.lalibre.be/video/iLyROoafMYif.html">Vide...> de <a href="http://videos.lalibre.be/search/?q=user:videogirl2009">...> </div></div>

Les dés sont-ils déjà jetés ou pipés ?

Quels sont les véritables enjeux des élections régionales du 7 juin prochain ? Les dés ne sont-ils pas déjà jetés, voire pipés ? Est-il exact que, quoi qu’on vote, c’est l’"Olivier" (PS-CDH-Ecolo) qui s’imposera ? Tentons d’y voir clair ?

 

 

1 Qui sera premier ?

Il y a deux matches à l’intérieur du scrutin. Le premier : qui du PS ou du MR deviendra le premier parti wallon, bruxellois et celui de la Communauté française. A Bruxelles, il semble acquis, vu les rapports de forces actuels, que les libéraux maintiendront leur suprématie.

 

La principale question concerne donc la Région wallonne. Aux élections fédérales de 2007, le MR avait conquis la première place de parti wallon et de la Communauté française. Les troupes de Didier Reynders sont persuadées de pouvoir confirmer cet "exploit", tandis que celles d’Elio Di Rupo annoncent qu’elles reprendront, cette fois, le trophée aux libéraux.

C’est capital : le président du premier parti wallon aura "la main" pour entamer les négociations en vue de la constitution des majorités à la Région wallonne et en Communauté française, même s’il se pourrait très bien - cas de figure- que le PS soit le premier parti wallon et le MR, premier parti en Communauté française (tenant compte des résultats à Bruxelles).

2 Qui sera le deuxième parti ?

Le deuxième combat va opposer le CDH à Ecolo pour la place de troisième parti wallon (tandis qu’à Bruxelles, les verts espèrent même redevenir 2e, comme en 99).

3 Que se passera-t-il si le PS redevient premier parti wallon ?

Dans ce cas, tout semble indiquer que la volonté des socialistes sera de construire une majorité de type "Olivier" (PS-CDH-Ecolo). Pourquoi une coalition à 3 et pas à deux (PS-CDH) comme ce fut le cas au cours de la dernière législature ? Tout d’abord, parce qu’il faudra sans doute 3 partis pour asseoir une majorité stable. Et même si PS et CDH obtenaient cette majorité à deux, les socialistes ne voudront plus laisser les écologistes grandir à l’infini dans l’opposition, une opposition qui leur offre un boulevard médiatique : il est plus facile d’étaler des promesses que d’assumer des réalisations.

Donc, si le PS gagne en Wallonie, l’"Olivier" a toutes ses chances. Là où l’on s’amusera, ce sera lors des la répartition des compétences. Car si les verts arrivent deuxièmes, ils se montreront très gourmands. Logique.

4 Quelles sont les autres coalitions possibles ?

Bien sûr, d’autres coalitions existent si le PS sort victorieux : la "Violette" (PS-MR). Elle semble peu vraisemblable tant les rapports entre les responsables de ces deux partis sont tendus. Mais on a vu évidemment des "ennemis" s’embrasser le soir des élections. Reste aussi l’"Arc-en-ciel" (PS-MR, Ecolo). Cette coalition a des chances de s’installer si Ecolo devance le CDH. Tout dépendra de la solidité des liens qui unissent les présidents Di Rupo (PS) et Joëlle Milquet (CDH).

5 Que se passe-t-il si le MR sort victorieux en Wallonie ?

Dans ce cas, de plus en plus de voix se font entendre au MR pour tenter de rejeter (la dernière fois, c’était il y a 20 ans) les socialistes dans l’opposition. "Une révolution", espèrent des libéraux qui pointent les socialistes et leur "système" clientéliste comme le principal blocage à l’essor de la Wallonie. Certains libéraux croient à l’écroulement du PS, notamment à cause de la présence de plusieurs listes à la gauche du PS (tandis que Rudy Aernoudt a été involontairement neutralisé à la droite du MR).

La clé, ici, se trouve au CDH. Pourquoi ?

