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lundi, 20 avril 2009

Un Lyon bléssé d'apès Pierrot

Salut tout le monde.
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Voilà. Le "Big Sunday" vient de s'achever par la victoire de Bordeaux sur Lyon. Comme prévu, il s'est passé beaucoup de choses lors de ce "gros dimanche", à commencer par des incidences directes sur le classement. Pour synthétiser, Marseille a pris un peu d'avance en tête, Paris est revenu à un point de Lyon, lui-même dépassé par Bordeaux. Rien que ça.
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Et à tout leader tout honneur, on va commencer avec l'OM, qui est allé s'imposer au forceps à Lorient. Après une première mi-temps assez médiocre, au terme de laquelle son équipe était d'ailleurs menée après un but de Gameiro (tellement mal filmé qu'on ne saura jamais s'il était hors-jeu ou pas), Gerets a repris ses bonnes habitudes en changeant tout en deuxième mi-temps. Exit Koné, Valbuena et Ben Arfa, entrées de Wiltord, Ziani et Samassa. Et comme souvent, coaching payant.

Il faut reconnaître que Lorient n'a pas été très chanceux avec les sorties d'Audard et de Genton sur blessure, mais globalement les Merlus ont quand même été nettement dominés. Et ce Brandao qui n'en finit plus de marquer. C'est vrai qu'il ne fait pas dans la dentelle (voir son but refusé), mais question efficacité, rien à dire. Avec en cerise sur le gâteau l'arrêt décisif de Mandanda dans les arrêts de jeu, les Olympiens pouvaient tranquillement regarder le choc de la soirée.

Je passe volontairement sur PSG-Le Havre, remporté sans histoire par les Parisiens, car on va maintenant s'intéresser longuement à ce sommet annoncé de Ligue 1, qui s'est révélé - comme prévu - âpre et heurté, mais aussi intense et spectaculaire. Un match qui aurait pu basculer dès la 5e minute de jeu quand monsieur Bré, pourtant placé à 10 mètres de l'action avec un champ de vision ouvert, a jugé bon de ne pas siffler un pénalty évident pour cette faute de Chalmé sur Ederson.

Ca c'était le début de match. Les Lyonnais avaient alors la mainmise sur le jeu et empêchaient parfaitement les Bordelais de franchir le premier rideau. Mais comme souvent cette saison, l'OL n'a pas été capable de tenir la distance. Trémoulinas, Wendel et Gouffran leur ont fait très mal sur les côtés et les hommes de Laurent Blanc ont logiquement fini par trouver l'ouverture peu avant la pause.

Après le repos, les Girondins ont alors laissé le ballon au champion sortant, sans que celui-ci en fasse vraiment quelque chose. Hormis l'action individuelle de Benzema, conclue par ce petit lob juste au-dessus, les joueurs de Claude Puel n'ont jamais semblé en mesure de contester la supériorité girondine. J'ai envie de dire que c'est celui qui avait le plus envie qui l'a emporté et j'ai cru percevoir une sorte de résignation dans le jeu lyonnais ce soir. Avec le calendrier compliqué qui s'annonce pour eux, les tenants du trophée n'ont plus beaucoup le droit à l'erreur s'ils veulent le conserver.

Alors quel est le niveau de responsabilité de Claude Puel dans ce qui pourrait être la fin du règne lyonnais ? Personnellement, j'estime qu'elle est très importante, dans la mesure où c'est par le jeu que l'OL a pêché cette année. Dès le début du championnat, j'avais stigmatisé le manque d'ambition patent de l'OL 2008-2009. Illustration parfaite ce soir : son équipe est menée, Puel fait rentrer Piquionne mais au lieu de l'associer à Benzema devant, il demande à ce dernier de passer à gauche et reste avec ce schéma à une seule pointe. Ca, un jour ou l'autre, tu finis par le payer...

Voilà, c'était une belle journée de foot français. Et ce n'est pas fini : le week-end prochain se profile une 33e journée du feu de Dieu avec Lyon-PSG et Lille-Marseille (en attendant Rennes-Bordeaux qui sera joué ultérieurement). Je le disais plus haut, l'OM a pris un peu d'avance pour le titre, mais j'ai dans l'idée que cette Ligue 1 cru 2008-2009 nous réserve encore pas mal de surprises...

A plus tard.

Pierrot

dimanche, 19 avril 2009

Avec Dominique c'est du 100 pour 100

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Tollé à l'UMP après les excuses de Royal à Zapatero

Du porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre, s'interrogeant sur sa santé mentale, au secrétaire d'Etat à l'Outre-mer Yves Jégo, l'accusant de "déshonorer la France", la droite n'a pas de mots assez durs contre l'ex-candidate socialiste.

Selon le quotidien Libération, Nicolas Sarkozy s'était livré lors d'un déjeuner avec des parlementaires à un retour d'expérience sur le G20 qui a rapidement viré à la critique de la plupart de ses homologues étrangers.

De Zapatero, il aurait dit qu'"il n'est peut-être pas très intelligent", ajoutant: "Moi j'en connais qui étaient très intelligents et qui n'ont pas été au second tour de la présidentielle."

Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a estimé dimanche que les propos de Nicolas Sarkozy avaient été mal compris.

"Qu'a-t-il voulu dire ? Il a dit 'M. Zapatero vient de supprimer la publicité à la télévision, il n'est peut-être pas intelligent - il parlait de lui en réalité -, mais il l'a fait aussi'", a-t-il dit sur Canal +.

Bernard Kouchner a défendu le parler-cru du chef de l'Etat, affirmant que cette polémique n'aurait pas d'incidence sur le déplacement de Nicolas Sarkozy en Espagne dans dix jours.

"C'est comme ça qu'il parle, il est jeune et il est vivant, ça fait une différence", a-t-il expliqué.

Jean-Luc Mélenchon, ex-PS et fondateur du Parti de gauche, a salué la "pugnacité" de Ségolène Royal. "Elle a plus de cran et de pugnacité que d'autres qui lui font la leçon", a-t-il dit sur LCI.

