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dimanche, 08 mars 2009

Sénégal - colère et grogne des thiéssois: Idy en perte de vitesse dans son fief

L’affection des thiéssois pour Idrissa Seck s’effrite. Le maire déchu de la cité du rail peine à mobiliser dans la ville où il a été adulé, adoré par la population. En campagne pour les élections locales du 22 mars prochain, certains militants n’ont pas hésité à le dénigrer et à fustiger surtout son manque de considération. L’ancien Premier ministre a tenu un meeting éclair ce vendredi à Silmang. idyseck.jpg
Las d’une longue attente de plusieurs heures, les populations du quartier Silmang de Thiès ont fait éclater leur colère. Maguèye Pène, un vieil habitant de Silmang n’a pas hésité à héler les personnes qui attendaient encore Idrissa Seck. «Je ne sais pas pourquoi vous continuez à attendre ce traitre qui n’a aucun respect pour les thiessois. Pendant plus de 5 ans il a laissé notre ville entre les mains du regretté Guirane Ndiaye. On ne peut pas gérer une ville en vivant en France». Amadou Diagne, un jeune homme vêtu d’un léger t-shirt abonde dans le même sens. Pour lui, la page Idrissa seck doit être close car le président de Rewmi n’est pas fiable même s’il a eu à faire la fierté des thiessois avec les chantiers. Une jeune femme dénommée Mame Maty Sarr lui reproche elle aussi sa tortuosité. « Pourquoi a-t-il décidé de rejoindre le Pds sans demander l’avis de sa base. Je n’avais pas encore digéré sa volte face lors de la présidentielle de 2007», rouspète-t-elle, la mine renfrogné.

Le président du parti Rewmi y a tenu un meeting ce vendredi 6 mars. Arrivé bien après le crépuscule, Idrissa Seck n’a pas réussi une grande mobilisation. En dehors des personnes de son convoi parqué dans des cylindrés, seuls quelques militants arborant la couleur orange, dont des enfants pour la plupart, l’ont accueilli. Pour un bain de foule, le grand mobilisateur des années de la brouille devra revenir une autre fois.

Les populations ont fait part de leurs revendications liées à la réfection de leur mosquée. C’est d’ailleurs cette seule promesse que fera l’ancien Premier ministre dont le discours n’a pas duré plus d’une minute. « Bonsoir l’assistance. Je vous remercie de la longue attente. Vous m’avez fait part de vos préoccupations. Je construirais une mosquée dans votre quartier après la victoire» a-déclaré le maire destitué de la commune de Thiès qui aussitôt quitta les lieux à la tête de son convoi.

En matière de meeting éclair, la tête de liste de la Coalition And Liggey Senegaal a battu le record. De quoi soulever l’ire des populations de Silmang qui prennent sa visite flash comme un manque de considération. De quoi faire sourire le vieux Maguèye Pène également qui déclare sur un ton satisfait : «je vous avez averti. Cet homme est trop imbu de sa personne pour faire attention à vous».



Auteur: Mame Coumba Diop

Faites des bébés, on vous offre un terrain!

A Rappottenstein, en Autriche, on n'est peut-être pas beaucoup, mais on ne manque pas d'idées pour se repeupler.
En effet, un terrain à bâtir de 800 à 900 m2 sera offert à toute personne qui s'engagera à vivre maritalement dans le village et y fonder une famille dans les dix ans à venir, c'est-à-dire avoir au moins un enfant.

La maison à bâtir sur le terrain offert devra être terminée dans les 3 ans à venir.

En cas de non respect du contrat, 12.000 euros devront être remboursées à la municipalité.

Le Maire de charmante commune de 1760 habitants espère ainsi voir remonter le nombre de ses ouailles.

On aurait peut-être pu aller un peu plus loin, et ajouter de nouvelles clauses :

- une promesse de jumeaux : une piscine gratuite.

- un arrivage de triplés : un jardin potager en prime...

En tout cas, on verra par là que M. Borloo aurait dû mettre en pratique cette heureuse initiative pour refourguer ses maisons à 100 000 euros, qui resteront aux programmes immobiliers et dans les mémoires ce que Trafalgar fut à la marine française.

samedi, 07 mars 2009

Zimbabwe:Tsvangirai blessé dans un accident de la route, sa femme tuée

Morgan Tsvangirai et sa femme roulaient vers le sud du Zimbabwe lorsque s'est produit l'accident dont l'origine reste encore soumise à caution.
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Ils se trouvaient à une centaine de kilomètres de Harare, aux alentours de la ville de Beatrice, et se rendaient à Buhera, le village natal de Tsvangirai, pour y participer à un meeting prévu ce samedi.