On dit Elio Di Rupo et Joëlle Milquet plutôt contents de gouverner ensemble au niveau régional et communautaire. Les deux personnages s’estiment et se respectent, même si en fin de législature, des tensions sont apparues dans le secteur de l’enseignement. Mais Joëlle Milquet, malgré tout, ce n’est pas tout le CDH. Et à l’intérieur de son parti, plusieurs personnes estiment que cette ligne de centre gauche a assez duré et qu’il est temps de renvoyer les camarades dans l’opposition. Bons princes, certains ajoutent : "Dans l’intérêt même du PS, ce parti a besoin d’une bonne cure d’opposition pour se refonder et se renouveler "

Dès lors, si le résultat pas du CDH n’est pas à la hauteur des attentes de Joëlle Milquet, certains pourraient estimer que sa proximité avec Di Rupo (qu’elle conteste, mais cela est ressenti comme tel) est devenue contre-productive. Ce sera donc une question de rapports de forces internes. Les libéraux l’ont bien compris. Certains agissent déjà en ce sens

6 Ecolo serait-il prêt à monter à bord d’une coalition avec le MR et le CDH, la "Jamaïquaine" ?

Si certains écolos semblent déjà envisager la possibilité de gouverner avec les libéraux (comme à Amay, chez Jean-Michel Javaux ou dans la province du Brabant wallon), pourquoi hésiteraient-ils à entrer dans une telle tripartite, dont le centre de gravité serait plutôt au centre, vu la présence du CDH ?

7 La coalition, n’est-ce donc qu’une question d’arithmétique ?

Non, bien sûr. Car il ne faut pas évacuer, d’un revers de la main, la possibilité qu’un parti victorieux soit relégué dans l’opposition, comme ce fut le cas du MR en Région bruxelloise en 2004.

Kombouaré, c'est compliqué

Kombouaré, c'est compliqué

Après le départ programmé de Paul Le Guen, Antoine Kombouaré arrive en pole pour prendre sa succession sur le banc du PSG. Mais la venue de l'entraineur de Valenciennes, qui s'inscrit totalement dans le projet du club nordiste, ne sera pas facile à obtenir pour Paris.

La succession de Paul le Guen à la tête du PSG s'annonce incertaine. Depuis l'annonce faite hier par le club parisien du départ programmé du technicien breton à la fin de son contrat, le 30 juin, les spéculations vont bon train sur l'identité du prochain entraineur de Paris. Mais c'est le nom d'Antoine Kombouaré qui revient avec le plus d'insistance. Le coach de Valenciennes connait bien la capitale pour y avoir évolué en tant que joueur, de 1990 à 1995, puis en tant que responsable du centre de formation de 1999 à 2003. Il avait d'ailleurs failli intégrer le staff technique de l'équipe première. Mais "Casque d'Or", surnom qui lui a été attribué après son but décisif lors du mythique PSG-Real Madrid (4-1) du 18 mars 1993, avait préféré décliner la proposition avant de partir pour entrainer Strasbourg. Six ans plus tard, il n'a jamais été si proche de retrouver Paris. Ou si loin, c'est selon.

Le club de la capitale a des arguments pour séduire Kombouaré. Sa volonté affichée d'en faire le successeur de Le Guen en est déjà un. Paris travaille discrètement car la saison n'est pas terminée, et que le PSG doit encore se déplacer à Valenciennes lors de la 37e journée. Mais l'ancien joueur de Nantes incarne le changement voulu par les dirigeants parisiens, ce "souffle nouveau", comme l'expliquait Philippe Boindrieux, l'un des administrateurs du club, au moment de justifier le départ de Le Guen. Réputé pour son goût du jeu offensif et sa gouaille dans les vestiaires, Kombouaré a un profil bien différent, pour ne pas dire opposé, à celui de Le Guen. La perspective de disputer une Coupe d'Europe peut également plaire à l'entraineur de Valenciennes, plutôt habitué à la lutte pour le maintien que ce soit avec Strasbourg ou la formation nordiste. Enfin, Kombouaré est proche d'Alain Roche, responsable de la cellule de recrutement au PSG. Les deux hommes, avaient évolué ensemble à Paris, ils se connaissent et s'apprécient, et ce paramètre favoriserait clairement l'avancée du dossier.