LIBÉRATION MAINTIENT SES INFORMATIONS

Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a également défendu Ségolène Royal qui est, sur ce sujet, "au diapason de l'opinion mondiale" et a dénoncé les "commentaires machistes" de l'UMP envers l'ex-candidate socialiste.

"Ce qui est machiste, c'est la réaction de Benoît Hamon qui, au prétexte que Madame Royal est une femme et malgré la gravité de ses délires, voudrait que nous prenions des précautions pour lui répondre", a rétorqué Frédéric Lefebvre dans un communiqué.

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée, a estimé qu'il n'était peut-être pas judicieux de commenter des propos prêtés à Nicolas Sarkozy, contrairement à ceux de Dakar, qui étaient publics.

L'UMP ne décolère pas après les excuses présentées par Ségolène Royal à José Luis Zapatero pour des propos attribués à Nicolas Sarkozy sur le président du gouvernement espagnol et démentis par l'Elysée.
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Il n'en a pas moins souligné sur i-Télé la "brutalité et le sexisme insupportable" du porte-parole de l'UMP.

C'est la deuxième fois en deux semaines que l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, battue par Nicolas Sarkozy en 2007, présente des excuses à l'étranger après des propos tenus ou attribués au chef de l'Etat.

Le 6 avril, en déplacement à Dakar, elle avait ainsi demandé "pardon" à l'Afrique pour des propos jugés offensants prononcés par le président français lors d'une visite au Sénégal il y a près de deux ans.

Même si cette démarche a été désavouée par 56% des Français selon un sondage Ifop pour Paris Match, Ségolène Royal s'est félicitée dans un entretien à VSD publié cette semaine d'avoir ainsi "rétabli l'honneur de la France".

Avec ces nouvelles excuses concernant Zapatero, estime Frédéric Lefebvre, elle reste dans la même démarche: "Essayer de faire parler d'elle et pour ce faire ne pas craindre de ridiculiser notre pays", a réagi le porte-parole de l'UMP sur Europe 1, avant de lui recommander "une aide psychologique".

"Après la bravitude, elle invente la ridiculitude", avait auparavant raillé Yves Jégo tandis que Xavier Bertrand, le patron de l'UMP, l'accusait d'exploiter des propos "qui n'ont même pas été tenus."

Frédéric Lefebvre s'en est également pris à Libération, qui a rapporté les propos de Nicolas Sarkozy, estimant que ce quotidien "(...) ressemble de plus en plus à un tract" et contribue à "abîmer l'image du pays".

"Ce qui porte atteinte à l'image de la France, c'est l'irresponsabilité des propos tenus par le président de la République à l'égard de ses homologues", a répliqué le directeur de Libération, Laurent Joffrin, sur le site internet du journal.

Libération a maintenu l'intégralité de ses informations, qui ont offusqué de nombreux médias étrangers.

Gérard Bon

POV'CON s'énerve: quel ministre a pris la plus grosse baffe?

Lors du Conseil des ministres de mercredi, Nicolas Sarkozy a piqué une colère contre plusieurs membres du gouvernement. Ce qui leur est reproché? D'avoir laissé entendre ces derniers jours qu'ils visaient d'autres postes lors du prochain remaniement ministériel ou tout simplement d'avoir fauté.sarko25.jpg

Alors, quel ministre a pris la plus grosse baffe de la part de Sarkozy? Revue d'effectifs !

1. À Karoutchi: "Quand on fait des conneries, on les assume!"

"Quand on fait des conneries, on les assume!", a laché Sarkozy, en regardant dans la direction du secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, selon Le Parisien.

Ce dernier est en difficulté après le rejet du projet de loi Hadopi sur le téléchargement illégal. Sarkozy le jugerait "carbonisé" et pourrait bien s'en séparer après les européennes du 7 juin, selon les confidences d'un ami du chef de l'Etat au quotidien.

2. À Albanel: "Il faut être vigilant"

Le rejet d'Hadopi a fait une autre victime collatérale: la ministre de la Culture, Christine Albanel, qui pilote le texte en question.

Selon un membre du gouvernement, le chef de l'Etat a déclaré devant elle, hier, que "jusqu'au dernier moment il (fallait) être vigilant". "C'est le ministre" qui porte le texte "qui est responsable jusqu'au bout" a souligné Nicolas Sarkozy.

Avant de lâcher, agacé: "Quand vous réussissez, c'est grâce à vous. Quand vous échouez, c'est à cause de moi."

3. Morano, Boutin et Falco "ridicules"!

"Vous êtes ridicules, ridicules! (...) Vous vous répandez dans la presse pour demander une promotion. Une honte ! S'il y en a un qui n'est pas content de son sort, qu'il vienne me voir!", s'est emporté le chef de l'Etat. Un coup de sang de cinq minutes, " hyper-violent", confie un participant au Parisien.

Cible du Président: la secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, qui vise "l'Intérieur, la Défense ou un ministère de l'Éducation élargi à la Famille". La ministre du Logement Christine Boutin serait tentée par l'Agriculture ou la Justice et le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, Hubert Falco, qui lorgnerait également sur l'Agriculture.

Mais le chef de l'Etat ne fait pas que rouspéter contre ses ministres. Il sait aussi distribuer des bons points. Ainsi, selon Le Parisien, Nicolas Sarkozy a félicité "Christine Lagarde, Laurent Wauquiez et Luc Chatel pour leur action face à la crise", ainsi que Hervé Morin et Brice Hortefeux.

Savez-vous que 33 personnes rédigent les discours de Sarkozy Pov'con?

Un article des Echos intitulé "Comment s'élabore le discours élyséen" nous apprend que a communication présidentielle tourne autour de son conseiller en communication, Franck Louvrier. sarko31.jpg

Et plus cocasse, "ce sont 33 collaborateurs - des conseillers aux assistantes - qui travaillent à plein temps sur la parole élyséenne", selon le journal économique.

La communication élyséenne s'organise comme suit:

1- Un département englobe l'audiovisuel et la photographie

2- Le service de presse et l'organisation des déplacements

3- Le service Internet, notamment le site elysees.fr, concu par François de la Brosse

Thierry de Saussez s'occupe de la communication gouvernementale.

Tout ceci est chapeauté par le publicitaire Jean-Michel Goudard disposant d'un bureau à l'Elysée.