Selon des témoins, le véhicule des Tsvangirai aurait été percuté sur le côté par un poids lourd, dont le chauffeur se serait endormi.

Susan Tsvangirai est morte sur le coup, alors que les blessures du Premier ministre zimbabwéen semblent superficielles, rapporte la correspondante de FRANCE24 en Afrique du Sud, Caroline Dumay.

Un tel accident, dans le contexte politique zimbabwéen, éveille les soupçons. Mais, selon Caroline Dumay, "tout laisse à penser qu'il s'agit d'un banal accident de la circulation", qui sont très courants dans le pays.

Le porte-parole du parti de Tsvangirai, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), qui a annoncé le décès de Susan Tsvangirai, confirme qu'il semble bien s'agir d'un accident.

Susan Tsvangirai, une femme discrète

L'épouse du Premier ministre était une femme "simple, proche des gens", mais aussi "connue et respectée" des Zimbabwéens, explique notre correspondante.

Elle ne jouait aucun rôle politique particulier, et ne semblait pas être amenée à le faire. Susan Tsvangirai n'était pas non plus impliquée dans le MDC. Elle se contentait de l'accompagner lors de meetings, depuis une dizaine d'années.

Susan et Morgan Tsvangirai étaient mariés depuis 31 ans. Ils ont six enfants.

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La Perle qui brille à la Maison Blanche

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La reprise de Fortis par BNP Paribas

Le gouvernement belge a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi un nouvel accord avec BNP Paribas sur le démantèlement de Fortis, prévoyant que la banque française reprenne 75% de Fortis Banque en Belgique.
C'est la troisième tentative visant à mettre en oeuvre cet accord né des difficultés financières de Fortis.
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"Aux termes de ce nouvel accord, l'Etat belge apportera à BNP Paribas 75% de Fortis Banque", peut-on lire dans le communiqué du gouvernement, soit la même part que ce que prévoyait le précédent protocole, retoqué par la justice belge et rejeté par les actionnaires.

"Bien entendu il faut attendre que les actionnaires se prononcent mais nous sommes très confiants sur cette fois-ci le succès de cette opération", a déclaré sur France Info le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot.

L'accord crée la première banque de dépôt de la zone euro et doit clore la saga du "Fortisgate" qui agite la vie politique belge depuis presque six mois.

"C'est un pas très important: après l'acquisition de BNL en Italie en 2006, BNP Paribas aura désormais, il ne faut pas non plus oublier le Luxembourg, une présence sur quatre marchés en Europe", a poursuivi le directeur général de BNP Paribas.

"Ceci donne en matière de dépôts, en matière de crédit, en matière aussi de gestion d'actifs et de banque privée, une dimension nettement accrue au groupe BNP Paribas et c'est une opération de ce point de vue qui est très logique avec notre stratégie mais qui est importante."

GARANTIES

Le plan, qui prévoit aussi que Fortis Banque va acquérir 25% de Fortis Assurance Belgique pour une somme de 1,375 milliard d'euros au financement garanti par BNP, a été négocié tard dans la nuit.

Le directeur général de la BNP et le Premier ministre belge Herman van Rompuy s'étaient réunis dans la soirée au 16 rue de la Loi à Bruxelles, le siège du gouvernement belge.

L'exposition maximale de Fortis Holding à un ensemble d'actifs toxiques est ramenée de 1 milliard à 760 millions d'euros.

La garantie de l'Etat belge sur la dette financée par Fortis Banque est réduite de 5 à 4,36 milliards d'euros.

En contrepartie, l'Etat belge apportera une garantie de 1,5 milliard d'euros sur le portefeuille d'actifs structurés conservés par Fortis Banque et l'autorise à émettre pendant trois ans jusqu'à 2 milliards d'euros de capital souscrit par l'Etat.

Ces révisions visent à emporter l'adhésion d'une partie des actionnaires qui ont bloqué de justesse le précédent accord le mois dernier.

Vendredi, les rumeurs d'accord ont propulsé le cours de l'action Fortis en hausse. A la clôture, le titre affichait une hausse de 13,34% à 0,96 euros alors que de son côté BNP Paribas avait perdu 5,42% à 21,73 euros.