"Antoine s'inscrit dans notre projet"

Mais il pourrait se révéler insuffisant, tant Kombouaré parait solidement installé à Valenciennes. Il avait prolongé l'an passé au sein du club nordiste, où il lui reste encore quatre ans de contrat avec un salaire mensuel avoisinant les 100 000 euros. Pour aller chercher Casque d'Or, Paris devrait donc débourser pas loin de 4,5 millions d'euros, une somme d'autant plus conséquente que le club de la capitale doit encore de l'argent au Mans pour le transfert de Stéphane Sessègnon et à Fenerbahçe pour celui de Mateja Kezman. L'entraineur nordiste, réputé pour sa loyauté, pourrait aussi ne pas vouloir rompre son engagement avec un club qui lui a accordé sa confiance. Et son président, Francis Decourrière, n'a pas l'intention de le laisser partir. Au contraire. "J'ai encore déjeuné avec Antoine mardi et nous avons évoqué l'avenir. Antoine s'inscrit dans notre projet, avec le nouveau centre d'entraînement et le futur stade. Je ne l'ai pas prolongé l'an dernier pour qu'il s'en aille maintenant !", a-t-il martelé dans les colonnes du Parisien.

Va-t-il devoir s'y résoudre ? Pas impossible. Mais ce ne sera peut-être pas sans bras de fer. Car Decourrière n'a que modérément apprécié l'approche indirecte faite par le PSG pour son entraineur. Un élément confirmé par l'intéressé. "Mon nom est couché sur une short-list pour entrainer le PSG la saison prochaine", a-t-il confié à ses joueurs. "C'est flatteur. Je n'oublie pas que c'est grâce à votre travail et au mien. Cela s'arrête là. Je suppose que les joueurs ont également des sollicitations. Ce qui m'intéresse, c'est le maintien de Valenciennes. Je vous demande de vous y consacrer, comme moi, à 100%", a ajouté le coach de l'équipe nordiste. Histoire aussi de gagner un peu de temps dans sa réflexion personnelle, mais Kombouaré aura vraisembablement un choix à faire dans les prochaines semaines.

Si crédible soit-elle, la piste menant à Kombouaré n'en reste quand même pas moins semée d'embuches pour le PSG. Le club de la capitale évalue donc d'autres possibilités, et il n'en manque pas tant la valse des entraineurs s'annonce importante cet été. Sur le départ, Frédéric Antonetti (Nice), Guy Lacombe (Rennes) et Ricardo (Monaco) pourraient intéresser Paris. Les deux derniers cités ont déjà entrainé le PSG, sans grande réussite, et il est peu probable que les dirigeants franciliens tentent à nouveau l'expérience. En revanche, le coach niçois présente un bilan positif avec les Aiglons et son profil pourrait plaire à Paris. Comme celui de Reynald Denoueix, actuellement libre de tout engagement. Reste à savoir si l'ancien entraineur nantais serait disposé à reprendre du service. Evidemment, dès que le PSG cherche un coach, la rumeur Luis Fernandez circule systématiquement mais celui qui avait remporté la Coupe des Coupes avec le club de la capitale n'apparait pas comme la solution prioritaire des dirigeants parisiens. A l'inverse de Kombouaré, dont la piste semble paradoxalement la plus compliquée à suivre.

La grippe mexicaine gagne la Chine continentale

Un responsable du Centre chinois de contrôle et de prévention de la maladie a précisé que le patient est un étudiant âgé de 30 ans dont l'état est stable. Il a ajouté que les 130 autres qui se trouvaient à bord du même vol que le patient atteint de la grippe A(H1N1) ont été placés en quarantaine.