A 8h30, tous les matins, ce dernier participe à la fameuse réunion stratégique où sont présents: Claude Guéant, secrétaire général de l'Elysée, Henri Guaino, la "plume" du Président, Catherine Pégard, ancienne rédactrice en chef du Point, et Raymond Soubie, conseiller social.

Mais si 33 personnes préparent les discours du chef de l'Etat, Catherine Pégard assure aux Echos: "Il a une manière incroyable de remettre dans ses propres mots tout ce qu'on lui propose"...

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samedi, 18 avril 2009

Togo : les autorités exhibent des preuves accablantes contre Kpatcha Gnassingbé

La gendarmerie a présenté à la presse l’arsenal du frère du Président
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Kpatcha Gnassingbé, député du RPT (parti au pouvoir) et frère du président togolais, Faure Gnassingbé, est en détention depuis mercredi matin pour tentative de coup d’Etat. Ses complices sont passés aux aveux. Et la gendarmerie nationale a présenté, jeudi, à la presse, le matériel de guerre qu’il entreposait à son domicile.

La gendarmerie togolaise a présenté, jeudi, à la presse les éléments matériels qui incriminent le député Kpatcha Gnassingbé. Il s’agit essentiellement de matériel de guerre. Il est composé de pistolets, de fusils mitrailleurs de fabrication chinoise, des gilets pare-balles, des carabines, de fusils de chasse, d’une caisse de grenades lacrymogènes, de munitions, de porte chargeurs, d’une jeep de commandement munie d’un système de transmission militaire de type Land Cruiser, d’une autre jeep armée, de tenues militaires, de téléphones portables, de 15 postes émetteur-récepteurs, des cordelettes, de plaques d’immatriculation (dont des types étrangères), des T-Shirts, des tissus de treillis, paires de jumelles, des bottes de combat, de 4 ordinateurs portables, d’une imprimante portable…

Quel sort sera réservé à Kpatcha Gnassingbé ?

Tout cet arsenal a été saisi au domicile du député, à Lomé, d’après les explications du Procureur de la République, Robert Bakaï. « Ceci n’est qu’une partie des résultats de la fouille opérée par la gendarmerie », a-t-il précisé. Le procureur s’est abstenu de tout commentaire sur le lieu de détention M. Kpatcha Gnassingbé. Pour lui, le demi-frère du Président court en temps normal la peine de mort pour « complot » et « tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat », pour ces « indices graves » impliquant l’honorable député comme organisateur du complot. Mais par principe, « le Togo ayant ratifié le protocole sur les droits civils, ce texte est tombé en désuétude », a expliqué l’autorité judiciaire, avant d’ajouter que les détenus ne sont pour le moment pas coupables. « Ils jouissent de la présomption d’innocence. Nous avons pris des dispositions pour que sa détention (parlant de Kpatcha) soit beaucoup plus humaine, plus acceptable », a ajouté le procureur.

Dans la matinée du jeudi, le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni et a pris acte du flagrant délit qui a entrainé l’inculpation du député et ancien Ministre de la Défense, Kpatcha Gnassingbé. « Le bureau souhaite que la procédure judiciaire se poursuive dans la sérénité et dans le respect scrupuleux des droits fondamentaux prévus par la Constitution du Togo », indique un communiqué. Une information judiciaire a été ouverte pour tentative d’attentat contre la sûreté de l’Etat, groupement de malfaiteurs, rébellion, violences volontaires avec usage d’armes à feu, et complicité de violences volontaires. Kpatcha Gnassingbé « est à la disposition de la justice », a déclaré le procureur de la République.

Kpatcha Gnassingbé, a été arrêté mercredi matin après avoir tenté de se refugier à l’ambassade des Etats-Unis à Lomé.



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Marine Le Pen candidate à la succession de son père au FN

Marine Le Pen a officialisé sa candidature à la direction du Front national, fondé par son père et qu'il dirige depuis les années 70. marin.jpg

A la question "Serez-vous candidate à la succession" de Jean-Marie Le Pen lors du prochain congrès du FN, la député européenne a répondu sur Europe 1 : "Oui".

Pour autant, a-t-elle ajouté, la candidature de Jean-Marie Le Pen aux européennes dans moins de deux mois ne sera pas son dernier combat électoral "puisqu'il a dit qu'il se présenterait aux régionales en 2010, à notre grande joie".

Face à la fronde contre sa fille au sein du parti d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen a choisi de repousser au printemps 2011 le congrès chargé de désigner son successeur.

A l'approche de la campagne des élections européennes du 7 juin, Marine Le Pen a accusé Nicolas Sarkozy de "faire le coup" de la sécurité, comme lors de la campagne présidentielle de 2007. Elle a notamment attaqué la loi sur les bandes organisées que prépare le gouvernement à la demande du chef de l'Etat.

"Il faut que Nicolas Sarkozy arrête de se moquer des Français. A chaque fois qu'une élection arrive, il fait des promesses sur des terrains dont il pense qu'il va tirer un bénéfice électoral", a-t-elle estimé.

"En réalité, en matière de sécurité le constat est déplorable : l'insécurité est devenue dramatique, y compris dans la moindre des campagnes. C'est un cancer qui s'est métastasé dans toute la France", a-t-elle ajouté.

Sur I-télé, la vice-présidente du FN a fait le lien entre insécurité et immigration, après la publication d'une "carte de l'insécurité" française par Le Figaro.

"Je refuse l'amalgame entre pauvreté et insécurité (...). La carte de France de l'insécurité, je me demande si ce n'est pas la carte de France de l'immigration parce que les zones qui apparaissent sont clairement des zones où il y a une immigration plus massive qu'ailleurs", a estimé Marine Le Pen.

"A partir du moment où on laisse une immigration massive s'installer, où on laisse des ghettos se constituer, on crée les conditions d'une bombe à retardement", a-t-elle ajouté.