Le projet initial de démantèlement de Fortis, négocié en octobre, prévoyait que BNP Paribas, au terme d'un démantèlement orchestré par la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas, reprenne les activités belges de Fortis.

La justice belge avait bloqué cet accord en décembre, estimant que les actionnaires devaient d'abord s'exprimer, et une AG des actionnaires de Fortis l'avait rejeté le 11 février.

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vendredi, 06 mars 2009

Président Wade : La CPI donne l'impression d'être un tribunal destiné à poursuivre seulement les Africains "

DAKAR, (Xinhua) -- Le chef de l'Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, a estimé mercredi à Dakar qu'au vu de la manière dont fonctionne la Cour pénale internationale (CPI) elle donne l'impression aux Africains d'être une juridiction tournée essentiellement vers la poursuite de leurs responsables.
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"Beaucoup d'Africains ont l'impression que la Cour pénale internationale (CPI) est un tribunal destiné à poursuivre seulement les Africains", a notamment indiqué le président Wade, lors d'une conférence de presse donnée au Palais avec la présidente de Finlande, Tarja Kaarina Halonen, en visite d'Etat à Dakar depuis mardi.

Commentant à ce propos, le cas du président du Soudan examiné par la CPI, il a déclaré : "Cette inculpation (celle d'El Béchir) est venue compliquer les choses. C'est ce qui a créé un recul des négociations" entre le Tchad et le Soudan.

La CPI siégeant à La Haye (Hollande) a délivré mercredi un mandat d'arrêt contre le président soudanais pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre.

Ce mandat d'arrêt est le premier du genre lancé contre un chef d'Etat, depuis l'institution de la CPI en 2002.

En juillet 2008, le procureur, Luis Moreno-Ocampo, avait accusé Omar El Béchir de génocide, crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour, province située au sud du Soudan.

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L’argent rend la morale sourde

Une fille n'était pas retournée dans son Irlande natale depuis 5 ans. Un jour, elle arrive à la maison, mais elle n'a pas encore franchi le seuil, que son père l'enguirlande vertement. " Où étais-tu tout ce temps là ? Pourquoi ne nous as-tu pas écrit, même pas une ligne? Tu n'as jamais appelé. Peux-tu comprendre ce que ta mère a supporté ?

La fille se mit à pleurer: " Papa, je suis devenue une prostituée. "

" Quoi ?? Hors d'ici, pécheresse ! fille de petite vertu ! Tu es une disgrâce pour cette famille catholique. "

" Oui, papa... comme tu veux... Je venais juste vous apporter le fruit de mon travail de péripatéticienne à savoir :

Pour maman, ce magnifique manteau de vison de 5.000 $, aussi un certificat d'épargne de 10.000 $ Pour toi, mon père, les titres de propriété pour cette maison, avec 10 pièces au prix de 700.000 $.
Et pour toute notre famille une invitation pour passer les Fêtes sur mon yacht aux Bahamas."
Obnubilé par la rutilante soudaine fortune de sa fille, Papa subitement amnésique demande en oubliant la morale la plus élémentaire: " Qu'est-ce que tu as dit que tu étais devenue ?"
La fille se remet à pleurer: " Une prostituée, p'pa ".
Et d’une tape amicale sur l’épaule de sa fille, le papa ravissant de sourire rétorque : Ah Dieu ! Que tu m'as fait peur. Je pensais que tu avais dit : "PROTESTANTE"

jeudi, 05 mars 2009

Femme Africaine à la beauté qui chante

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23:47 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : beauté |  del.icio.us |  Facebook | | |

Bruxelles : La Belgique traîne le Sénégal en justice internationale

La Belgique a porté plainte devant la justice internationale contre le Sénégal, dans le cadre de l’affaire Hissène Habré, du nom de l’ex-président tchadien accusé de crimes de torture et de crimes contre l’humanité par des organisations de défense des droits de l’homme.

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La Belgique invoque « un différend » qui l’oppose au gouvernement du Sénégal, dans son « obligation de poursuivre » l’ancien président tchadien, selon un communiqué de la Cour internationale de Justice de La Haye (CIJ, basée au Pays Bas) dont Luso a pu obtenir copie. Le communiqué de la CIJ est daté du 19 février et la cour précise avoir reçu la plainte le même jour dans « l’après-midi». Au Sénégal aucune réaction officielle n’avait encore été enregistrée jusqu’au vendredi en milieu d’après-midi.