Le patient, prénommé Bao, était rentré samedi à Chengdu, capitale de la province de Sichuan (sud-ouest) après un séjour universitaire aux Etats-Unis. Il était est parti jeudi de Saint-Louis (Missouri, centre des Etats-Unis) et a transité par Saint-Paul (Minnesota, nord), où il a pris un avion pour Tokyo.

Il a ensuite embarqué à bord d'un vol à destination de Pékin, où il est arrivé samedi. De là, il a rejoint Chengdu par avion. D'après le ministère, c'est durant la dernière étape Pékin-Chengdu qu'il a ressenti divers symptômes grippaux comme de la fièvre, des maux de gorge, de la toux.

Le patient a été transféré dans un centre hospitalier spécialisé. Le ministère chinois de la Santé a demandé aux autorités concernées de localiser toute personne ayant été en contact proche avec lui.

A Hong Kong, le gouvernement du territoire chinois a levé le 8 mai une mesure de quarantaine qui bloquait environ 280 clients de diverses nationalités et employés dans un grand hôtel du centre-ville depuis une semaine, après le séjour dans cet établissement d'un homme atteint de la grippe A(H1N1).

Echaudé par l'épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui avait fait 299 morts sur son territoire, Hong Kong a pris des précautions strictes au Metropark Hotel pour éviter que l'histoire ne risque de se répéter avec la "grippe mexicaine".

dimanche, 10 mai 2009

Sada Ndiaye, ministre des Sénégalais de l’Extérieur : Mission difficile

L’ancien Directeur du Centre des Oeuvres Universiataires de Dakar (COUD) a été nommé ministre des Sénégalais de l’Extérieur. Ces derniers, notamment ceux originaires du Fouta disent l’attendre de pied ferme pour des explications. Ils ne lui pardonnent pas son attitude lors de l’affaire Macky Sall où Sada Ndiaye avait joué les premiers rôles pour évincer le Président de l’Asemblée Nationale. Vers une mission difficile.

Un département difficile à cerner. En effet, il n’est pas aisé de savoir les objectifs visés par le patron de ce ministère. Que peut-il bien faire pour ses compatriotes de la diaspora ? Alléger les tracasseries administratives et douanières ? Que peut-il faire d’autres, sinon écouter les doléances des Sénégalais de l’extérieur et les transmettre au Chef de l’Etat. Or, dans cette perspective (écouter la diaspora), Sada Ndiaye risque d’avoir une grosse surprise.

Que ce soit en Afrique ou en Europe, au Gabon ou en France, pour ne citer que ces contrées où réside une forte communauté sénégalaise, originaire le plus souvent du Fouta, dans le Nord-Est du Sénégal, on ne lui pardonne pas d’avoir accepté de faire le « sale boulot » lors de l’affaire Macky Sall. Une loi dite Sada Ndiaye avait, dans les dernières semaines de 2008, scellé le sort du maire de Fatick pour le déloger de la présidence de l’Assemblée Nationale qu’il occupait. Les Fuutankoobé de la diaspora avait crié à la « traîtrise » de Sada Ndiaye qui, pour des « raisons de politique politicienne », ne s’est pas gêné de participer, en tête de peloton, à la liquidation du Président du perchoir.

Certains militants d’association de promotion de la culture peule disent l’attendre de pied ferme pour en découdre avec lui lors d’un débat sur ce qu’ils appellent « sa honteuse » mission. Pour ce quinquagénaire qui a passé plus de trente ans en France, « l’attitude de Sada (Ndiaye) est honteuse, parce que la République n’était pas en péril », explique-t-il. « Macky (Sall) voulait faire jouer à l’institution de la République qu’est l’Assemblée nationale son véritable rôle, à savoir être un lieu de dialogue démocratique pour éclairer la lanterne des populations sur un sujet d’actualité donné », ajoute-t-il.

Et comme s’il les avaient entendus, Sada Ndiaye, répondant à la sortie au vitriol de Mme Aminata Lô Dieng qu’il remplace à ce poste a dit hier dans les locaux du ministère du Tourisme : « Ce qu’on m’a appris, c’est servir l’Etat en toute circonstance, en tout lieu et sans aucun état d’âme ».