Laure Bretton, édité par Gilles Trequesser

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vendredi, 17 avril 2009

Bâ Mbaré devient président de la République de Mauritanie

Comme promis d’abord sur France 24, puis à Nouadhibou récemment, le général Mohamed Ould Abdel Aziz qui dirigeait le pays depuis le coup d’Etat du 6 août dernier a rendu sa démission. C’est le président du Sénat mauritanien, Bâ Mamadou dit Mbaré qui est devenu depuis mercredi soir, le chef de l’Etat par intérim. Un noir à la tête de la Mauritanie. Une grande première depuis le 28 novembre 1960, date l’indépendance de ce pays.
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Candidat à l’élection présidentielle prévue le 6 juin prochain, le tombeur de Sidy Ould Cheikh Abdallahi devait démissionner au moins 45 jours avant le scrutin, conformément à la Constitution, même si ces adversaires parlent de "leurres". En effet, son remplaçant, Bâ Mbaré a été investi par le Conseil constitutionnel au cours d’une cérémonie officielle organisée au palais de la République comme le stipule l’article 40 de la Constitution.

Ancien opposant, ministre sous le régime de Maaouya Ould Sid’Ahmed Taya, M. Bâ est né en 1946 à Waly Diantang, un village situé dans le sud-oust de la Mauritanie, à la frontière avec le Sénégal.

C’est la première fois dans l’histoire politique de la Mauritanie qu’un membre de la communauté négro-africaine prend les rênes du pays.

Le Général Aziz a également pris l’ordonnance,constitutionnelle n° 2009 / 001 modifiant et complétant l’ordonnance constitutionnelle n° 2008 / 002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d’Etat. Ainsi : Le Haut conseil d’Etat a adopté :

Le président du Haut conseil d’Etat, chef de l’Etat promulgue l’ordonnance constitutionnelle dont la teneur suit :

"Article premier : Il est mis fin aux pouvoirs provisoires dévolus au Haut conseil d’Etat au terme des dispositions des articles 1, 2 (alinéa 2), 5, 6 et 8 (alinéas 2 et 3) de l’ordonnance constitutionnelle no 2008-002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d’Etat.

Article 2 : Le Haut conseil d’Etat continue à exercer ses responsabilités relatives à la sécurité nationale, à la stabilité du pays et aux affaires des forces armées et de sécurité jusqu’à l’entrée en fonction du président de la république élu.

Article 3 : le président de la république élu entre en fonction immédiatement après avoir prêté serment, conformément aux dispositions de l’article 29 (nouveau) de la constitution du 20 juillet 1991.

Article 4 : les dispositions de l’ordonnance constitutionnelle no 2008-002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d’Etat, contraires à la présente ordonnance constitutionnelle sont abrogées.
Article 5 : les dispositions de l’ordonnance constitutionnelle no 2008-002 du 13 août 2008 régissant les pouvoirs provisoires du Haut conseil d’Etat ainsi que celles de la présente ordonnance cessent d’être applicables immédiatement après l’investiture du président de la république élu.

Article 6 : la présente ordonnance constitutionnelle sera exécutée comme loi de l’Etat et publiée suivant la procédure d’urgence et au journal officiel de la République islamique de Mauritanie".


La SARKOLONISATION! pov'con

21:55 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : povcon |  del.icio.us |  Facebook | | |

Aide d'urgence pour Pierre

Salut,

je reviens encore avec le cas du jeune Pierre qui est malade et qui doit etre rappatrie au Senegal.

J'ai ete le voir d'urgence hier a Groninigen. J'y ai ete avec Tapha diop( je loue sa disponibilite, on a utilise sa voiture pour faire un aller retour de 400 kms) et Cheikh Andji( par qui l'information nous est parvenue).
Nous avons "parle"avec Pierre( Il parle difficilement). Pierre veut imperativement retourner au senegal le plus rapidement possible. Nous avons envoye toutes les infos pour le laisser-passer au consulat Senegalais a bruxelles. le consul nous a assurre de diligenter le dossier.
L' Office International de Migration( OMI) va s'occupper du rapatriement si tout est en ordre sur le plan administratif.

Pierre sera accompagne par deux hollandaises et eventuellement 1 senegalais de Groningen.
Joosje, une jeune etudiante Hollandaise, a suspendu ses etudes pour cette annee afin de pouvoir assister Pierre.C'est elle en fait qui est le contact de Pierre. Un ""benefietconcert" a ete organise pour reunir une somme d'argent pour les frais dont Pierre va faire face une fois au Senegal. Je vous rappelle que Pierre est orphelin de pere et de mere.

En depit de la gravite de sa maladie, nous avons ete impressionnes par la force, la dignite et surtout la foi dont ce jeune d'une vingtaine fait preuve.

je vous explique tout cela pour dire que Pierre a besoin de nous tous pour le soutenir.
Encore une fois laisser parler vos coeurs.

Tte contribution peut etre viree au compte:

mon IBAN: NL79INGB0007073293. Le BIC de la banque: INGBNL2A.

Ce sera au nom de A. Diop
Sumatrastraat 33-I
1094 LN Amsterdam


Ady,

21:35 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maladie |  del.icio.us |  Facebook | | |

jeudi, 16 avril 2009

Cristiano Ronaldo qualifie Manchester United

Une géniale inspiration de Cristiano Ronaldo en début de match a permis à Manchester United, le tenant du titre, de s'imposer pour la première fois de son histoire à Porto (0-1) après le match nul de l'aller (2-2). Les Red Devils se qualifient pour les demi-finales de la C1 et retrouveront Arsenal.
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FC PORTO - MANCHESTER UNITED : 0-1

But : Cristiano Ronaldo (6e)

Les champions d'Europe ont retrouvé leurs qualités et restent en course. Très solides, combattifs et forts d'éléments au talent hors-normes, les joueurs de Manchester United ont inversé une tendance bien négative en allant s'imposer sur la pelouse du FC Porto (0-1) pour rejoindre le dernier carré de la Ligue des champions. Après le fabuleux affrontement entre Chelsea et Liverpool, les demi-finales offriront un autre duel anglais : les Red Devils affronteront les Gunners d'Arsenal. Les Londoniens ont en effet sorti les Espagnols de Villarreal en s'imposant largement à l'Emirates (3-0 après le 1-1 de l'aller).