Selon des sources proches du gouvernement contactées par Luso, des consultations étaient en cours avec la « présidence » sénégalaise pour savoir quelle attitude adopter. L’affaire Hissène Habré a éclaté depuis le début des années 2000 et ne cesse d’aller de rebondissement en rebondissement sans que l’ancien chef d’Etat soit jugé.
Une première fois en 2001, la justice sénégalaise s’était déclarée « incompétente » pour juger l’affaire. Mais, en juillet 2006, suite à un intense lobbying d’organisations de défense de droits de l’homme, conduites par Human Rights Watch, l’Union africaine avait demandé au Sénégal de juger M. Habré.

A la mi-septembre 2008, l’affaire avait connu un autre rebondissement à Dakar, après une énième tentative des organisations de défense des droits de l'homme de mettre la pression sur le Sénégal pour que s'ouvre à Dakar le procès du président déchu.

Le Sénégal, qui a décidé de mettre en place une juridiction spéciale, a estimé le coût du procès à 18 milliards FCFA, mais pour l'instant seuls le Sénégal (1 milliard) et le Tchad (2 milliards) ont publiquement annoncé des contributions financières chiffrées pour participer aux dépenses liées au procès.

L’Union européenne a aussi promis de contribuer, mais du côté de Dakar on se plaint toujours de n’avoir rien reçu de ce « partenaire » en termes de contribution financière destinée au procès. D’ailleurs, début février, en marge du sommet de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba, le président sénégalais Abdoulaye Wade avait menacé de remettre l’ex-président à l’organisation panafricaine, estimant, que l’affaire portait préjudice à son pays.« Finalement, l'histoire d'Hissène Habré va se retourner contre le Sénégal. Certains nous accusent de ne pas vouloir le juger, mais qu'ils comprennent que l'on ne nous donne pas les moyens de le juger », avait notamment déclaré le président sénégalais.

Des informations parues dans les médias affirment que le Sénégal souhaite la mise à disposition de l’intégralité des montants nécessaires avant d’entamer le procès. Face à ces lenteurs, les ONG de défense des droits de l'homme accusent le Sénégal de délibérément faire traîner les choses. L'Etat sénégalais affirme de son côté son intention de juger l’ex-président, s'appuyant sur des réformes apportées à ses lois, y compris à sa constitution, afin de rendre possible un jugement.

Hissène Habré a fui son pays en 1990, après la chute de son régime. Depuis il vit en exil au Sénégal où on lui a accordé l’asile politique. Son affaire risque de relancer à nouveau le débat sur le "deux poids deux mesures" de la « justice internationale » qui s’acharne contre les Africains, selon plusieurs dirigeants et intellectuels du continent.

Michael Jackson : Le Grand Retour

Barack Obama lance son projet de réforme de la Santé

Le président américain Barack Obama a mis sur les rails son projet de réforme de l'assurance maladie, avec une réunion d'experts et de professionnels de la santé à la Maison blanche.

Obama avait donné rendez-vous à 120 experts - médecins, patients, assureurs et législateurs - pour évoquer les différentes démarches possibles et dégager des convergences en vue de réformer la couverture sociale en matière de santé.

"La réforme du secteur de la santé n'est plus simplement un impératif moral, c'est devenu un impératif fiscal", a estimé Obama. "Si nous voulons créer des emplois et rebâtir notre économie, nous devons nous attaquer aux colossales dépenses de santé cette année, au sein de cette administration".

"Je suis ici aujourd'hui parce que je crois que l'époque est différente. Aujourd'hui, l'appel en faveur des réformes vient de la base, et de l'ensemble du spectre (social) - des médecins, des infirmières et des patients; des syndicats et des entreprises; des hôpitaux, des fournisseurs de soins de santé et des organisations communautaires".

"Aujourd'hui, la question n'est pas de savoir si tous les Américains doivent recevoir des soins médicaux de qualité et d'un coût abordable. La seule question est comment y parvenir".

Le coût des soins de santé a augmenté pour atteindre les 2.500 milliards de dollars par an, et le nombre de personnes non assurées s'élève à 46 millions désormais aux Etats-Unis. Le pays est systématiquement moins bien classé que les autres nations riches en matière de prévention et de traitement de nombreuses maladies comme le diabète.