« Il faut battre le frère quand il est faux »

A l’époque, Macky Sall voulait que Karim Wade s’explique sur sa gestion de l’Agence Nationale de l’Organisation de la Conférence Islamique (Anoci). Même des membres du PDS qui ont choisi l’anonymat parlent « d’erreur de casting » en évoquant la nomination de Sada Ndiaye. "Ce n’est pas avec Sada Ndiaye, comme ministre des Sénégalais de l’Extérieur que Wade et/ou Karim arriveront à récupérer la diaspora. Macky Sall a frappé un grand coup en se mettant dans les habits d’un républicain pur et dur".

Il s’y ajoute que la grande majorité de nos concitoyens de la diaspora le considère comme un cousin ou un frère contre qui de nombreuses et influentes personnes se sont liguées pour le traîner dans la boue », précise notre interlocuteur qui avoue bien connaître la « mentalité des al pulaar en ». Selon lui, « dans leur logique de vendetta (jingol en pulaar), ils feront tout leur possible pour laver l’affront fait à Macky par le camp du PDS ». L’adage dit "qu’il faut battre le fer quand il est chaud", mais pour les Fuutankoobe de France, "il faut battre le frère quand il est faux".

Pour eux, Sada Ndiaye est un « faux frère ». L’ancien boss du COUD devra déployer des trésors d’ingéniosité et de diplomatie pour réussir à amadouer ses détracteurs et les ramener dans le camp libéral en vue des échéances électorales de 2012 où les scores risquent d’être serrés. Dans cette optique, quelques voix en plus ou en moins peuvent faire la différence et changer le cours des évènements.

Auteur: Abdoulaye NDIAYE / Paris

samedi, 09 mai 2009

Racisme ou règlement de compte ? Tidiani Niaghané d’origine sénégalaise abattu à Paris

La communauté sénégalaise de France en général et de Ballou (département de Bakel) en particulier s’est, dans la nuit du lundi 4 mai au mardi 5 mai 2009, réveillée dans l’émoi et la tristesse. Un fils d’émigré sénégalais, ressortissant de Ballou, a été abattu par un individu non encore identifié.

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C’est tard dans la soirée de cette nuit que Tidiani Niaghané et son frère ont reçu un coup de fil qui serait venu d’un de leurs connaissances les invitant à le rejoindre au bas de l’immeuble où ils habitent avec leurs parents. Malgré l’opposition de son frère, Tidiani Niaghané, âgé de 25 ans, décide d’aller à la rencontre de cet individu. Mais en prenant cette décision, il ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec la mort. Car une fois sur place, il a été abattu comme un animal à l’aide d’une arme à feu par celui qui l’attendait au pied de l’immeuble.

Pendant un long moment, Tidiani n’est pas retourné chez lui, c’est ainsi que son frère décide d’aller voir ce qui se passe. Là, il n’avait que ses yeux pour pleurer, car son frère qui l’avait quitté pour répondre à une invitation n’est plus de ce monde. C’est tout en larmes qu’il est parti alerter ses parents déjà au lit.

La polémique enfle autour de cette tragédie : certains parlent d’un acte raciste, au moment où d’autres avancent la thèse d’un règlement de compte entre jeunes gens. Pour l’instant en tout cas, le mobile du crime reste inconnu.

Zuloga group s’installe en Chine

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Tchad : les rebelles repartent à la conquête de N’Djamena

Les premiers combats terrestres ont eu lieu près d’Am Dam, à 700 km de la capitale
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Trois jours après l’incursion des rebelles dans l’est du Tchad, les premiers combats au sol avec l’armée régulière ont eu lieu jeudi matin dans l’est du pays. Chacune des deux parties revendique la victoire dans cette bataille. La France a appelé le Conseil de sécurité de l’Onu à condamner « fermement » cette offensive des rebelles. Une attaque menée depuis le Soudan au lendemain de la signature d’un accord de paix entre les deux pays.