Si leurs grands rivaux des dernières années possédaient de grandes chances de passer le stade des quarts de finale, ce n'était pas le cas des Mancuniens, tenus en échec 2-2 à Old Trafford au terme d'une prestation décevante et même inquiétante quant à leurs capacités de concentration. Ferguson choisit donc de renforcer son milieu de terrain et de miser à la fois sur l'expérience de Giggs et sur la fraîcheur d'Anderson, ancien du FC Porto. Devant, Berbatov est épaulé par Rooney et Cristiano Ronaldo. Très sûr de lui avant la rencontre à Old Trafford mais aussi avant ce match retour, le Ballon d'Or a pourtant subi les critiques de son entraîneur pour son manque de volonté défensive. La star prend, cette fois, très vite ses responsabilités et place son équipe dans les meilleures conditions en ouvrant la marque d'une surprenante et absolument splendide frappe de 35 mètres (0-1, 6e).

Porto impuissant

Sonnés par ce but venu d'ailleurs et par la sortie sur blessure de leur capitaine Lucho Gonzalez (28e), les joueurs de Jesualdo Ferreira, suspendu pour ce match, ne savent plus s'ils doivent réagir et attaquer ou éviter à tout prix de céder à nouveau. Hésitants, ils sont battus dans les duels et manquent clairement de liant dans leurs mouvements. Le beau jeu déployé lors du match aller a complètement disparu. Les Portugais tardent surtout à entrer complètement dans la rencontre et leurs rares opportunités sont gâchées par leur manque de précision ou de puissance à l'image du coup franc ou de la tête d'Alves (20e et 41e) et du ciseau de Lisandro (24e). Sans forcer mais en effectuant un bon pressing grâce notamment à l'activité d'Anderson, en multipliant les interceptions et en bénéficiant du retour rassurant de Ferdinand en défense centrale, Manchester United maîtrise. Les visiteurs se procurent même une balle de break sur corner mais Vidic est surpris et rate sa reprise devant le but (44e).

Toujours à la peine pour accélérer les transmissions du ballon mais bien obligés d'aller de l'avant devant le public du Stadio do Dragao pour marquer ce but synonyme de qualification, les Portugais haussent légèrement le ton en seconde période. Face à la solide arrière-garde anglaise, ils doivent se contenter de quelques tentatives lointaines comme cette frappe de peu à côté signée Raul Meireles (48e) ou de coups de pied arrêté mal négociés comme ce coup franc de Lisandro directement sur l'impeccable van der Sar (59e). Malgré les centres de Mariano et les entrées en jeu des attaquants Farias et Costa, Porto attend les dernières minutes pour enfin pousser.

Pourtant, la réussite fuit toujours les locaux. Rolando ne profite pas de la sortie ratée de van der Sar pour placer une tête victorieuse sur corner (79e), Lisandro rate la balle de match en tirant encore sur le portier adverse (85e) et pour la première fois, Porto perd à domicile face à un club anglais. Comme en huitième de finale, les champions du Portugal, définitivement plus à l'aise hors de leurs bases, n'ont pas réussi à marquer à domicile. Contre l'Atletico Madrid cela n'avait pas entravé leur qualification mais, face à un champion d'Europe décidé à conserver son titre, cette impuissance s'est révélée fatale.

LA DECLA : Alex Ferguson (Manchester United)

"C'était le défi: gagner. Le retour de (Rio) Ferdinand nous a donné une assise et je ne pense pas qu'ils (les Portugais) auraient pu marquer ce soir. Les quatre jours de repos que nous avons eus avant ce match ont fait la différence (MU avait eu deux jours de repos avant le match aller), aujourd'hui nous étions frais. On a besoin de joueurs de cette trempe: l'expérience de Giggs est importante, Rooney donne de l'énergie à toute l'équipe, le milieu a beaucoup travaillé et nous a donné une base... Et Cristiano Ronaldo a marqué un but sensationnel, mais il représente toujours une menace. Toutes ces demi-finales britanniques ont un parfum particulier (ManU va rencontrer Arsenal), mais deux bonnes équipes devraient offrir du beau football."

Damien DORSO / Eurosport

Un concours d'officiers de police annulé pour cause de discrimination raciale

Le Conseil d'Etat aurait annulé, vendredi 10 avril, les résultats du concours interne 2007 des officiers de police pour cause de discrimination raciale, selon une information révélée jeudi par France Bleu Ile-de-France. polic55.jpg
Le 27 septembre 2007, la dernière étape du concours orale devait permettre de départager les cinquante candidats encore en lice pour les vingt postes à pourvoir. Parmi eux, Abdeljalel El Haddioui, seul candidat, selon le journaliste, à porter un nom et un prénom maghrébins.

'Quand vient son tour, le jury insiste lourdement sur sa religion, ses origines et même sur la présence de ministre arabes dans le gouvernement', raconte le journaliste. Parmi les questions, M. El Haddioui se voit demander si son épouse porte le voile, une question 'qui n'a pas lieu d'être dans un entretien pour être officier de police' selon lui. Finalement, il obtiendra 4/20 et sera recalé. 'Le ministère de l'intérieur n'a jamais justifié les raisons de cette note éliminatoire', assure Me Kamel Maouche, avocat du policier.

M. El Haddioui a aussitôt saisi la Halde et le Conseil d'Etat pour discrimination raciale à l'embauche. Il revient désormais au ministère de l'intérieur de prendre une décision quant à l'avenir de la promotion 2007 des officiers de police et de M. El Haddioui.

mercredi, 15 avril 2009

Chirac seul en tête des personnalités politiques, selon l'Ifop

Jacques Chirac reste seul en tête des personnalités politiques françaises dans un contexte de chute générale des leaders de l'exécutif ou de l'opposition, selon le tableau de bord Paris Match-Ifop.
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L'ancien président de la République, avec 74% de bonnes opinions (+3), devance la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme Rama Yade, créditée de 69% (-2), désormais à égalité avec son ministre de tutelle, Bernard Kouchner (69%, +2).

Jacques Chirac s'était emparé de la première place de ce classement en mars dernier, mais à égalité avec le maire de Paris Bertrand Delanoë, relégué désormais en avril en quatrième position (68%).