David Alexander, version française Eric Faye

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Réplique à Sarkozy : Royal va prononcer à Dakar un discours sur l’Afrique

Ségolène Royal sera en déplacement durant plusieurs jours début avril au Sénégal dans le cadre d’une action de coopération de la région Poitou-Charentes - qu’elle préside - avec des associations sur place. Elle devrait, à cette occasion, prononcer un discours sur l’Afrique. Une réponse à peine masquée à l’allocution prononcée par Nicolas Sarkozy le 26 juillet 2007 à l’université Cheik Anta Diop de Dakar, lors de laquelle il a déclaré : "Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’Histoire." Ces propos ont provoqué la polémique, aussi bien en Afrique qu’en France.royal.jpg
"J’applaudis l’initiative", confie au point.fr Benoît Hamon en apprenant la nouvelle mercredi. Si le porte-parole du PS n’a pas été mis au courant de cette visite par l’équipe de Ségolène Royal, il se dit "très content". "Je ne vais pas me plaindre qu’un socialiste apporte une réponse au scandaleux discours de Dakar de Nicolas Sarkozy." Ayant lui-même vécu à Dakar dans son enfance, l’ancien rival de Royal à la course à l’élection de premier secrétaire du PS va jusqu’à envisager, "pour rire", de l’accompagner... Alors que certains de ses proches sont entrés à la direction du PS la semaine dernière, il semble que les initiatives de la présidente de Poitou-Charentes n’agacent plus, en apparence, la Rue de Solférino.

L’ancienne candidate à la présidentielle n’en est pas à son premier voyage au Sénégal, un pays où elle est née, le 22 septembre 1953, alors que son père, militaire, était en poste à Dakar. Elle s’y est notamment rendue à l’occasion de la campagne présidentielle. Durant ce périple, elle s’est entretenue avec le président Abdoulaye Wade, s’est recueillie sur la tombe de Léopold Sédar Senghor et a rencontré des associations locales de femmes.

Le président soudanais est inculpé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité au Darfour

La décision est tombée. La Cour pénale internationale (CPI) a lancé, mercredi, un mandat d’arrêt contre Omar el-Béchir pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour. La Cour n’a pas retenu l’accusation de génocide, contrairement à ce qu’avait demandé Luis Moreno-Ocampo. Dans le pays, les casques bleus sont sur le qui-vive. Ils redoutent de possibles affrontements entre la population et l’armée soudanaise, après l’annonce de cette décision.
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C’est une première historique. La Cour pénale internationale (CPI) a lancé, mercredi, un mandat d’arrêt contre un président en fonction, le Soudanais Omar el-Béchir, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour. Cependant la Cour n’a pas retenu l’accusation de génocide, contrairement à ce qu’avait demandé le procureur. Cette décision n’a, pour l’heure, qu’une valeur symbolique. Omar el-Béchir a précisé, mardi, que le verdict de la CPI « n’aurait aucune valeur » à ses yeux. Les assauts répétés du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, n’auront pas réussi à faire plier le chef de l’Etat soudanais. Et ce malgré l’existence de « lourdes preuves » rapportées, mardi, par Luis Moreno-Ocampo. Dans sa requête à la Cour, le procureur avait estimé que le président du Soudan était pénalement responsable du génocide des ethnies four, masalit et zaghawa.

Le front de soutien au président El-Béchir

Après l’annonce de cette décision, les représailles présidentielles contre la CPI ne devraient pas se faire attendre. Mardi, la tension était palpable dans le pays. En prévision d’éventuels affrontements, les Nations Unies ont renforcé leur dispositif de sécurité. « Il y a beaucoup plus de forces de sécurité visibles sur le terrain au Darfour », a expliqué, mardi, à l’AFP, un responsable de la force de maintien de la paix ONU-Union Africaine au Darfour (Minuad). Selon la mission onusienne, l’armée soudanaise prévoit une « démonstration de force » à El-Facher, capitale historique de l’ancien sultanat du Darfour. Et les autorités du pays ont déjà prévenu la population locale que toute déclaration publique en faveur de la CPI serait passible de répression.

Si Omar El-Béchir se permet de narguer la CPI, c’est qu’il bénéficie de puissants appuis. Ses partenaires économiques ont tous répondu présents. Ils ont posé leur véto au mandat d’arrêt, lancé le 14 juillet dernier, par la CPI contre le président soudanais. La Chine, L’Union Africaine (UA), la Russie, la Ligue arabe, L’Egypte, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis comptent parmi ses plus fidèles alliés. Omar el-Béchir n’a eu qu’à agiter les richesses pétrolières de son pays, pour que ses partenaires rallient sa cause. Certains des pays, qui constituent le front de soutien d’Omar el-Béchir, ont d’ailleurs incité le Conseil de Sécurité des Nations Unies à invoquer l’article 16 du traité de Rome. Celui-ci oblige la CPI à surseoir toute enquête ou poursuite dans un délai de douze mois, renouvelable pendant trois ans.