Rebelles et forces loyalistes se sont affrontés, ce jeudi au nord de la localité de Goz Beïda, pour la première fois depuis l’incursion des rebelles de l’Union des forces de la résistance (UFR) le 4 mai. Difficile, pour l’heure, de dire laquelle des deux parties a gagné ces combats. Si les deux camps confirment la tenue de « violents combats », ils affirment chacun les avoir remportés. « L’armée est aux trousses des rebelles », qui se replient vers le Soudan, a indiqué Mahamat Hissène, le porte-parole du gouvernement tchadien, joint par Afrik.com. Celui-ci a précisé que les combats se sont déroulés à Am-Deressa, à 10 km au sud d’Am-Dam (à près de 700 km de la capitale N’Djamena).

« Les combats ont été violents et ont duré des heures », confirme Abderaman Koulamallah, le porte-parole de l’Union des forces de la résistance (UFR), qui réunit neuf groupes rebelles. Ils affirment, contrairement au ministre, que la victoire leur est revenue. « Les troupes gouvernementales sont en totale débandade. Nous sommes plus de 1 000 véhicules », déclare-t-il. « Nous occupons totalement Am-Dam. L’objectif reste N’Djamena ».

« L’armée est en mesure de faire face à la situation », affirme N’Djamena

La guerre de la communication bat son plein. A N’Djamena où la situation est calme, les citoyens vaquent tranquillement à leurs occupations. Interrogés par Afrik.com certains d’entre eux pensent que la vraie bataille se jouera à Mongo, une ville située au centre du pays et dont la prise faciliterait l’accès à la capitale. Mais Mahamat Hissène, le porte-parole du gouvernement, affirme que les rebelles n’y parviendront pas. « Nous y avons ouvert une nouvelle ligne de défense », indique-t-il. Avant Mongo, ajoute-t-il, se trouve une autre ligne de défense. D’après M. Hissène, les rebelles ont été mis en déroute, avant même d’avoir atteint cette dernière.

Pourtant, les rebelles affirment qu’ils progressent et que tout se déroule comme ils l’avaient prévu. Ils ont fait parvenir un message électronique à l’AFP. En février 2008, ils avaient traversé le pays d’Est en Ouest avant d’échouer à N’djamena aux portes de la présidence, face aux hommes restés fidèles au président Idriss Deby. Celui-ci aurait alors reçu le soutien des troupes françaises. Ce que dément le ministre tchadien. « Des amis nous avaient fourni du matériel. Mais ce sont nos hommes qui ont fait le travail sur le terrain », affirme-t-il, excluant toute répétition du scénario de l’année dernière. « Pour le moment nous sommes en mesure de faire face à la situation. Nous avons une légère armée aérienne qui nous permet de localiser les rebelles et de les contenir ».

Les rebelles seraient bien équipés

Selon le quotidien français Libération, les rebelles seraient regroupés en « trois à quatre colonnes », circuleraient à bord de quelque 400 pick-up, disposeraient d’armes flambant neuves et de moyens de transmission cryptés, fabriqués en Chine. « Ils seraient également équipés d’armes anti-aériennes, un atout qui inquiète beaucoup de monde au Tchad », écrit le journal.

Mercredi, à Paris, le chef de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki Mahamat a rencontré son homologue français, Bernard Kouchner. Les deux hommes ont discuté de l’offensive rebelle. Les deux ministres auraient échangé sur des actions diplomatiques à mener pour faire face à la situation. Des accords militaires lient la France et le Tchad. Ils concernent l’aide logistique et la fourniture de renseignements à N’Djamena.

La France a demandé à ce que le Conseil de sécurité de l’Onu « condamne fermement » cette offensive des rebelles dans l’est du Tchad. Une attaque qui aurait été menée depuis le Soudan.

Sarko boycotte la coupe de France

L'absence de Nicolas Sarkozy à la finale de la Coupe de France de football entre Rennes et Guingamp au Stade de France est-elle "une véritable faute politique"?

C'est ce qu'écrit le quotidien breton Le Télégramme dans un éditorial publié ce samedi.