Parmi les hausses de popularité, l'Ifop note celle du ministre de la Défense Hervé Morin (39%, +4) et de sa collègue de la Justice Rachida Dati, qui bénéficie de la plus forte progression: +5 points, à 60% de bonnes opinions.

Pour les autres leaders, la tendance générale est à la baisse, Nicolas Sarkozy perdant 6 points (41%), le Premier ministre François Fillon 8 points (55%) et le président du MoDem François Bayrou 6 points également (60%).

La socialiste Ségolène Royal perd 7 points (38%), la dirigeante du PS Martine Aubry 4 points (64%), le dirigeant du NPA Olivier Besancenot chute de 5 points (54%), de même que le président du Front national Jean-Marie Le Pen (13%).

Ce sondage a été réalisé du 9 au 10 avril auprès d'un échantillon de 958 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Gérard Bon, édité par Sophie Louet

mardi, 14 avril 2009

Quarts de finale (retour) Ligue des clubs champions

Liverpool et le Bayern n’ont plus vraiment d’espoir de se qualifier pour les demi-finales de Ligue des champions. Face à Chelsea et Barcelone, ils se voient contraints au miracle ce mardi pour inverser une issue a priori inéluctable.
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Le chiffre a de quoi calmer les ardeurs des Reds : 98 % des équipes qui l’ont emporté 3-1 à l’extérieur en C1 se sont qualifiées ensuite à l’issue du match retour. Implacable logique statistique qui classe donc cette rencontre dans le lot des exploits à réaliser. D’autant que Chelsea semble sur un petit nuage en ce moment. Ce succès à Anfield, que pas grand monde n’avait vu venir, a contribué à renforcer la confiance des hommes de Guus Hiddink, qui peuvent encore espérer réussir leur saison après une première moitié passée à l’envers sous l’ère Scolari.

Le Néerlandais a d’ailleurs reçu le soutien du capitaine John Terry, plaidant pour son maintien à la tête des Blues la saison prochaine. Hiddink a dû apprécier. En revanche il n’a pas vraiment aimé le relâchement de ses joueurs face à Bolton ce week-end. « Concéder 3 buts en 8 minutes est impossible pour une équipe qui joue le haut du tableau », s’est-il énervé après la rencontre. Certes ? Chelsea avait 4 buts d’avance et n’a pas perdu de terrain sur les deux autres du « Big Four ». Mais cette attitude est à proscrire absolument face aux Reds.

Car les miracles, Liverpool en raffole en Ligue des champions depuis sa finale en 2005 remportée face à Milan après avoir été mené 3-0 à la mi-temps.

Le Bayern avec Van Buyten ?
Le Bayern Munich, humilié 4-0 à l’aller, va tenter de sauver l’honneur devant son public, face à un Barça en pleine forme. Les hommes de Guardiola ont signé samedi une 5e victoire consécutive, à domicile contre Huelva (2-0), et possèdent toujours 6 points d’avance sur le Real Madrid, à 8 journées de la fin. Plusieurs titulaires ont pu souffler, soit sur le banc comme Xavi, Puyol et Eto’o, soit en tribunes, comme Piqué. Le Barça a toutefois eu plus de mal qu’à l’accoutumée dans la construction du jeu.

Après ses 2 défaites traumatisantes à Wolfsburg (5-1) et Barcelone (4-0), le Bayern s’est relancé lors de la 27e journée de la Bundesliga en battant Francfort 4 à 0 samedi. A 7 journées du terme de la saison, les Bavarois sont 2es, à 3 points du leader Wolfsburg, grâce aux défaites d’Hambourg et Berlin.

Les joueurs de l’équipe catalane se méfient d’une réaction du Bayern devant son public. « Les Allemands se battent toujours jusqu’à la fin et je suis sûr que le Bayern va nous rendre le match difficile », a prévenu le gardien de but Victor Valdés. « On a les meilleures cartes, mais le rôle du favori ne m’intéresse pas. Il n’y a pas de favori, nous jouons contre une institution du football européen et il faudra être très concentré », a renchéri Josep Guardiola qui suivra la rencontre des tribunes, puisqu’il purge un match de suspension après son exclusion du match aller.

A Munich, la déroute du Camp Nou – la plus large défaite du Bayern en C1 – a été évacuée, mais pas vraiment digérée. Comme le martèle Jürgen Klinsmann, « il faut sauver l’honneur, partir la tête haute et gagner devant notre public face à la meilleure équipe du monde. » L’entraîneur du Bayern n’a jamais fait l’unanimité depuis son arrivée en Bavière en juillet et il pourrait être remercié en fin de saison, voire dès la prochaine défaite de son équipe. Les statistiques ne plaident pas en faveur du Bayern : aucune équipe n’a jamais réussi en Ligue des champions à remonter un déficit de 4 buts après le match aller.

Daniel Van Buyten, absent depuis plusieurs matchs pour des raisons familiales, a repris l’entraînement lundi et pourrait bien se retrouver au moins sur le banc des remplaçants s’il est jugé apte physiquement.

(D’après AFP)

Violente évasion à la prison d’Andenne

Deux détenus de la prison d’Andenne ont profité de la sortie vers les ateliers pour prendre la fuite ce mardi matin. Ils ont pris des gardiens en otage avant de les relâcher et de disparaître dans la nature. Ils sont armés.
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Deux détenus se sont évadés mardi matin de la prison d’Andenne, a indiqué M. Peeters, délégué syndical CSC. Selon celui-ci, les deux intéressés ont profité de la sortie vers les ateliers pour prendre en otage deux agents pénitentiaires et prendre la fuite vers la porte de la prison.

Armés, ils ont, une fois la porte atteinte, laissé les deux agents à la porte, avant de disparaître à pied dans une direction inconnue.

La police est à leur recherche

Carla Bruni: Quelqu'un m'a dit

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Rama Bruni charge Ségolène Royal

"C'est quelque chose qui ne se fait pas dans la tradition républicaine et démocratique, tout simplement", a déclaré dimanche la secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Rama Yade, réagissant au "pardon" aux Africains de Ségolène Royal pour le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007.
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"Les représentants de la France sont le président de la République et le gouvernement (...) Elle pouvait parler en son nom, ça pouvait suffire", a déclaré Rama Yade lors de l'émission "Dimanche soir politique" sur itélé et France-Inter.