Le ralentissement du processus de paix

Outre la volonté de préserver leur partenaire économique, les pays voient dans cette inculpation le ralentissement voire le blocage du processus de paix et la violation de la souveraineté du pays. Beaucoup accusent en outre la CPI de tenter d’intimider les pays Africains en brandissant la menace d’une justice internationale supplantant les tribunaux nationaux. L’intensification de la campagne militaire d’Omar el-Béchir est aussi à craindre dans ce pays, en proie depuis 2003, à une guerre civile entre les forces régulières et les rebelles régionaux. Le conflit a déjà coûté la vie à 300 000 personnes et contraint près de 2,5 millions de civils au déplacement.

Pour l’instant, la décision de la CPI ne menace pas véritablement le président soudanais qui peut continuer à couler des jours heureux dans son pays… comme si de rien n’était.

Grève terminée en Guadeloupe, les négociations se poursuivent en Martinique

Enfin des applaudissements dans la salle des négociations au port autonome de Pointe-à-Pitre. Le Collectif contre l'exploitation (LKP) a trouvé une sortie de crise mercredi avec l'État par le biais d'un protocole de suspension de conflit en Guadeloupe, après un mois et demi de grève générale. "Les signataires appellent à la reprise de l'activité normale", indique ce document. "C'est une première étape", a déclaré Élie Domota, porte-parole du LKP, avant de se projeter vers le futur : "Aujourd'hui, c'est la lutte qui paye. Dans les mois et semaines à venir, il y a beaucoup d'autres combats à mener, sur la formation, l'emploi... Nous restons mobilisés."
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Avancées

Le collectif à l'origine de la grève qui affecte l'île depuis le 20 janvier réclamait notamment une revalorisation de 200 euros nets pour les bas salaires et une baisse des prix de certains produits. Le protocole signé mercredi, très détaillé, contient 165 articles classés par thème - logement, transports, alimentation - prévoyant des mesures d'amélioration de la vie quotidienne ou des investissements dans les infrastructures. L'accord "Jacques Bino" , paraphé aussi par les organisations patronales minoritaires, qui prévoit une augmentation des bas salaires, lui est annexé. "Nous sortons par le haut. C'est un signal de départ. Tout le monde peut être fier du travail accompli. Il faut que la Guadeloupe mette les bouchées doubles", s'est félicité de son côté le préfet de Guadeloupe, Nicolas Desforges. "C'est désormais une nouvelle page de l'histoire de la Guadeloupe qu'il convient d'écrire", s'est réjoui Yves Jégo, secrétaire d'État à l'outre-mer.

Mais la question de la généralisation du dispositif sur la hausse des bas salaires reste en suspens. La mesure, signée par le LKP et une minorité d'organisations patronales parmi lesquelles ne figure pas le Medef, concerne en effet peu de salariés

mercredi, 04 mars 2009

"J’ai été approché par certains CDH..."

Gérard Deprez se présentera bien sur la liste européenne du MR. Il confirme avoir été approché par le CDH Mais pas par Joëlle Milquet. Au MR, confie-t-il, nous n’avons pas été maîtres en gestion.
Après la tempête politique de la semaine dernière, Gérard Deprez, le président du MCC, a enfin décidé de briser le silence.
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Serez-vous candidat aux élections européennes ?

La réponse est claire : oui

Sur quelle liste ?

Je serai premier suppléant sur la liste du MR conduite par Louis Michel.

Il y a une semaine, vous disiez ne pas pouvoir être candidat à cause de la "dérive droitière du MR"...


Ce communiqué commençait par les mots : "L es choses étant ce qu’elles sont " Il a été publié le lundi 24 mars, peu après 11 heures, à un moment où personne ne connaissait la décision qui allait être prise par la direction du MR. Le vendredi précédent, j’avais voté contre l’arrivée de Rudy Aernoudt. Et le samedi, M. Reynders avait annoncé la présence de Rudy Aernoudt sur la liste du MR. La dérive droitière était donc l’opération menée avec M. Aernoudt.