Au Cap Nègre avec Carla et pas au stade avec les Bretons...

Normalement, comme le veut la tradition, c'est le président de la République qui remet le trophée au vainqueur de la finale. L'an dernier, Nicolas Sarkozy avait assisté à la finale de la Coupe de France, et remis la coupe aux joueurs de Lyon, vainqueurs du PSG (1-0).

Ce ne sera pas le cas cette année puisqu'après avoir commémoré vendredi la victoire du 8 mai 1945 à Sainte-Maxime (Var), Nicolas Sarkozy est parti ce samedi pour le Cap Nègre (Var), dans la maison de la famille de Carla Bruni.

"Une faute politique"

"Rien dans l'agenda officiel du chef de l'Etat ne peut expliquer cette soudaine défection", souligne Le Télégramme. Avant de s'interroger sur les raisons qui pourraient expliquer cette absence: "On se demande, bien évidemment, s'il faut y voir une prolongation des relations compliquées que Nicolas Sarkozy entretient avec la Bretagne, l'une des rares régions à ne pas lui avoir donné la majorité présidentielle."

"Certains des partisans [de Nicolas Sarkozy, ndlr] (...) savent que derrière cette défection, il n'y aurait pas seulement un geste d'humeur à l'égard de la Bretagne. Il s'agirait d'une véritable faute politique dans une région où l'UMP n'a vraiment pas besoin de cela", écrit l'éditorialiste.

Sarkozy et la Bretagne: un (lourd?) passif...

Le journal rappelle que durant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy aurait lâché en off: "Je me fous des Bretons". Cette phrase, rapportée par l'écrivain Yasmina Reza dans son ouvrage L'aube, le soir ou la nuit avait suscité une polémique en Bretagne et même des manifestations. Notamment celle-ci à Rennes:

jeudi, 07 mai 2009

LIBREVILLE - Le président Bongo suspend momentanément ses activités

Le président gabonais Omar Bongo Ondimba, 74 ans, a décidé la "suspension momentanée de ses activités", pour se reposer et faire le deuil de son épouse, Edith Lucie, dont le décès l'a "profondément marqué", selon un communiqué lu mercredi soir par la télévision publique RTG1.

"Aujourd'hui, le président de la République a décidé de la suspension momentanée de ses activités. (...) De ce fait, toutes les audiences présidentielles sont suspendues jusqu'à nouvel ordre", déclare ce communiqué de la présidence, lu en ouverture du journal de la RTG1 (première chaîne de la Radio-télévision gabonaise).

M. Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 1967, "a vécu des périodes particulièrement difficiles avec la maladie de son épouse, feue la Première dame Edith Lucie Bongo Ondimba" décédée le 14 mars après trois ans de soins. Il compte profiter de cette suspension de ses activités "pour se ressourcer dans le repos", est-il expliqué dans le texte.

Tradition gabonaise du veuvage

Fille aînée du président congolais Denis Sassou Nguesso, Mme Bongo était âgée de 45 ans. Le président gabonais l'avait épousée en secondes noces il y a 18 ans. Elle est décédée à Rabat, au Maroc, où elle était hospitalisée depuis plusieurs mois, et a été inhumée le 22 mars à Edou (nord du Congo).

Selon le communiqué de la présidence, la suspension des activités présidentielles a été décidée "à la demande pressante et renouvelée de la famille, de plusieurs personnalités politiques du pays qu'il (M. Bongo Ondimba) a reçues et dans le souci de s'inscrire dans la tradition gabonaise du veuvage".

La "longue épreuve" de la maladie de Mme Bongo Ondimba et sa "perte cruelle ont profondément marqué le président de la République", qui avait "su faire preuve de courage et d'un sens de l'Etat exemplaire" et avait "repris néanmoins immédiatement ses activités habituelles en dépit du deuil qui le frappait", ajoute-t-il.

oooooooohè INIESTA

Un tir cadré, un but. C'est ce qu'il est convenu d'appeler du réalisme. Alors que Barcelone était cuit, rincé, ...