"On sent bien que la détestation de Nicolas Sarkozy qu'elle entretient depuis la défaite (en 2007, NDLR) est beaucoup plus forte que d'éventuelles préoccupations pour le continent africain", a estimé la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme. "Je n'aime pas ces comportements suspects qui consistent réellement à prendre l'Afrique comme terrain de jeu de la politique intérieure française".

"Ça suffit les portes-parole de l'Afrique (...) Laissons l'Afrique aux Africains", a-t-elle lancé. "L'Afrique en a assez des belles paroles socialistes dont on nous abreuve depuis de nombreuses années".

Rama Yade, qui est née au Sénégal, a également déclaré ne pas aimer "quand les deux pays que je porte dans mon coeur sont l'objet ou le théâtre de tels déchirements". Et, dans une pique lancée à Ségolène Royal, elle aussi née dans ce pays, elle a déclaré: "Moi je ne suis pas née à Dakar par hasard, c'est ça la différence".

Par ailleurs, interrogée sur les statistiques ethniques proposées par le commissaire à la Diversité et à l'Egalité des chances Yazid Sabeg, la secrétaire d'Etat a refusé de se prononcer. "Je ne sais pas", a-t-elle seulement répondu, affirmant être "travaillée entre quelques convictions là-dessus".

Elle a en revanche souligné le recul observé en France sur la question de l'accès aux hautes fonctions des populations d'origine étrangère. "Pendant trente ans, pas grand-chose n'a été fait (...) Parce qu'il y a eu trente de retard, il faudra trente ans pour rattraper le niveau", a-t-elle estimé. A ce titre, "l'élection de Barack Obama nous ringardise. C'est un défi lancé à la France", a-t-elle affirmé. AP

dimanche, 12 avril 2009

Marseille aux commandes de la L1

Après une mi-temps en demi-teinte, l'Olympique de Marseille a rectifié le tir en seconde période pour s'imposer 4 à 1 contre Grenoble, lors de la 31e journée de L1. Trois jours après sa désillusion en Coupe de l'UEFA, le club phocéen a parfaitement réagi en prenant la tête du championnat.

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Buts: Taiwo (52e s.p., 65e), Hilton (59e), Brandao (90e) pour Marseille. Courtois (94e) pour Grenoble.

Les spectateurs du stade Vélodrome ne s'y sont pas trompés. Ils ont eu raison de scander le nom de Gerets en fin de match car, comme contre Nantes et Saint-Etienne c'est bien le coaching du technicien belge qui a permis à l'OM de décrocher une large victoire face à Grenoble (4-1). Sérieusement bousculés en première période, les Marseillais ont trouvé la faille sur coups de pied arrêtés après la pause et, en quelques minutes, ont complètement assommés les valeureux Isérois. Comme Bordeaux à qui ils chipent la première place du classement, ils enchaînent une quatrième victoire consécutive en championnat et comptent un point d'avance sur Lyon. L'OM peut sourire car il a peiné.

Vite laminés au match aller au Stade des Alpes (0-3) et battus par Lorient le week-end dernier, les Grenoblois présentent vite un visage bien plus agressif. Bazdarevic n'a pas du tout apprécié les dernières performances de ses troupes (deux défaites consécutives) et leur a visiblement demandé d'évoluer très haut sur la pelouse du Vélodrome. Encore meurtris par leur défaite en Coupe UEFA, les Marseillais, eux, apparaissent complètement surpris par l'entame tonitruante des Isérois. Cependant, l'intense pressing, la solidarité et la vitesse offensive des visiteurs ne se traduit pas en occasions. Les défenseurs marseillais s'accrochent sur les corners et laissent passer l'orage.

Doublé pour Taiwo, premier but pour Hilton

Largement dominateur au niveau de la possession de balle, l'OM prend rarement de vitesse la défense adverse mais ses offensives sont bien construites et Kaboré peut alerter Wimbée d'une frappe à vingt mètres, joliment détournée par le portier (18e). Valbuena, lui, manque de précision sur son coup franc enroulé (21e) et, sur un centre de Taiwo, César surgit devant Brandao qui se voyait déjà marquer de la tête au second poteau (38e). C'est tout pour la première période marseillaise. La permutation entre Ben Arfa qui avait débuté à droite et Valbuena, titularisé en meneur de jeu, ne permet pas aux Phocéens de mieux se trouver. Les déviations de Brandao arrivent dans les pieds grenoblois car le Brésilien manque cruellement de soutien. Juste avant la pause, Moreira, est même tout près d'ouvrir le score après un bon mouvement sur la droite avec Batlles mais sa petite frappe enroulée passe de peu à côté de la cible.

Face à l'impuissance de ses hommes, Gerets prend les choses en mains et sort Mears et Niang pour replacer Kaboré en défense, lancer Cana au milieu et Wiltord devant. La rencontre bascule vite. Valbuena obtient un penalty mérité après une faute de Batlles et Taiwo le transforme (1-0, 52e). Le GF 38 n'a pas le temps de se remettre car Hilton place une tête victorieuse sur corner et inscrit son premier but sous les couleurs marseillaises (2-0, 59e). Complètement sonnés, les visiteurs décrochent et Taiwo corse l'addition d'un coup franc surpuissant (3-0, 65e). Le sort du match est joué et le coup de sifflet final se fait attendre mais Brandao, déjà buteur lors des deux dernières journées, profite d'un bon travail de Cana pour alourdir la marque (89e, 4-0). Finalement, Courtois sauve l'honneur des Isérois dans le temps additionnel d'une belle frappe enroulée, de quoi remonter un peu le moral de ses coéquipiers avant de recevoir Toulouse la semaine prochaine.

LA DECLA : Vitorino Hilton (défenseur de Marseille)

"Cela m'a fait énormément plaisir de marquer car cela faisait longtemps que je n'avais pas mis de but. Ce fut aussi le deuxième but de la soirée, ça nous a mis en confiance. Cela va nous mettre bien pour essayer de se qualifier jeudi. Mais on n'a pas le droit de prendre un but comme ça à la fin, si cela se produit jeudi, on sera tous dégoûté."