M. Aernoudt condamne l'hégémonie socialiste en Wallonie. Comme vous le faisiez lorsque vous avez quitté le PSC...



J’ai lu l’intégralité du programme de Rudy Aernoudt. Je partage des éléments, comme la suppression des provinces ; je suis d’accord avec lui lorsqu’il parle suremploi public dans le sud du pays, du surdéveloppement des cabinets ministériels, de la nécessité d’avoir un enseignement plus exigeant. Je souhaite, comme lui, qu’il y ait un déplacement du centre de gravité politique dans le sud du pays. Sur ces principes, je suis d’accord.


Quels sont les points de désaccord ?

Il y a trois choses que je n’accepterai jamais. La "flat taxe" : le taux unique d’imposition à 25 pc pour les revenus. Je suis partisan de la progressivité de l’impôt. Je trouve inacceptable, aussi, la manière dont il parle des chômeurs. Je suis opposé à la limitation des allocations de chômage dans le temps, en particulier quand des dizaines de milliers de gens, qui ne sont pas des chômeurs professionnels, vont être mis au chômage du fait de la crise économique et bancaire. C’est une insulte. Une troisième idée m’avait heurté : c’est le réseau unique d’enseignement.

Auriez-vous publié le même communiqué si Rudy Aernoudt ne s'était pas vu offrir la troisième place de la liste européenne ?

Oui. Car personne ne peut dire que j’ai revendiqué la 3e place sur la liste du MR. C’est Louis Michel qui a défendu cette proposition, mais il m’a fait savoir que Didier Reynders préférait la réserver pour Rudy Aernoudt. J’ai toujours dit que j’étais ouvert ou à la 3e place ou à la première suppléance. Les deux places comportaient des avantages et des risques.

La prolongation du mandat de Louis Michel n'est pas assurée ?


Rien n’est assuré.

Olivier Chastel, troisième candidat sur la liste, semble préférer rester au gouvernement fédéral...

Rien n’est assuré. Précisons aussi que dans la partie francophone du pays, il n’y a plus neuf sièges à répartir mais bien huit. Et il suffirait que le CDH ou Ecolo dépasse la barre des 20 pc pour que soit le PS, soit le MR, soit les deux, perdent un de leurs trois sièges actuels.

En attirant Rudy Aernoudt, Didier Reynders voulait empêcher le PS d'être le premier parti francophone...

Moi, je lui ai dit ceci : "Monsieur le président, pour conjurer une menace électorale virtuelle, vous allez commettre une erreur politique réelle ." Au moment de passer au vote, à l’intergroupe parlementaire, les trois parlementaires du MCC ont voté contre, avec trois membres du FDF. Cinq autres membres du FDF, dont M. Maingain, se sont abstenus.

Rudy Aernoudt demeure-t-il une menace électorale ?



J’ai toujours été convaincu que si M. Aernoudt répondait à l’invitation du MR, il perdait d’office la quasi totalité de la crédibilité de sa démarche. D’un autre côté, je pense que s’il voulait présenter des listes régionales, étant lui-même empêché puisqu’il n’était pas domicilié en Région wallonne, il ne disposait pas des candidats susceptibles de faire un résultat significatif.



Ces arguments n'ont pas convaincu Didier Reynders...

C’est une époque où Didier Reynders et moi, nous ne nous sommes pas beaucoup parlés Nos rapports ont été assez distendus depuis une année. Je reconnais, à la décharge de M. Reynders, que je ne suis pas d’un caractère commode. Et je reconnais qu’il a une personnalité qui est loin d’être quelconque

Etes-vous à l'aise au MR ? Ou y restez-vous par opportunisme ?

Accepter la première suppléance alors que je suis ministre d’Etat, que je suis un parlementaire européen qui n’a pas démérité comme opportunisme, on a vu mieux !

Vous en voulez à Didier Reynders ?

Non.

Lui vous en veut ?

C’est possible. Mais je trouve que nous devons changer notre mode de relations. Je suis prêt à faire des efforts. J’espère qu’il en fera aussi.

Vous sentez-vous mal aimé au MR ? M. Maingain est souvent sollicité. Vous, on vous oublie...

Oui. La direction du MR n’a pas fait bon usage du potentiel que certains représentent au MCC.

Certains... Vous-mêmes ?

Il est des moments dans lesquels Didier Reynders aurait pu faire appel à moi. De plus, il y a un bureau politique, il serait important de le faire fonctionner.

Il y a bien un intergroupe parlementaire...

Dans un bureau politique, on peut mieux baliser les événements, les anticiper L’intergroupe parlementaire est plutôt une instance de ratification.