Ligue des champions: le Barça réalise le hold-up et se hisse en finale

lessivé, découragé depuis 93e minutes par Chelsea dans un match où il n'arrivait pas à forcer la décision, le fameux Iniesta a propulsé les Catalans en finale de la Ligue des champions sur un tir de l'extérieur du meilleur effet. Lucarne.

Un parfait hold-up jugeront d'aucuns. Une juste récompense penseront les autres, en référence à la qualité du jeu que «la meilleure équipe de club de ces dix dernières années», dixit Zinedine Zidane, développe depuis le début de saison.

Reprenons. En début de match, Espagnols et Anglais étaient à la même distance de Rome, où va se dérouler la finale de la plus prestigieuse compétition européenne de foot. Enfin presque. Car les Londoniens avaient réalisé l'impossible au match aller (0-0) dans le pré catalan: revenir chez eux sans prendre un but, alors que, depuis le début de saison, les visiteurs du Camp Nou reviennent de Barcelone avec une moyenne de trois buts dans leurs valises.

Mais le sort en a décidé autrement. L'excellent attaquant ivoirien Didier Drogba avait bougé les filets catalans en première période sans que personne de sensé ne trouve à y redire. Autant dire que les affaires étaient au plus mal pour les compatriotes de Zapatero, ami de qui on sait. Donc, à 1-0 dans les arrêts de jeu, réduits à 10 contre 11, les Espagnols auraient dû logiquement avoir le blues. Un signe que cette saison européenne 2008-2009 devait clairement être l'annus horibilis du Barça après un match aller où ils avaient été incapables d'inscrire le moindre but sur leur pelouse.

Jusque là, la meilleure équipe de club du monde n'avait jamais été capable de faire la différence face à Chelsea sur la pelouse des Londoniens, impeccables collectivement et imperturbables psychologiquement alors qu'ils étaient donnés très largement perdants.

Est-ce Chelsea qui avait

Désir d'enfant : les hommes et les femmes ont-ils les mêmes envies ?

Les hommes ont souvent un désir plus tardif

Le désir d'enfant est complexe et contradictoire. Il vous renvoie à votre enfance et vous projette dans l'avenir. Il est lié à votre histoire, vos représentations, vos envies ou vos peurs. "Peur de retrouver de l'enfance et des souvenirs anciens que l'on avait écartés, crainte de ne pas être à la hauteur, angoisse d'être propulsé trop vite dans le temps et la succession des générations, appréhension que le bébé vole l'amour du partenaire", détaille Elisabeth Darchis, psychanalyste, thérapeute de couple et thérapeute familial, auteur de Ce bébé qui change votre vie.

La peur de perdre sa liberté

Hommes et femmes le vivent aussi différemment. "Le désir de paternité se révèle beaucoup plus tard dans la vie d'un homme", nous rappellent les auteurs de Désir d'enfant, René Frydman, Marcel Rufo et Christine Schilte."Chez l'homme, la réticence à devenir père est souvent une manifestation de la peur de perdre sa liberté et d'être démuni face à une situation qu'il ne sait pas comment dominer."

Rares sont les femmes qui, elles, n'éprouvent pas à un moment de leur vie un désir d'enfant. Ce désir peut d'ailleurs naître précocement, parfois vers 16-17 ans et souligne souvent dans ce cas "un profond manque affectif et éducatif". Plus tard, cette envie de donner la vie s'éveille à la faveur d'une rencontre. "La femme veut avoir un enfant avec la personne aimée comme gage de fidélité et d'amour." Le désir d'enfant est aussi lié à la place que l'on occupe. La mère peut éprouver un lien physique direct avec son enfant à mesure que son ventre s'arrondit puis au cours de l'allaitement tandis que le père endosse, lui, un rôle de protecteur.

D'abord, on veut un bon travail, la maison...

Ces aspirations personnelles se confrontent en outre aux modèles de société. On envisage aujourd'hui de fonder une famille après avoir profité de la vie à deux, à la condition aussi de disposer de suffisamment de ressource