Darfour : le peuple oublié

arton16599.jpgOmar El-Béchir expulse les organisations humanitaires qui aident les réfugiés darfouri

Nat hentoff, analyste au Cato Institute, essaye de mettre en évidence l’instrumentalisation par le président soudanais du sentiment communautaire arabe pour se dédouaner de sa responsabilité dans les tueries perpétrées et la situation catastrophique au Darfour. Il montre aussi comment Omar El-Béchir justifie l’expulsion des organisations humanitaires, seule chance pour aider les populations, sous prétexte de coopération avec la CPI.

Après que le dictateur soudanais, le général Omar Hassan El Béchir, a expulsé treize organisations humanitaires internationales du Darfour, le reste d’entre elles devant bientôt suivre, quatre enfants africains noirs musulmans sont pleurés par ce qui reste de leurs familles au camp de réfugiés Shangil Tobaya, parce qu’ils sont morts de malnutrition fin mars. Bien sûr leur mort n’apparaitra pas dans les journaux occidentaux.

Pour leur mémoire, voici leurs noms, fournis par le mouvement rebelle pour la justice et l’égalité dans le Sudan Tribune, le 24 mars : Abdel-Latif Hassan Gar El-Nabi, 7 mois ; Ahmed Musa, 7 mois ; Mounir Mohamed Ibrahim, 9 mois ; Esam Babiker Yacoub, 3 ans.

Dans un autre camp, à Otash, quand la mère d’un enfant de dix ans, déshydraté après avoir rendu toute la nuit, l’a amené à la clinique, la porte était close. Un parent du garçon a déclaré : « c’était un service de l’International Rescue Committee, une des organisations expulsées du Soudan par le Général El Béchir » (New York Times, 23 mars).

Le jour d’après, John Holmes, le coordinateur humanitaire des Nations Unies déclarait que les programmes pour l’eau, menés par les agences expulsées, pourraient se retrouver sans ressources d’ici la fin avril.

Le silence de Barack Obama

L’Afrique attendait beaucoup de Barack Obama. Pendant sa campagne présidentielle, ce dernier avait déclaré que les viols et meurtres de masse orchestrés par le général El Béchir avait « sali nos âmes ». Et, le cœur gros, il promettait « plus jamais ». Pourtant, durant sa conférence de presse du 24 mars, qui a été particulièrement médiatisée, M. Obama n’a pas dit un seul mot sur le Darfour. Et aucun des journalistes qualifiés ne lui a demandé ce qu’il pensait de l’élimination continue d’un peuple, par la faim, la soif et la maladie, au sein d’un Etat souverain, le Soudan.

En même temps, le dirigeant macabre de cet Etat souverain, membre des Nations Unies, est recherché internationalement après que la Cour Pénale Internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt international à son encontre le mois dernier pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Cependant, avec une méprise royale pour la CPI, le général a depuis voyagé et a été chaleureusement reçu en Érythrée, en Egypte et en Libye. Il est aussi apparu triomphalement au somment des Etats arabes au Qatar.

En Egypte, un allié des Etats-Unis tel que la CIA envoyait des suspects de terrorisme y être torturés, le général El Béchir fût même reçu à l’aéroport, malgré les circonstances, par le président Hosni Moubarak. Le premier ministre du Qatar, Cheik Hamad ben Jassem ben Jabor al Thani, anticipant la visite du génocidaire-en-chef, déclarait à l’Associated Press le 25 mars : « nous respectons le droit international, et nous respectons la participation du président El Béchir et lui souhaitons la bienvenue ».

On pourrait appeler cela de la prestidigitation diplomatique quelque peu ragoutante, comme l’est le mépris froid des nations arabes, qui soutiennent leur collègue souverain le général El Béchir, du fait que les montagnes de cadavres au Darfour sont ceux de musulmans.

Il est tout aussi surprenant que l’Iran et le Hamas soutiennent le dirigeant soudanais. Selon le porte-parole du Parlement iranien, Ali Larijani, le mandat d’arrêt international à l’encontre d’El Béchir est une insulte pour tous les musulmans » (Minneapolis Star Tribune, 27 mars). Il serait intéressant de savoir ce que M. Larijani pense de la mort de ces quatre enfants musulmans au camp de Shangil Tobaya.

Ayman El Zawahri, numéro deux d’Al Qaeda, a récemment (New York Times, 25 mars) pressé les soudanais d’engager le Djihad contre la « croisade » perverse de l’Occident qui ne serait qu’une nouvelle excuse pour envahir une nouvelle terre de l’Islam.

Les organisations humanitaires expulsées

Ibrahim Safi est encore en vie et il fait partie des 75000 déplacés du cap Zamzam. Selon lui, « après Dieu, nous n’avons plus que les organisations humanitaires ». (New York Times, 23mars). Et elles seront bientôt parties…

Le général El Béchir les a expulsées parce qu’elles coopéreraient avec la CPI. En fait, le plan génocidaire du général prévoit depuis longtemps de se débarrasser de la gêne au plan international, causée par ces travailleurs humanitaires au Soudan qui tentent de maintenir en vie les survivants de ses crimes de guerre. Comme le rapporte un de ces humanitaires (Reuters, 5 mars) : « notre inquiétude est que le potentiel de témoignage que ces organisations ont sur le terrain va aussi disparaître ».

La seule information qu’elles aient donnée cependant à la CPI est simplement qu’elles étaient au Darfour. Eric Reeves, qui couvre l’histoire de cet holocauste africain relate (Sudan Tribune, 26 mars) que les expulsions des humanitaires par le général El Béchir « ont pour motif premier le souhait du régime d’éloigner les yeux du monde du Darfour ».

A la frontière du Darfour, Brad Phillips effectue depuis longtemps son ministère sur plusieurs fronts pour un nombre croissant de réfugiés de sa communauté. Le titre du dernier rapport sa fondation Persecution Project s’intitule : « Le peuple que le monde a oublié ». Quinze ans après le Rwanda, pourra-t-on éviter une solution finale ?