Y avait-il plus de démocratie au PSC quand vous le présidiez ?

Je ne répondrai pas

Charles Michel surpris par les montants promis par De Gucht

"Je ne mets pas en cause le fait d'aider les territoires palestiniens, mais je suis surpris par les montants évoqués par M. De Gucht", souligne Charles Michel. "(...) Il ne dispose pas de ces sommes."
Le ministre de la Coopération Charles Michel (MR) s'est dit surpris des montants promis par le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (Open VLD) lors de la conférence des donateurs pour la reconstruction de Gaza à Charm el-Cheikh (Egypte), écrivent mercredi les journaux du groupe Sud Presse.pict_167163.jpg

Lors de cette conférence, M. De Gucht a annoncé que la Belgique allait apporter cette année près de 40 millions d'euros en faveur des territoires palestiniens.

"Je ne mets pas en cause le fait d'aider les territoires palestiniens, mais je suis surpris par les montants évoqués par M. De Gucht", souligne Charles Michel. "(...) Il ne dispose pas de ces sommes. Le budget total annuel pour ces collaborations s'élève à 12 millions d'euros", ajoute M. Michel, qui souhaite que Karel De Gucht "fasse rapport au conseil des ministres et nous explique où il va trouver l'argent". "Il n'y a eu aucun accord sur cette décision", selon Charles Michel.

mardi, 03 mars 2009

Du folk avec Wa Flash

lundi, 02 mars 2009

La sécurité alimentaire toujours préoccupante en Chine


Une nouvelle loi a été approuvée samedi avec l'objectif de réorganiser une chaîne de responsabilités complexe et fragmentée. Elle prendra effet le 1er juin. De nouvelles normes de qualité et de sûreté seront imposées sur les produits.

"Pour le moment, la situation en matière de sécurité alimentaire reste sombre avec des risques élevés et des contradictions", indique le ministère dans des documents remis lundi à la presse.

Au plus fort du scandale du lait à la mélamine, qui a tué six nouveau-nés et rendu malade 300.000 autres nourrissons, le responsable de la sécurité alimentaire à l'OMS (Organisation mondiale de la Santé) avait dénoncé un système "disjoint" et le manque de communications entre ministères et agences.

La Chine a condamné en janvier deux personnes à la peine capitale pour avoir produit ou vendu du lait contaminé. La présidente du groupe laitier Sanlu, au coeur du scandale, a été condamnée à la prison à vie.

Plus de 90% des familles des nourrissons affectés par la mélamine, qui provoque des dysfonctionnements rénaux, ont accepté des indemnités versées par l'Etat, rapportait la presse officielle en janvier.

Les tribunaux ont jusqu'ici refusé d'accepter les plaintes déposées par les parents qui ont refusé ces compensations financières.

dimanche, 01 mars 2009

« Le site web sur les pédophiles est illégal »

Pour le président de la Commission de protection de la vie privée Willem Debeuckelaere, un site web se rapportant à des pédophiles et les identifiant est illégal et quasi criminel. Il fait ainsi allusion à l’installation annoncée d’une version belge du site néerlandais controversé « Stop Kinderporno ». ped.jpgRéagissant à cette information, M. Debeuckelaere a souligné samedi que c’est la loi belge qui détermine comment il faut appréhender ce genre de problème : la façon dont l’auteur des faits doit être traité, en quoi consiste la peine et les conséquences qui en découlent. Et c’est au législateur qu’il revient de décider quelle publicité doit être donnée à quel type d’auteur.

La Commission rappelle aussi que plus de la moitié des méfaits de ce genre sont commis dans la famille ou dans son entourage direct. Dès lors, il est impossible, dans la grande majorité des cas, de séparer l’auteur de la victime : marquer au fer le pédophile marque de la même façon la victime. La société doit en première instance s’attacher à accueillir le mieux possible la victime et lui réapprendre comment affronter le monde.

Cela ne se fait pas en la confrontant avec une culture du lynchage, dit encore la Commission.

Elle avance aussi que l’expérience a déjà démontré à l’étranger qu’un tel système de pilori électronique ne provoque qu’agitation et représailles. La Commission suivra de près cette affaire et mettra tout en œuvre pour mettre fin à toute tentative d’exécution du projet.

Le ministre de la Justice Stefaan De Clerck et le centre Child Focus avaient déjà émis des critiques contre ce projet de réseau.

(Belga)